Libertés et actions civiles et politiques non violentes au Japon

Sortir de l'enfer autosimilaire
théologie politique décroissante
théologie des îles anti-néolibérale

*
Génèse d'une église décroissante marxochrétienne au Japon
Cette église indigène de gauche d'inspiration pré-chrétienne et judéo-chrétienne, sans chapelle, en rupture avec la théologie du marché et non avec l'Eglise des peuples de Dieu, - en rupture donc avec la "privatisation des moyens de Dieu et de Jésus", avec ce qu'il convient d'appeler : "l'institutionnalisation du vol du souffle de Dieu au baptême" par le diocèse-Etat catholique et la communauté-Etat chrétienne -, est consciente que la propriété privée n'a pas été consacrée pour assurer la vie et la liberté des hommes. Elle est même convaincue, comme les juristes libéraux japonais du reste, que les droits fondamentaux et les libertés au Japon (desquels dépend l'accès au souffle vierge de Dieu, au baptême) portent une "cicatrice ineffaçable"... celle laissée précisément par la propriété privée, le capitalisme (de Meiji, son fiscalisme), le libéralisme et le néolibéralisme dérégulés, la globalisation et la marchandisation, et d'un point de vue purement décroissant par la maîtrise capitaliste criminelle immanente.
Cette église politique est éthymologiquement un "lieu d'appel" (l'homme indigène, les communautés de natifs, les natifs du lieu) et de "justice" (humaine et apostolique) et, faisant référence au droit rural japonais, défend la notion pertinente d'"outil de vie" (le lieu, la terre) qui a sa place dans la restauration du "droit coutumier" (iriaïken) à partir du moment où la négation du caractère de marchandise de la propriété foncière est parfaitement lisible. Notez ici que le travail et son organisation, la communication, la communion - autrement dit la consécration de la vie et de la mort -, son écriture génétique et son herméneutique, la théologie et son approche historiographique anti-néolibérale, sont autant d'aspects de la connaissance et de la liturgie décroissante "souffle, eau et sang" des dissidences jusqu'à la remise en question de la pertinence des réparations judiciaires et du pouvoir judiciaire néolibéral...

[ 1 ]

Christian Pose
Fondateur
- L'Eglise décroissante, dissidente et résistante du Japon
dite Eglise indigène du "pseudo Jésus" et Linked222 avec Ramsey Clark, l'IAC et le Père Miguel d’Escoto Brockmann, (1)
Stéphane Hessel, ancien déporté à Buchenwald, et Solidarité Palestine contre la censure et la répression (1) (2),
pour le combat antisionniste du Neitureï Karta pour l'autonomie palestinienne,
contre le capitalisme pétrolier, la financiarisation et les guerres pétrogazières fraticides au Proche et Moyen Orient
*
Psaumes numériques


Nakado, Japon, 14/05/2010-06/12/2012

"(...) En prétendant avoir accompli Dieu ou en prétendant avoir réalisé la quiddité du vide et la vacuité des phénomènes les adeptes institutionnalisés amalgamés, fonctionnaires de Dieu et de Bouddha, tout en cherchant à échapper à la condition impure ou aliénante de l'homme et de la nature intègrent plus qu'ils ne dissolvent les dispositions fractales naturelles de l'univers physique, limitent l'expérience aux formes autosimilaires. Ainsi le bonze n'émancipe guère plus que le lama, le sans nom sans croyance, le moine ou le prêtre. Les liturgies, les doctrines sociales prétendues émancipatrices, les rites, les yogas, les mantras et les tantras, autres formes autosimilaires, intègrent très naturellement le temps réel des marchés.Cette limitation de l'expérience aux formes autosimilaires emprisonne insensiblement les masses et les collectivités oecuméniques dans le temps des désastres non moins autosimilaires et prévisibles géophysiques et boursiers.Un malheur n'allant jamais seul de tels accomplissements conduisent également à l'illusion formelle de la "perfection du pouvoir" en tant qu'une disposition de l'homme naturel régénéré par le yoga du maître ou par la fusion avec Dieu. Cette "régénération" idéalement fausse conforte l'idée qu'un pouvoir naturel parfait existe à l'état latent, synonyme de justice politique, d'égalité économique, de révolution. Il n'en est rien bien évidemment.
Dieu et Jésus ne relèvent pas d'un état de l'être autosimiliare dépouillé des "multiples états de l'être" et ne relèvent pas davantage d'un acte yogique ou narratif autosimilaire; Dieu n'est pas autosimilaire.(...)".
C. Pose





1- Curieusement la quiddité du vide au Japon est souvent associée par certains adeptes du zen à la croix chrétienne. Il est également avancé : "la quiddité du vide étant le vide la quiddité de Dieu, du dieu chrétien et préchrétien, est bien entendu le vide"... Cela dit chercher à comprendre la quiddité de l'univers - ce qui fait que l'univers est ce qu'il est - n'est pas vraiment pertinent d'un point de vue théologique décroissant.
Cette recherche s'appuie en effet sur une vision contradictoire de Dieu et de Jésus, projection philosophique essentialiste de l'univers et sur une compréhension scientifique de la matière, du vide physique pas vraiment vide de l'univers, assimilé (le vide) une fois de plus très contradictoirement à Dieu : "grand vide, pur, essentiel et parfait".
Cette approche bouddhique conduit à cette autre interprétation (théologique) aux effets désastreux pour l'organisation sociale et l'émancipation politique et spirituelle de l'homme très en vogue en 1920 : "Dieu créateur de l'univers".
Cette affirmation créationniste chrétienne (protestante ou non) : "Dieu créateur de l'univers" qui n'a rien à envier au consensus : "Dieu créateur du monde" mérite d'être intégrée au temps politique colonial des années 20, celui de la naissance de la Société des Nations (le sénat américain votera contre l'adhésion des Etats-Unis) et de l'application du traité de Versailles largement exploité par les banques d'affaires privées américaines responsables aujourd'hui des crises financières et de la mise à sac des Etats et de leurs économies.
Les marges, les exclus des pays riches, les classes moyennes, les sans parts des nations opprimées infiltrées par les missions chrétiennes évangélistes et bouddhiques militaristes au service hier des empires pilleurs et aujourd'hui de la globalisation feront la cruelle expérience de ce double créationnisme universaliste et mondialiste au service de puissants intérêts politiques et commerciaux territoriaux.
L'historiographie anticapitaliste révèlera - pour qui veut penser/défendre l'homme, la nature et Dieu - que ces intérêts publiques et privés sont les parfaits reflets de la maîtrise des banquiers d'affaire américains héritiers du traité de Versailles (1919), des plans Young (1929) et Dawe (1924) pour les réparations de guerre dues par l'Allemagne au titre du Traité de Versailles; des traités essentiellement promus en Europe par les "barons voleurs" de la finance américaine (à la fois hommes d'Etat et businessmen) experts en manipulations, en conflits d'intérêts et en trahisons.
Rappelons qu' en 1928 Owen D. Young du plan Young est président de la multinationale General Electric, qu'il évolue dans un network d'intérêts hypercapitalistes mondiaux qui font et feront des Etats - dont l'Allemagne - les outils des marchés et des lois les moyens de l'exploitation des hommes.
Aussi quand G.E. est partenaire d'affaire de la multinationale japonaise Shibaura Electric Works (Toshiba) en 1926 cela signifie que la multinationale maîtrise la grande dépression autant que les options industrielles et bancaires gouvernementales secrètes allemandes, italiennes et japonaises, que les fondements juridiques et intellectuels du grand marché de la collaboration avec le nazisme, le fascisme et l'impérialisme sont tramés stratégiquement dans le temps politique de ces Etats.
Cette prédisposition à pirater les lois des Etats et de l'économie réelle (de la monnaie, à l'inflation, aux ménages), les règles éthiques anti trust, conduira Young et G.E. à financer aussi bien Adolphe Hitler et le parti nazi en 1933 que l'économie du IIIème Reich via German General Electric (AEG) et ses partenaires nazis IG Farben, Thyssen, Siemens, Krupp... O.D. Young sera également partenaire, tout comme son prédécesseur C.G. Dawes du plan Dawes pour le financement de la dette allemande de 1924, de J.P.Morgan & Co...
Dillon de Dillon, Read & Co. également impliqué dans le financement occulte du parti nazi, de l'armement, de la sidérurgie du Reich aux côtés des multimilliardaires nazis Flick, Thyssen, Krupp, conduira à son tour en 1948 le plan Draper-Johnston (respectivement sous-secrétaire à la Défense US et directeur de Chemical Bank) pour la "restructuration" de l'économie japonaise en siphonnant les intérêts de 325 compagnies japonaises...
Ce seront bien ces banques privées américaines Bank of Manhattan, Kuhn, Loeb & Co., National City Bank of New York, The Chase Manhattan Bank, Dillon, Read & Co., M.M.Warburg & Co., JP Morgan Chase & Co. (présent au Japon pour la reconstruction de Tokyo après le tremblement de terre de 1923 et la création du Mandchukuo fictif, Etat industriel totalitaire, de 1931) qui "annuleront" l'histoire des peuples dans le temps eschatologique des églises collabos créationnistes universalites et mondialistes de ce début du XXème siècle, précipitant l'Allemagne financièrement ruinée dans le gouffre du National Socialisme, l'Italie dans le fascisme corporatiste mussolinien, le Japon impérial industriel, militariste et universaliste shinto-bouddhique (de la quiddité du vide ou de la voie impériale zen, soto ou jodo) dans le gouffre de la guerre en Asie (sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale) et dans celui de la seconde guerre...
Contrairement au commerce Dieu n'est ni universaliste ni mondialiste. Dieu n'est pas cette paix mondiale par le commerce mondial ouverte à tous les régimes selon le célèbre précepte conçu spécialement par Thomas Watson président de IBM (monument de la collaboration et pilier de l'Holocauste) pour son élection à la tête de la Chambre de commerce international en 1933. Dieu n'est pas non plus l'alignement de l'Eglise opportuniste sur la politique aryenne, raciale anti-juive du IIIième Reich, tel qu'il transparaît dans le concordat de 1933. "Devant Dieu et les Saintes Ecritures je jure et promets, en devenant évêque, loyauté au Reich Allemand..."(art 16)
Dieu n'est pas non plus heideggerien ou hégélien à la différence du zen de combat et du bouddhisme princier de la pensée unique (y compris tantrique). Dieu n'est pas non plus une "quantité de" ou une qualité découlant de sa quiddité - qu'est-ce que Dieu en soi -, on ne "réalise" pas davantage la vacuité de Dieu; Dieu n'est ni '"emptyness" ni "awareness", en temps de paix comme en temps de guerre.
Dieu échappe forcément à la problématique de sa quiddité et fatalement à toute assimilation au vide universel ou à ce qui est vide. Dieu ne peut être asssimilé non plus à l'univers en tant que contenant ou encore à sa matière. L'apôtre Jean l'énoncera sans ambiguité dans sa première Epitre (trd. A. Chouraqui).

2- "Dieu émancipateur" n'est pas non plus la vie urbaine unifiée par le neuromarketing, la marchandisation forcée des communautés, le crime marchand stimulés par les "dieux ultimes" : les marques et les social networks - mégacommunautés de consommateurs -, pour la transcendance de la territorialité, la domination des masses, la régénération des forces de production et le profit pérennisé.
Dieu est le Dieu préchrétien. Celui qui a envoyé Jésus parmi les hommes afin de combattre les fausses voies, l'esclavage, la marchandisation de la vie, le crime marchand au service des dieux romains (du rabbinat bourgeois du Sanhédrine universaliste et éternaliste) : "Le père a envoyé le fils en sauveur de l'univers" (1ère Ep. Jean, C4 vs.14). (1)
Dieu a séparé la lumière de la ténèbre.... Il est souffle et lumière. Réaliser la quiddité du souffle originel ou de la lumière n'est guère pertinent également. Ceux qui réalisent la quiddité de quoi que ce soit réalisent telle ou telle quiddité mais n'accomplissent pas Dieu pour autant qui n'est pas stricto sensu "accomplissable" du fait de son indicibilité :"Qui est d'Elohîms entend les dires d'Elohîms. Ainsi donc, vous, vous, n'entendez pas, parce que vous n'êtes pas d'Elohîms" (Jn, 8-47) ou du fait de son illisibilité : "Moi je ne cherche pas ma gloire, il en est un qui cherche et qui juge" (Jn, 8-50)
Certains disent dans l'ombre des encycliques de Vatican : "accomplir son Dieu personnel", cette démarche est aussi absurde que de vouloir faire le vide en soi. Cet accomplissement n'est pas la démarche indigène en Dieu mais celle de l'Eglise politique, territoriale, expansionniste, catholique romaine.
Je ne suis pas catholique. Aussi je ne partage pas cette évidente stimulation/exacerbation du personnalisme démiurgique qui ne sert au final que le marché global militariste (plus de riches convertis signifiant plus de pauvres soumis par la force, emprisonnés ou tués) autrement dit le marché des capitaux, des indulgences monétaires, le patrimoine ecclésial, la théocratie héréditaire qui a ceci de commun avec le zen, le bouddhisme des trois corbeilles, le shintoisme : l'instance séculière du temple, le "sanhédrine" recomposé sur des fortunes privées et des calendriers d'exception, des lois économiquement orientées et d'innombrables conflits d'intérêts. L'histoire de l'instance n'est qu'une somme repoussante d'engagements politiques et religieux doctrinaux contre nature, opposés au bien public et au bien commun, non maîtrisables, non disciplinables ou non réformables, en temps réel...
Faire zazen, accomplir bouddha, se prosterner devant le Kami d'un temple shintô et vivre Dieu dans un même temps spirituel est incompatible en soi. Les adeptes du vide zen, du panthéon shinto, des Bouddhas, le synchrétisme des sans noms corporatistes populo-nationalistes du XXIième siècle s'inscrivent dans une démarche activiste, yogique, contemplative ou narrative qui exclut précisément Dieu, Elohîms, IHVH, la dissidence en Jésus; Dieu et Jésus en fait seraient plutôt des obstacles pour faire zazen, encore plus pour l'accomplissement de tel ou tel Bouddha ou d'un quelconque dieu de la nature du panthéon shintôiste; tout comme la croix, ou n'importe quel autre attribut chrétien, serait un obstacle.

3- En fait, les divinités bouddhistes et shintoistes (voie impériale des dieux primitifs définissant la place de l'homme dans l'univers) sont autant supports de médiation qu'édifices de pénalités inédites, une régression dans le temps de l'ancien droit terrifiant quiconque ose perturber la hiérarchie établie. Ces dieux ne sont pas le Dieu primitif chrétien et préchrétien... Dieu n'est pas non plus antropo-zoomorphe et nul ne sait à quoi il ressemble.
Dieu ne relève pas davantage de l'accomplissement de la "Dô" voie de la vérité ou de celle, bouddho-nationaliste et bourgeoise, pas moins violente et répressive, possessive, des sans noms (sans lignées ?), amalgame en fait, activiste ou narratif, contemplatif, yogique et non yogique relevant plus ou moins de la culture du vide, du culte des ancêtres, du culte des dieux shintô et du panthéon bouddhiste consubstantiel; autant de voies d'"accomplissement" accompagnant les classes aisées, moyennes et populaires avec une pratique professionnelle (de la cuisine à la pharmacopée, de la poterie au tissage, de l'agriculture bio au jardinage des maisons de maître, de l'acte politique au fonctionnariat, de la création d'entreprise aux études ou au business, etc...), sportive ou artistique...
Cet amalgame se veut également une recherche de la vérité au nom de la raison pure, d'une morale et d'une éthique nationales supérieures résolument fascisantes indissociables de la production, des instances politiques ou administratives, de la territorialité vitaliste "divinisée" et du patronat sanctifié "jusqu'à la victoire".
Dans ce contexte productiviste et élitiste l'accomplissement de la quiddité de l'instant "restitue" l'être à un réel actif idéalisé, patriotique, à un "soi" régénéré ou libéré des faiblesses humaines véhiculées, syndrome Truman oblige, par les acteurs impurs des marchés lointains, barbares non convertis "jusqu'aux frontières"...
Ainsi ce réel moraliste et éthique national (classes moyennes et élites) conspuant les fuyards marchande l'autonomie politique du pays, son pouvoir de justice et ses barrières douanières; se multiplient malgré le chaos social : capitalistes ruraux et urbains bénis par les prêtres impérialistes et aristocrates des voies shintô, les yogis bouddhistes orpailleurs des terres pures défiscalisées et les théologiens du FMI, de la banque Mondiale, de l'OMC, du marché global !
"L'éveil", ici, conduirait plutôt au moyen habile de la "trahison nationale", à l'acceptation du siphonnage des entreprises, des deniers publics et de l'épargne par les banques américaines sous le haut patronage de la FED et du ministère des finances japonais, à l'acceptation du blanchiment de l'argent sale - chasser l'égo -, à l'acceptation des escroqueries américaines aux cartes de crédit - tuer l'orgueil -, à l'acceptation fataliste de la faillite et de sa propre insolvabilité par le rachat de la dette publique du gouvernement américain et de ses bons du trésor sans valeur - accepter le maître puis pour solde de tout compte l'or papier de l'escroc... pour ne pas avoir à se "libérer" des luttes pour la survie, dit-on les pieds dans la boue des rizières de printemps, de l'égoisme des nations pauvres, des maladies incurables, des pandémies du sud, de la misère galopante, que sais-je encore, pour ne pas avoir à se libérer de la honte d'être vivant - dieu humilié sous un masque d'homme -, des travailleurs immigrés, du communisme.
La vérité "dô" et la vacuité n'introduisent pas Elohîms, le Dieu primitif chrétien et préchrétien, même avec une croix zen.

4- Ainsi évolue-t-on au Japon où le droit à la vie, à la liberté, à la poursuite du bonheur, ne peut être prohibé, où nul ne peut être soumis à une quelconque sujétion, où les droits sont préservés par les soins constants du peuple... (Consitution, art. 12, 13, 18). Que de droits défigurés par la grande trahison nationale. Que de dieux salariés plongés dans la débâcle... pour l'amour des belles formes.
Que de mérites restreints pour les "exclus volontaires": aliénés mentaux, lépreux, sidaiques, vieillards, chômeurs, prostitués, acteurs du porno, temps partiels, familles monoparentales, gays, transsexuels, sans domicile fixe, enfants pauvres objétisés vendus "pacifiés" sur le marché divin du sexe - pas d'attachement, l'impur est l'impur, le pur est le pur. Les dieux de l'univers moraliste japonais aiment les baisés salés sous les tables, entre amis cooptés, ou encore au bureau, toujours sous les tables, pour atteindre les sommets de l'exploitation de l'homme par les marchés.
Côté cour les titans sans ressource pénalisés sont rendus malgré eux, pressés, forcés, aux portes des temps pré-révolutionnaires mannes des capitalistes historiques prêts à "investir au son du canon" pour la régénération de la force de production, des classes moyennes, des nouvelles normes de stockage pour le conditionnement des énergies propres...
Investissements, prises de participation et opérations psychologiques sont du reste parfaitement lisibles à chaque tension de marché, à chaque million de nouveaux chômeurs américains (+-13 millions), à chaque trillon de dollars de dette insolvable publique (23 trillions, 2018) et privée américaine (14 trillions, 2008/2009) comme à chaque million de "food stamps" (aides alimentaires) dispensé chaque mois par le gouvernement américain aux victimes de la crise des subprimes, des renflouements bancaires, des cessations de paiement bancaire, des escroqueries bancaires aux cartes de crédit et aux produits financiers - autres stratégies promotionnelles négatives du Big Business - de JP Morgan Chase, de CitiBank, de Goldman Sachs, de The Chase Manhattan Bank, banksters internationaux faisant corps à l'économie réelle, au commerce de proximité, aux ménages japonais : "le veau d'or"...
En fait la spéculation sur les indices économico-financiers, les produits dérivés, les propriétés du vide et la théologie du/de marché dynamise autant les bulles spéculatives que les effondrements soudains. Chaque perte américaine obtient ainsi sa scandaleuse contrepartie humaine et financière au Japon.
1 américain sur 7 est jeté à la rue et perçoit une aide alimentaire ? 1 japonais sur 7 sera "piqué" avec des vaccins empoisonnés anti H1N1.
1 américain sur 3 (100/307 millions) ne dispose pas de compte d'épargne ou de retraite - 1 sur 2 dispose de 2000$ ou moins pour sa retraite -, tandis que la dette publique et privée US atteint des sommets ? Le gouvernement japonais hyper-endetté ne pouvant garantir fiscalement le train de vie et les responsabilités des grandes banques internationales, contrepartie oblige, dynamisera le commerce toxique des produits financiers dérivés (OTC market, accords de Swap) - conçus pour éponger en secret la dette et le déficit des Etats néolibéraux et défendre le train de vie économicide du capitalisme - et en offrira le contrôle effectif (Clearing House) aux "rogue banks" américaines pro-nazies de la dernière guerre. Retour aux Black Ships de 1853 et au temps de l'acquisition frauduleuse du Nouveau Mexique et de la Californie cinq années plus tôt en 1848 par les Etats-Unis : "Nous ne prenons rien par conquête... Dieu merci".
En fait, vivre (en) Dieu ou (en) Jésus par (ou vivre de) la quiddité de l'instant dans un contexte de mérites restreints, d'aliénation et d'assujettissement incline également à devenir un sujet de droit sans droit, la propriété privée d'un marché... ou la propriété d'idoles (nous verrons plus loin que les idoles tantriques hindouistes ont plus de pouvoir légal que les hommes), bouddhiques ou shintoistes, de communautés fermées, d'églises, d'un Jésus-yoga ou d'un Dieu-yoga objétisé, marchandisé doté par le jeu patrimonial (dons, possessions mobilières et immobilières) d'une puissante personnalité juridique comme en sont dotées du reste toutes les idoles tantriques, shintoistes ou bouddhiques reçevant des offrandes et des privilèges hors normes.
Cette "quiddité" n'est pas davantage inscrite dans le message fondamental des textes pré-chrétiens et chrétiens primitifs qui disparaît dès que l'on opère improprement une mutation génétique textuelle, si l'on apparente "le souffle d'Elohîms" aux "souffles de l'univers" confusément assimilés à "Dieu créateur de l'univers" à "Dieu créateur du monde" puis aux techniques d'accomplissement de la "quiddité du vide", de la vacuité, aux souffles des bouddhas.
Cette mutation génétique des textes chrétiens fondamentaux sur le traitement des souffles est également lisible, au XXIième siècle, dans la manifestation des structures hégémoniques (juridiques et intellectuelles) des processus répressifs liés à l'expansion des marchés, aux périmètres sécurisés et militarisés de la globalisation, à l'insécurité fondamentale, à la conquête de l'espace et de l'univers. Christophe Colomb dans sa quête de l'or au nom de l'empire catholique espagnol savait déjà que la terre était ronde et qu'il était possible de naviguer vers l'ouest pour rejoindre l'Extrême Orient...
Cette mutation, de toute évidence, incline à devenir l'expression favorite de cette manifestation hégémonique, sa propriété, à vivre une profonde humiliation indigène et civile, une mutilation ou encore à mutiler autrui en psalmaudiant de façon contre productive ce que les rabbins d'hier (démocrates, chrétiens, shintoistes, bouddhistes institutionnalisés d'aujourd'hui sous tutelle militaire) chantaient et enseignaient peu avant le meurtre de Jésus :" celui qui sauve une vie humaine sauve le monde entier" (Talmud du Sanhédrine).
Une telle mutation génétique des textes (de la Génèse à l'Apocalypse de Jean) conduit bien à d'autres souffles, à des souffles pas moins spécifiques, à une organisation sociale, politique, économique spécifique, à ses inspirés, généralement institutionnalisés, et aux rapports d'instance historiques immuables, aux computs générationels bouddhistes, shintoistes, tantriques, zen, jodo, soka gakkaï ou amidistes, au scientisme politique et militariste catholique et chrétien (évolutionniste, généalogiste, juridiciste, universaliste et mondialiste), à toutes les formes de la pérennité négative : à la permanence de l'exclusion, de la pauvreté, de la faim (avec ou sans stock), de la maladie, de l'aliénation mentale; à la permanence des vies sans mérite - ou dotées de mérites restreints -, sans qualité, de l'esclavage pour dette.

5- L'idole n'est pas Dieu. "Le contemplé" n'offre pas Dieu. Une paroisse, une église, ne sont pas Dieu. Une activité source de richesses, une nation technoscientifique avancée, une patrie en arme, un sentiment patriotique exacerbé, une finale de football au Brésil ou de basketball en Arizona ne sont pas davantage une mesure de Dieu, Dieu ou des conditions de Dieu.
Si Dieu n'est pas limité, mesurable ou estimable dans le temps, l'espace et la matière il ne peut être l'expression exclusiviste d'une activité, d'un culte ou d'un rite. Il n'est pas davantage l'expression d'une race, d'une liturgie dominioniste, d'une quelconque infailibilité comme cela arrive souvent quand les paroissiens sont la propriété privée de l'église ou du diocèse.
Associer le zen, bouddha, la vacuité et la croix chrétienne ne permettra pas de réaliser Dieu ou Jésus ou de connaître son amour. Zen est zen, bouddha est bouddha, la vacuité est vacuité, un kami est un kami. En fait, la croix, le patibulum, le stipes ne sont que l'expression du pénal romain. Accorder une place trop importante à l'apologétique de la crucifixion rendra pérenne l'idéologie du supplice qui s'abat depuis trop longtemps sur les opprimés dans le temps global et médiatique de l'église catholique; temps politique et économique de la justice criminelle de Tibère et du procureur Pilate...
La croix, l'objet symbolique, n'est donc pas en soi une condition de Dieu, pas même de Jésus et n'est pas davantage "un objet sacré" pour accomplir l'un et l'autre. La croix n'est pas Dieu et n'est pas davantage une condition du shintô ou du bouddhisme. Les peines suffisent aux mendiants.
La croix et la statuaire religieuse chrétienne ne sont pas les moyens de la quiddité du vide ou de la vacuité. Elles sont encore moins "emptyness" et encore moins "awareness".
Contempler la croix ne peut être qu'un obstacle pour le méditant bouddhiste ou shintô. Si la divinité, le mandala, le support visuel de méditation disparait le Dieu primitif préchrétien ne "jaillira" pas pour autant. Ce n'est pas du reste l'objet de cette méditation.

6- On ne "réalise" pas davantage Jésus primitif au pied du fasciste catholique opusien Jose Maria Escriva ou au pied du Christ-espion jésuite souriant qui, cela dit, ont en commun avec le zen et le bouddhisme tantrique mahayaniste la violence psychologique, les bordels d'Asie et d'Afrique (toutes les voi(x,es) ne menant pas à Rome), les agendas des Etats voyous, les plannings des banksters internationaux, des forces armées d'invasion, les secrets du renseignement économique , militaire et politique, le goût pour la propagande, le mensonge et la lutte antiterroriste.
Le juge indien D. Annoussamy ércira en 2001 dans son "Droit indien en marche" au chapitre du secret et du souverain durant la période pré-coloniale :"Pour percer le secret des autres le roi dispose d'agents secrets spécialisés; il doit avoir recours à toutes les personnes susceptibles de lui rendre service : moines errants, religieuses, ascètes, cuisiniers, etc..." Puis au chapitre de la période coloniale : "Pour développer leur service d'espionnage les Anglais n'ont pas eu de peine; l'Artha Sastra leur avait largement ouvert la voie, il fallait seulement changer les procédés pour les moderniser et les rendre plus efficaces afin de perpétuer une administration spoliante par destination. D'autre part l'administration centralisée d'un vaste territoire exigeait un personnel hiérarchiquement organisé..."
"L'artha, écrit l'Encyclopedia Universalis, est l'action intéressée ou l'intérêt pour la richesse matérielle et la puissance. À ce titre, l'artha figure dans la liste hiérarchisée des « buts de l'homme ». A ces buts correspond un corps de doctrine, Sastra. L'Artha Sastra est donc, en principe, l'ensemble des préceptes ayant trait à ce qui est utile pour qui veut devenir puissant ou riche... l'artha royal (signifie) comment le roi doit agir pour que son royaume soit prospère et s'étende indéfiniment..."

Les bouddhistes aristocratiques tibétains et japonais après avoir intégré l'idéologie et les calendriers de la globalisation néolibérale, de la CIA, du Pentagone et du gouvernement américain, les programmes mondiaux de lutte anti communiste, ne dissimulent plus le sens de l'éveil universaliste ou de l'accomplissement de la vacuité sur la base de corps religieux résolument hiérarchisés et constitués depuis des siècles pour servir le pouvoir central.
Il en va de même de la sphère shintoîste et chrétienne qui dynamise pas moins les gouvernements militaristes et l'Etat de classe sur la base d'une mystique théurgique et d'une théologie marchande conçues depuis toujours pour servir l'odieux tiers-monde passe-muraille capitaliste, multipolaire, mondialiste, universaliste et spiritualiste. Ajoutons à cela que cette société d'élégants casuistes spéculateurs et de yogis dandys et pédants en robe nourrit contrairement aux idées reçues et aux doctrines un mépris plus que sensible pour la nature et le "monde indigène"; les liens de sang au crime organisé et au BigBusiness font plus que transpirer au gré des siècles dharmiques, théologiques et idolatres.
A observer plus de 3000 multinationales de type Nestlé, Siemens, Alcatel, Deutsche Bank, Sanofi Aventis, Schneider, BASF, IBM, Fujitsu ou BP, signataires de l'United Nations Global Compact pour la lutte contre la corruption et pour la préservation de la nature il ressort que plus ces sociétés défendent la Terre-Mère plus elles dévoilent un caudillisme zen, un goût immodéré pour "l'ordre naturel des choses", les instances cachées du catholicisme d'Etat restauré, de l'écofascisme entrepreneurial opusien...(1) Ici il est une mesure erronée, commode au bouddhisme, qui fait l'amalgame entre la nature, le vide et la "création".
Méditer le vide de toute chose ne permet pas de comprendre la génèse, les souffles de Dieu :"qui est d'Elohîms entend les dires d' Elohîms" (Ev. Jean 8-47) ou de sonder la profondeur du gouffre qui sépare les souffles de Dieu des souffles, précisément, de l'univers hostile: " Vous êtes de cet univers, moi je ne suis pas de cet univers" (Ev. Jean 8-23). Il y a plus qu'un gouffre de traducteurs entre ces souffles, ceux de Dieu et ceux de l'Univers.
Il y a les souffles qui lient génétiquement l'histoire des hommes, des femmes et des enfants au travail forcé impayé - lecture forcée ou imposée des 6 jours oeuvrés et du 7ième chômé : "Pourquoi ne connaissez-vous pas mon langage ?" (Ev. Jean 8-43)-, au paupérisme, aux famines, aux maladies, à la désertion des campagnes, à la pollution des eaux et aux ghettos des cités.
Il y a les souffles qui lient les hommes aux crimes de sang des Etats, de l'Eglise papiste, des monastères véreux, des marchés et des multinationales : "Vous voulez faire les combines de votre père. Celui-là est un tueur, dès l'entête" (Ev Jean 8-44).
Il y a les souffles qui lient la puissance politique de l'Eglise et des monastères aux souffles dits "primitifs" ou "primordiaux" des yogatantras, des arthasastras et des dharmas bouddhistes polythéistes, militaristes, mercantiles et universalistes. Ces souffles ne sont pas ceux d'Elohîms. Leurs inspirés s'approprient volontiers l'esprit des ignorants et des innocents y compris ceux des chrétiens et des catholiques. En Inde dans les communautés politiques de la diaspora tibétaine les jeunes mères éxilées pleurent leurs fils et leurs filles disparues et disent :"Les lamas sont des voleurs de souffles"...
Certains tantras ont été réécrits tardivement - le véhicule du vajrayana tibétain remontant au IXème siècle - afin d'altérer les fondamentaux chrétiens et préchrétiens; ces opérations psychologiques clandestines sont semblables en tout point à celles perpétrées par la CIA pour l'infiltration des religions indigènes dans tous les pays du monde.
La maîtrise des "lungs" (souffles tantriques) tibétains pour la maîtrise du corps, de la parole et de l'esprit n'est pas la maîtrise des souffles d'Elohîms. L'application stratégique de ces trantras ou yogas (liens) auprès de personnalités influentes garantira une emprise subtile sur leur esprit, leur comportement, leur mémoire, le secret, érodant volonté et autonomie, jusqu'au remodelage complet dans le long terme de leur perception.
Il y a des souffles qui égrènent les destinées loin des souffles d'Elohîms, qui égarent hommes, femmes et enfants, qui défigurent et qui précipitent dans la nuit.
Réaliser la vacuité, faire corps à la quiddité de l'instant ou aux souffles tantriques, vous mettra sans doute en phase avec votre part de marché et votre dette envers "les maîtres de l'univers" mais ne vous permettra pas de comprendre la Création : "Entête Elohîms créait les ciels et la terre, la terre était tohu-et-bohu, une ténèbre sur les faces de l'abîme, mais le souffle d'Elohîms planait sur les eaux" (Gen,1-2).
Si vous choisissez les voies des bouddhas, des dieux shintô ou les voies de la vérité "dô" vous n'accèderez pas à ces deux versets de la Génèse, au souffle d'Elohîms. Ces voies universalistes et essentialistes vous écarteront plus encore de celles conduisant à la sauvegarde de la Terre-Mère indigène, aux autonomies politiques, aux luttes et aux dissidences.
Elles précipitent les ignorants en masse dans le camp fortifié des mercenaires androgynes du Dieu-univers, des Bouddhas, vendus aux plus offrant pour incarner "la vérité fondamentale naturelle" - assimilée très improprement à la Création et à la nature primitive -, annulant l'Histoire, le fait social, la libre-pensée, l'amour, la sexualité, "tout droit à", abusant frauduleusement, nuitant mafieux, austères, violents ou lascifs dans les délits et le crime.
N'agissant plus pour eux-mêmes ils utiliseront les missiles entrepreneuriaux, le corps des multinationales, les hiérarchies, les contrats, destabilisant-éliminant les concurrents, favorisant les promotions, parasitant les indices, l'offre et la demande, finalisant les bilans en fin d'année au yen, au dollar, à l'euro près, desfiscalisant telle ou telle activité ou société au nez et à la barbe des Etats ou avec la complicité des Etats ou de fonctionnaires, infiltrant les fédérations patronales.

7- En fait réaliser la quiddité de l'instant ou du vide ne vous rendra pas politiquement plus humain, ne vous conduira pas à un état de l'être plus juste, encore moins à l'état de Grand Homme asssimilé à la Nature universelle. Tout au plus renforcerez-vous votre côté chic Song pour les duty-free, les accessoires de bureaux, la maroquinerie, les garde-robes ou l'horlogerie helvétique de luxe.
Le bouddhisme amidiste, zen, jodo, soka gakkaï, tantrique tibétain, la vérité "dô", shintô ou la voie impériale, vous conduiraient plutôt, analogiquement, à un état d'autosimilarité propre en langage fractal à quelques dispositions géométriques fondamentales de la nature et, selon un principe d'échelle spécifique, à celles lisibles gigognes en tout point dans les arbres, les rochers, les montagnes, les mousses, les réseaux de rivières, les vaisseaux sanguins, les fougères, les bronches pulmonaires, les désastres géophysiques, les tremblements de terre ou les krachs boursiers...
Dieu n'est pas un état autosimilaire. Dieu n'est pas géométrique, gigogne, lisible ou mathématiquement démontrable et ne peut relever d'un quelconque acte autosimilaire ou du chaos. Dieu ne relève pas d'une disposition naturelle autosimilaire. Par extension Dieu n'est similaire à rien. Il est illisible, indicible.
A tout dire l'état autosimilaire de "l'accompli bouddhiste" ou des adeptes de la vérité "dô" vous éloigne de l'esprit de la Création.
Le glébeux originel est fait de terre, de glèbe, du souffle de Dieu: "une vapeur monte de la terre, elle abreuve toutes les faces de la glèbe. IHVH-Adonaï forme le glébeux -Adâm, poussière de la glèbe - Adama. Il insuffle en ses narines haleine de vie : et c'est le glébeux, un être vivant". (Gen, 2 -6,7)
Il est indigène de Dieu. Il est souffle, eau, sang... pour finir il est poussière. Il ne peut être "un état autosimilaire", encore moins une entité.
"Il est" volonté de Dieu et connaissance : "Voici, le glébeux est comme l'un de nous pour connaître le bien et le mal" (Ge, 2-22) et non dominionisme, prolongement monomaniaque de toutes vos pensées et de vos actes, des lois et des Etats, du business comme l'imposent les églises étatistes et capitalistes : "IHVH-Adonaï dit à Caïn :"Pourquoi cela te brûle-t-il, pourquoi tes faces sont-elles tombées ?" (Gen,4-6), comme l'imposent les communautés nationalistes bouddhistes, shintoistes, confucianistes ou les entreprises japonaises militaristes lancées sur les voies vides du profit perpétuel, du travail forcé et du pillage des ressources des pays pauvres, voies des ancêtres :"N'est-ce pas que tu t'améliores à porter ou que tu ne t'améliores pas, à l'ouverture, la faute est tapie; à toi, sa passion. Toi, gouverne-la". (Gen, 4-7) On ne marche pas "au pas" en Dieu ou en ordre serré.
Le glébeux est naturellement émancipé et fait corps par excellence à la nature terreuse, à l'air, à l'eau, à la glèbe...
En fait, s'il est un être naturel c'est bien le chrétien primitif et le fils de Dieu préchrétien, le glébeux, moins "le bouddhiste patriote libéré", "l'éveillé de la dô anti terroriste", "le catho-manager nucléariste" prisonniers d'un état autosimilaire par l'ascèse, les mortifications, le jeûne ou le yoga des souffles, les activités, le surégime, enchaînés par quelques algorithmes récursifs aux courbes annuelles boursières, également fractales, aux marchés verrouillés, au temps réel verrouillé, au monde verrouillé par les algotraders...
Que d'hommes naturels gigognes au service des souffles de l'univers, du chaos néolibéral et des neurosciences pour la maîtrise des mécanismes cellulaires et moléculaires de l'apprentissage, du comportement et du stockage de la mémoire.

8- Les souffles d'Elohims ne sont donc pas les "fluides subtils" de l'univers que bien des yogis affirment maîtriser pour vaincre la faim, la précarité, l'appauvrissement, la pollution, l'infertilité, la ménopause, le cancer du col de l'utérus, le fascisme du bon citoyen, la corruption, les dérives sectaires entrepreneuriales, la privation alimentaire, la mortalité infantile, l'expropriation, le vol actionnarial, l'exploitation de l'homme par l'homme, la détresse de l'égoisme. Les yogis "maîtres des souffles de l'univers" comme les alchimistes imprudents d'hier conduisent les communautés.
Il y a les inspirés des souffles de l'univers (des shinto-bouddhistes impérialistes aux cathos oecuméniques étatistes) qui trament l'histoire avec les rois tantriques sans royaume, déchus, avec les Etats corrompus finissants, les mégacommunautés-relais de Booz Allen Hamilton et le Big Business, avec toutes les formes de la représentation politique et ecclésiale opposées aux luttes et aux dissidences.
Il y a les inspirés des souffles d'Elohims qui détournent leur regard des Etats corrompus, du Big Business, de la représentation politique mensongère, proches des peines, des pertes, des manques, des luttes et des dissidences y compris socialistes ou communistes.
L'oecuménisme éternaliste, universaliste ou mondialiste, n'est pas Dieu. Dieu n'est lisible ni par le vide, ni par la quiddité du vide, ni par le plein, ni par la quiddité du plein, ni par le trop plein, ni par la quiddité du trop plein.
"Elohîms dit : "Une lumière sera". Et c'est une lumière... Elohims sépare la lumière de la ténèbre" (Gen, 1-3,4). Jésus sera envoyé parmi les hommes pour préserver les hommes de ces souffles de l'univers qui répondent, non sans pouvoirs démiurgiques et efficace politique ou militaire, aux exigences et aux appels.
Pourtant ces souffles détruisent la mémoire, soulèvent les conflits, nourrissent le goût pour la domination. Elohîms dit à Noah : "je mémoriserai mon pacte entre moi, entre vous et entre tout être vivant en toute chair. Les eaux ne seront plus pour le déluge, pour détruire toute chair" (Gen, 2-15).
L'efficace politique des souffles de l'univers ne conduit pas à la fertilité des couples ni à la santé des femmes, à la sérénité sexuelle, pas davantage à l'abondance ou à la paix mais à l'infiltration cognitive des groupes humains, au néo-eugénisme, à l'éradication des peuples dépossédés de leurs droits... à la réhabilitation graduelle du pouvoir des idoles.
L'idole, c'est-à-dire la forme divine, installée dans le saint du saint de la pagode de Pathour en pays Tamoul aura par exemple le droit d'ester en justice. Cette idole tantrique indienne dotée d'une représentation, d'une personnalité juridique, d'un temple, parviendra à obtenir le droit de se porter partie plaignante auprès de son gouvernement pour le vol d'une de ses statues, la statue de Nataraja, forme de Siva, par Bumper Developement Corporation une société pétrolière canadienne. L'idole, après quinze années de procès devant la Cour Royale de Londres, la Cour d'Appel et la Chambre des Lords, récupèrera sa statue (Nataraja vs. Bumper Development Corporation, Cour Royale de Londres, 1976-1991).
Les paysans indiens spoliés de leurs terres par les multinationales minières, affamés, ruinés, tués par les industries OGM ou l'industrie mondiale des boissons gazeuses n'ont toujours pas au XXIème siècle les droits d'un principe non humain, d'une idole tantrique. Encore moins ceux d'une multinationale...
L'homme prisonnier de la non humanité ? L'altération du message d'Elohîms par la théologie marchande, la liturgie conservatrice, le christ fétichisé de l'Eglise, le Jésus espion de la Compagnie de Jésus, de la Maison Blanche, du Bible Belt, des troupes nazies chrétiennes du Pentagone ou par le caudillisme social de Escriva de Balaguer de l'Opus Dei, engendre des pulsions théocratiques homicides et liberticides, entretient au prix de l'or les dieux rivaux, les faux-maîtres et les idoles combattantes, impose une somme de devoirs, de maîtrises et de maîtres infectes aboutissant au final à des sacrifices humains, à un monde primitif et barbare qui tue. "L'huile que vous avez reçue de lui, enseigne pourtant Jean, qu'elle demeure en vous ! Vous n'avez nul besoin de quiconque pour vous enseigner, puisque son huile vous instruit en tout." (Ière Ep.Jean, 2-27)
Les souffles de l'univers ne sont pas des souffles émancipateurs dotés de qualités et de droits nouveaux, d'un efficace social et politique réel au service de la vie, de la justice, de la fraternité, de l'amour. Ce sont les souffles des temps cruels où les lois morales qui régissent le genre humain font partie intégrante des lois de l'univers qu'Elohîms n'est pas et n'a jamais été; univers des mégacommunautés en guerre, des social networks et des marques auquel l'homme doit se plier pour que le mégabusiness ne soit plus perturbé.

9- On ne réalise pas techniquement, économiquement les desseins de Dieu, pas plus qu'on ne "fusionne" avec lui politiquement.
Dieu n'est pas davantage une disposition fondamentale du chaos ou des grands désastres géophysiques, des tsunamis aux tremblements de terre, des ouragans aux glissements de terrains. L'apocalypse, à ce titre, n'est pas un objet fractal. Par contre la structure des désastres climatiques, géophysiques ou boursiers est fractale.
Dieu et Jésus - a fortiori l'apocalypse - ne relèvent pas d'une disposition biologique et physique particulière, d'une géométrie naturelle, auxquelles n'échappent pas les voies bouddhiques et shintoistes, les éco-doctrines sociales de l'Eglise néolibérale, le monétarisme de la soka gakkaï, les voies autosimilaires de la vérité "dô".
En prétendant avoir accompli Dieu ou en prétendant avoir réalisé la quiddité du vide et la vacuité des phénomènes les adeptes institutionnalisés amalgamés, fonctionnaires de Dieu et de Bouddha, tout en cherchant à échapper à la condition impure ou aliénante de l'homme et de la nature intègrent plus qu'ils ne dissolvent les dispositions fractales naturelles de l'univers physique, limitent l'expérience aux formes autosimilaires. Ainsi le bonze n'émancipe guère plus que le lama, le sans nom sans croyance, le moine ou que le prêtre. Les liturgies, les doctrines sociales prétendues émancipatrices, les rites, les yogas, les mantras et les tantras, autres formes autosimilaires, intègrent très naturellement le temps réel des marchés. Cette limitation de l'expérience aux formes autosimilaires emprisonne insensiblement les masses et les collectivités oecuméniques dans le temps des désastres non moins autosimilaires et prévisibles géophysiques et boursiers.
Un malheur n'allant jamais seul de tels accomplissements conduisent également à l'illusion formelle de la "perfection du pouvoir" en tant qu'une disposition de l'homme naturel régénéré par le yoga du maître ou par la fusion avec Dieu. Cette "régénération" idéalement fausse conforte l'idée qu'un pouvoir naturel parfait existe à l'état latent, synonyme de justice politique, d'égalité économique, de révolution. Il n'en est rien bien évidemment.
Dieu et Jésus ne relèvent pas d'un état de l'être autosimiliare dépouillé des "multiples états de l'être" et ne relèvent pas davantage d'un acte yogique ou narratif autosimilaire; Dieu n'est pas autosimilaire.

10- Il n'est pas davantage possible de "narrer Dieu", l'absolu (?) - Dieu n'est pas l'absolu ou un absolu, y compris dans l'ascèse -, pas plus qu'il n'est possible de se fondre dans la visualisation de ce qui ne peut être visualisé.
Par contre si l'on peut prédire grâce à l'approche fractale - après des années d'analyse et d'observation - qu'à tel instant des variations brutales dans le comportement des sous-sols sont à craindre il est peu prudent de concentrer sur le lieu dit des variations les activités humaines.
Que si certains désastres autosimilaires : tremblements de terre, éruptions volcaniques, glissements de terrains mortels, sont prévisibles l'ont peut, l'on doit, éduquer les masses en prohibant les activités couplées :
- à un taux anormal d'activités,
- à d'anormales réformes administratives territoriales favorables notamment à l'hyperconcentration des populations,
- à d'anormales concentrations ou fuites de capitaux,
- à la démonétisation ou à la monétisation numérique globale,
- à la fin spontanée de la paysannerie, des syndicats ou de la classe ouvrière.
Le temps indigène en Dieu permet également de se découpler du temps politique de l'eschatologie conservatrice - catholique et bouddhique (cessation de l'histoire). Ce temps politique eschatologique s'écoule en effet gigogne dans le temps politique des exécutifs tandis que ce dernier s'écoule dans le temps réel de la maîtrise algorithmique des marchés privés.
Cette mutilation du temps des hommes et des résistances - seul facteur d'émancipation - conduit d'ores et déjà aux marchés-ghettos planétaires, à la ghettoisation des masses et des marges dépendantes territorialement.
Il reste en effet selon le seismologue Bilham 1 milliard de maisons à construire - d'ici 2050 - pour caser 80% du globe sur plus ou moins 15% de la superficie mondiale. Ceci signifie également que la quasi totalité de la population rurale aura disparu.
Aussi la réalisation sans efficace social de la vacuité et le culte homicide de l'idole "Dieu-univers-monde" sur les espaces pathologiquement limités et sécurisés des cités capitalistes (15% du globe) ne peuvent guère prétendre au regard des données seismologiques les plus réçentes à l'affranchissement des grandes catastrophes aux dispositions autosimilaires.
Les souffles d'Elohîms ne sont pas les souffles de l'univers dotés de propriétés certaines répondant aux offrandes et aux indulgences monétaires, aux appels yogiques et liturgiques conférant ici et là maîtrise des pouvoirs à une minorité bien née et domination sur les faibles. La globalisation en est l'expression.
"Aimés, écrira Jean dans sa première Epitre, n'adhérez pas à tout souffle mais éprouvez si les souffles sont d'Elohims car beaucoup de pseudo inspirés sont venus dans l'univers..." (C4, 1)

C. Pose (14/5/2010)






















   Les pages concernantes....
    [ 1 ]    Japon : Reforme, Grande Fusion de Heisei, Dissolution
    [ 2 ]    LIBERTES et ACTIONS CIVILES ET POLITIQUES NON VIOLENTES AU JAPON, Tableau national et Carte Regionale d'Ibaraki de la Grande Fusion de Heisei
    [ 3 ]    "DES BRIOCHES, DES EAUX ET DES CHOUX", Kusatsu et Tsumagoi
    [ 4 ]    "La Grande Fusion de Heisei s'oppose au futur du Japon !",  Hiroshi Itoh, maire de la ville de Kutchan, Hokkaido
    [ 6 ]    "Ce que chacun peut réellement faire ou être", ou évaluer la justice dans un contexte de décroissance, "YAMBA, le plus lourd fardeau des contribuables de l'histoire des barrages du Japon"



Ni bonze, ni laic    @ home : linked222    mail to : linked222@free.fr