Project Coast... une tragédie
sud-africaine ?
par Christian Pose (11
octobre 2006)
L'expansion
du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme,
aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à
la justice partiale et aux procès truqués. Toutes ces conditions
seront réunies lors du "jugement" du criminel contre
l’humanité sud-africain Wouter Basson...
Crimes de collaboration économique
Notre histoire, qui remonte à quelques années déjà,
relate un inconcevable épisode criminel qui affectera durablement
les populations noires en Afrique du Sud et la conscience politique du
XXIème siècle. A l'origine, un projet scientifique militaire,
"Project Coast"(*) conçu dans le
dos des traités de non prolifération d'armes de destructions
massives impliquant Etats, forces armées, business transnational,
services secrets. L'affaire se déroulera entre 1984 et 1998...
Elle débutera en fait en 1981 mais nous retiendrons 1984 car cette
date scelle la collaboration politique effective de l’administration
Reagan (Maison Blanche, Secrétariat d’Etat, ministère
de la Défense, CDC-Centers for Disease Control : services spéciaux
de contrôle des maladies infectieuses) d’avec le régime
d’apartheid du président sud-africain P.W.Botha. 1998 marque
le début du procès du Dr. Wouter Basson - Nelson Mandela
s’attaquera en fait à Project Coast dès 1995/1996
- et le début des accusations publiques portées contre les
banques privées mondiales UBS AG, Crédit Suisse, Citigroup
par les avocats Ed Fagan (1), Paul Ngobeni (2),
Michael Hausfeld (3) pour “ crimes de collaboration
économique avec le régime d'apartheid ”.
Armes ethniques et génétiques
Le médecin militaire Ltc. Wouter Basson, directeur de Project Coast,
entraînera dans son ombre mais pas dans sa chute (qui ne sera qu’apparente)
plusieurs chefs d'Etat et ministres africains, des chefs d'Etats-Majors,
la biochimie expérimentale civile et militaire et, à différents
niveaux de complicité : Israel, les Etats-Unis, la Grande Bretagne,
la France, la Suisse, l'Irak, l'Iran, la Libye (les paradis fiscaux Jersey,
Luxembourg, les Iles Caïmans). L'objectif de Project Coast : l'éradication
des oppositions politiques noires (communisme, syndicalisme, arts, enseignement...)
et l'extermination des populations noires en Afrique du Sud, au Lesotho,
au Mozambique, en Namibie, en Angola... Mais aussi, selon Sunday Times,
Times, le rapport "South African Chemical Warfare" de 1997 du
Netherlands Institute for Southern Africa (NIZA) (4),
le rapport MBA Biotechnology, Weapons and Humanity II de 1999 de la British
Medical Association (5), l’éradication
des opposants politiques socialistes et religieux arabes et, bien entendu,
des principaux leaders palestiniens par les forces spéciales israéliennes
- amies des forces armées du gouvernement sud africain depuis la
fin de la seconde guerre mondiale; amitié forgée autour
de projets nucléaires militaires et de projets secrets d'armes
ethniques et génétiques.
Project Coast (du South African Defense Force Chemical and Biological
Warfare Programme) consistera en la mise au point d'armes biochimiques
expérimentales ethniquement sélectives à usage civil
et militaire (cyanure, butolinum, thallium, paroxon, sida, choléra,
anthrax, salmonella, staphylocoques, ébola, marburg, rift...) que
le Roodeplaat Research Laboratory de Pretoria (société écran
des forces civiles spéciales sud-africaines pour la lutte contre
les opposants politiques de l'ANC) expérimentera sur près
d'un millier de sujets noirs aujourd'hui "portés disparus".
Selon Victoria Brittain et la Commission Verité et Reconciliation
dirigée par Desmond Tutu (6) Wouter Basson,
qui inoculera du poison à des centaines de détenus dont
Nelson Mandela et qui sera accusé selon les sources de 42 à
67 à 85 délits (trafics de drogue, fraudes, espionnage,
corruption, abus de bien sociaux, assassinats), sera acquitté en
2002 par la Haute Cour de Justice de Prétoria par le juge Willie
Hartzenberg, frère du leader de la droite raciale nationaliste
-Conservative party- Ferdinand Hartzenberg. La demande de révison
du procès demandée par l'Etat sud-africain sera rejetée
par la Cour d'Appel de Bloemfontein en 2003...
Basson après avoir été cardiologue dans trois hôpitaux
publics de Cap Town a été réintégré
au sein du corps médical militaire actif. En septembre 2006 une
partie de l'Etat-Major sud-africain de la santé souhaitera son
départ des forces armées sans que l'actuel ministre de la
Défense se prononce pour ou contre (7).
La presse socialiste et marxiste sud-africaine, les ong humanitaires de
lutte contre le sida, les bulletins de presse électroniques progressistes
africains, les enquêtes indépendantes menées par Chandré
Gould, Marlene Berger (8), observateurs du procès
Basson pour le Center for Conflict Resolution de l'Université de
Cap Town (9) et le Sunday Independent en 2000/2001,
ou par Tristan Mendès France, JP Prevot, F. Castro, dont le reportage
"docteur la mort" (10) sera diffusé
sur FR3 (France) à une heure de faible écoute en 2001, parviendront
à établir la vérité sur Project Coast. Mais
le lobbying d’extrême droite afrikaner, la corruption du pouvoir
d’Etat, la perforation de l’economie sud-africaine par les
groupes commerciaux étrangers et les intérêts privés
illicites sud-africains ne seront toutefois pas, fondamentalement, destabilisés
ou remis en question : Magnus Malan, Constand Viljoen, Niel Knobel, Joep
Joubert, Dick Marais… les acteurs historiques de Project Coast,
de l’apartheid et les réseaux d’affaires civils et
militaires conspirationnistes transnationaux sont toujours vivaces.
Empoisonnements et contrôle des naissances
Le réquisitoire télévisé de Tristan Mendès
France confirmera que durant les années 60 les agents de la CIA
Trecey Barnes et Richard Bissel programmeront bien des armes biochimiques
(sels de thallium, LSD, toxines, gaz tribun, tuberculose) pour des assassinats
de leaders politiques, en particulier pour celui de Fidel Castro…
Quarante ans plus tard les recettes n'ont pas changé... Arthur
Allen découvrira une filière CIA-Biotech business-SADF (South
African Defense Force) (11) en Californie du sud,
Orange County, Irvine. Il sera démontré que Project Coast
et ses concepteurs : Wouter Basson, Niel Knobel, chirurgien-général
de la SADF durant l’apartheid (ami de Magnus Malan, ex-ministre
de la défense de l’apartheid, de Constand Viljoen, ex-officier
de la SADF, de Dick Marais, coordinateur de la SADF ou de Joep Joubert,
ex-commandant des forces spéciales de la SADF) disposaient, en
fait, dès 1980 de nombreuses complicités aux Etats-Unis,
celles de James Patrick Riley, président de Biofem Inc. (biopharmacie
et recherche civile) (12) et de Larry C.Ford, “
agent ” de la CIA, consultant de la SADF, gynécologue-chercheur,
mormon et “ inventeur de brevets ” Biofem Inc.; mort par suicide
après avoir tenté d’assassiner son associé
J.P.Riley.
L'histoire retiendra que Larry C.Ford sera également le père
d’un “ vaccin expérimental ” contre le SIDA,
d’un programme spécial de protection des forces armées
sud-africaines contre le SIDA sous l’autorité de Niel Knobel,
et d’un programme de microbicides vaginaux industriels “ Inner
Confidence Vaginal Security ” dont certaines applications relèveront
(dans l'ombre de Niel Knobel) d’une idéologie politique raciale
du contrôle des naissances en Afrique du Sud, en Namibie, en Angola,
au Mozambique…
Des microbicides “ instables ” expérimentés,
comme les éléments Biofem anti-sida, sur près de
900 prostituées en Afrique du Sud et en Thaïlande… (11)
L.C.Ford sera “ parachuté ” par les forces spéciales
de la CIA en Afrique du Sud pour réaliser des prélèvements
sanguins sur les corps des combattants communistes tués afin d’analyser
les anticorps russes aux agents biochimiques sud-africains…
L’affaire “ Wouter Basson-Larry C. Ford ” sera suivie
par le FBI et expertisée par les chercheurs civils S.F.Burgess
et H.E.Purkitt pour le compte de l’UASF Counterproliferation Center.
Nous diffuserons un court extrait de leur rapport d’enquête
un peu plus loin.
Le danger de la politisation des noirs, de "
l'affaire Norfolk " aux Contras
En juin 1998 Alexander Cockburn dénoncera dans Governement's Dirty
Little Secrets (13) une affaire proche de l'affaire
Basson-Project Coast qui induira ou non des correspondances avec Project
Coast, la CIA/contras nicaraguayens/narcotrafiquants et l'arrestation
de Nelson Mandela par la police secrète sud-africaine... Quoiqu'il
en soit Cockburn rendra manifeste l'expérimentation de produits
militaires biochimiques sur des cobayes militaires et civils noirs américains;
une opération secrète mise au point dans les années
1950 par l'armée américaine : "Les spécialistes
militaires américains de la guerre biochimique des années
50 ont conduit des expérimentations purement raciales. En 1980,
l'armée des Etats-Unis admettra que le centre d'approvisionnement
naval de Norfolk (14) a sciemment contaminé
en 1951 la base de Norfolk avec des bactéries infectieuses pour
examiner la vulnérabilité de la marine lors d'attaques biologiques.
L'armée révèlera qu'un type spécifique de
bactéries sera choisi en fonction de la susceptibilité des
sujets noirs (évitant par le fait aux militaires blancs une quelconque
exposition, ndt). Zhensile Kholsan (15), enquêteur
de la Commission Vérité, rapportera également que
des « drogues spéciales seront introduites dans les
communités politiques noires américaines (urbaines) dites
"à problème" pour causer un chaos socio-économique ».
Les communités noires américaines des États-Unis
exprimeront leurs soupçons à ce sujet, particulièrement
lors de l'arrivée de la cocaïne (crack) dans les quartiers
de South-Central de Los Angeles au début des années 80;
une cocaïne prétendument importée par la C.I.A alors
qu'elle soutenait les Contras nicaraguayens.
"...L'inspecteur général de la CIA Frederick Hitz concèdera
à un comité du Congrès (16) que
l'agence fonctionnera avec les trafiquants de drogue et obtiendra du Département
de la Justice en 1982 (début de la crise sur le financement des
Contras) de ne pas impliquer les partenaires de l'agence. L'arsenal (biochimique)
mortel rassemblé sous l'autorité de la CIA et d'autres agences
américaines, écrit Alexander Cockburn, aura-t-il été
déployé au Roodeplaat Research Laboratory de Pretoria (couverture
des SADF au coeur du dispositif de Project Coast)? Il y aura durant de
nombreuses années des contacts sérieux (entre la CIA et
Project Coast), ce serait, du reste, grâce à une collaboration
de la CIA que Nelson Mandela aurait été arrété
par la police secrète sud-africaine… "
Des analyses pourtant irréfutables
La CIA, les services spéciaux des armées, la recherche civile
et militaire, le Secrétariat d’Etat, la Maison Blanche (tout
comme le gouvernement israélien et la recherche militaire israélienne),
nieront pour leur part avoir jamais utilisé des armes chimiques
ou biologiques infectieuses contre des opposants ou des groupes politiques
et nieront plus encore avoir collaboré à des programmes
sud-africains de recherche militaire ou civile nucléaires, biologiques,
chimiques.
Ceci dit, un rapport rédigé en avril 2001 intitulé
: "The Rollback of South Africa's Chemical and Biological Warfare
Program" (17) et diffusé auprès
de l’USAF Counterproliferation Center, l'Air University, la Maxwell
Air Force Base par les docteurs Stephen Burgess, enseignant à l’US
Air War College et Helen Purkitt, enseignant à l’US Naval
Academy, affirmera le contraire, sans aucune équivoque. Il sera
consigné au chapitre des "Liens internationaux du dispositif
de Project Coast :
« Depuis 1981 Basson et les chercheurs de Project Coast
intensifieront leurs contacts internationaux, en particulier lors de conférences
sur la guerre bio-chimique. Des délégations sud-africaines
se rendront aux États-Unis, en Grande-Bretagne, à Taiwan,
en Israel et en Allemagne. Basson suivra une conférence sur la
guerre biologique (BW) à San Antonio en 1981. De 1981 à
1986 l'administration Reagan poursuivra une politique dite d'"engagement constructif".
Les fonctionnaires de Reagan enverront des signaux au régime de
Botha signifiant que les États-Unis étaient disposés
à fermer les yeux sur les industries américaines et la recherche
sud-africaine engagées dans une ère industrielle de défense.
Le sous-secrétaire d'Etat William Clark ira plus loin et souhaitera
la bienvenue aux fonctionnaires et aux experts sud-africains de la Défense
et facilitera les échanges avec des contreparties américaines.
L'attitude de Clark et d'autres permettra à l'Afrique du Sud d'accéder
à la communauté scientifique américaine. En même
temps, le voyage de Basson à San Antonio attirera l'attention du
renseignement américain puisqu'il était interdit de séjour
aux États-Unis (ses activités sud-africaines étant
connues) pour des buts scientifiques.
"En 1984, l'U.S. Centers for Disease Control (CDC) enverra huit cargaisons
d'Ebola, de Marburg et de virus du Rift Valley en Afrique du Sud. Le CDC
était donc directement impliqué dans la manifestation de
l'Ebola et d'autres virus (en Afrique) ; il aidera toutefois l'Afrique
du Sud à limiter leur diffusion. A priori les motifs de l'US CDC
étaient bénins mais soudainement l'Afrique du Sud se trouvait
en possession de virus qui pouvaient être employés avec des
effets dévastateurs dans les pays voisins. Quant aux détails
concernant la coopération de l'Afrique du Sud avec Israel dans
la recherche biochimique militaire, ils ne seront pas révélés.
Les deux pays travailleront secrètement sur les armes nucléaires
après la seconde guerre mondiale. Ces liens de coopération
se développeront durant les années 70. La coopération
bilatérale entre les deux Etats sera particulièrement fructueuse
dans le développement des armes nucléaires et l'essai de
missiles de plus en plus sophistiqués. Israel et l'Afrique du Sud
coopèreront très étroitement à la production
du canon G-5; une ligne de recherche qui coûtera des millions de
rands et qui explorera la praticabilité du G-5 (et du G-6) lors
de tirs d'ogives biochimiques. Les Israéliens favoriseront également
la production sud-africaine de véhicules blindés... Etant
donné l'étendue de cette coopération il est tout
à fait possible qu'Israel et l'Afrique du Sud aient coopéré
aux efforts biochimiques (clandestins). Il est, par ailleurs, significatif
que Basson se soit rendu à plusieurs reprises en Israel durant
les années 80. »
Acitivités clandestines, business et irresponsabilité
des Etats
Comme la plupart des services secrets occidentaux les services secrets
suisses nieront, sans être crédibles toutefois, avoir eu
des relations d'intérêts avec Basson ou même avoir
travaillé sur des produits biochimiques à vocation militaire
(18). La DGSE, fidèle à elle même
ou aux différentes cellules élyséennes ou encore
au ministère des affaires étrangères (ce dernier
s’interessant de près à l’affaire Basson via
son ambassade en Afrique du Sud) : "saura ce que disent les autres,
rien. Il n'est pas du ressort des services secrets, dira-t-on, de couvrir
les ventes NBC ou de développer des liens avec des programmes militaires
de recherche non officiels ou clandestins". Le Mossad n'aura rien
vu, rien entendu, bien qu'Israel doive ses premiers pas dans la recherche
et la coopération nucléaire industrielle civile et militaire
à la France, à l'Afrique du Sud (clan de John Vorster, V.G.
D'estaing, H. Kissinger) et soit le premier producteur d'armes NBC au
Moyen-Orient. Saddham Hussein et Kadhafi nieront avoir hébergé
Basson et avoir utilisé des armes biochimiques de destruction massive.
Le MI6, par contre, ne cherchera pas à dissimuler la présence
régulière de Basson sur le territoire britannique. Basson
voyage, fait des affaires, investit et gère personnellement un
empire conçu dans le plus grand secret. Il est “ immensément
riche ” déclarera lors de son procès, non sans admiration
et respect, le juge sud-africain Willie Hartzenber. En effet, Basson,
criminel contre l'humanité, dirigera tout au long de la sinistre
opération Project Coast, et pour son seul compte, un pool de 45
compagnies dans les secteurs de l’aéronautique, du tourisme,
du loisir, de l’investissement privé, du crédit, de
la sécurité, de la pharmacie, de la presse, de la haute
technologie en communication, de l’agriculture, des alcools et du
tabac et en percevra l’usufruit par le truchement de sociétés
holdings telles que WPW Investments Incorporated (Iles Caïmans) et
Wisdom Group (Afrique du Sud). L’on retrouvera aux postes clefs
du système des juristes internationaux comme David Webster du célèbre
cabinet américain Baker & Hostetler ou encore C.Marlow, juriste
et manager de Sentrachem, couverture financière de Delta G. Scientific,
société écran des services spéciaux de la
SADF. Delta G. Scientific et Roodeplaat Research Laboratory serviront
à l’enrichissement de Philip Mijburgh, collaborateur de Basson
et neveu de l’ancien ministre de la Défense sud africain
Magnus Malan….
Basson, ex-agent sud-africain du renseignement, spécialiste du
bio-armement durant la guerre froide (il séjournera aussi bien
à l’est qu’à l’ouest du rideau du fer)
a réussi à développer et à gérer ses
affaires - parfois en tant que militaire parfois en tant que civil, jouant
toujours des deux conditions - en détournant les lois du commerce,
les traités militaires et en contournant les contraintes publiques
grâce, précisément, aux intérêts secrets
des Etats clientélistes et aux régimes de faveurs accordés
ici et là par ces mêmes gouvernements et parlements aux sociétés
privées militaires ou civiles. Durant son procès, parodie
de justice, Basson profitera de ses relations au sein de la justice, des
armées, de la police, des partis, du rensenseignement civil et
militaire, de la recherche civile et militaire, de la diplomatie internationale,
de la spéculation, des médias, de la finance, des douanes,
des réseaux bancaires transnationaux... Il parviendra même
à acheter un cottage mitoyen de Windsor Castle, la résidence
dominicale préférée de la Reine Elysabeth. Une acquisition
pour laquelle il subira un interrogatoire en règle, non sans succès.
Conclusion
Stephen Burgess et Helen Purkitt affirmeront que les informations détenues
par la CIA et le MI6 sur l'affaire Basson étaient largement diffusées
aux seins des administrations Bush et Tatcher / Major. Ils établiront
un jeu de 24 questions à la fin de leur rapport (2001). Nous en
retiendrons deux :
"Question 4 - Un gouvernement peut-il aujourd'hui acheter
légalement des produits chimiques et des poisons (civils ou militaires
pour des usages clandestins ou non) aux États-Unis, au Canada,
en Europe ou ailleurs dans le monde ?
"Question 5 - Quelle coordination / coopération spécifique
existait-il entre les anciens programmes militaires biochimiques de la
SADF durant les années 60, 70, 80, 90 et les gouvernements étrangers;
notamment avec ceux des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France,
de l'Allemagne et d'Israel ? »
Très solidairement, C. Pose
----------------------------
Notes
* Project
Coast : Apartheid's Chemical and Biological Warfare Programme
( 1 ) Apartheid,
La Suisse au pied du mur, après une plainte collective de victimes
de l’apartheid
( 2 ) Apartheid victims
have a strong case (rubrique "HUMAN RIGHTS VIOLATIONS
HEARINGS & SUBMISSIONS")
( 3 ) Jubilee 2000,
Khulumani, and other NGOs in litigation involving abuses under apartheid
law in South Africa
( 4 ) "South
African Chemical Warfare" de 1997 du Netherlands Institute for
Southern Africa (NIZA)
( 5 ) Rapport
MBA Biotechnology, Weapons and Humanity II de 1999 de la British Medical
Association
( 6 ) Commission
Vérité et Réconciliation (CVR)
( 7 ) SA's 'Doctor
Death' not resigning
( 8 ) The
life, trial and hats of Wouter Basson
( 9 ) The
South African Chemical and Biological Warfare Programme
( 10 ) Afrique du
Sud et virus de ciblage ethnique
( 11 ) Mad
scientist
( 12 ) Vaginal Security, prevention
of vaginal sexually transmitted diseases in women
( 13 ) Government's
dirty little secret
( 14 ) Fleep and Industrial Supply
Center, Norfolk, Virginia
( 15 ) South Africa's
Dirtiest Spy Tricks, Zhensile Kholsan
( 16 ) Statement
of Frederick P. Hitz, CIA & California
Story
( 17 ) The
Rollback of South Africa's Chemical and Biological Warfare Program
(pdf)
( 18 ) Services de
renseignements suisses et Afrique du Sud
(fin)
home
: linked222.free.fr home
: Ni bonze, ni laïc
|