Le
monde clos de la globalisation,
le développement économique autoritaire et l'avantage humain
de la révolution sociale. [1]
by Christian Pose
.............................................
1/4 -Très inquiétant,
le développement autoritaire de l'économie mondiale repose
non seulement sur une "philosophie politique" pratique de désaffiliation
des classes dominantes d'avec les intérêts vitaux du monde
commun mais également sur un jeu de batteries interchangeables d'intérêts
contradictoires mû par les "Etats politiques voyous" (rogues
states), les think tanks, les sociétés transnationales, les
gangs mafieux, les églises, les armées, les polices, les ong,
les agents spéciaux... jeunes, érudits, patriotes, dressés
pour infiltrer, rapporter, dénoncer et que l'opinion ne connaîtra
jamais, pas plus qu'elle ne connaîtra Alan Keyes, l'étrange
ami de l'apartheid et des contras, pas plus qu'elle ne connaîtra le
monde clos et ambigu de Stephen Bryen, de Michael Novak, de Lynne Cheney,
de Robert Bork, de Richard Perle ou celui d'Irving Kristol, dans lequel
il est affirmé que le peuple doive vivre, soumis et reconnaissant,
pour progresser sainement...
"...Americans
will continue to turn to conservation as long as liberals insist on telling
them how to run their lives and educate their children".
Jerry Brito (ex-Cato Institute) est l'un des nombreux propagandistes de
l'America's Future Foundation
regroupant des capitalistes libertariens, des randiens, des anarchistes
capitalites, des libertariens constitutionnalistes, des transhumanistes
(quête de "l'immortalité scientifique" par la nanobiologie
moléculaire), des cons et des néocons sous une autre forme,
sous l'influence réactionnaire d'anciens de The Weekly Standard,
de l'Heritage Foundation, de la Federalist Society ou de la Tax Foundation.
Editorialiste de "Room 101" (lettre aux soldats américains
en Irak) J.Brito se fera le chantre de l'anéantissement de la gauche
mondiale anti-Patriot Act en veillant à ce que les wagons de la conservation
militariste réformée restent bien accrochés
à ceux de l'économie de marché et que ceux du marché
soient bien accrochés à la locomotive du dirigisme scolaire
et familial, ci dessus, celui de Timothy P. Carney dans "The Left Inherits
the Wind" (Brainwash, Doublethink, AFF).
Que l'on ne s'y trompe pas, il s'agit bien d'une entreprise de démolition.
Une entreprise imprégnée de philosophie objectiviste ( Aristote
plutôt que Platon dira le mouvement), résolument "rationaliste,
individualiste, responsabiliste et capitaliste" (Ayn
Rand, 1905-1982).
Les inspirateurs contemporains de ce mouvement économico-politique
pragmatique (marché libéral, impôts peu élevés,
défense du droit privé de l'entreprise et des libertés
civiles, scepticisme à propos de l'Etat providence et de l'aventurisme
militaire), David
Kelley (The Objectivist Center), philosophe libertarien modéré,
étudié à Harvard, Yale, Berkeley, Princeton, Amherst,
l'économiste du Joint Economic Committee du Congrès, Edward
L.Hudgins (Cato Institute-Caton le Jeune "ennemi de Jules Cesar",
John Trenchard, Thomas Gordon-1720/1723, Heritage Foundation) afficheront
clairement leur idéologie politique peu après les attentats
du 11 septembre, dans l'ombre des dieux vénérés blessés
Morgan Stanley, Bank of America, Lehman Brothers :" (...)Negociation
is an exercise of reason that civilized people use to resolve their differences.
We are not dealing
with civilized people. We must cease the policy of excusing their violence
by their poverty and trying to buy them off with subsidies. We are not dealing
with people who seek such gain. We must declare war on the terrorists and
use whatever force it takes to render them incapable of posing any further
threat".
Leonard Peikoff, fondateur de l'Ayn
Rand Institute, écrira : "The Arabs embodied in extreme
form every idea-selfless duty, anti-materialism, faith or feeling above
science, the supremacy of the group-which our universities and churches,
and our own political Establishment, had long been preaching as the essence
of virtue".
James Q. Wilson, idéologue républicain de la criminologie
urbaine des années 80 et
essence du néoconservatisme américain, dira cela autrement
: "We
are engaged in a struggle to defeat terrorism, I have no advice on how
to win that struggle, but I have some thougths as to why it exists. It is
not, I think, because islam is at war with the West or because Palestinians
are trying to displace Israelis. The struggle exists, as I think, because
West has mastered the problem of reconciling religion and freedom, while
several Middle eastern nations have not".
En tant que capitalistes libertariens, Jerry Brito et Timothy P. Carney
sont également des représentants de la génération
de la "Tax Counsciousness", une génération dintellectuels
conscients que la petite bourgeoisie et les classes moyennes sont le support
de l'économie (mondiale) de marché; une élite rationnellement
reconnaissante, sexuellement décomplexée, indépendante
et pour la fraction moraliste ou croyante la plus orthodoxe: chaste jusqu'à
la majorité ou jusqu'au mariage -James N.Markels, AFF, libertarien
constitutionnaliste wilsonien (J.Q.), membre de l'American Civil Liberties
Union (ACLU), de l'Institute for Justice, "Tell
Kids the Truth"...
Un mouvement bourgeois néo-fédéraliste entretenu par
des universitaires, des juristes, des fiscalistes, des artistes, des chercheurs,
des politiques, des affairistes s'opposant à l'hégémonie
du gouvernement, aux lourdeurs procédurières judicaires des
différentes juridictions, au "monétarisme judiciaire"
(corruption économique de la magistrature américaine sans
véritable théorie de justice et du système légal),
aux lourdeurs de l'administration fiscale et aux régimes fiscaux
inadaptés.
Un mouvement bipartisanà dominante républicaine
dont le programme consistera à rendre à la "nation américaine"
une identitée (électorale) fédéraliste "purifiée",
judiciairement et fiscalement, culturellement, et à l'individu, ses
mérites civils selon des principes humanitaristes qui n'échapperont
toutefois pas à l'inégalitarisme (ou au darwinisme social,
bien que le mouvement s'en défende), au moralisme régressif
du XIXème siècle, réligieux ou non, à la xénophobie
militariste (bien que le libertarien pro-marché soit par essence
anti-guerre et anti-Etat).
"...America
is going to Hell in a handbasket, and it's all the fault of the 60's"...
I (Gertrude "gertie" Himmelfarb)
Un mouvement national bien pensant, donc, comme il en existe tant aux Etats-Unis,
indissociable cependant des figures emblématiques qui auront également
traité la question (les classes moyennes-support de lexpansion
de léconomie de marché, la réforme des institutions,
du système fiscal, le droit privé de l'entrepreneur, la morale,
le terrorisme) pour le compte déjà, et malgré tout,
de nombreux gouvernements, via les réseaux politiques et militaires
transnationaux du Big Business paternaliste défendant un programme
résolument orienté vers la constitution des marchés
uniques "ouverts" (FMI, Anne O. Krueger, Michel Camdessus) et
en partculier du marché unique arabe (l'objectif avoué de
la "pacification par la démocratisation" de la région)
par la criminalisation de l'OLP (la guerre) : "Yasser
Arafath a pariah, a killer, a terrorist, a nobel prize, a billionaire",
David Frum, auteur des discours économiques de GW Bush, avant et
après 911.
Lors d'une Irving Kristol Lecture de l'American Enterprise Institute (2004),
le pulitzer Charles Krauthammer (père du "réalisme démocratique"
créature hybride issue de l'union du réalisme
d'avec le globalisme démocratique, prêt à
affronter le fanatisme arabo-musulman où qu'il soit et particulièrement
en Israel, où, selon les derniers critères du Département
dEtat toutes les parties de Jérusalem sont une partie
dIsrael et où un citoyen US né à
Jérusalem est déclaré né en Israel, Budget
Bush 2005) écrira en défendant ardemment la nouvelle philosophie
du monde unipolaire mise en place par le Secrétariat dEtat
:" We will support democracy everywhere, but
we will commit blood and treasure only in places where there is strategic
necessity -- meaning, places central to the larger war against the existential
enemy, the enemy that poses a global mortal threat to freedom"...
Charles Paul Freund, auteur de Popular Culture in the Middle East (AEI,
Newsletter, 2004/2005) écrira, dans un même sens : "(...)
For nearly a century, a series of utopian political systems has been advanced
in the region (middle east) to attempt to break its cycle of conflict and
stagnation : Pan-Arabism, Baathism, Nasserism, Islamism, Kemalism, and even,
under Egypt's Anwar Sadat, an unsuccessfull market approach. These have
all failed. What may yet work in the region is what has worked elsewhere
for centuries : commercialism
that doesn't transmit a regime's utopian dreams but addresses the personnal
dreams of the audience".
L'approche officielle de la paix arabe par l'économie de marché
"ouverte" n'est pas dissimulée. Elle se dotera dinstruments
puissants, d'un Big Business pragmatique, d'une stratégie économique
en appui sur des lois et des organisations internationales, dune politique
étrangère résolument favorable aux orientations économiques
dIsrael, transparentes en fait dès 1954,et que trahira sans
équivoque lun des récents rapports de la Banque d'Israel
: "...in accordance of the section 59 of the Bank of Israel Law 5714-1954,
the Financial Statements for 1999 and three annual Reports... are the transition
of Israel's economy to the structure called for by integration
into the global economy. This transition entails, on the one hand, a
redefinition of the role of the government, the central bank, from active
intervention in the management of the economy, to focusing on the creation
of the economic and social infrastucture required for sustainable growth,
and on the other, structural changes which correspond to the comparative
advantages of an economy open to international flows of goods, service and
capital (...) Compréhensive reform of the capital market is essential
for changing the attitude of international financial market's to israel's
economy from that an "emerging market" to that of a "developed
market", and is vital to économic growth...".
Si ces orientations cadre développées au sein du rapport annuel
1999-2000 par David Klein, ex-économiste de la première banque
de commerce israélienne Bank Leumi Le-Israel entre 1976 et 1987 et
gouverneur de la Banque d'Israel (qui adhèrera aux programmes du
FMI et de la Banque Mondiale dès l'année de sa création
en 1954) sont sans ambiguité quant à l'avenir économique
d'Israel, elles le sont également quant à celui des territoires
palestiniens occupés et quant à celui de l'économie
nationale palestinienne totalement déstructurée, étouffée
par le "géant israélien, mais
dévorée également de l'intérieur par des
mercenaires capitalistes arabes. Une situation qui se résume,
à tout prendre, à se laisser absorber par le commerce de la
flibuste internationale israélo-arabe, à disparaître
dans les programmes internationaux d'aide au développement ou à
disparaître quand ils cesseront.
Les aides financières à l'Autorité Palestinienne prévues
au budget américain, indice majeur pour l'année 2005, connaîtront,
du reste, des restrictions, tant par le fond que par la forme, sans précédent.
La politique des "aides aux réfugiés" du Département
dEtat américain et des Programmes dAssistance Internationale
US contenue dans le budget 2005 "évoluera", à bien
y regarder, selon une trame historique, juridique et politique, contradictoire.
En effet, si la diffusion des allocations budgétaires américaines
aux réfugiés dans le monde (Migration and Refugee
Assistance) concerne bien un montant de $731,000,000 alloué à
des associations internationales comme UNHCR, UNRWA, IOM, ICRC ou à
de nombreuses ONG, reconnaissant par le fait lexpulsion historique
des populations palestiniennes par Israel en 1948 (reconnaissance
jusque dans les statuts et le dispositif de renouvellement de mandat de
lUnited Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in
the Near East, UNRWA), le montant global des aides financières américaines
aux palestiniens demeure largement dépendant dune politique
gouvernementale résolument hostile et partisanne ne reconnaissant
pas loccupation israélienne comme illégale.
A ce titre, pas moins de $50,000,000 via le United Israel Appeal (une section
de lUnited Jewish Communities) seront attribués au soutien
logistique des seuls réfugiés de lancienne Union Soviétique
et de lEurope Orientale désirant sinstaller en Israel
:
to assist Jewish humanitarian migrants resettling Isirael.
Sam Bahour (duquel nous tenons notre propos sur les aides et le Budget Bush
2005), analyste et businessman palestino-américain vivant dans la
ville occupée d'Al-Bireh, West-bank, écrira : If the
US is so interested in settling refugees in Israel, these funds would be
better spent by finding creative ways to get Israel to absorb the native
Palestinian refugees that were made homeless when Israel was created
Plus surprenant encore, le Secrétariat dEtat américain
se livrera à un évident trafic dinfluence sur la Croix
Rouge Internationale (ICRC) en exigeant (contre budget) quelle ne
fasse pas obstacle à lintégration dans sa structure
(en tant que membre actif) de la Magen David Adom Society israélienne
(équivalent de la Croix Rouge Américaine) : That funds
appropriated
may be made available for a headquaters contribution to
the ICRC only if the Secretary of State determines that the Magen David
Adom Society of Israel is not being denied participation in the activities
of the International Red Cross and Red Crescent Movement.
Un discours qui ne trompe pas, pas plus que ne trompe celui tenu par le
département dEtat sur la question de laide aux moyens
palestiniens de radiocommunication : None of of the founds made
available in this ACT may be used by the Department of State or the Broadcasting
Board of Governors to provide equipment, technical support, consulting services,
or any other form of assistance to the Palestinian Broadcasting Corporation.
Notons encore au chapitre des restrictions et des allocations conditionnelles
du Budget Bush:
(
) limitation on assistance for the PLO for the West Bank and
Gaza; restrictions concerning the Palestinian Authority; limitation to assistance
to the Palestinian Authority : None of the founds appropriated by
this Act may be provides to support a Palestinian state unless the Secretary
of State determines and certifies to the appropriate congressional committees
that :
(1) a new leadership of a Palestinian governing entity has been democratically
elected through credible and competitive elections;
(2) the elected governing entity of a new palestinian state;
(A) has demonstrated a form commitment to peaceful coexistence with the
State of Israel;
(B) is taking appropriate measures to counter terrorism and terrorist financing
in the West Bank and Gaza, including the dismantling of terrorist infrastructures;
(C) is establishing a new Palestinian security entity that is cooperative
with appropriate Israeli and other appropriate security organizations; and
(3) the Palestinian Authority (or the governing body of a new Palestinian
state) is working with other countries in the region to vigorously pursue
efforts to establish a just, lasting, and comprehensive peace in the Middle
East that will enable Israel and an independent palestinian state to exist
within the context of full and normal relationships, which should include-
(A) termination of all claims or states of belligerency
.
Sam Bahour diffusera également sur le web de Dissident Voice
quelques extraits
du Budget américain 2005 traitant des crédits pharaoniques
alloués, en même temps que les aides aux palestiniens"
et les "bons souhaits de paix de G.W.Bush II, à l'armement
israélien. Nous en retiendrons ces deux extraits:
" Foreign Military Financing Program :
"For expenses necessary for grants to enable the President to carry
out the provisions of section 23 of the Arms Export Control Act, $4,957,500,000
: Provided, That of the funds appropriated under this heading, not less
than $2,160,000,000 shall be available for grants only for Israel...Provided
further, That to the extent that the Government of Israel requests that
funds be used for such purposes, grants made available for israel by this
paragraph shall, as agreed by Israel and the United States, be available
for advenced weapons systems, of which not less than $568,000,000 shall
be available for the procurement in Israel of defense articles and defense
services, including research and development... "
"Department of Defense-Military :
"Of the amounts appropriated in this Act under the heading "research,
development, test and Evaluation, Defense-Wide, $144,803,000 shall be made
available for the Arrow missile defense program: Provided, That of this
amount $80,000,000 shall be available for the purpose of producing Arrow
missile components in the United States and Arrow missile components and
missiles in Israel to meet Israel's defense requirements"...
"...America
is going to Hell in a handbasket, and It's all the fault of the 60's"...
II
Les intellectuels moralistes puritains de la Tax Counsciousness et du capitalisme
libertarien de Washington, de New York, de Boston, de Chicago, de Houston,
de Los Angeles ou de San Fransisco, diront : cest une erreur
de penser que larmement sert la cause de la guerre. Il sert aussi
la cause de la paix par la dissuasion politique pacifique. Largent
alloué à Israel sert aussi le développement du libéralisme,
cette autre conscience de la paix universelle et de labondance garantie
Il est intéressant, à ce titre, de se pencher sur cet aspect
capitaliste libertarien, finalement très anglo-américain,
de la paix partagée par les ressources partagées en évoquant
brièvement le passé du TASE, Tel Aviv Stock Exchange, que
le succès international éloignera très vite de son
idéologie première, celle du partage socialiste des ressources
en Israel.
Le célèbre TASE (près de 650 sociétés
côtées) existera sous la forme primitive de l'Exchange
Bureau for Securities, émanation en 1935 de l'Anglo-Palestine Bank,
d'un pool de banques privées et de sociétés de courtage.
Le Bureau ne deviendra une bourse effective qu'en 1948, année de
la Nakbah
:"la catastrophe" (expulsion
des palestiniens de leurs terres).
Le TASE ne disposera toutefois de ses attributions et compétences
légales, sous la forme du Tel Aviv Stock Exchange, qu'en 1953, année
noire du
renversement de Mohammad Mosaddeq (père de lindépendance
iranienne et des nationalisations du pétrole iranien) par les services
spéciaux anglais et américains redoutant une recrue dessence
du communisme et la présence militaire de lUnion Soviétique
dans la région. Aujourd'hui, fleuron du sionisme capitaliste, le
TASE évolue dans l'ombre de la City (premier partenaire financier
israélien), de Wall Street et des eurobanques.
Il semblera utile de rappeler, ici, que le TASE compte parmi ses "membres
statutaires" (statut extrêmement privilégié) UBS
investment (UBS AG) anciennement Warbug Dillon Read, pilier du bushisme
I&II, de la lutte anti-communiste, de linterventionnisme militaire,
des politiques raciales dans les pays en voie de développement et
aujourdhui des législations anti-terroristes.
En juin 2002
l'ex-bérêt vert Joseph J. Grano, Président d'UBS Financial
Services Inc. anciennement UBS PaineWebber, sera nommé par G.W.Bush
chairman du Homeland
Security Advisory Council, aux côtés de Norman R.Augustine,
président de Lockeed Martin Corporation, de Duane Ackerman, président
de Bell South Corporation, de Kathleen M. Bader, vice-président de
Dow Chemical, dans le sillage des commandements législatifs imposés
arbitrairement par l'US Patriot Act en octobre 2001(sect.1 sur la lutte
contre le blanchiment et le financement des groupes terroristes, titre III,
sous titres A,B,C); un espace législatif indissociable des principes
bancaires privés (publiés en 2000 révisés en
2002) de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment du
Wolfsberg Group (ligue des
plus puissantes banques privées mondiales unies par une politique
de détection des réseaux bancaires impliqués dans le
financement du terrorisme international) : Barclays, Crédit Suisse
Group, Société Générale, HSBC, Goldman Sachs,
Deutsche Bank AG, JP Morgan Chase, UBS
AG, ABN AMRO Bank N.V, Santander Central Hispano, S.A., Bank of Tokyo
Mitsubishi,Ltd....
Historiquement, économiquement et politiquement, il est clair que
les principales banques de commerce israéliennes de Tel Aviv : Bank
Hapoalim Ltd., Bank Leumi-le-Israel B.M, Bank Massad Ltd., Bank of Jerusalem
Ltd., Bank Otsar Ha-hayal Ltd., United Mizrahi Bank Ltd... piliers du TASE,
et les sociétés de courtages internationales membres du TASE
(double espoir de l'Union des Patrons et des Professionnels Juifs de France-
UPJF- qui ne cache plus aujourd'hui sa campagne contre l'arabisation des
institutions européennes en appui sur les thèses dhimmistes
de Bat Ye'or -chrétiens
et juifs vaincus se soumettent par un traité aux lois de l'islam,
tout en soutenant l'AEI, Sharon, Sarkozy, le Medef,
l'enseignement de l'histoire officielle d'Israel -Eretz
Yisroel- du rabin new-yorkais Joseph E. Katz et celui du judaisme communautariste
de la stricte observance) auront tiré un profit évident de
la politique sioniste anglo-américaine.
Une politique économique transnationale quasi familiale et autoritaire
des frères Dulles, des "maisons financières" Morgan,
Dillon, Warburg, Rothschild, Rockefeller, de l'Anglo-Palestine Bank, depuis
le Plan
Dalet (mars 1948) par essence support militaire de défense
et non dattaque selon Yitzhak
Levi, chef du Jerusalem Intelligence Service de la Haganah en 1948,
en fait support de légitimité de conquête
des territoires palestiniens (mars/avril 1948), à la Bank Notes
Ordinance 5708-1948 (août 1948) pour l'édification du sytème
monétaire israélien.
Le Budget Bush 2005 (comme pour mieux nous le rappeler) et lhistoire
anglo-palestinienne du TASE ou lhistoire du capitalisme
sioniste israélien sinscrivent bien dans un long et inexorable
partenariat pour l'absorption du potentiel économique du Proche et
Moyen-Orient en général (zone de libre-échange ou du
marché unique arabe) et des
intérêts territoriaux du peuple palestinien en particulier.
Rappelons brièvement le processus historique et législatif
israélien des expulsions et des appropriations, ciment du développement
du "marché émergeant" puis du "marché
développé" en Israel, selon les termes de la Banque d'Israel.
"...En novembre 1948, 700 000 palestiniens seront chassés par
les groupes armés de la Haganah de 443 villages immédiatement
classés "closed military aeras" selon les lois britanniques
de 1945 réactivées par Israel en vue de leur acquisition par
la Developing Authority et le ministère de l'Agriculture. Sous l'autorité
de l'Emergency Regulations-Exploitation of Uncultivated Land, la zone s'étendant
du sud Liban à l'est du Jourdain deviendra en 1949 "security
zone" et rélèvera de la Défense Nationale.
Cette même année 1949, 800 000 palestiniens supplémentaires
seront exclus de 531 villages et 130 000 de 662 "villages mineurs"
jusqu'au cimentage de la situation par le vote en 1950, dans le sillage
de l'Emergency Regulations Concerning Absenty Property de 1948, de l'Absentees
Property Law .
Les exclus étant dorénavant, au regard de la loi israélienne,
des "absents" (absentees) et les terres perdues des "absentee's
property", propriétés administrées dès
1950 par le Custodian for Absentee Property."
Usuma Halabi écrira dans "Israel's
Land Laws As a Legal Political Tool" (BADIL expert seminar)"
: "...absenty property" is a land the Custodian is not allowed
to sell it or otherwise to transfer the ownership to a third party. However
art.19 (Absentees Property Law) continues : "if a Development Authority
will be established according Knesset Law, the Custodian will be allowed
to sell the property to the mentionned Development Authority...".
Six months after the enactment of the Absentee Property Law, such an authority
was established by the Development Authority (Transfer of Property) Law
of 1950. To validate any prior illegal expropriations/taking over of lands
between 1948 and 1953, the israeli parliament Knesset enacted the Land Acquisition
(Validity of Acts and Compensation) Law, 1953. The declared objective of
this law was to "validate" retrospectively the taking over of
Arab owned land for military purposes or for use by existing or newly established
Jewish settlements...".
"Of the total land in Israel in 1997, the Israel Government Press Office
statistics say 79.5% is owned by the government, 14% is privately owned
by the JNF (Jewish National Found land), and the rest, around 6.5%, is evenly
divided between private Arab and Jewish owners. Thus, the ILA (Israel Land
Administration) administers 93.5% of the land in Israel."
La Banque d'Israel créée en 1953/1954 et les banques de commerce
privées Israel Bank of Agriculture, The First International Bank
of Israel Ltd., Industrial Development Bank of Israel Ltd., Trade Bank Ltd.
tout comme les banques mondiales privées étrangères
implantées à Tel Aviv : UBS, HSBC Bank de Rothschild boulevard
et Citibank N.A. du Platinum Building, tireront également un profit
évident de la politique résolument pro-likoud du Big Business
militariste américain lié, depuis la fondation de l'Etat d'Israel
en mai 1948, au puissant think tank American Enterprise Institute (créé
en 1943 en tant qu'une avant-garde des capitaux américains pour la
conquête des nouveaux marchés, dira G.Geuens, sous l'impulsion
de Lewis H. Brown, président de la multinationale Johns-Manville
Corp.anti-syndicaliste et défenseur acharné du droit de la
propriété privée) si proche de la Maison Blanche (Bush
I&II, Yitzak Shamir, J.Kirkpatrick...), du Congrès, du Pentagone,
du DoD, de la CIA, de la DIA, des sociétés transnationales:
General Electric, Amoco, Ford Motor Co., General Motors, Eastman Kodack,
Shell, AT&T, Morgan Garantee Trust, Chrysler Corp, Procter & Gamble,
American Express, Dupont, IBM, American Cynamid, Dow Chemical, Chase Manhattan
Bank (supports de la politique d'apartheid en Afrique du Sud)... parmi 190
groupes mondiaux que compte l'US Business Rountable, soutien inconditionnel
de l'AEI.
Des multinationales accusées, du reste, pour beaucoup d'entre elles,
de
crime de collaboration économique avec le régime nazi en 1942
par le département américain de la justice (l'Alien Property
Custodian saisira leurs capitaux) et acquittées (restitutions des
biens à la fin de la guerre). La plupart de ces sociétés
transnationales (tout comme UBS AG, Citigroup, Crédit Suisse accusées
en Afrique du Sud en juin 2002 de crime de collaboration économique
avec le régime d'apartheid) feront l'objet, ces dernières
années, de procès pour détournement des lois anti-trust,
obstruction à la justice, violation des lois sur l'embargo, fraude
fiscale, fausse comptabilité, corruption de fonctionnaires, etc....
Le philosophe politique Leo Strauss, inspirateur de la droite républicaine
militariste américaine (cons et néocons) et inspirateur de
la légitimité de la préemption comme de la guerre préventive,
écrira à ce sujet et enseignera à Chicago : "Those
who are fit to rule are those who realise there is no morality and that
there is only one natural rigth. The right of the superior to rule over
the inferior".
2/4 - Les think tanks
(AEI, Manhattan Institute, Center for National Policy, The John Birch Society,
Cato Institute...) conservateurs et néo-conservateurs de la côte
Est des Etats-Unis sont les émanations de très vieux supports
capitalistes industriels et financiers américains opposés
à la lutte ouvrière, au syndicalisme, au socialisme international,
aujourd'hui à l'altermondialisme, à la démocratie,
à la paix mondiale et à la liberté individuelle.
General Electric, Amoco, Ford Motor Co., General Motors, Eastman Kodack,
Shell, AT&T, Morgan Garantee Trust, Chrysler Corps. Procter & Gamble,
American Express, Dupont, IBM, American Cynamid, Dow Chemical, Chase Manhattan
Bank (supports de la politique d'apartheid en Afrique du Sud) sont au coeur
de l'appareil d'Etat répressif israélien, au coeur du développement
économique autoritaire dans le monde. Un phénomène
"géologique" dont la plupart des composantes (les multinationales)
sont coupables de crime de collaboration avec le nazisme et l'apartheid.
Un big Business hors normes, résolument hors Etat...
"...America
is going to Hell in a handbasket, and it's all the fault of the 60's"...III
Un Big Business hors-norme, résolument-hors Etat, grossier, violent
et imprévisible (qui soutiendra lusage de la torture à
Facility 1391-prison
secrète israélienne des opposants palestiniens et lusage
darmes chimiques contre des civils dans le West-Bank et à Gaza),
habillé, lavé, légitimé culturellement (The
Future of Culture in a Globalized World) par les "célèbres"
Bradley Lectures de l'AEI (1988-2004), de Dania Gioia, Tamar Jacoby, Terry
Teachout ou encore, pour un
budget annuel de 25 millions de dollars, de Gertrude
"Gertie" Himmelfarb, historienne de la vertu victorienne et
"agent" de la morale puritaine appliquée à la politique
sociale républicaine, un univers réputé apolitique
et pragmatique.
Professeur émérite à la City University (NYC), ex-étudiante
du Jewish Theological Seminary (JTS)
pour la préservation du judaisme historique (fondé par les
rabins
Pereira Mendes et Sabato
Morais inspirateurs d'un mouvement missionnaire -sépharade- de
stricte observance auprès de la jeune intelligentsia des Etats-Unis-Schechts
schools et Ramah camps, de Russie-Project Judaica, d'Israel et d' Europe
de l'Est - "missions pour l'alternative" du Schechter Institute
de Jérusalem) béni par G.W.Bush I&II et la fondation Rockefeller,
Gertrude Himmelfarb, prétresse incontestée de la "re-moralisation
de la nation", est par ailleurs l'épouse d'Irving Kristol, père
du mouvement néo-conservateur américain et défenseur
du rôle stratégique des think tanks- de leur dimension culturelle,
civilisatrice et réformatrice pour l'acquisition et le contrôle
de nouveaux marchés- auprès de sociétés internationales
historiquement impliquées dans la plupart des projets (militaro-industriels)
de zones de libre-échange.
Autre aspect, sans doute, de l'"intégrité" des alliés
américains dans leur croisade contre le régime nazi (économie,
science, philosophie) durant la période 1943-1944 et qui donnera
naissance en moins de cinquante ans à une nuée de groupes
de pression transatlantiques et à leurs multiples réseaux
et sous réseaux d'espionnage commercial, militaire, politique, religieux,
artistique et intellectuel, dont la New Atlantique Initiative, idéologiquement
conduite par George Shultz, ex-secrétaire d'Etat de Ronald Reagan
(1982-1989), membre du conseil international de JP Morgan Chase et du bureau
des directeurs de Bechtel, par Vaclav Havel, Margaret Thatcher, Helmut Schmidt,
Henry Kissinger...Zbigniew Brzezinski, Samuel Huntington, Colin Powell,
Donald Rumsfeld.
"Les zones de libre-échange", un projet global, méthodique,
en appui sur des sociétés transnationales "victorieuses"
(39-45), des Etats politiques "garants du bon fonctionnnement de l'économie
de marché", des médias "sécurisés",
des universités américaines et européennes également
"sécurisées", qui influencera durablement l'anti-communisme,
accentuera la criminalisation des mouvements sociaux et ouvriers européens,
des oppositions civiles et politiques, les législations anti-terroristes
et les partis
politiques de la droite française comme l'UDF de V.Giscard d'Estaing,
le PR de F. Léotard, la Démocratie Libérale dA.Madelin,
homme de main objectiviste et libertarien, représentant type de la
culture des think tanks de grands patrons. L'on sait également
l'influence qu'un tel projet exercera aujourd'hui sur l'UMP et ses hiérarchies
collatérales, Alain Juppé "patron" aux cotés
de John Major, Henry Kissinger, du général Scowcroft (US trustee),
Lord Powel, Lord Gilbert, Lord Owell, Lord Owen, J.F.Poncet, Pierre Lellouche,
d'Atlantic Partnership, ou même sur les frères Sarkozy.
Une influence capitaliste et moraliste familiale, puisque, finalement, Gerturdre
Himmelfarb (pour ne citer quelle) sera également la mère de
William Kristol, fondateur de The Weekly Standard et co-fondateur du PNAC
(Project for the New American Century).
William Kristol aura également à son actif d'être co-instigateur
de "la
lettre de 1998" adressée au président Clinton pour
une invasion anticipée de l'Irak (ne cachant plus le projet républicain
de zone de libre-échange au Proche et Moyen-Orient en appui sur Israel,
l'Egypte et l'écrasement de l'OLP) aux cotés des signataires
Woosley, Armitage, Kagan, Fukuyama, Perle (responsable
de la politique étrangère de l'AEI et président
du Defence Policy Board de G.W.Bush jusqu'en 2003), Rumsfeld, Wolfowitz,
à peu de chose près, le cabinet de guerre de G.W.Bush.
"...large
budget deficit, it is in the nature of democracy because it seems to be
in the nature of human nature. For a great power the "national interest"
is not a geographical term" (Irving Kristol)
Restitution au peuple américain des richesses dispersées dans
le monde, simplification de la justice, restauration du rôle moral
de la famille et de la chasteté, opposition à l'avortement,
constitution d'une authentique culture bourgeoise des classes moyennes
support d'une économie de marché "ouverte" dans
le plein respect des religions...
Tel paraîtra le support moral et néanmoins idéologique
du fondamentalisme patronal américain, dont certains traits s'imbriqueront
parfaitement dans les tables de la Loi de Moïse. Une idéologie,
une morale orthodoxe du comportement pour une économie libérale
capitaliste missionnaire considérée (à tout le moins
par Gertrude Himmelfarb, Irving et William Kristol, par les cons et néocons,
les libertariens constitutionnalistes, les randiens, les fédéralistes
fiscalistes, etc...) comme une cause, du fait de son expansion, de l'abondance
éthique dans les pays riches et comme une cause du développement
capitaliste dans les pays pauvres (prédispposés à l'avènement
du capitalisme par le sous-développement).
Une idéologie qui donnera naissance à bien des théories
erronées, écrira l'économiste dissident chilien Robinson
Rojas dans "Latin
America: Blockages To Development (1984-1985)... des théories
économiques traitant du développement du marché capitaliste
en tant que cause, précisément, du développement et
du sous-développement dans les pays pauvres : "l'univers extra-historique
du profit réalisé à partir du marché concurrentiel
étant considéré, ici, comme la cause du développement
capitaliste, le sous-développement capitaliste étant une condition
nécessaire au premier".
Théories (en fait descriptives) du sous-développement, de
la dépendance, du développement des pays pauvres ou en voie
de développement, du système capitaliste mondial...
Robinson Rojas démontrera le
caractère erroné de cette évidence scientifique,
commune à ces théories ces cinquante dernières
années. Une évidence qui aura, par le fait, des répercussions
fâcheuses sur la politique sociale et économique des Etats
latino-américains, des organisations économiques internationales
et sans doute sur la politique socio-économique de nombreux autres
Etats dans le monde.
L'expansion du capitalisme américain, selon Robinson Rojas, ne serait
pas la cause du développement comme du sous-développement
capitalistes (périphérique ou non) en Amérique Latine.
Pour ce qui est du sous-developpement, ce dernier relèverait davantage
de causes endogènes (internes) complexes et non de causes exogènes
(externes), en fait, de trois fractures proprement latino-américaines
: de la structure sociale, du système de distribution et du sytème
de production. Une approche scientifique basée sur une dynamique
révolutionnaire sociale élaborée dans les années
85 et qui inspirera l'intitulé militant de notre article.
La fracture de la structure sociale latino-américaine nirait
pas sans celle du système de distribution et du système de
production latino-américains. Ce dernier serait confronté
:
1- à la demande d'une classe dominante (qui reproduira un type de
relations pré-capitalistes au niveau social bien quutilisant
des relations capitalistes au niveau de la production) et à celle
du marché capitaliste mondial (au sein duquel:Etats politiques, groupes
privés, armées et polices joueront un rôle essentiel),
The ruling class, through the hands of the upper middle class,
passing over to imperialism the key sectors of the economy (even under the
label of nationalism) mediated by the fracture at the level
of the mode of accumulation, which is based at this stage on the purchasing
of the means of production (except land) from an alien mode of production
(capitalist), and realization of part of the surplus value in the same alien
mode of production; from here dependence on the capacity of imports, and,
hence, dependence on imperialism,
2- à la coexistence dun système de production devant
faire face à la demande, cette fois-ci réduite à un
simple niveau de subsistance, d'une partie substantielle et pauvre de la
population (dont une fraction, 1/3 seulement, sera intégrée
à la production moderne),
Today, after 30 years of development (1940-70),
Mexicos supermarkets brim with goodies made by the transnational corporations.
The Aurora Supermarket regularly displays 20 shelves of toilet paper in
different brands, textures, colours and prices. But only one fourth of the
Mexicans can afford : the reste wipe themselves with newspaper or, in the
countryside, a smooth stone
The dozens of models of automobiles that
choke Mexico City
are for the 13 per cent of the people
,
3- à la coexistence des classes moyennes attachées
à une structure sociale pré-capitaliste..
The middle classes utilizing urban labour to wipe out rural
uprisings (mediated by the structural fracture between urban and rural working
classes)
The Middle classes defending the core of the system of production
in order to avoid the uprooting of the large-landowners in the ruling class
(mediated by the fracture between the ruling class as a whole and the rest
of the society).
Il nous semblera utile, ici, de diffuser un court mais très historique
extrait de " A Fractured Social Structure" sur la manifestation
des "classes moyennes" en Europe et en Amérique Latine,
de Robinson Rojas (Latin America : Blockages to Development, sect.II, Chap.II,
202 et suite):
.In Western
Europe, industrialisation came as a result of a class struggle between the
ruling class of a pre-capitalist mode of production (feudal in this
case) and a rising middle class from the fabric of that feudal society (bourgeoisie
in feudal times), mediated by the outcome of a class struggle between landless
rural workers and landowners, creating necessary conditions for widespread
capitalist relations of production in the countryside.
In Latin America, industrialisation came as a necessity mediated by
the crisis of the capitalist mode of production outside the region, and
the same ruling class of the latin American mode of production played the
role of industrial bourgeoisie.
My argument is that Latin America society is passing through a transitional
period characterised by the specific features of its current system of production,
which, on the one hand, places limits on the development of a capitalist
mode of production, and, on the other hand, blocks any other forms of development,
unless its current social structure is destroyed
What the middle class in a capitalist mode of production want to preserve
is the capitalist social structure (middle class which fought against a
feudal ruling class in Western Europe), unlinke the middle class in Latin
America which tried to preserve a pre-capitalist social structure. From
this it follows that, unlike the industrial societies, in Latin America
bourgois democracy cannot be thenormal political structure,
but the typical form of government must be a type of dictatorship (either
military, or bureaucratic, as in Mexico)
(
)Therefore, the middle classes in Latin America tend to support
autoritarian rule in the different nation-states, as the only possible political
superstructure adequate to a social system that presents extreme inequalities
in income and style of life as the most dynamic factors of its development.Factors,
of cours, that dialectically are the origin of the main threats to the stability
and order of such social systems.
Le type d'Etat correspondant le plus au système de production latino-américain,
écrira Robinson Rojas (nous renvoyons ici le lecteur à Latin
America:Blockages to Development pour une étude approfondie
de la triple fracture latino-américaine), ne pourra être
qu'un Etat omniprésent et omnipotent, consubstantiel à la
vie quotidienne de la société, un Etat industriel. Un Etat
dont le rôle ne consistera pas seulement à maintenir la "fabrique
sociale" pour le seul bien (ou les seuls besoins) de la classe dominante
mais également à réguler le comportement économique
de cette classe dominante et, en tout premier lieu, à contrôler
la capacité d'organisation ouvrière. Dans un tel contexte
l'organisation syndicale fait partie intégrante du système
étatique qui régule également le fonctionnement des
principaux niveaux de l'économie, omnipotent, donc, politiquement
et économiquement. Un tel type d'Etat se caractérise généralement
par des tendances autoritaires sinon dictatoriales... Des caractéristiques
indissociables des besoins du système de production en tant qu'une
base de la structure sociale dominante...
Il nous paraîtra important de préciser que cette théorie
sur le développement de l'économie de marché dans le
monde et les conditions de sa manifestation (à laquelle croient tant
Irving Kristol, les cons, les néocons, le mouvement libertarien capitaliste
et le PNAC) nous conduira très librement au concept de "monde
clos", symbole pour nous de la globalisation.
Un concept très bien défini par Paul N.Edwards (chercheur
en information de l'université du Michigan) dans l'approche de la
doctrineTruman dite de l'"endiguement" et que nous reprendrons.
"Un endiguement qui sous-tendra en 1947, écrira Paul N. Edwards
dans "The Closed World"
et dans "Pourquoi
fabriquer des ordinateurs ?" : "la posture géopolitique
américaine pendant quatre décénnies (...) une géopolitique
animée par une vision du monde singulière, celle d'un monde
triplement clos. Ce monde clos est d'abord celui de la société
communiste répressive, secrète, qu'entoure l'espace ouvert
du capitalisme et de la démocratie. Mais le monde clos est aussi
le système capitaliste. Menacé d'une invasion, celui-ci doit
se défendre pour préserver son intégrité. L'échec
de la Ligne Maginot, pourtant une leçon stratégique majeure
de la Seconde Guerre mondiale, n'aura pas réussi à éradiquer
le désir d'un bouclier impénétrable. Dans un troisième
sens, la scène globale est aussi un monde clos. La lutte entre la
liberté et l'esclavage, la lumière et l'obscurité,
le bien et le mal, se mène partout en tout lieu : à l'intérieur
du gouvernement américain, de son système social et de ses
forces armées, aussi bien qu'à l'étranger"...
"Que
se passerait-il si le monde clos de la domesticité cessait ?..."
Robinson Rojas insistera sur lien existant entre l'économie de marché,
pour nous le monde clos de la globalisation, et l'odre social condamné
au seul bon fonctionnement du marché capitaliste privé.
Une condamnation soulevant, à l'opposé, le spectre problématique
de la cessation de la domesticité de la société civile
bourgeoise (essentiellement des classes moyennes), notamment aux Etats Unis
et au Japon, une peur-panique de type millénariste partagée/nourrie
encore par Gertrude Himmelfarb (s'attaquant à Voltaire, à
Diderot et à Rousseau :"remettre Dieu à sa place dans
le champ de la raison" ?), Irving et William Kristol, G.W.Bush bien
évidemment, le département dEtat, la diplomatie publique
intérieure, le PNAC, RAND, le CSIS, Brookings, le CFR, Hoover, le
German Marshall Fund, les forces armées (le nombre des recherches
sociologiques militaires commandées par les élites conservatrices
sur les relations entre civils et militaires depuis "The
soldier and the State" de SP Huntington en 1957 et "The professionnal
Soldier" de M.Janowitz en 1960, en témoigne), sans oublier
la peur panique de la "démocratie sociale libérale"
(très faussement démilitarisée) de John Kerry, de Bill
Clinton- père de l'armée "high tech" américaine
en Afghanistan, en Irak et de la troisième voie- deThabo Mbeki en
Afrique du Sud, de la gauche libérale européenne transatlantique-globalisation,
éducation, société civile- qui s'épanouit en
Espagne avec J.L.R. Zapatero, en Grande Bretagne avec Tony Blair, en Allemagne
avec G. Schröder, en Italie avec G.Amato ou Massimo d'Alema, en France
avec F. Hollande, L. Jospin, M. Rocard (CFR), Laurent Fabius (père
d'un projet de pénalisation monétaire des électeurs
qui ne se présenteraient pas aux urnes) ou Jacques Delors.
Que se passerait-il si le monde clos de la domesticité des classes
moyennes (de la monoculture de la cohésion sociale capitaliste),
en tant qu'un support exclusif de l'économie de marché "ouverte",
cessait ?....
Kelly Jane Torrance, critique
artistique, ex-adepte de Karl Popper (if a theory is true, then all its
predictions must be all true, if one prediction is false, then the whole
theory is false) et vétéran, malgré tout, des "free-market
think tanks" oeuvrant pour l'édification d'un corps de culture
global des classes moyennes, dira cela autrement dans The Weekly Standard.
En fait, ils seront des milliers à craindre, à produire méthodiquement
des repères théoriques et du sens politique, de l'art, de
la culture, coûte que coûte.
Pression des think tanks sur le gouvernement, les programmes militaires,
la psychologie scolaire, les plannings familiaux, pression sur les fondations
charitatives ou les églises avantagées par le gouvernement,
les universités, religieuses ou non (quelques unes comme George Washington
University, Carnegie Mellon University sont membres du Homeland Security
Advisory Council), sur les médias partisans, le cinéma, la
création d'entreprise....
Tous les moyens seront bons pour agir de façon concurrentielle et
lucrative, à la façon de Gégoire IX (pape au XIIIème
siècle) ou de Jean-Paul II, sur le mode de vie familial, le comportement
spirituel, moral, intellectuel, sexuel et néanmoins fiscal des individus,
la filiation et l'hérédité. Le mérite républicain
et la légitimité culturelle de la base sociale américaine
semblent sérieusement ébranlés, et ce bien que G.W.Bush
II soit inspiré par une série dentretiens privés
avec le Christ, bien que ses conseillers scientifiques affirment être
les héritiers des lumières européennes ou de la contre-culture
des lumières, de lempire judéo-chrétien ou, pour
certains, de la quabbalah préservée, du judaisme
historique de la stricte observance, etc...
Kelly Jane Torrance, critique artistique à The Weekly Standard, lobbyiste
professionnelle de lAmericas Future Foundation, écrira
:
"Q : Why Terry Teachout (AEI) is a great critic ?
"A : Terry
Teachout is that rare thing: a cultural critic who believes in free markets.But
he is also a free-marketeer who believes that the market has coarsened American
culture. He writes occasionally about pop culture, even at times celebrates
it, but he insists that standards exist--that Schubert is better than The
Sopranos. Nowhere is Teachout more different than his colleagues, perhaps,
than in his reason for believing art important. It is, put simply, that
art transcends this world. Art's unity. Terry Teachout argues, "reminds
us of the hidden presence of superworldly order amid the seeming chaos of
our wounded world..." This explains why Teachout is so good on the
"conversion" of America's foremost chronicler of materialism,
Tom Wolfe, and why he can say, in an essay about the western actor Randolph
Scott : "This message rings truer still as we look back on a century
that might have been designed for the sole purpose of dramatizing the truth
of Dostoyevsky's terrible warning, 'If there is no God, then anything is
permitted, even cannibalism".
....................................
Article diffusé sur Indymedia, Altermonde, les Archives de Robinson
Rojas
[ Le monde clos de la globalisation,
le développement économique autoritaire et l'avantage humain
de la révolution social Part. 2 ]
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