Citoyenneté
globale: vers un nouvel ordre mondial... l'ultime fourberie du capitalisme,
des Etats et de l'instabilité politique - (III)
Critique des contradictions
fondamentales du capitalisme américain (petit patronat et grand
capital), de la scission de la société civile, des mouvements
évangélistes et du putschisme pour le contrôle des
libertés civiles et politiques.
par Christian Pose
.............................................
"Congress says "No" to White House Propaganda..."
Le 29 janvier 2002, lors de son discours sur l'état de l'Union,
le président Bush dénoncera avec une évidente absence
de preuves le caractère terroriste de l'Irak, de l'Iran et de la
Corée du Nord cherchant à se procurer des armes de destruction
massive. Il obtiendra cependant du Congrès le vote d'un plan de
relance de l'économie ainsi qu'une forte augmentation des dépenses
militaires.
Ces accusations, dans le but d'obtenir les pleins pouvoirs pour la guerre,
et ce, au détriment des conventions et des lois internationales,
seront anti-constitutionnelles et sans fondement.
Durant cette année 2002, le sénateur Robert
C. Byrd (D. Virginie de l'ouest), doyen du Sénat, ancien membre
du KKK et à la tête d'une phalange sénatoriale, s'opposera
au Trade
Act 2002 -Trade Promotion Authority- signé par G.W.Bush pour
G.W.Bush et donnant les pleins pouvoirs de négociation commerciale
au chef de l'Etat sans le contrôle du Sénat.
Ce groupe s'opposera également :
- à la loi de 2002 instituant le Homeland Security Department "offrant
sur un plateau", de toute évidence, des pouvoirs inaccoutumés
à l'exécutif,
- à la guerre préventive en Irak, parfaitement illégale
aux regard des lois internationales et des textes fondamentaux de la constitution,
- à la manipulation des fonds fédéraux pour le financement
de campagnes politiques,
- à l'augmentation des dépenses militaires".
Le 3 mai 2005, le sénateur Robert C. Byrd diffusera sur son site
web le bulletin suivant :
"L'administration et les agences gouvernementales trompent réellement
le peuple américain en produisant de la fausse information...
Chaque année, depuis 1951, le Congrès devra s'opposer aux
ponctions de fonds fédéraux par l'administration pour financer
de la propagande. En dépit de nos actions et au détriment
des lois, de nombreux rapports présentés comme des documents
officiels ministériels ou comme émanant d'agences gouvernementales,
seront en fait de la propagande financée avec des fonds fédéraux
afin de manipuler l'opinion...
La Cour des Comptes des Etats-Unis (General Accouting Office) révèlera
le 17 février 2005 que l'Administration Bush avait à maintes
reprises transgressé les lois sur la publicité et la propagande..."
(1)
·
"Liberté de l'Irak..."
·
Le 28 janvier 2003, lors de son discours sur l'état de l'Union,
G.W. Bush demandera une réunion du Conseil de Securité pour
examiner les informations américaines concernant les armes nucléaires,
chimiques et biologiques en Irak.
Le 30 janvier, dans une lettre commune, 8 pays européens apporteront
à G.W. Bush leur soutien dans la crise irakienne : Danemark, Espagne,
Italie, Grande Bretagne, Portugal, Hongrie, Pologne, République
Tchèque.
Le 5 février, le secrétaire d'Etat Colin Powell présentera,
lors de son discours sur l'Irak à l'ONU, des "preuves officielles"
de la présence d'armes de destruction massive en Irak.
Bien que le 13 février les rapports des inspecteurs du désarmement
en Irak n'aient pas certifiés la présence d'armes NBC, le
17 mars 2003 G.W. Bush donnera 48 heures à Saddham Hussein pour
quitter l'Irak.
Le 20 mars 2003, G.W. Bush déclenchera l'opération américano-britannique
"Liberté de l'Irak"...
L'invasion de l'Irak en l'absence de preuves officielles de l'existence
d'armes de destruction massive, dans le plein irrespect des lois américaines
et internationales, constituera bien un authentique coup d'Etat.
·
"Un coup d'Etat électronique, des machines,
des dollars et des hommes..."
·
L'accession de G.W. Bush au pouvoir, en 2004, semblera également
plus une prise de pouvoir par la manipulation des bulletins de vote électroniques,
un coup d'épée dans le processus électoral préparé
durant les années 2000, 2001, 2002, 2003 et dans les rapports traditionnels
de la Maison Blanche au Congrès, qu'une leçon de démocratie
et de loyauté envers les institutions
G.W. Bush, dans son discours sur l'Etat de l'Union de janvier 2004 et
en appui sur la fausse vérité de "l'ennemi extérieur"
(rapport de la 911 Commission), préparera très habilement
l'opinion électorale en accentuant son discours sur les impératifs
de luttes prioritaires contre l'exo-islamoterrorisme tout en exigeant
la reconduction du Patriot Act.
Une reconduction qui ébranlera très sérieusement
l'édifice des libertés civiles et politiques, la confiance
populaire et qui renforçera la "légitimité"
de l'appareil répressif d'Etat au niveau national, fédéral
et local.
La thèse d'une dictature néoconservatrice en cas de succès
de G.W.Bush aux élections de 2004 de Webster Griffin Tarpley -co-auteur
avec Anton Chaitkin d'une "biographie non autorisée"
de George Bush Sr. (ed. EIR),
et co-défenseur de la théorie du "coup d'Etat"
de l'ex-marxiste et chrétien protofasciste Lyndon
LaRouche (démocrate indépendant)- ainsi que "le
coup d'Etat électronique de 2004" proprement dit, révèleront
l'ampleur des moyens des délinquants politiques électoraux
de l'entourage de G.W.Bush II.
Le groupe de vigilence et d'enquête Electronic
Frontier Foundation (US / EFF E-Voting) et le bulletin électronique
français "L'Idiot du Village" de juin 2004, qui s'appuiera
du reste sur les travaux de nombreux analystes des fraudes électroniques
électorales comme Greg Palast (The Nation), Howard Dean (The Daily
Camera), Paul Krugman (The New York Times), Marty Logan (Inter Press Service),
Andrew Donoghue (ZDNet), diront à peu près la même
chose sur le sujet:
"Plus de cinquante millions de citoyens américains, soit un
quart du corps électoral, vont utiliser des machines électroniques
pour voter lors de l'élection présidentielle de 2004. 80%
de ces machines ont été achetées par les différents
Etats américains à deux sociétés, Diebold
et ES&S
(Election Systems and Softwrare) qui sont connues pour leurs liens étroits
et incestueux avec le clan républicain. 80 % de ces machines ne
produiront pas de reçu papier pour les votes effectués.
Ainsi, plusieurs dizaines de millions de votes ne pourront pas être
vérifiés et la régularité des résultats
dépendra donc de l'éthique de sociétés privées
qui ont interdit contractuellement aux Etats d'examiner les logiciels
utilisés, même en cas de résultats suspects.
Une étude réalisée par l'Université John Hopkins
de Baltimore, a souligné l'absence totale de garantie des machines
vendues par Diebold et la très grande facilité avec laquelle
il est possible de fausser les résultats et de les modifier à
distance.
La seule réponse de Diebold à ce rapport a été
d'accuser ses auteurs d'appartenir aux 'théoriciens du complot'
et de vouloir empêcher la modernisation du système électoral
américain...
"Complot ou pas, il est particulièrement troublant d'apprendre
que le président de Diebold a publié une lettre destinée
à recueillir des fonds pour le parti Républicain, dans laquelle
il promet d'aider le président Bush à obtenir les voix de
l'Ohio lors de l'élection présidentielle. Cette lettre a
été envoyée en 2003 juste avant que la société
Diebold obtienne, avec deux autres sociétés (ES&S, Sequoia),
le juteux marché des machines électorales électroniques.
Afin de s'assurer qu'un maximum d'Etats adopte ces nouvelles machines
avant les élections de novembre 2004, l'administration Bush a fait
passer une loi "Help
America Vote Act 2002" (2)
qui prévoit une aide de près de 4 milliards de dollars pour
inciter les Etats à ranger au placard les vieux bulletins de vote.
Cette aide n'est accordée qu'aux Etats qui procèdent préalablement
à un nettoyage de leur liste électorale. Ce nettoyage est
curieusement confié systématiquement à des sociétés
privées, dont, comme on aurait pu s'en douter, Diebold. Ici aussi,
la recomposition des listes électorales n'est pas vérifiée
par les Etats ni par des membres de l'administration fédérale.
" (1)
·
"Avons-nous eu des élections libres et indépendantes
?..." (Peter Philips)
·
Peter Philips, professeur de sociologie à l'Université de
Sonoma (Cal.), écrira dans le bulletin de Project Censored 2005
:
"Elections Systems & Software (ES&S), Diebold, Sequoia,
sont trois compagnies privées (conception et vente de machines
électroniques électorales) constitutives du nouveau réseau
national d'exploitation et d'entretien des machines électorales
électroniques (un marché, au regard de l'histoire capitaliste
américaine, indissociable du parti républicain, du gouvernement,
de la CIA et du FBI, nda ).
Toutes trois, en effet, auront cultivé par le passé des
liens de réciprocité avec l'administration Bush et disposeront
de très puissants partenaires-investisseurs. Citons les sociétés
multinationales sous contrats avec le ministère de la Défense,
DoD : Northrup-Grumman, Lockheed-Martin, Electronic Data Systems (EDS),
Accenture.
Diebold louera par ailleurs les services de Scientific Applications International
Corporation (SAIC) de San Diego afin d'élaborer un programme secret
de sécurité applicable au réseau national des nouvelles
machines électorales.
Remarquons maintenant que la plupart des membres du staff de SAIC seront
d'ex-haut fonctionnaires du Pentagone et de la CIA :
- Wayne Downing, général d'armée, ancien du NSC,
- Bobby Ray Inman, ancien directeur de la CIA,
- William Owens, amiral en retraite, vice-président du Joint Chiefs
of Staff,
- Robert Gates, ancien directeur de la CIA.
"Nous avons ainsi, pour résumer, une société
privée (SAIC) dirigée par d'anciens haut-fonctionnaires
de la CIA et du DoD chargée des programmes de sécurité
de machines électorales électroniques conçues par
des constructeurs (ES&S, Diebold, Sequoia) dont les principaux actionnaires
sont des compagnies militaro-industrielles sous contrats d'Etat avec le
DoD...." (1)
"... Si Bush reste à la Maison Blanche, écrira Tarpley,
nous ne pourrons éviter une dictature de type fasciste et néoconservatrice
ou d'ici 2005 à 2006 un régime politique instaurant la Loi
Martiale... une conséquence probable du terrorisme global."
(voir également nos articles "Le monde clos de la globalisation"
(1)
et "Irak 17 Juin 2004" (2)
diffusés également sur les Archives de Robinson Rojas (3),
UK et Indymédia).
·
TOPOFF 3, l'alerte terroriste maximale... la Loi Martiale
?
·
Michel Chossudovsky proposera un développement similaire dans "Is
America Preparing for Martial Law ?". Il analysera le très
subversif processus politique, policier et militaire à l'oeuvre
sous les exercices anti-terroristes TOPOFF 3 (Top Officials 3: USA, Canada,
UK et 13 Etats observateurs dont le Mexique) des 4 au 8 avril 2005 sous
le commandement stratégique du Department of Homeland Security
(DHS).
"L'objet de TOPOFF ne consiste pas en la "Défense de
l'Amérique", écrira Michel Chossudovsky, mais à
construire un consensus fédéral, étatique et municipal,
aussi bien au sein de la communauté d'affaire qu'au sein de la
société civile (hopitaux, écoles, etc...) autour
d'une vérité illusoire : "l'ennemi extérieur
existe...la menace est réelle"...
(Une menace d'autant plus illusoire) qu'Al Qaeda est une pure création
du renseignement américain...
"(En fait) nous n'avons pas à faire à une campagne
de désinformation conventionnelle. Si TOPOFF a bien été
traité par la presse nationale, il n'a pas fait l'objet d'un débat
(civil ou politique) national.
TOPOFF serait en fait la face cachée d'un long processus "interne"
et ne concernerait pas la population au premier chef. Il s'adresserait
en tout premier lieu aux décideurs, gouvernementaux et non gouvernementaux."
"... 10 000 personnes relevant de 27 agences fédérales,
dira Michael
Chertoff, ministre du Homeland Security lors de sa conférence
de presse du 4 avril 2005, plus de 200 fonctionnaires gouvernementaux
et de nombreux intervenants du secteur privé. Il s'agira du plus
grand dispositif de ce type dans l'histoire du contre-terrorisme".
Michel Chossudovsky :
"... un personnel qui ne sera habilité qu'à transmettre
des informations au sein de sa propre administration ou organisation,--entendons
avec ses propres collaborateurs ou avec ceux de la hiérarchie qu'il
supervisera.
En d'autres termes, ce consensus n'impliquera que 10 000 personnes en
position d'autorité. La politique antiterroriste et le programme
des exercices de lutte antiterroriste seront réduits à un
"sujet de conversation" entre membres privilégiés
gouvernementaux et non gouvernementaux.
Ajoutons que de tels exercices seront de parfaits relais idéologiques
à la doctrine de Securité Nationale dite de "guerre
préventive" -- l'Amérique s'arroge un droit défense
en intervenant (illégalement) sur des terres étrangères
au nom de la défense contre le terrorisme.
Un consensus national qui se nourrira du mythe des armes de destruction
massive dirigées par de dangereux terroristes contre les Etats-Unis.
Les Etats-Unis étant, pourtant, les premiers producteurs d'armes
de destruction massive au monde avec un budget pour la Défense
supérieur à 400 milliards de dollars/an.
L'objectif de cette stratégie consistera bien à soutenir
la guerre et un programme de Sécurité Nationale en appui
sur des secteurs gouvernementaux, non gouvernementaux et l'industrie -
et bien entendu à envisager, à terme, la possibilité
de la Loi Martiale." (1)
(t.d.a.)
·
Un regime dictatorial et fasciste ... ou le "putsch
capitaliste" à la carte !
·
A l'écoute des dérives bushiennes et revendiquant l'héritage
des Pères Fondateurs, les capitalistes extrêmistes et fédéralistes
Edward H.Crane et David Boaz de Cato Institute, G.Vance Smith de The John
Birch Society, Lyndon LaRouche du Political Action Committe -ayant en
commun une opposition radicale au renforcement du pouvoir exécutif
au détriment du rôle de surveillance et de contrôle
du Sénat, au militarisme international et à la transnationalisation
de la citoyenneté- proposeront des messages-programmes socio-politiques,
économiques et religieux, prophétiques, afin de "combler
le gouffre creusé par les excès du capitalisme industriel
opposant société civile ulcérée et autorité."
1- Le message de Cato
Institute proposera une société capitaliste industrielle
libertarienne, libre-échangiste, constitutionnaliste, diminuant
le rôle du gouvernement. Cato publiera en 1995 un projet de privatisation
de la sécurité sociale co-signé par José Pinéra,
co-président de Cato et responsable de la privatisation de la sécurité
sociale d'Augusto Pinochet.
David H. Koch, président de David Koch Foundation et vice-président
de Koch Industries - pétrole, gaz, chimie, mines, défense,
groupe industriel considéré, à l'instar de ChevronTexaco
et d'ExxonMobil, comme le plus influent des lobbys sur la scène
politique américaine - siègera au conseil de Cato.
Koch Industries soutiendra également les groupes de recherche conservateurs
libertariens, agressifs et ultracapitalistes, comme The Fedaralist Society,
The Reason Foundation, Citizen for a Sound Economy, Tax Foundation, Institute
for Justice.
2- Le message de la John
Birch Society (2),
proposera une orientation de la société marchande vers une
société nationale "sociale-milicienne" (vigilence
armée), capitalothéocratique, rigoureusement opposée
à l'immigration, à la résurgeance du marxisme dans
les pays voisins (notamment en Amérique Latine), au communisme,
à la lutte ouvrière et au syndicalisme, à l'impôt
sur le revenu, à la globalisation et au libre-échange, NAFTA,
CAFTA, FTAA. Elle propose une réforme complète de la société
industrielle et de la société politique toutes deux parasites
l'une de l'autre au détriment de la citoyenneté, des commandements
de Dieu, des moyens et de la fonction du Congrès, de la justice
et du gouvernement des Etats, de la constitution nationale :"oeuvre
de Dieu pour les hommes".
"L'Est et l'Ouest, écrira Robert Welch son fondateur, sont
dirigés par une élite d'affaire, des traitres nourrissant
l'idéologie collectiviste des Nations Unies pour la création
d'un nouvel ordre mondial dirigé par un gouvernement socialiste
mondial".
The John Birch Society, basée à Appleton (Wisconsin), co-fondée
par Fred Kock père de Charles et David H. Kock, dispose d'un groupe
de renseignement international et de groupes miliciens.
3- Le message du très autoritaire Lyndon LaRouche (ex-marxiste
durant les années 1944-1968, en fait jusqu'à la création
du groupe protofasciste de gauche National Caucus of Labor Committees,
NCLC, qui confirmera son orientation radicale et martiale avec la création
de l'Us Labor Party en 1971) proposera une société de marché
dite "sociale-progressiste", bioscientifique et démocratique,
en fait, une société "chrétienne-socialiste
fondamentaliste" pas moins extrêmiste, fondamentalement, que
celle conçue par les hiérarques de l'Eglise et les théologiens
du libre-marché inspirés par Michael Novak (AEI), Elliot
Abrams (PNAC), Robert A.Sirico (Acton Institute) ou par Rocco
Buttiglione , ex-ministre CDU (démocrate chrétien) des
affaires européennes de Berlusconi et pont entre les libertariens
américains, Bruxelles, Strasbourg et Vatican.
Lyndon LaRouche, issu d'une famille de Quakers, huit fois candidat malheureux
aux présidentielles, dispose aujourd'hui d'une centrale internationale
de renseignement, d'un mouvement charismatique mondial "Les jeunesses
de Lyndon LaRouche" et d'un corps de milice actif. Son épouse
Helga Zepp-LaRouche dirige l'Institut
Schiller.
Lyndon LaRouche sera également condamné en 1988 à
15 ans de prison pour conspiration contre l'Etat, usage illicite du courrier
et des services postaux, fraudes fiscales. Il purgera cinq années
de sa peine et sera relaché en 1994.
Le programme politique de Lyndon LaRouche est actuellement centré
sur la dénonciation du coup d'Etat perpétré par les
forces républicaines en vue d'instaurer une dictature nucléaire
aux Etats-Unis -Political Action Committee.
Pour les sénateurs démocrates Joseph
Biden (Delaware, commissions sénatoriales des affaires étrangères,
de la justice, du contrôle international des drogues), Patrick
Leahy (Vermont, commission sénatoriale de la justice), Harry
Reid (Nevada, président du groupe démocrate), Ken
Salazar (Colorado, commissions sénatoriales de l'agriculture,
de l'énergie, des ressources naturelles et des anciens combattants)
-souvent cités par Lyndon LaRouche (1),
rigoureusement opposés aux excès du capitalisme industriel,
au déficit budgétaire du gouvernement, au militarisme et
au budget consacré à la défense, il conviendra de
dénoncer les dérives réellement autoritaires du régime
de G.W.Bush "en passe de devenir un régime dictatorial et
fasciste"
Une vérité, selon les observateurs Judicial
Watch et Sierra Club, que
trahiraient l'augmentation des délits économiques, l'effondrement
de la fonction de régulation de la constitution, du Congrès,
et la perte d'indépendance quasi générale du système
juridique et judiciaire américain.
Une configuration historique et politique qui n'a rien de simpliste et
que renforceront, du reste, les outrages répétés
du président Bush et de ses faucons très habilement répartis
sur l'échiquier politique.
Tout récemment, les sénateurs du parti républicain
menaceront de réduire le budget annuel de la Cour
des Comptes (GAO) - saisie en 2002 par un groupe de députés
démocrates après que Dick Cheney ait été accusé
de non respect du FACA par Judicial Watch et Sierra Club - si son contrôleur
général,
David Walker, (2),
ne se décidait pas à abandonner l'action en justice intentée
contre le vice-président Cheney.
Le vice-président Cheney serait accusé, en effet, de non
respect du Federal Advisory Committe Act (FACA) imposant un devoir de
transparence budgétaire aux conseillers fédéraux
et un contrôle drastique du nombre et des qualités des comités,
bureaux, commissions, conseils et groupes de fonctionnaires similaires
chargés de conseiller les fonctionnaires du gouvernement fédéral
et les agences publiques de l'exécutif.
Une affaire qui impliquera le NEPDG, National Energy Policy Development
Group (composé essentiellement de haut-fonctionnaires du gouvernement
fédéral et présidé par le vice-président
Cheney) chargé de conseiller le président Bush sur les grandes
orientations de la politique nationale de l'Energie.
Ces dernières ne parviendront pas, cependant, à justifier
la nomination au NEPDG de conseillers autres que fédéraux
(essentiellement des lobbyistes privés dont les noms seront protégés
des audits de la Cour des Comptes et des enquêtes de la justice
par le vice-président Cheney) pas plus qu'elles ne justifieront
la disparition de la comptabilité du NEPDG (aujourd'hui dissout)
ou la divulgation d'informations secrètes - concernant la stratégie
commerciale du gouvernement avec les "Etats-voyous" producteurs
de pétrole et de gaz - à des personnes privées liées
à des sociétés pétrolières américaines
(notes 2, 3, 4, 5).
········································
** notes
1- A fascist America,
how close are we ? Justin Raimondo
2- Richard B. Cheney, Vice-Président of the United States &
al petitioners v. United States District Court for The District of Columbia,
24 juin 2004, Supreme
Court of The United States, N° 03-475 et rapports de Judicial
Watch et Sierra
Club.
3- David Rocknich écrira dans "Secrecy
of Cheney's Task Force Challenged in Courts" sur Indymédia
Oklahoma (9.02.05) :
" Dick Cheney has continued to cloak the composition of his 2001
energy task force energynin secrecy. The Federal Advisory Committee Act
says the government must disclose the work of groups that include non-federal
employees. A lawsuit is pending to force disclosure. Jane Mayer of The
New Yorker suggests that the wars in Afghanistan and Iraq was may may
have been planned well in advance of the September 11th crisis-planned
for the benefit of US corporations..."
4- Extrait de "Contract
Sport", the New Yorker (02.16.04) :
"... former Tresasury Secretary paul O'Neil charges that Cheney agitated
for US intervention well before the terrorist attacks of September 11,
2001. Additional evidence that Cheney played an early planning role is
contained in a previously undisclosed National Security Council document,
dated February 3,2001. The top-secret document, written by a high-level
N.S.C official, concerned Cheney's newly formed Energy Task Force. It
directed the N.S.C. staff to cooperate fully with the Energy task Force
as it considered the "melding" of two seemingly unreleated areas
of policy: "the review of operational policies towards rogue states",
such as Iraq, and "actions regarding the capture of new and existing
oil and gas fields"....
5- Wiggin and Dana, Supreme Court Up Dates : Cheney
v. United States District Court for the District of Columbia (03-475),
Rumsfeld v. Padilla (03-1027)
....................................
Fin (13/6/2005)
Christian POSE (Rédacteur-en-chef de linked222) e-mail: linked222@free.fr
....................................
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