Japon
"On peut dire, sans risque de se tromper, que l'utilisation
de groupes de type mafieux pour l'arrangement des mauvaises créances
est réel. On note, en effet, l'intervention régulière
de yakuza dans les affaires de recouvrement. Les banques utilisent des
boryokudans ou des yakuza à travers des sociétés
fantômes pour des opérations de recouvrement. Lors de (l'effondrement
de bubble), par exemple, les yakuza seront chargés de faire monter
les prix des terrains..." (L'Histoire du barrage illusoire [ 2 ],
entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi , bas de
page, décembre/2006)
Colombie
Rappel : Le Plan Colombie fut présenté officiellement comme
un « plan pour la paix, la prospérité et le renforcement
de l'État » et une lutte contre le narcotrafic, avec l’appui
de la Banque Mondiale, la BID et le FMI. Mais ces accords se sont vite
avérés une alliance militaire entre les États-Unis
et la Colombie pour le contrôle des espaces stratégiques
par les transnationales. Les États-Unis possèdent une vingtaine
de grandes compagnies en Colombie. Dans ce contexte, ce sont principalement
les pétrolières, dont Occidental, Exxon-Mobil, BP-Amoco,
Unocal, Chevron-Texaco et Phillips Petroleum, qui furent impliqués
dans le lobbying auprès des politiciens afin d’asseoir les
bases du Plan Colombie signé en septembre 1999 entre Washington
et Bogota...
Etats-Unis
NEW KISSINGER ‘TELCONS’ REVEAL CHILE PLOTTING AT HIGHEST LEVELS
OF U.S. GOVERNMENT
"On the eve of the thirty-fifth anniversary of the military coup
in Chile, the National Security Archive today published for the first
time formerly secret transcripts of Henry Kissinger’s telephone
conversations that set in motion a massive U.S. effort to overthrow the
newly-elected socialist government of Salvador Allende. “We will
not let Chile go down the drain,” Kissinger told CIA director Richard
Helms in one phone call.
Afghanistan
"Of course, the ordinary Afghans
are delighted to see peace after so many years of fighting. But improved
security alone is not enough. They also want a job, they want to see reconstruction
and redevelopment across the country - they want to see that their children
will have a better future. They understand that there can be no development
without security, but equally there can be no lasting security without
development. That is why Muhammad Yunis was last week awarded the Nobel
Peace Prize for his work on development and micro-credit with the Grameen
Bank. In the end, military success alone in Afghanistan will not be enough..."
(Jaap de Hoop Scheffer, Secrétaire Général de l'OTAN,
in "100 millions de cellulaires GSM 900 pour 68000 villages",
critique de la modélisation financière au Bangladesh et
du système "vie et mort à crédit" de Mohammed
Yunus, C.Pose)
Diego Garcia
"Strategic Island Concept"
"A plan to identify small strategically located islands with small
local populations that the United States or its western allies could acquire
as future base sites and that would be insulated from any local threats...
In 1960, the U.S. Navy began secret conversations with the British Government
about Diego Garcia. Over the next several years, U.S. officials secured
British agreement to turn the island into a military colony, called the
British Indian Ocean Territory, and, as classified documents show, to
provide "exclusive control" of Diego Garcia "without local
inhabitants"...."
The Impoverishment
of Displacement: Models for Documenting Human Rights Abuses and the People
of Diego Garcia
Chagos,
document de défense de la culture insulaire et de l'autonomie Chagossienne
US-UK-Diego
Garcia (1770-2004)
1963-1965: US Asks Britain to Give It Diego
Garcia as Naval Base
"Concerned about the prospects of Soviet expansion in
the Indian Ocean, the US government asks Britain to find an uninhabited
island where the US can build a naval base....In return, the US says it
is willing to waive up to $14 million in research and development fees
related to Britain’s Polaris missile program."
Niger
La CRIIRAD a informé en mai 2007 par courrier les autorités
du Niger (Centre National de Radioprotection à Niamey) et Mme Anne
Lauvergeon, Présidente d’AREVA, de la découverte de
niveaux de radiation anormalement élevés dans les rues de
la ville d’AKOKAN, à quelques kilomètres de la mine
d’uranium et de l’usine COMINAK (AREVA).
QUEBEC
Dénoncer l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien
avec Alain Deneault. Partie I. (Le panoptique)
F.G. : Dans Noir Canada, vous qualifiez le Canada de «paradis judiciaire»
ouvert aux sociétés du monde entier. Qu’entendez-vous
par ce terme, et en quoi se distingue-t-il de celui de «paradis
fiscal»?
A.D. : Le terme «paradis fiscal» n’est pas un terme
générique. Je dirais que nous souffrons actuellement, dans
le domaine de la pensée, d’un terme générique
qui désigne cet ensemble de législations dans le monde qui
permettent à des acteurs très puissants d’échapper
aux modalités et aux contraintes des États de droit. Dans
de récents travaux, j’ai cherché à dénoter
ces échappatoires nombreux et divers par l’appellation de
«souveraineté offshore». J’ai voulu désigner,
par cette expression, un arsenal de possibilités qu’ont à
leur disposition des acteurs puissants et affranchis de la loi.
Dénoncer
l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien avec Alain Deneault.
Partie II
Brutalement, les gestionnaires canadiens, une fois en selle, ont licencié
une grande partie des employés des deux anciennes sociétés
de chemin de fer national du Sénégal et du Mali. Ils ont
fermé la majorité des gares au public de sorte que tout
le commerce qui avait lieu historiquement le long du chemin de fer et
qui permettait bon an mal an à des communautés de vivre
en transigeant leurs biens de villages en villages s’est vu complètement
isolé des autres communautés nationales– c’est
un petit peu comme si, à Montréal, des investisseurs étrangers
achetaient l’aéroport de Dorval et le fermaient au public.
On n’a plus effectué sur cet axe que du fret, comme à
la belle époque coloniale, c’est-à-dire qu’on
prend les ressources africaines dans le centre du continent et on les
transporte vers les ports, en l’occurrence celui de Dakar, pour
ensuite les exporter en Occident. Pendant ce temps-là, il n’y
a pas de transactions: c’est une opération à sens
unique qui a été, et qui est toujours, dévastatrice
pour l’économie locale. C’est ça le rôle
de l’ACDI c’est d’être un fond d’investissement
pour les sociétés canadiennes en Afrique...
ETATS-UNIS
Rappel-danger pour nos frères pauvres
JP Morgan Chase poursuit son programme d'investissement de $ 800 milliards
sur la période 2004-2013 sur le marché des communautés
dotées de petits et moyens revenus; la course au développement
régional affecte de plus en plus de communautés pauvres
ou modestes. Cette campagne nationale d'endettement populiste et sécuritaire
nourrit celle de la course à la Maison Blanche - une campagne à
laquelle ne pourront s'opposer les administrations ultralibérales
de Cain, Obama ou Clinton - et confirme la stratégie d'appauvrissement
et d'endettement des foyers modestes de JP Morgan Chase via, à
nouveau, les crédits hypothécaires (ou subprimes) pour un
montant de $ 258 milliards (+ 63 milliards de prêts aux PME et $
17 milliards de prêts au développement - investissement communautaire);
des crédits accordés bien entendu sur des bases sociales
et politiques inacceptables et dans une conjoncture de crise financière
publique et privée (Etat, entreprises, ménages) catastrophique......
GABON
Vie chère au Gabon : « les Gabonais doivent se connecter
à la nature »
Entre colère, résignation et improvisation, la population
témoigne; les pays Occidentaux ont programmé leur développement
en nous assujettissant et en conditionnant nos habitudes alimentaires.
» « Le problème de l’inflation et de la crise
alimentaire actuelle doit susciter une remise en question de nos stratégies
de développement surtout en matière alimentaire. En copiant
naïvement les habitudes alimentaires des pays développés
nous ne manquerons de rencontrer des difficultés » (Evelyne
Moussavou, 24 avril 2008)
L'Elysée restaure
les réseaux de la Françafrique (1/3)
Jeudi 13 mars 2008 à la nuit tombée. Robert Bourgi entre
discrètement à l'Elysée. Le rendez-vous de l'avocat
franco-libanais avec Nicolas Sarkozy ne figure pas dans l'agenda présidentiel,
mais l'entretien est d'importance. Bourgi est porteur de nouvelles africaines.
Il a rencontré Omar Bongo plusieurs fois les semaines précédentes
et le maître du Gabon est ivre de colère, prêt à
laisser publier "quelques sales histoires sur ses amis français",
façon de montrer que dans son pays aussi, "la presse est libre".
Jacques Attali, qui a également fait le voyage de Libreville, a
ramené, à peu près de chose près, les mêmes
bruits.
BELGIQUE
— ZANDVOORT : la Bulle
Crevée du Procureur Tack à la TV (1998-2008)
Marcel Vervloesem découvre un fichier de plus de 100.000 photos
de crimes sur des enfants en Hollande. La Belgique n'a condamné
qu'une seule personne pour des crimes dont la médecine le reconnaît
incapable d'exécuter: Marcel Vervloesem. Ces 100.000 photos de
crimes, à l'origine de toutes les lois européennes en le
domaine, ne seraient qu'une "bulle crevée", selon le
Procureur Tack, qui prend manifestement les parlementaires européens
pour des crétins. Ici, ce que les experts disaient de cette bulle
crevée en 1998. (www.droitfondamental.eu)
— Meurtre d'un héro flamand ou la génèse
d'un crime d'Etat :"Marcel Vervloesem, qui est à
l’origine de toutes les lois européennes sur la protection
de l'enfant de la pornographie après qu'il ait exposé le
fichier Zandvoort en 1998, sera incarcéré ce 5 septembre
2008, pour des crimes que la médecine le reconnaît physiquement
incapable d’exécuter. Son réel "crime" est
d’avoir découvert, que des personnalités et politiciens
couvraient l’intégration d’enfants dans l’industrie
du porno..." (1)
LES RAPPORTS ENTRE LA MAFIA ET LA POLITIQUE :"En 2003 Kamiel ‘Miel’
Charlier, l’ancien chef du service achats de l’intercommunale
campine CIPAL (qui livre des services informatiques à des autorités
locales), a, ensemble avec quelques collègues, essayé de
mettre sur pied un commerce de femmes moldaves. Celles-ci seraient mises
au travail comme prostituées de haut niveau, avec des ministres
et politiciens comme clientèle..." (Georges Timmerman)
BELGICA NOSTRA :
"Les derniers chiffres disponibles livrés par la Justice belge
font, eux, état de 224 enquêtes en cours en 2006, pour un
total de 1.906 individus suspectés de crime organisé. Ce
qui ne veut pas dire 1.906 mafieux. “A Liège, toutes mafias
confondues, nous traitons en moyenne chaque année deux dossiers
où un lien mafieux apparaît. C’est à la fois
peu et beaucoup”, nous éclaire Jean-Luc Lottefier, commissaire
à la division Criminalité organisée de la police
judiciaire fédérale de Liège..." (COUP DE
LOUPE SUR DES OMBRES BELGES)
Van de Moortel : "On a perdu 10 ans !"
"Durant cette année 1994, il y avait déjà eu
les affaires Cools, Agusta et celle des titres volés. Dès
lors, je me suis demandée si on pouvait expliquer ces grandes affaires
par une infiltration mafieuse. J’ai consulté une série
de magistrats et d’enquêteurs, notamment à Charleroi.
Ils m’ont dit que si j’avais des enfants, il valait mieux
que je laisse tomber. "
"Belgique en sous-sol.
Immigration, traite et crime organisé" Un document choc sur
ce que tout le monde feint d’ignorer : plus de cent mille travailleurs
clandestins en Belgique. A qui profite ce crime ?
"Observatoire Citoyen : La traite des êtres humains est-elle
la préoccupation majeure de votre livre « Belgique en sous-sol
» ?Frédéric Loore
"Frédéric LOORE : On y parle de la traite des êtres
humains mais notre enquête porte essentiellement sur l’exploitation
des êtres humains au niveau économique et, en amont de cela,
sur le crime organisé.
Aujourd’hui, l’exploitation économique par le travail
forcé rapporte autant aux organisations criminelles que la prostitution.
Et les risques sont nettement moindres, c’est-à-dire que,
si on se fait condamner pour prostitution, les peines sont beaucoup plus
lourdes que si on se fait coincer pour exploitation économique
d’immigrants clandestins dans une cave.
La pointe d’un iceberg:
DUISBURG, les conséquences de décennies d’aveuglement.
Petits meurtres entre "clans" ou multinationales du crime ?
par l’Observatoire citoyen
"L’Allemagne s’est déclarée surprise lorsqu’elle
s’est réveillée, au matin du 15 août, avec six
morts dans la cité.
S’agissait-il d’un retour de la péninsule italienne
à des comportements balkaniques, qui voient les familles s’affronter
pendant des décennies pour un honneur bafoué ? S’il
s’était agi de cela, l’affaire en serait restée
au simple fait divers...."
Amérique latine
FUJIMORI ON TRIAL SECRET
DIA INTELLIGENCE CABLE TIES FORMER PRESIDENT TO SUMMARY EXECUTIONS
""As disgraced former president Alberto Fujimori goes on trial
in Lima, Peru, for human rights atrocities, the National Security Archive
posted a declassified Defense Intelligence Agency cable tying him directly
to the executions of unarmed rebels who had surrendered after the seizure
of the residence of Japanese ambassador in 1997. "
LA MAFIA NOSTRA : la otra
cara criminal de los violadores de DDHH
""Empresarios, agentes de inteligencia croata, peruana, uruguaya,
narcos colombianos, la Cosa Nostra, mafiosos sirios y chilenos, entre
otros, operaron en Chile en concomitancia con agentes de la CNI y la DINE.
Movieron centenares de millones de dólares en drogas y armas y
se mataron entre ellos."
Pinochet, la CIA y los
terroristas de la mafia
"En la noche del 11 de septiembre de 1973 los anticastristas realizaron
por las calles de Miami una manifestación de apoyo al golpe de
Estado del general Augusto Pinochet al presidente Salvador Allende. Quizás
fueron los únicos en el mundo. Estos cubanos, muchos de ellos formados
como especialistas en actividades terroristas en las escuelas de la CIA
a lo largo de los años sesenta, veían a Pinochet como un
aliado estratégico en su guerra contra el Gobierno de La Habana.
RÉFORMES CONTRE
« L’ARMÉE LA PLUS BRUTALE D’AMÉRIQUE LATINE
» (Guatemala)
"L’histoire récente de l’armée guatémaltèque
est selon toute probabilité la plus brutale de l’Amérique
latine. Avant 1982, une guerre civile, commencée en 1960, était
devenue hors de contrôle, alors que le pouvoir militaire avait acquis
l’impunité absolue et donné aux troupes le feu vert
pour massacrer à volonté dans la région montagneuse
occidentale peuplée par les Mayas. Après un coup d’Etat
" réformiste" en mars 1982, le Général
Efrain Rios Montt se mit à régner en maître sur l’armée
en vue d’éliminer d’une manière plus systématique
et mieux coordonnée les bases d’appui supposées des
guérilleros. En plus des meurtres de masse ciblés, les populations
des villages désignés "zones rouges" furent totalement
massacrées, chacun de leurs habitants tué de manière
brutale : taillé en pièces, violé, torturé,
abattu, roué de coups, fracassé contre des arbres ou des
rochers.
Quand les prisonnières
s’emparent des ondes
"Chaque semaine, depuis cinq ans, une émission radiophonique
est produite en direct dans la prison pour femmes de Buen Pastor, à
Asuncion, la capitale du Paraguay. Animée par les prisonnières,
elle porte sur des thèmes qui les touchent de près. Nouvelles
fraîches sous les verrous...
RUSSIE
In the “Russia
War in Internet” web-editor Magomed Yevloyev has
been killed... 12 journalists also were killed in the Georgia-Ossetia
conflict. Photojournalist Alexander Klimchuk (a Georgian citizen), Grigory
Chikhladze of Russian Newsweek (a Georgian citizen), cameraman Stan Storimans
of the Dutch television company RTL (a citizen of the Netherlands)...
Alerte orange pour une drôle
de révolution
"La « révolution orange » de la fin 2004, en Ukraine,
constitue un véritable cas d’école pour étudier
les nouveaux outils élaborés par les puissances occidentales
pour déstabiliser et manipuler les autres pays. Qu’il s’agisse
d’ébranler l’Iran ou le Venezuela, ou encore de réintroduire
le capitalisme à Cuba, les mêmes techniques sont utilisées.
Tout au long des années 1990, en Ukraine, les États-Unis
et l’Union européenne ont soutenu sans états d’âme
des présidents corrompus et autoritaires.
Concurrence et confusion
des discours sur le crime organisé en Russie, (une sociologie de
Cultures et Conflits intitulée "Le crime organisé en
Russie : nouvelles approches") partie I
"La criminalité organisée est en Russie un problème
constitué récemment, à partir de sources rares et
selon des références cognitives troublées par la
concurrence et la confusion des significations associées au terme
de mafia dans le contexte soviétique. Dès la fin des années
1980, le problème de la criminalité organisée, ou
problème mafieux, devient un enjeu politique important dans les
affrontements opposant « conservateurs » et « réformateurs
». La définition et l'explication de ce problème varient
alors en fonction de la manière dont est envisagé le développement
souhaitable du pays.
Concurrence et confusion
des discours sur le crime organisé en Russie partie 2
"Pour les uns, le crime organisé est d'abord perçu
comme une conséquence des réformes économiques lancées
en U.R.S.S. depuis la seconde moitié des années 1980. Il
est étroitement lié aux opportunités d'enrichissement
personnel offertes par la privatisation du secteur commercial. Ceux qui
profitent des réformes économiques pour s'enrichir sont
des éléments criminels dominés par l'égoïsme
et le cynisme. Cette approche centrée sur l'opportunisme des criminels
cède rapidement la place à la conviction selon laquelle
la mafia participe, grâce à son insertion dans les milieux
dirigeants politiques et économiques, à la création
même des nouvelles règles du jeu économique.
Concurrence et confusion
des discours sur le crime organisé en Russie partie 3
"L'idée selon laquelle l'expansion mondiale de la mafia russe
est inscrite dans son développement naturel s'impose rapidement.
Cette conviction est d'abord fondée sur des représentations
relatives aux organisations criminelles en général : la
volonté de profit conduit ces entreprises à la recherche
de monopoles, dans des secteurs d'activité ou sur des territoires
donnés. La mafia russe semble ensuite particulièrement performante,
combinant les compétences de criminels endurcis, d'entrepreneurs
et de juristes qualifiés attirés par les perspectives de
profit, et d'anciens militaires ou d'agents du KGB parfois mus par un
irrépressible besoin de revanche et disposant de technologies sophistiquées
puisées dans les décombres de la superpuissance.
Remarque
René Naba dans "La stratégie médiatique états-unienne
1945-2005" présentera avec raison Claire Sterling comme un
rouage dans l'appareil de propagande civilomilitaire américain;
Sterling sera publiée par le Reader Digest aux Etats-Unis (35 millions
de lecteurs) et dans le monde (40 millions - "The Terror Network",
1981) et profitera des manes dispansées aux collaborateurs lettrés
du "Congrès pour la Liberté de la Culture" bûcher
des communistes lors de la guerre froide. Bûcher dressé par
la fine fleur des amis-propagandistes de la CIA comme:
- DeWitt Wallace, fondateur de l'empire Reader Digest favorisé
par la CIA et le Departement d'Etat..."
Le Congrès
pour la liberté de la culture (1950-1967)
"(...) Outre Annie Kriegel, deux autres personnalités se sont
distinguées dans ce dispositif (celui du Congrès pour la
liberté de la culture, ndlr) pendant un demi-siècle par
leur rôle prescripteur de l’opinion occidentale particulièrement
à l’égard du conflit israélo-arabe et de la
question palestinienne : Walter Laqueur et Claire Sterling. (...) Claire
Sterling, (1918-1995), trône, elle, pendant un demi-siècle
sur le Reader’s Condensé, l’un des principaux vecteurs
souterrains de la guerre culturelle menée par les services états-uniens.
(La stratégie médiatique états-unienne 1945-2005)
Un double
monstrueux : la culture criminelle en Russie post-soviétique, Anton
Oleinik partie I
Le double monstrueux se substitue à tout ce que chacun désire
à la fois absorber et détruire, incarner et expulser (Girard,
"La violence et le sacré", 1972)
"Afin de comprendre la nature de la « Mafia rouge »,
une analyse sociologique susceptible de montrer la présence ou
l’absence dans la criminalité organisée russe de normes
comparables à celles de la Mafia originale s’impose nécessairement.
Toute analyse sociologique de la criminalité organisée est
limitée par les sources accessibles au chercheur engagé
dans un tel projet. "
Un double
monstrueux : la culture criminelle en Russie post-soviétique, partie
2
"(...)Paradoxalement, la protection criminelle réduit le taux
de criminalité. Il existe même des preuves statistiques de
l’existence d’une corrélation négative entre
le taux de criminalité et le développement du marché
informel. Au niveau régional, plus les transactions informelles
sont importantes et mieux organisées, moins il y a de la criminalité.
Ce paradoxe peut expliquer la réputation actuelle, largement diffusée
en Russie, de Saint-Petersbourg comme capitale criminelle et ville de
bespredel (business et société criminelle, ndlr)."
Sicile-ITALIE
Pour la liberté
de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia : rappel
17 juillet 2008 "AFFAIRE RIOLO c. ITALIE"
La Cour Européenne des Droits de l'Homme déclare reçevable
à l'unanimité la requête de Claudio Riolo
Centro Siciliano di Documentazione
"Giuseppe Impastato" (Palerme)
"Mon engagement personnel et celui du Centre sicilien de documentation,
que j'ai fondé il y a 25 ans, ont pour objectif de créer
un lien entre le mouvement anti-mafia et le mouvement anti-global. Ceux-ci
peuvent se retrouver sur le terrain de la lutte contre les aspects criminels
et criminogènes de la mondialisation (déséquilibres
territoriaux et inégalités sociales, l'opacité du
système financier). Les sujets dans lesquels il est possible de
s'engager en commun sont nombreux : trafic de drogues et prohibition,
prostitution et immigration clandestine, les nouvelles formes d'esclavages,
abolition du secret bancaire et des paradis fiscaux, l'introduction de
la taxe Tobin, etc..."
Opération anti-mafieuse
nommée « Old Bridge » à New-York et en Italie,
à Palerme (Sicile) et à Naples (Campanie)
"Les sources policières américaines estiment à
54 le nombre de personnes arrêtées sur le territoire américain
dans le cadre de cette opération. Le total des personnes arrêtées
est estimé de 74 à 80, selon les sources, sur les deux territoires,
pour 90 mandats d’arrestation..."
"Appello per la liberta
di ricerca", campagne civile internationale du CSD pour la liberté
de la recherche et de la presse dans la lutte contre le crime organisé
mafieux...
Etat des luttes contre
le crime organisé mafieux, pour la liberté de la recherche
et de la presse dans la lutte contre la mafia. Entretien exclusif avec
le Professeur Umberto Santino, Président de Centro Siciliano di
Documentazione "Giuseppe Impastato", Palerme, réalisé
par Chistian Pose, traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès.
En mémoire de Giuseppe Impastato et des victimes du crime organisé
mafieux, Tokyo/Palerme, 12 avril 2006
Etat des luttes contre
le crime organisé mafieux, pour la liberté de la recherche
et de la presse dans la lutte contre la mafia. Entretien exclusif avec
le Professeur Umberto Santino, Président de Centro Siciliano di
Documentazione "Giuseppe Impastato", Palerme, En mémoire
de Giuseppe Impastato et des victimes du crime organisé mafieux,
Mafia entre première
et deuxième République
Un paradigme de la complexité : bourgeoise mafieuse et bloc social
"La conception de la mafia située au centre de mes recherches,
conduites au Centro Impastato, envisage un renversement ou une intégration
des idées reçues, en partant de la considération
que la mafia n'est pas un fait pathologique qui se développe sur
un corps sain, mais est à la fois produite et reproduite par un
écosystème social.
Mafias et trafics de drogue
: le cas paradigmatique et controversé de Cosa Nostra sicilienne
"Cosa Nostra est l'organisation mafieuse originaire de l'aire palermitaine
qui s'étend dans toutes les provinces de la Sicile à l'exception
de celles de Messine et de Syracuse. Pour entrer dans cette structure
de pouvoir disséminée sur le territoire, il faut être
sicilien, être coopté par plus d'un membre et prêter
un serment chargé de signification magique et religieuse. Cosa
Nostra est régie par un appareil administratif, par un système
de règles orales mais très coercitives, et par un système
juridique qui prévoit la peine de mort. Unitaire et pyramidale,
cette organisation se base sur les " familles "
Forum Antimafia
Forum
sociale antimafia "Felicia e Peppino Impastato", 1978-2008,
Trentennale dell'assassinio di Peppino Impastato (Centro Siciliano
di Documentazione "Giuseppe Impastato")
Rappel 23 janvier
2002
LE RAPPORTEUR DES NATIONS-UNIES SUR L'INDÉPENDANCE DU JUDICIAIRE
EST PRÉOCCUPÉ PAR LES MENACES QUI PÈSENT SUR L'INDÉPENDANCE
DES JUGES EN ITALIE
Les représentants du pouvoir judiciaire ont accusé en particulier
le gouvernement de tenter de retarder des procès en cours contre
le Premier Ministre Silvio Berlusconi, portant sur des affaires de corruption,
a relevé le Rapporteur spécial. Il a rappelé qu'ils
s'opposent aux réformes du pouvoir judiciaire envisagées
par le gouvernement, estimant qu'elles viseraient à placer les
procureurs sous le contrôle de l'exécutif, ainsi qu'au retrait
de la protection d'escortes de police pour les procureurs et les juges.
Primaires.
Le maire de Rome a été plébiscité hier pour
rassembler contre Berlusconi.
"«Je n’ai jamais été communiste»,
esquive l’ex-apparatchik des Jeunesses communistes, qui revendique
à l’inverse une admiration pour John Kennedy au point d’être
parfois surnommé «l’Américain». «Je
suis fier d’avoir appartenu au PCI d’Enrico Berlinguer, qui
était en rupture avec l’URSS, un parti dont on pouvait être
membre sans être communiste», a précisé Veltroni,
qui écrivait en 1993 : «Le kennedyanisme a été
avec la social-démocratie suédoise la meilleure forme de
gouvernement expérimentée dans les sociétés
occidentales avancées.»
L'hypocrisie euro-américano-méditerranéenne
libre-échangiste repositionne la question de la lutte anti-mafia
Un bref retour sur les traités qui conditionnent les décloisonnements
de marché, les flux de capitaux périméditerranéens,
les inégalités sociales et le crime organisé... La
"guerre commerciale euro-atlantiste du XXIème siècle"
ne reposerait pas sur de nouvelles conceptions civilomilitaires ? Il est
préférable d'en douter.. Les auteurs néolibéraux
de l'étude, ci dessous, bien que jouant avec les socioparadigmes
de "l'humanisation de la société civile, des universités,
du commerce, de la coopération et des médias"n'échappent
pas à l'histoire des "traités" politiques, commerciaux
(industriels, financiers, bancaires) et militaires "qui feront l'Europe
catholique de 1939-1945" encore moins au Syndrome Sutherland et au
despotsime financier qui se paient au prix fort des haines raciales et
du sang versé en Afrique, en Asie-Pacifique, en Amérique
latine et centrale; sang des exclus et des opprimés des pays riches...
|
Derrière
les lignes ennemies...
Il me paraît indispensable de renouveler mon lien aux
victimes et familles des victimes du 911, d'épauler les acccusateurs
(étant accusateur moi-même) de la destruction contrôlée
- thermito ou thermito-nucléaire - du WTC "too big
to fail", au même titre que les victimes civiles non
combattantes des conflits dans le monde ou que les dissidences.
Rappelons qu'entre 1965 et 1986 les armes atomiques muteront. L'une d'entre
elles sera catégorisée par les artificiers américains
: Medium Atomic Demolition Munition (MADM). Sa raison d'être
: "détruire des tunnels, des ponts, des barrages
afin de stopper les mouvements de troupes derrière les lignes ennemies
(behind enemy lines)..."(The
U.S. Nuclear Weapons Cost Study Project, Brookings Institution)
S'il paraît indispensable d'insister sur le caractère réolument
criminel de cette technique de démolition contrôlée,
les tours du WTC étant peuplées de civils au moment du drame,
il convient de faire le parallèle entre cette "option criminelle"(WTC)
et celle utilisée pour la démolition (fragmentation et contrôle)/régénération
de l'économie américaine, autrement dit pour le contrôle
du processus politique, juridique, commercial, militaire du libre-échange
mondial, "Future
armies [that America will face] won't be wearing uniforms," et
sa police d'assurance si spécieuse "the
next consequential shock for DoD is certain to be unconventional.
Among the most challenging defense-relevant shocks will be those arising
in the absence of hostile strategic design..."
Ce sursaut civil permettra, alors que le
modèle d'organisation du Manhattan Project est toujours considéré
comme le "chef
d'oeuvre" de l'économie de guerre, de l'application théorique,
de l'engineering, de la compartimentation, de la décentralisation,
du commandement, du management, de la communication, de la simplification
bureaucratique et de la sécurisation... de se questionner sur le
sens des "guerres non conventionnelles" et sur l'ambigu concept
militaire, et néanmoins civil : "derrière les lignes
ennemies"...(C.P. 17/11/09)
Notes:
-- "Excelsior
Ever Upward", We’re not here to teach you how to win at Jeopardy..."
"Le 30 mars dernier Joseph M. McShane, S.J., president de Fordham
University lancera au Waldorf-Astoria
de Manhattan la grande campagne publique et apostolique des deniers du
culte "Excelsior Ever Upward". Il faut trouver en cette période
d'exclusion et d'endettement pas moins de 500
millions de dollars. Les jésuites de New-York disposent d'un
tapis de businessmen traditionnels, piliers du monde en ruine et responsables,
directement ou indirectement, des 160
millions de tués des conflits du XXème siècle
(MacNamara/NSA). Trois à quatre fois le nombre des tués
de la seconde guerre mondiale.
La liste des bienfaiteurs de Fordham est longue mais indispensable pour
comprendre ce qu'est une théologie conservatrice favorable au marché
et qui ne s'en défend pas; une théologie qui se veut réformatrice
: Xerox, Canon, Barclays Capital, Travelers Insurance, Aramark Corporation,The
Blackstone Group, Chase Manhattan Bank, Pepper Financial Group, Bank of
New York, PriceWaterhouse Coopers, Thomson Reuters, Bank of America, Tiffany
& Company, Citigroup Global Markets Holdings, Ernst & Young, LLP,
United States Trust Company, Deloitte & Touche, Goldman Sachs &
Company, Lehman Brothers, UBS Securities LLC, Standard & Poor's Corporation,
etc... (1)...(extrait de L'homo
starbucksus par. 7/11, C.P. 13/07/09).
--BDI:
3671 :"Some
will kill, and some will be killed...""I am the Commander-in-Chief
of the military of a nation in the midst of two wars. One of these wars
is winding down. The other is a conflict that America did not seek; one
in which we are joined by 42 other countries -- including Norway -- in
an effort to defend ourselves and all nations from further attacks...
Still, we are at war, and I'm responsible for the deployment of thousands
of young Americans to battle in a distant land. Some will kill, and some
will be killed... America
led the world in constructing an architecture to keep the peace..."
(Remarks by the President (Obama) at the Acceptance of the Nobel Peace
Prize, Oslo, 10/12/09)
-- "Peuples
des nations pauvres, sachez que..."(...)ceux qui veulent
prendre le pouvoir (en Afrique) par la corruption et la répression
de la dissidence sont du mauvais côté de l'Histoire...Peuples
des nations pauvres, sachez que nous nous engageons à vous aider
pour que vos fermes prospèrent et que coulent des eaux pures, pour
que les corps qui ont faim et les esprits affamés soient également
nourris »....(discours
de Barack Obama, Ghana, 10-11/07/2009)
"(...)L'enigme de la "présence militaire étrangère"
(américaine en Afrique) trouve également sa réponse
dans la privatisation globale, insensible et graduelle (de ses troupes).
J'écrirai en effet en février 2008 sous le titre "Des
lépreux, du pétrole, des banques et des armes"
: "Les activités boursières et bancaires ne cessant
jamais en période de guerre et d'occupation ce nouveau marketing
urbain (celui de la révolution immobilière d'affaire "verte"
menée par les banques de masse ou universelles - ABN Amro, HSBC,
JP Morgan Chase, Deutsche Bank, Citigroup, etc...), et désormais
rural, sait parfaitement tirer profit de l'angoisse et de l'insécurité,
des interdits - du fichage policier de chaque ethnie, de chaque village,
de chaque famille, de chaque opposant -, des déportations, de la
lutte anti-terroriste menée par les compagnies "d'aides civiles"
et de "soutien logistique" américaines Halliburton/ Kellog,
Brown & Root, Pacific Architects & Engineers (PAE), Military Personnel
Resources International Incorporated, International Charter Incorporated
(ICI) - Darfour, Libéria, Somalie, Sierra Leone, Sénégal,
Ghana, Nigéria, Mali, Mauritanie, côte d'Ivoire, RD Congo
- et par les « militaires à statuts civils dévoués
à l’édification d’une Afrique plus stable »
des compagnies de sécurité privées..." (extrait
de L'homo starbucksus
par. 9/11 "Peuples des nations pauvres, sachez que...", C.P.
13/07/09)
--
Nous investissons au son du canon !...
"BDI:3480*. Alors que la tension entre la Corée du Nord
et la Corée du Sud monte stratégiquement...il est utile
de se rappeler ce que Louis Dreyfus, ex président de l'European
Community Shipowners' Associations (juin 2007/09), déclarait en
avril 2009 citant son mentor Rothschild : "Nous investissons au son
du canon et non au son du violon !"...Il est symptomatique de noter
sur cette base que le premier navire hybride solaire/fuel de l'histoire
de la marine marchande appartienne à la compagnie maritime Nippon
Yusen K.K. (NYK) pilier du BDI, qu'il soit le fruit des tensions de la
crise mondiale et des investissements à long terme des multinationales
NYK, Nippon Oil Corporation et Toyota... A noter que MOL (Mitsui OSL Lines
Ltd) arme également ses navires hybrides ISHIN ("Innovations
in Sustainability backed by Historically proven, INtegrated technologies.")
alors que Barack Obama, bientôt au Japon, affirme depuis mai/juin
2009 sa volonté de faire des Etats-Unis le premier exportateur
mondial d'énergies propres..."(C.P. 11/11/09)
-- "Notre
société a plus de 150 ans et a la mémoire longue.
Nous avons connu de nombreux cycles de hausse et de baisse et nous avons
beaucoup appris de nos prédécesseurs pour anticiper...."(Louis
Dreyfus, 6/4/09)
-- Afghan War a Subset of U.S. Efforts to Secure
Central Asian Energy Riches
"Operation
Enduring Freedom, on Oct. 7 will begin its ninth year. At $4 billion
per month, a National Priorities Project has determined that the total
cost of military operations in Afghanistan by the end of the year will
be almost $200 billion. Thoughtful American taxpayers may ask why the
Obama administration has not only embraced the Central Asian ground war
that it inherited from Bush, but is seeking to expand not only the U.S.
military footprint, but subject its NATO allies to contribute more troops
and funding as well.
Shorn of post 9/11 patriotic and fervor against the perpetrators of that
terrorist deed, the answer is simple – access to the rising volumes
of Central Asian energy, particularly natural gas, long locked up and
exploited by the USSR and its successor state, the Russian Federation...(John
C.K. Daly, 1/10/09)
-- "On
pourrait penser que le fait d'avoir des liens commerciaux avec le beau-frère
et présumé bailleur de fonds de l'«Ennemi numéro
un» constitue un véritable «conflit d'intérêts»,
surtout pour qui a le mandat, dans le cadre des travaux de la Commission
d'enquête sur le 11 septembre, d'enquêter sur l'«Ennemi
numéro un». Peu de gens savent que le partenaire d'Unocal
dans le consortium CentGas touchant le
pipeline transafghan, la pétrolière saoudienne Delta
Oil, appartient aux clans ben Mahfouz et Al-Amoudi qui seraient liés
à Oussama ben Laden d'al-Qaïda. Thomas Kean, l'homme que le
président Bush a choisi pour diriger la Commission d'enquête
sur le 11 septembre, a lui aussi des liens d'affaires avec ben Mahfouz
et Al-Amoudi...(Il est) est directeur (et actionnaire) d'Amerada Hess
Corporation qui participe à la coentreprise Delta-Hess avec Delta
Oil d'Arabie saoudite, laquelle appartient aux clans ben Mahfouz et Al-Amoudi....
l'ironie du sort veut que la poursuite d'un billion de dollars entamée
en août dernier par les familles des victimes des attentats du 11
septembre cite deux partenaires commerciaux de Thomas Kean dans la coentreprise
Delta-Hess parmi les accusés, soit Khalid ben Mahfouz (beau-frère
d'Oussama ben Laden) et Mohammed Hussein Al-Amoudi..." (Une enquête-bidon
sur le 11 septembre, M.Chossudovsky, 10/02/03)
-- JPMorgan
Chase to build Investment Bank headquarters at World Trade Center complex
in Lower Manhattan
"The old Chase Manhattan Bank led the revival of Wall Street and
Lower Manhattan in the 1950s..., As a strong supporter of the original
World Trade Center and a former Chairman and CEO of the bank which we
now know as JPMorgan Chase, I am delighted that this great institution
will continue to play an important ongoing role in helping to rebuild
Lower Manhattan as the financial capital of the world...."(David
Rockefeller, 14/06/07)
-- "Clintonglobalinitiative"
: une offensive néoeugéniste
"Effet 911" aidant JP Morgan Chase et Goldman Sachs investiront
chacun $ 2 milliards dans la construction de deux sièges sociaux
sur le site du nouveau WTC; Merrill
Lynch & Co. consacrera $4 milliards à la construction d'un
nouveau siège social voisin donnant sur Mid town-Penn Station;
la banque Brown
Brothers Harriman & Co. fidèle à son sens si particulier
de l'histoire et de la prévision, partenaire avant-pendant la guerre
du milliardaire nazi Thyssen, de l'économie hitlérienne
et du clan Bush I (collabo), II, III, consentira en juillet 2001 à
un bail de $400-$500 millions dans la tour de Silverstein/Morgan Stanley
Dean Witter située au 140 Broadway Ave. A noter encore que Silverstein
acquerra le WTC I pour $3,2 milliards peu avant 911 et contractera une
police d'assurance anti-terroriste de $7 milliards quelques mois également
avant 911. Larry Silverstein perçevra $4,6 milliards de compensation
(pour $7,1 milliards espérés) après la destruction
de "ses" deux tours (désastre financier au final).
Si l'influence de la banque de commerce privée (Goldman Sachs,
Citigroup, Merrill Lynch, HSBC, JP Morgan Chase, etc...) sur la Maison
Blanche est grande celle des groupes immobiliers d'affaire boostés
par C40 Cities et l'Initiative globale Clinton ne l'est pas moins. GWBush
vient, en effet, de renouveler le Terrorism
Risk Insurance Act (27/12/07), protocole
fédéral garantissant jusqu'en 2014 le recouvrement des
assurances aux propriétaires d'immeubles détruits par des
actes terroristes dans les zones urbaines et tout particulièrement
dans le "Lower Manhattan". (crépusculaire
WTC II de Larry Silverstein)... (C.P. 17/I/08)
-- L'Affaire
du pont I35W - Minneapolis
"(...)Le NTSB chargé par le Congrès d'enquêter
sur les causes de l'effondrement du pont I 35 W s'imposera comme maître
de cérémonie dans un flux d'enquêtes publiques et
privées dont certaines sont actuellement conduites par les familles
des victimes.
L'une d'entre elles est dirigée par les experts privés en
"dégats/désastres stabilisés" de Thornton
Tomasetti Group Inc. (mandaté par la ville de New York pour conseiller
et coordonner les entreprises chargées de l'évacuation des
dégats du WTC/911. Thornton Tomasetti est une société
new-yorkaise de construction et d'experts en structures intégrée
aux puissants lobbies d'affaire juifs américains. T.T. G. Inc.
est né d'une fusion avec Cohen-Barreto-Marchertas de Chicago fondé
par Eli W. Cohen, ancien de la Haganah et combattant sioniste en 1948.
T.T. G. Inc. est également parfaitement intégré,
en amont de tous les grands projets politiques et commerciaux américains,
à la stratégie urbaine très autoritaire et globale
(C40 Cities/Clinton) des grandes banques privées transnationales.
T.T. G. Inc. figure du reste au JPMorgan Chase Corporate Challenge de
Sidney de nov. 2007).
Ce choix d'experts, au regard de l'histoire moderne de la construction,
n'est pas le fait du hasard. En effet, T.T. G. Inc.. expert transnational
concevra les structures des tours Petronas de Kuala Lumpur en Malaisie,
du Taipei 101 à Taiwan, du New York Times building, du Three World
Financial Center de Battery Park NY, de la grande bibliothèque
de Minneapolis, du Zucker Hillside Hospital (propriété de
la Long Island Jewish Health System) et sera chargé des projets
de restauration de la Synagogue Centrale de New-York et du Washington
Monument,...
L'agence publique du Department of Transportation (DoT) du Minnesota (qui
ne relève pas administrativement du NTSB/National Transportation
Safety Board) passera un scandaleux contrat de 2 millions de dollars avec
la société d'engineering de Northbrook (Chicago) Wiss, Janney,
Elstner Associates, Inc. spécialiste de l'effondrement de ponts
(Maumee River Bridge, Ohio; Schoharie Creek Bridge, NY; Avenue Bridge,
Indiana; Hatchie River Bridge et Route 69 Tennessee River Bridge, Tennessee;
Sunshine Skyway Bridge, Floride) afin d'enquêter indépendamment
du NTSB sur les causes de l'effondrement de l'I35W alors que l'enquête
légale était déjà en cours. Scandaleux pour
différentes raisons....En fait, la dimension politico-criminelle,
si elle n'exclut pas la thèse de l'exo-islamoterrorisme (la présence
du Dod, de la Navy, de l'USNorthcommand, de Dick Cheney, sur les lieux
du drame l'autorise), n'exclut pas une éventuelle contribution
criminelle du monde des affaires (les dossiers publics noirs de Cheney
et de son groupe de prédateurs l'autorise également). L'hypothèse
d'un acte criminel commercial impliquerait, dans ce cas de figure, tous
les promoteurs-reconstructeurs potentiels....Le propos n'est pas dépourvu
de sens. L'affaire 911 implique les amis d'affaire (sécurité,
armement, énergie, assurance, construction, démolition thermito-nucléaire
(?)) du clan Cheney, du clan Silverstein, du clan Bush...
Selon l'U.S. Federal Highway Administration du DoT (Dept. of Transportation)
153 871 ponts, soit 25,80% des 596 808 construits à ce jour, sont
soit structurellement déficients soit fonctionnellement obsolètes.
En fait, un pont sur quatre aux Etats-Unis est une source potentielle
de sinistre..."(C.P. 1/2/08)
-- WTC
Nuclear Demolition (youtube, part 1/6) (hypothèse criminelle
de la micro bombe nucléaire à hydrogène)
-- SADM
- Declassified U.S. Nuclear Test Film #31 (US Department of Energy)
-- Sedan
Nuclear Test ..... Storax
Sedan (1)
was a shallow underground nuclear test conducted in Area 10 of Yucca Flat
at the Nevada Test Site on 6 July 1962 as part of Operation
Plowshare, a program to investigate the use of nuclear weapons for mining,
cratering, and other civilian purposes. The radioactive fallout
from the test contaminated more US residents than any other nuclear test...
Sedan's fallout contamination exposed a little under 7% of Americans
to radiation, more than 13 million people; the highest number
exposed by any nuclear test explosion in the continental USA. Sedan's
effects were similar to shot "George" of Operation Tumbler-Snapper,
detonated on June 1, 1952, which also exposed about 7% of American citizens
to radioactive fallout, though in 1952 the country's population
count was lower than in 1962; shot George exposed about 11 million
people to radioactive fallout. The Sedan Crater is the largest
man-made crater in the United States, and is listed on the National Register
of Historic Places..., Original Military Film.
-- "SADM
- The Special Atomic Demolition Munition was a family of man-portable
nuclear weapons fielded by the US military in the 1960s, but was never
used in actual combat. The US Army planned to use the weapons in Europe
in the event of a Soviet invasion. US Army Engineers would use the weapon
to irradiate, destroy, and deny key routes of communication through limited
terrain such as the Fulda Gap. US Army Special Forces were trained to
jump the SADM into Soviet overrun/occupied western Europe and destroy
power plants, bridges, and dams..." (Wikipedia)
-- The US
Government's Usage of Atomic Bombs - Domestic - WTC By Ed Ward, MD
(Thepriceofliberty)
-- The US
Government’s Usage of Atomic Bombs - Domestic - WTC By Ed Ward,
MD (Thepriceofliberty)
H1N1-Monde
De l'Etat d'exception
-- Thierry
Coudert accorde l'impunité à l'industrie pharmaceutique
en dérogeant au code des marchés publics (Etat d'exception,
10/09)
--
Impunité confirmée de Novartis et Sanofi Pasteur pour la
fourniture des vaccins (Etat d'exception, 10/09)
-- Impunité
en France de l'industrie pharmaceutique pour les effets secondaires des
vaccins ? (Etat d'exception, 10/09)
-- Le
gouvernement français créé un fichier des personnes
vaccinées contre le H1N1 (Etat d'exception, 10/09)
-- France:
la vaccination est organisée par zones de défense (Etat
d'exception, 10/09)
-- Professeur
Kamel Senhadji: la grippe porcine a été fabriquée
après que la crise menace de faillite des laboratoires pharmaceutique
(Etat d'exception, 06/09)
-Notes (suite)
- "(...)This
morning, WHO’s number two, Dr. Keiji Fukuda, will be heard in Strasbourg
by the Health Committee of the Council of Europe. European
MEPs want to know if the UN agency has been under pressure from the pharmaceutical
industry in managing the Swine Flu crisis so as to exaggerate the danger..."(Le
Parisien explores pharma links to WHO and French govenrment, 26/01/2010,
theflucase.com)
-
Déclaration
du Dr Keiji Fukuda à l'occasion de l’audition sur la pandémie
de grippe (H1N1) au Conseil de l’Europe (Conseil de l’Europe,
25/01/2010)
- L’OMS
mise sur la sellette lors d’une audition publique sur la gestion
de la pandémie H1N1 (Bulletin de l'APCE, 25/29/01/2010)
4- "L'ordolibéralisme
allemand: aux sources de l'économie sociale de marché",
Patricia
Commun, ouvrage collectif, propose un historique sur le corporatisme
et son adhésion au national socialisme/nazisme sous la plume de
Eric Dehay au chapitre : L'indépendance de la Banque Centrale en
Allemagne, des principes ordolibéraux à la pratique de la
Bundesbank", p.259/272 (en ligne sur google)
-
Après avoir
souligné les contradictions inexcusables de l'OMS (nos articles
sur "l'étrange virus H1N1" confirmant l'évidente
dangerosité de la vaccination et son caractère homicide,
ci-dessus) relevons celles des omnipotents CDCs (US-Centers for Disease
Control and Prevention) :
- Q : Are there human infections with 2009 H1N1 virus in the U.S.?
- R : Yes (but) Most people who have become ill with this new virus have
recovered without requiring medical treatment... (bulletin officiel
par."2009 H1N1 Flu in Humans" US CDC, 20/10/09)
-- Fordham University continues to offer H1N1
influenza vaccine..., nasal
spray only
"Is novel H1N1 virus contagious? CDC has determined that novel
H1N1 virus is contagious and is spreading from human to human....The vaccine
is $15 for students..."(15/12/09)
10 octobre 2009 : Une
femme enceinte affectée par le H1N1 décède après
inhalation d'un Relenza
de GlaxoSmithKline approuvé par la FDA, le HHS, le CDC
:" Warning on Nebulizing : On October 10, 2009, GlaxoSmithKline
(GSK) and the Food and Drug Administration notified health care professionals
of a report of the death of a pregnant patient with influenza (outside
the United States) who received Relenza® Inhalation Powder which was
solubilized and administered by mechanical ventilation...." (cdc.gov,
Antiviral Safety Information, 10/19/09)
- Coverage
Under the Public Readiness and Emergency Preparedness (PREP) Act for H1N1
Vaccination
The Public Readiness
and Emergency Preparedness Act or PREP Act is
a federal law that authorizes the Secretary of Health and Human Services
to issue a declaration to provide tort liability immunity (except for
willful misconduct) to individuals and organizations involved in the development,
manufacture, distribution, administration and use of countermeasures against
pandemics, epidemics and diseases and health threats caused by chemical,
biological, radiological, or nuclear agents of terrorism.
On June 15, 2009, Secretary of Health and Human Services Kathleen
Sebelius extended the PREP Act declaration for pandemic
vaccines to H1N1 vaccines, and amended the declaration on (date)
to add provisions that can help H1N1vaccination campaigns...
a) What tort claims are prevented by the H1N1 vaccine
declaration?
The declaration prevents tort liability claims under U.S. Federal law
and State law (except for willful misconduct) for losses caused by, arising
out of, relating to, or resulting from administration or use by any individual
of the vaccine, including any claim with a causal relationship to any
stage of development, distribution, dispensing, prescribing, administration
or use of the vaccine.
Types of loss include : death; physical, mental, or emotional
injury, illness, disability or condition; fear of physical, mental, or
emotional injury illness, disability, or condition, including any need
for medical monitoring; and loss of or damage to property, including business
interruption...
b) What types of claims are not prevented by the H1N1 vaccine
declaration?
The declaration does not prevent claims for willful misconduct.
Willful misconduct is a term used in the PREP Act, and is beyond
any standard of negligence or recklessness. Willful misconduct
does not include acts or omissions by program planners and qualified persons
who act consistently with the declarations, as long as they notify
HHS or a State or local health authority within seven days of discovering
any serious physical injury or death from the administration or use of
the countermeasure.
The declaration also does not prevent other types of claims, such as claims
for negligence in providing medical care unrelated to vaccine administration
and use, claims brought under foreign law, or claims for civil rights
or labor law violations...(flu.gov, Secretary of Health and Human Services
Kathleen Sebelius, June 15, 2009)
Notes (suite)
Ressources web solidaires anti vaccination forcée
- NY
Governor Declares Emergency In Response To Mass Rejection Of Swine Flu
Hysteria,
Growing numbers of people are resisting the government-generated
hysteria surrounding swine flu and refusing to take the vaccine as well
as refusing to give consent for their kids to take it. The same
day the New York Times reports on this fact, the Governor of New
York declares a state emergency. Coincidence? The only emergency
the government is worried about is the fact that people are refusing to
be injected with their toxic vaccines.... (Prisonplanet.com,
29/10/09)
- Rappel : USA-Monde
Militarisation de la santé publique (dossier
de Prisonplanet.com)
- (...) le
caractère obligatoire des vaccinations (est) une atteinte à
l'intégrité physique et morale de l'individu et à
la liberté de conscience,... le corps humain est la propriété
inviolable et sacrée de l'individu et... nul ne peut obliger autrui
à subir un traitement préventif ou curatif sans son consentement
exprès..."(LNPLV)
- "Il
n'existe aucune preuve que le vaccin contre la grippe H1N1 soit capable
de prévenir ou de diminuer la maladie. Ses fabricants savent
bien qu'il ne sert à rien, mais continuent néanmoins à
le vendre..."(Dr.
Anthony Morris ex-chef du contrôle des vaccins à la FDA,
LNPLV, 4/08/09-28/09/09)
- "...Le 25 juin 2009, Kathleen
Sebelius, ministre de la Santé et des Services sociaux des
États-Unis, a signé un document
fédéral qui garantit l'impunité
aux officiels de la Santé, aux fabricants du Tamiflu et du Relenza
ainsi qu'aux laboratoires qui vont commercialiser les futurs vaccins contre
la grippe et « les adjuvants qui leur seront associés !!..."
(LNPLV, dossier
H1N1 Sylvie Simon, 4/08/09-28/09/09)
- Le pr.
Debré député UMP contrarie l'Elysée, les
médias, les lobbys pharmaceutiques sans perdre ses droits fondamentaux,
sans être poursuivi en Justice !!... (Rue89,
26/07/09)
- Le
citoyen Guillermo Cortes Farias poursuivi en correctionnelle
par le Parquet du TGI de Toulouse/France pour avoir voulu alerter ses
concitoyens Toulousains sur les dangers de la vaccination !!... (SOSJustice,
16/10/09)
- Refus
de se faire vacciner de force, très bon protocole d'action/protection
civile..., demande d'enquête
criminelle au Parquet de Nice/France pour vérification de la programmation
d’un crime de génocide par le biais des vaccins qualifiés
d’arme de destruction massive... (SOSJustice, 5/10/09)
- Assignation en Justice
de l'Etat Belge pour stopper la campagne de vaccination de masse...(Spreadthetruth,
15/10/09)
- Action
en justice engagée auprès d'une cour fédérale
de Washington pour le compte de personnels de santé de l'Etat
de New York refusant la vaccination obligatoire contre la grippe H1N1...(SOSJustice,
15/10/09)
- Comme
nos collègues infirmières de Grande Bretagne et de Hong
Kong, nous craignons que le remède risque d’être
pire que le mal... (Lelotenaction, SNPI, 20/09/09)
- Spermicide,
Cleaners, Cosmetics along with Thimerosal and Squalene Found in Experimental
H1N1 Vaccine - Squalene an adjuvant : "Too dangerous for human
use, Squalene is not licensed for use in the United States..." (United
States National Library of Medicine, Infowars, 14/09/09)
- 1/3
des infirmières du NHS (National Health Service) en Grande Bretagne
refusent de se faire vacciner contre le H1N1.. (SNPI, 3/09/09)
- Jane Burgermeister,
Autriche, Action judiciaire contre l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS), les Nations Unies (Onu), plusieurs hauts fonctionnaires
du gouvernement autrichien et des entreprises pour bioterrorisme et tentative
de meurtre de masse...(Mecanopolis-film, 25/09/09)
- Journalist
Files Charges against WHO and UN for Bioterrorism and Intent to Commit
Mass Murder, Burgermeister's charges include evidence that Baxter
AG, Austrian subsidiary of Baxter
International, deliberately sent out 72 kilos of live bird flu virus,
supplied by the WHO in the winter of 2009 to 16 laboratories in four counties...(1)(B.Minton,
Globalresearch, 8/7/09)
- DES
NANOPARTICULES CONTENUES DANS LES VACCINS NON TESTÉS"(...)Les
vaccins approuvés pour l'usage en Allemagne et dans d'autres pays
Européens contiennent des nanoparticules sous une forme qui attaque
vraisemblablement les cellules saines et pouvant être mortelles...
Le fait que l'OMS, l'Agence Européenne pour l'Evaluation
des Médicaments, l'Institut Allemand Robert Koch et d'autres organisations
de Santé, permettent aujourd'hui à la population
d'être injectée avec de nouveaux vaccins en grande partie
non testés contenant des nanoparticules, en dit plus sur la puissance
du lobby pharmaceutique sur les politiques Européennes, que sur
l'intégrité morale des fonctionnaires en charge de la Santé
Publique..." (F.
William Engdahl, Alterinfo, GlobalResearch,
Infowars.com, 14/09/09)
- Narcobusiness : Bien
que l'on recense au Japon des cas d'hallucinations violentes et de nombreux
suicides chez les enfants traités au Tamiflu (1)
(2)
96 pays ont commandé, selon les dernières données
de juillet, 270 millions de doses de Tamiflu depuis 2004. Roche, dont
les stocks atteignaient 100 millions de doses avant l'apparition de la
nouvelle grippe fin mars, prévoit d'augmenter en décembre
sa capacité à 33 millions de doses par semaines, soit 400
millions de doses annuelles...
- Le contrat a été annoncé lors de la visite de Nicolas
Sarkozy à Brasilia Sanofi Pasteur, la filiale vaccins de Sanofi-Aventis
(2),
va fournir au Brésil, en partenariat avec l'Institut Butantan brésilien,
18
millions de doses de vaccin contre la grippe H1N1...(Challenges.fr,
08/09/09)(C.P)
Honduras
Pas de fumée sans feu, à moins que...
D'où vient Porfirio "Pepe" Lobo vainqueur
de l'élection présidentielle hondurienne du 29/11/09
? Notre rappel du 10/09/09 confirme nos doutes.
Qu'il suffise de lire les conclusions du rapport d'enquête
"Honduran
President Mel Zelaya Retains Public Support" de Greenberg Quinlan
Rosner/USAID "maison-mère de Zelaya"
du 23/10/09. "(...)Hondurans
retain relatively positive views of the United States. Hondurans divide
evenly on their view of President Barack Obama, while 83 percent have
a negative impression of Venezuelan President Hugo Chavez."
L'exo-manipulation du processus démocratique hondurien
est plus évidente si l'on entre dans le questionnaire réalisé
au Honduras entre le 9 et le 13 octobre 2009 par Greenberg Quinlan Rosner
"Honduras
Frequency Questionnaire" et sur lequel repose cette conclusion
antichavezienne:
"Q.25 : (IF VOTED IN VOTED 05) For whom did you vote in the 2005
presidential elections - Mel Zelaya of the Liberal Party or Pepe Lobo
of the National Party?
R:Mel Zelaya (or Liberal Party):52 %, Pepe Lobo Sosa (or National Party):35%
"Q.26 : Generally speaking, which political party do you identify
the most closely with?
R: Mel Zelaya (or Liberal Party) : 52 %, Pepe Lobo Sosa (or National Party):
38% "(P. 5/8).
A un mois des élections "les sondés" ne proposeront
que deux alternatives démocratiques, "Zelaya le chavezien"
- alors que Greenberg Quinlan Rosner engagé
dans une croisade hypermédiatique "pour
sauver la démocratie américaine" (gros client de
la multinationale) affirme que
le peuple hondurien rejette Chavez à 83% - ou le "businessman
Pepe Logo"...
Au regard du processus électoral, dont
Greenberg Quinlan Rosner se veut le garant et
le protecteur, et des résultats il n'était visiblement pas
question de réhabiliter Zelaya
"pourtant client vedette", à moins que... (C.P.1/12/09)
Rappel: iI serait bon de se souvenir, à ce
stade du drame hondurien, que Zelaya suivra à la lettre les consignes
de son conseiller de campagne présidentielle Mark Feiersten aujourd'hui
vice-président de la multinationale en communication américaine
Greenberg
Quinlan Rosner. Mark Feiersten gère pour la Cie les comptes
de Boeing, BP, Monsanto, Fitch Ratings (1)
tandis qu'hier il dirigeait pour Bill Clinton le bureau des Elections
de USAID, branche civile de la CIA. Feiersten, spécialiste
de l'Amérique latine/centrale, dévoilera ses intentions
dans ce rapport de 1999 (second mandat
de Clinton) "USAID
POLITICAL PARTY DEVELOPMENT ASSISTANCE" :"One of
USAID’s six strategic goals is building sustainable democracies...
This goal is achieved through the establishment of democratic institutions,
free and open markets, a vibrant civic society..."(p7/46).
Nous en sommes probablement là du dispositif US... Quelle position
tenir ? Défendre le principe démocratique hondurien, oui;
Zelaya (ou Micheletti), agent caché de la CIA et/ou du libre-échange
pour la maîtrise US du Sud, non... (C.P.10/09/09)
- Honduras
Negroponte a encore frappé
"(...) JOHN NEGROPONTE a effectué l’an dernier en Juin
un voyage officiel sur les lieux de ses crimes et a rendu visite aux dirigeants
du Salvador, du Guatemala et du Honduras...Le motif officiel de la visite
était la lutte contre la drogue, laquelle on le sait est le nouveau
« faux nez » des ingérences étasuniennes en
Amérique Centrale et fait écho aux plans « Colombia
» et « Merida » mis en œuvre en Colombie et au
Mexique.NEGROPONTE et le Président Hondurien ZELAYA se sont alors
rencontrés... " (socio13)
-- These
are the Coup Leaders, They Will be Judged! "The coup leaders
reactivated the anti-terrorist and anti-communist organization called
the Alliance for Honduras' Progress (APROH), which operated in the 1980s..."
(the narcosphere, 21/07/09)
Generals
Who Led Honduras Military Coup Trained at the School of the America;Romeo
Vasquez, a general who led the military coup in Honduras against President
Manuel Zelaya, received training at the US
School of the Americas....(DemocracyNow!-soaw.org,
1/7/09)
School
of the Americas-Trained Military Detains and Expels Democratically-Elected
President Zelaya; TeleSUR reports that the soldiers have also arrested
the Cuban, Venezuelan, and Nicaraguan ambassadors to Honduras... (the
narcosphere/soaw.org, 28/06/09)
Notes
Un coup d'Etat rappelant que le Central
America-Dominican Republic Free Trade Agreement (CAFTA-DR, 2004/Bush),(1)(2),
est aujourd'hui "entre les mains" de Clinton/Obama. Il est trop
tôt cependant pour savoir si ce formatage de l'exploitation de l'homme
par le commerce relancera les sanglantes manoeuvres policières
et militaires de Negroponte et de Reagan (1981/1985). Le message est toutefois
sans ambiguité: avec ou sans Zelaya (signataire
de l'Alternativa Bolivariana para América Latina y El Caribe (ALBA))
imposer les marchands du Nord au Sud et garantir plus de pouvoirs aux
nouveaux gardiens...
- FY
2010 US Congressional Budget Justification for Foreign Operations, Hillary
Clinton
- Honduras,
US 2010 Foreign Assistance Program Overview p.618/683
Les dangereux relais associatifs (aides civiles et militaires US)
de cette politique développementiste imposée au Sud révèlent
de profondes infiltrations :
- Western Hemisphere
Institute for Security Cooperation, successor to School of the Americas
- U.S. Aid
to Honduras, All Programs, 2005-2010
- Official
Descriptions of Aid to Honduras (C.P.2/07/09).
Afrique du sud
Propos chrétiens decroissants
sur le Pan-africanisme, réponse au théologien
luthérien sud africain Ramathate Dolamo (Democratisation
of Africa from the Interreligious Perspectiva, The African Renaissance,
p. 2/5, 3ème
Forum Mondial de Théologie et Liberation)
1- Pas de sociétés africaines racialement libres
sans un recensement/contrôle drastique biométrique des masses...
Notre propos décroissant rappelle (notes ci-dessous) que sous le
régime post-apartheid de transition de Frederik Willem de Klerk
en 1993 (un an
avant l'élection de N. Mandela) il sera question de réduire
les libertés et les identités sud africaines à la
culture industrielle privée japonaise du comptage/recensement biométrique
des populations (NEC
Corporation)... laquelle débordera jusqu'aux intérêts
privés de l'ensemble des banques sud africaines sous l'autorité
de la Reserve BAnk (Banque Centrale sud-africaine).
Qu'il n'était pas question, malgré les apparences démocratiques,
de restituer l'Afrique du sud à sa négritude, à sa
mixité raciale et à ses ethnies militantes mais bien de
soustraire les masses et leur émancipation à toute vélléité
révolutionnaire socialiste, marxiste, raciale ou encore autonomiste
anti marchés. Le comptage industriel de la population pré-Mandela
sera mis en place avec l'accord d'autorités privées et publiques
japonaises, américaines, britanniques et sud-africaines; notons,
ici, que N.
Mandela ne s'opposera pas à la dangerosité de ce dispositif
globalisant et liberticide. Le message est sans ambiguité :"pas
de sociétés africaines racialement libres sans un recensement/contrôle
drastique biométrique des masses..."
2- Infiltrer une Afrique du Sud stratégiquement "libérée"
de son potentiel dissident, autrement dit de son identité
La destruction des contenants de "l'insularité japonaise"
- opérée par les japonais eux-mêmes (les élites
patriotiques) et les américains durant le processus initiatique
de nucléarisation et de (néo)libéralisation (les
USA, le Danemark et la France par la recherche appliquée fondamentale
ont bien armé le dispositif intellectuel et commercial de "nucléarisation
du japon" en formant les atomistes civils de l'archipel et en
les poussant à la conception militaire de la bombe A.) permettra
à son capitalisme financier et industriel d'infiltrer sans effort
une Afrique du Sud stratégiquement "libérée"
de son potentiel dissident, autrement dit de son identité.
En fait, les pouvoirs publics
japonais néolibéralisés opèreront durant
des décénies avec tous les régimes autoritaires ou
dictatoriaux dotés de ressources naturelles (Indonésie,
Philippines, Algérie, Irak, Iran, Asie centrale, Chine, Taïlande,
Vietnam, Birmanie, Inde, Russie, CEI, Emirats, Argentine, Mexique, Brésil,
etc...) en passe de se libérer de leurs oppositions socialistes
ou musulmanes radicales. La collaboration avec le régime de transition
de De Klerk invitera donc les élites sud-africaines à accomplir
un nouveau cycle, crucial en terme de rendement industriel, de rentabilité
financière, de sécurité intérieure et de patriotime.
3- La pauvreté, la souffrance
sexuelle et le HIV, trois armes tournées explicitement contre la
négritude et la mixité raciale
Ce dispositif classique d'acculturation et d'étouffement sera conçu
sur une même base d'urgence stratégique dans tous les pays
par les Etats (encore rétifs au néolibéralisme; une
étape violente de convergence sera franchie dans les années
90, une autre dans les années 2000, une autre se profile dans les
années 2010), par les multinationales, les lobbys, les parlementaires,
l'administration, l'université, l'intelligence économique
civile et militaire, etc... selon toutefois les multiples agendas des
"retours sur investissement" et des profits. 80% de la valeur
des plus importants marchés financiers mondiaux proviennent, en
effet, avant tout, annoncera Goldman
Sachs de profits réalisés il y a plus de dix ans !...
Ce dispositif entrepreneurial d'invasion (bancaire et industriel) se dotera
en Afrique du Sud, pays le plus riche d'Afrique, d'un caractère
civil et politique libéré graduellement, comme partout ailleurs
dans les pays du Sud, de ses résistances raciales et politiques,
"virales" selon Ronald Reagan.
Le capitalisme sud-africain et international manifestera toutefois une
autre forme de son égoïsme et de sa perversité en exploitant
la pauvreté, la souffrance sexuelle et le HIV, trois armes tournées
explicitement contre la négritude et la mixité raciale.
Le multimillionnaire sud africain Wouter
Basson ne fera pas moins avec Project Coast.
La multinationale japonaise NEC Corporation et le South African Department
of Home Affairs contribueront donc, très discrètement, à
effacer de la conscience collective sudafricaine, sans effusion de sang,
des pans entiers de mémoire populaire et la part insulaire et sacrée
propre à toute culture autonome, à toute identité
individuelle, à toute mixité, ennemies affirmées
des marchés globaux du XXIème siècle et de la levée
des barrières douanières... Marchés bien évidemment
mutilés de leurs fondamentaux humanitaires et engagés sans
dissidence sur la voie planétaire des privations entrepreneuriales;
les Dix
Principes du Pacte Mondial des Nations Unies (United Nations Global
Compact) fédèreront très hypocritement les "exigences
ethiques" de près de 5000 multinationales (dont NEC
Corporation) de 130 pays réduits au bon fonctionnement des
Global
Compact Local Networks sous la bannière de la gouvernance
mondiale monoculturelle.
4 - Le Pan-africanisme me paraît très opposé
à la négritude et à la liberté raciale
Quand le théologien luthérien sud-africain Ramathate Dolamo
fait appel, lors du 3ème Forum de Théologie et Libération
de Belem (Brésil), aux
quatre pilliers du Pan-africanisme d'Ed Maloka, il occulte bien cet
aspect des choses pour le moins essentiel.
Je ne crois pas, en effet, que le Pan-africanisme soit, à tout
le moins selon une base critique chrétienne et décroissante,
une source de liberté en Afrique et d'autonomie pour les africains;
ce Pan-africanisme me paraît même très opposé
à la négritude et à la liberté raciale; nos
soeurs et frères d'Afrique le vivent tragiquement tous les jours.
Ce n'est donc pas non plus, semble-t-il, une bonne base pour une critique
dynamique de l'Afrique et du capitalisme contemporain, guère plus
pour une critique politique et théologique pour l'édification
d'une église indigène alternative qui ne succomberait pas
aux agressions...
Les razzias perpétrée par les hordes commerciales et financières
nationales et transnationales (via les banques privées et les sociétés
d'investissement) sur les banques centrales africaines, l'organisation
monétaire, les épargnes/emprunts populaires et l'organisation
de la société civile privatisée sont trop nombreuses,
trop rapides, trop violentes et trop destructrices psychologiquement et
démographiquement; l'homme moderne spolié dans sa critique
et son indépendance, ce que souhaite le néolibéralisme,
ne peut générer en temps réel le système auto-immune
approprié pour se défendre.
Une stratégie pan africaine ne peut donc qu'approndir la fracture
sociale et culturelle et rendre plus difficile l'accès aux évangiles,
voies alternatives; demeurent entiers l'agression phénoménale
des populations et les déplacements. En fait, la mutation anthropologique
n'est sensible qu'au sein des masses consommantes urbanisées plus
nombreuses livrées aux marchés (y compris religieux) plus
nombreux et incontrôlables... Le Pan africanisme sert donc, plutôt,
les bouleversements liés à "la révolution
industrielle verte africaine" objectif politique de l'adhésion
forcée des "pays-zones de libre échange"
aux marchés globaux ou non; il révèle plus encore
des perspectives néoeugénistes qui nourrissent déjà
de façon inacceptable la dramaturgie catholique romaine de l'apocalypse
et chrétienne du martyre.
5- Il n'y aurait en fait, dans cette optique, de cessation
de conflits et de guerres que formellement
Les nouveaux droits démocratiques post apartheid sont donc bien
dans ce contexte les pivots paradigmatiques d'une économie de guerre
globale à crédit et garantissent à l'industrie militaire,
pour ceux qui douteraient encore, tous ses débouchés. Une
économie qui, de par sa violence asymétrique et les déviances
sociales qu'elle engendre, se révèle aussi active en temps
de paix qu'en temps de guerre.
Il est du reste possible aujourd'hui de démontrer que le monde
écoule annuellement sur les marchés autant de fusils d'assaut,
d'obus, de balles, de bombes et de missiles que durant la seconde guerre
mondiale, qu'il y a autant de théories financières et bancaires
privées en circulation de chaque côté de l'Atlantique
et du Pacifique pour le contrôle des convergences économiques
des pays ruinés, de leurs taux de change ou d'intérêt,
de leurs monnaies et de leurs ressources, toute proportion gardée,
qu'en 1942...
Il n'y aurait en fait, dans cette optique, de cessation de conflits et
de guerres que formellement ou que consensuellement. Selon cette approche
- pour une sortie de l'économie et de la représentation
- les "guerres pan Etatiques" (pays riches contre pays pauvres)
seraient plutôt ininterrompues et subtiles, parfois insensibles,
et ne se limiteraient pas à une lecture classique des moyens militaires.
Le crime financier et commercial contre l'humanité de notre époque
prend en effet racine dans les intérêts privés des
dynasties bancaires européennes des XVIIème/XVIIIème
siècles maitresses du crédit et progressivement des royaumes,
des empires et des saintes familles endettées, des guerres, des
jeunes républiques et des "banques
centrales" au rôle restreint, des révolutions technologiques,
industrielles et bancaires non sans la complicité activite des
premières familles industrielles et commerciales qui les co-concevront
(une lecture alternative décroissante de l'histoire du commerce,
des sciences et des techniques du Japon, de la Grande Bretagne, de l'Allemagne,
de l'Italie, de la Russie, de la France, des Etats-Unis, des colonies
invite également à ce diagnostique) -, et maîtresses
plus tard des marchés bancaires, du jeu monétaire, actionnarial
et financier, américains...
6- Le Pan-africanisme...de la société
marchande
le Pan-africanisme est bien, à ce titre, une option néocoloniale
post-dissidente et ne peut inspirer à terme qu'un fractionnement
sans pouvoir des oppositions légales majoritairement acquises aux
mécanismes de la société marchande, dépendantes
donc commercialement, monétairement, bancairement et politiquement;
il s'agirait donc d'un effet politico-économique normalisateur
plus que libérateur (historiquement et théologiquement)
puisque stimulé-contrôlé par les analystes-investisseurs,
les prévisionnistes déloyaux de
la Banque Mondiale, trichant sur les données tout en intégrant
des contradictions hallucinantes dans les modèles, les statisticiens
délinquants et révisionnistes du FMI ou de la BAD, les spécialites
alarmants et douteux du BIT.
Les multinationales et leurs institutions non gouvernementales pilotes
(ci-dessus) ont bien parié et misé dans ce contexte de misère
et de souffrance - psychologiquement et commercialement avantageux - sur
la démocratisation (néo)libérale intensive de l'Afrique
avec les moyens occidentaux (endettement, enrichissement et corruption
scientifiques, exploitation criminelle des ressources naturelles et humaines,
ghettoisation des faibles et des sans ressources, mise en situation de
dépendance des Etats, scolarisation intensive, numérisation,
mutation forcée des modes alimentaires et sanitaires, pollution,
etc...). Rien n'aurait été cependant possible sans une collaboration
à toute épreuve des élites politiques, juridiques,
militaires, religieuses et intellectuelles africaines.
Il en ira de même en France au temps de la collaboration pétainiste...
tandis que les américains opéraient de multiples renversements
à l'avantage de l'idéologie du marché pan-européen
et de l'endettement, jouant tantôt avec les moyens concurrentiels
de la résistance militaire, politique, religieuse et intellectuelle
tantôt avec ceux des collabos cooptés par l'économie
nazie.
La libération (pseudo émancipation européenne) de
1945 sera bien l'expression d'un savant dosage de collaboration, de soumission,
de violence criminelle, de trahison et d'effondrement mis au point par
les acteurs et lois dynamiques du commerce homicide et liberticide global
nazi et allié au service, finalement, d'une révolution planétaire
techno-industrielle et scientifique concurrentielle.
La stratégie du business libéral (abolition des frontières,
diminution de la fonction de contrôle et de régulation des
Etats, explosion du business multinational, sauvegarde à tout prix
des profits, de l'organisation du travail et des techniques de vente et
de production révolutionnaires) sera donc, avant, pendant, après
la guerre, parfaitement intégrée à la démarche
capitaliste euro-nippo-américaine des temps de crise, au contrôle
privé/public des marchés du crédit/de la finance,
de la démographie des classes moyennes ("a
strong middle class = a strong America" ), de l'emploi et de
la production.
L'exemple nipposudafricain du contrôle/recensement biométrique
de la population sud africaine de 1993, effectif
aujourd'hui, le démontre également (1)...
Il se résumera à : "pas de démocratie et
de république sans l'abandon des fondamentaux : représentation,
égalité, fraternité et liberté, aux hiérarques
du capitalisme....".
7- Si solidaire, si sportif, si ethnique et si démocratique
Aussi la théologie émancipatrice noire et multiraciale gagnerait-elle,
sans doute, à s'affranchir de ce Pan-africanisme qui de toute évidence
n'est pas au service de Dieu, de ses filles et fils, mais bien au service
de la dette et de l'expansion des crédits bancaires, de l'industrialisation,
de la violence ethnique soulevée par la modélisation monétaire
et les flux de capitaux, des profits récoltés, grâce
à une approche théorique spécifique, par les fonds
de pension américains, européens ou japonais et les banques
privées internationales "qui feront la dernière guerre"...
JP Morgan Chase "si
solidaire, si sportif, si ethnique et si démocratique
en
Afrique du Sud" reconnaîtra cependant dans
un récent
rapport (p.12/64) l'inefficace de la globalisation en terre africaine,
que la non intégration du continent africain à la globalisation
avait même sauvé son micro-crédit !...
Ajoutons ici que
si 75% des capitaux fournis au micro-crédit proviennent des
marchés locaux (essentiellement sous forme d'épargne et
d'emprunts sur le marché local) les autonomies, l'indigénisation
des Eglises alternatives anticapitalistes et les mixités raciales
ont de toute évidence un espace... à condition, toutefois,
d'abandonner les pompes d'amorçage proto-capitalistes que sont
le micro-crédit, la micro-finance, marchés des Institutions
Financières Internationales, des grandes banques (Standard
Chartered, HSBC, Deutsche Bank,... JP
Morgan Chase,... Citibank,
Morgan Stanley, BNP-Paribas, etc...) sur tous les continents - en
effet, selon certains théoriciens des BOP markets de la Banque
Mondiale passer de 1/2$ de rev. /jour/hab à 5$ et 8$/de rev. jour/hab
suffirait pour entrer dans le jeu capitaliste - et le pan-africanisme.
Rappelons encore que le micro-crédit est l'outil indispensable
de la sécurité intérieure (doctrine civile de l'OTAN/Grameen
Bank), des nouvelles politiques répressives, de l'acculturation,
de la massification des pauvres et du contrôle biométrique.
8- Pan-africanisme et "indulgences monétaires",
merci Luther !!...
Le Pan-africanisme auquel fera donc allusion le
théologien Dolamo citant Ed. Maloka - j'en profite ici pour
rappeler mon soutient à l'éternel combat de Luther contre
les "indulgences monétaires", merci Luther !! - ne manquera
pas de fournir un support pan Etatique néolibéral idéal
aux églises romaines et aux théologiens traditionnalistes
défenseurs acharnés des marchés et plus encore aux
"indulgences
monétaires", inacceptable bien entendu.
Cet odieux support continental de pénitence monétaire, d'enrichissement
et de profit, est finalement semblable à celui conçu à
la libération pour les banques du IIIème Reich financières
de la Shoah : Dresdner Bank, Commerzbank, Deutsch Bank, si importantes
aujourd'hui dans le dispositif financier atlantique et planétaire...
par les banques de commerce privées concurrentes américaines
et la Reserve Federale US victorieuses, le plus souvent collabos et anti
sémites. Des banques historiques conçues pour survivre aux
peines les plus sévères, aux pertes les plus importantes
et aux privations les plus longues aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique,
en Amérique Latine, en Russie, en Asie...
Le Pan-africanisme qui par son gigantisme nourrit déjà l'uniformisation/exploitation
monétaire classique des communautés, des langues et des
cultures ne peut qu'exclure de son histoire sociopolitique "l'indigénisation"
des églises , monde moderne, monde primitif.
Il confirme également l'avènement d'un espace commercial
également classique plutôt qu'inédit indispensable
au prolongement de la globalisation, au contrôle biomé(maî)trisé
des populations, en fait, des "communautés raciales mixtes
de consommateurs" qu'anticipent l'expansion des marchés
numériques bancaires, industriels, sanitaires, les marchés
de la distribution alimentaire et du stockage, le marché des prisons
et des armées, et, pour le moins, le déplorable projet de
loi indonésien-papouasien (supprimé fort heureusement) relatif
au
puçage/tatouage des porteurs du HIV...
9- "l'Afrique pan africanisée"
innocente un processus capitaliste bien connu
La perméabilité des églises (lieux d'appel) - indépendantes
ou non d'Afrique (Pan africaines), d'Amérique Latine, Centrale
et du Nord (Pan américaines), d'Inde et de Chine (Pan indiennes
et Pan asiatiques), européennes (Pan européennes) - au microcrédit
bancaire et à la micro/macro-finance, à l'industrie des
GSM, aux social/business networks (communautés urbaines de consommateurs
et de business partners), procède bien de ces dispositifs intellectuels
et juridiques mis au point par les profiteurs (de guerre ou non) et les
capitalistes...
La "renaissance africaine" tant attendue boostée par
un Pan africanisme loyal et légitime relèverait, en fait,
davantage de la théologie du/de marché - et en serait même
son prolongement idéologique - que d'un processus d'émancipation
et de libération.
Du NEPAD à l'effondrement de l'autonomie rurale africaine à
la Révolution industrielle Verte, des déportations-déplacements
de personnes aux conflits ethniques sanglants à l'inflation des
prix des denrées de base, de la ghettoisation urbaine à
l'érosion numérique des territoires naturels et des hommes,
"l'Afrique pan africanisée" innocente un processus
capitaliste bien connu dans un contexte politique de post-dissidence d'une
rare dangerosité. Son message se résume laconiquement à
: "pas de sociétés africaines racialement libres
sans un recensement/contrôle drastique biométrique des masses..."(C.P.14/03/09)
Notes
Biometric
Authentication Market Emerges
"(...) The biometric authentication
market is expanding at an ever-increasing rate. The major factors include
the increasing need for personal identification due to the explosive expansion
of e-commerce and the introduction of security infrastructure by enterprises,
governments and local governments, as well as the development of new applications
for biometric authentication. In addition, data leaks from enterprises
and administrative bodies have become a growing problem, so awareness
of information security has grown. Another key factor has been the steadily
improving accuracy and reliability of authentication. As a result, people
and organizations are increasingly turning to biometric systems..."(Japan
External Trade Organization (JETRO) 17/02/05)
1-
De l'identité pucée aux bantoustans numérisés,
après la liberté...
"(...) NEC Corporation - partenaire japonais* de la Police Nationale
Philippine (elle même partenaire de JICA/Japan International Cooperation
Agency (2003)) pour l'amélioration de l'identification des empreintes
digitales de la police criminelle mais aussi de NTT DoCoMo, de Toppan
fournisseur japonais des passeports US, sud-africains, emiratiens, néozélandais,
de Daiwa Securities Group Inc , etc...-, "leader mondial des empreintes
digitales et de la biométrie" coopté par les gouvernements
Blair/Brown pour le projet National Identity Cards Scheme/National Identity
Register et, ce qui n'est pas surprenant au regard de la globalisation,
par le South African Home Affairs National Identity System (HANIS) sera
également chargé par ce dernier du recensement de l'ensemble
de la population sud-africaine, soit 45 millions de personnes (1)... Un
projet lucratif et politique envisagé par le "gouvernement"
sud-africain, en fait, dès 1993..." (De l'identité
pucée aux bantoustans numérisés, après la
liberté..., (C.P. 23/08/08-08/03/09))
2- South African -JAPAN INVESTMENTS
FROM 1 April 1994 to 21 May 2002
Opening
Address at the 5th Japan - South Africa Partnership Forum by Deputy Minister
of Foreign Affairs, Mr. Aziz Pahad, Tokyo, Japan 22nd May 2002
"(...) In Europe, we have watched with grave concern the rise of
right wing extremism. In the Asian region, although the release of Ang
Su Chi is a positive development, the potential for war between India
and Pakistan, both of which are nuclear powers, grows daily. This situation
has serious implications for everyone.
In the Middle East, the security situation has deteriorated sharply. Events
such as Jenin, and Israeli impunity vis-à-vis UN Security Council
Resolutions, have very serious consequences for the United Nations and
future peace in the region and globally...
(...)In Africa itself, we are still faced with ongoing areas of conflict
and instability, these include Angola, the DRC, Burundi, Somalia and Sudan.
The crisis situation in Zimbabwe also requires our greater scrutiny.
Japan has remained South Africa’s most important commercial
partner in Asia, and has consistently ranked as either South Africa’s
third or fourth most important trade partner internationally
(...) On the occasion of the inauguration of President Mbeki in June 1999,
Japan announced a second ODA package for South Africa in the amount of
US$ 1. 5 billion dollars for socio-economic projects largely targeted
at the previously disadvantaged in South Africa. Japan also actively encourages
human resource development. We wish to thank the Japanese Government for
the assistance provided, mainly through JICA, to train South Africans
in various fields, including health, education and local government...
(...)The corporate world in beginning to show
a keen interest in NEPAD as evidenced by the
attendance of about 900 business people at the NEPAD Financing
for Developing Conference in Dakar, Senegal earlier this
year (2002). Corporate leaders included representatives from Microsoft,
Hewlett Packard, IBM, Chevron, Shell, Petronas, Coca-Cola and Eskom. NEPAD
will also be the main topic of discussion between governments of Southern
Africa and the private sector at the upcoming World Economic
Forum Southern African Summit to be held in South Africa
later this year..." (South African Department of Foreign Affairs)
3- "(...) South
Africa established a Consulate General in November 1962 at the Imperial
Hotel in Tokyo. Consular relations were upgraded to full diplomatic
relations on 13 January 1992. During this period, relations with South
Africa remained limited, also considering Japan’s support to UN
sanctions. Full diplomatic exchanges commenced in 1994,...(South African
Embassy in Tokyo)
4- "JAPAN
SOUTH AFRICA PARTNERSHIP IN THE NEW CENTURY"
"There will be no stability and prosperity in the world in the twenty-first
century unless the problems of Africa are resolved" and that "The
problem of Africa is one of the most important issues for our global foreign
policy." (Junichiro Koizumi, 1/10/2001, Tokyo)
5- Le Bilan de Mandela
et l'esprit du NEPAD
(...) La lucidité de Mandela lui fit entrevoir très tôt
que le chemin vers la liberté, l'égalité et la prospérité
passait en Afrique par un Kulturkampf
et une priorité à l'éducation..." (site
officiel du NEPAD.TV "le site de l'essor
africain")
6- Principaux
donateurs de la Fondation Nelson Mandela
-- ABSA Bank, BHP
Billiton, Coca
Cola Foundation, Dell Computer,
GEM
Diamond Technical Services (Pty) Ltd (Angola, Botswana, Central African
Republic, Democratic Republic of Congo, Lesotho, Indonesia) (GEM),
JME Oppenheimer , Merck Co, Microsoft South Africa , Volkswagen Audi SA,
NetCare (Network Health Holdings Limited), Vodacom Group (Pty) Ltd...
Qqs membres du Conseil d'administration de la Fondation
-- Tokyo Sexwale membre du JP Morgan Chase International Advisory Council
et de the Brookings Institution International Advisory Council. Directeur
du Comité Local de la FIFA World Cup 2010, président de
the Africa Asia Association et de the South African/Japanese Business
Forum
-- Pr. Njabulo Ndebele, ancien résident de Ford Foundation, Vice-Chancellier
de l'Université de Cape Town
-- Nthato Motlana fondateur de Corporate Africa société
Holding d'investissement qui deviendra New Africa Investment Limited
-- Mr Chris Liebenberg ex PDG de Nedcor Group, ex ministre des finances
en 1994 dans le gouvernement d'Union Nationale
-- Pr. Jakes Gerwel Dir.non executif de Naspers and Old Mutual. Psdt non
exécutif de Africon Engineering International, Brimstone Investment
Corporation, Life Healthcare, South African Airways and Media 24....
Banque de The Nelson Mandela Foundation Trust
-- La banque privée panafricaine sud-africaine NedBank
Exploit sportif
Nedbank,
la Fondation Nelson Mandela, Coca Cola South Africa, ABSA Bank, BHP
BILLITON, figurent parmi les 410 multinationales et grandes entreprises
inscrites au J.P.
Morgan Corporate Challenge de Johannesburg du 5/03/09
Japon
L'Histoire
du barrage illusoire, [ 2/3 ], entretien exclusif avec
l'historien japonais Shigeru Kobayashi, bas de page, décembre/2006,
rappel
Il semble que la "bulle immobilière et financière"
américaine et européenne conduisant à la "crise
des subprimes" ressemble par bien des côtés à
la "bulle financière", immobilière et
foncière, japonaise des années 1985/90 conduisant après
son effondrement aux "prêts irrecouvrables" et
au final à la "bad debt" : 1000, 2000 milliards
de dollars US ? nul ne saura vraiment.
Quoiqu'il en soit cette explosion en chaîne entrainera l'Etat japonais
et les entreprises dans le gouffre de l'endettement, de la manipulation
et du mensonge, les petits spéculateurs urbains et les petits paysans
dans celui des pertes irréparables et de la privation.
Ces derniers seront touchés de plein fouet par la crise après
avoir été boostés par l'idée fausse de la
croissance continue, de l'abondance et du profit spéculatif durables,
"des bonnes affaires".
Aujourd'hui les expulsés/expropriés américains des
subprimes (prêts hypothécaires à risque) seront abusés,
sur une même base, par les mêmes capitalistes, gros spéculateurs,
analystes et conseillers néolibéraux multinationaux
outre pacifique (mettant en scène
notamment le dynamisme allemand, espagnol, français, la hausse
des prix pétroliers, des profits industriels japonais et européens
causes de l'engouement des petits budgets - enjeux de la Maison Blanche
tant d'un point de vue sécuritaire, économique et fiscal
(objectif 40 millions de foyers en 2020) que d'un point de vue électoral
- pour l'achat de maisons neuves à crédit, à taux
d'intérêt faible quoique variable et croissant).
Les pertes dues aux mauvaises créances seront rachetées
selon le Wall Street Journal "700
milliards de $" par l'Etat - en 1992 après l'effondrement
de la bulle aux illusions japonaise
800 milliards de $ de prêts bancaires irrecouvrables
seront couverts par les pouvoirs publics. Une fois de plus, au Japon comme
aux Etats-Unis, seul comptera le standing de vie du marché interbancaire
et des activités financières.
Jamais les populations flouées par le mensonge d'Etat (vos interêts
sont garantis et vos droits fondamentaux protégés) et par
les manipulations des financiers (la titrisation des créances est
une opération méconnue des emprunteurs tout comme sont méconnus
les marchés spécialisés sur lesquels s'écouleront
les créances revendues et où évoluent les Hedge Funds/fonds
spéculatifs alternatifs, les fonds d'investissements acheteurs)
n'auront droit à une quelconque preuve d'humanité du système,
de toute évidence, inapproprié aux besoins du plus grand
nombre, au nord comme au sud, incapable de réformes structurelles
socialement justes, d'indemnités substantielles ou d'excuses publiques
pour incompétence. Ce système
n'a jamais enrichi les pauvres et ne le pourra jamais; il faut cesser
d'y croire, vite... Ici les peines, les privations
infligées et les manques échapperont à toute "réparation"...
Par contre les crédits des subprimes, grâce aux paiements
des taux d'intérêt par les emprunteurs, offriront des rendements
élevés aux investisseurs-érudits, aux spécialistes
!
Les financiers japonais et l'Etat dans l'Histoire du Barrage Illusoire
iront tout aussi loin que leurs homologues américains dans
la gestion des crises et du crime financier organisé...
L'historien
japonais Shigeru Kobayashi dévoilera à
ce sujet :"On peut dire,
sans risque de se tromper, que l'utilisation de groupes de type mafieux
pour l'arrangement des mauvaises créances est réel. On note,
en effet, l'intervention régulière de yakuza dans les affaires
de recouvrement. Les banques utilisent des boryokudans ou des yakuza à
travers des sociétés fantômes pour des opérations
de recouvrement. Lors de (l'effondrement de bubble), par exemple, les
yakuza seront chargés de faire monter les prix des terrains..."
(C.P.)
Colombie
Rappel
: Le Plan Colombie fut présenté officiellement
comme un « plan pour la paix, la prospérité et le
renforcement de l'État » et une lutte contre le narcotrafic,
avec l’appui de la Banque Mondiale, la BID et le FMI. Mais ces accords
se sont vite avérés une alliance militaire entre les États-Unis
et la Colombie pour le contrôle des espaces stratégiques
par les transnationales. Les États-Unis possèdent une vingtaine
de grandes compagnies en Colombie. Dans ce contexte, ce sont principalement
les pétrolières, dont Occidental, Exxon-Mobil, BP-Amoco,
Unocal, Chevron-Texaco et Phillips Petroleum, qui furent impliqués
dans le lobbying auprès des politiciens afin d’asseoir les
bases du Plan Colombie signé en septembre 1999 entre Washington
et Bogota...Depuis 1996, Exxon-Mobil, BP, Unocal, Chevron-Texaco et Phillips
Petroleum ont investi des sommes énormes dans des activités
de lobbying auprès du Congrès américain afin d’exiger
«la sécurité» (voire la militarisation) des
gisements pétroliers et gaziers.(5) Dans le contexte du Plan Colombie,
les plus importantes transnationales des États-Unis obtiennent
des moyens légaux pour protéger leurs espaces économiques
stratégiques. En février 2002, Anne Patterson, ambassadrice
des États-Unis en Colombie, justifiait la mise en place d’un
système de haute sécurité des territoires stratégiques
: « Il y a plus de 300 sites [états-uniens] d’infrastructures
stratégiques en Colombie ».(6) Les États-Unis entendent
les protéger, voire les militariser, grâce à la «
formation » de l'armée locale, « la livraison d'hélicoptères,
de matériel de communication » ainsi que des «activités
d'espionnage»... (M.Ladouceur, Globalresearch, 24/06/2003)
Etats-Unis
NEW
KISSINGER ‘TELCONS’ REVEAL CHILE PLOTTING AT HIGHEST LEVELS
OF U.S. GOVERNMENT
"On the eve of the thirty-fifth anniversary of the military
coup in Chile, the National Security Archive today published
for the first time formerly secret transcripts of Henry Kissinger’s
telephone conversations that set in motion a massive U.S. effort to overthrow
the newly-elected socialist government of Salvador Allende. “We
will not let Chile go down the drain,” Kissinger told CIA director
Richard Helms in one phone call. “I am with you,” the September
12, 1970 transcript records Helms responding.
The telephone call transcripts—known as ‘telcons’—include
previously-unreported conversations between Kissinger and President Richard
Nixon and Secretary of State William Rogers. Just eight days after Allende's
election, Kissinger informed the president that the State Department had
recommended an approach to “see what we can work out [with Allende].”
Nixon responded by instructing Kissinger: “Don’t let them
do it... The telcons also reveal that just nine weeks before the Chilean
military, led by Gen. Augusto Pinochet and supported by the CIA, overthrew
the Allende government on September 11, 1973, Nixon called Kissinger on
July 4 to say “I think that Chilean guy might have some problems.”
“Yes, I think he’s definitely in difficulties,” Kissinger
responded. Nixon then blamed CIA director Helms and former U.S. Ambassador
Edward Korry for failing to block Allende’s inauguration three years
earlier. “They screwed it up,” the President declared...”
(National Security Archive Electronic Briefing Book No. 255, 10/09/09)
Afghanistan
"In Afghanistan we now have NATO - led troops from 37 nations
- all doing a superb job in difficult circumstances. And of course, here
in London today, let me say I’m extremely grateful for the substantial
British contribution. Romania, Estonia and Denmark all have troops in
the south, but over the summer months, British, Canadian and Dutch troops,
bore the brunt of the fighting, and, I regret to say, the British and
Canadians bore the brunt of the casualties too. But they have been successful.
We now need to support the development of the Afghan National Army’s
own capacity, so that they can assume the security responsibility in these
areas.
Of course, the ordinary Afghans are delighted to see peace after so many
years of fighting. But improved security alone is not enough. They also
want a job, they want to see reconstruction and redevelopment across the
country - they want to see that their children will have a better future.
They understand that there can be no development without security, but
equally there can be no lasting security without development. That is
why Muhammad Yunis was last week awarded the Nobel Peace Prize for his
work on development and micro-credit with the Grameen Bank. In the end,
military success alone in Afghanistan will not be enough..."
(Jaap de Hoop Scheffer, Secrétaire Général
de l'OTAN, in "100
millions de cellulaires GSM 900 pour 68000 villages",
critique de la modélisation financière au Bangladesh et
du système "vie et mort à crédit" de Mohammed
Yunus, C.Pose)
Diego garcia
"Strategic
Island Concept"
"A plan to identify small strategically located islands
with small local populations that the United States or its western allies
could acquire as future base sites and that would be insulated from any
local threats... In 1960, the U.S. Navy began secret conversations with
the British Government about Diego Garcia. Over the next several years,
U.S. officials secured British agreement to turn the island into a military
colony, called the British Indian Ocean Territory, and, as classified
documents show, to provide "exclusive control" of Diego Garcia
"without local inhabitants"...."("The Secret History
of Exile and Empire on Diego Garcia", Princeton University Press,
will appear in spring 2009)
The
Impoverishment of Displacement: Models for Documenting Human Rights Abuses
and the People of Diego Garcia by David
Vine (assistant professor of anthropology at American University in Washington,
DC.)
"BETWEEN 1967 AND 1973, the U.S. and UK governments forcibly displaced
the people of the Indian Ocean’s Chagos Archipelago as part of the
development of a U.S. military base on the island of Diego Garcia. (The
base gained attention recently in the wars in Afghanistan and Iraq as
a launch pad for long-range bombers and as an alleged secret U.S. detention
site.) The two governments deported approximately 1,500 individuals, known
as Chagossians, to the western Indian Ocean islands of Mauritius and Seychelles,
located 1,200 miles away. Most Chagossians received no resettlement assistance
and quickly fell into poverty. Three decades later, most of these Chagossians
(currently more than 5,000 individuals) remain impoverished in Mauritius
and Seychelles..."
(in The War Crimes Research News/Office, WCRO...
Malgré l'intransigeante approche de Vine demeure l'orientation
sociopolitique et économique néolibérale globale
du WCRO portant les couleurs de Soros et de l'Open Society Institute,
toujours très proches des dictateurs et de leurs victimes, des
sans terres et des des sans toits... mais aussi de la privatisation graduelle
- par son mode d'autofinancement et de gestion spéculative - de
la justice criminelle internationale et de son approche toute spécieuse,
par voie de conséquence, du crime de guerre. Notre article "Cour
Pénale Internationale, justice impartiale, fonds privés
et placements à l’époque de la globalisation financière"
C.P.)
"Chagos",
document de défense de la culture insulaire et de l'autonomie Chagossienne
US-UK-Diego Garcia (1770-2004)
Histoire
de Chagos par la presse anglosaxone, dossier dès
plus complet fourni par historycommons.org
1963-1965: US Asks Britain to Give It Diego Garcia as Naval Base
"Concerned about the prospects of Soviet expansion in the Indian
Ocean, the US government asks Britain to find an uninhabited island where
the US can build a naval base. [US CONGRESS, 6/5/1975; SUNDAY TIMES (LONDON),
9/21/1975; US CONGRESS, 11/4/1975; BBC, 11/3/2000; LOS ANGELES TIMES,
11/4/2000; CBS NEWS, 6/13/2003] In return, the US says it is willing to
waive up to $14 million in research and development fees related to Britain’s
Polaris missile program. [US CONGRESS, 6/5/1975; US CONGRESS, 11/4/1975;
BBC, 11/3/2000; LOS ANGELES TIMES, 11/4/2000; CBS NEWS, 6/13/2003] The
US puts its sights first on the island of Aldabra, located north of Madagascar.
But the island is a breeding ground for rare giant tortoises, whose mating
habits would likely be disturbed by military activities. Fearing that
ecologists would bring publicity to US activities on the island, the US
looks for an alternative. The US decides on Diego Garcia, the largest
island of the Chagos Archipelago. It is strategically located in the heart
of the Indian Ocean just south of the equator. There is one problem, however.
The islands have a population of roughly 1,800 people (who are known as
Chagossians, but also referred to as Ilois) who have inhabited the 65-island
archipelago for more than 200 years. [SUNDAY TIMES (LONDON), 9/21/1975;
BBC, 11/3/2000] Most of them are descendants of African slaves (see 1770s)
and Indian plantation workers. [BBC, 1/10/2001] To deal with this “population
problem,” British politicians, diplomats and civil servants begin
a campaign “to maintain the pretense there [are] no permanent inhabitants”
on the islands. They fear that if the international community learns about
the existence of the population, it will demand that the Chagossians be
recognized as a people “whose democratic rights have to be safeguarded.”
[BBC, 11/3/2000]..." (historycommons.org)
Niger
AREVA : Du discours
à la réalité / L’exemple des mines d’uranium
du Niger (note explicative du 30 janvier 2008, p.15/15,
pdf, CRIIRAD, "mines d'uranium, Niger")
La CRIIRAD a informé en mai 2007 par courrier les autorités
du Niger (Centre National de Radioprotection à Niamey) et Mme Anne
Lauvergeon, Présidente d’AREVA, de la découverte de
niveaux de radiation anormalement élevés dans les rues de
la ville d’AKOKAN, à quelques kilomètres de la mine
d’uranium et de l’usine COMINAK (AREVA). Le niveau de radiation
au contact du sol devant l’hôpital de la COMINAK atteignait
des valeurs jusqu’à 100 fois supérieures à
la normale (voir la note CRIIRAD N°07-53 sur www.criirad.org.). Il
s’agissait probablement de stériles miniers issus de la mine
COMINAK et réutilisés pour la constitution de la piste.
Compte tenu du niveau de radiation mesuré ces matériaux
devraient être qualifiés de « déchets radioactifs
». Ils engendrent un niveau de risque cancérigène
par exposition externe d’autant plus inacceptable qu’il est
totalement injustifié. La CRIIRAD a demandé par courrier
adressé aux autorités du Niger et à Mme Anne Lauvergeon,
présidente du directoire d’AREVA que les déchets radioactifs
à l’origine de cette irradiation soient rapidement enlevés
et qu’AREVA publie une cartographie détaillée du niveau
de rayonnement gamma au sol à ARLIT et AKOKAN, car d’autres
secteurs pourraient être concernés. A ce jour aucune réponse
n’a été apportée à la CRIIRAD et les
matériaux radioactifs sont toujours en place.
Les résidus d’extraction de l’uranium sont des boues
radioactives qui contiennent a priori plus de 80 % de la radioactivité
contenue dans le minerai. En effet, l’extraction chimique entraine
bien l’uranium mais pratiquement pas les métaux lourds radioactifs
(thorium 230, radium 226, plomb 210, etc.) qui lui sont associés.
Ces boues produites par les usines de SOMAÏR et COMINAK sont acheminées
par des transporteurs à bande et amoncelées en « montagnes
» de déchets non recouverts et dispersables par les vents
(les risques d’infiltration vers la nappe souterraine doivent également
être pris en compte).
Ces résidus (déchets d’extraction de l’élément
uranium) se présentent sous forme de sable fin, particulièrement
radiotoxique (activité supérieure à 500 000 Bq/kg
pour les résidus de COMINAK). Ils constituent des reliefs impressionnants.
La verse COMINAK a une superficie de 50 hectares, une hauteur de 27 mètres
et contient plus de 10 millions de tonnes de résidus radioactifs.
La verse SOMAÏR contient plus de 13,5 millions de tonnes (à
fin 2004) sur une aire de 11 hectares. Il conviendrait de tenir compte
également des autres types de déchets radioactifs solides
(par exemple pour SOMAÏR des tas de résidus de lixiviation
statique estimés à 12,1 millions de tonnes de minerai à
faible teneur en uranium)...(Bruno Chareyron, ingénieur en
physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD)
QUEBEC
Dénoncer
l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien avec Alain Deneault.
Partie I. (Le panoptique, Frantz
Gheller, mai 2008)
"F.G. : Dans Noir Canada, vous qualifiez le Canada de «paradis
judiciaire» ouvert aux sociétés du monde entier. Qu’entendez-vous
par ce terme, et en quoi se distingue-t-il de celui de «paradis
fiscal»?
A.D. : Le terme «paradis fiscal» n’est pas un terme
générique. Je dirais que nous souffrons actuellement, dans
le domaine de la pensée, d’un terme générique
qui désigne cet ensemble de législations dans le monde qui
permettent à des acteurs très puissants d’échapper
aux modalités et aux contraintes des États de droit. Dans
de récents travaux, j’ai cherché à dénoter
ces échappatoires nombreux et divers par l’appellation de
«souveraineté offshore». J’ai voulu désigner,
par cette expression, un arsenal de possibilités qu’ont à
leur disposition des acteurs puissants et affranchis de la loi.
En marge des États de droit, existent des assises politiques positives
nouvelles, des souverainetés politiques qui sont aménagées,
de part en part, pour convenir à ceux qu’on peut littéralement
appeler des hors-la-loi. Il y a ces pôles que l’on connaît
le plus, les paradis fiscaux, qui permettent à des acteurs fortunés
d’éviter le fisc. Il y a aussi des ports francs qui permettent
le transport maritime à des conditions environnementales et sociales
tout à fait avantageuses pour des armateurs qui ne veulent pas
respecter les syndicats, les normes ou quelque forme de contraintes que
ce soit. Il y a des zones franches qui permettent à des industries
de se développer sans considérer quelque forme d’encadrement
politique que ce soit. Il y a les chambres de compensation – qu’on
trouve surtout à Bruxelles ou à Luxembourg – qui permettent
de consigner le fait de transactions, frauduleuses ou pas, dans une sorte
de droit parallèle qu’aucun juge d’instruction dans
le monde ne pourra déchiffrer, et ainsi de suite..."
Dénoncer
l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien avec Alain Deneault.
Partie II
"Un troisième cas qui en dit long sur le rôle
de l’ACDI en Afrique, c’est le financement des travaux de
rénovation des infrastructures du chemin de fer reliant les villes
de Bamako et Dakar, au Mali et au Sénégal. Jusque là,
c’était un investissement, disons, intéressant: les
Canadiens en ont bénéficié et cela soutenait d’une
certaine façon le développement sur place. Cependant, il
y avait une clause à l’entente qui stipulait que, au terme
du processus, le chemin de fer devait être privatisé, et
le «hasard» –avec d’énormes guillemets–
a voulu que ce soit une société canadienne qui soit l’heureuse
élue pour exploiter, sur un mode privé, les infrastructures
dont l’ACDI venait de financer la remise à neuf. On peut
donc dire que les contribuables canadiens ont financé des infrastructures
qui normalement auraient dû échoir à la société
privée censée prendre des risques. Dans le monde de l’économie
privée, les investisseurs se targuent de mériter leur profit
puisqu’ils participent au risque, mais là, ce n’était
pas tout à fait le cas!
Brutalement, les gestionnaires canadiens, une fois en selle, ont licencié
une grande partie des employés des deux anciennes sociétés
de chemin de fer national du Sénégal et du Mali. Ils ont
fermé la majorité des gares au public de sorte que tout
le commerce qui avait lieu historiquement le long du chemin de fer et
qui permettait bon an mal an à des communautés de vivre
en transigeant leurs biens de villages en villages s’est vu complètement
isolé des autres communautés nationales– c’est
un petit peu comme si, à Montréal, des investisseurs étrangers
achetaient l’aéroport de Dorval et le fermaient au public.
On n’a plus effectué sur cet axe que du fret, comme à
la belle époque coloniale, c’est-à-dire qu’on
prend les ressources africaines dans le centre du continent et on les
transporte vers les ports, en l’occurrence celui de Dakar, pour
ensuite les exporter en Occident. Pendant ce temps-là, il n’y
a pas de transactions: c’est une opération à sens
unique qui a été, et qui est toujours, dévastatrice
pour l’économie locale. C’est ça le
rôle de l’ACDI (Agence canadienne de développement
international, ndlr) c’est d’être un fond d’investissement
pour les sociétés canadiennes en Afrique..."
ETATS-UNIS
Rappel-danger : à nos frères pauvres
JP
Morgan Chase poursuit son programme d'investissement 2004-2013
de $ 800 milliards sur le "marché des communautés"
dotées de petits et moyens revenus; la course au développement
régional affecte de plus en plus de communautés pauvres
ou modestes. Cette campagne nationale d'endettement populiste et sécuritaire
nourrit celle de la course à la Maison Blanche - une campagne à
laquelle ne pourront s'opposer les administrations ultralibérales
de Cain, Obama ou Clinton - et confirme la stratégie d'appauvrissement
et d'endettement des foyers modestes de JP Morgan Chase via, à
nouveau, les crédits hypothécaires (ou subprimes)
pour un montant de $ 258 milliards (+ 63 milliards de prêts
aux PME et $ 17 milliards de prêts au développement/investissement
communautaire); des crédits accordés bien entendu sur des
bases sociales et politiques inacceptables et dans une conjoncture de
crise financière publique et privée (Etat, entreprises,
ménages) catastrophique...(13 mai 2008) (C.P.)
GABON
Vie chère au Gabon
: « les Gabonais doivent se connecter à la nature »
Entre colère, résignation et improvisation, la population
témoigne
"Les pays Occidentaux ont programmé
leur développement en nous assujettissant et en conditionnant nos
habitudes alimentaires. Le problème de l’inflation et de
la crise alimentaire actuelle doit susciter une remise en question de
nos stratégies de développement surtout en matière
alimentaire. En copiant naïvement les habitudes alimentaires des
pays développés nous ne manquerons de rencontrer des difficultés
» (Evelyne Moussavou, 24 avril 2008)
L'Elysée
restaure les réseaux de la Françafrique (1/3)
Jeudi 13 mars 2008 à la nuit tombée. Robert Bourgi entre
discrètement à l'Elysée. Le rendez-vous de l'avocat
franco-libanais avec Nicolas Sarkozy ne figure pas dans l'agenda présidentiel,
mais l'entretien est d'importance. Bourgi est porteur de nouvelles africaines.
Il a rencontré Omar Bongo plusieurs fois les semaines précédentes
et le maître du Gabon est ivre de colère, prêt à
laisser publier "quelques sales histoires sur ses amis français",
façon de montrer que dans son pays aussi, "la presse est libre".
Jacques Attali, qui a également fait le voyage de Libreville, a
ramené, à peu près de chose près, les mêmes
bruits.
Sarkozy prête une attention particulière aux commentaires
de Bourgi. Le vieil intermédiaire madré représente
la face obscure du discours présidentiel qui prône depuis
des mois la rupture avec les anciennes pratiques françaises en
Afrique. Bourgi est l'un des derniers héritiers de Jacques Focart
et d'André Tarallo, les animateurs dévoués de ces
réseaux qui alimentèrent le parti gaulliste en lourdes valisent
de billets. Intime de l' Ivoirien Laurent Gbagbo, détenteur jusque
récemment d'un passeport sénégalais, il fût
par exemple à l'origine de l' Association internationale pour la
démocratie, financée par Libreville, qui recruta une poignée
de juristes chargés de valider la réelection contestée
d'Omar Bongo en 1998....
Longtemps chiraquien, Bourgi rallie la Sarkozye peu de temps avant l'élection
présdientielle de mai 2007. Il en est d'ailleurs récompensé
en septembre dernier de la Croix de la Légion d' honneur. Ce jour-là,
sous les ors de l'Elysée, le discours de Nicolas Srkozy ne laisse
guère de place à la rupture : "je sais, cher Robert,
pouvoir continuer à compter sur ta participation à la politique
étrangère de la France. Je sais que, sur ce terain de l'efficacité
et de la discrétion, tu as eu le meilleur des professeurs, [...]
Jacques Focart avait bien raison."
(Ce document de Eric Decouty, journaliste d'investigation au Figaro
puis à Marianne n'est disponible sur le web, étrangement,
que via le site officiel de l'Union du Peuple Gabonais, principal parti
d'opposition gabonais de Pierre
Mamboundou)
L 'Illusion
de la Rupture (2/3) & Balkany
envoyé spécial (3/3)
BELGIQUE
— ZANDVOORT
: la Bulle Crevée du Procureur Tack à la TV (1998-2008)
Marcel Vervloesem découvre un
fichier de plus de 100.000 photos de crimes sur des enfants en Hollande.
La Belgique n'a condamné qu'une seule personne pour des crimes
dont la médecine le reconnaît incapable d'exécuter:
Marcel Vervloesem. Ces 100.000 photos de crimes, à l'origine de
toutes les lois européennes en le domaine, ne seraient qu'une "bulle
crevée", selon le Procureur Tack, qui prend manifestement
les parlementaires européens pour des crétins. Ici, ce que
les experts disaient de cette bulle crevée en 1998. (www.droitfondamental.eu)
— Meurtre d'un héro flamand ou la génèse d'un
crime d'Etat :"Marcel
Vervloesem, qui est à l’origine de toutes les lois européennes
sur la protection de l'enfant de la pornographie après qu'il
ait exposé le fichier Zandvoort en 1998, sera incarcéré
ce 5 septembre 2008, pour des crimes que la médecine le reconnaît
physiquement incapable d’exécuter. Son réel "crime"
est d’avoir découvert, que des personnalités et politiciens
couvraient l’intégration d’enfants dans l’industrie
du porno..." (1)
(www.droit fondamental.eu
et fondation
Princesse de Croÿ)
Complément de dossier 2007
La
position d'évidence de l'observatoire citoyen : "La
loi, arme de l’intimidation et du harcèlement ? On peut se
poser la question lorsqu’on examine les faits de plus près..."
(doc après LA CONDAMNATION DE MARCEL VERVLOESEM, Jossé Dessart,
fondation Princesse de Croÿ)
LES RAPPORTS ENTRE LA MAFIA ET LA POLITIQUE
:"En 2003 Kamiel ‘Miel’ Charlier, l’ancien
chef du service achats de l’intercommunale campine CIPAL (qui livre
des services informatiques à des autorités locales), a,
ensemble avec quelques collègues, essayé de mettre sur pied
un commerce de femmes moldaves. Celles-ci seraient mises au travail comme
prostituées de haut niveau, avec des ministres et politiciens comme
clientèle..." (Georges Timmerman)
BELGICA NOSTRA : "Les derniers chiffres disponibles
livrés par la Justice belge font, eux, état de 224 enquêtes
en cours en 2006, pour un total de 1.906 individus suspectés de
crime organisé. Ce qui ne veut pas dire 1.906 mafieux. “A
Liège, toutes mafias confondues, nous traitons en moyenne chaque
année deux dossiers où un lien mafieux apparaît. C’est
à la fois peu et beaucoup”, nous éclaire Jean-Luc
Lottefier, commissaire à la division Criminalité organisée
de la police judiciaire fédérale de Liège..."
(COUP
DE LOUPE SUR DES OMBRES BELGES, 23 juin 2008)
Françoise Van de Moortel : "On a perdu 10 ans !"
En 1994, l’ex-journaliste de la RTBF
réalisait le reportage « Belgica
Nostra ». Cette enquête fouillée
postulait une infiltration de la mafia à divers niveaux de pouvoirs
en Belgique. Document de L'Observatoire citoyen,
d'après un entretien réalisé par Olivier Mukuna et
publié dans le "Journal du Mardi" du 2/12/03
"Durant
cette année 1994, il y avait déjà eu les affaires
Cools, Agusta et celle des titres volés. Dès lors, je me
suis demandée si on pouvait expliquer ces grandes affaires par
une infiltration mafieuse. J’ai consulté une série
de magistrats et d’enquêteurs, notamment à Charleroi.
Ils m’ont dit que si j’avais des enfants, il valait mieux
que je laisse tomber. C’était une indication. Peu après,
il y a eu l’assassinat du juge italien Falcone.
J’ai alors décidé de travailler sur le sujet. J’ai
effectué beaucoup de recherches, en Belgique comme en Italie. J’ai
pu aussi mettre en lumière les racines mafieuses de la faillite
de l’entreprise Donnay. Son ex-patron a eu le courage de me dire
: « Oui, j’ai eu affaire à la mafia ». Ce qui
laissait supposer qu’il y a, en Belgique, une infiltration de la
mafia dans les instances politiques, judiciaires et financières.
Ils font autant de profits « en col blanc » que par les divers
trafics. Ils sont présents à tous les niveaux de l’Etat..."
Le
traitement de l’info sur les mafias en Belgique : tentative
d’analyse d’un cas. Sebastiano Di Luciano et son château
à Forchies-la-Marche, vus par 5 journaux, une étude de l’Observatoire
citoyen, 1/1/2006
"Belgique
en sous-sol. Immigration, traite et crime organisé" Un
document choc sur ce que tout le monde feint d’ignorer : plus de
cent mille travailleurs clandestins en Belgique. A qui profite ce crime
?
"Observatoire Citoyen : La traite des êtres
humains est-elle la préoccupation majeure de votre livre «
Belgique en sous-sol » ?Frédéric Loore
"Frédéric LOORE : On y parle de la
traite des êtres humains mais notre enquête porte essentiellement
sur l’exploitation des êtres humains au niveau économique
et, en amont de cela, sur le crime organisé.
Aujourd’hui, l’exploitation économique par le travail
forcé rapporte autant aux organisations criminelles que la prostitution.
Et les risques sont nettement moindres, c’est-à-dire que,
si on se fait condamner pour prostitution, les peines sont beaucoup plus
lourdes que si on se fait coincer pour exploitation économique
d’immigrants clandestins dans une cave.
Le rapport risques/bénéfices est nettement plus avantageux.
Il y a deux réalités.
Il y a toujours à l’heure où l’on parle de la
traite dure, des gens privés de liberté, à qui on
a retiré le passeport, qui n’ont pas de contacts, qui ne
parlent pas la langue, et qui sont asservis dans des conditions de travail
épouvantables, et qui n’ont pas la possibilité de
s’échapper de cela, ça, ça existe, oui. C’est
ce qu’on appelle la traite économique dure.
Mais ce que l’on rencontre de plus en plus, ce sont des gens qui
ont accepté cette forme d’exploitation. Pour prendre des
exemples : le Rom qui vient du ghetto de Stopilunovo en Bulgarie, le plus
grand ghetto des Balkans, et qui accepte de mettre sa force de travail
au service des négriers de la construction à Charleroi par
exemple....
Mais tout en étant consentant, il n’empêche qu’il
est dans le circuit de la main-d’œuvre illégale. Les
candidats à l’exil, qui croient trouver l’Eldorado
en Belgique, ou ailleurs en Europe, et qui sont prêts à se
laisser exploiter par des pourvoyeurs de main-d’œuvre, il y
en a tant qu’on veut...
Jean-Yves TISTAERT : Ce qui est intéressant, c’est
qu’on montre l’évolution négrière, en
partant de cette époque faste pour les négriers de la construction,
on montre l’évolution et on explique qu’ils s’adaptent
aux législations existantes et qu’ils s’incrustent
de plus en plus au tissu socio-économique d’une région.
Effectivement ils n’ont pas disparu, dans le sens où, maintenant,
ils sont encore mieux organisés et on donne en exemple la filière
brésilienne qui utilise de faux passeports portugais et qui est
en émergence actuellement.
Fredéric LOORE : Ce sont par exemple les brésiliens
qui sont acheminés par des structures criminelles au Portugal.
Au Portugal, ils s’achètent des faux documents d’identité
: passeports, actes de naissance, permis de conduire,... et ensuite ils
gagnent Bruxelles, leur point de chute habituel étant la gare du
Midi, et là c’est un point d’accès « Schengen
». Alors qu’ils viennent du Portugal, qui est un pays «
Schengen », il n’y a pas de contrôle. Et une fois à
Bruxelles, ils intègrent les milieux de l’économie
souterraine et ils sont pris en charge par des négriers de la construction
qui les font aussitôt travailler.... "
La
pointe d’un iceberg: DUISBURG, les conséquences de décennies
d’aveuglement. Petits meurtres entre "clans" ou multinationales
du crime ? par l’Observatoire citoyen
"L’Allemagne s’est déclarée surprise lorsqu’elle
s’est réveillée, au matin du 15 août, avec six
morts dans la cité.
S’agissait-il d’un retour de la péninsule italienne
à des comportements balkaniques, qui voient les familles s’affronter
pendant des décennies pour un honneur bafoué ? S’il
s’était agi de cela, l’affaire en serait restée
au simple fait divers...."
Amérique latine
- Amérique centrale
FUJIMORI
ON TRIAL SECRET DIA INTELLIGENCE CABLE TIES FORMER PRESIDENT TO SUMMARY
EXECUTIONS (Pérou, National Security Archive Electronic
Briefing Book No. 237, 10/12/2007)
"As disgraced former president Alberto Fujimori goes on trial in
Lima, Peru, for human rights atrocities, the National Security Archive
posted a declassified Defense Intelligence Agency cable tying him directly
to the executions of unarmed rebels who had surrendered after the seizure
of the residence of Japanese ambassador in 1997. “President Fujimori
issued the order to ‘take no prisoners,’” states the
secret “roger channel” intelligence cable. “Because
of this even MRTA [Tupac Amaru Revolutionary Movement members] who were
taken alive did not survive the rescue operation...”
LA
MAFIA NOSTRA : la otra cara criminal de los violadores de DDHH, (Chili)
Jorge Molina Sanhueza (Source: La Nación, 20/5/2006, "Puro
Chile, la memoria del peublo", Archives de Robinson Rojas )
"Empresarios, agentes de inteligencia croata, peruana, uruguaya,
narcos colombianos, la Cosa Nostra, mafiosos sirios y chilenos, entre
otros, operaron en Chile en concomitancia con agentes de la CNI y la DINE.
Movieron centenares de millones de dólares en drogas y armas y
se mataron entre ellos. Así murieron el químico de la DINA
Eugenio Berríos y el coronel Gerardo Huber. Los avances de las
investigaciones de los ministros Alejandro Madrid y Claudio Pavez comienzan
a cerrar el círculo...."
Pinochet,
la CIA y los terroristas de la mafia, (Cuba) H. Calvo Ospina
"En la noche del 11 de septiembre de 1973 los anticastristas realizaron
por las calles de Miami una manifestación de apoyo al golpe de
Estado del general Augusto Pinochet al presidente Salvador Allende. Quizás
fueron los únicos en el mundo. Estos cubanos, muchos de ellos formados
como especialistas en actividades terroristas en las escuelas de la CIA
a lo largo de los años sesenta, veían a Pinochet como un
aliado estratégico en su guerra contra el Gobierno de La Habana.
En tanto los golpistas requerían de su experiencia dentro de la
criminal maquinaria internacional que se conocería como "Plan
Cóndor"..."
RÉFORMES
CONTRE « L’ARMÉE LA PLUS BRUTALE D’AMÉRIQUE
LATINE » (Guatemala) Simon Helweg-Larsen
"L’histoire récente de l’armée guatémaltèque
est selon toute probabilité la plus brutale de l’Amérique
latine. Avant 1982, une guerre civile, commencée en 1960, était
devenue hors de contrôle, alors que le pouvoir militaire avait acquis
l’impunité absolue et donné aux troupes le feu vert
pour massacrer à volonté dans la région montagneuse
occidentale peuplée par les Mayas. Après un coup d’Etat
" réformiste" en mars 1982, le Général
Efrain Rios Montt se mit à régner en maître sur l’armée
en vue d’éliminer d’une manière plus systématique
et mieux coordonnée les bases d’appui supposées des
guérilleros. En plus des meurtres de masse ciblés, les populations
des villages désignés "zones rouges" furent totalement
massacrées, chacun de leurs habitants tué de manière
brutale : taillé en pièces, violé, torturé,
abattu, roué de coups, fracassé contre des arbres ou des
rochers.
À l’extérieur des étiquetées Zones de
massacre par l’armée, et jusqu’au milieu des années
1990, des dizaines de milliers d’éléments supposés
"subversifs" furent enlevés, interrogés sous la
torture et assassinés. Environ 200.000 Guatémaltèques
furent tués ou disparurent pendant le conflit de 36 ans.
Une commission d’éclaircissement historique d’après-guerre
reconnut l’armée responsable de 85 % de la totalité
des actes violents et des violations des droits humains...
Avant le milieu des années 1980, l’armée n’était
pas seulement incontestée dans la politique guatémaltèque,
elle était devenue un acteur majeur dans les affaires nationales
et internationales. Les fonds gagnés, détournés ou
volés pendant le conflit armé ont été réinvestis,
entre autres, dans le monopole des télécommunications nationales,
la Banque de l’armée, les médias et diverses entreprises
industrielles... La réorganisation de l’armée par
Berger ne provoquera peut-être pas de réaction politique
majeure, mais elle aura toujours de sérieuses conséquences
pour la société guatémaltèque. Laisser partir
12.000 membres de l’institution qui ont enlevé, torturé
et assassiné des Guatémaltèques innocents pendant
des décennies conduira très probablement à l’augmentation
du crime organisé. Au comble de la corruption militaire, dans les
années 1980, les officiers avaient déjà pris le contrôle
des principaux circuits de narcotiques du pays..."
Quand les prisonnières
s’emparent des ondes, (Paraguay) Valerie Fournier-L'Heureux
"Chaque semaine, depuis cinq ans, une émission radiophonique
est produite en direct dans la prison pour femmes de Buen Pastor, à
Asuncion, la capitale du Paraguay. Animée par les prisonnières,
elle porte sur des thèmes qui les touchent de près. Nouvelles
fraîches sous les verrous...Rien ne prédisposait pourtant
ces jeunes femmes incarcérées à s’emparer d’un
microphone. Le quotidien derrière les barreaux est loin d’être
rose : insalubrité, délabrement, violence et climat de peur
forment la réalité quotidienne. De plus, les femmes qui
sont déjà condamnées vivent dans les mêmes
conditions que les femmes qui attendent leur procès, dans certains
cas depuis plus de deux ans. Les crimes reprochés sont variés
: vol, avortement, trafic de drogue, meurtre. Le visiteur croise avec
une certaine surprise une multitude de bambins qui passent leur prime
enfance à l’intérieur de la prison, puisque les prisonnières
peuvent conserver leur marmaille avec elles jusqu’à l’âge
de six ans. Bref, la population carcérale est pour le moins variée.
Tout ce qu’il manquait, c’était un peu d’espoir..."
Russie-CEI
In the “Russia War in Internet” web-editor
Magomed Yevloyev
has been killed... 12
journalists also were killed in the Georgia-Ossetia conflict. Photojournalist
Alexander Klimchuk (a Georgian citizen), Grigory Chikhladze of Russian
Newsweek (a Georgian citizen), cameraman Stan Storimans of the Dutch television
company RTL (a citizen of the Netherlands)...
Alerte
orange pour une drôle de révolution,
(Ukraine) Adam NOVAK
"La « révolution orange » de la fin 2004, en Ukraine,
constitue un véritable cas d’école pour étudier
les nouveaux outils élaborés par les puissances occidentales
pour déstabiliser et manipuler les autres pays. Qu’il s’agisse
d’ébranler l’Iran ou le Venezuela, ou encore de réintroduire
le capitalisme à Cuba, les mêmes techniques sont utilisées.
Tout au long des années 1990, en Ukraine, les États-Unis
et l’Union européenne ont soutenu sans états d’âme
des présidents corrompus et autoritaires. Ces derniers leur promettaient
tout à la fois d’ouvrir l’économie du pays aux
investissements occidentaux, de remettre la part ukrainienne de l’arsenal
nucléaire soviétique au voisin russe, et de coopérer
avec l’OTAN pour éliminer l’influence russe dans plusieurs
anciennes républiques soviétiques..."
Concurrence et confusion des discours sur le crime organisé en
Russie, Gilles Favarel-Garrigues (une sociologie de Cultures et
Conflits intitulée "Le crime organisé en Russie : nouvelles
approches")
"La criminalité organisée est en Russie un problème
constitué récemment, à partir de sources rares et
selon des références cognitives troublées par la
concurrence et la confusion des significations associées au terme
de mafia dans le contexte soviétique. Dès la fin des années
1980, le problème de la criminalité organisée, ou
problème mafieux, devient un enjeu politique important dans les
affrontements opposant « conservateurs » et « réformateurs
». La définition et l'explication de ce problème varient
alors en fonction de la manière dont est envisagé le développement
souhaitable du pays. Les formulations concurrentes s'appuient chacune
sur un corps de connaissances composé de discours politiques, journalistiques
et scientifiques qui se valident mutuellement. Ces formulations se diffusent
à l'étranger, en particulier aux Etats-Unis, où elles
étayent notamment des positions idéologiques relatives à
la politique menée à l'égard de la Russie. L'homogénéité
des discours sur la criminalité organisée, formulés
par des coalitions d'acteurs à partir de considérations
idéologiques, se maintient durant les années 1990, mais
leur contenu varie et les travaux scientifiques tendent progressivement
à se distinguer..."
Concurrence et confusion
des discours sur le crime organisé en Russie partie 2
"Pour les uns, le crime organisé est d'abord perçu
comme une conséquence des réformes économiques lancées
en U.R.S.S. depuis la seconde moitié des années 1980. Il
est étroitement lié aux opportunités d'enrichissement
personnel offertes par la privatisation du secteur commercial. Ceux qui
profitent des réformes économiques pour s'enrichir sont
des éléments criminels dominés par l'égoïsme
et le cynisme. Cette approche centrée sur l'opportunisme des criminels
cède rapidement la place à la conviction selon laquelle
la mafia participe, grâce à son insertion dans les milieux
dirigeants politiques et économiques, à la création
même des nouvelles règles du jeu économique. Les réformes
économiques représenteraient alors la traduction en programme
politique des intérêts mafieux. Le crime organisé
menace la société soviétique dans son ensemble, en
multipliant les victimes et en détournant les jeunes de valeurs
vertueuses.
Selon cette représentation, l'augmentation de la criminalité
caractérise la perestroïka. Produite par les réformes
gorbatcheviennes, elle représente un phénomène central
dans la société russe. Le crime organisé, la criminalité
économique et l'économie souterraine sont des expressions
différentes qui désignent un même phénomène
: l'activité des organisations criminelles, considérées
comme un acteur social unique poursuivant un objectif commun à
toutes ses composantes. Le crime organisé vise à déstabiliser
l'économie et l'Etat et à acquérir du pouvoir au
sein des instances nationales de décision. Il est alors question
d'économie criminelle, d'Etat mafieux, de « grande révolution
criminelle ». Cette perception débouche éventuellement
sur la dénonciation d'un complot, susceptible de convaincre une
grande partie de la population. L'expansion internationale d'une organisation
criminelle est nécessairement inscrite dans son évolution.
Seule une répression déterminée et indifférenciée
est susceptible de contenir cette vague criminelle..."
Concurrence et confusion
des discours sur le crime organisé en Russie partie 3
"L'idée selon laquelle l'expansion mondiale de la mafia russe
est inscrite dans son développement naturel s'impose rapidement.
Cette conviction est d'abord fondée sur des représentations
relatives aux organisations criminelles en général : la
volonté de profit conduit ces entreprises à la recherche
de monopoles, dans des secteurs d'activité ou sur des territoires
donnés. La mafia russe semble ensuite particulièrement performante,
combinant les compétences de criminels endurcis, d'entrepreneurs
et de juristes qualifiés attirés par les perspectives de
profit, et d'anciens militaires ou d'agents du KGB parfois mus par un
irrépressible besoin de revanche et disposant de technologies sophistiquées
puisées dans les décombres de la superpuissance. Ses activités
sont non seulement celles de toute organisation criminelle (trafics de
drogues, d'armes, d'êtres humains, blanchiment), mais aussi liées
à la spécificité du contexte post-soviétique
: le trafic de matières nucléaires ou d'armes secrètes
donne une nouvelle ampleur au danger que représente la mafia russe.
"Pour de nombreux experts, l'apparition de la mafia russe dans le
jeu mondial parachève la formation du « crime organisé
mondial » ou « transnational » (global organized crime,
transnational organized crime ou T.O.C.), réseau de mafias liées
par des intérêts communs. Deux catégories d'experts
alimentent notamment cette représentation : agents des services
de renseignement, de contre-espionnage et de lutte contre la grande criminalité
; vedettes du journalisme d'investigation. Parmi ces dernières,
la plus célèbre est vraisemblablement Claire Sterling,
dont les ouvrages constituent une référence incontournable
sur le sujet. Auteur à succès d'investigations journalistiques,
elle avait publié dans les années 1980 un ouvrage sur les
réseaux terroristes mondiaux. Au début des années
1990, elle décrit les sommets tenus par une sorte de G6
mafieux, composé d'Américains, de Colombiens, d'Italiens,
de Japonais, de Chinois de Hong Kong et de Russes, durant lesquels il
est question de partage du monde et de création d'un « Worldwide
Mafia International, the first in history », d'un « Crime-Intern
» se substituant au Komintern. La mafia mondiale est présentée
comme un acteur unique, un ennemi à la mesure du monde occidental,
comparable à l'ancien bloc communiste..."
Remarque
René Naba dans "La
stratégie médiatique états-unienne 1945-2005"
présentera avec raison Claire Sterling comme un rouage dans l'appareil
de propagande civilomilitaire américain; Sterling sera publiée
par le Reader Digest aux Etats-Unis (35 millions de lecteurs) et dans
le monde (40 millions - "The Terror Network", 1981) et profitera
des mannes dispansées aux collaborateurs lettrés du "Congrès
pour la Liberté de la Culture" bûcher des communistes
lors de la guerre froide.
Bûcher dressé par la fine fleur des amis-propagandistes de
la CIA comme:
- DeWitt Wallace, fondateur de l'empire
Reader Digest favorisé par la CIA et le Departement d'Etat,
donateur philanthropique national populiste et bailleur de fonds en 1980
de l'American Enterprise Institute, co-instigateur du PNAC, supporter
de R. Giuliani "amreica's
mayor & hero of 911" à la Présidence des USA-2008,
- Lewis Brown prsdt. de Johns-Manville Corp. fondateur
de l'AEI, etc...
- bien d'ex-communistes, d'ex de la IVème internationale (Irving
Kristol (& fils) éditorialiste-idéologue-propagandiste
du PNAC et chef de fil des néocons à la Maison Blanche),
- bien des non communistes : Sidney Hook, Melvin Lasky, Isaiah Berlin,
Stephen Spender, James Burnham, et tant d'autres...
L'oeuvre de Sterling sur le terrorisme international et le crime organisé
mafieux, "nébuleuse" type dans le dispositif éditorial
du "Congrès pour la Liberté de la Culture" ("a
kind of cultural NATO, the CIA front" écriront James Petras/Stonor
Saunders), permettra, selon Naba, la dissimulation de crimes du gouvernement
américain et la couverture de banques impliquées dans la
pratique du "clearstream" au Luxembourg (C.P.)
Le Congrès
pour la liberté de la culture
(1950-1967)
"(...) Outre Annie Kriegel, deux autres personnalités se sont
distinguées dans ce dispositif (celui du Congrès pour la
liberté de la culture, ndlr) pendant un demi-siècle par
leur rôle prescripteur de l’opinion occidentale particulièrement
à l’égard du conflit israélo-arabe et de la
question palestinienne : Walter Laqueur et Claire Sterling. (...) Claire
Sterling, (1918-1995), trône, elle, pendant un demi-siècle
sur le Reader’s Condensé, l’un des principaux vecteurs
souterrains de la guerre culturelle menée par les services états-uniens.
Grande théoricienne de la criminalité transnationale, elle
assume une fonction de diversion, pratiquant avec un art consommé
la « technique de l’enfumage », poussant des contre-feux
médiatiques pour détourner l’attention sur les propres
turpitudes de son camp.
Elle s’applique ainsi à dénoncer régulièrement
la pieuvre mafieuse, pour mieux occulter l’une des plus grandes
entreprises criminelles du monde, le système Clearstream, système
de compensation bancaire du Luxembourg chargé du blanchissement
des opérations douteuses des grandes démocraties occidentales
ou encore pour occulter l’instrumentalisation de la commercialisation
de la drogue pour le financement des opérations clandestines des
services états-uniens en Amérique latine.
Diffusé en dix-sept langues dans 160 pays, le Reader’s Digest
popularise les analyses de Claire Sterling autoproclamée grande
spécialiste du terrorisme moyen-oriental dans son ouvrage The terror
network (Le Réseau terroriste) », exerçant de ce fait
une sorte de monopole de l’intimidation par l’expertise. Sous
couvert de professionnalisme, Claire Sterling et Walter Laqueur auront
alimenté régulièrement les revues spécialisées
subventionnées par la CIA de chroniques dont le contenu est puisé
directement auprès de leur bailleur de fonds...."
Pour plus de détails sur le Congress for Cultural Freedom
: "The CIA and
the Cultural Cold War Revisited" de James Petras, critique de
"Who Paid the Piper: The CIA and the Cultural Cold War" de Frances
Stonor Saunders diffusée dans le Monthly Review de novembre 1999.
"(...) U.S. and European anticommunist publications receiving direct
or indirect funding included Partisan Review, Kenyon Review, New Leader,
Encounter and many others. Among the intellectuals who were funded and
promoted by the CIA were Irving Kristol, Melvin Lasky, Isaiah Berlin,
Stephen Spender, Sidney Hook, Daniel Bell, Dwight MacDonald, Robert Lowell,
Hannah Arendt, Mary McCarthy, and numerous others in the United States
and Europe. In Europe, the CIA was particularly interested in and promoted
the "Democratic Left" and ex-leftists, including Ignacio Silone,
Stephen Spender, Arthur Koestler, Raymond Aron, Anthony Crosland, Michael
Josselson, and George Orwell... The CIA, under the prodding of Sidney
Hook and Melvin Lasky, was instrumental in funding the Congress
for Cultural Freedom, a kind of cultural NATO that grouped together
all sorts of "anti-Stalinist" leftists and rightists. They were
completely free to defend Western cultural and political values, attack
"Stalinist totalitarianism" and to tiptoe gently around U.S.
racism and imperialism. Occasionally, a piece marginally critical of U.S.
mass society was printed in the CIA-subsidized journals..."
Lire également Comment
la CIA a utilisé la culture comme arme contre la gauche au sortir
de la deuxième guerre mondiale, Jacqueline Kay (oulala.net)
Michel Wieviorka dans
Cultures & Conflits n°4 (1992) "Le réseau de la terreur
: une hypothèse à revisiter" évoquera la thèse
de Bob Woodward. Claire Sterling dans son approche du terrorisme international
dont le "central command global" était supposé
situé en Union Soviétique et dans les pays satellites aurait
été manipulée par la CIA.
" Au début des années 80, le terrorisme fut l'objet
d'une interprétation qui connut un succès considérable
: qu'il s'agisse de ses variantes d'extrême gauche, ou d'inspiration
nationaliste, qu'il soit interne ou international, on le comprenait d'autant
mieux qu'on faisait l'hypothèse d'un réseau de la terreur,
orchestré depuis l'Union soviétique et ses pays satellites1.
Le livre de Claire Sterling, The Terror Network obtint un écho
impressionnant, il fut traduit dans le monde entier, et de nombreux ouvrages
développèrent la même thèse. Au moment où
d'importants actes terroristes, ou assimilables, procédaient de
l'islam radical, dans une conjoncture où l'Iran, la Syrie et l'Irak
commençaient à apparaître comme les principaux "
sponsors " du terrorisme international, l'idée paradoxale
d'un réseau activé depuis Moscou séduisait non seulement
le gouvernement américain, mais aussi de larges pans de l'opinion
publique, aux Etats-Unis comme ailleurs. Elle soulevait pourtant de sérieuses
réserves, qui s'orientèrent autour de trois axes principaux.
Le premier renversait tout simplement le raisonnement de Claire Sterling
pour affirmer que le seul vrai réseau de la terreur ˆ the
real Terror network ˆ était celui déployé dans
le monde par les Etats-Unis et la CIA, ainsi que par Israël4. Le
second consistait à mettre en cause l'image même d'un réseau,
à souligner le manque de preuves à l'appui de cette image,
et à postuler une plus grande hétérogénéité
du phénomène terroriste. Au sein de la CIA, et du Département
d'état américain, la thèse de Claire Sterling n'a
jamais été véritablement acceptée, et Bob
Woodward, dans son ouvrage sur la CIA, a même raconté, quelques
années plus tard, comment la journaliste aurait été
en fait manipulée par les services secrets américains..."
Un double monstrueux : la culture criminelle en Russie post-soviétique,
Anton Oleinik
Le double monstrueux se substitue à tout
ce que chacun désire à la fois absorber et détruire,
incarner et expulser (Girard, "La violence et le sacré",
1972)
"Afin de comprendre la nature de la « Mafia rouge »,
une analyse sociologique susceptible de montrer la présence ou
l’absence dans la criminalité organisée russe de normes
comparables à celles de la Mafia originale s’impose nécessairement.
Toute analyse sociologique de la criminalité organisée est
limitée par les sources accessibles au chercheur engagé
dans un tel projet. Le savoir sociologique sur la nature de la Mafia italienne
s’appuie sur des sources officielles (des dossiers judiciaires),
notamment sur des témoignages de repentis, comme celui de Buscetta6.
A la différence de l’Italie, les enquêtes officielles
sur la criminalité organisée en Russie n’ont pas été
inscrites dans un programme politique clairement défini et leur
accès demeure interdit aux chercheurs. Par conséquent, la
connaissance de la nature sociologique de la criminalité organisée
russe doit s’appuyer sur d’autres sources et méthodes..."
Un double monstrueux
: la culture criminelle en Russie post-soviétique, partie 2
"(...)Paradoxalement, la protection criminelle réduit le taux
de criminalité. Il existe même des preuves statistiques de
l’existence d’une corrélation négative entre
le taux de criminalité et le développement du marché
informel. Au niveau régional, plus les transactions informelles
sont importantes et mieux organisées, moins il y a de la criminalité.
Ce paradoxe peut expliquer la réputation actuelle, largement diffusée
en Russie, de Saint-Petersbourg comme capitale criminelle et ville de
bespredel (business et société criminelle, ndlr). Certains
de nos interlocuteurs ont souligné le fait que cette ville était
l’un des rares endroits sans smotriachtchie (médiateur garantissant
le respect des règles, ndlr). « Le bespredel vient de là.
Il existe des groupes criminels qui ne reconnaissent pas les smotriachtchie.
Surtout à Petersbourg. Je n’ai pas été là-bas,
mais je le sais très bien. Dans la prison des Kresty, personne
n’est unanimement reconnu. Pour eux, il n’y a aucune différence
entre un « voleur dans la loi » et un autre ». Le volume
des fonds contrôlés par les smotriachtchie est significatif
: aux impôts illicites payés par les acteurs de l’économie
informelle s’ajoutent les contributions volontaires des criminels
dits « fiers », c’est-à-dire défenseurs
des valeurs de la culture carcérale. Ceux-ci transférent
dans des fonds communs (obchtchak) une partie de leurs revenus, principalement
issus des vols et cambriolages effectués aux dépens des
individus non protégés par les smotriachtchie..."
Sicile-Italie
Luttes
anti-mafia
Pour la liberté de la recherche et de la
presse dans la lutte contre la mafia : rappel 17 juillet 2008 "AFFAIRE
RIOLO c. ITALIE"
La
Cour Européenne des Droits de l'Homme déclare reçevable
à l'unanimité la requête de Claudio Riolo
"Le requérant,
chercheur en sciences politiques à l'université de Palerme,
publia dans le journal Narcomafie de novembre 1994 un article intitulé
« Mafia et droit. Palerme : la province contre elle-même dans
le procès Falcone. L'étrange affaire de Me Musotto et M.
Hyde ».
L'article en question se lit comme suit :
« Alors que le Président du Conseil, Silvio Berlusconi, se
promène dans le monde en minimisant la gravité et la force
du phénomène mafieux, son émule local maladroit (un
suo goffo emulo locale), le président de la province de Palerme,
le dépasse en intelligence et fantaisie. Il s'agit de Me Musotto,
ancien socialiste qui s'est tourné vers Forza Italia, élu
en juin avec soixante pour cent des voix à la présidence
de l'administration locale.
Me Musotto a réussi à se partager en deux, à l'instar
du célèbre personnage de Stevenson, afin de ne pas renoncer
à la défense du constructeur Salvatore Sbeglia, accusé
dans le procès pour la tuerie de Capaci. Face aux pressions de
l'opposition visant à obtenir que la province se constitue partie
civile (comme l'ont déjà fait les mairies de Palerme et
Capaci, la région Sicile et le gouvernement national) dans le procès
contre les responsables présumés de l'assassinat du juge
Falcone, de sa compagne Francesca Morvillo et de trois agents de l'escorte,
Me Musotto a d'abord essayé de prendre du temps, puis à
chargé l'entreprise provinciale pour le tourisme d'établir
les éventuels préjudices que les tueries mafieuses ont portés
aux flux touristiques (incroyable, mais vrai) et, enfin, s'est résigné
à la constitution de partie civile de l'administration locale,
qui sera cependant représentée dans les salles de justice
par son vice-président. Par cela, le Musotto-président,
fût-il représenté par son substitut, se dédoublera
quotidiennement en Musotto-avocat, qui continuera à défendre
le constructeur Sbeglia, et tous les deux participeront au procès
pour la tuerie de Capaci, mais sur deux côtés opposés.
Face à une situation aussi grotesque on se demande spontanément
pourquoi on n'a pas pris en considération la solution la plus simple
et escomptée : c'est-à-dire la renonciation de Me Musotto
à la défense de son client. L'intéressé se
justifie en invoquant le principe de garantie du droit à la défense
et en dénonçant la tentative de criminaliser la profession
de pénaliste..."
Centro Siciliano
di Documentazione "Giuseppe Impastato" (Palerme)
"Mon engagement personnel et celui du Centre sicilien de documentation,
que j'ai fondé il y a 25 ans, ont pour objectif de créer
un lien entre le mouvement anti-mafia et le mouvement anti-global. Ceux-ci
peuvent se retrouver sur le terrain de la lutte contre les aspects criminels
et criminogènes de la mondialisation (déséquilibres
territoriaux et inégalités sociales, l'opacité du
système financier). Les sujets dans lesquels il est possible de
s'engager en commun sont nombreux : trafic de drogues et prohibition,
prostitution et immigration clandestine, les nouvelles formes d'esclavages,
abolition du secret bancaire et des paradis fiscaux, l'introduction de
la taxe Tobin, etc..." (Umberto Santino, Le mouvement anti-mondialisation
et le mouvement anti-mafia: de la contestation au projet,
Mafia, crime transnational et mondialisation, 28 février -
3 mars 2002, Paris)
Opération anti-mafieuse nommée « Old Bridge »
à New-York et en Italie, à Palerme (Sicile) et à
Naples (Campanie)
"Les sources policières américaines estiment à
54 le nombre de personnes arrêtées sur le territoire américain
dans le cadre de cette opération. Le total des personnes arrêtées
est estimé de 74 à 80, selon les sources, sur les deux territoires,
pour 90 mandats d’arrestation..."
Police
swoop on Mafia suspects in biggest raids for two decades
Franky
Boy, the invisible boss who wanted to have Palermo back
Cosa
Nostra-Lcn Connections The Documents from Palermo Antimafia
Inzerillo's
and Gambino's Two Families for Blood and Power
Sul risultato delle elezioni regionali by Umberto Santino (9 giugno
2006)
"Appello
per la liberta di ricerca", campagne civile internationale
du CSD pour la liberté de la recherche et de la presse dans la
lutte contre le crime organisé mafieux
Etat
des luttes contre le crime organisé mafieux, pour la liberté
de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia.
Entretien exclusif avec le Professeur Umberto Santino, Président
de Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato",
Palerme, réalisé par Chistian Pose, traduit de l'italien
par Nathalie Bouyssès. En mémoire de Giuseppe Impastato
et des victimes du crime organisé mafieux, Tokyo/Palerme, 12 avril
2006 (fr. it.)
Scienze
sociali, mafia e crimine organizzato, tra stereotipi e paradigmi by
U.Santino
Mafia,
crime transnational et mondialisation, Colloque international : "Défaire
le développement, Refaire le monde" & "L'économie
criminelle : avenir ou vérité du développement ?"
by U.Santino
1. Le modèle mafieux et le paradigme de la complexité
Selon la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale
organisée, signée à Palerme en décembre 2000,
un groupe criminel organisé désigne "un groupe structuré
de trois personnes ou plus existant depuis un certain temps et agissant
de concert dans le but de commettre un ou plusieurs crimes graves (…)
pour tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un
autre avantage matériel".
Cette définition ressemble à bien des égards à
celle de la loi anti-mafia italienne, approuvée en 1982, définissant
pour la première fois l'association criminelle de type mafieux
:
L'association est de type mafieux lorsque ceux qui en font partie se servent
de la force d'intimidation du lien associatif ainsi que des conditions
d'assujetissement et de la loi du silence (omertà) qui en dérive,
pour commettre des crimes, pour acquérir, de façon directe
ou indirecte, la gestion ou le contrôle d'activités économiques,
concessions, autorisations, adjudications et services publics, ou pour
réaliser des profits ou des avantages injustes en soi ou pour les
autres.
L'idée de mafia en tant qu'association criminelle ou entrepreurial,
si elle saisit certains aspects essentiels du phénomène
mafieux, n'est cependant pas, à mon avis, exhaustive. J'ai proposé,
afin d'en obtenir une représentation adéquate, l'adoption
d'un "paradigme de la complexité",
basé sur la relation fonctionnelle existant entre les divers aspects
: crime, accumulation, pouvoir, code culturel, consensus social.
Selon cette hypothèse, la mafia n'est pas seulement une association
criminelle pas plus qu'elle n'agit comme une entreprise, mais c'est aussi
un sujet politique qui exerce un pouvoir qui lui est propre (la domination
territoriale) et qui interagit avec les systèmes institutionnels
étatiques et politiques..."
Mafia entre
première et deuxième République by U.Santino
Un paradigme de la complexité : bourgeoise mafieuse et
bloc social
"La conception de la mafia située au centre de mes recherches,
conduites au Centro Impastato, envisage un renversement ou une intégration
des idées reçues, en partant de la considération
que la mafia n'est pas un fait pathologique qui se développe sur
un corps sain, mais est à la fois produite et reproduite par un
écosystème social. Dans cette perspective, le phénomène
mafieux peut se définir ainsi :
"un système de violence et illégalité ayant
pour fin l'accumulation du capital et l'acquisition et la gestion de positions
de pouvoir, se servant d'un code culturel et jouissant d'un certain consensus
social. Les organisation criminelles sont au centre d'un bloc social transclassiste,
qui va des politiciens liés aux mafieux, aux experts financiers
qui viellent sur les opérations de blanchiment et d'investissement
de l'argent sale, en passant par les avocats en permanence au service
de la mafia, jusqu'aux dealers et vendeurs de cigarettes de contrebande.
La fonction dominante à l'intérieur d'un tel bloc social
qui pourrait tourner autour de quelques certaines de milliers de personnes,
est exercée par des sujets légaux et illégaux qui
peuvent être définis comme bourgeoisie mafieuse.
"Ainsi, les 5.000 affiliés (selon les données officielles)
de Cosa Nostra et des autres organisations de type mafieux, qui opèrent
en Sicile, ne sont pas isolés mais au centre de systèmes
de relations qui traversent le corps social. L'aspect criminel se conjugue
à d'autres aspects (économiques, politiques, sociaux) et
le phénomène mafieux se caractérise par son polymorphisme,
et sa diffusion, sans qu'il faille pour cela criminaliser toute la société
sicilienne, qui, à la fin du dernier siècle, a donné
naissance à un mouvement antimafia plus ou moins organisé,
dont les défaites doivent être interrogées.
Par le dévouement inconditionnel qu'elle requiert de ses affilés,
par la diffusion du contrôle des activités exercées
sur le territoire, par l'interaction avec l'économie et les institutions,
par des sanctions sans appel qui recourent fréquemment au meurtre
pratiqué comme peine de mort, par son emprise sur la vie quotidienne
avec ses effets dévastateurs pour les relations interpersonnelles,
la mafia représente un système totalitaire : oppression
calculée, despotisme féroce, assimilable à celui
des régimes dictatoriaux les plus intolérants et sanguinaires.
Même si elle respecte les formes de la démocratie, la mafia
exproprie de façon permanente les citoyens de leurs libertés
élémentaires, et fait obstacle au développement de
la vie sociale..."
Mafias et
trafics de drogue : le cas paradigmatique et controversé de Cosa
Nostra sicilienne by Giuseppe Muti
"Cosa Nostra est l'organisation mafieuse originaire de l'aire palermitaine
qui s'étend dans toutes les provinces de la Sicile à l'exception
de celles de Messine et de Syracuse. Pour entrer dans cette structure
de pouvoir disséminée sur le territoire, il faut être
sicilien, être coopté par plus d'un membre et prêter
un serment chargé de signification magique et religieuse. Cosa
Nostra est régie par un appareil administratif, par un système
de règles orales mais très coercitives, et par un système
juridique qui prévoit la peine de mort. Unitaire et pyramidale,
cette organisation se base sur les " familles ": des
groupes de 30 à 40 membres rigoureusement répartis sur un
territoire délimité par les frontières des quartiers,
dans la ville de Palerme, et par les délimitations des villages
dans la région. Une famille est composée de plusieurs groupes
d'une dizaine d'hommes commandés par un " chef de dizaine
". Elle est dirigée par un chef de famille, élu par
les affiliés et flanqué d'un sous-chef et d'un ou plusieurs
conseillers. Trois familles ou plus, territorialement contiguës,
forment une entité majeure, le " mandamento ", coordonnée
par un chef élu par les familles. La réunion des "
chefs-mandamento " constitue la commission, organe de gouvernement
au niveau provincial commandé par un ou plusieurs coordinateurs
et mieux connu sous le nom de " cupola ". Enfin, au niveau régional,
la réunion des chefs de commissions provinciales constitue à
son tour la commission " inter-provinciale " dans laquelle le
chef de la commission Palerme joue un rôle majeur. De fait, comme
il est rappelé dans la loi anti-mafia de 1982, l'organisation mafieuse
exerce un pouvoir réel sur le territoire grâce à la
force d'intimidation engendrée par le serment d'appartenance qui
entraîne assujettissement et " omertà ", deux conditions
qui ne concernent pas seulement l'organisation elle-même mais surtout
ses rapports avec la société..."
Forum Antimafia
Forum
sociale antimafia "Felicia e Peppino Impastato", 1978-2008,
Trentennale dell'assassinio di Peppino Impastato (Centro Siciliano
di Documentazione "Giuseppe Impastato")
l trentennale è l'occasione per riflettere su alcuni punti fermi
che riguardano la storia di Peppino, le sue scelte politiche, le sue analisi,
il suo progetto di mutamento sociale. Ciò è necessario poiché
da alcuni anni sono in atto tentativi di mitizzazione, di sacralizzazione,
di appropriazione e strumentalizzazione della sua immagine , da parte
dei mezzi di informazione e di parti politiche che tendono a snaturarne
il pensiero.
Forum sociale antimafia
"Felicia e Peppino Impastato" 9 maggio 1978 - 9 maggio 2007
Forum social anti-mafia
: Felicia e Peppino Impastato, Ricordare per Continuare, 6-9 mai 2006,
Cinisi/Sicile, CSD
Books/livres
Giovanni
Orcel, Vita e morte per mafia di un sindacalista siciliano. 1887 - 1920
, Giovanni Abbagnato, Prefazione di Umberto Santino
Storie di
donne, Anna
Puglisi, Antonietta Renda, Giovanna Terranova, Camilla Giaccone raccontano
la loro vita
Una ragionevole
proposta per pacificare la città di Palermo di Anonimo del XX secolo,
Umberto Santino
Augusto
Cavadi (a cura di) A scuola di antimafia
MAFIE
E GLOBALIZZAZIONE Umberto Santino
Dalla
mafia alle mafie, Umberto Santino,
PEPPINO
IMPASTATO :anatomia di un depistaggio, relazione della commissione
palamentare antimafia sul "caso Impastato"
Giuseppe
Impastato, lunga è la notte , poesie, scritti, document
Peppino
Impastato, Ricordare per continuare
Cara
Felicia A Felicia Bartolotta Impastato, Puglisi, Santino
Donne, Mafia e Antimafia, Anna Puglisi
Oltre
la legalità Appunti per un programma di lavoro in terra di mafia,
Umberto Santino
Storia
del movimento antimafia, Dalla lotta di classe all'impegno civile,
Umberto Santino
ANTIMAFIA DUEMILA (luttes contre Cosa Nostra) Anna Puglisi
Donne, Mafia e Antimafia
"Una
commissione parlamentare per la verita' sulle stragi di mafia"
di Maria Vittoria Giannotti - 23 marzo 2008
"Una commissione parlamentare sulle stragi di mafia che, nel 1993,
insanguinarono l’Italia, da Roma a Milano, devastando la Galleria
degli Uffizi e l’Accade- mia dei Georgofili, a Firenze. Per l’ex
procuratore antimafia Pierluigi Vigna potrebbe essere questo lo strumento
ideale per tentare di dare una risposta a tutte quelle domande che, sulla
strategia terroristica di Cosa Nostra inaugurata con gli omicidi dei giudici
Falcone e Borsellino e proseguita con attentati e sabotaggi. Per la giustizia
i responsabili di quelle auto cariche di tritolo, che uccisero dieci persone
e ne ferirono più di cento, sono 15, tutti condannati all’ergastolo.
E tutti esponenti del clan dei Corleonesi. Tra loro, anche Totò
Riina e Bernardo Provenzano..."
IL
FANTASMA DI CORLEONE
Veltroni:come
combattere la mafia (26 marzo 2008)
Dieci punti per contrastare le mafie. Li ha enunciati questa sera a Enna
il leader del Pd, Walter Veltroni, durante il suo primo comizio nel collegio
della Camera Sicilia.
"Per Veltroni è necessario potenziare gli strumenti legislativi
e di controllo per un effettivo attacco ai patrimoni criminali. Per far
questo è necessaria l'approvazione di un testo unico antimafia
che consenta un riordino della materia delle misure di prevenzione personali
e patrimoniali ma anche l'istituzione dell'anagrafe dei conti e dei depositi
bancari e dell'Albo degli intermediari finanziari, oltre alla creazione
di un'Agenzia unica dei beni confiscati...
Il secondo punto del decalogo è liberare l'economia del Sud
(par Le
Dialogue Méditerranéen ??, une option néolibérale
que ne traite pas Veltroni -
ancien maire de Rome et candidat de la gauche démocratique aux
élections anticipées du 13 et 14 avril 2008 au poste de
Président du conseil des ministres - et qui s'inscrit pourtant
dans le dialogue sécuritaire civilomilitarire antiterroriste européen
périméditerranéen de l'OTAN, un DM extrêmement
persuasif et socioéconomiquement tragique pour les plus pauvres,
à suivre, C.P) dalla morsa mafiosa attraverso il monitoraggio
degli appalti, la riduzione delle stazioni appaltanti, il controllo della
gestione del movimento terra, la promozione e il sostegno delle attività
delle associazioni antiracket, la promozione di un tutor per le imprese
ed il rilancio del consumo critico, quelle cioè che sostengono
i commercianti che denunciano il pizzo.Per Veltroni è inoltre necessario
un potenziamento del sistema di contrasto alla mafia rafforzando l'impegno
per la cattura dei latitanti, integrando le polizie nazionali e locali,
realizzando un sistema di sicurezza integrata, aumentando le dotazioni
strumentali delle Forze di polizia e l'integrazione operativa fra polizia
e carabinieri. Veltroni sollecita anche la riapertura di concorsi pubblici
nelle forze armate..."
Primaires.
Le maire de Rome a été plébiscité hier pour
rassembler contre Berlusconi.
Consensus. «C’est le rêve de ma vie politique, a-t-il
confié, j’ai toujours été convaincu qu’un
Parti démocrate naîtrait un jour ou l’autre en Italie.»
Dans la bataille, Veltroni a bénéficié du retrait
des autres poids lourds de son camp. En fait, le maire de Rome manie à
merveille l’art du consensus. Il est aussi à l’aise
lorsqu’il s’agit de se joindre aux militants de quartier que
lorsqu’il accueille Nicole Kidman à l’inauguration
de son festival de cinéma à Rome. Il parle souvent de son
amour de la politique et s’est fait l’apôtre du dialogue.
«Je veux vivre dans un système politique où l’on
ne siffle et où l’on n’insulte pas l’adversaire.»
Ainsi souhaite-t-il s’opposer à Silvio Berlusconi tout en
le «respectant». «Je suis contre la conflictualité
tribale et néoidéologique qui voit les raisons et les torts
uniquement d’un côté ou de l’autre», a-t-il
insisté vendredi dans les colonnes du Corriere della Sera. Est-ce
le fruit de son militantisme depuis l’adolescence dans les rangs
du PCI ? «Je n’ai jamais été communiste»,
esquive l’ex-apparatchik des Jeunesses communistes, qui revendique
à l’inverse une admiration pour John Kennedy au point d’être
parfois surnommé «l’Américain». «Je
suis fier d’avoir appartenu au PCI d’Enrico Berlinguer, qui
était en rupture avec l’URSS, un parti dont on pouvait être
membre sans être communiste», a précisé
Veltroni, qui écrivait en 1993 : «Le kennedyanisme
a été avec la social-démocratie suédoise la
meilleure forme de gouvernement expérimentée dans les sociétés
occidentales avancées.» (Eric Jozsef, Libé,
15/10/07)
L'hypocrisie euro-américano-méditerranéenne
libre-échangiste repositionne la question de la lutte anti-mafia
Un bref retour sur les traités qui conditionnent les décloisonnements
de marché, les flux de capitaux périméditerranéens,
les inégalités sociales et le crime organisé... La
"guerre commerciale euro-atlantiste du XXIème
siècle" ne reposerait pas sur de nouvelles conceptions
civilomilitaires ? Il est préférable d'en douter. Les auteurs
néolibéraux de l'étude, ci dessous, bien que jouant
avec les socioparadigmes de "l'humanisation de la société
civile, des universités, du commerce, de la coopération
et des médias" n'échappent pas à "l'histoire
des traités" politiques, commerciaux (industriels, financiers,
bancaires) et militaires "qui feront l'Europe catholique de 1939-1945"
encore moins au Syndrome Sutherland et au despotisme financier qui se
paient au prix fort des haines raciales et du sang versé en Afrique,
en Asie-Pacifique, en Amérique latine et centrale; sang des exclus
et des opprimés des pays riches...
L’Europe
et la Méditerranée, récit d’une ambition
"L'atomisation de la politique méditerranéenne de l’Europe
associée à la situation géopolitique particulièrement
sensible de la région ont tendance à pousser les pays de
la rive Sud à rechercher d’autres partenariats plus efficaces
à court terme. Le principe de « concurrence libre et non
faussée » entre espaces de dialogue et de coopérations
serait-il en marche ?
Il suffit pour s’en convaincre de constater l’accueil pour
le moins chaleureux réservé à Donald Rumsfeld lors
de ses dernières visites à Alger et Tunis où il présentait
ses remèdes en matière de lutte anti-terroriste, ou le soutien
clairement affiché de Condolezza Rice à la candidature turque
pour l’adhésion à l’Union Européenne
qui place dorénavant l’OTAN au coeur de l’avenir politique
et sécuritaire de l’espace Euromed.
L’OTAN, et derrière elle les Etats-Unis, confirment clairement
l’attention qu’ils portent à la zone. En témoignent
le partenariat stratégique engagé par les Etats-Unis avec
le Maroc en 2003 et l’intérêt croissant porté
à l’Algérie et à la Libye sous couvert de lutte
anti-terroriste avec le Plan Transaharien contre le terrorisme, le Plan
Pan-Sahel pour lequel 100 millions de dollars ont été investis
entre le Niger, la Mauritanie, le Mali, le Tchad, l’Algérie
et le Maroc ou encore la création du Centre Africain d’Etudes
et de Recherche sur le Terrorisme (CAERT) à Alger. Il convient
également de rappeler la portée que revêtent les manœuvres
de l’OTAN avec l’Egypte et l’Algérie, sous couvert
de l’opération Active Endeavour, et la visite du Secrétaire
général de l’OTAN, Jaap de Hoop Schaffer, en Algérie
en 2004, suivi de la participation du président algérien
Bouteflika à plusieurs réunions du Dialogue méditerranéen.
Les Etats-Unis développent dans tous ces pays de la rive Sud des
bases destinées à la projection de forces. Ils ont des projets
de formation et d’académie militaire au Maghreb et au Proche-Orient.
Ils créent un nouveau commandement pour l’Afrique, Africom,
dont le siège, aujourd’hui à Stuttgart, pourrait basculer,
d’ici à la fin 2008, vers Dakar ou Alger. Il ne s’agira
pas, selon les officiels américains, « de bases militaires,
d’avions, de bateaux ou de flotte armée, mais d’une
équipe pluridisciplinaire, à plus de 25% civile, dont le
numéro deux sera un responsable du rang d’ambassadeur ».
Les Américains conjurent ainsi leurs craintes de voir le continent
africain devenir, selon les confidences du sous-secrétaire adjoint
principal à la Défense, Ryan Henry, au ministre algérien
des Affaires étrangères, Mourad Medelci, un « sanctuaire
» à partir duquel pourraient être lancées des
opérations terroristes. Cette implication américaine dans
la zone n’est cependant pas un fait nouveau. Elle y est présente
depuis longtemps, dans le cadre de l’OTAN, avec la VIème
flotte et les « porte-avions terrestres » que constituent
l’Italie et la Turquie..."
Silvio
Berlusconi e Cosa Nostra
Questa fotografia, che immortala Silvio Berlusconi nel 1978, l'anno della
sua iscrizione alla loggia P2, non ha bisogno di parole aggiuntive. Quando
poi, nel 1993, la Fininvest si tramutò in Forza Italia, il capo
di Cosa Nostra Bernardo Provenzano "ottenne garanzie" che lo
convinsero a "votare e far votare per Forza Italia"...
Le parrain
repenti qui gène Berlusconi
"Du procès de Palerme contre le sénateur à vie
Giulio Andreotti à celui de Marcello Dell’Utri, ancien bras
droit de Silvio Berlusconi, le nouveau grand « repenti » Antonio
Giuffrè est l’homme de tous les procès pour mafia.
Appelé à la barre en tant que témoin à charge,
l’ancien parrain de Caccamo est ainsi devenu depuis plusieurs semaines
une sorte de mémoire de Cosa Nostra, chargé en particulier
de démêler auprès des juges siciliens les antiques
autant que sulfureux rapports entre la Pieuvre et la politique. Pour la
presse italienne, Nino Giuffrè serait même le « nouveau
Tommaso Buscetta », l’ancien boss palermitain dont les confessions
au juge Giovanni Falcone avaient permis dans les années 80 de porter
un coup sévère à l’organisation criminelle.
Moins d’un an après sa capture près d’une bergerie
près de Vicari, entre Palerme et Agrigente, celui que l’on
surnomme « Manuzza » (« le Manchot », en raison
de sa main droite arrachée lors d’une partie de chasse) provoque
lui aussi de sérieux remous dans les parquets siciliens et jusque
dans les palais romains.
"Alors que Giuffrè est le huitième collaborateur de
justice à évoquer des rapports présumés entre
Cosa Nostra et Forza Italia, Marcello Dell’Utri parle de calomnie
et traite l’accusateur de « fanfaron ». D’autant
que « le Manchot » ne serait pas un témoin direct des
faits évoqués, ne faisant que rapporter des propos tenus
entre autres par Provenzano. Quant au régime de haute sécurité
pour les mafieux, il vient d’être prorogé. Cependant,
Giuffrè n’a pas fait marche arrière. Après
avoir fêté Noël en famille, il se prépare même
à un nouveau marathon judiciaire. Appelé à réitérer
ses accusations dans les salles d’audience, il devrait être,
dès la semaine prochaine, au tribunal de Palerme, face à
Marcello Dell’Utri, pour soutenir qu’en 1994 les mafieux «
se sont officiellement embarqués sur le navire de Forza Italia
». (Faire le jour, Eric JOZSEF, Libé, 3 janvier 2003)
Rappel 23 janvier 2002
LE
RAPPORTEUR SUR L'INDÉPENDANCE DU JUDICIAIRE DES NATIONS-UNIES EST
PRÉOCCUPÉ PAR LES MENACES QUI PÈSENT SUR L'INDÉPENDANCE
DES JUGES EN ITALIE
"Le Rapporteur spécial sur l'indépendance des juges
et des avocats de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies,
M. Dato ' Param Cumaraswamy, a aujourd'hui exprimé sa préoccupation
en ce qui concerne l'affrontement de plus en plus dur entre le gouvernement
et le pouvoir judiciaire en Italie.
Le Rapporteur spécial a adressé un appel urgent au Gouvernement
italien après avoir reçu des informations selon lesquelles,
au début de ce mois, une protestation touchant l'ensemble du pays
a été organisée par des centaines de magistrats pour
exprimer leur préoccupation face aux tentatives du gouvernement
de saper l'indépendance du pouvoir judiciaire. Suite à des
accusations portées par le Juge Francesco Saverio Borelli, juge
principal de Milan, concernant une interférence politique dans
des procès en cours, il a été annoncé que
le gouvernement envisageait des poursuites contre le juge Borelli.
Les représentants du pouvoir judiciaire ont accusé en particulier
le gouvernement de tenter de retarder des procès en cours contre
le Premier Ministre Silvio Berlusconi, portant sur des affaires de corruption,
a relevé le Rapporteur spécial. Il a rappelé qu'ils
s'opposent aux réformes du pouvoir judiciaire envisagées
par le gouvernement, estimant qu'elles viseraient à placer les
procureurs sous le contrôle de l'exécutif, ainsi qu'au retrait
de la protection d'escortes de police pour les procureurs et les juges.
Dans sa communication au gouvernement, le Rapporteur spécial attire
l'attention sur les Principes fondamentaux des Nations Unies relatifs
à l'indépendance de la magistrature, qui disposent, notamment,
que :
"1. L'indépendance de la magistrature est garantie par l'État
et énoncée dans la Constitution ou la législation
nationales. Il incombe à toutes les institutions, gouvernementales
et autres, de respecter l'indépendance de la magistrature"
et que
"4. La justice s'exerce à l'abri de toute intervention injustifiée
ou ingérence, et les décisions des tribunaux ne sont pas
sujettes à révision..."
"Des affrontements de cette nature pourraient saper la primauté
du droit en Italie", estime M. Cumaraswamy. À la lumière
de ces événements, a ajouté le Rapporteur spécial,
il a demandé à effectuer d'urgence une visite en Italie
"afin d'étudier les causes de cet affrontement et d'aider
à la recherche d'une solution...".
CRONACA CATTURA
BERNARDO PROVENZANO 19 APRILE 2006
Recherche
de matériaux d'histoire criminelle et judiciaire, textes de Umberto
Santino, Archives Nationales Américaines (NARA), Rapports du parlement
français sur les crimes de blanchiment, Délinquance financière,
Monaco - Suisse - UK - Luxembourg - Liechtenstein...
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