Journalisme et mensonges médiatiques, corruption, tortures, dictatures, régimes répressifs, hypocrisie institutionnelle (1)

Journalisme et mensonges... (2)

L'expansion du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme, aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à la justice partiale et aux procès truqués.


Etats-Unis
St. Paul, Minnesota, Amy Goodman & Two Democracy Now! Producers Arrested at RNC Protest & Vidéo de l'arrestation
Goodman Charged with Obstruction; Felony Riot Charges Pending Against Kouddous and Salazar...
Cells topped with barbed wire to be used to hold protesters rounded up in mass arrests.

A CBS news crew has uncovered a huge warehouse holding facility in Denver, consisting of steel cages topped with barbed wire, ready to receive thousands of protesters at this year’s Democratic National Convention.

Tunisie

Sarkozy en Tunisie : « un appui total à la dictature de Ben Ali », Interview de Sihem Bensedrine, présidente du Conseil national pour les libertés en Tunisie
"En ce qui me concerne, je n’attends plus rien d’elle ni de l’Europe. J’ai bien compris la leçon. Apparemment, la dictature, c’est bien pour nous, les Tunisiens, mais pas pour eux, les Français. Les « Bougnoules » n’ont pas le droit à la démocratie : voilà le message que délivre Nicolas Sarkozy. Je sais maintenant que je ne peux plus compter sur le pays « des droits de l’homme » qu’est sensé être la France. On va devoir compter sur nous-mêmes et la société civile tunisienne et étrangère...."

Colombie
Organizaciones de DDHH denuncian asesinatos y persecución por paramilitares en Colombia
SEMANA revela documentos recién desclasificados en Washington que dejan en evidencia la relación de la CIA con los nacientes grupos paramilitares colombianos.
¿Qué son las Águilas Negras?
Desde hace unos meses los colombianos oyen hablar de estas nuevas bandas criminales, pero pocos saben qué son realmente. ¿Neoparamilitares? ¿Delincuencia común? ¿Gatilleros de la mafia ¿Todas las anteriores?
COLOMBIA’S NEW ARMED GROUPS
Since disbanding of the paramilitary United Self-Defence Forces of Colombia (AUC)
started in late 2003, Colombia’s armed conflict has undergone important changes. Closely associated with the demobilisation of almost 32,000 members of the AUC, among them nearly 2,000 women, which the government of President Alvaro Uribe and others have hailed as a major step toward the pacification of the country, is the emergence of new armed groups using names such as Black Eagles and New Generation Organisation (Organización Nueva Generación, ONG).

Argentine "Nunca Mas"


Mémoire civile et politique en Argentine de Cristina Castello
Repression : The attitudes of some members of the Church (Report of Conadep - National Commission on the Disappearance of Persons - 1984)
The Christian faith of the Armed Forces contrasted with the un-Christian nature of the repression
Caso Von Wernich: "La peor tortura fue la moral" dijo Schell
Christian Federico Von Wernich, aumônier de police, accusé de complicité de torture, de détention arbitraire et d’exécution extrajudiciaire; son procès a commencé le 5 juillet 2007 (Trial Watch)
Centros Clandestinos de Detención
L'ancien dictateur argentin Jorge Videla sera jugé lors d'un procès public.
Lui et 16 de ses chefs militaires sont accusés de crimes contre l'humanité dans le cadre du Plan Condor, une opération mise en place par les dictatures d’Argentine, du Chili, Paraguay, Brésil, de Bolivie et d’Uruguay, pour éliminer des opposants dans les années 1970-80.
NEW DECLASSIFIED DETAILS ON REPRESSION AND U.S. SUPPORT FOR MILITARY DICTATORSHIP (Ces documents américains web déclassifiés sur les disparus, le dispositif militaire dictatorial, le processus de persécution et d'espionnage argentins et les rapports diplomatico-militaires argentino-américains diffisués par la National Security Archive (NSA, George Washington University) sont intéressants, standards cependant, à recouper bien entendu ou à remettre en question pour d'évidentes raisons politiques et historiographiques.)
Videla : "un coup d'Etat modéré qui ne tue pas les opposants et les acteurs de l'ancien régime...personne au mur !! Il s'agit sans aucun doute du coup d'Etat le plus civilisé et le mieux réalisé de l'histoire argentine !! Les Etats-Unis n'ont pas été accusé d'être derrière...Les problèmes de Chase Manhattan, General electric, Exxon, etc...seront bientôt réglés ainsi que la question des investissements étrangers..."
Operation Condor : The Machinery of the Dirty War
"Chile Declassification Project, Department of Defense, 1999. First published in The Pinochet File, by Archive analyst Peter Kornbluh.
"This Defense Intelligence Agency (DIA) Intelligence Report (IR) provides information on joint counterinsurgency operation by Southern Cone countries in what was known as Operation Condor. "Operation Condor is the code name given for intelligence collection on leftists, communists and Marxists in the Southern Cone Area.
US Declassified Documents: Argentine Junta Security Forces Killed, Disappeared Activists, Mothers and Nuns
"On the 25th anniversary of the disappearance of leaders of the internationally renowned civil disobedience group the Mothers of the Plaza de Mayo, recently declassified US documents show that the Embassy in Buenos Aires had evidence of the Argentine Military Junta's responsibility in the crime.
ARGENTINE MILITARY BELIEVED U.S. GAVE GO-AHEAD FOR DIRTY WAR New State Department documents show conflict between Washington and US Embassy in Buenos Aires over signals to the military dictatorship at height of repression in 1976 (NSA)
Report of Conadep (National Commission on the Disappearance of Persons) - 1984
"One of the most important tasks facing resurgent democracy in Argentina was tackling the problem of the disappeared and determining the fate of the victims. The first indispensable reparation demanded by society after fundamental institutions had been restored was to ascertain the truth of what had happened, to 'face up' to the immediate past and let the country judge..."
The Doctrine behind the Repression
" In his speech to Congress on 10 December 1983, President Dr Raúl Alfonsín condemned the Doctrine of National Security 'used to prevent the free, frank and spontaneous life of our people'. in Decree No. 158/83, which ruled that the members of the Military Junta stand trial, the National Executive stated:
"Thousands of people were illegally deprived of their freedom, tortured and killed as a result of the repressive measures inspired by the totalitarian Doctrine of National Security."
«Retour sur un terrorisme d'Etat béni par les Etats-Unis "Opération Condor", cauchemar de l'Amerique Latine...»
"This Defense Intelligence Agency (DIA) Intelligence Report (IR) provides information on joint counterinsurgency operation by Southern Cone countries in what was known as Operation Condor. "Operation Condor is the code name given for intelligence collection on leftists, communists and Marxists in the Southern Cone Area..."

Mexique

Rappel : "A nos frères d'Oaxaca et à Brad Will "
"Brad Will, journaliste pour le réseau Indymedia a été tué le 27 octobre 2006 à Oaxaca, Mexique. Il a reçu une balle dans la poitrine alors qu'il enquêtait sur la milice armée paramilitaire qui assaillait l'Assemblée populaire du peuple de Oaxaca..."


RUSSIE-CEI

"Votre patron vous tire dans le dos !! Les conflits d'intérêts flinguent la presse et le journaliste..."
"Si l'article 29 de la constitution de la fédération russe et les articles 38 et 1 de la loi sur les médias consacrent la liberté de l'information et de la presse, ils n'éclairent pas sur le contexte économique post-communiste à nouveau limitatif qu'est le capitalisme néolibéral. Indispensables, donc, sont ces droits et libertés, mais indispensable également est la réflexion sur leur sens réel dans un espace économique et financier hyper-dérégulé où la concurrence sauvage relève aussi bien de la préservation des secrets que de leur divulgation..."
Réponse décroissante aux assassinats des journalistes-médiateurs
" L'acte d'informer, par contre, dans une optique "non marchande" est naturellement préservé de la "distorsion éthique professionelle" et modifie sans aucun doute le rapport au crime, au bourreau, à l'arbitraire du pouvoir d'Etat et à l'injustice...
L'histoire dévoile que les pères jésuites marxistes de la théologie de la libération du Salvador (75 000 civils tués entre 1980 et 1989/91), les moines cisterciens-trappistes de Tibhirine-Algérie (200 000 civils tués entre 1992 et 2002), l'évêque dominicain d'Oran Pierre Claverie et son chauffeur arabe musulman Sidi Mohammed Kamel, évoluaient dans un contexte économique d'hyper-endettement public (Etat) et privé (entreprises et ménages) propre à l'avènement des nouveaux marchés, avant d'être sauvagement assassinés... "
« Les Russes arrivent ! ». Regards occidentaux sur la mafia russe : données policières, criminologiques et journalistiques, rapports d'activité des commissions anti-mafia et processus de circulation des discours sur le crime organisé.
"Les nuances distinguant chaque citation pourraient entraîner un long développement. Il importe davantage de constater que ces chiffres, qui ne signifient rien en l'absence de précisions sur la nature du « contrôle » opéré par le « crime organisé », ont valeur de preuve dans de longs développements consacrés à la puissance de la mafia russe..."(Gilles Favarel-Garrigues)
-- « Le ministère de l'Intérieur russe estime que 40% des entreprises privées, 60% des entreprises d'Etat et 50% à 85% des banques sont contrôlées par le crime organisé » (Cilluffo, Burke)
-- « Dans l'industrie, le commerce, la banque et les services, le crime organisé possède ou contrôle directement environ 85% des entreprises privées » (Ziegler)"

Commentary Prepared by CJES Lawyer Viktoriya Blonskaya for Section III.1
"When journalists, both foreign and Russian, are barred from attending a national forum, it creates a problem for many media outlets and journalists because it violates their right to seek and receive information. Such situations result in encroachments on the right of the media and ordinary citizens.
Article 29 of the Constitution of the Russian Federation states: “Everyone shall have the right to seek, get, transfer, produce and disseminate information by any lawful means. The list of information constituting the state secret shall be established by the federal law.”
Assassinats de journalistes-enquêteurs
In the “Russia War in Internet” web-editor Magomed Yevloyev has been killed... 12 journalists also were killed in the Georgia-Ossetia conflict. Photojournalist Alexander Klimchuk (a Georgian citizen), Grigory Chikhladze of Russian Newsweek (a Georgian citizen), cameraman Stan Storimans of the Dutch television company RTL (a citizen of the Netherlands)...
Le président de la Radiotélévision d'Etat de la république nord-caucasienne du Daghestan (antenne locale de la chaîne publique Rossia) Gadji Abachilov (58 ans), a été tué dans un quartier d'habitation central de la capitale daghestanaise, dans un attentat à l'arme automatique.
- Le journaliste d'origine daghestanaise Ilias Chourpaïev, 32 ans, a été retrouvé étranglé avec une ceinture à son domicile moscovite. Il travaillait pour la chaîne de télévision fédérale Pervy-Kanal
Assassinat d'Ivan Safronov/ Ivan Safronov was killed
Prosecutor begins an investigation of "incitement to suicide"
"The Taganka prosecutor's office in Moscow has initiated a criminal investigation on the forcible suicide of Kommersant journalist Ivan Safronov, who died under unknown circumstances last Friday when he fell from a window in the stairway of the Khrushchev-era five-story building in which he lived. The police and prosecutor initially characterized his death as suicide. Safronov, who turned 51 last month, wrote about thearmy and space. It is known that he was preparing a publication on Russian arms deliveries to the Middle East that could have caused a major scandal..."(Kommersant)
Assassinat d'Anna Politkovskaya
« Une balle dans la tête est le moyen le plus simple et le plus naturel de résoudre n’importe quel conflit, si simple soit-il. Endurcis par la guerre, nous haïssons plus souvent que nous aimons. La haine est notre prière. Nous serrons volontiers les poings et nous les desserrons difficilement. Et de nouveau, au lieu de humer l’air à pleins poumons, nous nous nourrissons du sang de nos compatriotes sans en être étonnés. N’est-ce pas cela une guerre civile ? » extrait de "Tchétchénie, le déshonneur russe"
Russie : un rassemblement à la mémoire d’Anna Politkovskaya réprimé dans la violence (HNS) & Ingouchie
Criminal case No. 376196, premeditated murder... According to the New York-based Committee to Protect Journalists, Politkovskaya is the 42nd journalist killed in Russia since the collapse of the Soviet Union in 1991, and the 13th in a contract-style killing since President Vladimir Putin came to power in 2000
Hommage à Politkovskaya de Zaïnap Gachaeva, Présidente de l’ONG « Echo de la Guerre » Coordinatrice de l’organisation internationale "Les Femmes pour la Paix sur Terre".
Une mémoire vivante de la sale guerre tchétchène, Zainap Gashaeva a accumulé les cassettes vidéo sur les exactions russes en Tchétchénie. Elle est l'invitée du Festival international du film sur les droits humains, propos recueillis par Simone Petite (Le Courrier)


CANADA-QUEBEC

Manifeste pour une décroissance conviviale
"Nous vivons dans un monde en crise. « Lucides » ou « Solidaires », tous s’entendent là-dessus. Mais les solutions proposées, qu’elles soient néolibérales ou progressistes, restent dans le paradigme du développement et de la croissance économique, alors même qu’il s’agit là d’une cause majeure de bien des problèmes...
Dans la foulée du mouvement européen de la décroissance économique soutenable, nous invitons les citoyens et citoyennes du Québec à poser un regard d’ensemble sur le système actuel, en particulier sur les problèmes écologiques et sociaux..."
Objecteurs de croissance, pour sortir de l'impasse : la décroissance : Collectif sous la direction de Serge Mongeau
"Les objecteurs de croissance refusent de se laisser enrôler dans une machine économique vouée à une quête incessante de croissance, rentabilité, productivité. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nier qu’une croissance infinie, objectif de tous nos gouvernements, est impossible sur une planète aux ressources limitées. Si les impacts environnementaux de l’activité humaine sont maintenant reconnus, la population mondiale continue pourtant de produire et de consommer comme si nous disposions d’une planète et demie."
SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) - La Poursuite Stratégique Contre la Mobilisation Populaire
" Un des premiers groupes écologistes Québécois, l’AQLPA (Association Québécoise de Lutte contre la Pollution Atmosphérique) qui existe depuis près de 25 ans, et le CRRE (Comité de Restauration de la Rivière Etchemin) risquent tous deux de devoir mettre fin à leurs activités à cause du « terrorisme juridique » dont ils sont victimes depuis l’an dernier de la part d’une entreprise connue sous le nom de AIM (American Iron and Metal), dirigée par Herbert Black..." (Ecosociété-Québec)
IFEX-échange international de la liberté d'expression
LES CAS D'INCARCÉRATION DES JOURNALISTES SUR INTERNET S'ACCUMULENT
Rappel

Pour une opposition à la cybercriminalisation néolibérale des oppositions pacifiques intellectuelles, juridiques, civiles et politiques










Etats-Unis
- Collateral murder : WikiLeaks has released a classified US military video depicting the indiscriminate slaying of over a dozen people in the Iraqi suburb of New Baghdad -- including two Reuters news staff. (Wikileaks, 5/4/2010)

Psyop vs. fuite éthique
Il semble, à bien regarder "collateral murder" de Wikileaks (vidéo n°1) que les journalistes arabes tués soient accompagnés d'agents de sécurité armés (minute 3:42).
La polémique sur la question du non armement du groupe n'est donc guère possible et si un téléobjectif (minute 4:15) ne peut ressembler à un AK 47, encore moins à un RPG lance grenades, ces armes apparaissent toutefois à la main des agents accompagnateurs. Elles seront, quoiqu'on en dise, l'élément déclancheur du drame (agrandir l'écran vidéo pour s'en persuader). Wikileaks qui focalisera ses commentaires sur les civils tués (12 personnes, journalistes et agents) et les enfants blessés (2), bien évidemment non armés, n'y fera pas allusion.
Etonnant encore l'attitude nonchalante de ces agents arabes, armés, dans ce quartier surprenament déserté de New Bagdhad tandis que le prédateur, l'hélicoptère de combat américain Apache, les survole; comme si le groupe, n'étant pas un groupe de guerre anti-américain, se savait en terrain ami ou en confiance, pour des raisons seulement professionnelles.
De toute évidence si le groupe civil avait été l'ennemi immédiat ou prioritaire, le "terroriste musulman", son attitude aurait été autre; à la vue de l'hélicoptère ennemi, armes à la main ou terreur, chacun aurait couru vers un abris de fortune ou vers un quelconque poste d'observation. Il faudra attendre les mitraillages au canon de 30mm de l'hélicoptère "Apache" pour que chacun comprenne, malheureusement trop tardivement.
Ce drame repose donc sur l'effet produit par les armes des agents de sécurité et pourrait avoir été planifié à l'insu des acteurs. Selon cette hypothèse criminelle les journalistes auraient été "attendus" accompagnés d'hommes en arme, signe distinctif, et, tout comme les pilotes US dans le meilleur des cas, auraient été manipulés (en vue de leur "finalisation" par une patrouille hélico de routine) par leurs informateurs.
Sur la base d'une telle hypothèse "le mystère de la fuite du DoD" qui accompagne la diffusion du document vidéo "classé" n'en serait plus un. Nous aurions affaire, en effet, à une opération psychologique visant les médias puis les civils non combattants, enfin les dissidences mondiales, trois ans après les faits (2007/2010), à la veille d'importantes offensives civiles, policières et militaires (US, Coalition, Otan, etc...) dans le monde arabe, en Asie centrale, dans les pays de la CEI, en Afrique ou en Amérique latine et centrale.
Selon cette hypothèse - qui encourage toute action en justice - le document suivant "Wikileaks.org—An Online Reference to Foreign Intelligence Services, Insurgents, or Terrorist Groups ? " diffusé en mars 2008 par le DIAP (Department of Defense Intelligence Analysis Program) et rendu public en mars 2010 par Wikileaks sous le titre "US Intelligence planned to destroy Wikileaks" deviendrait un classique de l'intoxication, de la couverture et du meurtre d'Etat planifié - entendons ici des 12 civils de New Bagdhad.
Dans ce contexte hypothétique de crime planifié, Wikileaks, également choisi à son insu par le DIA/DoD, aurait été l'autre élément déclancheur de "l'affaire" - Wikileaks et son groupe sont probablement blacklistés depuis des années - alors que le gouvernement américain et ses alliés mènent des offensives mondiales spectaculaires contre le cybercrime et le conspirationnisme numérique (rappelons ici que l’Office of Information and Regulatory Affairs de la Maison Blanche recommande l’« infiltration cognitive » des groupes qui mettraient en oeuvre la promotion de « théories conspirationnistes » comme celles entourant le 11 septembre...)
"Collateral murder" pourrait donc être un "classique" du crime d'Etat en temps de guerre. Il (ce crime) nourrit une menace paranoïaque constante, venant de l'intérieur, institutionnalisée, sourdement mais non aveuglement perpétrée contre les groupes humains par d'autres groupes humains délibérément constitués par/pour le pouvoir, n'attendant aucune réponse des populations inquiétées, harcelées ou persécutées. Des acteurs issu d'un processus juridique et intellectuel rigoureux laissant paradoxalement peu de place au sadisme mais dont la dangerosité criminelle est toutefois régulièrement soulignée devant les tribunaux et dans les tribunes libres.
Cette menace qui se traduit par des ébranlements psychologiques inlassablement entretenus par une foule de rapports civils et militaires, tous confidentiels et classés mais systématiquement rendus publics par l'exploitation stratégique des lois et par les médias appropriés, ne désarme pas au fond des vieilles méthodes mafieuses de "finalisation" des cibles listées, personnes physiques et personnes morales...
Aussi la campagne promotionnelle menée par l'ex hacker Julian Assange - dir. de Wikileaks et inspirateur de la "fuite éthique des secrets corporatistes" - centrée sur une aptitude professionnelle sans faille à exploiter "les fuites" tout en garantissant une absolue protection à ses sources (confiez moi vos secrets, vous ne risquez rien) incline par son mode de fonctionnement proche de la martingale capitaliste et néolibérale - plus vous financez les services de Wikileaks n°1 du scoop (budget annuel de 600 000 $) et plus vous serez nombreux à lire et à défendre "votre scoop" - à nourrir finalement ce qui est combattu : les psyops militaires homicides, la propagande d'Etat criminogène et l'intoxication mortelle du grand public au Millenium... (C.P. 5/4/2010)
Notes
- “This Is How These Soldiers Were Trained to Act”–Veteran of Military Unit Involved in 2007 Baghdad Helicopter Shooting Says Incident Is Part of Much Larger Problem (democracynow, 12/4/2010)
- U.S. Intelligence planned to destroy WikiLeaks : "The possibility that current employees or moles within DoD or elsewhere in the U.S. government are providing sensitive or classified information to WikiLeaks.org cannot be ruled out..." (Wikileaks, 15/3/2010)

St. Paul, Minnesota, Amy Goodman & Two Democracy Now! Producers Arrested at RNC Protest (Democracy Now!)
"AMY GOODMAN: More than 280 people were arrested here in St. Paul on Monday, the opening day of the Republican National Convention. Among them were several journalists covering the protests in the streets, including three of us at Democracy Now! I was detained trying to question police officers about the arrests of Democracy Now! producers Sharif Abdel Kouddous and Nicole Salazar. Nicole and Sharif were covering a police crackdown on a street protest against the Republican National Convention... Most of the arrests took place within hours of a 10,000-strong peace march organized by the Coalition to March on the RNC and Stop the War. After the rally ended, several splinter groups broke off for spontaneous actions in the streets of St. Paul...police used harsh tactics, including chemical irritants, to disperse everyone, even those protesters who remained peaceful. Officers in riot gear fired teargas, pepper spray, rubber bullets in a series of standoffs around the downtown St. Paul area... "
Vidéo de l'arrestation :"Goodman Charged with Obstruction; Felony Riot Charges Pending Against Kouddous and Salazar..."(Youtube)

Cells topped with barbed wire to be used to hold protesters rounded up in mass arrests.

A CBS news crew has uncovered a huge warehouse holding facility in Denver, consisting of steel cages topped with barbed wire, ready to receive thousands of protesters at this year’s Democratic National Convention. (Steve Watson Infowars.net)

Tunisie

Sarkozy en Tunisie : « un appui total à la dictature de Ben Ali », Interview de Sihem Bensedrine, présidente du Conseil national pour les libertés en Tunisie
"En ce qui me concerne, je n’attends plus rien d’elle ni de l’Europe. J’ai bien compris la leçon. Apparemment, la dictature, c’est bien pour nous, les Tunisiens, mais pas pour eux, les Français. Les « Bougnoules » n’ont pas le droit à la démocratie : voilà le message que délivre Nicolas Sarkozy. Je sais maintenant que je ne peux plus compter sur le pays « des droits de l’homme » qu’est sensé être la France. On va devoir compter sur nous-mêmes et la société civile tunisienne et étrangère...." (Sihem Bensedrine, afrik.com)

Colombia

Organizaciones de DDHH denuncian asesinatos y persecución por paramilitares en Colombia
"Colombie un grupo de organizaciones de derechos humanos claman justicia por el asesinato de dirigentes sindicales y amenazas contra líderes sociales en las últimas dos semanas, en hechos atribuidos a grupos paramilitares.
Una investigación de TeleSUR en Bogotá reporta que fueron asesinados 4 líderes sindicales y otros 28 dirigentes campesinos, indígenas y desplazados de diferentes regiones del país, en su mayoría destacados promotores de la gran movilización del pasado 06 de marzo...
Sindicalistas asesinados apoyaron marcha del 6 de marzo
Los líderes sindicales asesinados pertenecían a la Central Unitaria de Trabajadores de Colombia (CUT) y apoyaron en sus regiones de origen, las actividades para recordar a las víctimas de la violencia en el país suramericano.
July González, miembro de la directiva de la CUT, informó que "nosotros hemos tenido 10 víctimas este año. Como pueden observar, son dos meses y medio lo que va corrido de este año y el número es bastante alto, pero igual, permanentemente los líderes activistas, afiliados e incluso que no están dentro de las organizaciones sindicales, reciben amenazas, hostigamientos y algunos han sido asesinados"...
También mujeres destacadas en la lucha social y comunitaria han sido amenazadas a través de panfletos intimidatorios que están firmados por un grupo de paramilitares conocido como las "Águilas Negras"..." (telesurtv.net)
Pacto con el diablo
"SEMANA revela documentos recién desclasificados en Washington que dejan en evidencia la relación de la CIA con los nacientes grupos paramilitares colombianos.
SEMANA tuvo acceso a una serie de documentos secretos de varias agencias de seguridad y diplomáticos de Estados Unidos en los que queda en evidencia la participación de entidades de ese país en el objetivo de acabar a Escobar . El hecho adquiere hoy una singular importancia porque aquella fuerza a la que se le dio ese impulso tuvo una metamorfosis hasta convertirse en las bandas de paramilitares que el propio Washington califica ahora como "terroristas" y de cuyos jefes reclama "la extradición"..." (semana.com)
¿Qué son las Águilas Negras?
Desde hace unos meses los colombianos oyen hablar de estas nuevas bandas criminales, pero pocos saben qué son realmente. ¿Neoparamilitares? ¿Delincuencia común? ¿Gatilleros de la mafia ¿Todas las anteriores?
"¿En qué consiste y cuál es la dimensión de este nuevo fenómeno? Para responder a esas preguntas, la Comisión Nacional de Reparación acaba de publicar un completo informe sobre el fenómeno. El estudio, titulado 'Disidentes, rearmados y emergentes: ¿bandas criminales o tercera generación paramilitar ', lanza una alerta al gobierno y a la sociedad: las bandas emergentes son una grave amenaza que debe ser neutralizada ahora cuando aún es posible...
¿Por qué se llaman Águilas Negras?
"El nido de las Águilas está en Norte de Santander. En este departamento aparecieron por primera vez en 2006. Al comienzo eran de muchos colores, hubo Águilas doradas, azules y rojas. Pero al poco tiempo se impuso el nombre de Águilas Negras. A partir de entonces aparecieron varios grupos en Caquetá, Antioquia, Cesar y Bolívar. La generalización se debe a una moda delincuencial con la que se quiere producir más terror presentándose como una estructura criminal que supuestamente tiene un alcance nacional. La fórmula hace inmediatamente recordar a las AUC y es delincuencialmente más rentable. Las autoridades las denominan indistintamente bandas criminales (Bacrim)..." (semana.com)
COLOMBIA’S NEW ARMED GROUPS
"Since disbanding of the paramilitary United Self-Defence Forces of Colombia (AUC)
started in late 2003, Colombia’s armed conflict has undergone important changes. Closely associated with the demobilisation of almost 32,000 members of the AUC, among them nearly 2,000 women, which the government of President Alvaro Uribe and others have hailed as a major step toward the pacification of the country, is the emergence of new armed groups using names such as Black Eagles and New Generation Organisation (Organización Nueva Generación, ONG). Operating in several regions, they are a great concern for the government as well as the Organization of American States (OAS) peace support mission (MAPP/OEA) and human rights and civil society organisations. While the government refers to them as “criminal gangs” (bandas criminales) and perceives them as a law enforcement issue, Colombian human rights groups and think-tanks and some international observers believe they are the continuation of the paramilitaries under a different guise..." (usatoday.com)

Argentine "Nunca Mas"
Cristina Castello Mémoire civile et politique en Argentine de Cristina Castello
Une page d'histoire criminelle dédiée aux victimes et aux familles des victimes de la dictature et du génocide qui frapperont l'Argentine entre 1976 et 1983
"Génocide : Masques, Amen”
Cet exceptionnel entretien sera publié dans la Revue "La Semana", le 5 avril 1984, à Buenos Aires. Cinq mois auparavant, le 15 décembre 1983 cinq jours après la fin du régime militaire, le Decret n°187 dressera les bases juridiques de la Commission Nationale sur Les Disparitions de Personnes... Conadep. Raoul Alfonsin sera le premier chef d'Etat élu de cette période post-dictatoriale qui durera jusqu'en 1989, une période socioéconomiquement chaotique, traversée par de nombreux soulèvements militaires qu'alimenteront sans aucun doute la course aux criminels contre l'humanité, les procès publics et la défaite singlante des Malouines ....Vingt deux ans se sont écoulés depuis et la vérité sur de nombreux points n'est toujours pas acquise.
Cette période cruciale des années 1984/1985 est donc celle du jugement des bourreaux qui planifieront, consignera la Conadep, l'éradication systématique des oppositions civiles et politiques traditionnelles incluant toutes les formes de collaboration à la vie intellectuelle et artistique jugées subversives ou anti-nationales par les officiers des Etats-Majors et les hiÌrarques catholiques. Ces derniers, toujours selon la Conadep, seront sans réaction au moment du putsch de mars 1976. Beaucoup deviendront par le fait complices des agissements des assassins qu'ils confesseront. Beaucoup superviseront les prêtres qui accompagneront les assassins sur les lieux de tortures. Des lieux, 340 selon la Conadep, que les ministres de l'Eglise romaine déclareront ne pas connaitre ou ne pas exister. L'archevêque Plaza est de ces ministres intouchables. Comme tous ceux, ou presque, de la communauté écclésiale politique et militariste, l'archevêque Plaza ne prendra aucune mesure pour sauver les prêtres ou les nones espionnés, persécutés, kidnappés ou assassinés pour leurs activités de solidarité ou de grâce clandestine parmi les pauvres, les démunis, les résistants et les opposants politiques...." (C.P.)
Repression : The attitudes of some members of the Church (Report of Conadep - National Commission on the Disappearance of Persons - 1984)
The Christian faith of the Armed Forces contrasted with the un-Christian nature of the repression
Caso Von Wernich: "La peor tortura fue la moral" dijo Schell
Christian Federico Von Wernich, aumônier de police, accusé de complicité de torture, de détention arbitraire et d’exécution extrajudiciaire; son procès a commencé le 5 juillet 2007 (Trial Watch)
Centros Clandestinos de Detención
L'ancien dictateur argentin Jorge Videla sera jugé lors d'un procès public.
Lui et 16 de ses chefs militaires sont accusés de crimes contre l'humanité dans le cadre du Plan Condor, une opération mise en place par les dictatures d’Argentine, du Chili, Paraguay, Brésil, de Bolivie et d’Uruguay, pour éliminer des opposants dans les années 1970-80. Jorge Videla, aujourd'hui âgé de 82 ans, est déjà assigné à résidence dans l'attente de son jugement dans une autre affaire : l'enlèvement de 500 enfants de prisonniers politiques de la dictature confiés alors à des proches du régime et adoptés sous de nouvelles identités. (RFI-Jean-Louis Buchet)
NEW DECLASSIFIED DETAILS ON REPRESSION AND U.S. SUPPORT FOR MILITARY DICTATORSHIP (Ces documents américains web déclassifiés sur les disparus, le dispositif militaire dictatorial, le processus de persécution et d'espionnage argentins et les rapports diplomatico-militaires argentino-américains diffisués par la National Security Archive (NSA, George Washington University) sont intéressants, standards cependant, à recouper bien entendu ou à remettre en question pour d'évidentes raisons politiques et historiographiques.
Se reporter pour une approche plus sure du droit des familles, de la persécution, des déportations, des tortures, du dispositif intellectuel, juridique, sécuritaire, mis en place par la Junte aux travaux et aux conclusions de la Conadep, commission nationale sur les disparus. Nous y reviendrons ultérieurement, C.P.)

Videla : "un coup d'Etat modéré qui ne tue pas les opposants et les acteurs de l'ancien régime...personne au mur !! Il s'agit sans aucun doute du coup d'Etat le plus civilisé et le mieux réalisé de l'histoire argentine !! Les Etats-Unis n'ont pas été accusé d'être derrière...Les problèmes de Chase Manhattan, General electric, Exxon, etc...seront bientôt réglés ainsi que la question des investissements étrangers..." Il est de l'intérêt des Etats-Unis de soutenir le régime modéré de Vidéla. En cas d'échec de la Junte un retour à l'ancien régime péroniste conduirait à un nationalisme défavorable à nos investissements ou à la prise de pouvoir de l'extrême gauche, ce qui serait tout aussi préjudiciable...." par l'ambassadeur des Etats-Unis Robert C. Hill, Buenos Aires, télégrame au Departement d'Etat, 29 mars 1976 (page 6/7)(National Security Archive)
"Kissinger sought immediate support for the newmilitary regime in spite of staff warnings on bloodshed 22,000 people murdered or disappeared by military between 1975 and 1978... according to secret Chilean intelligence report secret Argentine documents record Operation Condor kidnappings and disappearances carried out by military intelligence Battalion 601...
In early April 1976, the U.S. Congress approved a request by the Ford Administration, written and supported by Secretary of State Henry Kissinger, to grant $50 million in military assistance to the new Argentine military regime..." (NSA)
Operation Condor : The Machinery of the Dirty War
"Chile Declassification Project, Department of Defense, 1999. First published in The Pinochet File, by Archive analyst Peter Kornbluh.
"This Defense Intelligence Agency (DIA) Intelligence Report (IR) provides information on joint counterinsurgency operation by Southern Cone countries in what was known as Operation Condor. "Operation Condor is the code name given for intelligence collection on leftists, communists and Marxists in the Southern Cone Area. It was recently established between cooperating intelligence services in South America in order to eliminate Marxist terrorist activities in member countries with Chile reportedly being the center of operations. Other participating members include: Argentina, Paraguay, Uruguay and Bolivia… Members showing the most enthusiasm to date have been Argentina, Uruguay and Chile..." (National Security Archive)
KISSINGER TO THE ARGENTINE GENERALS IN 1976: "IF THERE ARE THINGS THAT HAVE TO BE DONE, YOU SHOULD DO THEM QUICKLY" Newly declassified document shows Secretary of State gave strong support early on to the military junta While military dictatorship committed massive human rights abuses in 1976, Secretary Kissinger advised: "you should get back quickly to normal procedures." National Security Archive Electronic Briefing Book No. 133Edited by Carlos Osorio and Kathleen Costar Posted August 27, 2004
Newly declassified State Department documents obtained by the National Security Archive under the Freedom of Information Act show that in October 1976, Secretary of State Henry Kissinger and high ranking U.S. officials gave their full support to the Argentine military junta and urged them to hurry up and finish the "dirty war" before the U.S. Congress cut military aid. A post-junta truth commission found that the Argentine military had "disappeared" at least 10,000 Argentines in the so-called "dirty war" against "subversion" and "terrorists" between 1976 and 1983; human rights groups in Argentina put the number at closer to 30,000.
US Declassified Documents: Argentine Junta Security Forces Killed, Disappeared Activists, Mothers and Nuns
"On the 25th anniversary of the disappearance of leaders of the internationally renowned civil disobedience group the Mothers of the Plaza de Mayo, recently declassified US documents show that the Embassy in Buenos Aires had evidence of the Argentine Military Junta's responsibility in the crime. The US dedicated substantial resources to establish the whereabouts of the victims and protect their lives, but once it learned they had been killed, it dropped the demand to the Junta to find and punish the perpetrators and discipline officers condoning it..."
ARGENTINE MILITARY BELIEVED U.S. GAVE GO-AHEAD FOR DIRTY WAR New State Department documents show conflict between Washington and US Embassy in Buenos Aires over signals to the military dictatorship at height of repression in 1976 (NSA)

Report of Conadep (National Commission on the Disappearance of Persons) - 1984
"During the 1970s, Argentina was torn by terror from both the extreme right and the far left. This phenomenon was not unique to our country. Italy, for example, has suffered for many years from the heartless attacks of Fascist groups, the Red Brigades, and other similar organizations. Never at any time, however, did that country abandon the principles of law in its fight against these terrorists, and it managed to resolve the problem through the normal courts of law, guaranteeing the accused all their rights of a fair hearing. When Aldo Moro was kidnapped, a member of the security forces suggested to General Della Chiesa that a suspect who apparently knew a lot be tortured. The general replied with the memorable words: ’Italy can survive the loss of Aldo Moro. It would not survive the introduction of torture.’
The same cannot be said of our country. The armed forces responded to the terrorists’ crimes with a terrorism far worse than the one they were combating, and after 24 March 1976 they could count on the power and impunity of an absolute state, which they misused to abduct, torture and kill thousands of human beings.
in the name of national security, thousands upon thousands of human beings, usually young adults or even adolescents, fell into the sinister, ghostly category of the desaparecidos, a word (sad privilege for Argentina) frequently left in Spanish by the world’s press’.
Seized by force against their will, the victims no longer existed as citizens. Who exactly was responsible for their abduction? Why had they been abducted? Where were they? There were no precise answers to these questions: the authorities had no record of them; they were not being held in jail; justice was unaware of their existence. Silence was the only reply to all the habeas corpus writs, an ominous silence that engulfed them. No kidnapper was ever arrested, not a single detention centre was ever located, there was never news of those responsible being punished for any of the crimes. Days, weeks, months, years went by, full of uncertainty, and anguish for fathers, mothers and children, all of them at the mercy of rumours and desperate hopes. They spent their time in countless attempts at wringing information from those in authority: whether officers in the armed forces who were recommended to them, bishops, military chaplains or police inspectors. They received no help..."
The Doctrine behind the Repression
-- In his speech to Congress on 10 December 1983, President Dr Raúl Alfonsín condemned the Doctrine of National Security 'used to prevent the free, frank and spontaneous life of our people'. in Decree No. 158/83, which ruled that the members of the Military Junta stand trial, the National Executive stated:
"Thousands of people were illegally deprived of their freedom, tortured and killed as a result of the repressive measures inspired by the totalitarian Doctrine of National Security."
-- The Puebla Document published by the Third Conference of Latin American Bishops in 1979, stated in its 'Thoughts on Political Violence'No. 547:
" The last few years have seen the growing importance in our continent of the so-called Doctrine of National Security, which is in fact more ideology than doctrine. It is linked to a certain elitist, hierarchical, political and economic model which denies the vast majority of the population any part in political decision-making. In certain Latin American countries it is even justified in terms of defending Western, Christian civilization. It has developed a repressive apparatus to reinforce its concept of 'permanent warfare'. In some cases its intentions are clearly political..."
-- In a speech to the US Congress in 1963, President Kennedy's then Secretary of Defense, Robert MacNamara, declared:
"The best return on our investment in military aid probably comes from the training of selected Army officers and key specialists in our military academies and training centres in the US and abroad. These students are carefully selected by their countries so that they in turn become instructors when they go home. They are the leaders of the future, the men who have the skills and will instruct their own Armed Forces. I don't need to dwell on the value of having people in positions of power who have a first-hand knowledge of how we think and act here in the United States. For us having these people as friends is invaluable ... "

«RETOUR SUR UN TERRORISME D’ETAT BÉNI PAR LES ETATS-UNIS "OPÉRATION CONDOR ", CAUCHEMAR DE L’AMÉRIQUE LATINE» par Pierre Abramovici (RISAL)
"LE 12 janvier, un tortionnaire argentin, M. Ricardo Miguel Cavallo, a été extradé du Mexique vers l’Espagne, pour y être jugé. Le 6 mars, à Buenos Aires, un autre juge a abrogé les lois qui mettaient les militaires à l’abri de poursuites judiciaires depuis la fin de la dictature. En revanche, au Chili, le général Augusto Pinochet a été laissé en liberté sous caution après que la qualification de ses crimes eut été réduite. Pourtant, les témoignages et documents sur la « sale guerre » menée par les dictatures du cône sud, avec l’aval des Etats-Unis, se multiplient..."


MEXIQUE

Rappel : "A nos frères d'Oaxaca et à Brad Will "
"Brad Will, journaliste pour le réseau Indymedia a été tué le 27 octobre 2006 à Oaxaca, Mexique. Il a reçu une balle dans la poitrine alors qu'il enquêtait sur la milice armée paramilitaire qui assaillait l'Assemblée populaire du peuple de Oaxaca, mouvement réunissant les professeurs locaux en grève et d'autres associations de la communauté qui toutes demandent la démocratie au Mexique.Brad ne figurerait pas sur la liste exponentielle des journalistes tués en action, ou la liste encore plus longue de celles et ceux qui se sont fait tué-e-s ces dernières années par les troupes qui défendent cet indélogeable et injuste pouvoir sud-américain...(agitkom.net)."

RUSSIE-CEI

Votre patron vous tire dans le dos !! Les conflits d'intérêts flinguent la presse et le journaliste...
Si l'article 29 de la constitution de la fédération russe et les articles 38 et 1 de la loi sur les médias consacrent la liberté de l'information et de la presse, ils n'éclairent pas le contexte économique post-communiste à nouveau limitatif qu'est celui du capitalisme néolibéral. Indispensables, donc, sont ces droits et libertés, mais indispensable également est la réflexion sur leur sens réel dans un espace économique et financier hyper-dérégulé où la concurrence sauvage relève aussi bien de la préservation des secrets que de leur divulgation; des divulgations qui déchaînent généralement des évènements répressifs, criminels, policiers, judiciaires, quasi instantanés. Dans un tel contexte, la liberté de la presse et la sécurité des journalistes ne peuvent être complètement garanties.
Quand Gareguine Tossounian, président de l'Association Russe des Banques Privées (ABR, 617 banques et organisations commerciales détenant près de 80 % du capital autorisé et 90 % des actifs du système bancaire de Russie), souhaite créer un poste de "ombudsman-bancaire" afin d'améliorer les liens à la clientèle il laisse supposer que ses liens constants au pouvoir politique, aux institutions, aux lobbies, aux autres banques et aux entreprises, sont parfaits et sans conflits d'intérêts; au cours de la seule année 2006, pourtant, 44 banques russes sur 1200 recensées se verront retirer leur licence pour activités illégales et corruption. Comme tout banquier Gareguine Tossounian témoigne d'une volonté éthique classique que toutes les institutions bancaires revendiquent. Cela dit ses raisons sont purement commerciales.
"Ce genre de travail avec les clients est très important pour les banques, déclare Gareguine Tossounian en 2004, du point de vue tant éthique que pratique. Si les banques se montrent disposées à défendre les intérêts de leurs déposants, le nombre de clients augmentera..."
L'option éthique de Gareguine Tossounian est très différente de celle d'Andreï Koslo vice-gouverneur de la Banque centrale russe engagé dans une guerre contre les pots-de-vin, la corruption et les pratiques bancaires illégales, qui lui vaudra d'être assassiné en septembre 2006 par, probablement, Alexei Frenkel banquier véreux président de VIP Bank et de Sodbiznesbank fermées sur injonction de la Banque centrale. L'approche de Gareguine Toussenian, à l'opposé de celle d'Andrei Koslo, relève d'une simple approche des marchés concurrentiels et non de l'éthique, de l'esprit des lois ou même du "respect de la clientèle".
La convoitise primitive du banquier privé russe n'est guère différente, au fond, de celle du criminel organisé préparant ses arnaques favorites, du reste :
-- « le ministère de l'Intérieur russe estime que 40% des entreprises privées, 60% des entreprises d'Etat et 50% à 85% des banques sont contrôlées par le crime organisé » (Cilluffo, Burke)
-- « Dans l'industrie, le commerce, la banque et les services, écrit Jean Ziegler, le crime organisé possède ou contrôle directement environ 85% des entreprises privées »
-- « D'après le juriste Yuriy Voronine de
70% à 80% des entreprises privées ou privatisées et des banques commerciales sont contraintes de payer groupes criminels, agents publics corrompus et racketteurs »
La trame sociohistorique de la délinquance institutionnelle publique et privée d'affaire russe est si dense qu'un "parfait ombudsman" au service de l'administration et des administrés (Prokuratura, chargée du contrôle de la légalité de l’activité administrative; Commission présidentielle relative aux droits de l’Homme; Commissaire aux Droits de l’Homme) ou de l'entreprise, s'il existait, ne pourrait espérer, après avoir déjoué le crime et rendu le droit, qu'un effet paradigmatique de courte durée. Les rapports fondamentaux des institutions et des entreprises à la loi comme au délit, aux marchés non légaux contrôlés par les mafias institutionalisées ou non (banque, bourse, cigarette, alcool, armement, telecom, eau, pharmacie, énergie, information, transport maritime, aérien ou terrestre, drogue, déchets, micro-finance...), ne changent pas ou ne peuvent pas, a priori, changer.
Dans un tel cas de figure "le respect de la loi ou de l'éthique" a une valeur-effet paradigmatique tant pour l'élu et le fonctionnaire que pour les escrocs, et une valeur-marketing inédite pour les commerçants. C'est bien, du reste, ce qui est reproché, depuis une dizaine d'années, au Commissaire (institution)/ombudsman (fonction) aux droits de l’Homme de la Fédération de Russie (poste relevant de la loi fédérale du 26 février 1997, des articles 6 et 103§1-e de la Constitution de la Fédération de Russie de 1993 et de l’article 40 de la Déclaration Russe des Droits de l’Homme et du Citoyen) :"servir un alibi démocratique plutôt qu'une institution au service des administrés".
La marchandisation de l'administration, sa "privatisation" graduelle et la marchandisation de la vie civile (beaucoup de businessmen plus ou moins douteux en Russie, aux Etats-Unis, en Asie, en Amérique latine, en Afrique, en "Europe atlantisée" sont persuadés qu'une société civile n'est concevable que sur la base d'investissements étrangers - blanchis ou non) nourrissent des rapports marchands inédits entre institutions et administrés, entre "citoyens privatisés", "civils-clients", actionnaires transnationaux sans identité nationale et patrons-patriotes.
La marchandisation ne trouve-t'elle pas son expression la plus aboutie dans cette phrase de Andreï Lebedev, conseiller au ombudsman-délégué aux droits de l'homme de Russie, Vladimir Loukine :"Les personnes coupables de crimes xénophobes (en Russie, ndlr) sont en fait jugées pour vandalisme"...
Les "devoirs" des entreprises multinationales (Lukoil, Gazprom, Severstal et Rusal possèdent 78% de tous les actifs étrangers russes) et des PME (+-850 000) et les sanctions qui peuvent pleuvoir en cas de délits et de crimes, sont assimilés finalement, et les spécialistes le condamnent, à des approches commerciales stratégiques combinées, à des opérations psychologiques d'envergure "psyops" ou encore à des techniques de marketing inédites.
La Presse russe néolibérale, quasi propagandiste, comme la banque ou la bourse, produit avant tout de l'information contre de l'argent. La quantité d'argent nécessaire au processus qui accomplira le "tout informant" compétitif et concurrentiel, relève d'un processus capitaliste, financier, industriel et politique, colossal.
Les patrons de presse travaillent parfois avec des "ombudsmen-maison" afin d'éviter les conflits d'intérêts et de veiller à l'éthique éditoriale (presse écrite, télédiffusion, agence, radiodiffusion), afin d'entretenir des rapports clairs avec les partenaires (professionnels-actionnaires, lecteurs et journalistes), les publicitaires, les sociétés d'information, le(s) groupe(s) coiffant chaque titre, les syndicats professionnels. Parfois des rédacteurs-en-chef comme Grigori Chvedov r.d.c. de Internet Kavkazski Ouzel :"le Noeud caucasien", (note 26 du dossier "Fédération de Russie, des exactions qui perdurent et pas de justice en vue") cumulent les deux fonctions, de ombudsman et de rédacteur-en-chef.
Cela dit, l'interaction "commerce-dépendance-corruption" s'impose d'autant plus aisément qu'il y a de l'argent et du pouvoir politique en jeu. Cette interaction (qui intègre l'inexpérience des règles néolibérales) concerne la quasi totalité des médias dits démocratiques (plus d'un millier de sociétés) recensés à la fois en Russie et au sein de la Communauté des États indépendants (CEI) - TV, presse écrite, radio, net.
Au détriment, donc, de leurs intérêts fondamentaux, les médias russes évoluent dans un contexte de pressions politiques irréversibles et ploient sous le dispositif d'infiltration et de mise en situation de dépendance financière élaboré juridiquement et intellectuellement par les ONGs américaines via notamment le NED (Democracy awards) et ses protocoles de récupération, Mediatransparency, USAID/CIA, la Fondation Soros, Radio Free Europe, etc...
La plupart de ces nouveaux médias ouverts au commerce et à la publicité accepteront malgré les mises en garde, la confusion des institutions, les entorses à l'éthique (course effrénée aux droits d'auteurs, au "chaucun pour soi", au "chacun se vend" (Pankin)), les investissements étrangers et les aides civiles consacrés à "la liberté d'informer" sabordant définitivement le coopérativisme.
Alexeï Pankin confirmera :"« Je gérais un programme de trois ans, financé par USAID, de soutien aux médias russes, doté d’un budget global de $ 10,5 millions, ainsi qu’un programme de la Fondation Soros, également consacré au soutien des médias, au budget annuel de $1,8 million. Le nombre de cadres, directeurs, d’inspecteurs et conseillers auxquels j’ai eu affaire (ou qui ont eu affaire à moi) défie l'entendement. Je suis persuadé qu’il y avait des officiers du renseignement parmi eux. » ("Des milliers d' "ONG" financées par les USA à l'assaut de la Russie" (Flounders)
Patrons, journalistes corrompus (Russie/CEI), actionnaires de holdings sans identité, peu affectés par les conflits d'intérêts (évidente synergie des intérêts et des groupes au stade exécutif et contre laquelle un "ombudsman-maison" ne peut rien sinon co-animer l'option clientéliste du banquier politique Tossounian) peuvent vivre sans regret, amertume ou tensions, l'irrespect des lois.
Par contre, les journalistes qui meurent assassinés dans leur cage d'escalier, pendus dans leur salle de bain ou écrasés au pied de leur immeuble après une chute de cinq étages, seront tous gagnés par la "maladie de l'éthique"; maladie incurable qui gagne également de plus en plus de civils-citoyens bousculés par les adeptes (pensionnés d'Etat) du renouveau nazi anti-juif balte et ukrainien ou même kidnappés, fusillés ou décapités, dans les bois par les héritiers SS russes anti-caucasiens. Cette réalité violente calée sur la manifestation d'un passé cru révolu ébranle profondément la Russie et la CEI.
Selon l'enquête "Voice of the People Survey" conduite par Gallup International en juin 2007 dans 60 pays auprès de 62 000 personnes, 60% des sondés ne croient plus en l'homme politique, contre seulement 8% d'opinions favorables.
Confirmant ce sondage, les meurtres, enlèvements, internements policiers, menaces directes, poursuites judiciaires et agressions de journalistes de la presse scientifico-militaire, politique ou commercialo-financière, recensés semaines après semaines sur les territoires de la Fédération Russe et de la Communauté des États Indépendants (CEI) par les Bulletins of Center for Journalism in Extreme Situations, sont également en augmentation ou constants. La corruption des partis politiques et des médias russes atteignant des sommets seulement 11% des sondés russes croient en l'homme politique tandis qu'à peine 6% croient en l'intégrité/fiabilité des journalistes.
Le fait est que "la politique rapporte", que "la presse rapporte" (gros salaires et cumuls, honneurs, carrière, retraite(s), dividendes, dessous de table significatifs, délits d'initiés ou ventes d'infos confidentielles, avantages en nature : voyages, voitures, appartements, maisons, équipements électroniques, vêtements de marque, produits alimentaires de luxe, call girls, alcool, drogues, armes, etc...) renforçant passivement ou activement le caractère corruptif du commerce en information. Si les chiffres baissent le parti sera bradé et le journal confié, sans état-d'âme, à des "racheteurs" sans que le train de vie des "conflicteurs d'intérêts" diminue. Ce train de vie est criminogène quelles que soient les spécificités des partis et des titres...
Alexei Pankin écrit dans son rapport sur l’indépendance équivoque des médias en Europe centrale et orientale de 1997 : "l’habileté à se vendre est aujourd’hui valorisée, une fierté qu’on affiche, élevée au rang de mérite professionnel, qui inspire la déontologie dominante... Si l’on prend un peu de recul et regarde la situation dans le monde post-communiste, la corruption semble prédestinée. La distribution de la richesse nationale à grande échelle, la lutte pour la survie dans un climat politique et économique particulièrement dur, la rupture d’avec l’ancien système de valeurs presque partout dans la région, tout ceci explique pourquoi la corruption est devenue un facteur économique à part entière. Gagner une position de pouvoir ou la conserver sont devenus des enjeux importants. Dès lors, les politiciens sont prêts à soudoyer les médias..." (p.12/13).
Quels que soient les fuseaux horaires, en Russie ou au sein de la CEI, chacun vend au plus offrant (politiques, entreprises, mafias, agences, TV ou journaux) selon désormais "ses droits à la propriété intellectuelle" et "ses droits d'auteurs" dont le respect est très libéralement assimilé à "la liberté de la presse".
De toute évidence cette "liberté de la presse" stratégiquement affublée par les professionnels d'un "caractère universel" ne peut relever de ce caractère. Un scoop réalisé et vendu ne peut garantir en soit "la liberté de la presse" ou "le droit à l'information." "La vente" témoigne seulement qu'un acte commercial a bien eu lieu. Il est clair également que "la liberté de la presse" ne peut être et ne doit pas être garantie par un acte commercial, que ce dernier ne peut pas habiller d'un caractère universel ce qui relève d'un intérêt personnel et privé.
Au plan public, un ombudsman public des droits de l'homme recense-t'il des "influences subversives" quand les puissantes banques privées russes Imperial, Menatep, Oneksim, Inkombank ou Stolichny, accordent plusieurs milliards de roubles de crédit au gouvernement afin de couvrir une partie de sa dette ?...
Les intérêts et les droits des administrés sont ils toujours préservés quand ces mêmes consortiums bancaires réclament en contrepartie au gouvernement la gestion des titres des grandes entreprises que l’Etat entend privatiser ?...
Rendu dans le corps de l'enquête criminelle le journaliste qui peut être ombudsman et qui enquête sur un cas de corruption d'Etat impliquant hauts fonctionnaires, élus et banques privées internationales, ne peut fournir qu'un acte dangereux. Croire qu'un salaire élevé, une notoriété, une publicité, un régime de faveur, un grand journal ou une chaîne de TV indépendante vous protègent d'un acte criminel est une erreur.
Les assassinats de Ivan Safronov, Anna Politkovskaya, Magomedzagid Varisov, Paul Klebnikov, etc..., démontrent au contraire que "la liberté de la presse et de l'information" dans un contexte exclusivement marchand et d'altération constante du bouclier éthique, de la conception de l'enquête criminelle au produit vendu, conduit les droits fondamentaux de l'enquêteur et ses vertus à la trappe.
L'altération du bouclier éthique de l'enquêteur par le néolibéralisme (et bien entendu par l'entreprise de votre propre patron qui ne peut échapper aux vicissitudes de la société marchande) révèle les faiblesses du système et entretient l'illusion que "la liberté du commerce" est la condition de "la liberté de la presse et de l'information" et que la "sécurité des personnes" est garantie.
Les acteurs du libéralisme et du capitalisme (informatif, industriel, bancaire, etc...) ont depuis longtemps compris l'astuce et contribué très largement et très serainement tant à la distorsion de l'éthique qu'aux assassinats des enquêteurs; plus encore si les liens aux hiérarchies exécutives d'un journal à grand tirage - patrons, actionnaires de holdings -, d'une télévision privée ou publique, d'une radio commerciale, sont directs.
La promesse, donc, d'une "information exclusive" ou d'un "scoop" dans un contexte socioprofessionnel de distorsion de l'éthique prédispose tout enquêteur a être malmené ou même, dans le pire des cas, assassiné.
L'on parlera du "poids politique" de la "presse d'opinion" comme d'un avantage qui saluerait la "victoire de l'éthique". Or cette "presse" est tributaire avant tout d'un contexte commercial concurrentiel qui n'échappe pas aux vicissitudes du commerce, de la banque, de l'actionnariat, tandis que "l'opinion" est le "produit" d'un automatisme corportemental de masse et d'une maîtrise entrepreneuriale; produit qui, lui non plus, ne peut échapper au cercle des vicissitudes. (C.P. 1/03/08)

Réponse décroissante aux assassinats des journalistes-médiateurs
Lecture décroissante des meurtres des moines traditionnalistes de Tibhirine, des pères marxistes salvadoriens et des assassinats des journalistes libéraux russes des droits-de-l'homme (suite de "Votre patron vous tire dans le dos !!," ci dessus)

L'acte d'informer, par contre, dans une optique "non marchande" est naturellement préservé de la "distorsion éthique professionelle" et modifie sans aucun doute le rapport au crime, au bourreau, à l'arbitraire du pouvoir d'Etat et à l'injustice.
1- L'histoire dévoile que les pères jésuites marxistes de la théologie de la libération du Salvador (75 000 civils tués entre 1980 et 1989/91), les moines cisterciens-trappistes de Tibhirine-Algérie (200 000 civils tués entre 1992 et 2002), l'évêque dominicain d'Oran Pierre Claverie et son chauffeur arabe musulman Sidi Mohammed Kamel, évoluaient dans un contexte économique d'hyper-endettement public (Etat) et privé (entreprises et ménages) propre à l'avènement des nouveaux marchés, avant d'être sauvagement assassinés.
Les théologiens jésuites salvadoriens seront tués entre 1980 et 1989. Les guerres au Nicaragua, au Salvador et au Guatemala, cesseront respectivement en 1990, 1992, 1996. Les moines trappistes, l'évêque dominicain d'Oran et son chauffeur musulman seront tués en 1996.
Cette période précèdera d'une décénie la naissance de :
- l'ALCAC (2003/2005), zone de libre-échange de l'Amérique centrale dont les négociations secrètes remontent en fait à 1994,
- du Plan Puebla Panama de pillage de l'Amérique centrale du président mexicain Vincente Fox en 2001,
- des nouveaux marchés sanitaires, alimentaires, pétroliers, gaziers et nucléaires algériens, exploités par les consortiums multinationaux sinonippoeuroaméricains...
Est-ce dire qu'enquêter sur un crime politique ou économique dans une optique sociale et historique non marchande ou décroissante conduit, avec ou sans l'aide de Dieu, à moins de meurtres d'enquêteurs ? C'est certain car l'enquêteur décroissant évolue dans un champ historique qui ne relève pas du salariat ou d'un comportement normalisé, altérant la dynamique individuelle et ses vertus, elles-mêmes corrodées par l'agressivité asphyxiante du fonctionnalisme et de l'urbanisme professionnel, les énergies mortes des collectivités corporatistes, les contraintes physiologiques sociales, les conflits d'intérêts et la corruption, la finitude des marchés.
L'alternatif décroissant, théologien ou non, échappant à cette finitude ne peut être déloyalement servi par l'objet informatif ou d'analyse.
A un autre plan privé et public "fini", il est intéressant de remarquer à quel point "l'effet de marché" conduit l'église catholique américaine et romaine a traiter les oppositions théologiques comme des "marques rivales" sur un marché ne supportant, précisément, aucune concurrence. Les propos du rev. Sirico, célèbre pour ses positions extrémistes anti-socialistes chrétiennes et son soutien aux multinationales aux Etats-Unis, le confirment.
La thèse de "l'effet de marché" démontre également, clairement, que les pères marxistes salvadoriens, les moines trappistes de Tibhirine, l'évêque dominicain d'Oran et son chauffeur musulman, ont bien été assassinés au temps de la naissance quasi clandestine des nouveaux marchés concurrentiels, industriels et financiers, en Afrique du nord et en Amérique centrale.
Ce n'est donc pas le fait d'être marxiste qui vaut d'être assassiné. Loin de là. Les moines trappistes, l'évêque d'Oran et son chauffeur sont des conservateurs. Les assassinats ne relèvent pas exclusivement, au regard d'une nouvelle approche historiographique, des "groupuscules d'extrêmes droites" salvadoriens ou des "groupes extrémistes musulmans" algériens mais bien du "dispositif marchand transnational" qui est politique, identifié, et qui a spécifiquement conçu et ponctuellement armé ces groupes.
"La forme marchandise" a donc bien contribué a mutiler le corps de la Foi en prétextant Marx et Mohammed; ce que cherche à mettre en scène le rev. Sirico aux Etats-Unis n'est donc pas d'une grande bravoure spirituelle. En pourchassant les opposants pauvres, les marxistes ou les socialistes chrétiens, théologiens de la libération, il prouve que la force phénoménale de "l'effet de marché" transforme les "hommes d'églises" (lui-même et ses semblables laïcs) en "automat(es)ismes marchands armés"... et bien évidemment en ennemis du Christ, de ses amis apôtres de gauche et de leurs oeuvres sans prix.
Marx n'est donc pas, une fois de plus, le véritable mobile de l'insistante croisade de Sirico contre les oppositions chrétiennes latino-américaines, pas plus que Mohammed n'est une raison valable pour croiser le fer en Algérie, en Afghanistan, au Pakistan ou en Irak.
Autre avantage d'une lecture décroissante du crime, l'enquêteur-penseur social, théologien ou non, décroissant, ne s'adresse pas au "grand public marchand"(croyant et non croyant) et ne cherche pas à le conquérir. Il dispose certes de moins de moyens d'action conventionnels ou d'argent (tangeant aux masses) mais en revanche il évolue dans l'espace-temps de l'expérience des penseurs sociaux et religieux alternatifs, des networks indépendants ou autonomes interactifs, et fait corps au tissu social transgénérationnel des luttes tout en étant nourri par son autonomie : la nature, la terre, les récoltes et les saisons, le compagnonnage des connaissances, la théologie libre et la pédagogie.
Evoluant donc autrement dans le corps social, rural et urbain, des peines, des pertes et du manque, il dispose de nombreux "médiums"; ses risques sont moins grands, encore une fois, du fait de la rupture sociohistorique. La sociohistoire décroissante ne surexpose pas inutilement les sujets.
2- Par contre la violence libérée contre les journalistes de la CEI (Communauté des États Indépendants) et de Russie est proportionnelle au temps de leur sur-exposition. Leurs critiques des systèmes est certes courageuse et concerne bien des faits graves commerciaux, financiers, politiques, policiers, religieux ou militaires, secrets; les droits de l'homme. Mais cette violence, après examen, est toujours perpétrée à partir de l'exploitatotion des nouveaux marchés:armement, pétrole, gaz, métallurgie, bourse, information bancaire, média, etc...
Une violence politique marchande qui prétexte des moyens inédits parfaitement appropriés au mode d'exploitation des ressources et des hommes :infiltration des institutions (mafias, lobbies politiques et commerciaux), criminalisation policière (kidnappings, tortures, internements forcés, exécutions), entrepreneurialisation de la fonction judiciaire, manipulation des forces armées (opérations clandestines punitives, espionnage, destabilisation, harcèlement).
Depuis 2000 celles et ceux qui seront sur-exposés par leur critique des systèmes et sous-systèmes corrupteurs (locaux, régionaux et nationaux) de l'industrie pétrolière, pétrochimique, gazière, minière, métallurgique, agro-alimentaire, nucléaire, du business immobilier d'affaire et de l'information boursière, bancaire et militaire, seront systématiquement assassinés.
Citons pour mémoire et parmi les plus connus:Igor Domnikov, Sergey Novikov, Iskandar Khatloni, Sergey Ivanov, Adam Tepsurgayev, Eduard Markevich, Natalya Skryl, Aleksei Sidorov, Dmitry Shvets, Paul Klebnikov, Magomedzagid Varisov, Anna Politkovskaya, Ivan Safronov (?)...
3- Quelle est maintenant la part de responsabilité d'une société civile conçue à coup d'investissements étrangers qu'exploitent habilement les concurrents commerciaux et le crime ?
La réponse est dramatiquement contenue dans l'objectif unilatéral de la croissance économique. La société civile conçue à coup d'investissements étrangers, exploitée par le crime ou non, est en fait prisonnière de "l'effet de marché" et est constamment rendue à la question de ses origines; confrontée à elle même est-elle attentiste ? Collaborationniste ? Indiférente ? En fait, elle est confrontée à l'effet de marché dans les trois cas et sa créativité urbaine et rurale est parfaitement enfouie dans les automatismes marchands.
Toutefois, la lutte antimafia et anti-pizzo (1) en Sicile-Italie (et peri-méditerranéenne) demeure un élément de réponse transgénérationnel, de résponsabilisation, de créativité sociale et civile, d'autonomie.
4- De son côté l'approche décroissante de la justice échappe favorablement à "l'effet de marché" que nourrissent la société marchande, le droit, la théologie du/de marché, entretenus par la culture morale des indicateurs de croissance économique : "ces choses (au fond, ndlr) que tout homme rationnel est supposé désirer : droits, possibilités offertes à l'individu, revenus, richesse, pouvoir, bases sociales du respect de soi-même." (Rawls).
Il y a tout lieu de penser, cependant, que "l'accès au juste" est possible sans profit, sans hypervalorisation des moyens et des effets. Tout comme est possible, malgré les apparences, la défense des droits fondamentaux en Russie, dans les pays de la CEI, au Proche et Moyen Orient, en Amérique latine, en Asie, en Afrique (Soudan, Tchad, Kenya, Congo, Mauritanie). En effet, les causes de la criminalité économique, de l'injustice sociale et de la haine raciale, sont quasi certaines; elles se résument au "despotisme financier".
La décroissance ne dépend donc pas, fondamentalement (théoriquement et pratiquement), du "principe de réparation" garanti par les lois et la justice de la société marchande :
- une justice qui impose comme condition de "payer sa défense" tout en la déclarant libre d'accès constitutionnellement,
- une justice qui conduit invariablement à des indemnisations sans liens sensibles, historiques, culturels ou familiaux pertinents.
L'esprit décroissant des droits et des lois contribue, sans aucun doute, à appréhender correctement la question des pertes, du manque, des préjudices et des réparations. Il permet également d'accéder au rapport fondamental qui lie les conflits, les haines raciales et le crime, au despotisme financier. Cette approche contribue, par ailleurs, à "créer de la liberté d'informer" avec moins...(C.P. 5/03/08)

« Les Russes arrivent ! ». Regards occidentaux sur la mafia russe : données policières, criminologiques et journalistiques, rapports d'activité des commissions anti-mafia et processus de circulation des discours sur le crime organisé.
"Les nuances distinguant chaque citation pourraient entraîner un long développement. Il importe davantage de constater que ces chiffres, qui ne signifient rien en l'absence de précisions sur la nature du « contrôle » opéré par le « crime organisé », ont valeur de preuve dans de longs développements consacrés à la puissance de la mafia russe..."(Gilles Favarel-Garrigues)
-- « Le ministère de l'Intérieur russe estime que 40% des entreprises privées, 60% des entreprises d'Etat et 50% à 85% des banques sont contrôlées par le crime organisé » (Cilluffo, Burke)
-- « Dans l'industrie, le commerce, la banque et les services, le crime organisé possède ou contrôle directement environ 85% des entreprises privées » (Ziegler)
-- « De 70% à 80% des entreprises privées ou privatisées et des banques commerciales sont contraintes de payer groupes criminels, agents publics corrompus et racketteurs » (Voronin).
-- « En 1994, un rapport rédigé par le Centre d'analyse économique et sociale de la présidence de Russie estimait que presque toutes les petites entreprises, et 70 à 80% des grandes sociétés et des banques, payaient un tribut à une mafia […]. La situation ne semble guère s'être améliorée à l'heure où j'écris ces lignes (1997). Selon les Izvestia, 41000 entreprises industrielles, 50% des banques et 80% des sociétés en partenariat avec des investisseurs étrangers ont un lien avec le crime organisé » (Castells ).
-- "31% des membres des 3500-4000 groupes criminels en vigueur en Russie sont titulaires d'un diplôme (Einstein, Amir)

Commentary Prepared by CJES Lawyer Viktoriya Blonskaya for Section III.1
"When journalists, both foreign and Russian, are barred from attending a national forum, it creates a problem for many media outlets and journalists because it violates their right to seek and receive information. Such situations result in encroachments on the right of the media and ordinary citizens.
Article 29 of the Constitution of the Russian Federation states: “Everyone shall have the right to seek, get, transfer, produce and disseminate information by any lawful means. The list of information constituting the state secret shall be established by the federal law.”
Article 38 of the Russian law On the Mass Media states: “Through mass media private citizens shall have the right to the operative receipt of authentic information about the activities of state organs and organizations, public associations and their officials.” In this situation, the fact that most of the journalists admitted to the forum were reporters from state-run media outlets makes us doubt citizens’ ability to exercise their right to “seek and get” information through the mass media because in this case freedom to seek information on this specific issues is limited o state-run media, which rules out freedom to choose a source of information, which is one of the founding principles of democracy.
Article 29 of the Constitution of the Russian Federation states: “The freedom of the mass media shall be guaranteed. Censorship shall be prohibited.”
Article 1 of the law On the Mass Media states freedom of mass communication in the Russian Federation, i.e., “the retrieval, receipt, production and dissemination of mass communication […] shall not be liable to restrictions, with the exception of those prescribed by the legislation of the Russian Federation on mass media.”
A legitimate refusal to provide information is possible “if only the latter contains the data comprising a state, commercial or any other secret specially protected by the law” (Article 40 of the law On the Mass Media). Because state-run media outlets were admitted to the forum, we believe that the refusal to provide information to other journalists, both foreign and Russian was ungrounded and illegal..." (CJES Lawyer Viktoriya Blonskaya, November 12 - 18, 2007)

Assassinats de journalistes-enquêteurs

- In the “Russia War in Internet” web-editor Magomed Yevloyev has been killed... 12 journalists also were killed in the Georgia-Ossetia conflict. Photojournalist Alexander Klimchuk (a Georgian citizen), Grigory Chikhladze of Russian Newsweek (a Georgian citizen), cameraman Stan Storimans of the Dutch television company RTL (a citizen of the Netherlands)...

- Le président de la Radiotélévision d'Etat de la république nord-caucasienne du Daghestan (antenne locale de la chaîne publique Rossia) Gadji Abachilov (58 ans), a été tué dans un quartier d'habitation central de la capitale daghestanaise, dans un attentat à l'arme automatique. Le Procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, a annoncé vendredi soir qu'il allait selon les agences russes superviser personnellement l'enquête sur le meurtre de M. Abachilov. Celles-ci précisent que M. Abachilov, 58 ans, avait été par le passé vice-ministre de l'Information du gouvernement local. Les attaques contre les représentants des autorités, notamment les policiers, sont fréquentes au Daguestan, république voisine de la Tchétchénie gagnée ces dernières années par l'instabilité de la région séparatiste.
Il avait "beaucoup d'ennemis" en raison de son soutien au président du Daguestan, Moukhou Aliev, a estimé Andreï Melamedov, éditeur du journal daguestanais Nastoïachie Vremia, sur la radio Echo de Moscou. "Plus d'une fois, il avait reçu des avertissements des rebelles", a-t-il ajouté.
"Gadji Abachilov a été abattu par des inconnus alors qu'il se trouvait à bord de sa voiture à Makhatchkala. Son chauffeur, grièvement blessé, a été hospitalisé", a annoncé Mark Tolchinski, porte-parole du ministère de l'Intérieur russe à Makhatchkala.
- Le journaliste d'origine daghestanaise Ilias Chourpaïev, 32 ans, a été retrouvé étranglé avec une ceinture à son domicile moscovite. Il travaillait pour la chaîne de télévision fédérale Pervy-Kanal (1) (2) des traces de violences ont été découvertes dans l'appartement qu'il louait depuis deux semaines dans le nord-est de Moscou. Ce meurtre pourrait être dû à ses activités professionnelles mais la Police ne retient pour l'instant aucune thèse.
Quelques heures avant sa mort, M. Chourpaïev avait laissé un commentaire dans son blog sur le site livejournal.com, à propos d'un conflit entre journalistes et fondateurs d'un journal au Daguestan, où il écrivait des notes de voyage.


Ivan Safronov/ Ivan Safronov was killed
Prosecutor begins an investigation of "incitement to suicide"

"The Taganka prosecutor's office in Moscow has initiated a criminal investigation on the forcible suicide of Kommersant journalist Ivan Safronov, who died under unknown circumstances last Friday when he fell from a window in the stairway of the Khrushchev-era five-story building in which he lived. The police and prosecutor initially characterized his death as suicide. Safronov, who turned 51 last month, wrote about thearmy and space. It is known that he was preparing a publication on Russian arms deliveries to the Middle East that could have caused a major scandal..."(Kommersant)
Journalism in Russia Becomes as Dangerous as War
Fatima Tlisova, a journalist from Nalchik, Kabardino-Balkaria, said she had no doubt that she was poisoned...
"Ms. Tlisova is an editor-in-chief for the North Caucasus at the Regnum news agency. In 2005 and 2006, Ms. Tlisova covered the militant raid on Nalchik in Russian and foreign media. The raid left 25 policemen, 12 civilians and 92 militants dead. Fatima Tlisova mentioned in her reports that the arrested militants were tortured. Later, the journalist was reported to be in hospital after a mysterious poisoning..."

Anna Politkovskaya
Assassinat d'Anna Politkovskaya
« Une balle dans la tête est le moyen le plus simple et le plus naturel de résoudre n’importe quel conflit, si simple soit-il. Endurcis par la guerre, nous haïssons plus souvent que nous aimons. La haine est notre prière. Nous serrons volontiers les poings et nous les desserrons difficilement. Et de nouveau, au lieu de humer l’air à pleins poumons, nous nous nourrissons du sang de nos compatriotes sans en être étonnés. N’est-ce pas cela une guerre civile ? » extrait de "Tchétchénie, le déshonneur russe"
Anna Politkovskaya has been posthumously shortlisted for this year’s Sakharov Award for freedom of thought (Bulletins of Center for Journalism in Extreme Situations, 10,16, 09/2007) New
Chechen Clues Lead to the Police
"Basmanny Court has ordered the arrest of ten people on suspicion of involvement in the murder of Anna Politkovskaya October 7, 2006, in the entrance to her apartment building on Lesnaya St. in Moscow. Among them was the organizer of the crime, a Chechen. There were three unidentified policemen among those arrested and a colonel in the Moscow department of the FSB, Pavel Ryaguzov... " by Sergey Mashkin, Yury Syun, Olga Allenova, kommersant.com, 28/09/07
Une lettre au président russe Vladimir Poutine
Onze organisations membres de l'IFEX, conduites par le Centre pour le journalisme en situations extrêmes (Center for Journalisme in Extreme Situations, CJES), appellent le gouvernement russe à traduire en justice les responsables du meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa.
Le nouveau président par intérim de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a tenu une conférence de presse à Grozny, lors de laquelle il a accusé Boris Berezovski d'avoir ordonné les assassinats de la journaliste Anna Politkovskaïa et de l'ancien membre du KGB Alexandre Litvinenko...
Russie : un rassemblement à la mémoire d’Anna Politkovskaya réprimé dans la violence (HNS) & Ingouchie
Criminal case No. 376196, premeditated murder... According to the New York-based Committee to Protect Journalists, Politkovskaya is the 42nd journalist killed in Russia since the collapse of the Soviet Union in 1991, and the 13th in a contract-style killing since President Vladimir Putin came to power in 2000
Journalist Gives Her Life for Her Profession
Last Interview
Chechnya :articles
Putin, poison and my struggle for freedom
Russian Journalist Anna Politkovskaya, Poisoned
Ouvrages d'Anna, Bibliomonde
Hommage à Politkovskaya de Zaïnap Gachaeva, Présidente de l’ONG « Echo de la Guerre » Coordinatrice de l’organisation internationale "Les Femmes pour la Paix sur Terre".
Une mémoire vivante de la sale guerre tchétchène, Zainap Gashaeva a accumulé les cassettes vidéo sur les exactions russes en Tchétchénie. Elle est l'invitée du Festival international du film sur les droits humains, propos recueillis par Simone Petite (Le Courrier)
Open Wound / Plaie à vif
Durant dix ans Stanley Greene a documenté la guerre en Tchétchénie. Il est l’un des rares reporters à avoir photographié la petite république musulmane avant l’invasion de l’armée russe...
Comité-Tchétchénie & Thirteen murders no justice

Center for Journalism in Extreme Situations
From the Constitution of the Russian Union of Journalists, aims and objectives:
— Assisting the establishment and realization of freedom for mass information, long-term strengthening of the legal basis for all actors on the arena of mass information;
— Protecting journalists' rights and freedoms, their economic and professional-creative interests, professional ethics and dignity;
— Assisting the introduction of international norms related to the activities of organs of mass information in Russian legislation and legal practice....
Très importants documents
CJES Index & Dangerous Profession : Weekly
2007

Dangerous Profession : Weekly : Russie / C.I.S. & Authorities vs. Media : Weekly 2006


CANADA-QUEBEC

Manifeste pour une décroissance conviviale
"Nous vivons dans un monde en crise. « Lucides » ou « Solidaires », tous s’entendent là-dessus. Mais les solutions proposées, qu’elles soient néolibérales ou progressistes, restent dans le paradigme du développement et de la croissance économique, alors même qu’il s’agit là d’une cause majeure de bien des problèmes. Dans la foulée du mouvement européen de la décroissance économique soutenable1, nous invitons les citoyens et citoyennes du Québec à poser un regard d’ensemble sur le système actuel, en particulier sur les problèmes écologiques et sociaux.
La « décroissance » est une interpellation à la « croissance économique », expression qui donne une connotation vivante et positive à des phénomènes destructeurs des écosystèmes et du tissu social. Le développement économique productiviste accroît l’écart entre les riches et les pauvres tandis que l’augmentation de la production de « richesse » ne signifie pas l’amélioration générale de la condition humaine. La croissance des entreprises ne les empêche pas de couper des postes pour augmenter leurs bénéfices, réduisant à néant l’argument pro- croissance de la création d’emplois. Par ailleurs, la production toujours augmentée de biens de consommation gruge les ressources qui constituent notre capital écologique et engendre de la pollution et des déchets à la tonne. Les guerres, déversements de pétrole ou carambolages automobiles sont des exemples d’événements qui élèvent le produit intérieur brut, indicateur dont on se sert pour évaluer la santé des nations. Cette analyse des activités humaines donne un portrait inexact de la réalité. Comme beaucoup d’autres avant nous, nous affirmons que l’économie doit cesser de dicter les décisions de tout ordre et redevenir un moyen au service des êtres humains..." (Mouvement québécois pour une décroissance conviviale)

Objecteurs de croissance, pour sortir de l'impasse : la décroissance
: Collectif sous la direction de Serge Mongeau
"Les objecteurs de croissance refusent de se laisser enrôler dans une machine économique vouée à une quête incessante de croissance, rentabilité, productivité. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nier qu’une croissance infinie, objectif de tous nos gouvernements, est impossible sur une planète aux ressources limitées. Si les impacts environnementaux de l’activité humaine sont maintenant reconnus, la population mondiale continue pourtant de produire et de consommer comme si nous disposions d’une planète et demie.
À cette crise écologique s’ajoute une kyrielle de crises. Une crise sociale exacerbée par un modèle néolibéral générateur d’inégalités croissantes entre les riches et les pauvres ; une crise culturelle, qui renvoie à une perte de sens, de repères et de valeurs au sein de sociétés privilégiant le consumérisme à tout crin. Enfin, conséquence directe des trois précédentes, la crise démocratique se manifeste par un désintérêt inquiétant des citoyens pour le politique conjugué à une perte de confiance envers les politiciens.
Le concept de décroissance dénonce ces crises écologiques, sociales, économiques et démocratiques que nous vivons actuellement tout en étant porteur d’un projet de société solidaire et démocratique. Les auteurEs d’Objecteurs de croissance dressent un état des lieux du concept de décroissance afin de « décoloniser les imaginaires ». Chaque auteurE s’attaque, dans son domaine, à déconstruire les mythes tenaces de la croissance et propose une voie alternative via le concept de décroissance : rompre avec le consensuel mais peu efficace concept de développement durable, tordre le cou à la théorie économique de la rareté, établir une continuité avec la simplicité volontaire. À ces thèmes s’ajoutent des questions plus pragmatiques telles que comment appliquer l’idée de décroissance à l’agriculture, la santé, la représentation politique ?..." (Ecosociété)

SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) - La Poursuite Stratégique Contre la Mobilisation Populaire

" Un des premiers groupes écologistes Québécois, l’AQLPA (Association Québécoise de Lutte contre la Pollution Atmosphérique) qui existe depuis près de 25 ans, et le CRRE (Comité de Restauration de la Rivière Etchemin) risquent tous deux de devoir mettre fin à leurs activités à cause du « terrorisme juridique » dont ils sont victimes depuis l’an dernier de la part d’une entreprise connue sous le nom de AIM (American Iron and Metal), dirigée par Herbert Black..." (Ecosociété-Québec)

IFEX-échange international de la liberté d'expression
LES CAS D'INCARCÉRATION DES JOURNALISTES SUR INTERNET S'ACCUMULENT
"Un nombre croissant de journalistes sont emprisonnés à travers le monde parce qu'ils publient leur travail sur Internet, un cas sur trois étant constitué d'individus dont le travail a paru d'abord sur Internet ou a été transmis par courriel, indique un nouveau rapport du Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
D'après le CPJ, 49 des 134 journalistes emprisonnés à travers le monde au 1er décembre 2006 travaillent d'abord sur Internet, soit le nombre le plus élevé de journalistes qui travaillent sur Internet emprisonnés que l'organisation ait recensé depuis qu'elle a commencé à en renir le compte en 1997...".

Rappel
Pour une opposition à la cybercriminalisation néolibérale des oppositions pacifiques intellectuelles, juridiques, civiles et politiques
2ème Forum International sur la Cybercriminalité (FIC), 20 mars 2008
"Inscrit dans une démarche volontariste d'intelligence économique, le premier forum international sur la cybercriminalité (FIC) organisé à LILLE le 22 mars 2007 a permis de mesurer l’intérêt de plus de 500 participants pour les technologies numériques qui offrent un espace de liberté et d'échanges sans précédent. Prenant place au sein de l' "Eurométropole LILLE-KORTRIJK-TOURNAI", la plus grande métropole transfrontalière européenne avec presque deux millions d'habitants, cette manifestation a réuni 16 nations ( République fédérale d'Allemagne, Belgique, Canada, Chine, États- Unis, Kosovo, Luxembourg, Pays-Bas, Grèce, Maroc, Roumanie, Grande-Bretagne, Irlande, Portugal, Suède, Sénégal ) et plus de 130 entreprises..."

IFEX-ASIE : Afghanistan, ASEAN, Bandgladesh, Birmanie, Bouthan, Brunei, Cambodge, Chine, Corée du Nord/Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Laos, Malaisie, Maldives, Mongolie, Nepal, Pakistan, Philippines, Singapour, Sri Lanka, Taiwan, Thailande, Timor-Leste, Vietnam.


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