"(...) En prétendant
avoir accompli Dieu ou en prétendant avoir réalisé
la quiddité du vide et la vacuité des phénomènes
les adeptes institutionnalisés amalgamés, fonctionnaires
de Dieu et de Bouddha, tout en cherchant à échapper à
la condition impure ou aliénante de l'homme et de la nature intègrent
plus qu'ils ne dissolvent les dispositions fractales naturelles de l'univers
physique, limitent l'expérience aux formes autosimilaires. Ainsi
le bonze n'émancipe guère plus que le lama, le sans nom
sans croyance, le moine ou le prêtre. Les liturgies, les doctrines
sociales prétendues émancipatrices, les rites, les yogas,
les mantras et les tantras, autres formes autosimilaires, intègrent
très naturellement le temps réel des marchés.Cette
limitation de l'expérience aux formes autosimilaires emprisonne
insensiblement les masses et les collectivités oecuméniques
dans le temps des désastres non moins autosimilaires et prévisibles
géophysiques et boursiers.Un malheur n'allant jamais seul de tels
accomplissements conduisent également à l'illusion formelle
de la "perfection du pouvoir" en tant qu'une disposition de
l'homme naturel régénéré par le yoga du maître
ou par la fusion avec Dieu. Cette "régénération"
idéalement fausse conforte l'idée qu'un pouvoir naturel
parfait existe à l'état latent, synonyme de justice politique,
d'égalité économique, de révolution. Il n'en
est rien bien évidemment.
Dieu et Jésus ne relèvent pas d'un état de l'être
autosimiliare dépouillé des "multiples états
de l'être" et ne relèvent pas davantage d'un acte yogique
ou narratif autosimilaire; Dieu n'est pas autosimilaire.(...)".
C. Pose
|
1- Curieusement la quiddité du vide au Japon est souvent
associée par certains adeptes du zen à la croix chrétienne.
Il est également avancé : "la quiddité du vide
étant le vide la quiddité de Dieu, du dieu chrétien
et préchrétien, est bien entendu le vide"... Cela dit
chercher à comprendre la quiddité de l'univers - ce qui
fait que l'univers est ce qu'il est - n'est pas vraiment pertinent d'un
point de vue théologique décroissant.
Cette recherche s'appuie en effet sur une vision contradictoire de Dieu
et de Jésus, projection philosophique essentialiste de l'univers
et sur une compréhension scientifique de la matière, du
vide physique pas vraiment vide de l'univers, assimilé (le vide)
une fois de plus très contradictoirement à Dieu : "grand
vide, pur, essentiel et parfait".
Cette approche bouddhique conduit à cette autre interprétation
(théologique) aux effets désastreux pour l'organisation
sociale et l'émancipation politique et spirituelle de l'homme très
en vogue en 1920 : "Dieu créateur de l'univers".
Cette affirmation créationniste chrétienne (protestante
ou non) : "Dieu créateur de l'univers" qui n'a
rien à envier au consensus : "Dieu créateur du
monde" mérite d'être intégrée au
temps politique colonial des années 20, celui de la naissance de
la Société des Nations (le sénat américain
votera contre l'adhésion des Etats-Unis) et de l'application du
traité de Versailles largement exploité par les banques
d'affaires privées américaines responsables aujourd'hui
des crises financières et de la mise à sac des Etats et
de leurs économies.
Les marges, les exclus des pays riches, les classes moyennes, les sans
parts des nations opprimées infiltrées par les missions
chrétiennes évangélistes et bouddhiques militaristes
au service hier des empires pilleurs et aujourd'hui de la globalisation
feront la cruelle expérience de ce double créationnisme
universaliste et mondialiste au service de puissants intérêts
politiques et commerciaux territoriaux.
L'historiographie anticapitaliste révèlera - pour qui veut
penser/défendre l'homme, la nature et Dieu - que ces intérêts
publiques et privés sont les parfaits reflets de la maîtrise
des banquiers d'affaire américains héritiers du traité
de Versailles (1919), des plans Young (1929) et Dawe (1924) pour les réparations
de guerre dues par l'Allemagne au titre du Traité de Versailles;
des traités essentiellement promus en Europe par les "barons
voleurs" de la finance américaine (à la fois hommes
d'Etat et businessmen) experts en manipulations, en conflits d'intérêts
et en trahisons.
Rappelons qu' en 1928 Owen D. Young du plan Young est président
de la multinationale General Electric, qu'il évolue dans un network
d'intérêts hypercapitalistes mondiaux qui font et feront
des Etats - dont l'Allemagne - les outils des marchés et des lois
les moyens de l'exploitation des hommes.
Aussi quand G.E. est partenaire d'affaire de la multinationale japonaise
Shibaura
Electric Works (Toshiba) en 1926 cela signifie que la multinationale
maîtrise la grande dépression autant que les options industrielles
et bancaires gouvernementales secrètes allemandes, italiennes et
japonaises, que les fondements juridiques et intellectuels du grand marché
de la collaboration avec le nazisme, le fascisme et l'impérialisme
sont tramés stratégiquement dans le temps politique de ces
Etats.
Cette prédisposition à pirater les lois des Etats et de
l'économie réelle (de la monnaie, à l'inflation,
aux ménages), les règles éthiques anti trust, conduira
Young et G.E. à financer aussi bien Adolphe Hitler et le parti
nazi en 1933 que l'économie du IIIème Reich via German General
Electric (AEG) et ses partenaires nazis IG Farben, Thyssen, Siemens, Krupp...
O.D. Young sera également partenaire, tout comme son prédécesseur
C.G. Dawes du plan Dawes pour le financement de la dette allemande de
1924, de J.P.Morgan & Co...
Dillon de Dillon, Read & Co. également impliqué dans
le financement occulte du parti nazi, de l'armement, de la sidérurgie
du Reich aux côtés des multimilliardaires nazis Flick, Thyssen,
Krupp, conduira à son tour en 1948 le plan
Draper-Johnston (respectivement sous-secrétaire à la
Défense US et directeur de Chemical Bank) pour la "restructuration"
de l'économie japonaise en siphonnant les intérêts
de 325 compagnies japonaises...
Ce seront bien ces banques privées américaines Bank of Manhattan,
Kuhn, Loeb & Co., National City Bank of New York, The Chase Manhattan
Bank, Dillon, Read & Co., M.M.Warburg & Co., JP Morgan Chase &
Co. (présent au Japon pour la reconstruction de Tokyo après
le tremblement de terre de 1923 et la création du Mandchukuo fictif,
Etat industriel totalitaire, de 1931) qui "annuleront" l'histoire
des peuples dans le temps eschatologique des églises collabos créationnistes
universalites et mondialistes de ce début du XXème siècle,
précipitant l'Allemagne financièrement ruinée dans
le gouffre du National
Socialisme, l'Italie dans le fascisme corporatiste mussolinien, le
Japon impérial industriel, militariste et universaliste shinto-bouddhique
(de la quiddité du vide ou de la voie impériale zen, soto
ou jodo) dans le gouffre de la guerre en Asie (sphère de coprospérité
de la Grande Asie orientale) et dans celui de la seconde guerre...
Contrairement au commerce Dieu n'est ni universaliste ni mondialiste.
Dieu n'est pas cette
paix mondiale par le commerce mondial ouverte à tous les régimes
selon le célèbre précepte conçu spécialement
par Thomas Watson président de IBM (monument de la collaboration
et pilier de l'Holocauste)
pour son élection à la tête de la Chambre de commerce
international en 1933. Dieu n'est pas non plus l'alignement de l'Eglise
opportuniste sur la politique aryenne, raciale anti-juive du IIIième
Reich, tel qu'il transparaît dans le concordat
de 1933. "Devant Dieu et les Saintes Ecritures je jure et promets,
en devenant évêque, loyauté au Reich Allemand..."(art
16)
Dieu n'est pas non plus heideggerien ou hégélien à
la différence du zen de combat et du bouddhisme princier de la
pensée unique (y compris tantrique). Dieu n'est pas non plus une
"quantité de" ou une qualité découlant
de sa quiddité - qu'est-ce que Dieu en soi -, on ne "réalise"
pas davantage la vacuité de Dieu; Dieu n'est ni '"emptyness"
ni "awareness", en temps de paix comme en temps de guerre.
Dieu échappe forcément à la problématique
de sa quiddité et fatalement à toute assimilation au vide
universel ou à ce qui est vide. Dieu ne peut être asssimilé
non plus à l'univers en tant que contenant ou encore à sa
matière. L'apôtre Jean l'énoncera sans ambiguité
dans sa première Epitre (trd. A. Chouraqui).
2- "Dieu émancipateur" n'est pas non plus la vie urbaine
unifiée par le neuromarketing, la marchandisation forcée
des communautés, le crime marchand stimulés par les "dieux
ultimes" : les marques et les social networks - mégacommunautés
de consommateurs -, pour la transcendance de la territorialité,
la domination des masses, la régénération des forces
de production et le profit pérennisé.
Dieu est le Dieu préchrétien. Celui qui a envoyé
Jésus parmi les hommes afin de combattre les fausses voies, l'esclavage,
la marchandisation de la vie, le crime marchand au service des dieux
romains (du rabbinat bourgeois du Sanhédrine universaliste
et éternaliste) : "Le père a envoyé le fils
en sauveur de l'univers" (1ère Ep. Jean, C4 vs.14). (1)
Dieu a séparé la lumière de la ténèbre....
Il est souffle et lumière. Réaliser la quiddité du
souffle originel ou de la lumière n'est guère pertinent
également. Ceux qui réalisent la quiddité de quoi
que ce soit réalisent telle ou telle quiddité mais n'accomplissent
pas Dieu pour autant qui n'est pas stricto sensu "accomplissable"
du fait de son indicibilité :"Qui est d'Elohîms
entend les dires d'Elohîms. Ainsi donc, vous, vous, n'entendez pas,
parce que vous n'êtes pas d'Elohîms" (Jn, 8-47)
ou du fait de son illisibilité : "Moi je ne cherche pas
ma gloire, il en est un qui cherche et qui juge" (Jn, 8-50)
Certains disent dans l'ombre des encycliques de Vatican : "accomplir
son Dieu personnel", cette démarche est aussi absurde que
de vouloir faire le vide en soi. Cet accomplissement n'est pas la démarche
indigène en Dieu mais celle de l'Eglise politique, territoriale,
expansionniste, catholique romaine.
Je ne suis pas catholique. Aussi je ne partage pas cette évidente
stimulation/exacerbation du personnalisme démiurgique qui ne sert
au final que le marché global militariste (plus de riches convertis
signifiant plus de pauvres soumis par la force, emprisonnés ou
tués) autrement dit le marché des capitaux, des indulgences
monétaires, le patrimoine ecclésial, la théocratie
héréditaire qui a ceci de commun avec le zen, le bouddhisme
des trois corbeilles, le shintoisme : l'instance séculière
du temple, le "sanhédrine" recomposé sur des fortunes
privées et des calendriers d'exception, des lois économiquement
orientées et d'innombrables conflits d'intérêts. L'histoire
de l'instance n'est qu'une somme repoussante d'engagements politiques
et religieux doctrinaux contre nature, opposés au bien public et
au bien commun, non maîtrisables, non disciplinables ou non réformables,
en temps réel...
Faire zazen, accomplir bouddha, se prosterner devant le Kami d'un temple
shintô et vivre Dieu dans un même temps spirituel est incompatible
en soi. Les adeptes du vide zen, du panthéon shinto, des Bouddhas,
le synchrétisme des sans noms corporatistes populo-nationalistes
du XXIième siècle s'inscrivent dans une démarche
activiste, yogique, contemplative ou narrative qui exclut précisément
Dieu, Elohîms, IHVH, la dissidence en Jésus; Dieu et Jésus
en fait seraient plutôt des obstacles pour faire zazen, encore plus
pour l'accomplissement de tel ou tel Bouddha ou d'un quelconque dieu de
la nature du panthéon shintôiste; tout comme la croix, ou
n'importe quel autre attribut chrétien, serait un obstacle.
3- En fait, les divinités bouddhistes et shintoistes (voie impériale
des dieux primitifs définissant la place de l'homme dans l'univers)
sont autant supports de médiation qu'édifices de pénalités
inédites, une régression dans le temps de l'ancien droit
terrifiant quiconque ose perturber la hiérarchie établie.
Ces dieux ne sont pas le Dieu primitif chrétien et préchrétien...
Dieu n'est pas non plus antropo-zoomorphe et nul ne sait à quoi
il ressemble.
Dieu ne relève pas davantage de l'accomplissement de la "Dô"
voie de la vérité ou de celle, bouddho-nationaliste et bourgeoise,
pas moins violente et répressive, possessive, des sans noms (sans
lignées ?), amalgame en fait, activiste ou narratif, contemplatif,
yogique et non yogique relevant plus ou moins de la culture du vide, du
culte des ancêtres, du culte des dieux shintô et du panthéon
bouddhiste consubstantiel; autant de voies d'"accomplissement"
accompagnant les classes aisées, moyennes et populaires avec une
pratique professionnelle (de la cuisine à la pharmacopée,
de la poterie au tissage, de l'agriculture bio au jardinage des maisons
de maître, de l'acte politique au fonctionnariat, de la création
d'entreprise aux études ou au business, etc...), sportive ou artistique...
Cet amalgame se veut également une recherche de la vérité
au nom de la raison pure, d'une morale et d'une éthique nationales
supérieures résolument fascisantes indissociables de la
production, des instances politiques ou administratives, de la territorialité
vitaliste "divinisée" et du patronat sanctifié
"jusqu'à la victoire".
Dans ce contexte productiviste et élitiste l'accomplissement de
la quiddité de l'instant "restitue" l'être à
un réel actif idéalisé, patriotique, à un
"soi" régénéré ou libéré
des faiblesses humaines véhiculées, syndrome Truman oblige,
par les acteurs impurs des marchés lointains, barbares non convertis
"jusqu'aux frontières"...
Ainsi ce réel moraliste et éthique national (classes moyennes
et élites) conspuant les fuyards marchande l'autonomie politique
du pays, son pouvoir de justice et ses barrières douanières;
se multiplient malgré le chaos social : capitalistes ruraux et
urbains bénis par les prêtres impérialistes et aristocrates
des voies shintô, les yogis bouddhistes orpailleurs des terres pures
défiscalisées et les théologiens du FMI, de la banque
Mondiale, de l'OMC, du marché global !
"L'éveil", ici, conduirait plutôt au moyen habile
de la "trahison nationale", à l'acceptation du siphonnage
des entreprises, des deniers publics et de l'épargne par les banques
américaines sous le haut patronage de la FED et du ministère
des finances japonais, à l'acceptation du blanchiment
de l'argent sale - chasser l'égo -, à l'acceptation
des escroqueries américaines aux cartes de crédit - tuer
l'orgueil -, à l'acceptation fataliste de la faillite et de sa
propre insolvabilité par le rachat de la dette publique du gouvernement
américain et de ses bons du trésor sans valeur - accepter
le maître puis pour solde de tout compte l'or papier de l'escroc...
pour ne pas avoir à se "libérer" des luttes pour
la survie, dit-on les pieds dans la boue des rizières de printemps,
de l'égoisme des nations pauvres, des maladies incurables, des
pandémies du sud, de la misère galopante, que sais-je encore,
pour ne pas avoir à se libérer de la honte d'être
vivant - dieu humilié sous un masque d'homme -, des travailleurs
immigrés, du communisme.
La vérité "dô" et la vacuité n'introduisent
pas Elohîms, le Dieu primitif chrétien et préchrétien,
même avec une croix zen.
4- Ainsi évolue-t-on au Japon où le droit à
la vie, à la liberté, à la poursuite du bonheur,
ne peut être prohibé, où nul ne peut être soumis
à une quelconque sujétion, où les droits sont préservés
par les soins constants du peuple... (Consitution, art. 12, 13, 18). Que
de droits défigurés par la grande trahison nationale. Que
de dieux salariés plongés dans la débâcle...
pour l'amour des belles formes.
Que de mérites restreints pour les "exclus volontaires":
aliénés mentaux, lépreux, sidaiques, vieillards, chômeurs, prostitués,
acteurs du porno, temps partiels, familles monoparentales, gays, transsexuels,
sans domicile fixe, enfants pauvres objétisés vendus "pacifiés"
sur le marché divin du sexe - pas d'attachement, l'impur est l'impur,
le pur est le pur. Les dieux de l'univers moraliste japonais aiment les
baisés salés sous les tables, entre amis cooptés,
ou encore au bureau, toujours sous les tables, pour atteindre les sommets
de l'exploitation de l'homme par les marchés.
Côté cour les titans sans ressource pénalisés
sont rendus malgré eux, pressés, forcés, aux portes
des temps pré-révolutionnaires mannes des capitalistes historiques
prêts à "investir au son du canon" pour la régénération
de la force de production, des classes moyennes, des nouvelles normes
de stockage pour le conditionnement des énergies propres...
Investissements, prises de participation et opérations psychologiques
sont du reste parfaitement lisibles à chaque tension de marché,
à chaque million de nouveaux chômeurs américains (+-13
millions), à chaque trillon de dollars de dette insolvable publique
(23 trillions, 2018) et privée américaine (14 trillions,
2008/2009) comme à chaque million de "food stamps" (aides alimentaires)
dispensé chaque mois par le gouvernement américain aux
victimes de la crise des subprimes, des renflouements bancaires, des cessations
de paiement bancaire, des escroqueries bancaires aux cartes de crédit
et aux produits financiers - autres stratégies promotionnelles
négatives du Big Business - de JP Morgan Chase, de CitiBank, de
Goldman Sachs, de The Chase Manhattan Bank, banksters internationaux faisant
corps à l'économie réelle, au commerce de proximité,
aux ménages japonais : "le veau d'or"...
En fait la spéculation sur les indices économico-financiers,
les produits dérivés, les propriétés du vide
et la théologie du/de marché dynamise autant les bulles
spéculatives que les effondrements soudains. Chaque perte américaine
obtient ainsi sa scandaleuse contrepartie humaine et financière
au Japon.
1
américain sur 7 est jeté à la rue et perçoit
une aide alimentaire ? 1
japonais sur 7 sera "piqué" avec des vaccins empoisonnés
anti H1N1.
1
américain sur 3 (100/307 millions) ne dispose pas de compte
d'épargne ou de retraite - 1 sur 2 dispose de 2000$ ou moins pour
sa retraite -, tandis que la dette publique et privée US atteint
des sommets ? Le gouvernement japonais hyper-endetté ne pouvant
garantir fiscalement le train de vie et les responsabilités des
grandes banques internationales, contrepartie oblige, dynamisera le commerce
toxique des produits financiers dérivés (OTC market, accords
de Swap) - conçus pour éponger en secret la dette et le
déficit des Etats néolibéraux et défendre
le train de vie économicide du capitalisme - et en offrira le contrôle
effectif (Clearing House) aux "rogue banks" américaines
pro-nazies de la dernière guerre. Retour aux Black
Ships de 1853 et au temps de l'acquisition frauduleuse du Nouveau
Mexique et de la Californie cinq années plus tôt en 1848
par les Etats-Unis : "Nous ne prenons rien par conquête...
Dieu merci".
En fait, vivre (en) Dieu ou (en) Jésus par (ou vivre de) la quiddité
de l'instant dans un contexte de mérites restreints, d'aliénation
et d'assujettissement incline également à devenir un sujet
de droit sans droit, la propriété privée d'un marché...
ou la propriété d'idoles (nous verrons plus loin que les
idoles tantriques hindouistes ont plus de pouvoir légal que les
hommes), bouddhiques ou shintoistes, de communautés fermées,
d'églises, d'un Jésus-yoga ou d'un Dieu-yoga objétisé,
marchandisé doté par le jeu patrimonial (dons, possessions
mobilières et immobilières) d'une puissante personnalité
juridique comme en sont dotées du reste toutes les idoles tantriques,
shintoistes ou bouddhiques reçevant des offrandes et des privilèges
hors normes.
Cette "quiddité" n'est pas davantage inscrite dans le message fondamental des textes pré-chrétiens
et chrétiens primitifs qui disparaît dès que l'on opère
improprement une mutation génétique textuelle, si l'on apparente
"le souffle d'Elohîms" aux "souffles
de l'univers" confusément assimilés à "Dieu
créateur de l'univers" à "Dieu créateur
du monde" puis aux techniques d'accomplissement de la "quiddité
du vide", de la vacuité, aux souffles des bouddhas.
Cette mutation génétique des textes chrétiens fondamentaux
sur le traitement des souffles est également lisible, au XXIième
siècle, dans la manifestation des structures hégémoniques
(juridiques et intellectuelles) des processus répressifs liés
à l'expansion des marchés, aux périmètres
sécurisés et militarisés de la globalisation, à
l'insécurité fondamentale, à la conquête de
l'espace et de l'univers. Christophe Colomb dans sa quête de l'or
au nom de l'empire catholique espagnol savait déjà que la
terre était ronde et qu'il était possible de naviguer vers
l'ouest pour rejoindre l'Extrême Orient...
Cette mutation, de toute évidence, incline à devenir l'expression
favorite de cette manifestation hégémonique, sa propriété,
à vivre une profonde humiliation indigène et civile, une
mutilation ou encore à mutiler autrui en psalmaudiant de façon
contre productive ce que les rabbins d'hier (démocrates, chrétiens,
shintoistes, bouddhistes institutionnalisés d'aujourd'hui sous
tutelle militaire) chantaient et enseignaient peu avant le meurtre de
Jésus :" celui qui sauve une vie humaine sauve le monde
entier" (Talmud du Sanhédrine).
Une telle mutation génétique des textes (de la Génèse
à l'Apocalypse de Jean) conduit bien à d'autres souffles,
à des souffles pas moins spécifiques, à une organisation
sociale, politique, économique spécifique, à ses
inspirés, généralement institutionnalisés,
et aux rapports d'instance historiques immuables, aux computs générationels
bouddhistes, shintoistes, tantriques, zen, jodo, soka gakkaï ou amidistes,
au scientisme politique et militariste catholique et chrétien (évolutionniste,
généalogiste, juridiciste, universaliste et mondialiste),
à toutes les formes de la pérennité négative
: à la permanence de l'exclusion, de la pauvreté, de la
faim (avec ou sans stock), de la maladie, de l'aliénation mentale;
à la permanence des vies sans mérite - ou dotées
de mérites restreints -, sans qualité, de l'esclavage pour
dette.
5- L'idole n'est pas Dieu. "Le contemplé"
n'offre pas Dieu. Une paroisse, une église, ne sont pas Dieu. Une
activité source de richesses, une nation technoscientifique avancée,
une patrie en arme, un sentiment patriotique exacerbé, une finale
de football au Brésil ou de basketball en Arizona ne sont pas davantage
une mesure de Dieu, Dieu ou des conditions de Dieu.
Si Dieu n'est pas limité, mesurable ou estimable dans le temps,
l'espace et la matière il ne peut être l'expression exclusiviste
d'une activité, d'un culte ou d'un rite. Il n'est pas davantage
l'expression d'une race, d'une liturgie dominioniste, d'une quelconque
infailibilité comme cela arrive souvent quand les paroissiens sont
la propriété privée de l'église ou du diocèse.
Associer le zen, bouddha, la vacuité et la croix chrétienne
ne permettra pas de réaliser Dieu ou Jésus ou de connaître
son amour. Zen est zen, bouddha est bouddha, la vacuité est vacuité,
un kami est un kami. En fait, la croix, le patibulum, le stipes ne sont
que l'expression du pénal romain. Accorder une place trop importante
à l'apologétique de la crucifixion rendra pérenne
l'idéologie du supplice qui s'abat depuis trop longtemps sur les
opprimés dans le temps global et médiatique de l'église
catholique; temps politique et économique de la justice criminelle
de Tibère et du procureur Pilate...
La croix, l'objet symbolique, n'est donc pas en soi une condition de Dieu,
pas même de Jésus et n'est pas davantage "un objet sacré"
pour accomplir l'un et l'autre. La croix n'est pas Dieu et n'est pas davantage
une condition du shintô ou du bouddhisme. Les peines suffisent aux
mendiants.
La croix et la statuaire religieuse chrétienne ne sont pas les
moyens de la quiddité du vide ou de la vacuité. Elles sont
encore moins "emptyness" et encore moins "awareness".
Contempler la croix ne peut être qu'un obstacle pour le méditant
bouddhiste ou shintô. Si la divinité, le mandala, le support
visuel de méditation disparait le Dieu primitif préchrétien
ne "jaillira" pas pour autant. Ce n'est pas du reste l'objet
de cette méditation.
6- On ne "réalise" pas davantage Jésus primitif
au pied du fasciste catholique opusien Jose Maria Escriva ou au pied du
Christ-espion jésuite souriant qui, cela dit, ont en commun avec
le zen et le bouddhisme tantrique mahayaniste la violence psychologique,
les bordels d'Asie et d'Afrique (toutes les voi(x,es) ne menant pas à
Rome), les agendas des Etats voyous, les plannings des banksters internationaux,
des forces armées d'invasion, les secrets du renseignement économique
, militaire et politique, le goût pour la propagande, le mensonge
et la lutte antiterroriste.
Le juge indien D. Annoussamy ércira en 2001 dans son "Droit
indien en marche" au chapitre du secret et du souverain durant la
période pré-coloniale :"Pour percer le
secret des autres le roi dispose d'agents secrets spécialisés;
il doit avoir recours à toutes les personnes susceptibles de lui
rendre service : moines errants, religieuses, ascètes, cuisiniers,
etc..." Puis au chapitre de la période coloniale
: "Pour développer leur service d'espionnage les
Anglais n'ont pas eu de peine; l'Artha Sastra leur avait largement ouvert
la voie, il fallait seulement changer les procédés pour
les moderniser et les rendre plus efficaces afin de perpétuer une
administration spoliante par destination. D'autre part l'administration
centralisée d'un vaste territoire exigeait un personnel hiérarchiquement
organisé..."
"L'artha, écrit l'Encyclopedia Universalis, est l'action intéressée
ou l'intérêt pour la richesse matérielle et la puissance.
À ce titre, l'artha figure dans la liste hiérarchisée
des « buts de l'homme ». A ces buts correspond un corps de
doctrine, Sastra. L'Artha Sastra est donc, en principe, l'ensemble des
préceptes ayant trait à ce qui est utile pour qui veut devenir
puissant ou riche... l'artha royal (signifie) comment le roi doit agir
pour que son royaume soit prospère et s'étende indéfiniment..."
Les bouddhistes aristocratiques tibétains et japonais après
avoir intégré l'idéologie et les calendriers de la
globalisation néolibérale, de la CIA, du Pentagone et du
gouvernement américain, les programmes mondiaux de lutte anti communiste,
ne dissimulent plus le sens de l'éveil universaliste ou de l'accomplissement
de la vacuité sur la base de corps religieux résolument
hiérarchisés et constitués depuis des siècles
pour servir le pouvoir central.
Il en va de même de la sphère shintoîste et chrétienne
qui dynamise pas moins les gouvernements militaristes et l'Etat de classe
sur la base d'une mystique théurgique et d'une théologie
marchande conçues depuis toujours pour servir l'odieux tiers-monde
passe-muraille capitaliste, multipolaire, mondialiste, universaliste et
spiritualiste. Ajoutons à cela que cette société
d'élégants casuistes spéculateurs et de yogis dandys
et pédants en robe nourrit contrairement aux idées reçues
et aux doctrines un mépris plus que sensible pour la nature et
le "monde indigène"; les liens de sang au crime organisé
et au BigBusiness font plus que transpirer au gré des siècles
dharmiques, théologiques et idolatres.
A observer plus de 3000 multinationales de type Nestlé, Siemens,
Alcatel, Deutsche Bank, Sanofi Aventis, Schneider, BASF, IBM, Fujitsu
ou BP, signataires de l'United
Nations Global Compact pour la lutte contre la corruption et pour
la préservation de la nature il ressort que plus ces sociétés
défendent la Terre-Mère plus elles dévoilent un caudillisme
zen, un goût immodéré pour "l'ordre naturel des
choses", les instances cachées du catholicisme
d'Etat restauré, de l'écofascisme entrepreneurial opusien...(1)
Ici il est une mesure erronée, commode au bouddhisme, qui fait
l'amalgame entre la nature, le vide et la "création".
Méditer le vide de toute chose ne permet pas de comprendre la génèse,
les souffles de Dieu :"qui est d'Elohîms entend les dires
d' Elohîms" (Ev. Jean 8-47) ou de sonder la profondeur
du gouffre qui sépare les souffles de Dieu des souffles, précisément,
de l'univers hostile: " Vous êtes de cet univers, moi je
ne suis pas de cet univers" (Ev. Jean 8-23). Il y a plus qu'un
gouffre de traducteurs entre ces souffles, ceux de Dieu et ceux de l'Univers.
Il y a les souffles qui lient génétiquement l'histoire des
hommes, des femmes et des enfants au travail forcé impayé
- lecture forcée ou imposée des 6 jours oeuvrés et
du 7ième chômé : "Pourquoi ne connaissez-vous
pas mon langage ?" (Ev. Jean 8-43)-, au paupérisme, aux
famines, aux maladies, à la désertion des campagnes, à
la pollution des eaux et aux ghettos des cités.
Il y a les souffles qui lient les hommes aux crimes de sang des Etats,
de l'Eglise papiste, des monastères véreux, des marchés
et des multinationales : "Vous voulez faire les combines de votre
père. Celui-là est un tueur, dès l'entête"
(Ev Jean 8-44).
Il y a les souffles qui lient la puissance politique de l'Eglise et des
monastères aux souffles dits "primitifs" ou "primordiaux"
des yogatantras, des arthasastras et des dharmas bouddhistes polythéistes,
militaristes, mercantiles et universalistes. Ces souffles ne sont pas
ceux d'Elohîms. Leurs inspirés s'approprient volontiers l'esprit
des ignorants et des innocents y compris ceux des chrétiens et
des catholiques. En Inde dans les communautés politiques de la
diaspora tibétaine les jeunes mères éxilées
pleurent leurs fils et leurs filles disparues et disent :"Les lamas
sont des voleurs de souffles"...
Certains tantras ont été réécrits tardivement
- le véhicule du vajrayana tibétain remontant au IXème
siècle - afin d'altérer les fondamentaux chrétiens
et préchrétiens; ces opérations psychologiques clandestines
sont semblables en tout point à celles perpétrées
par la CIA pour l'infiltration des religions indigènes dans tous
les pays du monde.
La maîtrise des "lungs" (souffles tantriques)
tibétains pour la maîtrise du corps, de la parole et de l'esprit
n'est pas la maîtrise des souffles d'Elohîms. L'application
stratégique de ces trantras ou yogas (liens) auprès de personnalités
influentes garantira une emprise subtile sur leur esprit, leur comportement,
leur mémoire, le secret, érodant volonté et autonomie,
jusqu'au remodelage complet dans le long terme de leur perception.
Il y a des souffles qui égrènent les destinées loin
des souffles d'Elohîms, qui égarent hommes, femmes et enfants,
qui défigurent et qui précipitent dans la nuit.
Réaliser la vacuité, faire corps à la quiddité
de l'instant ou aux souffles tantriques, vous mettra sans doute en phase
avec votre part de marché et votre dette envers "les maîtres
de l'univers" mais ne vous permettra pas de comprendre la Création
: "Entête Elohîms créait les ciels et la terre,
la terre était tohu-et-bohu, une ténèbre sur les
faces de l'abîme, mais le souffle d'Elohîms planait sur les
eaux" (Gen,1-2).
Si vous choisissez les voies des bouddhas, des dieux shintô ou les
voies de la vérité "dô" vous n'accèderez
pas à ces deux versets de la Génèse, au souffle d'Elohîms.
Ces voies universalistes et essentialistes vous écarteront plus
encore de celles conduisant à la sauvegarde de la Terre-Mère
indigène, aux autonomies politiques, aux luttes et aux dissidences.
Elles précipitent les ignorants en masse dans le camp fortifié
des mercenaires androgynes du Dieu-univers, des Bouddhas, vendus aux plus
offrant pour incarner "la vérité fondamentale naturelle"
- assimilée très improprement à la Création
et à la nature primitive -, annulant l'Histoire, le fait social,
la libre-pensée, l'amour, la sexualité, "tout droit
à", abusant frauduleusement, nuitant mafieux, austères,
violents ou lascifs dans les délits et le crime.
N'agissant plus pour eux-mêmes ils utiliseront les missiles entrepreneuriaux,
le corps des multinationales, les hiérarchies, les contrats, destabilisant-éliminant
les concurrents, favorisant les promotions, parasitant les indices, l'offre
et la demande, finalisant les bilans en fin d'année au yen, au
dollar, à l'euro près, desfiscalisant telle ou telle activité
ou société au nez et à la barbe des Etats ou avec
la complicité des Etats ou de fonctionnaires, infiltrant les fédérations
patronales.
7- En fait réaliser la quiddité de l'instant ou du vide
ne vous rendra pas politiquement plus humain, ne vous conduira pas à
un état de l'être plus juste, encore moins à l'état
de Grand Homme asssimilé à la Nature universelle. Tout au
plus renforcerez-vous votre côté chic Song
pour les duty-free, les accessoires de bureaux, la maroquinerie, les garde-robes
ou l'horlogerie helvétique de luxe.
Le bouddhisme amidiste, zen, jodo, soka gakkaï, tantrique tibétain,
la vérité "dô", shintô ou la voie
impériale, vous conduiraient plutôt, analogiquement, à
un état d'autosimilarité propre en langage fractal à
quelques dispositions géométriques fondamentales de la nature
et, selon un principe d'échelle spécifique, à celles
lisibles gigognes en tout point dans les arbres, les rochers, les montagnes,
les mousses, les réseaux de rivières, les vaisseaux sanguins,
les fougères, les bronches pulmonaires, les désastres géophysiques,
les tremblements de terre ou les krachs boursiers...
Dieu n'est pas un état autosimilaire. Dieu n'est pas géométrique,
gigogne, lisible ou mathématiquement démontrable et ne peut
relever d'un quelconque acte autosimilaire ou du chaos. Dieu ne relève
pas d'une disposition naturelle autosimilaire. Par extension Dieu n'est
similaire à rien. Il est illisible, indicible.
A tout dire l'état autosimilaire de "l'accompli bouddhiste"
ou des adeptes de la vérité "dô" vous éloigne
de l'esprit de la Création.
Le glébeux originel est fait de terre, de glèbe, du souffle
de Dieu: "une vapeur monte de la terre, elle abreuve toutes les
faces de la glèbe. IHVH-Adonaï forme le glébeux -Adâm,
poussière de la glèbe - Adama. Il insuffle en ses narines
haleine de vie : et c'est le glébeux, un être vivant".
(Gen, 2 -6,7)
Il est indigène de Dieu. Il est souffle, eau, sang... pour finir
il est poussière. Il ne peut être "un état autosimilaire",
encore moins une entité.
"Il est" volonté de Dieu et connaissance : "Voici,
le glébeux est comme l'un de nous pour connaître le bien
et le mal" (Ge, 2-22) et non dominionisme, prolongement monomaniaque
de toutes vos pensées et de vos actes, des lois et des Etats, du
business comme l'imposent les églises étatistes et capitalistes
: "IHVH-Adonaï dit à Caïn :"Pourquoi cela
te brûle-t-il, pourquoi tes faces sont-elles tombées ?"
(Gen,4-6), comme l'imposent les communautés nationalistes bouddhistes,
shintoistes, confucianistes ou les entreprises japonaises militaristes
lancées sur les voies vides du profit perpétuel, du travail
forcé et du pillage des ressources des pays pauvres, voies des
ancêtres :"N'est-ce pas que tu t'améliores à
porter ou que tu ne t'améliores pas, à l'ouverture, la faute
est tapie; à toi, sa passion. Toi, gouverne-la". (Gen,
4-7) On ne marche pas "au pas" en Dieu ou en ordre serré.
Le glébeux est naturellement émancipé et fait corps
par excellence à la nature terreuse, à l'air, à l'eau,
à la glèbe...
En fait, s'il est un être naturel c'est bien le chrétien
primitif et le fils de Dieu préchrétien, le glébeux,
moins "le bouddhiste patriote libéré", "l'éveillé
de la dô anti terroriste", "le catho-manager nucléariste"
prisonniers d'un état autosimilaire par l'ascèse, les mortifications,
le jeûne ou le yoga des souffles, les activités, le surégime,
enchaînés par quelques algorithmes récursifs aux courbes
annuelles boursières, également fractales, aux marchés
verrouillés, au
temps réel verrouillé, au monde verrouillé par
les algotraders...
Que d'hommes naturels gigognes au service des souffles de l'univers, du
chaos néolibéral et des neurosciences pour la maîtrise
des mécanismes cellulaires et moléculaires de l'apprentissage,
du comportement et du stockage de la mémoire.
8- Les souffles d'Elohims ne sont donc pas les "fluides subtils"
de l'univers que bien des yogis affirment maîtriser pour vaincre
la faim, la précarité, l'appauvrissement, la pollution,
l'infertilité, la ménopause, le cancer du col de l'utérus,
le fascisme du bon citoyen, la corruption, les dérives sectaires
entrepreneuriales, la privation alimentaire, la mortalité infantile,
l'expropriation, le vol actionnarial, l'exploitation de l'homme par l'homme,
la détresse de l'égoisme. Les yogis "maîtres
des souffles de l'univers" comme les alchimistes imprudents d'hier
conduisent les communautés.
Il y a les inspirés des souffles de l'univers (des shinto-bouddhistes
impérialistes aux cathos oecuméniques étatistes)
qui trament l'histoire avec les rois tantriques sans royaume, déchus,
avec les Etats corrompus finissants, les mégacommunautés-relais
de Booz
Allen Hamilton et le Big
Business, avec toutes les formes de la représentation politique
et ecclésiale opposées aux luttes et aux dissidences.
Il y a les inspirés des souffles d'Elohims qui détournent
leur regard des Etats corrompus, du Big Business, de la représentation
politique mensongère, proches des peines, des pertes, des manques,
des luttes et des dissidences y compris socialistes ou communistes.
L'oecuménisme éternaliste, universaliste ou mondialiste,
n'est pas Dieu. Dieu n'est lisible ni par le vide, ni par la quiddité
du vide, ni par le plein, ni par la quiddité du plein, ni par le
trop plein, ni par la quiddité du trop plein.
"Elohîms dit : "Une lumière sera". Et
c'est une lumière... Elohims sépare la lumière de
la ténèbre" (Gen, 1-3,4). Jésus sera envoyé
parmi les hommes pour préserver les hommes de ces souffles de l'univers
qui répondent, non sans pouvoirs démiurgiques et efficace
politique ou militaire, aux exigences et aux appels.
Pourtant ces souffles détruisent la mémoire, soulèvent
les conflits, nourrissent le goût pour la domination. Elohîms
dit à Noah : "je mémoriserai mon pacte entre moi,
entre vous et entre tout être vivant en toute chair. Les eaux ne
seront plus pour le déluge, pour détruire toute chair"
(Gen, 2-15).
L'efficace politique des souffles de l'univers ne conduit pas à
la fertilité des couples ni à la santé des femmes,
à la sérénité sexuelle, pas davantage à
l'abondance ou à la paix mais à l'infiltration cognitive
des groupes humains, au néo-eugénisme, à l'éradication
des peuples dépossédés de leurs droits... à
la réhabilitation graduelle du pouvoir des idoles.
L'idole, c'est-à-dire la forme divine, installée dans le
saint du saint de la pagode de Pathour en pays Tamoul aura par exemple
le droit d'ester en justice. Cette idole tantrique indienne dotée
d'une représentation, d'une personnalité juridique, d'un
temple, parviendra à obtenir le droit de se porter partie plaignante
auprès de son gouvernement pour le vol d'une de ses statues, la
statue de Nataraja, forme de Siva, par Bumper Developement Corporation
une société pétrolière canadienne. L'idole,
après quinze années de procès devant la Cour Royale
de Londres, la Cour d'Appel et la Chambre des Lords, récupèrera
sa statue (Nataraja vs. Bumper
Development Corporation, Cour Royale de Londres, 1976-1991).
Les paysans indiens spoliés de leurs terres par les multinationales
minières, affamés, ruinés, tués par les industries
OGM ou l'industrie mondiale des boissons gazeuses n'ont toujours pas au
XXIème siècle les droits d'un principe non humain, d'une
idole tantrique. Encore moins ceux d'une multinationale...
L'homme prisonnier de la non humanité ? L'altération du
message d'Elohîms par la théologie marchande, la liturgie
conservatrice, le christ fétichisé de l'Eglise, le Jésus
espion de la Compagnie de Jésus, de la Maison Blanche, du Bible
Belt, des troupes nazies chrétiennes du Pentagone ou par le caudillisme
social de Escriva de Balaguer de l'Opus Dei, engendre des pulsions théocratiques
homicides et liberticides, entretient au prix de l'or les dieux rivaux,
les faux-maîtres et les idoles combattantes, impose une somme de
devoirs, de maîtrises et de maîtres infectes aboutissant au
final à des sacrifices humains, à un monde primitif et barbare
qui tue. "L'huile que vous avez reçue de lui, enseigne
pourtant Jean, qu'elle demeure en vous ! Vous n'avez nul besoin de quiconque
pour vous enseigner, puisque son huile vous instruit en tout." (Ière
Ep.Jean, 2-27)
Les souffles de l'univers ne sont pas des souffles émancipateurs
dotés de qualités et de droits nouveaux, d'un efficace social
et politique réel au service de la vie, de la justice, de la fraternité,
de l'amour. Ce sont les souffles des temps cruels où les lois morales
qui régissent le genre humain font partie intégrante des
lois de l'univers qu'Elohîms n'est pas et n'a jamais été;
univers des mégacommunautés en guerre, des social networks
et des marques auquel l'homme doit se plier pour que le mégabusiness
ne soit plus perturbé.
9- On ne réalise pas techniquement, économiquement les desseins
de Dieu, pas plus qu'on ne "fusionne" avec lui politiquement.
Dieu n'est pas davantage une disposition fondamentale du chaos ou des
grands désastres géophysiques, des tsunamis aux tremblements
de terre, des ouragans aux glissements de terrains. L'apocalypse, à
ce titre, n'est pas un objet fractal. Par contre la structure des désastres
climatiques, géophysiques ou boursiers est fractale.
Dieu et Jésus - a fortiori l'apocalypse - ne relèvent pas
d'une disposition biologique et physique particulière, d'une géométrie
naturelle, auxquelles n'échappent pas les voies bouddhiques et
shintoistes, les éco-doctrines sociales de l'Eglise néolibérale,
le monétarisme de la soka gakkaï, les voies autosimilaires
de la vérité "dô".
En prétendant avoir accompli Dieu ou en prétendant avoir
réalisé la quiddité du vide et la vacuité
des phénomènes les adeptes institutionnalisés amalgamés,
fonctionnaires de Dieu et de Bouddha, tout en cherchant à échapper
à la condition impure ou aliénante de l'homme et de la nature
intègrent plus qu'ils ne dissolvent les dispositions fractales
naturelles de l'univers physique, limitent l'expérience aux formes
autosimilaires. Ainsi le bonze n'émancipe guère plus que
le lama, le sans nom sans croyance, le moine ou que le prêtre. Les
liturgies, les doctrines sociales prétendues émancipatrices,
les rites, les yogas, les mantras et les tantras, autres formes autosimilaires,
intègrent très naturellement le temps réel des marchés.
Cette limitation de l'expérience aux formes autosimilaires emprisonne
insensiblement les masses et les collectivités oecuméniques
dans le temps des désastres non moins autosimilaires et prévisibles
géophysiques et boursiers.
Un malheur n'allant jamais seul de tels accomplissements conduisent également
à l'illusion formelle de la "perfection du pouvoir" en
tant qu'une disposition de l'homme naturel régénéré
par le yoga du maître ou par la fusion avec Dieu. Cette "régénération"
idéalement fausse conforte l'idée qu'un pouvoir naturel
parfait existe à l'état latent, synonyme de justice politique,
d'égalité économique, de révolution. Il n'en
est rien bien évidemment.
Dieu et Jésus ne relèvent pas d'un état de l'être
autosimiliare dépouillé des "multiples états
de l'être" et ne relèvent pas davantage d'un acte yogique
ou narratif autosimilaire; Dieu n'est pas autosimilaire.
10- Il n'est pas davantage possible de "narrer Dieu", l'absolu
(?) - Dieu n'est pas l'absolu ou un absolu, y compris dans l'ascèse
-, pas plus qu'il n'est possible de se fondre dans la visualisation de
ce qui ne peut être visualisé.
Par contre si l'on peut prédire grâce à l'approche
fractale - après des années d'analyse et d'observation -
qu'à tel instant des variations brutales dans le comportement des
sous-sols sont à craindre il est peu prudent de concentrer sur
le lieu dit des variations les activités humaines.
Que si certains désastres autosimilaires : tremblements de terre,
éruptions volcaniques, glissements de terrains mortels, sont prévisibles
l'ont peut, l'on doit, éduquer les masses en prohibant les
activités couplées :
- à un taux anormal d'activités,
- à d'anormales réformes administratives
territoriales favorables notamment à l'hyperconcentration des populations,
- à d'anormales concentrations ou fuites de capitaux,
- à la
démonétisation ou à la monétisation numérique globale,
- à la fin spontanée de la paysannerie, des syndicats ou de la classe
ouvrière.
Le temps indigène en Dieu permet également de se découpler
du temps politique de l'eschatologie conservatrice - catholique et bouddhique
(cessation de l'histoire). Ce temps politique eschatologique s'écoule en effet gigogne dans le temps politique des exécutifs tandis
que ce dernier s'écoule dans le temps réel de la maîtrise
algorithmique des marchés privés.
Cette mutilation du temps des hommes et des résistances - seul
facteur d'émancipation - conduit d'ores et déjà aux
marchés-ghettos planétaires, à la ghettoisation des
masses et des marges dépendantes territorialement.
Il reste en effet selon le seismologue Bilham 1 milliard de maisons
à construire - d'ici 2050 - pour caser 80% du globe sur plus ou moins 15% de la
superficie mondiale. Ceci signifie également que la quasi totalité de la population rurale aura
disparu.
Aussi la réalisation sans efficace social de la vacuité
et le culte homicide de l'idole "Dieu-univers-monde" sur les espaces
pathologiquement limités et sécurisés des cités
capitalistes (15% du globe) ne peuvent guère prétendre au
regard des données seismologiques les plus réçentes
à l'affranchissement des grandes catastrophes aux dispositions
autosimilaires.
Les souffles d'Elohîms ne sont pas les souffles de l'univers dotés
de propriétés certaines répondant aux offrandes et
aux indulgences monétaires, aux appels yogiques et liturgiques
conférant ici et là maîtrise des pouvoirs à
une minorité bien née et domination sur les faibles. La
globalisation en est l'expression.
"Aimés, écrira Jean dans sa première Epitre,
n'adhérez pas à tout souffle mais éprouvez si les
souffles sont d'Elohims car beaucoup de pseudo inspirés sont venus
dans l'univers..." (C4, 1)
C. Pose (14/5/2010)
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