"(...) En prétendant
avoir accompli Dieu ou en prétendant avoir réalisé
la quiddité du vide et la vacuité des phénomènes
les adeptes institutionnalisés amalgamés, fonctionnaires
de Dieu et de Bouddha, tout en cherchant à échapper à
la condition impure ou aliénante de l'homme et de la nature intègrent
plus qu'ils ne dissolvent les dispositions fractales naturelles de l'univers
physique, limitent l'expérience aux formes autosimilaires. Ainsi
le bonze n'émancipe guère plus que le lama, le sans nom
sans croyance, le moine ou le prêtre. Les liturgies, les doctrines
sociales prétendues émancipatrices, les rites, les yogas,
les mantras et les tantras, autres formes autosimilaires, intègrent
très naturellement le temps réel des marchés.Cette
limitation de l'expérience aux formes autosimilaires emprisonne
insensiblement les masses et les collectivités oecuméniques
dans le temps des désastres non moins autosimilaires et prévisibles
géophysiques et boursiers.Un malheur n'allant jamais seul de tels
accomplissements conduisent également à l'illusion formelle
de la "perfection du pouvoir" en tant qu'une disposition de
l'homme naturel régénéré par le yoga du maître
ou par la fusion avec Dieu. Cette "régénération"
idéalement fausse conforte l'idée qu'un pouvoir naturel
parfait existe à l'état latent, synonyme de justice politique,
d'égalité économique, de révolution. Il n'en
est rien bien évidemment.
Dieu et Jésus ne relèvent pas d'un état de l'être
autosimiliare dépouillé des "multiples états
de l'être" et ne relèvent pas davantage d'un acte yogique
ou narratif autosimilaire; Dieu n'est pas autosimilaire.(...)".
C. Pose
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Caritatem habete, humilitatem servate
Psaume 1
Mon Maître dit cela au fond de la vallée où jaillit la lumière, là où s'étendent les champs à l'époque des récoltes :"Il est" volonté de Dieu et connaissance, voici, le glébeux est comme l'un de nous pour connaître le bien et le mal et non despote de vos pensées, de vos actes, de vos lois."
Mon Maître dit encore cela aux inspirés au sommet des monts alors que les nuages chargés d'eau se regroupent : "Il est" volonté paradoxale, Elle, Isha, celle qui nourrit son mystère et non son ministère; celle qui le précède, cachée; celle qui participe de tous ses moyens car " loin devant est sa gloire".
Mon Maître dira encore devant les traceurs de routes, là où s'empilent la terre, les pierres, les graviers, là où marchent les ouvriers qui enchantent le réel : "Il/Elle est" l'inspiré(e) et ses voix.
Il dira encore à l'homme seul alors qu'une boule de feu fondra sur lui, alors que les éclairs ébranlant la canopée et la nuit pénitente fondront sur lui : "L'huile que vous avez reçue de lui, qu'elle demeure en vous ! Vous n'avez nul besoin de quiconque pour vous enseigner, puisque son huile vous instruit en tout..."
Et ceci pour que tout soit clair à propos du souffle indigène là où la femme indigène maîtrise le mystère et la grâce, là où la femme seule conçoit, là où la femme est et vit, là où elle exerce son ministère, aime l'homme, l'enfant et consacre la vie : "n'adhérez pas à tout souffle mais éprouvez si les souffles sont d'Elohîms car beaucoup de pseudo inspirés sont venus dans l'univers".
Entendez, Elohîms est bon. Il ne connaît pas le prix. Il est la démesure. La démesure est sa mesure. Il est le simple. Reconnaissez le il est mystère. Elohîms est un autre nom. Nul ne connaît le nom. Adhérez ? Elohîms n'est pas Elohîms. Il est l'indigène. Elohîms est le sans nom, le sans terre, le sans royaume, le sans part ? Qui est l'indigène ? L'indigène dans son nom, précieux nom, nom unique. L'indigène est le mystère préservé, la sagesse sans le nom de Dieu, l'Amour tel qu'Il/Elle l'a voulu, la vie et la vie au delà de la mort.
Il dira encore aux églises qui pourfendent le mystère indigène et la femme pour maîtriser les naissances et déconsidérer le mystère par l'imposition du travail forcé : "là où elle est, je suis et je serai, entends moi bien, entends moi encore, entends moi toujours ! Elohims nul ne le connait !..."
Psaume 2
Aimée, tu es le soin, la famille, la présence hospitalière dans le monde des pas perdus, dans le monde des gens toujours malades, consolation, socio-théophanie.
Aimée tu es le pont au dessus de l'abîme.
Psaume 3
Aimée, tu es l'Amour portant un terme à l'agonie des familles irradiées, des communautés empoisonnées, effondrées.
Aimée, tu es l'Amour portant un terme aux persécutions politiques, aux déportations administratives, aux emprisonements sur dénonciation.
Aimée, tu es "la durée" et non "un aspect de ce qui ne dure pas".
Aimée m'entendras-tu ? M'entendras-tu toujours ?
Psaume 4
"L'autre, l'indigène"... le natif du lieu.
"Il" comment le reconnaître ?
"Il" comment l'aimer ? Iéshoua...
"Elle" comment la reconnaître ? Christ femme...
"Elle" comment l'aimer ? Isha...
Psaume 5
Mon Maître, la vie est irradiée. Il faut mourir dans le tourment.
Mon Maître, le rire ou la Parole; se perdre dans les champs contaminés ?
Combien d'hommes et de femmes désormais se trompent de ferme la nuit nucléaire venue ?
Psaume 6
Comment vivre L'Aimée ? Comment ne pas la reconnaître : "Elle", "Isha", là, saisie dans sa simplicité équanime et hospitalière dans sa blouse blanche, les cheveux lissés et serrés, noirs, la face lumineuse... aigrette blanche s'élevant sur les rizières, souffle quintessentiel de la nature, tension contenue, soulageant le patient dans l'effort pénitent, donnant vie et Vie, consacrant la vie du matin au soir.
Psaume 7
Ceux qui verront Dieu verront la lumière. Sur le Mont Nandaï accompagné de L'Aimée il verra la lumière, celle qui balisera son effort pénitent, source de vérité et Parole.
Ainsi est celle qui, médecin dentiste, accueille les pauvres dans sa clinique, lumière s'élevant à la croisée des chemins menant au temple Shinto et aux arbres centenaires de Kakioka, là où apparaît "la porte de l'appaisement "sommet du Nandaï, plateau difficile avançant ses forêts sur des pentes abruptes.
Aimée, derrière moi sont les nuées sans le soin, elles mourront bientôt, nuées irradiées du Japon, nuées affamées du monde, femmes meurtries, enfants brûlés par les poussières d'uranium, de plutonium, de strontium; corps martyrs.
Le souffle de l'Amant n'est plus. Aimée nous sommes rendus au temps de la théophanie négative.
Aimée, ta porte est lumière et les marches du Nandaï avancent lumineuses jusqu'à toi. Aimée, celui-ci est l'ultime représentant de ceux qui, bientôt, ne pourront plus jamais se hisser.
Psaume 8
Quel est le sens de la voix "sois notre Christ décroissant" ? Quel est le sens de cette voix tombée du ciel sur la piste étroite d'Onogoe, dans la plaine rizicole de Yasato, dans le coeur de l'Epouse fertile, dans le coeur d'Isha, coeur de Sonoko ?
Quel est le sens de cette voix tombant du ciel "sois notre Christ décroissant" assis près de celle qui vit libérée et confiante, buisson ardent, flambloyante, dans une ferme de montagne, gardée par des abeilles innocentes, cultivant ses champs tout en garantissant la liberté de Parole à sa table, partageant la Parole, donnant au lépreux ?
Quel est le sens de cette voix tombée du ciel "sois notre Christ décroissant" assis près de celle qui, depuis le coeur de l'Epouse, Isha, Elle, celle dont les cheveux noirs sont lissés comme les poils du pinceau et qui insuffle vie et Vie, élève des porcs non contaminés en protégeant le faible et le malade, égrainant les destinées, offrant de la fraicheur dans la chaleur, de l'eau non polluée pour éteindre la soif ?
Psaume 9
Qu'est-ce que "Christ décroissant", Ish le premier homme ? Noah le second ? Jésus fils de Dieu ?...
"Tiens, un Christ décroissant !" diront les voix d'Oaraï une semaine avant le séisme et le tsunami de Tohoku, le martyr de Tohoku, avant la catastrophe nucléaire de Fukushima Daïchi, annonçant les drames, la douleur et la mort : Mutsu, Hachinohe, Myako, Kamaishi, Ofunato, Ishinomaki, Soma, Onahama, Oaraï, Choshi...
Qu'est-ce que le "Pseudo Jesus" ? Ish le premier homme ? Noah le second ? Jésus fils de Dieu? Celui qui laisse la place à Dieu... Celui qui aime son Dieu.
Psaume 10
Comme il dit et dira "le mystère restera entier". L'hérésie indigène de son Eglise est un mystère qui restera entier.
Il sera soulevé par la houle de Dieu, les esprits bienveillants, par la bonté de Takita Sonoko, du Nandaï à la plage du martyr d'Oaraï...
Ce sera entendu depuis la vallée voisine, depuis ce temple bouddhiste nimbé de lumière caressé par le vent alors qu'il chantait Dieu et Christ dans la forêt sur un socle de rocs au dessus des monts.
L 'on entendra son chant quatre ans plus tôt à Kamiosé au pied du Petit Fuji, saisi par la nuit nucléaire : "les enfants du pays vivront-ils jusqu'à dix-huit ans ? Une nuée de croix blanches s'enfoncera dans les eaux... Tristes croix blanches de Shingo, d'Aomori et de Rokkasho, plongeant dans les glaces polluées du nord, dans les eaux contaminées de l'est, dans les eaux de l'impiété du sud..."
Quatre ans plus tôt il annoncera les pulsions homicides et sacrificielles du pays : "la gloutonne Tomoyoshi, la borgne qui manipule les ministres et les kamis au nom de l'empereur et des adeptes shinto du sabre, l'ivrogne politique du Japon nuitant dans le purin de l'arrière-pays, fera le lit de l' U.S.S. Ronald Reagan pour désarmer les velléités insurectionnelles du Japon plongé dans la nuit nucléaire", ce sera chose faite avec l'Opération Tomodashi.
L'on entendra son chant quatre ans plus tard peu avant le 11 mars sur la pente sud du Nandaï : "La mort viendra du nord et le vent soufflera de l'est vers l'ouest puis vers le sud..."
Puis il chantera assis sur la terrasse du temple surplombant la vallée, une vallée plus loin là où les hommes et les femmes peuplent les nuages et les airs, faisant face aux destinées :"montez sur les monts, n'attendez pas,... Le danger vient du Nord. Montez, pélerins, montez, n'attendez pas ! "
Les esprits bienveillants lui parleront...
"- Que veux-tu ?" demanderont-ils.
"- Ils devraient monter sur les monts, jusqu'aux lignes de crêtes, là où la terre tient, là où les arbres tiennent, là où les rocs tiennent, je chante l'Amour... Ils devraient monter, vite, je chante Christ. Voyez vous ?"
Ils voyaient et il partagera leur intimité sur les hauteurs. Ils parleront et sympathiseront. Aux non manifestés il dira sa colère envers les "Bouddhas humains", leur cruauté, armés: mercenaires, riches: barons voleurs souteneurs du Marine Expeditionary Unit, bourreau assermenté en Afghanistan, en Irak, au Liban, au Vietnam.
Ils reconnaîtront le malheur sur la terre. Il s'adressera alors à Dieu pour l'amour de tous, au ciel et sur terre, puis à Sonoko qui soigne les malades, puis à Jésus. Il fut dit ainsi toute une après-midi...
Puis ils pousseront le tumulte des chasseurs loin du lieu, loin du temple. Ils seront soulevés par le vent et disparaitront dans le souffle de Dieu et des bienveillants qui ont tout pouvoir sur les meutes et les chasseurs.
Psaume 11
Il gravera le Tau de la Torah sur une borne de granit de la ligne de crête du Nandai consacrée par lui pour conjurer le mauvais sort, pour écarter les chutes mortelles et les brûlures nucléaires du chemin de la vie. Ce fut fait au jour dit du 11 mars quelques minutes avant le grand séisme et sans rien savoir du drame qui venait.
Il gravera sur la pierre le Tau d'Antoine l'égyptien, mage insoumis et père du désert, et celui de Takita Sonoko son dentiste clinicien, pas moins mage, pas moins sage, pas moins maître du désert, et qui ont en commun la parfaite connaissance du coeur de l'homme, portant Yaveh mémoire des vivants et des morts.
Il portera également le souvenir d'un médecin mort brûlé aux jambes par l'atome à Nagasaki, Nagaï Takashi, et le nom du charpentier voisin, tué net la veille de la catastrophe, effondré, emporté par une chute du haut de son échelle d'élagueur alors que la houle soulevait la montagne, les arbres et les rocs, sans emporter sa vie.
"Yaveh te garde charpentier!". Il était monté après la communion de la veille, après la prière, au pied de l'autel mortuaire et des offrandes, près de sa famille.
Le charpentier mort dira :"monte donc, si tu peux, monte donc pour moi sur le Nandaï !
- Je monterai pour toi dès demain", dira-t'il.
Il montera. Il sera préservé. Les toits des maisons et les routes comme tant de vies seront emportées. Sa maison tiendra. Il survivra accroché à un arbre, épuisé par le grondement et les convulsions des sols parmi les rocs et les arbres ébranlés. Il retrouvera son chemin dans sa voix.
Psaume 12
Elohîms nul ne l'a jamais contemplé. Il le contemplera pourtant. Il le guidera jusqu'à Lui à travers les vicissitudes.
Elle, semblable à son Dieu, le guidera jusqu'à Elle à travers les vicissitudes. Sa lumière le plongera dans la téophanie qu'il vivra ailleurs.
Il apparaîtra peu après le génocide du Rwanda à Pâques, à New York, au coeur de l'île de Manhattan, cité du crime et de l'Amour, dans sa simplicité mercurielle, sous les voûtes du temple de François d'Assise et d'Antoine de Padoue, deux fois, parmi les pauvres de Lower Manhattan désormais propriété privée de Larry A. Silverstein souffle, eau et sang du 9.11, sans prêtre ni moine, sans rite.
Elle est lumière et guérit.
Psaume 13
Il dira tandis que la tempête et le tourment couchaient le riz : " les effets tenseurs de marchés : "les efforts de civilisation" sont le vent et le tourment." Il dira cela dans le tourment, alors que les arbres se couchaient comme des herbes ou des algues, alors que le monde hurlait.
Il dira au vent et aux typhons ses prières et le vent tombera. Il parlera souvent au vent, des Philipines au Japon. Il priera souvent l'effondrement du vent et bien des fois le vent tombera.
Il aimera et chantera Sonoko, celle qui soigne et qui guérit, et bien souvent l'Amour effondrera les vicissitudes et le vent.
Il louera Yaveh et l'Arche d'Alliance. Bien souvent le vent et les typhons s'effondreront.
Il pensera au vieux rabbin du Neturaï qui brûle le drapeau d'Israel sur les trottoirs de New York et de Washington pour sauver la Palestine et le vent tombera.
La reconstruction du Japon et des pays émergents ou pauvres ravagés par la famine demeurera malgré tout un écran de fumée noire au service des banques privées américaines, des sociétés d'investissement et des Hedge Funds.
"Nous investissons au son du canon!" dira Rothschild. Le monde plongé dans la privation investit en effet "au son du canon".
Ce monde porte désormais le nom d'une dogmatique post ecclésiale simplifiée et globale éditée par la Banque Mondiale :"Doing Business".
Elle est lumière et guérit.
Psaume 14
Il dira aux hommes et aux communautés :" Ecoutez vous qui n'entendez rien! Les gardiens des marchandises se comportent bien les uns envers les autres comme des personnes dont la volonté habite ces choses !" Et Dieu dira :" Il est la volonté de Dieu. Il est comme nous pour connaître le bien et le mal".
Un souffle viendra du ciel. Elle prendra place la mère de Dieu, L'Aimée...
Dominique dira aux hommes :"Je jette ma malédiction et celle de Dieu sur celui qui voudra introduire des rapports de propriété dans cet ordre!"
Un souffle viendra du ciel et elle prit place, L'Aimée. Elle prit place en lui pour le ravir et le consoler, lui présenter son coeur, consacrer sa vie et non péréniser l'enfer autosimilaire, paradis des marchands.
Il dira aux hommes et aux communautés :" écoutez, vous qui n'entendez rien à la volonté, celle qui unit les hommes aux marchandises et aux choses à l'extérieur comme à l'intérieur et qui fait des hommes et des femmes des gardiens de marchandises au logis, privés de liberté et d'intelligence; volonté primitive tuant la langue, le nom et la parenté, cessation de l'histoire ! L'échange de marchandise commence bien là où se termine les communautés! Ecoutez, une fois que ces choses ont commencé d'être des marchandises à l'extérieur elles le deviennent aussitôt par contre coup dans la vie intérieure des communautés!...".
Un souffle viendra du ciel. Il verra les yeux de L'Aimée. Son souffle le ravira soulageant la douleur infligée par les marchands. Par chance l'or n'interessait pas l'Aimée. Elle le démontrera. Son or n'était pas celui des hommes encore moins celui des marchands.
Jean dira : " La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements. Et parce qu'on a trouvé chez elle (la grande ville) le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre..."
Alors il vit L'Aimée en terre irradiée et il dit : "Aimée mystère de Dieu, tu n'es pas mystère de Dieu "en cette femme", tu es cette femme indigène, mère de mon Dieu, non chrétienne et non catholique ayant accompli tous les mystères, exerçant un métier, mariée et mère, simplicité équanime, féerie ordinaire au service des souffrants, clinicienne et hospitalière."
Il dit encore :" elle est, sur cette terre irradiée et contaminée par l'Occident, ce que l'Occident ne porte plus, le mystère de l'accomplissement de la femme... En cette terre irradiée et contaminée elle est fertilité. Ell est la femme japonaise accomplie."
"Parle moi", dira-t'il à L'Aimée, la mère de famille accomplie, "parle moi encore, je t'en prie parle moi toujours."
Elle sourira. Elle le bénira.
Psaume 15
"Parle moi ", dira-t'il à L'Aimée, mystère de l'accomplissement de la femme. "Parle moi, je t'en prie parle moi toujours."
Les institutions catholiques et chrétiennes ont réduit la portée de la doctrine sociale de l'Eglise à la dynamique des marchés néolibéraux et libéraux, à la globalisation et à sa dogmatique simplifiée; elles ont consacré la théologie du/des marché (s).
Le droit, les conquêtes, le comput généalogique des empereurs et des églises, absorberont pendant dix-sept siècles le souffle primitif, indigène, génétique de Christ, des prophètes, de Dieu, des bienveillants, le droit et le devoir héréditaires alièneront le mystère indigène. Les marchés verrouilleront la conscience du monde,
Il dira, déambulant sur la piste forestière du Nandaï tracée par de solides gaillards appelés par lui "marcassins" parmi les décombres, les arbres renversés et les éboulis du 11 mars : " Aimée, la lumière traverse le ciel et la vallée jusque chez toi, chez toi est la lumière, là bas au bout de la vallée, au bout du ciel. Je ne vois que lumière en toi..."
Psaume 16
Aimée, entends moi, entends moi encore, entends moi toujours. Entends ce qu'il dira alors que les peuples courent dans les plaines et les villes après cette nuit nucléaire :"Les pouvoirs et l'Eglise édifieront leur autorité morale et politique sur la base de "l'impureté originelle de la femme" pourtant non fautive, innocente, et sur la base de "l'impureté originelle du frère meurtrier du frère" ignorant leur douleur devant Dieu, ignorant l'éradication par Dieu le créateur des générations adamiques fautives; imposant malgré tout le pêché originel au monde, ignorant la colère et le jugement de Dieu :" La fin de toute chair est arrêtée par devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre."
Aimée, ils dissimulent ce que IHVH-Adonaï dit en son coeur : "Je n'ajouterai pas à maudire encore la glèbe cause du glébeux : oui, la formation du coeur du glébeux est un mal dans sa jeunesse. Je n'ajouterai pas encore à frapper tout vivant, comme je l'ai fait."
Et ceci encore, Aimée, concernant Noah le second homme de Dieu, celui qui seul et tout ce qu'il y avait dans sa caisse resta, grand et éternel amour de Dieu :"je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération..."
Aimée, Noah était un homme juste et intègre dans son temps; Noah marchait avec Dieu.
Psaume 17
Comment ne pas aimer celle qui bénit en touchant votre bras ? Assis près d'Elle...
Mon maître, mes dents sont mortes et je n'ai plus rien. Je te donne mon oeil droit, mon oeil gauche. Prends le droit il n'est plus bon à rien. Tu ris Aimée et c'est merveille. Les nuages disparaissent. Ton visage radieux et heureux paraît. Tu te moques de moi, Aimée, à en rire et le monde rit. Tu ris, Aimée, personne ne rit autant, tu t'emportes. Tu pars avec mon oeil droit. Tu lâches ta machine. Aimée mes dents sont mortes, mes reins sont plein de pierres, mon système immunitaire est mort.
Aimée, ceux du nord sont irradiés, ceux de Fukushima, de Myagi, de Iwate; 150 000 déjà sont sur les routes et dorment sur des cartons, les hôpitaux du nord ferment et les fous comme les chiens sont abandonnés à leur sort.
Aimée, hier je mourais sur la chaussée, sur la route de l'étiquetier, mon ami, celui qui me donne du bois pour l'hiver contre un salut et un sourire.
Aimée tu sais mon coeur brisé. J'étais sur la route agonisant sur les graviers, dans les échappements, au pied des passants, mourant.
Aimée, ton rire est étreinte, amour et consolation, tout en toi est consolation et bonté. Du Nandaï au bout de la vallée, au bout de l'océan, au bout du ciel, tu es lumière. Et ce fut ainsi jusqu'à Ishikaïbioïn où les malheureux sont accueillis dans la grande coupe de l'amour pour ne pas mourir. Non que nous nous ayons aimé Elohims mais Il mais Elle nous a aimé. Et encore jusqu'au Kiodobioïn, là encore dans la grande coupe de l'amour pour ne pas mourir, pour évacuer mes pierres, patient des pas perdus, pénitent du bout du monde. Tant de frères, tant de soeurs sont portés par ton souffle.
Aimée, dans la grande coupe de ton amour nous sommes attendus. Aimée je plonge dans ton abîme, au delà de la vie. Mémorise ton pacte avec moi, je n'ai plus de mémoire. Souviens toi, au sommet du Nandaï là où les vivants et les morts sont Lumière, là où le tourment cesse, là où ta grâce et ta beauté sont Commencement, là où il est dit "le pilier tient le ciel", souviens-toi du ciel de ta mémoire.
Car il est dit "l'oubli est le pilier du monde". Pacte avec moi, moi, ce peu de vie, Aimée n'oublie pas. Parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 18
Aimée, en toi le monde est meilleur. L'Amour est meilleur. Ecoute le vent du tourment. Les adeptes de la Loi subtiliseront souffle et lumière au temps du baptême. Les hiérarques de l'église feront corps aux indulgences monétaires. L'agonie du monde signera ce baptême.
Psaume 19
Mon Maître, en toi le monde est meilleur. L'Amour est meilleur. Ecoute le vent du tourment. Certaines prophéties ne doivent pas se réaliser.
Que reste-t-il de ces enfants morts la bouche pleine de sable ? Combien de femmes seront condamnées à marcher au pied du Mont Hakusan ?
Psaume 20
Mon Maître, parfait tu l'es, meilleur tu l'es. En toi le monde est meilleur. Ecoute le vent du tourment. J'ai vu des centaines de camps d'internement au pied du Mont Hakusan réservés aux femmes atteintes d'hypofertilité non pour les stériliser comme au Pérou mais pour les fertiliser artificiellement.
Mon Maître, j'ai vu les maréchaux d'empire Hisashi Owada, Robert Zoellick, Peter D. Sutherland conçevoir la fin de la démocratie politique, la fertilisation forcée pour combler le déficit des naissances et faire la guerre à la Chine tout en encourageant la destruction de sa démographie active.
Aimée, je te prie, je te prierai encore, je te prierai toujours, aide moi à déjouer ce temps mauvais, celui des assureurs.
Par Yaveh porteur de la mémoire des vivants et des morts cette prophétie ne doit pas se réaliser.
Psaume 21
Mon Maître, je n'ai plus rien. Je ne suis plus rien. Mon corps est mort. Ecoute le vent du tourment. Voilà ce que j'ai vu. Les camps de sable seront contaminés par l'uranium appauvri français et le "depleted uranium" américain utilisés par les armées en guerre de l'OTAN, de la coalition au Kazakstan, en Afghanistan, en Russie, en Inde, au Pakistan, en Mongolie, en Chine.
Aimée, l'agonie du monde est un mauvais maître, n'écoute pas son chant, écoute moi, écoute moi toujours, nul ne pourra plus se hisser droit; ceux qui malgré tout viendront à toi soulève les, protège les pour moi, pour moi ton peu de vie, donne leur la Vie.
Psaume 22
Mon Maître, j'ai respiré les échappements du monde par les naseaux du monde. Tu ne peux plus me regarder. Je suis trop laid, trop pauvre, trop mauvais. Je n'ai aucune qualité. Ecoute pourtant le vent du tourment. Le sable contaminé sera soulevé par le protocole des guerres civiles de Gettysburg dirigé contre les natifs d'Asie pour effondrer la Chine et capter ses marchés. Ouvriers, mineurs impayés, humains maltraités seront soulevés par les dépressions.
Aimée, tu es Isha, la première, l'Epouse, celle qui survécut et qui survivra aux désastres, celle qui ne faute pas, mère de mon Dieu, n'autorise pas cela ! La Chine doit rester unie et ne pas s'effondrer balkanisée.
Mère, il ne faut pas générer cette ère, ère maudite des camps et du business des camps, des privations intenses, des réformes administratives territoriales et de la ghettoisation urbaine des masses.
Aimée, nulle vie n'est possible ici bas sans ton souffle, sans ta lumière, genèse de mon monde.
Parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 23
Mon Maître, partage ma douleur. Mon histoire et mon temps ne sont plus bons. Le vent est mauvais. Le monde ne peut plus m'approcher.
Mon Maître, bientôt tu ne pourras plus me soigner je ne pourrai plus me hisser jusqu'à toi. Les femmes d'Irak et d'Afghanistan ont les visages déchirés, des boursoufflures aux épaules, au cou. Elles ne peuvent plus marcher, les tissus des genoux sont anormalement gonflés, fleurs graisseuses putréfiées bleues, noires, blanches, leurs ventres sont durs et lourds.
Aimée, parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 24
Mon Maître, les pauvres emportés par la grande vague du bouddhisme marchand et du dharma business prieront des espions et des trafiquants d'armes recherchés par les polices du monde pour crime.
Psaume 25
Mon Maître, celui qui te prie est mort au monde, le tourment l'a emporté. Il te parle depuis l'autre monde. Il te prie d'en haut. Ecoute le tourment du vent, écoute le encore, écoute le toujours.
Voilà ce qu'il verra. Les "bouddha-espions" tibétains anti-chinois travaillaient pour la CIA et le MI6. Ils s'enrichissaient en dénonçant les communistes et les marginaux au nom de la lutte anti-communiste et de la lutte anti-terroriste. Mon Maître, les gouvernements et les lamas appliquent toujours les vieux traités pour cadenasser le monde.
Ecoute ce que hier le politiciens britanniques faisaient pour gouverner les colonies en Inde: "pour développer leur service d'espionnage les Anglais n'avaient pas de peine l'Artha Sastra leur avait largement ouvert la voie, il fallait seulement changer les procédés pour les moderniser et les rendre plus efficaces afin de perpétuer une administration spoliante par destination. D'autre part l'administration centralisée d'un vaste territoire exigeait un personnel hiérarchiquement organisé... L'Artha Sastra était donc, en principe, l'ensemble des préceptes ayant trait à ce qui est utile pour qui veut devenir puissant ou riche... l'Artha royal (signifie) comment le roi doit agir pour que son royaume soit prospère et s'étende indéfiniment..."
Mon Maître , parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 26
Mon Maître, celui qui a couru après la liberté de montagne en montagne, courant de crête en crête, de pays en pays, a été détruit par ce monde "céleste". Il te priait avec ferveur sans relâche mais le tourment du vent l'a emporté alors que la lumière suivait son chemin jusque chez toi, jusqu'au bout de la vallée.
Après avoir vidé de leur contenu les droits de l'homme ce monde le déchoira de tout droit imposant les souffles de l'ancien régime aux Etats.
Mon Maître , parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 27
Mon Maître, chaque ascension sera périlleuse mais aucune ne vaudra la suivante. Tel est le Nandaï. L'écho partout porte ton nom, ta perfection, ta grâce, ta bonté, ta discrétion, Sonoko, Sensei... Que n'ai-je gâché en parlant au vent et à la lumière ?!
Là, les rocs ne bougeront plus assurant par ton nom toutes mes prises. Et durant le grand tremblement les arbres dansant sur leur base ne m'emporteront pas. La houle de Dieu n'emportera pas la montagne et ta lumière jusqu'au bout du ciel guidera mes pas jusqu' à la vallée.
Psaume 28
Mon Maître la terre ne m'a pas emporté. Ton nom précèdera les ténèbres repoussant les ténèbres, séparant la lumière des ténèbres maintenant fermement mes pieds au sol. Mon nom était dans la coupe de ton monde.
Mon Maître vois ce que je suis devenu. Vois ce que firent "les Rois du monde". La dogmatique tibétaine Kagyur et Kangyur formatera les lamas aux exigences de la guerre, de la SS et du IIIème Reich. (1)
Mon Maître vois ce que je fis. Vois ce qu'ils feront. Je gravirai les monts chantant ta gloire et ta coupe heureuse. Ils rempliront la terre de violence désenchantant le monde et feront de moi un vagabond menotté par leur police, violé dans le cône d'ombre des lois et de la justice.
Aimée, parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 29
Mon Maître, aujourd'hui tout est dit. Le monde s'est refermé sur ses parchemins. Je vomissais mes tripes sur la chaussée tandis que hommes et femmes mouraient ailleurs. Je suis mort dans le tourment. Mais tu es passé. Sur la piste forestière de la vie nouvelle tu as parlé et je me suis enfin tû. Je t'ai vu mon Maître qui saura cela ?
Mon Maître, écoute moi encore, les tibétains me propulseront dans le monde de la honte parce que j'étais pauvre. J'étais ignorant et pauvre, alors le renoncement...
"L'Héritière" surnomée "Hitler" en Inde comme en Europe, se promènera cul nu dans un temple du sud niçois, fief de l'extrême droite française, de Bébé Doc et de Jacques Médecin, souteneurs du crime organisé et du grand banditisme. Moine, je tomberai en disgrâce. Je porterai les menottes pour ne pas l'avoir foutue.
Aimée, parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 30
Mon maître, d'où je suis je ne suis plus. Le temps n'est plus et tu es rendu là aussi, là où la mémoire et ta coupe d'amour ne font qu'un.
Souviens-toi,... j'étais rejeté d'Occident alors que tu m'appelais. J'étais paria en Inde alors que tu m'appelais. J'errais au Japon alors que tu m'appelais. Où étais tu ?
J'étais impatience et perdition et tu m'appelais. Tu étais lumière et souffle, création de mon monde. Plongé dans le chaos de ta création, je ne savais rien. Mon Maître, mon créateur, tu m'appelais et je ne savais rien.
Je serai "juif errant" bien que n'ayant craché sur aucun Christ. Les souffles des "marchands de dharma" précèderont ta vie et ton souffle jusque dans les couloirs de la police criminelle, jusqu'aux coeurs des tribunaux, jusque dans cette fameuse salle des interrogatoires où ils violent les vagabonds. Ils me violeront pour vagabondage, mon Maître, en toute impunité, menotté à un radiateur. "Es-tu gay ? Aimes-tu vraiment çà ?" demanderont-ils.
Mon Maître, parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 31
Mon maître, les souffles du Tibet conduiront ma ruine tandis que tu créais les valeurs pour me conduire jusqu'à toi. Tu me conduiras lentement jusqu'à la lumière du Nandaï, jusqu'au Mont Thora, jusqu'à mon église cachée, jusqu'au bout de la vallée, jusqu'au bout du ciel, jusqu'au bout de mon amour. Tu créais, séparant la lumière de la ténèbre, et je ne savais rien, tu m'appelais.
Mon Maître, ceux qui chantaient la médecine de Milarépa promettaient monts et merveilles. Ils me tortureront. Je n'entendais rien, tu m'appelais. Tu créais de la vie, toi créateur de ma vie alors que je vivais. Je ne savais rien.
Les souffles du Tibet me rendront fou, vociférant. Je serai halluciné, dément, peuplé de chimères. Je m'effondrerai dans leurs grimaces. Je m'effondrerai dans leurs sirènes. Le monde s'effondrera.
La nuit pourchassera le jour et le jour fuira la nuit, nulle place pour me cacher, pour me panser, pour me fuir, pour prier, peut être sous les voitures en Hiver, là sur des cartons jusqu'à l'aurore. Souviens-toi mon Maître, souviens toi, je n'étais rien et tu créais ce monde alors que je vivais, je ne savais rien.
Jusqu'à l'aurore, dans le froid glacial de cet hiver neigeux, affamé et malade, là, sous les autos je dormirai, aux pieds des vigiles, sous la truffe et les crocs des dogues. Mutilation mon Maître. Mutilation.
Aimée, parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 32
Aimée, mystère de Dieu, Aimée tu n'es pas mystère de Dieu "en cette femme", tu es cette femme indigène, mère de mon Dieu, non chrétienne et non catholique ayant accompli tous les mystères, exerçant un métier, mariée et mère, simplicité équanime, féérie ordinaire au service des souffrants, clinicienne et hospitalière.
Il dit encore :" elle est, sur cette terre irradiée et contaminée par l'Occident, ce que l'Occident ne porte plus, le mystère de l'accomplissement de la femme... En cette terre irradiée et contaminée elle est fertilité. Elle est la femme japonaise accomplie."
Enfermé à fond de cale dans la pénombre dix sept années durant, mon oreille droite sifflera, sonnera et j'entendrai sans fin une voix provenant du fin fond d'un couloir sans porte : "long distance calling", "long distance calling", "long distance calling...".
Mon Maître, enfermé à fond de cale je vivrai dix-sept ans durant le sort réservé aux démons vociférants et aux esprits avides...
"Tu es un rouge, un espion chinois, diront les lamas en tenue de combat au retour de leurs missions sur la frontière himalayenne, crêve!"
Dénonciations, calomnies, malveillance, déportation dans le monde isotonique du silence et du supplice, de la faim, de la maladie, de la soif et de la nuit pour avoir forcé mon regard...
Aimée, dans la grande coupe de ton amour nous sommes attendus. Aimée je plonge dans ton abîme, au delà de la vie. Mémorise ton pacte avec moi, je n'ai plus de mémoire. Souviens toi, au sommet du Nandaï là où les vivants et les morts sont Lumière, là où le tourment cesse, là où ta grâce et ta beauté sont Commencement, là où il est dit "le pilier tient le ciel", souviens-toi du ciel de ta mémoire.
Car il est dit "l'oubli est le pilier du monde". Pacte avec moi, moi, ce peu de vie, Aimée n'oublie pas. Parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 33
Mon maître, Assise, en Italie, patrie de Saint François, dira "non" à mon Dieu fou, "notre Dieu miséricordieux ! ".
La voix de la Croix de St Jean de Jérusalem, très miséricordieuse, tombera du ciel et préviendra doucement "tu es trop à gauche et trop pauvre pour rester ici. Ils ne te laisseront rien. Ne reste pas. Ne te retourne pas."
Psaume 34
Quel est le nom de ce bourg paisible ? Kakioka, coeur de l'Epouse. Une semaine avant le drame de Tohoku une voix dira, celle de Isha, celle de mon Dieu, celle tombant du ciel de Takita Sonoko, :"tu es le bienvenu dans notre paradis"...
Sur le Nandaï je vivrai. Le Nandaï ne prendra pas ma vie. Sa lumière tiendra les rocs et les rocs tiendront le temps. Tant d'hommes tant de femmes seront emportés ce 11 mars.
Elle vivra. Je vivrai. Ceux qui l'auront rencontré vivront et seront aimés.
Aimée, parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 35
L'hospitalier qui est-il ? Qui est-elle ? Elle est Isha, la première, celle qui n'a jamais fauté. Elle est action continue et contenue, sagesse, connaissance infinie. Elle est épouse de Noah. Elle est aussi Emzara, Haykel, Naamah.
Aimée, parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 36
Mon Maître, un jour depuis la vallée nimbée de lumière, là où les champs regorgent de riz non contaminé tu parleras de Noah, pourquoi ?
Tu diras :"parce que tu me fais penser à lui. Tu es confiance et amour de Dieu, juste et intègre. Je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération... Noah était un homme juste et intègre dans son temps; Noah marchait avec Dieu. "
Mon Maître, tu ris et tu me bénis.
Psaume 37
Mon Maître, tu diras : "le monde est désormais l'expression de la volonté des gardiens de marchandises. celle qui unit les hommes aux marchandises et aux choses à l'extérieur comme à l'intérieur et qui fait des hommes et des femmes des gardiens de marchandises. Les églises ne sont plus portées par le souffle primitif de Dieu, la lumière du Christ et sont insensibles à leur douleur autant qu'à leur espoir."
Mon Maître, tu diras : "les églises ignoreront la douleur de Dieu autant que son pacte".
Dieu dira à Noah : " Je ne maudirai plus la terre, à cause de l'homme, parce que les pensées du coeur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l'ai fait... Je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair."
Aimée parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 38
Il vit L'Aimée en terre irradiée et il dit : "Aimée, mystère de Dieu, Aimée tu n'es pas mystère de Dieu "en cette femme", tu es cette femme indigène, mère de mon Dieu, non chrétienne et non catholique ayant accompli tous les mystères, exerçant un métier, mariée et mère, simplicité équanime, féerie ordinaire au service des souffrants, clinicienne et hospitalière."
Aimée parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 39
Aimée, dans la grande coupe de ton amour nous sommes attendus. Aimée je plonge dans ton abîme, au delà de la vie. Mémorise ton pacte avec moi, je n'ai plus de mémoire. Souviens toi, au sommet du Nandaï là où les vivants et les morts sont Lumière, là où le tourment cesse, là où ta grâce et ta beauté sont Commencement, là où il est dit "le pilier tient le ciel", souviens-toi du ciel de ta mémoire.
Car il est dit "l'oubli est le pilier du monde". Pacte avec moi, moi, ce peu de vie, Aimée n'oublie pas. Parle moi, parle moi encore, parle moi toujours.
Psaume 40
Kakioka, coeur de l'Epouse. Isha, des siècles de vie commune. L'Aimée...
- "Es-tu fidèle ?" demande-t'elle nonchalente.
- "Oui, je suis fidèle."
- "Combien d'épouses as-tu ?"
- "Une seule..."
- "Je serai derrière toi, tapie derrière toi, tout contre toi..."
C. Pose (14/5/2010 - 30/9/2011)
[ 3 ]
Caritatem habete, humilitatem servate
*
PSAUMES NUMERIQUES
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"Chacune porte deux astres, une lune un soleil.
Deux astres posés l'un sur l'autre, une lune, un soleil."
("Nuits", Kakure)
Psaume 41
"La plaine tue, pélerins !". L'argent tel la boue roule et s'écoule, langue de poison, dans la plaine. Cette fertilité n'est pas fertilité mais poison. Poison de routes tracées au coeur des rizières. poison de routes suspendues et poison de ponts suspendus au dessus des rizières. "Montez pélerins ! Montez pélerins ! N'attendez pas, je chante Christ ! Christ décroissant, Christ homme, Christ femme !"...
Cette femme que j'aime tant est fertilité "hojo", "hojo", "hojo". "Au pied de riz planté, pélerins, je vous ai donné rendez-vous ! Vous riez pélerins car ma rizière n'est pas "la grande plaine de Yasato" chantée depuis le ciel du ciel mais celle chantée par vos soins assis sur la langue de poison, fertile en millions et millions et, au gré des décades, en milliards et milliards.
Vous oser prétendre maîtriser la nature de la misère sociale et de la souffrance! Vous dites même : "grâce à nous les lois sont justes !". Vous ne savez rien de la distorsion des catégories, pélerins!Vous ignorez tout de la survalorisation perverse de la loi. Yasato est désormais le "green boulevard" du démon Jiminto, du démon Soka Gakkai, du démon militariste impérial, du démon capitaliste néolibéral...Vous avez choisi le "gambling casino" de la Federal Reserve de Washington, le "quantitative easing" des voleurs de vie, de terre et de travail!
Vous riez pélerins, vrai, chaque pied de mon riz est planté et récolté à la main, avec cette main, la droite, plantée dans la vulve chaude de mon Aimée, tandis que l'autre est tendue droite dans votre cul! Riez mes agneaux! Riez! Ce doigt, à gauche, est bien dans votre cul !! Tandis que l'autre caresse son ventre, celui de Dieu, celui de son Dieu, celui de mon amour. Ah, ma fertilité est de peu dites vous ?! Riez pélerins mais ne cessez jamais de monter en riant ! Car vous ne vous pliez plus que pour désherber entre les chaussures de vos patrons,... L'échine souple vous avez, mais pour désherber entre leurs cuisses et de temps à autre pour leur téter le gland!..."...
Psaume 42
Je la chante au métier de ses jours, au métier de ses nuits. Elle est mon Christ décroissant. Ultime espoir sous les torrents de boue qui roulent et qui emportent tout. "Montez pélerins, Montez ! Il coupent les monts en deux!... Alors que le pays n'est que ruines et que les saintes et les saints s'arc-boutent maudits et vomis pour éviter la grande nuit, nuit de cendres. Tokaimura la borgne n'a pas encore parlé.
Souviens toi de çà, constituant, barricadiste, citoyen, toi qui est né le 11 mars 2011, homme de Dieu ou belle de mon coeur, la borgne des bords de mer n'a pas encore donné tous ses feux et Fukushima n'en est qu'à ses débuts.
Elle prendra mes mains dans son souffle et guidera chacun de mes souffles dans le coeur de ses soins. Elle me bénira devant les vieux, ses témoins d'Amour, pour ne pas mourir durant la grande nuit.
Quand Fukushima vomira son poison le pays plongera au fond de l'abîme. Là je survivrai encore, car Elle l'aura voulu. Elle, celle qui parle aux patients de son temps, ceux des salles des pas perdus. Ceux qui sont toujours malades, ses témoins d'Amour.
Psaume 43
Je la chante au métier de ses jours, au métier de ses nuits. Elle est mon Christ décroissant alors que la terre d'Ibaraki malgré les promesses de Dieu prépare son tourment. C'est qu'il est question d'amour dans ce commerce là et non d'argent. De mérites nouveaux pour des temps nouveaux.
Psaume 44
Je la chante au métier de ses jours, au métier de ses nuits. Elle est mon Christ autant que mon dentiste. Et ses grands yeux noirs grands comme la nuit enfin libérée de ses démons ensorcellent mon temps et donnent du corps au corps. A quoi bon attendre et péner quand le monde s'évanouit. Toi qui voit de jour comme de nuit qu'attends-tu dans ma nuit pour aimer ?
Psaume 45
Nous sommes en juillet, je vais ensacer le blé. Je désherbe ma rizière innondée d'un pas lent le dos courbé sous un soleil de plomb alors qu'en mars les démons électoraux ont tracé une route au milieu des champs. Alors qu'en mars, retournant la boue des tables pour semer les graines qui donneront les plants, les corrupteurs déroulaient la langue du poison entre les champs. "Rien n'a changé" disent-ils en bétonnant les rizières. "Rien n'a changé" disent-ils en bétonnant les rizières tranchées au godet un mois durant. A toi la mort bougre d'idiot !
Psaume 46
En mars tu as dis :"va te faire foutre bon à rien! Moi je te ris au nez ! Cette route est notre fierté." Et ta fierté a détruit l'équilibre de cent ans de rizières après lesquelles, pourtant, tu cours en rentrant du bureau le soir. Tu as appris à courber l'échine durant l'holocauste nucléaire, devant TEPCO, devant les ministres, devant le monde. Tu plies l'échine pour ramasser des miettes de yens entre leurs cuisses. Sens donc comme il fait bon vivre les poumons en feu, le sang en feu, les os en feu, quand tout brûle.... Oui tu me traites de vermine et tu mendies ta soupe au premier venu...
Tu dis :"je n'ai plus assez d'argent pour vivre au village!"... Alors tu files à la ville, dans l'enfer autosimilaire et tu m'imposes ton poison urbain!...
Psaume 47
Tu es fier de ton salaire, tu donnes tout à tes fils et filles mais au fond tu nous donnes quoi après tant d'héroisme ? Te plier au riz est un problème alors tu as inventé des machines non pas pour te soulager et ne plus souffrir mais pour travailler en ville !...Et tant donner ensuite, millions et millions, milliards et milliards ! Con pour la vie ! Tu as sculpté la distorsion des catégories et la survalorisation perverse de la loi et tu dis le soir venu :" Regarde ma Dodge, regarde ma Land Rover, regarde mes cuivres et mes ors, regarde mes trois voitures de ville, mes tracteurs, regarde mes femmes comme elles sont belles, regarde moi, moi je suis l'exemple ! Moi je suis ton Dieu!..."
Psaume 48
Toi le dieu des colons tu déambules comme une pute des colonies dans ta rizière. Ô toi l'exemple! Tu fumes des extra longues comme les putes! Tu tapines désormais de rizière en rizière, la radio sur l'épaule, la braguette ouverte, Ô le maître! Tu déplies tes longues jambes et tu fumes comme un héron putassier en regardant le soleil disparaître derrière la montagne. Tu as fière allure avec ta pute, tu es coiffé de près, tu sens bon ma caille, manucuré, blanchi à la poudre industrielle, de la bonne poudre à récurer, tu renifles sans cesse, comme un toxico, ô le Dieu, tes chemises de coton et de colon sont bien repassées, tu fais la belle, tu es devenu une belle, tu tapines sur le nouveau trottoir des rizières et les bienveillants te répondent en disant "comme elle est belle notre nouvelle putain des villes"... Et puis tu dis comme un maître ou "un beau militaire qui revient de la guerre":"il y a trop d'herbes qui courent ici, on se laisse aller...Je vais tout raser!" Le fait est que tu rases tout ma belle, que tu goudronnes tout ma belle, que tu bétonnes tout ma belle!... Même des arbres centenaires tu dis d'eux :"Il y a trop de vieux arbres ici, on est plus en sécurité. et puis çà fait trop d'ombre, et puis avec ces ouragans on risque gros" alors tu coupes les arbres centenaires qui font trop d'ombre et qui ont connu tant et tant d'ouragans alors que la terre sèche sous le soleil ardent...
Psaume 49
Je la chante au métier de ses jours, au métier de ses nuits. Elle est mon Christ décroissant.
Les arbres ont trépassé et parfois l'on ne comprend plus rien. La dernière neige est mal passée et aucun métier n'a survécu. Les hommes ont connu la peine et bien des toits se sont effondrés. Par derrière, le chemin des forestiers, rien ne tenait plus. Les arbres étaient courbés comme des herbes pourrissantes, des arbres de vingt et de trente mètres. Sait on ce qu'est un arbre de vingt et de trente mètres, un arbre qui crève sur pied et qui s'effondre du chef, courbé comme une canne. Des arbres vieux avant l'age. Brûlés comme nous autres, plus bas, par le strontium, le plutonium, l'uranium, le césium de Fukushima et de TEPCO...Brûlés de l'intérieur et mourants.
Psaume 50
Je la chante au métier de ses jours, au métier de ses nuits. Elle est mon Christ décroissant. Cette neige je t'en parle mon Dieu parceque ce n'était pas n'importe quelle neige. Peut être une neige du démon. Dans la prière tu diras "tiens toi à l'écart des bûcherons, ils doivent faire pénitence."
C'était une rude besogne que cette pénitence et je me tiendrai à l'écart. Du reste après que la forêt se soit effondrée je ne pourrai plus me frayer un chemin sur la piste qui conduit à notre église, plus haut, là où seuls les sangliers vivent, les aigles, les éperviers, les faucons, et quelques étourdis comme les blaireau-messagers où comme les chiens de chasse perdus après une longue battue.
Cette neige tuera la vie, effacera la mémoire, une journée et une nuit suffiront pour changer la terre. Même les cochons n'auront plus de bonnes naissances.
Psaume 51
Cette église qui tient d'une pierre sur sa paroi ne s'effondrera pas le 11 mars. Mon Christ sait cela. Les arbres dansaient et les rochers basculaient sans que toutefois un seul ne roule et ne m'écrase; être emporté par la tourbe, la houle, ou être écrasé par les rocs et les arbres alors qu'ailleurs l'on est emporté par les eaux et la boue ou écrasé par les immeubles..., quelle différence, toutefois cette église ne bougera pas. Les plaines bétonneront plus que de raison pour laisser au "gambling casino", aux banques, le rôle réservé hier aux hommes et aux femmes de bonne foi.
Le chemin forestier qui conduisait à la piste abrupte disparaîtra sous les sapins recouverts de cette neige si lourde et qui tuera tant et tant.
Psaume 52
Mon métier de compagnon me conduira à dégager le chemin de montagne à la hâche et au cable, à l'épaule, quand le soleil se fera plus chaud et quand de nouveau mes os sentiront la lumière.
Les arbres ne se couchent pas aisément quand tant de démons peuplent le monde. Ils ne se laissent pas entreprendre; cette neige si lourde hantera mes pensées et nourrira mes craintes, sans doute que Dieu s'y connait pour déplacer les crétins au pied des épreuves. Un arbre de trente ans qui a bien poussé est moins sot dans sa constitution qu'un homme de cinquante.
Entendons qu'un arbre de trente ans et d'environ quinze mètres, bien planté dans sa terre, en apprend sans doute plus long à l'homme entreprenant que la prière du pape Bergoglio, nourrit, blanchi et payé par le dictateur Vidéla pour trahir (loi n° 21 950 portant sur les allocations mensuelles des archevêques et des évêques catholiques) , pour torturer ses évêques socialistes ou dissidents, pour dénoncer les opposants. (1)
Les arbres résistent et ne se laissent pas entreprendre, un vrai bûcheron sait cela. Quand l'arbre résiste il vaut mieux étudier l'arbre et l'environnement. Vous n'êtes pas au point. Cette résistance est salvatrice. Dans sa résistance l'arbre demeure le plus fort. S'il cède c'est que vous avez conquis son coeur; en retour il a conquis pour vous l'environnement et chassé les démons. Sans le coeur conquis la passion vous tue.
Aussi l'église décroissante des monts, sans toit ni fortune, sans rite ni prêtre bénit elle et protège-t'elle les bûcherons et les arbres du Japon et du monde entier. Les bûcherons et les charpentiers de montagne sont ses amis et son secret. Allez savoir pourquoi il est bon de communier sur une pente abrupte, sans cordage, au pied d'un arbre centenaire... ou au pied d'un frêle camélia de montagne, quand la terre tremble et que le monde roule emporté par Dieu.
Psaume 53
"La plaine tue !". Les promesses de mars sont de nouveau éventrées. Le boulevard rizicole absorbe la vie et la volonté, le bitume rizicole s'écoule de rizière en rizière en rizière sans fin... Dieu, ceux là, putains selon la "volonté de la machine" établissent leur royaume sur terre en tuant l'amour du travail à la main, sel de l'effort dissident et résistant. La main tendue vers la terre est pourtant ma seule mesure? Que veux-tu ? Mon pas d'arpenteur est pourtant ma seule mesure dans la boue ? Que veux-tu ? Les cons enchâssés dans leurs terres créent des mondes selon leur langue, comme partout, et ces mondes peuplés de prêtres servent la banque, le grand sorcier qui fait tout sans les mains. Cette sorcellerie et cette autre là, celle des hommes, illettrés, pousse le démon de l'infertilité dans les villes et dans les champs. Les délaissés mentaux ou sexuels, urbains et ruraux, reflètent leur image triste jusque dans la boue de montagne, la boue de ma rizière, la boue de mes graines.
Psaume 54
Dieu, mon riz est "hojo" fertilité au nom de ceux qui ont tout perdu à Fukushima, au nom de l'accomplissement de la femme, au nom de la femme japonaise accomplie, au nom de ma belle, celle que je chante et qui n'est pas aimée sans doute parce qu'elle est ma belle, sans doute parcequ'elle est trop belle, sans doute parcequ'elle n'est pas d'ici, que je ne suis pas d'ici. Je suis des monts. Je suis du ciel et non des plaines. Du ciel il est aisé de surprendre les plaines meurtrières; la grenouille et le rat des champs n'échappent pas au héron immobile ou au faucon perché sur un fil téléphonique, au faît d'un mat de béton enfoncé dans la terre.
Psaume 55
Les démons de l'endettement marchand se vident de leur sang dans les rizières, de rizière en rizière en rizière sans fin... jusque dans mon champ, dans la boue de ma rizière. Je lis de nouveau comme au temps obscure les temps de l'infertilité, les temps de l'infertilité, les temps de l'infertilité, ceux des Monts Hakushan et de l'OTAN vus hier, quatre années avant la nuit nucléaire, à Kamiosé au pied du Petit Fuji, alors que le bitume qui m'a enlevé la moitié de mes moyens s'écoule de rizière en rizière en rizière comme un démon riant, un démon qui prêche l'infertilité.
Psaume 56
Ils disent :"ce bon riz blanc à la tonne qu'est le notre" . "La pureté de la race se lit dans le travail" disent-ils; la pureté de la race s'écoule comme le sang d'une blessure infligée à la terre, de rizière en rizière en rizière...
Mon blanc nègre produit du riz brun et non du riz de chemises brunes, le plâtre des miliciens ivres, armés de drapeaux nationalistes et d'hymnes malveillants. Que de "fiers hongrois" balisant les routes fascistes, bétonnant et levant les rizières à la machine pour la guerre! Que de fils naturels du Parti des Croix fléchées, de Szálasi et de son « réalisme étatique brutal »!
Wikimedia et le Capitaine Crochet commanderont une "révolution brune glamour" au Japon : l'éléction de Sinzo Abe, la nomination de Caroline Kennedy au poste d'Ambassadeur des Etats-Unis à Tokyo et une "révolution alimentaire prolétarienne" au holding financier AEON, et les obtiendront...
Les empreintes des criminels se lisent désormais dans la boue de la rizière, dans le cristal de la nuit.
Psaume 57
A peine t'ai je parlé que Taro Aso leur ministre brun aux yeux idiots et à la bouche fourbe, ministre espion du CSIS et du totalitarisme américain, invoque l'ALLEMAGNE NAZIE comme seul recours à la crise.
A peine t'ai-je parlé que déjà le démon aryen frappe aux portes de l'Etat en ruine. S'écoule le poison de rizière en rizière en rizière...
Cette neige qui ne veut pas mourir, ce feu qui ne veut pas s'éteindre, cet atome qui ne cesse de brûler, ce riz qui s'écoule et qui nourrit les chemises brunes et les brassards hitlériens.
Shinzo Abe cherche du riz américain pollué, les narcodollars du Kuomintang taiwanais et des triades anti communistes...
Shinzo Abé vend les petites entreprises japonaises aux "bad loans" et à la "bad debt" du crime organisé.
"Taiwan's Chinatrust Commercial Bank (Koo Chen-fu nationalist-Kuomingtang's family) buy Tokyo Star Bank (ex-rogue & bankrupt Tokyo Sowa Bank) from major shareholders : US stock market manipulative & bankster Lone Star Funds (Ellis Short) and Japan's Shinsei Bank (ex-rogue and bankrupt Long-Term Credit Bank of Japan) to deal loans to small and medium sized companies in Japan..."
Abe, Aso et les bouddhistes de la Sokka Gakkai, les bruns, invoquent l'ALLEMAGNE NAZIE pour sortir de la crise... Route dans la rizière.
Ne t'avais-je pas dit que tu te faisais pute au pied des grands arbres ? Des arbres qui désormais, la nuit venue, te font trop d'ombre ?...
Psaume 58
Je la chante au métier de ses jours, au métier de ses nuits. Elle est mon Christ décroissant. Pourtant la dernière neige emportera les forêts et les toits des maisons autant que les maîtrises. Ces maîtrises de compagnons qui font les pays en forgeant hommes et femmes loin des idées reçues au pied des barricades. Les constituantistes se répandent malgré la neige, malgré le feu, malgré les eaux, malgré l'atome, malgré la boue.
Elohims, mon bien aimé père, les saligots reprennent de l'ascendant sur les sots qui n'entendent rien au discours sur la distorsion des catégories et sur la survalorisation perverse de la loi, sots qui se précipitent dans les tribunaux - comme du haut d'une tour ou d'une falaise - pour quémander de nouveaux droits à la misère...
Psaume 59
La terre se prépare à trembler et Fukushima au point mort depuis 2011 libère encore des millions de micro sieverts toutes les heures et des milliards de becquerels de césiium et de tritium dans les eaux, la terre et l'air.
Le Mont Fuji n 'est pas aussi paisible qu'il paraît et avant de quitter Kamiosé et le Petit Fuji je verrai dans le ciel du ciel des coulées pyroplastiques emportant tout dévalant les plaines de Saitama jusqu'à Tokyo...
Psaume 60
Je verrai les femmes frappées d'hypofertilité déportées dans les camps irradiés des Monts Hakushan construits pour les besoins de l'OTAN pour y être fertilisées de gré ou de force...
Psaume 61
Sonoko, aimée, je te prie. Aide moi à repousser l'enfer autosimiliaire des camps de l'hypofertilité, à repousser l'OTAN et les coalisés qui forcent la Chine à la ruine, à repousser les campagnes de fertilisation forcées de Kissinger, de Panéta, de Bergoglio, de Clinton, de Haig, de Brzezinsky, de Videla, de Bush, de Rumsfeld, de Obama, de Rockefeller et de tant d'autres....
Tant de fils barbelés sont encore déployés de rizière en rizière en rizière.
Tant de fils barbelés sont déployés sur les lignes de crête, de mont en mont en mont, sans fin...
Tant d'hommes, tant de femmes, tant de pélerins, peinent au travail, ne se remettent plus de leurs jours et de leurs nuits...
(CP, 11/8/13)
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