FRANCE
Comment devient-on un bourreau
? Les mécanismes de destruction de l'autre
"Contrairement aux idées reçues, le but réel
de la torture mise en œuvre par le bourreau n'est assurément
par de faire parler, contrairement à ce qu'il peut prétendre,
lui aussi. En fait, la torture c'est pour faire taire. Elle fait taire
bourreaux et victimes en un même silence..."
Les stratégies de
déculturation dans les conflits contemporains
"L'objet culturel ainsi ciblé est la mémoire collective.
Par un "reformatage" de la mémoire individuelle on agit
sur la mémoire collective. Les techniques employées sont
la mise en acte de la rupture de transmission : en effet, on obligeait
les enfants soit à dénoncer, soit à tuer leurs propres
parents..."
Les vétérans
des guerres perdues -contraintes et métamorphoses
"La société civile croyait fortement à l'idée
qu'après le dernier conflit mondial, après Auschwitz et
Hiroshima, la guerre serait à jamais bannie. Il n'en fut rien.
Les troubles psychopathologiques que présentent les anciens combattants
m'ont contrainte, en tant que psychologue et psychothérapeute,
à penser la guerre..."
Les enfants victimes de
torture et leurs bourreaux
"De quelle manière l'histoire collective s'articule-t-elle
avec l'histoire singulière des enfants et des adolescents? Par
histoire collective j’entends les guerres, les persécutions
politiques et économiques, les mouvements sociaux, les révolutions
culturelles, les bouleversements technologiques, ceux de la science ou
ceux des habitudes morales et culturelles..."
Maltraitance théorique
et enjeux contemporains de la psychologie clinique
" Dans cet article, l'auteur introduit un nouveau concept, celui
de maltraitance théorique. Il sert à caractériser
d'une part l'inadéquation des théories avec lesquelles les
problématiques cliniques contemporaines sont pensées, d'autre
part l'inadéquation des pratiques avec lesquelles nous prétendons
traiter les patients par la psychothérapie..."
Le diagnostic précoce
de la schizophrénie
" La schizophrénie n'est pas une fiction ou une fabrication
mais une réalité ayant des bases historiques...La schizophrénie
est apparue comme une nouvelle catégorie de maladie mentale au
19ième siècle. L'installation des asiles, et en particulier
la micro-organisation de ce nouveau type d'institution, ont créé
les conditions pour la naissance de ce concept. Deux des thèmes
centraux énoncés à partir de ces asiles, c'est-à-dire
la dégénérescence et la dissociation de la personnalité,
ont permis de lui donner forme..."
CHILI
Latin america : blockages
to development, R.Rojas (1984)
"In this thesis I attempt to explain the state of social and economic
backwardness (generally named as "underdevelopment") in Latin
America by going beyond some of the major limitations which exist in the
theories of underdevelopment, dependency, development, and world system.
The economic overdetermination of these theories does not permit these
to explain the class and production structures existing in the region,
neither can it provide us with an explanation of the fact that the social
and economic systems prevailing in Latin America reproduce non-capitalist
relations at the social level while utilising capitalist relations at
the level of production..."
Los
crímenes de los generales chilenos
INDE
Hanging Afzal Would be
a Stigma on Indian Democracy: Afzal in his own words
"Hanging Afzal Would be a Stigma on Indian Democracy: Afzal in his
own words..."
UNMISTAKABLY SANGH:
THE NATIONAL HSC AND ITS HINDUTVA
AGENDA
The Religion of Force
"After Nandigram, the most important concern in political debate
ought to be the issue of violence - legitimate, illegitimate, formal and
informal. I doubt whether this debate will take place, because the ground
shared by enemies is embarrassing for everyone and by mutual consent,
remains unspeakable. .."
VENEZUELA
Eléments de réponse
à l’analyse collective de la défaite au Referendum
sur la Réforme constitutionnelle
Réponse décroissante
aux assassinats des journalistes-médiateurs Le plan de la CIA démasqué
"Opération Tenaille"
Référendum
du Venezuela : la presse française au service de la CIA
Le plan de la CIA démasqué
"Opération Tenaille"
La réforme constitutionnelle
au Vénézuéla, article par article
"La Constitution actuelle de la République Bolivarienne du
Venezuela est en vigueur depuis décembre 1999. Un Projet de Réforme
Constitutionnelle a été présenté par le Président
Hugo Chavez le 15 août 2007. Il vise à consolider et à
amplifier le processus bolivarien dans ses versants politiques, sociaux,
économiques et culturels. Pour ce faire, ledit projet propose la
révision de 33 articles sur les 350 que compte la Constitution
vénézuélienne..."
Discours de Hugo Chavez
61 ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU
""Représentants des gouvernements du monde, bonjour à
tous. Tout d’abord, je voudrais très respectueusement inviter
ceux qui n’ont pas lu ce livre à le lire.
Noam Chomsky, l’un des Américains et des intellectuels du
monde les plus prestigieux, Noam Chomsky, et ceci est l’un de ces
tout derniers ouvrages, Hegemony or Survival : The Imperialist Strategy
of the United States. [L’hégémonie ou la survie :
La stratégie impérialiste des Etats-Unis] [Chavez brandit
le livre et l’agite en face de l’Assemblée Générale.]
C’est un excellent livre qui nous aide à comprendre ce qui
s’est passé dans le monde au cours du 20ème siècle,
sur ce qui se passe aujourd’hui et sur la plus grande menace qui
plane sur notre planète.
Les prétentions hégémoniques de l’Empire Américain
mettent en danger la survie-même de l’espèce humaine..."
|
FRANCE
Ethnopsychiatrie
progressiste et éléments de recherche Centre Georges Devereux
Comment
devient-on un bourreau ? Les mécanismes de destruction de l'autre
by Françoise Sironi
"Contrairement aux idées reçues, le but réel
de la torture mise en œuvre par le bourreau n'est assurément
par de faire parler, contrairement à ce qu'il peut prétendre,
lui aussi. En fait, la torture c'est pour faire taire. Elle fait taire
bourreaux et victimes en un même silence. L'objectif majeur des
systèmes tortionnaires et en son sein, la fonction du bourreau
est de produire de la déculturation en désaffiliant la personne
de ses groupes d'appartenance. Déculturation, car à travers
une personne singulière que l'on torture, c'est en fait son groupe
d'appartenance que l'on veut atteindre: appartenance professionnelle,
religieuse, ethnique, politique, sexuelle, …On attaque la part collective
de l'individu, celle qui le rattache à un groupe désigné
comme cible par l'agresseur, en désintriquant l'articulation entre
le singulier et le collectif. Quand le processus à atteint son
objectif, l'individu que l'on a torturé devient toujours un sujet
isolé un sujet qui se met à part au sein des groupes d'appartenance.
A travers les techniques de déculturation employées sur
quelques personnes, qui sont ensuite intentionnellement relâchées,
on fabrique des peurs collectives ainsi que la terreur sur une population
toute entière.
Les illustrations abondent, hélas ! Intimidations réitérées
par attouchements sur jeunes filles Kurdes de Turquie lors de multiples
convocations au commissariat, impact médusant du bagne de Tazmamart
au Maroc,… Voilà comment on fabrique la terreur collective.
A la lumière de ces faits, l'argument selon lequel la torture sert
à faire parler est rendu totalement obsolète..."
Les
stratégies de déculturation dans les conflits contemporains
by F. Sironi
"Les enfants soldats et la fabrication de "l'homme nouveau"
par les Khmers rouges au Cambodge.
Dans "Les Khmers rouges et les autres", J.P. Hiegel et C. Landrac
décrivent les effets de l'idéologie appliquée sur
un jeune patient qu'ils ont suivi dans un camp de réfugiés
en Thaïlande. "Il avait peur de faire des fautes s'il parlait
trop, mais dans le contexte où il avait vécu, c'était
là une mesure de prudence nécessaire à sa survie.
Nous lui avons malgré tout prescrit un ou plutôt plusieurs
traitements antidépresseurs sans qu'aucun n'ait jamais le moindre
résultat. Ceci nous confirme dans l'idée qu'en réalité
la validité même du diagnostic d'état dépressif
est à mettre en doute. Son évolution a été
liée au progrès de la "rééducation"
spontanée que lui a permis son séjour dans le centre de
médecine traditionnelle du camp neutre de Khao I Dang. Il lui aura
fallu malgré tout deux ans et, de surcroît, la perspective
de retrouver un membre survivant de sa famille pour qu'il retrouve la
liberté de sentiments et la spontanéité d'un homme
ordinaire. Tel qu'il se présentait auparavant, il n'était
ni psychotique, ni déprimé, mais peut-être bien un
homme nouveau qui ne ressentait rien, n'exprimait rien, ne voulait rien,
sinon retourner d'où il venait, vivre dans des conditions qui lui
paraissaient à lui normales, et continuer à faire ce qui
lui était demandé, sans penser" [11]. Un véritable
travail de recherche devrait être entrepris, à l'échelle
d'une population entière, sur les conséquences actuelles
du processus de fabrication de l'homme nouveau parmi des adultes alors
enfants à une époque troublée...
L'objet culturel ainsi ciblé est la mémoire collective.
Par un "reformatage" de la mémoire individuelle on agit
sur la mémoire collective. Les techniques employées sont
la mise en acte de la rupture de transmission : en effet, on obligeait
les enfants soit à dénoncer, soit à tuer leurs propres
parents. Ces techniques sont encore d'actualité en Angola, au Mozambique,
au Sierra Leone. Le recrutement d'enfants soldats, généralement
par des groupes armés d'opposition, procède de la même
logique. C'est le cas, entre autre, en Algérie (groupes islamistes),
au Kosovo, au Soudan ; en République Démocratique du Congo
Brazaville, au Pakistan, au Sri-Lanka (par le LTTE), en Inde (chez les
Naxalites, groupes armés d'extrème-gauche), en Colombie
(on appelle ces enfants les "petites clochettes", pléonasme
révélateur pour désigner le fait qu'ils sont déployés
devant un dispositif militaire d'où ils peuvent avertir dès
que l'ennemi attaque)..."
Les
vétérans des guerres perdues -contraintes et métamorphoses
by F. Sironi
"L'Indochine, l'Algérie et le Vietnam hier, l'ex-Yougoslavie,
le Rwanda et la Tchéchénie aujourd'hui viennent nous rappeler,
au quotidien, que la guerre est un sujet éminemment contemporain.
La société civile croyait fortement à l'idée
qu'après le dernier conflit mondial, après Auschwitz et
Hiroshima, la guerre serait à jamais bannie. Il n'en fut rien.
Les troubles psychopathologiques que présentent les anciens combattants
m'ont contrainte, en tant que psychologue et psychothérapeute,
à penser la guerre. Les patients que j'ai été amenée
à voir m'ont obligée à penser un type de guerre bien
précis: les guerres "perdues".
Trois éléments ont une importance fondamentale quant à
la compréhension et au traitement psychologique des désordres
liés aux expériences de guerre perdues:
1. Lorsque le passage d'un état à un autre, à savoir
le passage du monde civil à la vie guerrière d'une part
et le passage du retour du monde de la guerre à celui de la société
civile d'autre part, n'est pas délibérément pensé
et organisé, il peut en résulter une psychopathologie spécifique,
capable de rejaillir sur la société civile toute entière.
2. Les troubles psychologiques qui apparaissent au retour des guerres
perdues ont toujours été considérés comme
étant des conséquences de guerres. Or cette proposition
n'est vraie qu'en partie. Il existe un type d'événement
que les cliniciens n'ont pas mis en avant dans la psychopathologie des
vétérans de guerres perdues: l'impact du passage non pensé
et non organisé de la vie combattante à la vie civile.
3. Enfin, le concept de "guerre perdue" mérite d'être
détaché et considéré per sè par les
cliniciens, d'une part parce qu'il entraîne un vécu et une
souffrance psychologique spécifique parmi les anciens combattants,
d'autre part parce que ce type d'expérience a un impact réel
sur la vie collective au travers de la marginalisation et de la radicalisation
d'un grand nombre d'entre eux qui s'engagent dans des combats politiques
sous-marins, extrémistes.
Pour illustrer toute l'importance du passage, chez les combattants, d'un
état de guerre à la vie civile, je m'appuierai sur une réalisation
insolite à laquelle j'ai contribué en tant que psychologue,
psychothérapeute et chercheur en ethnopsychiatrie: la création
d'un centre de réhabilitation pour les vétérans russes
revenus traumatisés de la guerre d'Afghanistan. Ce centre a été
crée dans la ville et l'Oblast (région) de Perm, située
dans l'Oural, à 1200 kilomètres au nord-est de Moscou..."
Les enfants victimes
de torture et leurs bourreaux by F. Sironi
"De quelle manière l'histoire collective s'articule-t-elle
avec l'histoire singulière des enfants et des adolescents? Par
histoire collective j’entends les guerres, les persécutions
politiques et économiques, les mouvements sociaux, les révolutions
culturelles, les bouleversements technologiques, ceux de la science ou
ceux des habitudes morales et culturelles[6].
Les enfants et les adolescents sont torturés (brûlures de
cigarettes,…) pour faire pression sur leurs parents, par intimidation,
lorsqu'ils refusent d'être enrôlés de force dans des
mouvements armés, pour les forcer à révéler
des informations sur les rebelles, ou pour qu'ils renoncent à se
révolter. Les enfants et adolescents peuvent être brutalisés,
projetés contre les murs, frappés, au décours de
l'arrestation de leurs parents. Ils peuvent être témoins
de tortures et de mauvais traitements sur leurs parents, ou être
les témoins de l'arrestation, souvent brutale, de ces derniers.
Les enfants et adolescents ayant connus des violences collectives sont
souvent témoins de la destruction de leur maison, de fouilles,
de perquisitions, de harcèlement policier. Leur chambre d'enfant,
leur aire de jeux favorite sont détruits, leurs jouets volés,
cassés, souillés, piétinés. Ils peuvent avoir
vécu, en direct ou l'apprendre beaucoup plus tard, l'assassinat
d'un ou des deux parents. Les violences intra-familiales sont fréquentes
: disputes, coups, alcoolisme,… Elles sont la résultante
de l'action délibérée des tortionnaires au sein des
systèmes de terreur organisée. La disparition d'un parent
(père, mère, frère,…) est également
un événement difficile à métaboliser pour
un enfant, pour tout le monde d'ailleurs: ne sachant pas si le disparu
est mort ou vivant, cela laisse une "béance" dans la
vie de l'entourage du disparu. Le deuil est à jamais impossible
à faire. La vie sociale de ces enfants est aussi objet de persécution:
dans le pays d'origine, ils peuvent avoir été exclu de l'école
pour motifs d'appartenance politique, ethnique, religieuse, ou raciale
"indésirable". A l'école, ils sont l'objet de
harcèlement, de moqueries, de discriminations qu'ils ne comprennent
pas toujours et dont ils n'osent demander la raison à leurs parents.
Ne pas oser demander quand on ne comprend pas: cette représentation
d'une partie de la réalité va se graver dans leur vécu
et va avoir des répercussions importantes sur leur capacité
d'acquisition scolaire. Les violences économiques liées
aux persécutions politiques touchent également ces enfants
et ces adolescents: vols lors des perquisitions, chômage des parents,…
Les violences idéologiques sont également très marquantes
pour ces enfants: livres brûlés, écoles dévastées,
bibliothèques, universités, lieux de savoirs sous contrôle
policier. Il arrive fréquemment que les enfants soient utilisés
comme indicateurs et soumis à de multiples chantages. On les contraint
à révéler les secrets, les caches (armes, documents,…)
et à dénoncer leurs parents ou leurs proches. La peur est
permanente. "Lorsque tu as peur, ta peur s'infiltre parmi les générations,
et des milliers d'âmes devant et derrière toi en sont humiliées"
écrit Nikos Kazantzakis dans Ascèse[7]. Enfin, il y a aussi
les enfants utilisés dans des guerres, comme les enfants soldats
soumis à des processus idéologiques de fabrication de l'homme
nouveau, comme c'était le cas avec les Khmers rouges au Cambodge
entre 1975 et 1979. Les enfants cambodgiens qui ont vécu ce processus
de déculturation sont maintenant devenus adultes. Beaucoup ont
des problèmes: violences conjugales, alcoolisme, drogue, addiction
au jeu, isolement, violences sur leurs propres enfants ou désintérêt
profond pour les affaires du monde.
Cette part vécue d'histoire collective traumatique fait taire.
Elle fait taire les enfants qui l'ont vécue et qui n'en parlent
pas, ni à l'école, ni à la maison. Elle fait taire
aussi les adultes. La gène, la honte, l'humiliation d'avoir été
vu impuissants, torturés devant ses propres enfants ou devant d'autres,
laisse une trace indélébile dans l'interaction des adultes
avec leurs enfants. C'est là que vient se loger l'intentionnalité
du système tortionnaire: venir attaquer, briser, dénaturer,
compliquer les liens qui unissent des êtres de même sang.
A l'école, la crainte du dévoilement peut conduire ces enfants
et adolescents à un conformisme de surface. Plus gênant,
la crainte du dévoilement de leur histoire traumatique peut conduire
ces enfants à une propension accentuée au mensonge protecteur
pour se rendre "lisses" aux yeux d'autrui. Il arrive fréquemment
que les enseignants deviennent, à leur insu, les "bêtes
noires" de ces enfants quand, en toute bonne foi, ils demandent de
raconter des histoires de famille ou des histoires en lien avec le passé
et le pays d'origine..."
Maltraitance
théorique et enjeux contemporains de la psychologie clinique
by F. Sironi
"Dans cet article, l'auteur introduit un nouveau concept, celui de
maltraitance théorique. Il sert à caractériser d'une
part l'inadéquation des théories avec lesquelles les problématiques
cliniques contemporaines sont pensées, d'autre part l'inadéquation
des pratiques avec lesquelles nous prétendons traiter les patients
par la psychothérapie. Une illustration de la maltraitance théorique
sera donnée au travers de l'analyse du concept d'universalité.
La maltraitance théorique a des lieux d'émergence précis,
notamment les lieux d'interfaces entre les mondes culturels..."
Le diagnostic
précoce de la schizophrénie by Robert Barrett
"La schizophrénie n'est pas une fiction ou une fabrication
mais une réalité ayant des bases historiques...La schizophrénie
est apparue comme une nouvelle catégorie de maladie mentale au
19ième siècle. L'installation des asiles, et en particulier
la micro-organisation de ce nouveau type d'institution, ont créé
les conditions pour la naissance de ce concept. Deux des thèmes
centraux énoncés à partir de ces asiles, c'est-à-dire
la dégénérescence et la dissociation de la personnalité,
ont permis de lui donner forme. Ces deux thèmes représentent
le côté sombre de la personnalité idéalisée,
la dégénérescence étant l'antithèse
de la progression et la dissociation étant l'antithèse de
la intégration. Cela étant dit, la schizophrénie
est plus qu'une maladie biologique ou du comportement. Elle se définit
culturellement comme une faille fondamentale dans les attributs cruciaux
de la personnalité...
Mes recherches historiques ont suggéré que la schizophrénie
était une catégorie diagnostique "liée à
la culture" - non pas un syndrome lié à la culture,
mais une façon de penser la psychose liée à la culture..."
Résistances,
l'histoire comme politique, économie, philosophie, enquêtes
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