::: Dr.Rev. Yehan Numata,1897-1994, fonda teur en 1965 du
"Bukkyo Dendo Kyokaï", fondation pour la promotion du
bouddhisme Japonais. Fondateur du Numata Center for Buddhist Translation
and Research, Berkeley, USA, pour la traduction en Américain
du Taisho Shinshu Daizokyo, les Trois Corbeilles de Bouddha Sakyamuni
de la tradition Chinoise et Coréenne. :::
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::: BDK, Bukkyo Dendo Kyokaï, Tripitaka Anglais "
Trois sutra sur "la Pensée Unique, " Tripitaka 60-I,II,III
" Demonstration de la "Pensée Unique, Ch'eng wei-shih
lun" par Hiuan Tsang" (600/664)
" Les Trente Versets de la "Pensée Unique" par
Vasubandhu
" Le Traité en Vingt Versets de la "Pensée Unique"
par Vasubandhu.
Traduit du Chinois par Hiuan Tsang
Taisho Shinshu Daizokyo Volume 31, Numbers 1585,1586,1590 par Francis
H.Cook,
Numata Center For Buddhist Translation and Research, 1999 (2620 Warring
Street, Berkeley, Califorinie 94704).
"En Janvier 1982 Dr. Numata Yehan fondateur du Bukkyo Dendo Kyokaï
(société pour la promotion du bouddhisme) décida
de traduire la monumentale somme du Tripitaka Chinois (Trois Corbeilles
enseignements de Bouddha Sakyamuni de la tradition Chinoise) parmi les
membres du comité de traduction notons : " Hanayama Shoyu,
Bando Shojun, Ishigama Znno, Kamata Shigeo, Kanaoka Shuyu, Mayeda Sengaku,
Nara Yasuaki, sayeki Shinko, Shiori Ryotatsu, Tamaru Noriyoshi, Tamura
Kwansei...."
Le présent traducteur Francis H.Cook s'appuie pour sa traduction
sur "Vijnaptimatratasiddhi" ou la Siddhi de Hiuan Tsang, puis
sur la traduction du Chinois en Français par Louis de la Vallée Poussin
de 1928/1929, Librairie Orientaliste Paul Geuthner. La Traduction d'une
exceptionnelle précision et clarté de Francis H. Cook
exprime bien la volonté des auteurs initiaux Vasubandhu et Hiuan
tsang de ne laisser aucune part aux Dieux ou aux divinités. Cette
doctrine est résolument égalitaire dans un contexte de
sans Etat et de sans richesse. L'histoire criminelle du bouddhisme prouvera
qu'il n'en fut rien dans un contexte de fortune, de propriété,
de hiérarchie et de caste. Cette traduction est utile au bouddhiste
comme au non bouddhiste. Nous reconnaissons à travers la simplicité
de la facture de Francis H. Cook, celle, non moins exceptionnelle de
Hanayama Shôyû (chairperson). :::
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::: BDK, Bukkyo Dendo Kyokaï, Tripitaka 45-II Anglais
"Le sutra des Préceptes du Mahayana Upasakasila/Yu-p'o-sai-chieh
ching)"
Traduit des textes chinois de Dharmaraksa, Vème siècle,
Dynastie Liang du Nord (424/426), Taisho Shinshu Daïzokyo Volume
24, n°1488. Tradution par la Bhikshuni Shih Heng-ching
Dharmaraksa est reonnu comme le patriarche de l'Ecole Chinoise du Nirvana.
Il fut le premeir moine Indien à traduire et à propager
les préceptes du bodhisattva en Chine. L'Upasaka Sila Sutra est
également connu sous la forme du Sutra de Sujita (Shan-shêng
ching) parce que Sujita l'élève, tient la première
place de ce texte. L'Upasaka Sila Sutra est une extension de tois sutra
plus courts "le sutra de la prière de Sujita dans les Six
Directions (Shih-chia-lo-yueh liu fang li ching) traduit par An-shih-kao,
le "Sutra de Sujita" traduit par Chih-fa-tu, et le "Sutra
de Sujita" dans la collection du Nord, Dhirghagama. L'on peut dire
que l'Upasaka sila Sutra est la mahayanisation des trois autres plus
petits sutra (du Hinayana). Ce Sutra concerne essentiellement la voie
du bodhisattva laïc. Il insiste sur la gratuité de la voie,
la générosité et la présence du maître
jusqu'à l'accomplissement de l'élève. Ce sutra
est également présent dans la tradition du sud Dirgha
Nikaya "Sigalovada Sutta" ou le discours de Sigala, code de
discipline du pratiquant laïc, traduit du pali en Anglais par Narada
Théra (Kandy : Buddhist Publication Society, 1985, Internet)
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::: Hiuan Tsang moine-pèlerin
"je préfère désobéir au Fils du Ciel
(empereur Tai Tsung de la Dynastie Tang) et avoir la tête tranchée
que de ne pas partir à la recherche du vrai Dharma". Hiuan
Tsang se mit en marche à travers le nord de la Chine, le long
de la Bordure Sino-sibérienne jusqu'en Inde....
Il fut le fondateur en Chine de l'Ecole de la Pensée Unique/Conscience
Unique et le traducteur de nombreuses oeuvres, en particulier celle
du moine mendiant Vasubandhu. Il arrivera à Nalanda grand centre
universitaire Indien en 633 ou 637 et y trouvera des éléments
concernant la doctrine Vijnanavada (qui deviendra Vijnaptimatratasiddhi).
Il composera en Chine le "Tch'eng wei che louen" (ou "la
Siddhi de Hiuan Tsang" par L ouis de la vallée Poussin,
voir ci contre), qui devait selon Etienne Lamotte (membre de l'institut
de France) constituer en Extrême Orient, et pour des siècles,
la charte par excellence de l'idéalisme".
Paul Demieville (dans son "Inde classique") remarquera que
les tenants de l'Ecole qui s'intitulaient Vijnanavadin "idéalistes"
(du fait du sans Etat et du sans richesse ou de son extrême dépouillement,
ou encore simplicité : "engagement total et pur") portaient
aussi le nom de Yogacara "Pratiquants de l'Effort mental".
Ils se tenaient pour les continuateurs de ce Yoga épuré
enseigné dans les manuels de méditation compilés
au Kasmir dès le IIème siècle.
Par ailleurs il n'est pas douteux que la littérature Vijnanavadin
plonge ses racines les plus lointaines dans les vieux soutra du Tripitaka.
La doctrine de l'existence de la seule pensée et la psychologie
du tréfonds ou de la connaissance-réceptacle (alayavijnana)
qui en fournit l'explication doivent être étudiées,
à la lumière des textes traitant de la pensée (citta),
de l'esprit(manas) et de la connaissance (vijnana).
Le vijnana, comme les quatre autres skandha, se produit et disparaît
dans un perpétuel changement de jour et de nuit, mais selon le
mécanisme de la production des phénomènes en dépendance
(pratityasamutpada), il n'en est pas moins la condition des noms et
formes (namarupa), c'est-à-dire des phénomènes
psycho-physiques de l'existence.
Par ailleurs, nous disent les anciens textes, le monde (des êtres)
est conduit par la pensée, est manoeuvré par la pensée
: tout obéit à ce seul dharma, la pensée.
(in " la Somme du Grand véhicule d'Asanga (Mahayanasamgraha)",
Avant-propos du Tome II, Université de Louvain, Institut Orientaliste,
Louvain-la-Neuve, 1973, Traduit E. Lamotte. :::
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