IRAK,
17 JUIN 2004 :
USTDA,
Ex-Im
Bank, Private
Military Companies...
ou la liberté de commercer avec la guerre [2]
by Christian Pose
.............................................
"Infiltrer
le marché communiste..."
Ex-Im Bank créée en 1933/1934 par Franklin D.Roosevelt pour
"infiltrer le marché communiste" de l'Union Soviétique
sera le prototype même de l'agence publique vivant en toute impunité
des conflits d'intérêts. Ce qui aurait dû conduire
la banque à la cessation pour infractions graves (délits
d'initiés, corruption...) la conduira à prospérer
au coeur des intrigues de la Maison Blanche au nom d'une politique étrangère
et économique dite de "bon voisinage".
Afin de mieux contrôler, par exemple, la
production cubaine de sucre, de nickel, plus tard de pétrole,
à la chute, en 1933, du dictateur G. Machado (assassin de Juan
Antonio Muella, fondateur du PC cubain), de "mieux freiner l'expansion
du socialisme"(vote des femmes, réglementation de la durée
du travail, nationalisation de l'électricité) derrière
le libéral Ramon Grau San Martin (Parti révolutionnaire
cubain, chef d'Etat en 1933-34/1944-48) et plutôt que d'envoyer
les marines, F.D Roosevelt créera une seconde Ex-Im Bank selon
les nouveaux principes politiques non-interventionnistes de la
Conférence Pan-Américaine de Montévidéo (Uruguay,
1933) : "no nation has the rigth to intervene in the internal or
external affairs of anothers". Le Sénat Américain ratifiera
ce texte... comme il ratifiera l'amendement Platt en 1901 autorisant l'ingérence
US dans les affaires cubaines.
Une politique de "bon voisinage" qui permettra en 1934 au tyran
Batista (soutenu par Wall Street) de prendre le pouvoir cubain et de légitimer,
plud tard, en 1940, la doctrine IBM (T.J.Watson) de "paix mondiale
par le commerce mondial". Edwin
Black ("IBM et l'Holocauste",2001) et le département
de la Justice/War Division (H.J.Carter,1944) en parleront longuement dans
leur chasse aux sociétés collaboratrices (Black List, 1942).
Une "paix politique non gouvernementale" qui permettra à
la Maison Blanche d'être intransigeante avec les puissances de l'Axe
tout en entretenant un commerce pollué, soulevé au prix
fort de la collaboration avec le nazisme, le fascisme et l'impérialisme
japonais, par Ford, IBM, Standard Oil, ITT, National Aniline, Bull, US
IG Farben, Dupont, General Electric, General Motors, une fraction de banquiers
milliardaires de Wall-Street, etc... "dont la production sur le sol
américain ne cessera au nom de l'effort de guerre, parfois sous
contrat avec le département de la Guerre." (Edwin Black).
Ex-Im Bank sera donc un outil politique "officiel" de tout premier
plan entre les mains de la diplomatie et des affaires étrangères
américaines. Dotée depuis les années 30 d'une
réputation anti-nazie, notamment lors des luttes concurrentielles
acharnées et lucratives que se livreront les forces capitalistes
du IIIème Reich et celles soutenant le programme de F.D. Roosevelt
en Amérique Latine, Ex-Im Bank sera mise au premier plan de la reconstruction
de l'Europe occidentale à la fin de la seconde guerre mondiale,
et ce, écriront W.H.
Becker et W.M. MacClenahan, Jr., dans "the Market, the State, and
the Export-Import Bank of the United States, 1934-2000", avant
que le Plan Marshall (1947) ne prenne effet..."
Plus tard, durant les années 1950 et 1960, Ex-Im Bank financera
le développement de nombreux projets micro et macro-économiques
dans les pays en voie de développement afin de contrer l'expansion
du communisme à la base...
"Ex-Im
Bank ou comment se doter... de "centrales nucléaires à crédit" inadaptées dans un contexte
de débordement politique, d'endettement et d'ébranlement géophysique alarmant..."
Michael W. Stowell, délégué anarchiste d'Arcata
Nuclear Weapons Free Zone (CA) et auteur d'un très beau texte
"Children
in Iraq" (Resistance: In the Eye of the American Hegemon, Swans,
2004) tiendra des propos très interessants sur Ex-Im Bank dans
un essai intitulé "A
Hot Rain's A Gonna Fall" (Global Comment, 2001).
Ses conclusions sur Ex-Im Bank, agence publique de garantie aux exportations
US, dénonceront l'ingérence d'Ex-Im Bank et de ses partenaires
américains producteurs-fournisseurs de nucléaire tels que
Westinghouse, Bechtel, General Electric dans les programmes d'énergie
civile établis par les pays pauvres souvent insolvables : Philippines,
Turquie, Indonésie, Inde, Pakistan et, jusqu'à une date
récente, avant le boom économique, la Chine Populaire. Une pression capitaliste américaine "privée/publique"
phénoménale qui conduira de nombreux pays "socialement
et économiquement fracturés" (Robinson
Rojas in Latin America:
Blockages To Development, 1985) à se doter de "centrales nucléaires à crédit" inadaptées dans un contexte
de débordement politique, d'endettement et d'ébranlement géophysique alarmant :
" (...)In what appears to be more corporate socialism, U.S. taxpayers
are funding the Export-Import Bank which is solidly backing major U.S.
nuclear contractors such as Westinghouse, Bechtel, and General Electric
in their efforts to seek foreign markets for nuclear reactors. Between
1959 and 1993 Ex-Im Bank spent $7.7 billion to help sell American-made
reactors abroad. Most countries do not have the capital to buy nuclear
power generators so contractors, in order to be competitive, provide 100%
of the financing. If the host country defaults on its loan, the Ex-Im
Bank steps in with American taxpayer dollars.
Westinghouse built the Bataan nuclear power facility in the Philippines
in 1985 at a cost of $1.2 billion, 150% above their projections. However,
the Bataan plant was never brought online due to the fact it was near
an active volcano. Despite the fact that the plant never generated a single
kilowatt of energy, the Philippines still pays about $300,000 a day in
interest on the Ex-Im Bank loan that funded the project. Should the Philippines
default, U.S. taxpayers will pickup the tab.
In Turkey, the Ex-Im Bank has approved a preliminary loan in support of
a Westinghouse-led consortium's $3.2 billion bid to build the Akkuyu plant
on the Mediterranean coast. The Akkuyu plant site is near an active fault
line in a region that has experienced a number of strong earthquakes over
the last 100 years...
Estimates are that some 70 nuclear power plants will be built in Asia
in the next 25 years and China will be a principle buyer despite Beijing's
refusal to abide by nonproliferation rules established by the International
Atomic Energy Act..." (MW Stowell)
"More
Responsibility, and With Gods Help a Better World"
(The John Birch Society)
Il existe également une partie
adverse, anti Eximbank, ultraconservatrice. Celle qui, depuis les années 50, s'est
engagée dans une croisade contre Ex-Im Bank (en tant "qu'ennemie
des intérêts de l'Amérique authentiquement conservatrice")
amalgamant une guerre secrète contre le communisme (Communism's
Resurgence, W.F.Jasper, Stop the FTAA, 2005).
De nombreux protagonistes anti communistes profiteront de cette croisade initialement anti Eximbank et se manifesteront dans le sillage du député
Larry Mc Donald, fondateur de la Western
Goals Foundation, 1979, ("JBS Intelligence Network... spying
subversive domestic opposition", support de Roberto D'Aubuisson au
Salvador).
Le network anti communiste et anti FTA (anti libre échange) de la Birch Society plongera également ses racines dans la Church League of America (renseignement privé),
se métastasera dans Unification
Church (Rev.Moon), profitera de la superstructure du Committee
on the Present Danger, 1950-2004
(lutte anti-communiste animée par Paul Nitze, H.Truman, G.Ford, G.Bush
I, R.Reagan, J.Kirkpatrick...) et de l'American-European Strategy Research
Institute, 1981, dirigé par le criminel
de guerre nazi Reinhard Gehlen spécialiste de la
lutte anti-communiste d'Adolphe Hitler en Union Soviétique, 1er
directeur, grâce à la CIA, du BND, agence officielle du renseignement
allemand... Ajoutons parmi les plus célébrés des "anti rouges" qui profiteront de la dynamique anti néolibérale d'extrême droite : Roy Cohn, conseiller du Sen. J.Mc Carthy (1908-1957),
Linda Guell, Barbara Newington, Carl "Spitz" Channell
(Iran gate).
Le Council
for National Policy fera également date dans le chaos extrêmiste anti communiste de l'époque derrière notamment Edwin Meese, procureur général
de R. Reagan, conseiller présidentiel , Gary L. Bauer, co fondateur du PNAC, ex-candidat
à la présidence, fondateur de l'American Alliance for Jews
and Christians, Jeffrey Bell, co signataire du PNAC, ex-président du Manhattan Institute...
Il est toujours question, aujourd'hui comme hier, de "pur nationalisme américain",
de fédéralisme constitutionnaliste libertarien, courant
républicain, du reste, ultra conservateur et néonazi de la
Birch Society (fondateur charismatique R Welch (1958), "The
JBS: Alive, Well, and Growing") "ennemi héréditaire"
de l'ingérence du gouvernement américain dans la gestion
administrative, politique, judiciaire et fiscale de la fédération et à ce titre de Eximbank.
La maxime de la John Birch Society sera du reste :"Less Government (Lower
taxes through less government), More Responsibility, and With Gods
Help a Better World".
"Dans
les années 60 , 6,600 messages anti-communistes seront diffusés
sur près de 1300 radios et TV US privées pour un montant
de 20 millions de dollars..."
The John Birch Society en
tant que think tank ultra-nationaliste est un opposant naturel aux
Nations Unies, au NAFTA (North American
Free Trade Agreement), à la FTAA (Free Trade Aerea of the Americas,
A
UN Pedigree, Under UN Power, 2005), aux FTAs (Goodbye
to Independance, 2005), aux TIFAs, à l'expansion, a priori,
du commerce politique libéral dans le monde selon G.W.Bush II.
La John Birch Society qui tirera sa légitimité (comme la
plupart des think tanks anti communistes) du Taft-Hartley Act de 1947
autorisant "les associations activistes ultradroites à
but non lucratif, défiscalisées, à distribuer de la propagande anti-syndicaliste ouvrière,
en fait anti-communiste" (dans les années 60 - le sénateur
MacCarthy est mort en 1957 -, et selon The Nation, 6,600 messages anti-communistes
seront diffusés sur près de 1300 radios et TV US privées
pour un montant de 20 millions de dollars).
Ces messages seront co-financés
par H.L.Hunt de Hunt Oil Corporation - cité dans le rapport de
la Commission Warren et soupçonné d'être le commanditaire
de l'assassinat de J.F.Kennedy- et par le milliardaire Howard J. Pew de
Sun Oil.
Cette campagne profitera également de l'engagement politique
nationaliste du multimilliardaire Fred
Koch, père de Charles (co-fondateur de Cato Institute en 1977)
et de David Koch (co-fondateur de Citizens for a Sound Economy, 1986,
soutenu par U.S. West, Koch Industries, Philip Morris, General Electric,
Archer Daniels Midland, Daimler Chrysler...), fondateur de Koch Industries
(première compagnie pétrolière privée américaine
avec un CA de 30 milliards de dollars)... mais encore des dons de Nelson Bunker Hunt
(fils de H.L.Hunt), membre de la JBS, ex-vice président du Council
for National Policy, bailleur de fonds des campagnes de George Wallace,
du Gr. Curtis Le May, de Strom Thurmond, de l'évangéliste d'extrême
droite Pat Robertson.
Un bref
extrait de "Trim online" (JBS), bulletin electronique fondé
en 1974, donnera le ton de l'action anti-gouvernementale menée
par le groupe ultra constitutionnaliste et permettra une mise en perspective
intéressante des attaques portées contre les "agences
publiques" américaines, les programmes internationaux en général
et, ici, en particulier, contre Ex-Im Bank of the United States :
"A Constitutionnal Budget - No Amemdment Necessary
In simple terms, the United States Government can not spend money on any
agency, program, or initiative which is not first approved by the House
of Representatives.
All that is needed to stop unconstitutional spending is a simple majority
of the House, 218 Representatives, standing tall on the principles of
the United States Constitution and voting against all unconstitutional
spending."
"Ex-Im
Bank, Corporate Fascism..."
William Norman
Grigg, porte-parole de la John Birch Society et éditorialiste de
The New American, attaquera Ex-Im Bank en 1998. Dans "Beijing's
Corporate Fascism" il démontrera au chapitre des "subventions
douteuses" (corporate subsidies) comment Ex-Im Bank et le Big Business
américain réussiront, en finalement peu d'années,
à contsruire un mode de financement des activités à
l'exportation parfaitement corrompu et parfaitement légalisé
par l'usage des couvertures publiques : "corruption totalitaire légalisée"
ou "business mussolinien". Une entreprise globale effaçant
les frontières entre intérêt public et intérêt
privé, au détriment des textes de lois, de la constitution
et des contribuables.
"Ex-Im Bank conçue initialement comme un couloir de circulation
des "investissements privés" US en Union Soviétique
par le biais de prêts garantis alloués à de "petites
et moyennes entreprises" verra son champ d'action limité par
le "Trade Act" en 1974. Une telle loi frappera "d'embargo"
les pays non dotés d'économie de marché, essentiellement
les pays du bloc de l'est et la Chine communiste. Une loi qui "boostera",
en fait, le groupe des 500 multinationales américaines les plus
riches et qui les conduira, en appui sur la Chambre de Commerce américaine,
à déterminer une "nouvelle politique stratégique
d'aide aux exportations dans le dos du Congrès".
Le concept de "nation la plus favorisée" verra le jour
dans ce contexte "d'illégalité généralisée"
permettant de détourner la loi de 74 et de "distribuer",
de nouveau "librement", les prêts directs, les prêts
garantis et les investissements garantis d'Ex-Im Bank aux exportateurs
américains sur le marché communiste (la cible du commerce
politique américain en fait depuis 1933). Une politique d'"ouverture"
qui propulsera la Chine (poussée par le groupe des 500 et la Chambre
de Commerce US, plus tard, par bon nombre de pays arabes) au sein de l'OMC
et qui garantira à cette dernière (la Chine) son passage
au sein du "bloc capitaliste" ainsi que la pérénité
de son "statut" de "nation la plus favorisée"...
"Dick
Cheney, le type même des bénéficiaires des largesses
publiques partisannes d'Ex-Im Bank".
La stratégie d'Ex-Im Bank consistera donc à intervenir partout
où le financement privé des exportations fera difficulté
ou rencontrera des obstacles particuliers. Très tôt, Ex-Im
Bank considèrera la Chine comme son plus "gros marché"
en Asie (le communisme étant le plus gros problème -sinon
la menace universelle après le nazisme (?) et avant l'islam- des
exportateurs et idéologues politiques conservateurs américains)
"pour la plus grande joie des commissaires politiques de Beijing
et des capitalistes industriels chinois".
"L'ex-congressman et ministre de la Défense Dick Cheney, qui
est aujourd'hui CEO (Chief Executive Officer) de la multinationale texane
de l'énergie Halliburton (qui nourrit depuis longtemps une politique
spécifiquement chinoise)... sera, dira William Norman Grigg, le
prototype de la culture Ex-Im Bank - en fait le type même des bénéficiaires
industriels des largesses publiques partisannes d'Ex-Im bank.
"Le 8 Mai 1997, lors d'une conférence Ex-Im Bank à
Washington, D.C., Cheney déclarera : "Ex-Im bank, plus qu'aucune
autre structure intermédiaire, permet d'unir efficacement les ressources
du secteur privé et celles du gouvernement américain (ici
Ex-Im Bank)".
"Mussolini, en son temps, ne dira pas moins, écrira William
Norman Grigg. En effet, Ex-Im bank n'a pas le droit légal de s'approprier
- au regard de la Constitution américaine- ne serait-ce qu'un seul
penny. Dick Cheney, qui connait parfaitement les textes de lois en tant
que fiscaliste conservateur, se gardera d'en faire la publicité.
Dédaigneux envers ceux qui critiquent Ex-Im Bank et plus encore
envers ceux qui s'opposent à la pratique commune de la "manne"
ou de la "ressource providentielle", Cheney dira : "les
persifleurs ignorent que pour 1 $ US que gagne Ex-Im Bank, le corps des
exportations américaines en gagne 20"...
"Un tel calcul (une telle combinaison des ressources privées,
des ressources publiques et de l'impôt) est bien évidemment
à l'avantage des seuls industriels. Cela ressemble fort, dira William
Norman Grigg (pour nous autres contribuables) à une extorsion ou,
à tout le moins, à un détournement des fonds publics...
Cheney refusera de s'expliquer sur ce point..."
"Ex-Im
Bank is a wholly-owned subsidiary of Big Business"
"En 1996, Ex-Im Bank à consenti pas moins de 900 millions
$ US de prêts directs et 1,2 milliards $ US de prêts garantis
dans le soutien des exportations et des entreprises multinationales américaines
en Chine. S'adressant à ceux qui se "réjouissent qu'Ex-Im
Bank soit une parfaite filiale du Big Business américain",
Dick Cheney justifiera le processus à l'oeuvre en se faisant très hypocritement le
défenseur des orphelins : "plus de 80% des transactions financières
d'Ex-Im Bank en 1996 concernent la vie des petites entreprises de l'exportation"...
"Ceci a l'apparence d'un constat réaliste (seulement l'apparence)
mais cela ne change pas le fait que la Constitution américaine
n'autorise pas les subventions publiques à l'export privé
et ce, quelle que soit la taille de l'entreprise. Présenter, par
ailleurs, Ex-Im Bank comme l'investisseur "ami" du petit business
sera difficile à soutenir à la lumière des faits
(l'USTAD tiendra le même discours et utilisera les mêmes couvertures
idéologiques politiques et économiques face aux résurrections
potentielles du socialisme et de la lutte ouvrière dans les pays
pauvres, on le verra très clairement en Irak, en Asie centrale,
en Inde, en Afrique, en Europe centrale et dans les Balkans, en Amérique
Latine). En 1996 , Ex-Im Bank comptera au nombre de ses "petits entrepreneurs"
: General Electric, Boeing, McDonnell Douglas, Westinghouse, Bechtel,
Texaco..."
"Dernièrement, Ex-Im Bank accordera de généreuses
subventions publiques (les impôts des contribuable) aux principaux
projets de construction de l'infrastructure énergétique
chinoise.
"Westinghouse recevra un prêt direct de $ 36,347,390 pour la
production des turbines du Qinshan II Nuclear Power Plant, General Electric
$ 260,116,302 pour la construction des générateurs du Nantong
II Power Plant, Siemens $ 47,456,071 pour l'aide technique accordée
au Fuzhou 2X35 OMU Power Plant. Le Qinshan III Nuclear Power Plant sera
réalisé grâce à une aide "providentielle"
de 20 millions de dollars accordée à Houston's Stone &
Webster International Projects Corporation, un prêt direct de $
383,133,959 sera également accordé à Overseas Bechtel.
Foster Wheeler Energy Corporation recevra également sa part du
gateau, soit un prêt direct de $ 408,822,539 pour la production
des cheminées de refroidissement de la cenrale du Yangcheng Power
Plant."
"...a
Presidential National Interest Determination.
"Il est très significatif, écrira encore William Norman
Grigg, que les trois plus importants prêts directs accordés
par Ex-Im Bank à Foster Wheeler, Overseas Bechtel, General Eectric
pour la pénétration du marché chinois aient été
approuvés par une "Presidential National Interest Determination".
Bill Clinton garantira cette "résolution publique" à
un moment où ses efforts politiques pour sa ré-élection
seront "noyés" par une affaire de "contribution
électorale chinoise illégale".
"Il n'est pas, non plus, surprenant d'apprendre que les principaux
"petits entrepreneurs" d'Ex-Im Bank (couverture des projets chinois)
soient liés aux plus "offensifs" des groupes lobbyistes
de Beijing. Boeing, par exemple, qui recevra pas moins de 332,7 millions
de dollars de subventions publiques à l'exportation en 1996, est
membre de l'US-China Business Council (USCBC) et du Business Coalition
for US-China Trade tout en étant membre co-fondateur de l'US-China
Educational Foundation (USCEF). General Electric (260,1 millions de dollars
de subventions Ex-Im) est également co-fondateur de l'USCEF et
membre de l'USCBC; Foster Wheely Energy Corporation (408,8 millions de
dollars de subventions Ex-Im) est également membre de l'USCBC,
tout comme Texaco et Westinghouse. Bechtel est membre de USA-ENGAGE qui
décrira le concept de "nation la plus favorisée"
comme le plus adapté pour le commerce à l'exportation US
en Chine : " un moyen d'encourager un changement positif en Chine
et d'assurer (à terme) la liberté à Hong Kong"...
"Ensemble,
nous allons organiser le financement des exportations américaines
pour aider à reconstruire l'Irak" (Philip
Merrill, président d'Ex-Im Bank)
"Washington, 5 octobre 2004, bulletin spécial d'Ex-Im Bank
:
"La Banque Export-Import des Etats-Unis (Ex-Im bank), le ministre
irakien des Finances et la Banque Commerciale d'Irak (Trade bank of Irak)
ont signé aujourd'hui une entente cadre qui permet à Ex-Im
bank de continuer à soutenir les exportations américaines
en vue de la reconstruction irakienne.
L'entente en remplace une autre conclue en décembre dernier par
Ex-Im Bank, la Banque Commerciale et la Coalition Provisional Authority
(CPA) et reflète la prise en charge de la souveraineté en
juin dernier par le gouvernement provisoire d'Irak.
"Ex-Im Bank est heureuse d'établir une relation de travail
officielle avec le gouvernement d'Irak. Ensemble, nous allons organiser
le financement des exportations américaines pour aider à
reconstruire l'Irak" a déclaré le président
d'Ex-Im Bank, M. Philip Merrill. "Il s'agit d'une étape importante
pour l'Irak qui cherche à rétablir ses relations commerciales
et financières mondiales en vue de la reconstruction de son économie.
Les organismes de crédit à l'exportation de 15 autres pays
se sont joints à nous en décembre pour signer des ententes
cadres : nous continuons de voir le tout comme un effort multilatéral
et espérons que d'autres organismes seront prêts à
signer des ententes semblables."
"Le ministre des Finances irakien, Adil Abdel-Mahdi, le président
du conseil de la Banque Commerciale Hussein Al-Uzri, et M. Merrill ont
signé l'entente au siège social de la Banque Export-Import
à Washington, D.C.
La Banque Commerciale Irakienne a été fondée en juillet
2003 afin d'offrir des services de financement commercial en vue de faciliter
la reconstruction de l'Irak et de faire profiter l'économie du
pays. En novembre 2003, la Banque Export-Import (Ex-Im) a approuvé
un programme d'assurance à court terme de 500 millions $ US pour
encourager les exportations de biens et services des Etats-Unis vers l'Irak,
lesquelles sont financées par la Banque Commerciale. Le renouvellement
de l'entente cadre permettra à la Banque Commerciale de continuer
à avoir accès au programme à court terme de 500 millions
$ US.
En vertu de l'entente conclue aujourd'hui, Ex-Im Bank soutiendra les exportations
américaines vers l'Irak grâce à deux programmes d'assurance
à court terme :
1-Polices d'assurance de lettres de crédit bancaire : Ex-Im Bank
assurera des lettres de crédit émises par la Banque Commerciale
et confirmée par une banque commerciale. Ce produit fournit une
garantie complète à la banque confirmatrice contre tout
défaut de paiement de la Banque Commerciale envers la banque confirmatrice
en vertu d'une lettre de crédit irrévocable.
2-Polices d'assurance de crédit acheteur des institutions financières
: Ex-Im Bank fournira une garantie complète sur des crédits
consentis à court terme à la Banque Commerciale par une
banque assurée. Les exportateurs américains seront payés
en vertu de lettres de crédit émises par la banque assurée.
Certaines dispositions de la police (la reddition de comptes et les délais
de dépôt de réclamations) seront alignées avec
celles des polices d'assurance de lettres de crédit bancaire.
"Ex-Im
Bank, l'organisme de crédit à l'exportation américain
officiel, se consacre pour une 71ème année (1933/1934)
au financement des exportations américaines, principalement
sur les marchés naissants, en proposant des garanties sur prêt,
de l'assurance de crédit à l'exportation et des prêts
directs. Pendant l'exercice 2003, la Banque a autorisé des financements
à l'exportation de produits américains de 14,3milliards $ US ..."
"...Etablir
une "zone de libre-échange US- Moyen-Orient", US-Middle
East Free Trade Area ou MEFTA, dans les dix années à venir
(2013)." (G.W.Bush II, 2003)
En appui sur de nombreuses agences dont USTR
(R.B.Zoellick,
nouveau
secrétaire d'Etat adjoint désigné par Condoleezza
Rice, ex-UST Representative de l'USTR, PNAC, signataire de "la lettre
de 1998", CFR, German Marshall Fund), OPIC
(Overseas Private Investment Corporation, P&CEO P.S.Watson, S.A/Armitage
Associates, L.C., ex-NSC, CFR), US TAD, Ex-Im Bank, ABANA
(Arab
Bankers Association of North America), BCIU
(Business Council for International Understanding organisateur de l'US-Middle
East Free Trade Coalition), NFTC
(National Foreign Trade Council) et sur une politique commerciale militaire
mondiale offensive (création du SSB
( DIA
) sous la direction politique de S.Cambone
Sous-Secrétaire à la Défense pour le Renseignement,
PNAC) résolument opposée aux valeurs fondamentales de l'islam, de l'arabité, du
socialisme et du communisme ouvrier arabe, de la liberté syndicale
et de la lutte ouvrière au Proche et Moyen Orient, en Afrique du
Nord, G.W.Bush dévoilera, dans un discours prononcé à
l'université de Caroline du Sud le 9 mai 2003, sa volonté
d'établir une "zone de libre-échange US- Moyen-Orient",
US-Middle East Free Trade Area ou MEFTA, dans les dix années à
venir (2013), l'OMC
et le FMI
affirmant parvenir à l'abolition des tarifs douaniers pour les
produits manufacturés en 2015 (Howard
H. Baker jr. ambassadeur des Etats Unis au Japon, Yomiuri Shimbun,
19 décembre 2002).
Ces trois textes ont également été publiés
sur le web de l'ambassade des Etats-Unis à Tokyo :
" (...) Across the globe, free markets and trade have helped defeat
poverty, and taught men and women yhe habits of liberty. So I propose
the establishment of a U.S.Middle-East Free Trade Aera within a decade,
to bring the Middle-East into an expanding circle of opportunity, to provide
hope for the people who live in that region... We Will use our influence
(our nation is strong) and idealism to replace old hatred with new hopes
across the Middle East. (Applause). A Time of Historic opportunity has
arrived. A dictator in Iraq has been removed from power. (Applause). The
terrorists of that region are now seing their fate, the short, unhappy
life of the fugitive. Reformers in the Middle-East are gaining influence,
and the monumentum of freedom is growing. We have reached a moment of
tremedous promise, and the United States will seize this moment for the
sake of peace (Applause)... (...) Ultimately,
both economic success and human dignity depend on the rule of law and
honest administration of justice..."
"Across
the globe, free markets and trade have helped defeat poverty..."
Le 9 Juin 2004, la Maison Blanche fera un communiqué officiel dévoilant
les grandes orientations du gouvernement américain de "paix
par le commerce" au Proche et Moyen-Orient (en appui sur de nombreuses
agences gouvernementales : Ex-Im Bank, US TAD, USTR... et le pool républicain
des multinationales les plus favorisées). Ce document sera diffusé
entre les 8 et 10 juin lors du sommet G-8 de Sea Island, Georgie. Il est utile de le publier dans son intégralité.
Ce document est également disponible sur le web de l'ambassade
des Etats-Unis à Tokyo. Il s'inscrit dans le prolongement des discours
de l'ambassadeur Peter F. Allgeier prononcé à l'ambassade
des Etats-Unis de Montevideo (Uruguay, 23 octobre 2003) sur l'ouverture
de la Free Trade Area of the Americas (FTAA) en janvier 2005 et de l'ambassadeur
Howard H. Baker prononcé à l'Imperial Hotel de Tokyo
lors du 10ème Forum Nikkei "Future of Asia", le 3 juin
2004.
Cette épidémie de "libre-échange" ne saurait
être appréhendée sans la
signature le Ier juin 2004 d'un Trade and Investment Framework (TIFA)
entre les Etats-Unis, le Kazakhstan, le Kyrgyztan, le Tajikistan, le Turkmenistan
et l'Ouzbekistan :
"U.S.-Middle East Free Trade Area Highlighted
Following is a June 9 White House fact sheet outlining key elements of
the Bush administration's efforts to expand trade with the Middle East.
The document was released during the June 8-10 Group of Eight summit in
Sea Island, Georgia.
"THE WHITE HOUSE
Office of the Press Secretary
(Sea Island, Georgia)
June 9, 2004
FACT SHEET: U.S.-Middle East Free Trade Area (MEFTA)
"Across
the globe, free markets and trade have helped defeat poverty, and
taught men and women the habits of liberty. So I propose the establishment
of a U.S.-Middle East free trade area within a decade, to bring the Middle
East into an expanding circle of opportunity, to provide hope for the
people who live in that region." -- President Bush May 9, 2003 Columbia,
S.C.
The President's Vision of Free Trade in the Middle East
To re-ignite economic growth and expand opportunity in the Middle East,
the President, in May 2003, set out his vision of establishing a U.S.-Middle
East Free Trade Area (MEFTA) by 2013. The MEFTA's focus is to work with
countries in the Middle East in graduated steps to increase trade and
investment with the United States and the world economy, and to assist
these countries in implementing domestic reforms, instituting the rule
of law, protecting private property rights (including intellectual property),
and creating a foundation for openness, economic growth, and prosperity.
Substantial MEFTA Progress at the One-Year Mark
-- Free Trade Agreements (FTAs): U.S. FTAs are comprehensive, high-standard
agreements addressing such issues as transparency, the rule of law, anticorruption,
and intellectual property protection, that are at the forefront of 21st
Century commerce and support economic reform efforts in our FTA partners.
U.S. FTAs in the region include:
- U.S.-Israel
FTA (in force)
- U.S.-Jordan FTA (in force)
- U.S.- Morocco
FTA: completed negotiations on March 2, 2004; formal signing to take
place June 15, 2004
- U.S.- Bahrain
FTA: completed negotiations on May 27, 2004
-- Robust Trade and Investment Framework Agreements (TIFAs): TIFAs promote
the establishment of legal protections for investors, improvements in
intellectual property protection, more transparent and efficient customs
procedures, and greater transparency in government and commercial regulations.
The United States has TIFAs with: Bahrain,
Algeria*(1-2),
Egypt, Tunisia,
Saudi
Arabia (signed July 2003), Kuwait
(signed February 2004), Yemen
(signed February 2004), United
Arab Emirates (signed March 2004), and Qatar
(signed March 2004).
-- Active Support for WTO Accession: The United States is providing assistance
to Saudi Arabia, Lebanon, Algeria, and Yemen in their WTO accession negotiations."
"Resistance
: In The Eye of The American Hegemon..."
L'économiste indien Tanweer Akram nous rappellera dans Swans (
"Resistance: In The Eye of The American Hegemon", février
2004) dans le cadre d'une critique de "Bush
in Babylon : The Recolonisation of Iraq" (2003) de l'écrivain
Tariq Ali (membre du comité éditorial de New
Left Review, Londres) combien il est indispensable de comprendre que
seule l'accession à l'"auto-determination irakienne"
(non pas une démocratie entre barbouses baasistes, nationalistes
socialo-communistes corrompues, capitalistes internationales et persécuteurs
musulmans des femmes, ici nous souscrivons au boycott électoral
de l'écrivaine
irakienne Houzan Mahmoud dans "why I am not taking part in these
phoney elections", OWFI, 2005) sera source d'une paix durable.
Que cette autodétermination sociale et politique (dont la base
populaire et ouvrière est bien réelle et indéniable),
et cette liberté, ne pourront être conçues qu'en terme
de cohésion de la résistance irako-irakienne.
Tariq Ali (ex-trotskyste) qui critiquera les "penseurs flamboyants
européens", dont Jürgen Habermas, "qui regretteront
que cette guerre n'ait pas été celle des Nations Unies et
de l'OTAN... une telle allégation étant sans fondement moral"
(une invasion en règle est elle morale ?) demande désormais
:"(...) Comment se développe la résistance en Irak?
Quelles sont ses origines sociales et politiques (après un long
développement sur les composantes essentielles de la vie politique
irakienne, le parti baas et le parti communiste irakien, seule force d'opposition
historique non seulement aux dérives totalitaires baasistes mais
également aux ingérences clandestines sociales, politiques,
militaires, commerciales, religieuses des Etats-Unis, soutien du parti
baas contre le syndicalisme ouvrier, le marxisme et le communisme révolutionnaire
irakien) ? Quelles sont les véritables formations politiques en
Irak ? Comment la coalition anglo-américaine exploitera-t'elle
les clivages éthniques qui divisent l'Irak ? Le pays sera-t'il
divisé en fonction des appartenances ethniques ? Un Front National
Uni de Libération verra-t'il jamais le jour ?"
"Jeudi
17 Juin 2004..."
Nous conclurons cet article par quelques communiqués publiés
par de nombreux sites de la "Résistance irakienne" (que
nous ne soutenons pas, nous partageons l'analyse du Parti Communiste-Ouvrier
irakien sur la dimension réactionnaire de cette résistance
et partageons l'analyse de Thoma Hamid -membre du Comité central
du PCOI- sur ce sujet capital, disponible sur le site de Solidarité-Irak.
Qu'il soit clair pour nous que cette référence à
la résistance irakienne est purement historique et non politique).
Ces communiqués diffusés initialement par "www.islammemo.cc/news/"
sont rédigés par les correspondants de Mafkarat-al-islam,
"des irakiens pour la plupart présents dans les zones de combat,
écrira Réseau Voltaire dans "Janvier
en Irak, chroniques parallèles de l'insurrection" (janvier
2005), aux côtés de la Résistance". Les communiqués
sont traduits de l'arabe en anglais par Muhammad Abu Nasr, éditorialiste
de The Free Arab Voice. Ces documents sont également diffusés
sur "www.uruknet.info/".
"Thursday, 17 June 2004.
"Series of massive explosions shake Baghdad early Thursday morning.
"The American Associated Press (AP) reported early Thursday that
a series of powerful explosions shook the Iraqi capital Baghdad in the
early morning hours. At least 41 Iraqi collaborators were killed in the
Resistance bombing offensive that struck several locations around the
occupied Iraqi capital. Witnesses reported seeing clouds of thick black
smoke billowing upwards from the scene of the explosion usually
a sign that some target had been blasted apart.
"Resistance bomb kills 35 collaborators, wounds 138 at al-Muthanna
near Baghdad.
"In one Iraqi Resistance bombing at the US-occupied al-Muthanna base,
35 collaborators were blown up and 138 wounded, dozens of them queued
to volunteer for the US-run puppet army. The bomb, a sport utility vehcile
packed with artillery shells, was reportedly driven into the crowd and
detonated. Debris littered a four-lane road and at least one unexploded
shell could be seen lying on the blood-stained road. The enormous blast
could be heard for several miles. Sad Nafi, a puppet policeman
at the scene said that nothing remained of the booby-trapped car other
than the motor and the speedometer.
Many of the collaborators had just got off a bus at about 9:00am local
time when the white sport utility vehicle crashed into the crowd, puppet
Captain Hani Husayn was quoted by the American Associated Press (AP) as
saying. The force of the blast was so great that at least 10 cars that
happened to be parked in the vicinity of the base were virtually destroyed.
The US-appointed puppet so-called interim prime minister of
occupied Iraq, Iyyad Allawi, later paid a brief visit to the scene
of the attack. He appeared, surrounded by Western security guards and
Iraqi puppet police. Thickly shielded by the security men, Allawi
denounced the Resistance bombing as a cowardly attack.
Media sources assembled casualty figures by compiling reports from area
hospitals. During the morning hours following the explosion, Abd
al-Munim Muhsin, Head of the Emergency Department in al-Karamah
Hospital told Agence France Presse (AFP) that they had received nine corpses
and 47 injured persons.
The Director of al-Karakh Hospital, Abd al-Haddi Abd al-Amir,
reported that his institution had taken in seven dead bodies and 30 injured
persons. Al-Yarmuk Hospital admitted 17 corpses, according to an official
roster of the dead, while Dr. Rana Abd al-Karim there said that
her hospital had taken in 50 patients who had been injured in the attack..."
"Iraqi Resistance: businesses cooperating with the US and Zionists
now to be targets of attacks.
"The Iraqi Resistance on Thursday threatened to strike all businesses
and economic institutions collaborating with the occupation in the coming
period, placing their names on the list of targets. The Resistance made
clear that an organized plan in this regard has already been drawn up.
A commander of the Iraqi Resistance, speaking by telephone with al-Arab
al-Yawm daily newspaper in Amman, Jordan, warned against agents
who facilitate Jewish companies seeking to break into the Iraqi market
under the cover of their participation in Iraqi reconstruction projects.
These companies, the commander told the Jordanian newspaper,
that steal the natural resources and wealth of Iraq, as well as
its oil by cooperating with Iraqi agents will be targets of the Resistance
in its effort to prevent the growing penetration of the Iraqi market.
Particular targets will be those who import prohibited goods like drugs
into Iraq, taking advantage of its difficult economic situation... "
"Friday,
18 June 2004."
"US soldier killed, one KBR (Kellog, Brown & Root) profiteer
wounded in Resistance mortar attack.
"One US occupation soldier was killed and one profiteer contractor
from the Kellog, Brown & Root company was wounded in an Iraqi Resistance
mortar attack on an occupation military base, according to a US propaganda
mouthpiece. Agence France Presse (AFP) repoted the official US source
as saying in a statement that the casualties resulted from a Resistance
attack in which six mortar shells crashed into an American base
in southern Baghdad occupied by the US 1st Cavalry Division. The US statement
did not specify the nationality of the wounded profiteer. Kellog,
Brown & Root is a subsidiary of the US company Halliburton which is
closely associated with the US Vice President Dick Cheney..."
Lire également "Story
of Indian underclass" ou l'histoire des filiaires indiennes clandestines
de recrutement "d'intouchables" pour les travaux de force de
Kellog, Brown & Root en Irak de L.K.Sharma du Deccan Herald News Service
de Washington, vendredi 02 Juillet 2004 et le très intéressant
"People Vs. Empire",
texte adapté de "Public Power in the Age of Empire" de
Arundhati Roy, 14 décembre 2004.
[ Fin de la partie 2 ]
....................................
[ IRAK, 17 JUIN 2004 : USTDA, Ex-Im
Bank, Private Military Companies... ou la liberté de commercer
avec la guerre, Partie 1]
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