Matériaux d'histoire criminelle et judiciaire, coporate crimes, war crimes... (1)

Matériaux d'histoire criminelle et judiciaire, coporate crimes, war crimes... (2)

L'expansion du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme, aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à la justice partiale et aux procès truqués.


Japon
"On peut dire, sans risque de se tromper, que l'utilisation de groupes de type mafieux pour l'arrangement des mauvaises créances est réel. On note, en effet, l'intervention régulière de yakuza dans les affaires de recouvrement. Les banques utilisent des boryokudans ou des yakuza à travers des sociétés fantômes pour des opérations de recouvrement. Lors de (l'effondrement de bubble), par exemple, les yakuza seront chargés de faire monter les prix des terrains..." (L'Histoire du barrage illusoire [ 2 ], entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi , bas de page, décembre/2006)
Colombie

Rappel : Le Plan Colombie fut présenté officiellement comme un « plan pour la paix, la prospérité et le renforcement de l'État » et une lutte contre le narcotrafic, avec l’appui de la Banque Mondiale, la BID et le FMI. Mais ces accords se sont vite avérés une alliance militaire entre les États-Unis et la Colombie pour le contrôle des espaces stratégiques par les transnationales. Les États-Unis possèdent une vingtaine de grandes compagnies en Colombie. Dans ce contexte, ce sont principalement les pétrolières, dont Occidental, Exxon-Mobil, BP-Amoco, Unocal, Chevron-Texaco et Phillips Petroleum, qui furent impliqués dans le lobbying auprès des politiciens afin d’asseoir les bases du Plan Colombie signé en septembre 1999 entre Washington et Bogota...
Etats-Unis
NEW KISSINGER ‘TELCONS’ REVEAL CHILE PLOTTING AT HIGHEST LEVELS OF U.S. GOVERNMENT
"On the eve of the thirty-fifth anniversary of the military coup in Chile, the National Security Archive today published for the first time formerly secret transcripts of Henry Kissinger’s telephone conversations that set in motion a massive U.S. effort to overthrow the newly-elected socialist government of Salvador Allende. “We will not let Chile go down the drain,” Kissinger told CIA director Richard Helms in one phone call.


Afghanistan
"Of course, the ordinary Afghans are delighted to see peace after so many years of fighting. But improved security alone is not enough. They also want a job, they want to see reconstruction and redevelopment across the country - they want to see that their children will have a better future. They understand that there can be no development without security, but equally there can be no lasting security without development. That is why Muhammad Yunis was last week awarded the Nobel Peace Prize for his work on development and micro-credit with the Grameen Bank. In the end, military success alone in Afghanistan will not be enough..." (Jaap de Hoop Scheffer, Secrétaire Général de l'OTAN, in "100 millions de cellulaires GSM 900 pour 68000 villages", critique de la modélisation financière au Bangladesh et du système "vie et mort à crédit" de Mohammed Yunus, C.Pose)
Diego Garcia
"Strategic Island Concept"
"A plan to identify small strategically located islands with small local populations that the United States or its western allies could acquire as future base sites and that would be insulated from any local threats... In 1960, the U.S. Navy began secret conversations with the British Government about Diego Garcia. Over the next several years, U.S. officials secured British agreement to turn the island into a military colony, called the British Indian Ocean Territory, and, as classified documents show, to provide "exclusive control" of Diego Garcia "without local inhabitants"...."

The Impoverishment of Displacement: Models for Documenting Human Rights Abuses and the People of Diego Garcia
Chagos, document de défense de la culture insulaire et de l'autonomie Chagossienne
US-UK-Diego Garcia (1770-2004)
1963-1965: US Asks Britain to Give It Diego Garcia as Naval Base
"Concerned about the prospects of Soviet expansion in the Indian Ocean, the US government asks Britain to find an uninhabited island where the US can build a naval base....In return, the US says it is willing to waive up to $14 million in research and development fees related to Britain’s Polaris missile program."

Niger
La CRIIRAD a informé en mai 2007 par courrier les autorités du Niger (Centre National de Radioprotection à Niamey) et Mme Anne Lauvergeon, Présidente d’AREVA, de la découverte de niveaux de radiation anormalement élevés dans les rues de la ville d’AKOKAN, à quelques kilomètres de la mine d’uranium et de l’usine COMINAK (AREVA).

QUEBEC

Dénoncer l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien avec Alain Deneault. Partie I. (Le panoptique)
F.G. : Dans Noir Canada, vous qualifiez le Canada de «paradis judiciaire» ouvert aux sociétés du monde entier. Qu’entendez-vous par ce terme, et en quoi se distingue-t-il de celui de «paradis fiscal»?
A.D. : Le terme «paradis fiscal» n’est pas un terme générique. Je dirais que nous souffrons actuellement, dans le domaine de la pensée, d’un terme générique qui désigne cet ensemble de législations dans le monde qui permettent à des acteurs très puissants d’échapper aux modalités et aux contraintes des États de droit. Dans de récents travaux, j’ai cherché à dénoter ces échappatoires nombreux et divers par l’appellation de «souveraineté offshore». J’ai voulu désigner, par cette expression, un arsenal de possibilités qu’ont à leur disposition des acteurs puissants et affranchis de la loi.

Dénoncer l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien avec Alain Deneault. Partie II
Brutalement, les gestionnaires canadiens, une fois en selle, ont licencié une grande partie des employés des deux anciennes sociétés de chemin de fer national du Sénégal et du Mali. Ils ont fermé la majorité des gares au public de sorte que tout le commerce qui avait lieu historiquement le long du chemin de fer et qui permettait bon an mal an à des communautés de vivre en transigeant leurs biens de villages en villages s’est vu complètement isolé des autres communautés nationales– c’est un petit peu comme si, à Montréal, des investisseurs étrangers achetaient l’aéroport de Dorval et le fermaient au public. On n’a plus effectué sur cet axe que du fret, comme à la belle époque coloniale, c’est-à-dire qu’on prend les ressources africaines dans le centre du continent et on les transporte vers les ports, en l’occurrence celui de Dakar, pour ensuite les exporter en Occident. Pendant ce temps-là, il n’y a pas de transactions: c’est une opération à sens unique qui a été, et qui est toujours, dévastatrice pour l’économie locale. C’est ça le rôle de l’ACDI c’est d’être un fond d’investissement pour les sociétés canadiennes en Afrique...

ETATS-UNIS
Rappel-danger pour nos frères pauvres
JP Morgan Chase poursuit son programme d'investissement de $ 800 milliards sur la période 2004-2013 sur le marché des communautés dotées de petits et moyens revenus; la course au développement régional affecte de plus en plus de communautés pauvres ou modestes. Cette campagne nationale d'endettement populiste et sécuritaire nourrit celle de la course à la Maison Blanche - une campagne à laquelle ne pourront s'opposer les administrations ultralibérales de Cain, Obama ou Clinton - et confirme la stratégie d'appauvrissement et d'endettement des foyers modestes de JP Morgan Chase via, à nouveau, les crédits hypothécaires (ou subprimes) pour un montant de $ 258 milliards (+ 63 milliards de prêts aux PME et $ 17 milliards de prêts au développement - investissement communautaire); des crédits accordés bien entendu sur des bases sociales et politiques inacceptables et dans une conjoncture de crise financière publique et privée (Etat, entreprises, ménages) catastrophique......


GABON

Vie chère au Gabon : « les Gabonais doivent se connecter à la nature »
Entre colère, résignation et improvisation, la population témoigne; les pays Occidentaux ont programmé leur développement en nous assujettissant et en conditionnant nos habitudes alimentaires. » « Le problème de l’inflation et de la crise alimentaire actuelle doit susciter une remise en question de nos stratégies de développement surtout en matière alimentaire. En copiant naïvement les habitudes alimentaires des pays développés nous ne manquerons de rencontrer des difficultés » (Evelyne Moussavou, 24 avril 2008)

L'Elysée restaure les réseaux de la Françafrique (1/3)
Jeudi 13 mars 2008 à la nuit tombée. Robert Bourgi entre discrètement à l'Elysée. Le rendez-vous de l'avocat franco-libanais avec Nicolas Sarkozy ne figure pas dans l'agenda présidentiel, mais l'entretien est d'importance. Bourgi est porteur de nouvelles africaines. Il a rencontré Omar Bongo plusieurs fois les semaines précédentes et le maître du Gabon est ivre de colère, prêt à laisser publier "quelques sales histoires sur ses amis français", façon de montrer que dans son pays aussi, "la presse est libre". Jacques Attali, qui a également fait le voyage de Libreville, a ramené, à peu près de chose près, les mêmes bruits.

BELGIQUE

ZANDVOORT : la Bulle Crevée du Procureur Tack à la TV (1998-2008)
Marcel Vervloesem découvre un fichier de plus de 100.000 photos de crimes sur des enfants en Hollande. La Belgique n'a condamné qu'une seule personne pour des crimes dont la médecine le reconnaît incapable d'exécuter: Marcel Vervloesem. Ces 100.000 photos de crimes, à l'origine de toutes les lois européennes en le domaine, ne seraient qu'une "bulle crevée", selon le Procureur Tack, qui prend manifestement les parlementaires européens pour des crétins. Ici, ce que les experts disaient de cette bulle crevée en 1998. (www.droitfondamental.eu)


Meurtre d'un héro flamand ou la génèse d'un crime d'Etat :"Marcel Vervloesem, qui est à l’origine de toutes les lois européennes sur la protection de l'enfant de la pornographie après qu'il ait exposé le fichier Zandvoort en 1998, sera incarcéré ce 5 septembre 2008, pour des crimes que la médecine le reconnaît physiquement incapable d’exécuter. Son réel "crime" est d’avoir découvert, que des personnalités et politiciens couvraient l’intégration d’enfants dans l’industrie du porno..." (1)

LES RAPPORTS ENTRE LA MAFIA ET LA POLITIQUE :"En 2003 Kamiel ‘Miel’ Charlier, l’ancien chef du service achats de l’intercommunale campine CIPAL (qui livre des services informatiques à des autorités locales), a, ensemble avec quelques collègues, essayé de mettre sur pied un commerce de femmes moldaves. Celles-ci seraient mises au travail comme prostituées de haut niveau, avec des ministres et politiciens comme clientèle..." (Georges Timmerman)
BELGICA NOSTRA
: "Les derniers chiffres disponibles livrés par la Justice belge font, eux, état de 224 enquêtes en cours en 2006, pour un total de 1.906 individus suspectés de crime organisé. Ce qui ne veut pas dire 1.906 mafieux. “A Liège, toutes mafias confondues, nous traitons en moyenne chaque année deux dossiers où un lien mafieux apparaît. C’est à la fois peu et beaucoup”, nous éclaire Jean-Luc Lottefier, commissaire à la division Criminalité organisée de la police judiciaire fédérale de Liège..." (COUP DE LOUPE SUR DES OMBRES BELGES)

Van de Moortel : "On a perdu 10 ans !"
"Durant cette année 1994, il y avait déjà eu les affaires Cools, Agusta et celle des titres volés. Dès lors, je me suis demandée si on pouvait expliquer ces grandes affaires par une infiltration mafieuse. J’ai consulté une série de magistrats et d’enquêteurs, notamment à Charleroi. Ils m’ont dit que si j’avais des enfants, il valait mieux que je laisse tomber. "
"Belgique en sous-sol. Immigration, traite et crime organisé" Un document choc sur ce que tout le monde feint d’ignorer : plus de cent mille travailleurs clandestins en Belgique. A qui profite ce crime ?
"Observatoire Citoyen : La traite des êtres humains est-elle la préoccupation majeure de votre livre « Belgique en sous-sol » ?Frédéric Loore
"Frédéric LOORE : On y parle de la traite des êtres humains mais notre enquête porte essentiellement sur l’exploitation des êtres humains au niveau économique et, en amont de cela, sur le crime organisé.
Aujourd’hui, l’exploitation économique par le travail forcé rapporte autant aux organisations criminelles que la prostitution. Et les risques sont nettement moindres, c’est-à-dire que, si on se fait condamner pour prostitution, les peines sont beaucoup plus lourdes que si on se fait coincer pour exploitation économique d’immigrants clandestins dans une cave.
La pointe d’un iceberg: DUISBURG, les conséquences de décennies d’aveuglement. Petits meurtres entre "clans" ou multinationales du crime ? par l’Observatoire citoyen
"L’Allemagne s’est déclarée surprise lorsqu’elle s’est réveillée, au matin du 15 août, avec six morts dans la cité.
S’agissait-il d’un retour de la péninsule italienne à des comportements balkaniques, qui voient les familles s’affronter pendant des décennies pour un honneur bafoué ? S’il s’était agi de cela, l’affaire en serait restée au simple fait divers...."


Amérique latine

FUJIMORI ON TRIAL SECRET DIA INTELLIGENCE CABLE TIES FORMER PRESIDENT TO SUMMARY EXECUTIONS
""As disgraced former president Alberto Fujimori goes on trial in Lima, Peru, for human rights atrocities, the National Security Archive posted a declassified Defense Intelligence Agency cable tying him directly to the executions of unarmed rebels who had surrendered after the seizure of the residence of Japanese ambassador in 1997. "
LA MAFIA NOSTRA : la otra cara criminal de los violadores de DDHH
""Empresarios, agentes de inteligencia croata, peruana, uruguaya, narcos colombianos, la Cosa Nostra, mafiosos sirios y chilenos, entre otros, operaron en Chile en concomitancia con agentes de la CNI y la DINE. Movieron centenares de millones de dólares en drogas y armas y se mataron entre ellos."
Pinochet, la CIA y los terroristas de la mafia
"En la noche del 11 de septiembre de 1973 los anticastristas realizaron por las calles de Miami una manifestación de apoyo al golpe de Estado del general Augusto Pinochet al presidente Salvador Allende. Quizás fueron los únicos en el mundo. Estos cubanos, muchos de ellos formados como especialistas en actividades terroristas en las escuelas de la CIA a lo largo de los años sesenta, veían a Pinochet como un aliado estratégico en su guerra contra el Gobierno de La Habana.
RÉFORMES CONTRE « L’ARMÉE LA PLUS BRUTALE D’AMÉRIQUE LATINE » (Guatemala)
"L’histoire récente de l’armée guatémaltèque est selon toute probabilité la plus brutale de l’Amérique latine. Avant 1982, une guerre civile, commencée en 1960, était devenue hors de contrôle, alors que le pouvoir militaire avait acquis l’impunité absolue et donné aux troupes le feu vert pour massacrer à volonté dans la région montagneuse occidentale peuplée par les Mayas. Après un coup d’Etat " réformiste" en mars 1982, le Général Efrain Rios Montt se mit à régner en maître sur l’armée en vue d’éliminer d’une manière plus systématique et mieux coordonnée les bases d’appui supposées des guérilleros. En plus des meurtres de masse ciblés, les populations des villages désignés "zones rouges" furent totalement massacrées, chacun de leurs habitants tué de manière brutale : taillé en pièces, violé, torturé, abattu, roué de coups, fracassé contre des arbres ou des rochers.
Quand les prisonnières s’emparent des ondes
"Chaque semaine, depuis cinq ans, une émission radiophonique est produite en direct dans la prison pour femmes de Buen Pastor, à Asuncion, la capitale du Paraguay. Animée par les prisonnières, elle porte sur des thèmes qui les touchent de près. Nouvelles fraîches sous les verrous...


RUSSIE

In the “Russia War in Internet” web-editor Magomed Yevloyev has been killed... 12 journalists also were killed in the Georgia-Ossetia conflict. Photojournalist Alexander Klimchuk (a Georgian citizen), Grigory Chikhladze of Russian Newsweek (a Georgian citizen), cameraman Stan Storimans of the Dutch television company RTL (a citizen of the Netherlands)...
Alerte orange pour une drôle de révolution
"La « révolution orange » de la fin 2004, en Ukraine, constitue un véritable cas d’école pour étudier les nouveaux outils élaborés par les puissances occidentales pour déstabiliser et manipuler les autres pays. Qu’il s’agisse d’ébranler l’Iran ou le Venezuela, ou encore de réintroduire le capitalisme à Cuba, les mêmes techniques sont utilisées. Tout au long des années 1990, en Ukraine, les États-Unis et l’Union européenne ont soutenu sans états d’âme des présidents corrompus et autoritaires.
Concurrence et confusion des discours sur le crime organisé en Russie, (une sociologie de Cultures et Conflits intitulée "Le crime organisé en Russie : nouvelles approches") partie I
"La criminalité organisée est en Russie un problème constitué récemment, à partir de sources rares et selon des références cognitives troublées par la concurrence et la confusion des significations associées au terme de mafia dans le contexte soviétique. Dès la fin des années 1980, le problème de la criminalité organisée, ou problème mafieux, devient un enjeu politique important dans les affrontements opposant « conservateurs » et « réformateurs ». La définition et l'explication de ce problème varient alors en fonction de la manière dont est envisagé le développement souhaitable du pays.
Concurrence et confusion des discours sur le crime organisé en Russie partie 2
"Pour les uns, le crime organisé est d'abord perçu comme une conséquence des réformes économiques lancées en U.R.S.S. depuis la seconde moitié des années 1980. Il est étroitement lié aux opportunités d'enrichissement personnel offertes par la privatisation du secteur commercial. Ceux qui profitent des réformes économiques pour s'enrichir sont des éléments criminels dominés par l'égoïsme et le cynisme. Cette approche centrée sur l'opportunisme des criminels cède rapidement la place à la conviction selon laquelle la mafia participe, grâce à son insertion dans les milieux dirigeants politiques et économiques, à la création même des nouvelles règles du jeu économique.
Concurrence et confusion des discours sur le crime organisé en Russie partie 3
"L'idée selon laquelle l'expansion mondiale de la mafia russe est inscrite dans son développement naturel s'impose rapidement. Cette conviction est d'abord fondée sur des représentations relatives aux organisations criminelles en général : la volonté de profit conduit ces entreprises à la recherche de monopoles, dans des secteurs d'activité ou sur des territoires donnés. La mafia russe semble ensuite particulièrement performante, combinant les compétences de criminels endurcis, d'entrepreneurs et de juristes qualifiés attirés par les perspectives de profit, et d'anciens militaires ou d'agents du KGB parfois mus par un irrépressible besoin de revanche et disposant de technologies sophistiquées puisées dans les décombres de la superpuissance.
Remarque
René Naba dans "La stratégie médiatique états-unienne 1945-2005" présentera avec raison Claire Sterling comme un rouage dans l'appareil de propagande civilomilitaire américain; Sterling sera publiée par le Reader Digest aux Etats-Unis (35 millions de lecteurs) et dans le monde (40 millions - "The Terror Network", 1981) et profitera des manes dispansées aux collaborateurs lettrés du "Congrès pour la Liberté de la Culture" bûcher des communistes lors de la guerre froide. Bûcher dressé par la fine fleur des amis-propagandistes de la CIA comme:
- DeWitt Wallace, fondateur de l'empire Reader Digest favorisé par la CIA et le Departement d'Etat..."
Le Congrès pour la liberté de la culture (1950-1967)
"(...) Outre Annie Kriegel, deux autres personnalités se sont distinguées dans ce dispositif (celui du Congrès pour la liberté de la culture, ndlr) pendant un demi-siècle par leur rôle prescripteur de l’opinion occidentale particulièrement à l’égard du conflit israélo-arabe et de la question palestinienne : Walter Laqueur et Claire Sterling. (...) Claire Sterling, (1918-1995), trône, elle, pendant un demi-siècle sur le Reader’s Condensé, l’un des principaux vecteurs souterrains de la guerre culturelle menée par les services états-uniens. (La stratégie médiatique états-unienne 1945-2005)
Un double monstrueux : la culture criminelle en Russie post-soviétique, Anton Oleinik partie I
Le double monstrueux se substitue à tout ce que chacun désire à la fois absorber et détruire, incarner et expulser (Girard, "La violence et le sacré", 1972)
"Afin de comprendre la nature de la « Mafia rouge », une analyse sociologique susceptible de montrer la présence ou l’absence dans la criminalité organisée russe de normes comparables à celles de la Mafia originale s’impose nécessairement. Toute analyse sociologique de la criminalité organisée est limitée par les sources accessibles au chercheur engagé dans un tel projet. "
Un double monstrueux : la culture criminelle en Russie post-soviétique, partie 2
"(...)Paradoxalement, la protection criminelle réduit le taux de criminalité. Il existe même des preuves statistiques de l’existence d’une corrélation négative entre le taux de criminalité et le développement du marché informel. Au niveau régional, plus les transactions informelles sont importantes et mieux organisées, moins il y a de la criminalité. Ce paradoxe peut expliquer la réputation actuelle, largement diffusée en Russie, de Saint-Petersbourg comme capitale criminelle et ville de bespredel (business et société criminelle, ndlr)."

Sicile-ITALIE
Pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia : rappel 17 juillet 2008 "AFFAIRE RIOLO c. ITALIE"
La Cour Européenne des Droits de l'Homme déclare reçevable à l'unanimité la requête de Claudio Riolo
Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato" (Palerme)
"Mon engagement personnel et celui du Centre sicilien de documentation, que j'ai fondé il y a 25 ans, ont pour objectif de créer un lien entre le mouvement anti-mafia et le mouvement anti-global. Ceux-ci peuvent se retrouver sur le terrain de la lutte contre les aspects criminels et criminogènes de la mondialisation (déséquilibres territoriaux et inégalités sociales, l'opacité du système financier). Les sujets dans lesquels il est possible de s'engager en commun sont nombreux : trafic de drogues et prohibition, prostitution et immigration clandestine, les nouvelles formes d'esclavages, abolition du secret bancaire et des paradis fiscaux, l'introduction de la taxe Tobin, etc..."
Opération anti-mafieuse nommée « Old Bridge » à New-York et en Italie, à Palerme (Sicile) et à Naples (Campanie)
"Les sources policières américaines estiment à 54 le nombre de personnes arrêtées sur le territoire américain dans le cadre de cette opération. Le total des personnes arrêtées est estimé de 74 à 80, selon les sources, sur les deux territoires, pour 90 mandats d’arrestation..."
"Appello per la liberta di ricerca", campagne civile internationale du CSD pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre le crime organisé mafieux...
Etat des luttes contre le crime organisé mafieux, pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia. Entretien exclusif avec le Professeur Umberto Santino, Président de Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato", Palerme, réalisé par Chistian Pose, traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès. En mémoire de Giuseppe Impastato et des victimes du crime organisé mafieux, Tokyo/Palerme, 12 avril 2006
Etat des luttes contre le crime organisé mafieux, pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia. Entretien exclusif avec le Professeur Umberto Santino, Président de Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato", Palerme, En mémoire de Giuseppe Impastato et des victimes du crime organisé mafieux,
Mafia entre première et deuxième République
Un paradigme de la complexité : bourgeoise mafieuse et bloc social
"La conception de la mafia située au centre de mes recherches, conduites au Centro Impastato, envisage un renversement ou une intégration des idées reçues, en partant de la considération que la mafia n'est pas un fait pathologique qui se développe sur un corps sain, mais est à la fois produite et reproduite par un écosystème social.
Mafias et trafics de drogue : le cas paradigmatique et controversé de Cosa Nostra sicilienne
"Cosa Nostra est l'organisation mafieuse originaire de l'aire palermitaine qui s'étend dans toutes les provinces de la Sicile à l'exception de celles de Messine et de Syracuse. Pour entrer dans cette structure de pouvoir disséminée sur le territoire, il faut être sicilien, être coopté par plus d'un membre et prêter un serment chargé de signification magique et religieuse. Cosa Nostra est régie par un appareil administratif, par un système de règles orales mais très coercitives, et par un système juridique qui prévoit la peine de mort. Unitaire et pyramidale, cette organisation se base sur les " familles "
Forum Antimafia
Forum sociale antimafia "Felicia e Peppino Impastato", 1978-2008, Trentennale dell'assassinio di Peppino Impastato (Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato")
Rappel 23 janvier 2002
LE RAPPORTEUR DES NATIONS-UNIES SUR L'INDÉPENDANCE DU JUDICIAIRE EST PRÉOCCUPÉ PAR LES MENACES QUI PÈSENT SUR L'INDÉPENDANCE DES JUGES EN ITALIE
Les représentants du pouvoir judiciaire ont accusé en particulier le gouvernement de tenter de retarder des procès en cours contre le Premier Ministre Silvio Berlusconi, portant sur des affaires de corruption, a relevé le Rapporteur spécial. Il a rappelé qu'ils s'opposent aux réformes du pouvoir judiciaire envisagées par le gouvernement, estimant qu'elles viseraient à placer les procureurs sous le contrôle de l'exécutif, ainsi qu'au retrait de la protection d'escortes de police pour les procureurs et les juges.
Primaires. Le maire de Rome a été plébiscité hier pour rassembler contre Berlusconi.
"«Je n’ai jamais été communiste», esquive l’ex-apparatchik des Jeunesses communistes, qui revendique à l’inverse une admiration pour John Kennedy au point d’être parfois surnommé «l’Américain». «Je suis fier d’avoir appartenu au PCI d’Enrico Berlinguer, qui était en rupture avec l’URSS, un parti dont on pouvait être membre sans être communiste», a précisé Veltroni, qui écrivait en 1993 : «Le kennedyanisme a été avec la social-démocratie suédoise la meilleure forme de gouvernement expérimentée dans les sociétés occidentales avancées.»
L'hypocrisie euro-américano-méditerranéenne libre-échangiste repositionne la question de la lutte anti-mafia
Un bref retour sur les traités qui conditionnent les décloisonnements de marché, les flux de capitaux périméditerranéens, les inégalités sociales et le crime organisé... La "guerre commerciale euro-atlantiste du XXIème siècle" ne reposerait pas sur de nouvelles conceptions civilomilitaires ? Il est préférable d'en douter.. Les auteurs néolibéraux de l'étude, ci dessous, bien que jouant avec les socioparadigmes de "l'humanisation de la société civile, des universités, du commerce, de la coopération et des médias"n'échappent pas à l'histoire des "traités" politiques, commerciaux (industriels, financiers, bancaires) et militaires "qui feront l'Europe catholique de 1939-1945" encore moins au Syndrome Sutherland et au despotsime financier qui se paient au prix fort des haines raciales et du sang versé en Afrique, en Asie-Pacifique, en Amérique latine et centrale; sang des exclus et des opprimés des pays riches...









Derrière les lignes ennemies...

Il me paraît indispensable de renouveler mon lien aux victimes et familles des victimes du 911, d'épauler les acccusateurs (étant accusateur moi-même) de la destruction contrôlée - thermito ou thermito-nucléaire - du WTC "too big to fail", au même titre que les victimes civiles non combattantes des conflits dans le monde ou que les dissidences
.
Rappelons qu'entre 1965 et 1986 les armes atomiques muteront. L'une d'entre elles sera catégorisée par les artificiers américains : Medium Atomic Demolition Munition (MADM)
. Sa raison d'être : "détruire des tunnels, des ponts, des barrages afin de stopper les mouvements de troupes derrière les lignes ennemies (behind enemy lines)..."(The U.S. Nuclear Weapons Cost Study Project, Brookings Institution)
S'il paraît indispensable d'insister sur le caractère réolument criminel de cette technique de démolition contrôlée, les tours du WTC étant peuplées de civils au moment du drame, il convient de faire le parallèle entre cette "option criminelle"(WTC) et celle utilisée pour la démolition (fragmentation et contrôle)/régénération de l'économie américaine, autrement dit pour le contrôle du processus politique, juridique, commercial, militaire du libre-échange mondial, "Future armies [that America will face] won't be wearing uniforms," et sa police d'assurance si spécieuse "the next consequential shock for DoD is certain to be unconventional. Among the most challenging defense-relevant shocks will be those arising in the absence of hostile strategic design..."
Ce sursaut civil permettra, alors que le modèle d'organisation du Manhattan Project est toujours considéré comme le "chef d'oeuvre" de l'économie de guerre, de l'application théorique, de l'engineering, de la compartimentation, de la décentralisation, du commandement, du management, de la communication, de la simplification bureaucratique et de la sécurisation... de se questionner sur le sens des "guerres non conventionnelles" et sur l'ambigu concept militaire, et néanmoins civil : "derrière les lignes ennemies"...(C.P. 17/11/09)


Notes:

-- "Excelsior Ever Upward", We’re not here to teach you how to win at Jeopardy..."
"Le 30 mars dernier Joseph M. McShane, S.J., president de Fordham University lancera au Waldorf-Astoria de Manhattan la grande campagne publique et apostolique des deniers du culte "Excelsior Ever Upward". Il faut trouver en cette période d'exclusion et d'endettement pas moins de 500 millions de dollars. Les jésuites de New-York disposent d'un tapis de businessmen traditionnels, piliers du monde en ruine et responsables, directement ou indirectement, des 160 millions de tués des conflits du XXème siècle (MacNamara/NSA). Trois à quatre fois le nombre des tués de la seconde guerre mondiale.
La liste des bienfaiteurs de Fordham est longue mais indispensable pour comprendre ce qu'est une théologie conservatrice favorable au marché et qui ne s'en défend pas; une théologie qui se veut réformatrice : Xerox, Canon, Barclays Capital, Travelers Insurance, Aramark Corporation,The Blackstone Group, Chase Manhattan Bank, Pepper Financial Group, Bank of New York, PriceWaterhouse Coopers, Thomson Reuters, Bank of America, Tiffany & Company, Citigroup Global Markets Holdings, Ernst & Young, LLP, United States Trust Company, Deloitte & Touche, Goldman Sachs & Company, Lehman Brothers, UBS Securities LLC, Standard & Poor's Corporation, etc... (1)...(extrait de L'homo starbucksus par. 7/11, C.P. 13/07/09).

--BDI: 3671 :"Some will kill, and some will be killed...""I am the Commander-in-Chief of the military of a nation in the midst of two wars. One of these wars is winding down. The other is a conflict that America did not seek; one in which we are joined by 42 other countries -- including Norway -- in an effort to defend ourselves and all nations from further attacks... Still, we are at war, and I'm responsible for the deployment of thousands of young Americans to battle in a distant land. Some will kill, and some will be killed... America led the world in constructing an architecture to keep the peace..." (Remarks by the President (Obama) at the Acceptance of the Nobel Peace Prize, Oslo, 10/12/09)
-- "Peuples des nations pauvres, sachez que..."(...)ceux qui veulent prendre le pouvoir (en Afrique) par la corruption et la répression de la dissidence sont du mauvais côté de l'Histoire...Peuples des nations pauvres, sachez que nous nous engageons à vous aider pour que vos fermes prospèrent et que coulent des eaux pures, pour que les corps qui ont faim et les esprits affamés soient également nourris »....(discours de Barack Obama, Ghana, 10-11/07/2009)
"(...)L'enigme de la "présence militaire étrangère" (américaine en Afrique) trouve également sa réponse dans la privatisation globale, insensible et graduelle (de ses troupes). J'écrirai en effet en février 2008 sous le titre "Des lépreux, du pétrole, des banques et des armes" : "Les activités boursières et bancaires ne cessant jamais en période de guerre et d'occupation ce nouveau marketing urbain (celui de la révolution immobilière d'affaire "verte" menée par les banques de masse ou universelles - ABN Amro, HSBC, JP Morgan Chase, Deutsche Bank, Citigroup, etc...), et désormais rural, sait parfaitement tirer profit de l'angoisse et de l'insécurité, des interdits - du fichage policier de chaque ethnie, de chaque village, de chaque famille, de chaque opposant -, des déportations, de la lutte anti-terroriste menée par les compagnies "d'aides civiles" et de "soutien logistique" américaines Halliburton/ Kellog, Brown & Root, Pacific Architects & Engineers (PAE), Military Personnel Resources International Incorporated, International Charter Incorporated (ICI) - Darfour, Libéria, Somalie, Sierra Leone, Sénégal, Ghana, Nigéria, Mali, Mauritanie, côte d'Ivoire, RD Congo - et par les « militaires à statuts civils dévoués à l’édification d’une Afrique plus stable » des compagnies de sécurité privées..." (extrait de L'homo starbucksus par. 9/11 "Peuples des nations pauvres, sachez que...", C.P. 13/07/09)

-- Nous investissons au son du canon !...
"BDI:3480*. Alors que la tension entre la Corée du Nord et la Corée du Sud monte stratégiquement...il est utile de se rappeler ce que Louis Dreyfus, ex président de l'European Community Shipowners' Associations (juin 2007/09), déclarait en avril 2009 citant son mentor Rothschild : "Nous investissons au son du canon et non au son du violon !"...Il est symptomatique de noter sur cette base que le premier navire hybride solaire/fuel de l'histoire de la marine marchande appartienne à la compagnie maritime Nippon Yusen K.K. (NYK) pilier du BDI, qu'il soit le fruit des tensions de la crise mondiale et des investissements à long terme des multinationales NYK, Nippon Oil Corporation et Toyota... A noter que MOL (Mitsui OSL Lines Ltd) arme également ses navires hybrides ISHIN ("Innovations in Sustainability backed by Historically proven, INtegrated technologies.") alors que Barack Obama, bientôt au Japon, affirme depuis mai/juin 2009 sa volonté de faire des Etats-Unis le premier exportateur mondial d'énergies propres..."(C.P. 11/11/09)
-- "Notre société a plus de 150 ans et a la mémoire longue. Nous avons connu de nombreux cycles de hausse et de baisse et nous avons beaucoup appris de nos prédécesseurs pour anticiper...."(Louis Dreyfus, 6/4/09)
-- Afghan War a Subset of U.S. Efforts to Secure Central Asian Energy Riches
"Operation Enduring Freedom, on Oct. 7 will begin its ninth year. At $4 billion per month, a National Priorities Project has determined that the total cost of military operations in Afghanistan by the end of the year will be almost $200 billion. Thoughtful American taxpayers may ask why the Obama administration has not only embraced the Central Asian ground war that it inherited from Bush, but is seeking to expand not only the U.S. military footprint, but subject its NATO allies to contribute more troops and funding as well.
Shorn of post 9/11 patriotic and fervor against the perpetrators of that terrorist deed, the answer is simple – access to the rising volumes of Central Asian energy, particularly natural gas, long locked up and exploited by the USSR and its successor state, the Russian Federation...(John C.K. Daly, 1/10/09)
-- "On pourrait penser que le fait d'avoir des liens commerciaux avec le beau-frère et présumé bailleur de fonds de l'«Ennemi numéro un» constitue un véritable «conflit d'intérêts», surtout pour qui a le mandat, dans le cadre des travaux de la Commission d'enquête sur le 11 septembre, d'enquêter sur l'«Ennemi numéro un». Peu de gens savent que le partenaire d'Unocal dans le consortium CentGas touchant le pipeline transafghan, la pétrolière saoudienne Delta Oil, appartient aux clans ben Mahfouz et Al-Amoudi qui seraient liés à Oussama ben Laden d'al-Qaïda. Thomas Kean, l'homme que le président Bush a choisi pour diriger la Commission d'enquête sur le 11 septembre, a lui aussi des liens d'affaires avec ben Mahfouz et Al-Amoudi...(Il est) est directeur (et actionnaire) d'Amerada Hess Corporation qui participe à la coentreprise Delta-Hess avec Delta Oil d'Arabie saoudite, laquelle appartient aux clans ben Mahfouz et Al-Amoudi.... l'ironie du sort veut que la poursuite d'un billion de dollars entamée en août dernier par les familles des victimes des attentats du 11 septembre cite deux partenaires commerciaux de Thomas Kean dans la coentreprise Delta-Hess parmi les accusés, soit Khalid ben Mahfouz (beau-frère d'Oussama ben Laden) et Mohammed Hussein Al-Amoudi..." (Une enquête-bidon sur le 11 septembre, M.Chossudovsky, 10/02/03)
-- JPMorgan Chase to build Investment Bank headquarters at World Trade Center complex in Lower Manhattan
"The old Chase Manhattan Bank led the revival of Wall Street and Lower Manhattan in the 1950s..., As a strong supporter of the original World Trade Center and a former Chairman and CEO of the bank which we now know as JPMorgan Chase, I am delighted that this great institution will continue to play an important ongoing role in helping to rebuild Lower Manhattan as the financial capital of the world...."(David Rockefeller, 14/06/07)

-- "Clintonglobalinitiative" : une offensive néoeugéniste
"Effet 911" aidant JP Morgan Chase et Goldman Sachs investiront chacun $ 2 milliards dans la construction de deux sièges sociaux sur le site du nouveau WTC; Merrill Lynch & Co. consacrera $4 milliards à la construction d'un nouveau siège social voisin donnant sur Mid town-Penn Station; la banque Brown Brothers Harriman & Co. fidèle à son sens si particulier de l'histoire et de la prévision, partenaire avant-pendant la guerre du milliardaire nazi Thyssen, de l'économie hitlérienne et du clan Bush I (collabo), II, III, consentira en juillet 2001 à un bail de $400-$500 millions dans la tour de Silverstein/Morgan Stanley Dean Witter située au 140 Broadway Ave. A noter encore que Silverstein acquerra le WTC I pour $3,2 milliards peu avant 911 et contractera une police d'assurance anti-terroriste de $7 milliards quelques mois également avant 911. Larry Silverstein perçevra $4,6 milliards de compensation (pour $7,1 milliards espérés) après la destruction de "ses" deux tours (désastre financier au final).
Si l'influence de la banque de commerce privée (Goldman Sachs, Citigroup, Merrill Lynch, HSBC, JP Morgan Chase, etc...) sur la Maison Blanche est grande celle des groupes immobiliers d'affaire boostés par C40 Cities et l'Initiative globale Clinton ne l'est pas moins. GWBush vient, en effet, de renouveler le Terrorism Risk Insurance Act (27/12/07), protocole fédéral garantissant jusqu'en 2014 le recouvrement des assurances aux propriétaires d'immeubles détruits par des actes terroristes dans les zones urbaines et tout particulièrement dans le "Lower Manhattan". (crépusculaire WTC II de Larry Silverstein)... (C.P. 17/I/08)
-- L'Affaire du pont I35W - Minneapolis
"(...)Le NTSB chargé par le Congrès d'enquêter sur les causes de l'effondrement du pont I 35 W s'imposera comme maître de cérémonie dans un flux d'enquêtes publiques et privées dont certaines sont actuellement conduites par les familles des victimes.
L'une d'entre elles est dirigée par les experts privés en "dégats/désastres stabilisés" de Thornton Tomasetti Group Inc. (mandaté par la ville de New York pour conseiller et coordonner les entreprises chargées de l'évacuation des dégats du WTC/911. Thornton Tomasetti est une société new-yorkaise de construction et d'experts en structures intégrée aux puissants lobbies d'affaire juifs américains. T.T. G. Inc. est né d'une fusion avec Cohen-Barreto-Marchertas de Chicago fondé par Eli W. Cohen, ancien de la Haganah et combattant sioniste en 1948. T.T. G. Inc. est également parfaitement intégré, en amont de tous les grands projets politiques et commerciaux américains, à la stratégie urbaine très autoritaire et globale (C40 Cities/Clinton) des grandes banques privées transnationales. T.T. G. Inc. figure du reste au JPMorgan Chase Corporate Challenge de Sidney de nov. 2007).
Ce choix d'experts, au regard de l'histoire moderne de la construction, n'est pas le fait du hasard. En effet, T.T. G. Inc.. expert transnational concevra les structures des tours Petronas de Kuala Lumpur en Malaisie, du Taipei 101 à Taiwan, du New York Times building, du Three World Financial Center de Battery Park NY, de la grande bibliothèque de Minneapolis, du Zucker Hillside Hospital (propriété de la Long Island Jewish Health System) et sera chargé des projets de restauration de la Synagogue Centrale de New-York et du Washington Monument,...
L'agence publique du Department of Transportation (DoT) du Minnesota (qui ne relève pas administrativement du NTSB/National Transportation Safety Board) passera un scandaleux contrat de 2 millions de dollars avec la société d'engineering de Northbrook (Chicago) Wiss, Janney, Elstner Associates, Inc. spécialiste de l'effondrement de ponts (Maumee River Bridge, Ohio; Schoharie Creek Bridge, NY; Avenue Bridge, Indiana; Hatchie River Bridge et Route 69 Tennessee River Bridge, Tennessee; Sunshine Skyway Bridge, Floride) afin d'enquêter indépendamment du NTSB sur les causes de l'effondrement de l'I35W alors que l'enquête légale était déjà en cours. Scandaleux pour différentes raisons....En fait, la dimension politico-criminelle, si elle n'exclut pas la thèse de l'exo-islamoterrorisme (la présence du Dod, de la Navy, de l'USNorthcommand, de Dick Cheney, sur les lieux du drame l'autorise), n'exclut pas une éventuelle contribution criminelle du monde des affaires (les dossiers publics noirs de Cheney et de son groupe de prédateurs l'autorise également). L'hypothèse d'un acte criminel commercial impliquerait, dans ce cas de figure, tous les promoteurs-reconstructeurs potentiels....Le propos n'est pas dépourvu de sens. L'affaire 911 implique les amis d'affaire (sécurité, armement, énergie, assurance, construction, démolition thermito-nucléaire (?)) du clan Cheney, du clan Silverstein, du clan Bush...
Selon l'U.S. Federal Highway Administration du DoT (Dept. of Transportation) 153 871 ponts, soit 25,80% des 596 808 construits à ce jour, sont soit structurellement déficients soit fonctionnellement obsolètes. En fait, un pont sur quatre aux Etats-Unis est une source potentielle de sinistre..."(C.P. 1/2/08)
-- WTC Nuclear Demolition (youtube, part 1/6) (hypothèse criminelle de la micro bombe nucléaire à hydrogène)
-- SADM - Declassified U.S. Nuclear Test Film #31 (US Department of Energy)
-- Sedan Nuclear Test ..... Storax Sedan (1) was a shallow underground nuclear test conducted in Area 10 of Yucca Flat at the Nevada Test Site on 6 July 1962 as part of Operation Plowshare, a program to investigate the use of nuclear weapons for mining, cratering, and other civilian purposes. The radioactive fallout from the test contaminated more US residents than any other nuclear test... Sedan's fallout contamination exposed a little under 7% of Americans to radiation, more than 13 million people; the highest number exposed by any nuclear test explosion in the continental USA. Sedan's effects were similar to shot "George" of Operation Tumbler-Snapper, detonated on June 1, 1952, which also exposed about 7% of American citizens to radioactive fallout, though in 1952 the country's population count was lower than in 1962; shot George exposed about 11 million people to radioactive fallout. The Sedan Crater is the largest man-made crater in the United States, and is listed on the National Register of Historic Places..., Original Military Film.
-- "SADM - The Special Atomic Demolition Munition was a family of man-portable nuclear weapons fielded by the US military in the 1960s, but was never used in actual combat. The US Army planned to use the weapons in Europe in the event of a Soviet invasion. US Army Engineers would use the weapon to irradiate, destroy, and deny key routes of communication through limited terrain such as the Fulda Gap. US Army Special Forces were trained to jump the SADM into Soviet overrun/occupied western Europe and destroy power plants, bridges, and dams..." (Wikipedia)
-- The US Government's Usage of Atomic Bombs - Domestic - WTC By Ed Ward, MD (Thepriceofliberty)
-- The US Government’s Usage of Atomic Bombs - Domestic - WTC By Ed Ward, MD (Thepriceofliberty)


H1N1-Monde

De l'Etat d'exception
--
Thierry Coudert accorde l'impunité à l'industrie pharmaceutique en dérogeant au code des marchés publics (Etat d'exception, 10/09)
-- Impunité confirmée de Novartis et Sanofi Pasteur pour la fourniture des vaccins (Etat d'exception, 10/09)
-- Impunité en France de l'industrie pharmaceutique pour les effets secondaires des vaccins ? (Etat d'exception, 10/09)
-- Le gouvernement français créé un fichier des personnes vaccinées contre le H1N1 (Etat d'exception, 10/09)
-- France: la vaccination est organisée par zones de défense (Etat d'exception, 10/09)
-- Professeur Kamel Senhadji: la grippe porcine a été fabriquée après que la crise menace de faillite des laboratoires pharmaceutique (Etat d'exception, 06/09)

-Notes (suite)
- "(...)This morning, WHO’s number two, Dr. Keiji Fukuda, will be heard in Strasbourg by the Health Committee of the Council of Europe. European MEPs want to know if the UN agency has been under pressure from the pharmaceutical industry in managing the Swine Flu crisis so as to exaggerate the danger..."(Le Parisien explores pharma links to WHO and French govenrment, 26/01/2010, theflucase.com)
- Déclaration du Dr Keiji Fukuda à l'occasion de l’audition sur la pandémie de grippe (H1N1) au Conseil de l’Europe (Conseil de l’Europe, 25/01/2010)
- L’OMS mise sur la sellette lors d’une audition publique sur la gestion de la pandémie H1N1 (Bulletin de l'APCE, 25/29/01/2010)
4- "L'ordolibéralisme allemand: aux sources de l'économie sociale de marché", Patricia Commun, ouvrage collectif, propose un historique sur le corporatisme et son adhésion au national socialisme/nazisme sous la plume de Eric Dehay au chapitre : L'indépendance de la Banque Centrale en Allemagne, des principes ordolibéraux à la pratique de la Bundesbank", p.259/272 (en ligne sur google)
- Après avoir souligné les contradictions inexcusables de l'OMS (nos articles sur "l'étrange virus H1N1" confirmant l'évidente dangerosité de la vaccination et son caractère homicide, ci-dessus) relevons celles des omnipotents CDCs (US-Centers for Disease Control and Prevention)
:
- Q : Are there human infections with 2009 H1N1 virus in the U.S.?
- R : Yes (but) Most people who have become ill with this new virus have recovered without requiring medical treatment.
.. (bulletin officiel par."2009 H1N1 Flu in Humans" US CDC, 20/10/09)
-- Fordham University continues to offer H1N1 influenza vaccine..., nasal spray only
"Is novel H1N1 virus contagious? CDC has determined that novel H1N1 virus is contagious and is spreading from human to human....The vaccine is $15 for students..."
(15/12/09)

10 octobre 2009
: Une femme enceinte affectée par le H1N1 décède après inhalation d'un Relenza de GlaxoSmithKline approuvé par la FDA, le HHS, le CDC :" Warning on Nebulizing : On October 10, 2009, GlaxoSmithKline (GSK) and the Food and Drug Administration notified health care professionals of a report of the death of a pregnant patient with influenza (outside the United States) who received Relenza® Inhalation Powder which was solubilized and administered by mechanical ventilation...." (cdc.gov, Antiviral Safety Information, 10/19/09)
- Coverage Under the Public Readiness and Emergency Preparedness (PREP) Act for H1N1 Vaccination
The Public Readiness and Emergency Preparedness Act or PREP Act is a federal law that authorizes the Secretary of Health and Human Services to issue a declaration to provide tort liability immunity (except for willful misconduct) to individuals and organizations involved in the development, manufacture, distribution, administration and use of countermeasures against pandemics, epidemics and diseases and health threats caused by chemical, biological, radiological, or nuclear agents of terrorism.
On June 15, 2009, Secretary of Health and Human Services Kathleen Sebelius extended the PREP Act declaration for pandemic vaccines to H1N1 vaccines, and amended the declaration on (date) to add provisions that can help H1N1vaccination campaigns...

a) What tort claims are prevented by the H1N1 vaccine declaration?

The declaration prevents tort liability claims under U.S. Federal law and State law (except for willful misconduct) for losses caused by, arising out of, relating to, or resulting from administration or use by any individual of the vaccine, including any claim with a causal relationship to any stage of development, distribution, dispensing, prescribing, administration or use of the vaccine.
Types of loss include : death; physical, mental, or emotional injury, illness, disability or condition; fear of physical, mental, or emotional injury illness, disability, or condition, including any need for medical monitoring; and loss of or damage to property, including business interruption...
b) What types of claims are not prevented by the H1N1 vaccine declaration?
The declaration does not prevent claims for willful misconduct. Willful misconduct is a term used in the PREP Act, and is beyond any standard of negligence or recklessness. Willful misconduct does not include acts or omissions by program planners and qualified persons who act consistently with the declarations, as long as they notify HHS or a State or local health authority within seven days of discovering any serious physical injury or death from the administration or use of the countermeasure.
The declaration also does not prevent other types of claims, such as claims for negligence in providing medical care unrelated to vaccine administration and use, claims brought under foreign law, or claims for civil rights or labor law violations...(flu.gov, Secretary of Health and Human Services Kathleen Sebelius,
June 15, 2009)

Notes (suite)
Ressources web solidaires anti vaccination forcée

- NY Governor Declares Emergency In Response To Mass Rejection Of Swine Flu Hysteria,
Growing numbers of people are resisting the government-generated hysteria surrounding swine flu and refusing to take the vaccine as well as refusing to give consent for their kids to take it. The same day the New York Times reports on this fact, the Governor of New York declares a state emergency. Coincidence? The only emergency the government is worried about is the fact that people are refusing to be injected with their toxic vaccines.... (Prisonplanet.com, 29/10/09)
- Rappel : USA-Monde Militarisation de la santé publique (dossier de Prisonplanet.com)
- (...) le caractère obligatoire des vaccinations (est) une atteinte à l'intégrité physique et morale de l'individu et à la liberté de conscience,... le corps humain est la propriété inviolable et sacrée de l'individu et... nul ne peut obliger autrui à subir un traitement préventif ou curatif sans son consentement exprès..."(LNPLV)

-
"Il n'existe aucune preuve que le vaccin contre la grippe H1N1 soit capable de prévenir ou de diminuer la maladie. Ses fabricants savent bien qu'il ne sert à rien, mais continuent néanmoins à le vendre..."(Dr. Anthony Morris ex-chef du contrôle des vaccins à la FDA, LNPLV, 4/08/09-28/09/09)
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"...Le 25 juin 2009, Kathleen Sebelius, ministre de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, a signé un document fédéral qui garantit l'impunité aux officiels de la Santé, aux fabricants du Tamiflu et du Relenza ainsi qu'aux laboratoires qui vont commercialiser les futurs vaccins contre la grippe et « les adjuvants qui leur seront associés !!..." (LNPLV, dossier H1N1 Sylvie Simon, 4/08/09-28/09/09)
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Le pr. Debré député UMP contrarie l'Elysée, les médias, les lobbys pharmaceutiques sans perdre ses droits fondamentaux, sans être poursuivi en Justice !!... (Rue89, 26/07/09)
-
Le citoyen Guillermo Cortes Farias poursuivi en correctionnelle par le Parquet du TGI de Toulouse/France pour avoir voulu alerter ses concitoyens Toulousains sur les dangers de la vaccination !!... (SOSJustice, 16/10/09)
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Refus de se faire vacciner de force, très bon protocole d'action/protection civile..., demande d'enquête criminelle au Parquet de Nice/France pour vérification de la programmation d’un crime de génocide par le biais des vaccins qualifiés d’arme de destruction massive... (SOSJustice, 5/10/09)
- Assignation en Justice de l'Etat Belge pour stopper la campagne de vaccination de masse...(Spreadthetruth, 15/10/09)

-
Action en justice engagée auprès d'une cour fédérale de Washington pour le compte de personnels de santé de l'Etat de New York refusant la vaccination obligatoire contre la grippe H1N1...(SOSJustice, 15/10/09)
-
Comme nos collègues infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, nous craignons que le remède risque d’être pire que le mal... (Lelotenaction, SNPI, 20/09/09)
-
Spermicide, Cleaners, Cosmetics along with Thimerosal and Squalene Found in Experimental H1N1 Vaccine - Squalene an adjuvant : "Too dangerous for human use, Squalene is not licensed for use in the United States..." (United States National Library of Medicine, Infowars, 14/09/09)
-
1/3 des infirmières du NHS (National Health Service) en Grande Bretagne refusent de se faire vacciner contre le H1N1.. (SNPI, 3/09/09)
- Jane Burgermeister, Autriche, Action judiciaire contre l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les Nations Unies (Onu), plusieurs hauts fonctionnaires du gouvernement autrichien et des entreprises pour bioterrorisme et tentative de meurtre de masse...(Mecanopolis-film, 25/09/09)
- Journalist Files Charges against WHO and UN for Bioterrorism and Intent to Commit Mass Murder, Burgermeister's charges include evidence that Baxter AG, Austrian subsidiary of Baxter International, deliberately sent out 72 kilos of live bird flu virus, supplied by the WHO in the winter of 2009 to 16 laboratories in four counties...(1)(B.Minton, Globalresearch, 8/7/09)
- DES NANOPARTICULES CONTENUES DANS LES VACCINS NON TESTÉS"(...)Les vaccins approuvés pour l'usage en Allemagne et dans d'autres pays Européens contiennent des nanoparticules sous une forme qui attaque vraisemblablement les cellules saines et pouvant être mortelles... Le fait que l'OMS, l'Agence Européenne pour l'Evaluation des Médicaments, l'Institut Allemand Robert Koch et d'autres organisations de Santé, permettent aujourd'hui à la population d'être injectée avec de nouveaux vaccins en grande partie non testés contenant des nanoparticules, en dit plus sur la puissance du lobby pharmaceutique sur les politiques Européennes, que sur l'intégrité morale des fonctionnaires en charge de la Santé Publique..." (F. William Engdahl, Alterinfo, GlobalResearch, Infowars.com, 14/09/09)
- Narcobusiness : Bien que l'on recense au Japon des cas d'hallucinations violentes et de nombreux suicides chez les enfants traités au Tamiflu (1) (2) 96 pays ont commandé, selon les dernières données de juillet, 270 millions de doses de Tamiflu depuis 2004. Roche, dont les stocks atteignaient 100 millions de doses avant l'apparition de la nouvelle grippe fin mars, prévoit d'augmenter en décembre sa capacité à 33 millions de doses par semaines, soit 400 millions de doses annuelles...
- Le contrat a été annoncé lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Brasilia Sanofi Pasteur, la filiale vaccins de Sanofi-Aventis (2), va fournir au Brésil, en partenariat avec l'Institut Butantan brésilien, 18 millions de doses de vaccin contre la grippe H1N1...(Challenges.fr, 08/09/09)(C.P)

Honduras

Pas de fumée sans feu, à moins que...
D'où vient Porfirio "Pepe" Lobo vainqueur de l'élection présidentielle hondurienne du 29/11/09 ? Notre rappel du 10/09/09 confirme nos doutes. Qu'il suffise de lire les conclusions du rapport d'enquête "Honduran President Mel Zelaya Retains Public Support" de Greenberg Quinlan Rosner/USAID "maison-mère de Zelaya" du 23/10/09. "(...)Hondurans retain relatively positive views of the United States. Hondurans divide evenly on their view of President Barack Obama, while 83 percent have a negative impression of Venezuelan President Hugo Chavez."
L'exo-manipulation du processus démocratique hondurien est plus évidente si l'on entre dans le questionnaire réalisé au Honduras entre le 9 et le 13 octobre 2009 par Greenberg Quinlan Rosner "Honduras Frequency Questionnaire" et sur lequel repose cette conclusion antichavezienne:
"Q.25 : (IF VOTED IN VOTED 05) For whom did you vote in the 2005 presidential elections - Mel Zelaya of the Liberal Party or Pepe Lobo of the National Party?
R:Mel Zelaya (or Liberal Party):52 %, Pepe Lobo Sosa (or National Party):35%
"Q.26 : Generally speaking, which political party do you identify the most closely with?
R: Mel Zelaya (or Liberal Party) : 52 %, Pepe Lobo Sosa (or National Party): 38% "(P. 5/8).
A un mois des élections "les sondés" ne proposeront que deux alternatives démocratiques, "Zelaya le chavezien" - alors que Greenberg Quinlan Rosner engagé dans une croisade hypermédiatique "pour sauver la démocratie américaine" (gros client de la multinationale) affirme que le peuple hondurien rejette Chavez à 83% - ou le "businessman Pepe Logo"...
Au regard du processus électoral, dont Greenberg Quinlan Rosner se veut le garant et le protecteur, et des résultats il n'était visiblement pas question de réhabiliter Zelaya "pourtant client vedette", à moins que... (C.P.1/12/09)


Rappel: iI serait bon de se souvenir, à ce stade du drame hondurien, que Zelaya suivra à la lettre les consignes de son conseiller de campagne présidentielle Mark Feiersten aujourd'hui vice-président de la multinationale en communication américaine Greenberg Quinlan Rosner. Mark Feiersten gère pour la Cie les comptes de Boeing, BP, Monsanto, Fitch Ratings (1) tandis qu'hier il dirigeait pour Bill Clinton le bureau des Elections de USAID, branche civile de la CIA. Feiersten, spécialiste de l'Amérique latine/centrale, dévoilera ses intentions dans ce rapport de 1999 (second mandat de Clinton) "USAID POLITICAL PARTY DEVELOPMENT ASSISTANCE" :"One of USAID’s six strategic goals is building sustainable democracies... This goal is achieved through the establishment of democratic institutions, free and open markets, a vibrant civic society..."(p7/46). Nous en sommes probablement là du dispositif US... Quelle position tenir ? Défendre le principe démocratique hondurien, oui; Zelaya (ou Micheletti), agent caché de la CIA et/ou du libre-échange pour la maîtrise US du Sud, non... (C.P.10/09/09)

- Honduras Negroponte a encore frappé
"(...) JOHN NEGROPONTE a effectué l’an dernier en Juin un voyage officiel sur les lieux de ses crimes et a rendu visite aux dirigeants du Salvador, du Guatemala et du Honduras...Le motif officiel de la visite était la lutte contre la drogue, laquelle on le sait est le nouveau « faux nez » des ingérences étasuniennes en Amérique Centrale et fait écho aux plans « Colombia » et « Merida » mis en œuvre en Colombie et au Mexique.NEGROPONTE et le Président Hondurien ZELAYA se sont alors rencontrés... " (socio13)
-- These are the Coup Leaders, They Will be Judged! "The coup leaders reactivated the anti-terrorist and anti-communist organization called the Alliance for Honduras' Progress (APROH), which operated in the 1980s..." (the narcosphere, 21/07/09)
Generals Who Led Honduras Military Coup Trained at the School of the America;Romeo Vasquez, a general who led the military coup in Honduras against President Manuel Zelaya, received training at the US School of the Americas....(DemocracyNow!-soaw.org, 1/7/09)
School of the Americas-Trained Military Detains and Expels Democratically-Elected President Zelaya; TeleSUR reports that the soldiers have also arrested the Cuban, Venezuelan, and Nicaraguan ambassadors to Honduras... (the narcosphere/soaw.org, 28/06/09)

Notes
Un coup d'Etat rappelant que le Central America-Dominican Republic Free Trade Agreement (CAFTA-DR, 2004/Bush),(1)(2), est aujourd'hui "entre les mains" de Clinton/Obama. Il est trop tôt cependant pour savoir si ce formatage de l'exploitation de l'homme par le commerce relancera les sanglantes manoeuvres policières et militaires de Negroponte et de Reagan (1981/1985). Le message est toutefois sans ambiguité: avec ou sans Zelaya (signataire de l'Alternativa Bolivariana para América Latina y El Caribe (ALBA)) imposer les marchands du Nord au Sud et garantir plus de pouvoirs aux nouveaux gardiens...
- FY 2010 US Congressional Budget Justification for Foreign Operations, Hillary Clinton
- Honduras, US 2010 Foreign Assistance Program Overview p.618/683
Les dangereux relais associatifs (aides civiles et militaires US) de cette politique développementiste imposée au Sud révèlent de profondes infiltrations :
-
Western Hemisphere Institute for Security Cooperation, successor to School of the Americas
- U.S. Aid to Honduras, All Programs, 2005-2010
- Official Descriptions of Aid to Honduras (C.P.2/07/09).



Afrique du sud


Propos chrétiens decroissants sur le Pan-africanisme, réponse au théologien luthérien sud africain Ramathate Dolamo (Democratisation of Africa from the Interreligious Perspectiva, The African Renaissance, p. 2/5, 3ème Forum Mondial de Théologie et Liberation)

1- Pas de sociétés africaines racialement libres sans un recensement/contrôle drastique biométrique des masses...
Notre propos décroissant rappelle (notes ci-dessous) que sous le régime post-apartheid de transition de Frederik Willem de Klerk en 1993 (un an avant l'élection de N. Mandela) il sera question de réduire les libertés et les identités sud africaines à la culture industrielle privée japonaise du comptage/recensement biométrique des populations (NEC Corporation)... laquelle débordera jusqu'aux intérêts privés de l'ensemble des banques sud africaines sous l'autorité de la Reserve BAnk (Banque Centrale sud-africaine).
Qu'il n'était pas question, malgré les apparences démocratiques, de restituer l'Afrique du sud à sa négritude, à sa mixité raciale et à ses ethnies militantes mais bien de soustraire les masses et leur émancipation à toute vélléité révolutionnaire socialiste, marxiste, raciale ou encore autonomiste anti marchés. Le comptage industriel de la population pré-Mandela sera mis en place avec l'accord d'autorités privées et publiques japonaises, américaines, britanniques et sud-africaines; notons, ici, que N. Mandela ne s'opposera pas à la dangerosité de ce dispositif globalisant et liberticide. Le message est sans ambiguité :"pas de sociétés africaines racialement libres sans un recensement/contrôle drastique biométrique des masses..."

2- Infiltrer une Afrique du Sud stratégiquement "libérée" de son potentiel dissident, autrement dit de son identité
La destruction des contenants de "l'insularité japonaise" - opérée par les japonais eux-mêmes (les élites patriotiques) et les américains durant le processus initiatique de nucléarisation et de (néo)libéralisation (les USA, le Danemark et la France par la recherche appliquée fondamentale ont bien armé le dispositif intellectuel et commercial de "nucléarisation du japon" en formant les atomistes civils de l'archipel et en les poussant à la conception militaire de la bombe A.) permettra à son capitalisme financier et industriel d'infiltrer sans effort une Afrique du Sud stratégiquement "libérée" de son potentiel dissident, autrement dit de son identité.
En fait, les pouvoirs publics japonais néolibéralisés opèreront durant des décénies avec tous les régimes autoritaires ou dictatoriaux dotés de ressources naturelles (Indonésie, Philippines, Algérie, Irak, Iran, Asie centrale, Chine, Taïlande, Vietnam, Birmanie, Inde, Russie, CEI, Emirats, Argentine, Mexique, Brésil, etc...) en passe de se libérer de leurs oppositions socialistes ou musulmanes radicales. La collaboration avec le régime de transition de De Klerk invitera donc les élites sud-africaines à accomplir un nouveau cycle, crucial en terme de rendement industriel, de rentabilité financière, de sécurité intérieure et de patriotime.

3- La pauvreté, la souffrance sexuelle et le HIV, trois armes tournées explicitement contre la négritude et la mixité raciale
Ce dispositif classique d'acculturation et d'étouffement sera conçu sur une même base d'urgence stratégique dans tous les pays par les Etats (encore rétifs au néolibéralisme; une étape violente de convergence sera franchie dans les années 90, une autre dans les années 2000, une autre se profile dans les années 2010), par les multinationales, les lobbys, les parlementaires, l'administration, l'université, l'intelligence économique civile et militaire, etc... selon toutefois les multiples agendas des "retours sur investissement" et des profits. 80% de la valeur des plus importants marchés financiers mondiaux proviennent, en effet, avant tout, annoncera Goldman Sachs de profits réalisés il y a plus de dix ans !...
Ce dispositif entrepreneurial d'invasion (bancaire et industriel) se dotera en Afrique du Sud, pays le plus riche d'Afrique, d'un caractère civil et politique libéré graduellement, comme partout ailleurs dans les pays du Sud, de ses résistances raciales et politiques, "virales" selon Ronald Reagan.
Le capitalisme sud-africain et international manifestera toutefois une autre forme de son égoïsme et de sa perversité en exploitant la pauvreté, la souffrance sexuelle et le HIV, trois armes tournées explicitement contre la négritude et la mixité raciale. Le multimillionnaire sud africain Wouter Basson ne fera pas moins avec Project Coast.
La multinationale japonaise NEC Corporation et le South African Department of Home Affairs contribueront donc, très discrètement, à effacer de la conscience collective sudafricaine, sans effusion de sang, des pans entiers de mémoire populaire et la part insulaire et sacrée propre à toute culture autonome, à toute identité individuelle, à toute mixité, ennemies affirmées des marchés globaux du XXIème siècle et de la levée des barrières douanières... Marchés bien évidemment mutilés de leurs fondamentaux humanitaires et engagés sans dissidence sur la voie planétaire des privations entrepreneuriales; les Dix Principes du Pacte Mondial des Nations Unies (United Nations Global Compact) fédèreront très hypocritement les "exigences ethiques" de près de 5000 multinationales (dont NEC Corporation) de 130 pays réduits au bon fonctionnement des Global Compact Local Networks sous la bannière de la gouvernance mondiale monoculturelle.

4 - Le Pan-africanisme me paraît très opposé à la négritude et à la liberté raciale
Quand le théologien luthérien sud-africain Ramathate Dolamo fait appel, lors du 3ème Forum de Théologie et Libération de Belem (Brésil), aux quatre pilliers du Pan-africanisme d'Ed Maloka, il occulte bien cet aspect des choses pour le moins essentiel.
Je ne crois pas, en effet, que le Pan-africanisme soit, à tout le moins selon une base critique chrétienne et décroissante, une source de liberté en Afrique et d'autonomie pour les africains; ce Pan-africanisme me paraît même très opposé à la négritude et à la liberté raciale; nos soeurs et frères d'Afrique le vivent tragiquement tous les jours. Ce n'est donc pas non plus, semble-t-il, une bonne base pour une critique dynamique de l'Afrique et du capitalisme contemporain, guère plus pour une critique politique et théologique pour l'édification d'une église indigène alternative qui ne succomberait pas aux agressions...
Les razzias perpétrée par les hordes commerciales et financières nationales et transnationales (via les banques privées et les sociétés d'investissement) sur les banques centrales africaines, l'organisation monétaire, les épargnes/emprunts populaires et l'organisation de la société civile privatisée sont trop nombreuses, trop rapides, trop violentes et trop destructrices psychologiquement et démographiquement; l'homme moderne spolié dans sa critique et son indépendance, ce que souhaite le néolibéralisme, ne peut générer en temps réel le système auto-immune approprié pour se défendre.
Une stratégie pan africaine ne peut donc qu'approndir la fracture sociale et culturelle et rendre plus difficile l'accès aux évangiles, voies alternatives; demeurent entiers l'agression phénoménale des populations et les déplacements. En fait, la mutation anthropologique n'est sensible qu'au sein des masses consommantes urbanisées plus nombreuses livrées aux marchés (y compris religieux) plus nombreux et incontrôlables... Le Pan africanisme sert donc, plutôt, les bouleversements liés à "la révolution industrielle verte africaine" objectif politique de l'adhésion forcée des "pays-zones de libre échange" aux marchés globaux ou non; il révèle plus encore des perspectives néoeugénistes qui nourrissent déjà de façon inacceptable la dramaturgie catholique romaine de l'apocalypse et chrétienne du martyre.

5- Il n'y aurait en fait, dans cette optique, de cessation de conflits et de guerres que formellement
Les nouveaux droits démocratiques post apartheid sont donc bien dans ce contexte les pivots paradigmatiques d'une économie de guerre globale à crédit et garantissent à l'industrie militaire, pour ceux qui douteraient encore, tous ses débouchés. Une économie qui, de par sa violence asymétrique et les déviances sociales qu'elle engendre, se révèle aussi active en temps de paix qu'en temps de guerre.
Il est du reste possible aujourd'hui de démontrer que le monde écoule annuellement sur les marchés autant de fusils d'assaut, d'obus, de balles, de bombes et de missiles que durant la seconde guerre mondiale, qu'il y a autant de théories financières et bancaires privées en circulation de chaque côté de l'Atlantique et du Pacifique pour le contrôle des convergences économiques des pays ruinés, de leurs taux de change ou d'intérêt, de leurs monnaies et de leurs ressources, toute proportion gardée, qu'en 1942...
Il n'y aurait en fait, dans cette optique, de cessation de conflits et de guerres que formellement ou que consensuellement. Selon cette approche - pour une sortie de l'économie et de la représentation - les "guerres pan Etatiques" (pays riches contre pays pauvres) seraient plutôt ininterrompues et subtiles, parfois insensibles, et ne se limiteraient pas à une lecture classique des moyens militaires.
Le crime financier et commercial contre l'humanité de notre époque prend en effet racine dans les intérêts privés des dynasties bancaires européennes des XVIIème/XVIIIème siècles maitresses du crédit et progressivement des royaumes, des empires et des saintes familles endettées, des guerres, des jeunes républiques et des "banques centrales" au rôle restreint, des révolutions technologiques, industrielles et bancaires non sans la complicité activite des premières familles industrielles et commerciales qui les co-concevront (une lecture alternative décroissante de l'histoire du commerce, des sciences et des techniques du Japon, de la Grande Bretagne, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Russie, de la France, des Etats-Unis, des colonies invite également à ce diagnostique) -, et maîtresses plus tard des marchés bancaires, du jeu monétaire, actionnarial et financier, américains...

6- Le Pan-africanisme...de la société marchande
le Pan-africanisme est bien, à ce titre, une option néocoloniale post-dissidente et ne peut inspirer à terme qu'un fractionnement sans pouvoir des oppositions légales majoritairement acquises aux mécanismes de la société marchande, dépendantes donc commercialement, monétairement, bancairement et politiquement; il s'agirait donc d'un effet politico-économique normalisateur plus que libérateur (historiquement et théologiquement) puisque stimulé-contrôlé par les analystes-investisseurs, les prévisionnistes déloyaux de la Banque Mondiale, trichant sur les données tout en intégrant des contradictions hallucinantes dans les modèles, les statisticiens délinquants et révisionnistes du FMI ou de la BAD, les spécialites alarmants et douteux du BIT.
Les multinationales et leurs institutions non gouvernementales pilotes (ci-dessus) ont bien parié et misé dans ce contexte de misère et de souffrance - psychologiquement et commercialement avantageux - sur la démocratisation (néo)libérale intensive de l'Afrique avec les moyens occidentaux (endettement, enrichissement et corruption scientifiques, exploitation criminelle des ressources naturelles et humaines, ghettoisation des faibles et des sans ressources, mise en situation de dépendance des Etats, scolarisation intensive, numérisation, mutation forcée des modes alimentaires et sanitaires, pollution, etc...). Rien n'aurait été cependant possible sans une collaboration à toute épreuve des élites politiques, juridiques, militaires, religieuses et intellectuelles africaines.
Il en ira de même en France au temps de la collaboration pétainiste... tandis que les américains opéraient de multiples renversements à l'avantage de l'idéologie du marché pan-européen et de l'endettement, jouant tantôt avec les moyens concurrentiels de la résistance militaire, politique, religieuse et intellectuelle tantôt avec ceux des collabos cooptés par l'économie nazie.
La libération (pseudo émancipation européenne) de 1945 sera bien l'expression d'un savant dosage de collaboration, de soumission, de violence criminelle, de trahison et d'effondrement mis au point par les acteurs et lois dynamiques du commerce homicide et liberticide global nazi et allié au service, finalement, d'une révolution planétaire techno-industrielle et scientifique concurrentielle.
La stratégie du business libéral (abolition des frontières, diminution de la fonction de contrôle et de régulation des Etats, explosion du business multinational, sauvegarde à tout prix des profits, de l'organisation du travail et des techniques de vente et de production révolutionnaires) sera donc, avant, pendant, après la guerre, parfaitement intégrée à la démarche capitaliste euro-nippo-américaine des temps de crise, au contrôle privé/public des marchés du crédit/de la finance, de la démographie des classes moyennes ("a strong middle class = a strong America" ), de l'emploi et de la production.
L'exemple nipposudafricain du contrôle/recensement biométrique de la population sud africaine de 1993, effectif aujourd'hui, le démontre également (1)... Il se résumera à : "pas de démocratie et de république sans l'abandon des fondamentaux : représentation, égalité, fraternité et liberté, aux hiérarques du capitalisme....".

7- Si solidaire, si sportif, si ethnique et si démocratique
Aussi la théologie émancipatrice noire et multiraciale gagnerait-elle, sans doute, à s'affranchir de ce Pan-africanisme qui de toute évidence n'est pas au service de Dieu, de ses filles et fils, mais bien au service de la dette et de l'expansion des crédits bancaires, de l'industrialisation, de la violence ethnique soulevée par la modélisation monétaire et les flux de capitaux, des profits récoltés, grâce à une approche théorique spécifique, par les fonds de pension américains, européens ou japonais et les banques privées internationales "qui feront la dernière guerre"...
JP Morgan Chase "si solidaire, si sportif, si ethnique et si démocratique en Afrique du Sud" reconnaîtra cependant dans un récent rapport (p.12/64) l'inefficace de la globalisation en terre africaine, que la non intégration du continent africain à la globalisation avait même sauvé son micro-crédit !...
Ajoutons ici que si 75% des capitaux fournis au micro-crédit proviennent des marchés locaux (essentiellement sous forme d'épargne et d'emprunts sur le marché local) les autonomies, l'indigénisation des Eglises alternatives anticapitalistes et les mixités raciales ont de toute évidence un espace... à condition, toutefois, d'abandonner les pompes d'amorçage proto-capitalistes que sont le micro-crédit, la micro-finance, marchés des Institutions Financières Internationales, des grandes banques (Standard Chartered, HSBC, Deutsche Bank,... JP Morgan Chase,... Citibank, Morgan Stanley, BNP-Paribas, etc...) sur tous les continents - en effet, selon certains théoriciens des BOP markets de la Banque Mondiale passer de 1/2$ de rev. /jour/hab à 5$ et 8$/de rev. jour/hab suffirait pour entrer dans le jeu capitaliste - et le pan-africanisme.
Rappelons encore que le micro-crédit est l'outil indispensable de la sécurité intérieure (doctrine civile de l'OTAN/Grameen Bank), des nouvelles politiques répressives, de l'acculturation, de la massification des pauvres et du contrôle biométrique.

8- Pan-africanisme et "indulgences monétaires", merci Luther !!...
Le Pan-africanisme auquel fera donc allusion le théologien Dolamo citant Ed. Maloka - j'en profite ici pour rappeler mon soutient à l'éternel combat de Luther contre les "indulgences monétaires", merci Luther !! - ne manquera pas de fournir un support pan Etatique néolibéral idéal aux églises romaines et aux théologiens traditionnalistes défenseurs acharnés des marchés et plus encore aux "indulgences monétaires", inacceptable bien entendu.
Cet odieux support continental de pénitence monétaire, d'enrichissement et de profit, est finalement semblable à celui conçu à la libération pour les banques du IIIème Reich financières de la Shoah : Dresdner Bank, Commerzbank, Deutsch Bank, si importantes aujourd'hui dans le dispositif financier atlantique et planétaire... par les banques de commerce privées concurrentes américaines et la Reserve Federale US victorieuses, le plus souvent collabos et anti sémites. Des banques historiques conçues pour survivre aux peines les plus sévères, aux pertes les plus importantes et aux privations les plus longues aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique, en Amérique Latine, en Russie, en Asie...
Le Pan-africanisme qui par son gigantisme nourrit déjà l'uniformisation/exploitation monétaire classique des communautés, des langues et des cultures ne peut qu'exclure de son histoire sociopolitique "l'indigénisation" des églises , monde moderne, monde primitif.
Il confirme également l'avènement d'un espace commercial également classique plutôt qu'inédit indispensable au prolongement de la globalisation, au contrôle biomé(maî)trisé des populations, en fait, des "communautés raciales mixtes de consommateurs" qu'anticipent l'expansion des marchés numériques bancaires, industriels, sanitaires, les marchés de la distribution alimentaire et du stockage, le marché des prisons et des armées, et, pour le moins, le déplorable projet de loi indonésien-papouasien (supprimé fort heureusement) relatif au puçage/tatouage des porteurs du HIV...

9- "l'Afrique pan africanisée" innocente un processus capitaliste bien connu
La perméabilité des églises (lieux d'appel) - indépendantes ou non d'Afrique (Pan africaines), d'Amérique Latine, Centrale et du Nord (Pan américaines), d'Inde et de Chine (Pan indiennes et Pan asiatiques), européennes (Pan européennes) - au microcrédit bancaire et à la micro/macro-finance, à l'industrie des GSM, aux social/business networks (communautés urbaines de consommateurs et de business partners), procède bien de ces dispositifs intellectuels et juridiques mis au point par les profiteurs (de guerre ou non) et les capitalistes...
La "renaissance africaine" tant attendue boostée par un Pan africanisme loyal et légitime relèverait, en fait, davantage de la théologie du/de marché - et en serait même son prolongement idéologique - que d'un processus d'émancipation et de libération.
Du NEPAD à l'effondrement de l'autonomie rurale africaine à la Révolution industrielle Verte, des déportations-déplacements de personnes aux conflits ethniques sanglants à l'inflation des prix des denrées de base, de la ghettoisation urbaine à l'érosion numérique des territoires naturels et des hommes, "l'Afrique pan africanisée" innocente un processus capitaliste bien connu dans un contexte politique de post-dissidence d'une rare dangerosité. Son message se résume laconiquement à : "pas de sociétés africaines racialement libres sans un recensement/contrôle drastique biométrique des masses..."(C.P.14/03/09)

Notes
Biometric Authentication Market Emerges
"(...) The biometric authentication market is expanding at an ever-increasing rate. The major factors include the increasing need for personal identification due to the explosive expansion of e-commerce and the introduction of security infrastructure by enterprises, governments and local governments, as well as the development of new applications for biometric authentication. In addition, data leaks from enterprises and administrative bodies have become a growing problem, so awareness of information security has grown. Another key factor has been the steadily improving accuracy and reliability of authentication. As a result, people and organizations are increasingly turning to biometric systems..."(Japan External Trade Organization (JETRO) 17/02/05)
1- De l'identité pucée aux bantoustans numérisés, après la liberté...
"(...) NEC Corporation - partenaire japonais* de la Police Nationale Philippine (elle même partenaire de JICA/Japan International Cooperation Agency (2003)) pour l'amélioration de l'identification des empreintes digitales de la police criminelle mais aussi de NTT DoCoMo, de Toppan fournisseur japonais des passeports US, sud-africains, emiratiens, néozélandais, de Daiwa Securities Group Inc , etc...-, "leader mondial des empreintes digitales et de la biométrie" coopté par les gouvernements Blair/Brown pour le projet National Identity Cards Scheme/National Identity Register et, ce qui n'est pas surprenant au regard de la globalisation, par le South African Home Affairs National Identity System (HANIS) sera également chargé par ce dernier du recensement de l'ensemble de la population sud-africaine, soit 45 millions de personnes (1)... Un projet lucratif et politique envisagé par le "gouvernement" sud-africain, en fait, dès 1993..." (De l'identité pucée aux bantoustans numérisés, après la liberté..., (C.P. 23/08/08-08/03/09))
2- South African -JAPAN INVESTMENTS FROM 1 April 1994 to 21 May 2002
Opening Address at the 5th Japan - South Africa Partnership Forum by Deputy Minister of Foreign Affairs, Mr. Aziz Pahad, Tokyo, Japan 22nd May 2002
"(...) In Europe, we have watched with grave concern the rise of right wing extremism. In the Asian region, although the release of Ang Su Chi is a positive development, the potential for war between India and Pakistan, both of which are nuclear powers, grows daily. This situation has serious implications for everyone.
In the Middle East, the security situation has deteriorated sharply. Events such as Jenin, and Israeli impunity vis-à-vis UN Security Council Resolutions, have very serious consequences for the United Nations and future peace in the region and globally...
(...)In Africa itself, we are still faced with ongoing areas of conflict and instability, these include Angola, the DRC, Burundi, Somalia and Sudan. The crisis situation in Zimbabwe also requires our greater scrutiny.
Japan has remained South Africa’s most important commercial partner in Asia, and has consistently ranked as either South Africa’s third or fourth most important trade partner internationally
(...) On the occasion of the inauguration of President Mbeki in June 1999, Japan announced a second ODA package for South Africa in the amount of US$ 1. 5 billion dollars for socio-economic projects largely targeted at the previously disadvantaged in South Africa. Japan also actively encourages human resource development. We wish to thank the Japanese Government for the assistance provided, mainly through JICA, to train South Africans in various fields, including health, education and local government...
(...)The corporate world in beginning to show a keen interest in NEPAD as evidenced by the attendance of about 900 business people at the NEPAD Financing for Developing Conference in Dakar, Senegal earlier this year (2002). Corporate leaders included representatives from Microsoft, Hewlett Packard, IBM, Chevron, Shell, Petronas, Coca-Cola and Eskom. NEPAD will also be the main topic of discussion between governments of Southern Africa and the private sector at the upcoming World Economic Forum Southern African Summit to be held in South Africa later this year..." (South African Department of Foreign Affairs)
3- "(...) South Africa established a Consulate General in November 1962 at the Imperial Hotel in Tokyo. Consular relations were upgraded to full diplomatic relations on 13 January 1992. During this period, relations with South Africa remained limited, also considering Japan’s support to UN sanctions. Full diplomatic exchanges commenced in 1994,...(South African Embassy in Tokyo)
4- "JAPAN SOUTH AFRICA PARTNERSHIP IN THE NEW CENTURY"
"There will be no stability and prosperity in the world in the twenty-first century unless the problems of Africa are resolved" and that "The problem of Africa is one of the most important issues for our global foreign policy." (Junichiro Koizumi, 1/10/2001, Tokyo)
5- Le Bilan de Mandela et l'esprit du NEPAD
(...) La lucidité de Mandela lui fit entrevoir très tôt que le chemin vers la liberté, l'égalité et la prospérité passait en Afrique par un Kulturkampf et une priorité à l'éducation..." (site officiel du NEPAD.TV "le site de l'essor africain")
6- Principaux donateurs de la Fondation Nelson Mandela
-- ABSA Bank, BHP Billiton, Coca Cola Foundation, Dell Computer, GEM Diamond Technical Services (Pty) Ltd (Angola, Botswana, Central African Republic, Democratic Republic of Congo, Lesotho, Indonesia) (GEM), JME Oppenheimer , Merck Co, Microsoft South Africa , Volkswagen Audi SA, NetCare (Network Health Holdings Limited), Vodacom Group (Pty) Ltd...
Qqs membres du Conseil d'administration de la Fondation
-- Tokyo Sexwale membre du JP Morgan Chase International Advisory Council et de the Brookings Institution International Advisory Council. Directeur du Comité Local de la FIFA World Cup 2010, président de the Africa Asia Association et de the South African/Japanese Business Forum
-- Pr. Njabulo Ndebele, ancien résident de Ford Foundation, Vice-Chancellier de l'Université de Cape Town
-- Nthato Motlana fondateur de Corporate Africa société Holding d'investissement qui deviendra New Africa Investment Limited
-- Mr Chris Liebenberg ex PDG de Nedcor Group, ex ministre des finances en 1994 dans le gouvernement d'Union Nationale
-- Pr. Jakes Gerwel Dir.non executif de Naspers and Old Mutual. Psdt non exécutif de Africon Engineering International, Brimstone Investment Corporation, Life Healthcare, South African Airways and Media 24....
Banque de The Nelson Mandela Foundation Trust
-- La banque privée panafricaine sud-africaine NedBank
Exploit sportif
Nedbank, la Fondation Nelson Mandela, Coca Cola South Africa, ABSA Bank, BHP BILLITON, figurent parmi les 410 multinationales et grandes entreprises inscrites au J.P. Morgan Corporate Challenge de Johannesburg du 5/03/09


Japon
L'Histoire du barrage illusoire, [ 2/3 ], entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi, bas de page, décembre/2006, rappel
Il semble que la "bulle immobilière et financière" américaine et européenne conduisant à la "crise des subprimes" ressemble par bien des côtés à la "bulle financière", immobilière et foncière, japonaise des années 1985/90 conduisant après son effondrement aux "prêts irrecouvrables" et au final à la "bad debt" : 1000, 2000 milliards de dollars US ? nul ne saura vraiment.
Quoiqu'il en soit cette explosion en chaîne entrainera l'Etat japonais et les entreprises dans le gouffre de l'endettement, de la manipulation et du mensonge, les petits spéculateurs urbains et les petits paysans dans celui des pertes irréparables et de la privation.
Ces derniers seront touchés de plein fouet par la crise après avoir été boostés par l'idée fausse de la croissance continue, de l'abondance et du profit spéculatif durables, "des bonnes affaires".
Aujourd'hui les expulsés/expropriés américains des subprimes (prêts hypothécaires à risque) seront
abusés, sur une même base, par les mêmes capitalistes, gros spéculateurs, analystes et conseillers néolibéraux multinationaux outre pacifique (mettant en scène notamment le dynamisme allemand, espagnol, français, la hausse des prix pétroliers, des profits industriels japonais et européens causes de l'engouement des petits budgets - enjeux de la Maison Blanche tant d'un point de vue sécuritaire, économique et fiscal (objectif 40 millions de foyers en 2020) que d'un point de vue électoral - pour l'achat de maisons neuves à crédit, à taux d'intérêt faible quoique variable et croissant).
Les pertes dues aux mauvaises créances seront rachetées selon le Wall Street Journal "700 milliards de $" par l'Etat - en 1992 après l'effondrement de la bulle aux illusions japonaise
800 milliards de $ de prêts bancaires irrecouvrables seront couverts par les pouvoirs publics. Une fois de plus, au Japon comme aux Etats-Unis, seul comptera le standing de vie du marché interbancaire et des activités financières.
Jamais les populations flouées par le mensonge d'Etat (vos interêts sont garantis et vos droits fondamentaux protégés) et par les manipulations des financiers (la titrisation des créances est une opération méconnue des emprunteurs tout comme sont méconnus les marchés spécialisés sur lesquels s'écouleront les créances revendues et où évoluent les Hedge Funds/fonds spéculatifs alternatifs, les fonds d'investissements acheteurs) n'auront droit à une quelconque preuve d'humanité du système, de toute évidence, inapproprié aux besoins du plus grand nombre, au nord comme au sud, incapable de réformes structurelles socialement justes, d'indemnités substantielles ou d'excuses publiques pour incompétence.
Ce système n'a jamais enrichi les pauvres et ne le pourra jamais; il faut cesser d'y croire, vite... Ici les peines, les privations infligées et les manques échapperont à toute "réparation"... Par contre les crédits des subprimes, grâce aux paiements des taux d'intérêt par les emprunteurs, offriront des rendements élevés aux investisseurs-érudits, aux spécialistes !
Les financiers japonais et l'Etat dans l'Histoire du Barrage Illusoire iront tout aussi loin que leurs homologues américains
dans la gestion des crises et du crime financier organisé... L'historien japonais Shigeru Kobayashi dévoilera à ce sujet :"On peut dire, sans risque de se tromper, que l'utilisation de groupes de type mafieux pour l'arrangement des mauvaises créances est réel. On note, en effet, l'intervention régulière de yakuza dans les affaires de recouvrement. Les banques utilisent des boryokudans ou des yakuza à travers des sociétés fantômes pour des opérations de recouvrement. Lors de (l'effondrement de bubble), par exemple, les yakuza seront chargés de faire monter les prix des terrains..."
(C.P.)


Colombie
Rappel : Le Plan Colombie
fut présenté officiellement comme un « plan pour la paix, la prospérité et le renforcement de l'État » et une lutte contre le narcotrafic, avec l’appui de la Banque Mondiale, la BID et le FMI. Mais ces accords se sont vite avérés une alliance militaire entre les États-Unis et la Colombie pour le contrôle des espaces stratégiques par les transnationales. Les États-Unis possèdent une vingtaine de grandes compagnies en Colombie. Dans ce contexte, ce sont principalement les pétrolières, dont Occidental, Exxon-Mobil, BP-Amoco, Unocal, Chevron-Texaco et Phillips Petroleum, qui furent impliqués dans le lobbying auprès des politiciens afin d’asseoir les bases du Plan Colombie signé en septembre 1999 entre Washington et Bogota...Depuis 1996, Exxon-Mobil, BP, Unocal, Chevron-Texaco et Phillips Petroleum ont investi des sommes énormes dans des activités de lobbying auprès du Congrès américain afin d’exiger «la sécurité» (voire la militarisation) des gisements pétroliers et gaziers.(5) Dans le contexte du Plan Colombie, les plus importantes transnationales des États-Unis obtiennent des moyens légaux pour protéger leurs espaces économiques stratégiques. En février 2002, Anne Patterson, ambassadrice des États-Unis en Colombie, justifiait la mise en place d’un système de haute sécurité des territoires stratégiques : « Il y a plus de 300 sites [états-uniens] d’infrastructures stratégiques en Colombie ».(6) Les États-Unis entendent les protéger, voire les militariser, grâce à la « formation » de l'armée locale, « la livraison d'hélicoptères, de matériel de communication » ainsi que des «activités d'espionnage»... (M.Ladouceur, Globalresearch, 24/06/2003)

Etats-Unis
NEW KISSINGER ‘TELCONS’ REVEAL CHILE PLOTTING AT HIGHEST LEVELS OF U.S. GOVERNMENT
"On the eve of the thirty-fifth anniversary of the military coup in Chile, the National Security Archive today published for the first time formerly secret transcripts of Henry Kissinger’s telephone conversations that set in motion a massive U.S. effort to overthrow the newly-elected socialist government of Salvador Allende. “We will not let Chile go down the drain,” Kissinger told CIA director Richard Helms in one phone call. “I am with you,” the September 12, 1970 transcript records Helms responding.
The telephone call transcripts—known as ‘telcons’—include previously-unreported conversations between Kissinger and President Richard Nixon and Secretary of State William Rogers. Just eight days after Allende's election, Kissinger informed the president that the State Department had recommended an approach to “see what we can work out [with Allende].” Nixon responded by instructing Kissinger: “Don’t let them do it... The telcons also reveal that just nine weeks before the Chilean military, led by Gen. Augusto Pinochet and supported by the CIA, overthrew the Allende government on September 11, 1973, Nixon called Kissinger on July 4 to say “I think that Chilean guy might have some problems.” “Yes, I think he’s definitely in difficulties,” Kissinger responded. Nixon then blamed CIA director Helms and former U.S. Ambassador Edward Korry for failing to block Allende’s inauguration three years earlier. “They screwed it up,” the President declared...” (National Security Archive Electronic Briefing Book No. 255, 10/09/09)

Afghanistan
"In Afghanistan we now have NATO - led troops from 37 nations - all doing a superb job in difficult circumstances. And of course, here in London today, let me say I’m extremely grateful for the substantial British contribution. Romania, Estonia and Denmark all have troops in the south, but over the summer months, British, Canadian and Dutch troops, bore the brunt of the fighting, and, I regret to say, the British and Canadians bore the brunt of the casualties too. But they have been successful. We now need to support the development of the Afghan National Army’s own capacity, so that they can assume the security responsibility in these areas.
Of course, the ordinary Afghans are delighted to see peace after so many years of fighting. But improved security alone is not enough. They also want a job, they want to see reconstruction and redevelopment across the country - they want to see that their children will have a better future. They understand that there can be no development without security, but equally there can be no lasting security without development. That is why Muhammad Yunis was last week awarded the Nobel Peace Prize for his work on development and micro-credit with the Grameen Bank. In the end, military success alone in Afghanistan will not be enough..." (Jaap de Hoop Scheffer, Secrétaire Général de l'OTAN, in "100 millions de cellulaires GSM 900 pour 68000 villages", critique de la modélisation financière au Bangladesh et du système "vie et mort à crédit" de Mohammed Yunus, C.Pose)

Diego garcia
"Strategic Island Concept"
"A plan to identify small strategically located islands with small local populations that the United States or its western allies could acquire as future base sites and that would be insulated from any local threats... In 1960, the U.S. Navy began secret conversations with the British Government about Diego Garcia. Over the next several years, U.S. officials secured British agreement to turn the island into a military colony, called the British Indian Ocean Territory, and, as classified documents show, to provide "exclusive control" of Diego Garcia "without local inhabitants"...."("The Secret History of Exile and Empire on Diego Garcia", Princeton University Press, will appear in spring 2009)

The Impoverishment of Displacement: Models for Documenting Human Rights Abuses and the People of Diego Garcia by David Vine (assistant professor of anthropology at American University in Washington, DC.)
"BETWEEN 1967 AND 1973, the U.S. and UK governments forcibly displaced the people of the Indian Ocean’s Chagos Archipelago as part of the development of a U.S. military base on the island of Diego Garcia. (The base gained attention recently in the wars in Afghanistan and Iraq as a launch pad for long-range bombers and as an alleged secret U.S. detention site.) The two governments deported approximately 1,500 individuals, known as Chagossians, to the western Indian Ocean islands of Mauritius and Seychelles, located 1,200 miles away. Most Chagossians received no resettlement assistance and quickly fell into poverty. Three decades later, most of these Chagossians (currently more than 5,000 individuals) remain impoverished in Mauritius and Seychelles..."
(in The War Crimes Research News/Office, WCRO... Malgré l'intransigeante approche de Vine demeure l'orientation sociopolitique et économique néolibérale globale du WCRO portant les couleurs de Soros et de l'Open Society Institute, toujours très proches des dictateurs et de leurs victimes, des sans terres et des des sans toits... mais aussi de la privatisation graduelle - par son mode d'autofinancement et de gestion spéculative - de la justice criminelle internationale et de son approche toute spécieuse, par voie de conséquence, du crime de guerre. Notre article "Cour Pénale Internationale, justice impartiale, fonds privés et placements à l’époque de la globalisation financière" C.P.)

"Chagos", document de défense de la culture insulaire et de l'autonomie Chagossienne

US-UK-Diego Garcia (1770-2004)
Histoire de Chagos par la presse anglosaxone
, dossier dès plus complet fourni par historycommons.org
1963-1965: US Asks Britain to Give It Diego Garcia as Naval Base
"Concerned about the prospects of Soviet expansion in the Indian Ocean, the US government asks Britain to find an uninhabited island where the US can build a naval base. [US CONGRESS, 6/5/1975; SUNDAY TIMES (LONDON), 9/21/1975; US CONGRESS, 11/4/1975; BBC, 11/3/2000; LOS ANGELES TIMES, 11/4/2000; CBS NEWS, 6/13/2003] In return, the US says it is willing to waive up to $14 million in research and development fees related to Britain’s Polaris missile program. [US CONGRESS, 6/5/1975; US CONGRESS, 11/4/1975; BBC, 11/3/2000; LOS ANGELES TIMES, 11/4/2000; CBS NEWS, 6/13/2003] The US puts its sights first on the island of Aldabra, located north of Madagascar. But the island is a breeding ground for rare giant tortoises, whose mating habits would likely be disturbed by military activities. Fearing that ecologists would bring publicity to US activities on the island, the US looks for an alternative. The US decides on Diego Garcia, the largest island of the Chagos Archipelago. It is strategically located in the heart of the Indian Ocean just south of the equator. There is one problem, however. The islands have a population of roughly 1,800 people (who are known as Chagossians, but also referred to as Ilois) who have inhabited the 65-island archipelago for more than 200 years. [SUNDAY TIMES (LONDON), 9/21/1975; BBC, 11/3/2000] Most of them are descendants of African slaves (see 1770s) and Indian plantation workers. [BBC, 1/10/2001] To deal with this “population problem,” British politicians, diplomats and civil servants begin a campaign “to maintain the pretense there [are] no permanent inhabitants” on the islands. They fear that if the international community learns about the existence of the population, it will demand that the Chagossians be recognized as a people “whose democratic rights have to be safeguarded.” [BBC, 11/3/2000]..." (historycommons.org)

Niger
AREVA : Du discours à la réalité / L’exemple des mines d’uranium du Niger
(note explicative du 30 janvier 2008, p.15/15, pdf, CRIIRAD, "mines d'uranium, Niger")
La CRIIRAD a informé en mai 2007 par courrier les autorités du Niger (Centre National de Radioprotection à Niamey) et Mme Anne Lauvergeon, Présidente d’AREVA, de la découverte de niveaux de radiation anormalement élevés dans les rues de la ville d’AKOKAN, à quelques kilomètres de la mine d’uranium et de l’usine COMINAK (AREVA). Le niveau de radiation au contact du sol devant l’hôpital de la COMINAK atteignait des valeurs jusqu’à 100 fois supérieures à la normale (voir la note CRIIRAD N°07-53 sur www.criirad.org.). Il s’agissait probablement de stériles miniers issus de la mine COMINAK et réutilisés pour la constitution de la piste. Compte tenu du niveau de radiation mesuré ces matériaux devraient être qualifiés de « déchets radioactifs ». Ils engendrent un niveau de risque cancérigène par exposition externe d’autant plus inacceptable qu’il est totalement injustifié. La CRIIRAD a demandé par courrier adressé aux autorités du Niger et à Mme Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA que les déchets radioactifs à l’origine de cette irradiation soient rapidement enlevés et qu’AREVA publie une cartographie détaillée du niveau de rayonnement gamma au sol à ARLIT et AKOKAN, car d’autres secteurs pourraient être concernés. A ce jour aucune réponse n’a été apportée à la CRIIRAD et les matériaux radioactifs sont toujours en place.
Les résidus d’extraction de l’uranium sont des boues radioactives qui contiennent a priori plus de 80 % de la radioactivité contenue dans le minerai. En effet, l’extraction chimique entraine bien l’uranium mais pratiquement pas les métaux lourds radioactifs (thorium 230, radium 226, plomb 210, etc.) qui lui sont associés.
Ces boues produites par les usines de SOMAÏR et COMINAK sont acheminées par des transporteurs à bande et amoncelées en « montagnes » de déchets non recouverts et dispersables par les vents (les risques d’infiltration vers la nappe souterraine doivent également être pris en compte).
Ces résidus (déchets d’extraction de l’élément uranium) se présentent sous forme de sable fin, particulièrement radiotoxique (activité supérieure à 500 000 Bq/kg pour les résidus de COMINAK). Ils constituent des reliefs impressionnants. La verse COMINAK a une superficie de 50 hectares, une hauteur de 27 mètres et contient plus de 10 millions de tonnes de résidus radioactifs. La verse SOMAÏR contient plus de 13,5 millions de tonnes (à fin 2004) sur une aire de 11 hectares. Il conviendrait de tenir compte également des autres types de déchets radioactifs solides (par exemple pour SOMAÏR des tas de résidus de lixiviation statique estimés à 12,1 millions de tonnes de minerai à faible teneur en uranium)...(Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD)

QUEBEC
Dénoncer l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien avec Alain Deneault. Partie I. (Le panoptique, Frantz Gheller, mai 2008)
"F.G. : Dans Noir Canada, vous qualifiez le Canada de «paradis judiciaire» ouvert aux sociétés du monde entier. Qu’entendez-vous par ce terme, et en quoi se distingue-t-il de celui de «paradis fiscal»?
A.D. : Le terme «paradis fiscal» n’est pas un terme générique. Je dirais que nous souffrons actuellement, dans le domaine de la pensée, d’un terme générique qui désigne cet ensemble de législations dans le monde qui permettent à des acteurs très puissants d’échapper aux modalités et aux contraintes des États de droit. Dans de récents travaux, j’ai cherché à dénoter ces échappatoires nombreux et divers par l’appellation de «souveraineté offshore». J’ai voulu désigner, par cette expression, un arsenal de possibilités qu’ont à leur disposition des acteurs puissants et affranchis de la loi.
En marge des États de droit, existent des assises politiques positives nouvelles, des souverainetés politiques qui sont aménagées, de part en part, pour convenir à ceux qu’on peut littéralement appeler des hors-la-loi. Il y a ces pôles que l’on connaît le plus, les paradis fiscaux, qui permettent à des acteurs fortunés d’éviter le fisc. Il y a aussi des ports francs qui permettent le transport maritime à des conditions environnementales et sociales tout à fait avantageuses pour des armateurs qui ne veulent pas respecter les syndicats, les normes ou quelque forme de contraintes que ce soit. Il y a des zones franches qui permettent à des industries de se développer sans considérer quelque forme d’encadrement politique que ce soit. Il y a les chambres de compensation – qu’on trouve surtout à Bruxelles ou à Luxembourg – qui permettent de consigner le fait de transactions, frauduleuses ou pas, dans une sorte de droit parallèle qu’aucun juge d’instruction dans le monde ne pourra déchiffrer, et ainsi de suite..."

Dénoncer l’exploitation canadienne en Afrique. Entretien avec Alain Deneault. Partie II
"Un troisième cas qui en dit long sur le rôle de l’ACDI en Afrique, c’est le financement des travaux de rénovation des infrastructures du chemin de fer reliant les villes de Bamako et Dakar, au Mali et au Sénégal. Jusque là, c’était un investissement, disons, intéressant: les Canadiens en ont bénéficié et cela soutenait d’une certaine façon le développement sur place. Cependant, il y avait une clause à l’entente qui stipulait que, au terme du processus, le chemin de fer devait être privatisé, et le «hasard» –avec d’énormes guillemets– a voulu que ce soit une société canadienne qui soit l’heureuse élue pour exploiter, sur un mode privé, les infrastructures dont l’ACDI venait de financer la remise à neuf. On peut donc dire que les contribuables canadiens ont financé des infrastructures qui normalement auraient dû échoir à la société privée censée prendre des risques. Dans le monde de l’économie privée, les investisseurs se targuent de mériter leur profit puisqu’ils participent au risque, mais là, ce n’était pas tout à fait le cas!
Brutalement, les gestionnaires canadiens, une fois en selle, ont licencié une grande partie des employés des deux anciennes sociétés de chemin de fer national du Sénégal et du Mali. Ils ont fermé la majorité des gares au public de sorte que tout le commerce qui avait lieu historiquement le long du chemin de fer et qui permettait bon an mal an à des communautés de vivre en transigeant leurs biens de villages en villages s’est vu complètement isolé des autres communautés nationales– c’est un petit peu comme si, à Montréal, des investisseurs étrangers achetaient l’aéroport de Dorval et le fermaient au public. On n’a plus effectué sur cet axe que du fret, comme à la belle époque coloniale, c’est-à-dire qu’on prend les ressources africaines dans le centre du continent et on les transporte vers les ports, en l’occurrence celui de Dakar, pour ensuite les exporter en Occident. Pendant ce temps-là, il n’y a pas de transactions: c’est une opération à sens unique qui a été, et qui est toujours, dévastatrice pour l’économie locale. C’est ça le rôle de l’ACDI (Agence canadienne de développement international, ndlr) c’est d’être un fond d’investissement pour les sociétés canadiennes en Afrique..."

ETATS-UNIS
Rappel-danger : à nos frères pauvres
JP Morgan Chase
poursuit son programme d'investissement 2004-2013 de $ 800 milliards sur le "marché des communautés" dotées de petits et moyens revenus; la course au développement régional affecte de plus en plus de communautés pauvres ou modestes. Cette campagne nationale d'endettement populiste et sécuritaire nourrit celle de la course à la Maison Blanche - une campagne à laquelle ne pourront s'opposer les administrations ultralibérales de Cain, Obama ou Clinton - et confirme la stratégie d'appauvrissement et d'endettement des foyers modestes de JP Morgan Chase via, à nouveau, les crédits hypothécaires (ou subprimes) pour un montant de $ 258 milliards (+ 63 milliards de prêts aux PME et $ 17 milliards de prêts au développement/investissement communautaire); des crédits accordés bien entendu sur des bases sociales et politiques inacceptables et dans une conjoncture de crise financière publique et privée (Etat, entreprises, ménages) catastrophique...(13 mai 2008) (C.P.)

GABON

Vie chère au Gabon : « les Gabonais doivent se connecter à la nature »
Entre colère, résignation et improvisation, la population témoigne
"Les pays Occidentaux ont programmé leur développement en nous assujettissant et en conditionnant nos habitudes alimentaires. Le problème de l’inflation et de la crise alimentaire actuelle doit susciter une remise en question de nos stratégies de développement surtout en matière alimentaire. En copiant naïvement les habitudes alimentaires des pays développés nous ne manquerons de rencontrer des difficultés » (Evelyne Moussavou, 24 avril 2008)
L'Elysée restaure les réseaux de la Françafrique (1/3)
Jeudi 13 mars 2008 à la nuit tombée. Robert Bourgi entre discrètement à l'Elysée. Le rendez-vous de l'avocat franco-libanais avec Nicolas Sarkozy ne figure pas dans l'agenda présidentiel, mais l'entretien est d'importance. Bourgi est porteur de nouvelles africaines. Il a rencontré Omar Bongo plusieurs fois les semaines précédentes et le maître du Gabon est ivre de colère, prêt à laisser publier "quelques sales histoires sur ses amis français", façon de montrer que dans son pays aussi, "la presse est libre". Jacques Attali, qui a également fait le voyage de Libreville, a ramené, à peu près de chose près, les mêmes bruits.
Sarkozy prête une attention particulière aux commentaires de Bourgi. Le vieil intermédiaire madré représente la face obscure du discours présidentiel qui prône depuis des mois la rupture avec les anciennes pratiques françaises en Afrique. Bourgi est l'un des derniers héritiers de Jacques Focart et d'André Tarallo, les animateurs dévoués de ces réseaux qui alimentèrent le parti gaulliste en lourdes valisent de billets. Intime de l' Ivoirien Laurent Gbagbo, détenteur jusque récemment d'un passeport sénégalais, il fût par exemple à l'origine de l' Association internationale pour la démocratie, financée par Libreville, qui recruta une poignée de juristes chargés de valider la réelection contestée d'Omar Bongo en 1998....
Longtemps chiraquien, Bourgi rallie la Sarkozye peu de temps avant l'élection présdientielle de mai 2007. Il en est d'ailleurs récompensé en septembre dernier de la Croix de la Légion d' honneur. Ce jour-là, sous les ors de l'Elysée, le discours de Nicolas Srkozy ne laisse guère de place à la rupture : "je sais, cher Robert, pouvoir continuer à compter sur ta participation à la politique étrangère de la France. Je sais que, sur ce terain de l'efficacité et de la discrétion, tu as eu le meilleur des professeurs, [...] Jacques Focart avait bien raison."
(Ce document de Eric Decouty, journaliste d'investigation au Figaro puis à Marianne n'est disponible sur le web, étrangement, que via le site officiel de l'Union du Peuple Gabonais, principal parti d'opposition gabonais de Pierre Mamboundou)
L 'Illusion de la Rupture (2/3) & Balkany envoyé spécial (3/3)

BELGIQUE

ZANDVOORT : la Bulle Crevée du Procureur Tack à la TV (1998-2008)
Marcel Vervloesem découvre un fichier de plus de 100.000 photos de crimes sur des enfants en Hollande. La Belgique n'a condamné qu'une seule personne pour des crimes dont la médecine le reconnaît incapable d'exécuter: Marcel Vervloesem. Ces 100.000 photos de crimes, à l'origine de toutes les lois européennes en le domaine, ne seraient qu'une "bulle crevée", selon le Procureur Tack, qui prend manifestement les parlementaires européens pour des crétins. Ici, ce que les experts disaient de cette bulle crevée en 1998. (www.droitfondamental.eu)

— Meurtre d'un héro flamand ou la génèse d'un crime d'Etat
:"Marcel Vervloesem, qui est à l’origine de toutes les lois européennes sur la protection de l'enfant de la pornographie après qu'il ait exposé le fichier Zandvoort en 1998, sera incarcéré ce 5 septembre 2008, pour des crimes que la médecine le reconnaît physiquement incapable d’exécuter. Son réel "crime" est d’avoir découvert, que des personnalités et politiciens couvraient l’intégration d’enfants dans l’industrie du porno..." (1) (www.droit fondamental.eu et fondation Princesse de Croÿ)

Complément de dossier 2007
La position d'évidence de l'observatoire citoyen : "La loi, arme de l’intimidation et du harcèlement ? On peut se poser la question lorsqu’on examine les faits de plus près..." (doc après LA CONDAMNATION DE MARCEL VERVLOESEM, Jossé Dessart, fondation Princesse de Croÿ)

LES RAPPORTS ENTRE LA MAFIA ET LA POLITIQUE :"En 2003 Kamiel ‘Miel’ Charlier, l’ancien chef du service achats de l’intercommunale campine CIPAL (qui livre des services informatiques à des autorités locales), a, ensemble avec quelques collègues, essayé de mettre sur pied un commerce de femmes moldaves. Celles-ci seraient mises au travail comme prostituées de haut niveau, avec des ministres et politiciens comme clientèle..." (Georges Timmerman)

BELGICA NOSTRA
: "Les derniers chiffres disponibles livrés par la Justice belge font, eux, état de 224 enquêtes en cours en 2006, pour un total de 1.906 individus suspectés de crime organisé. Ce qui ne veut pas dire 1.906 mafieux. “A Liège, toutes mafias confondues, nous traitons en moyenne chaque année deux dossiers où un lien mafieux apparaît. C’est à la fois peu et beaucoup”, nous éclaire Jean-Luc Lottefier, commissaire à la division Criminalité organisée de la police judiciaire fédérale de Liège..." (COUP DE LOUPE SUR DES OMBRES BELGES, 23 juin 2008)

Françoise Van de Moortel : "On a perdu 10 ans !"

En 1994, l’ex-journaliste de la RTBF réalisait le reportage « Belgica Nostra ». Cette enquête fouillée postulait une infiltration de la mafia à divers niveaux de pouvoirs en Belgique. Document de L'Observatoire citoyen, d'après un entretien réalisé par Olivier Mukuna et publié dans le "Journal du Mardi" du 2/12/03
Ven de Moortel"Durant cette année 1994, il y avait déjà eu les affaires Cools, Agusta et celle des titres volés. Dès lors, je me suis demandée si on pouvait expliquer ces grandes affaires par une infiltration mafieuse. J’ai consulté une série de magistrats et d’enquêteurs, notamment à Charleroi. Ils m’ont dit que si j’avais des enfants, il valait mieux que je laisse tomber. C’était une indication. Peu après, il y a eu l’assassinat du juge italien Falcone.
J’ai alors décidé de travailler sur le sujet. J’ai effectué beaucoup de recherches, en Belgique comme en Italie. J’ai pu aussi mettre en lumière les racines mafieuses de la faillite de l’entreprise Donnay. Son ex-patron a eu le courage de me dire : « Oui, j’ai eu affaire à la mafia ». Ce qui laissait supposer qu’il y a, en Belgique, une infiltration de la mafia dans les instances politiques, judiciaires et financières. Ils font autant de profits « en col blanc » que par les divers trafics. Ils sont présents à tous les niveaux de l’Etat..."
Le traitement de l’info sur les mafias en Belgique : tentative d’analyse d’un cas. Sebastiano Di Luciano et son château à Forchies-la-Marche, vus par 5 journaux, une étude de l’Observatoire citoyen, 1/1/2006
"Belgique en sous-sol. Immigration, traite et crime organisé" Un document choc sur ce que tout le monde feint d’ignorer : plus de cent mille travailleurs clandestins en Belgique. A qui profite ce crime ?
"Observatoire Citoyen : La traite des êtres humains est-elle la préoccupation majeure de votre livre « Belgique en sous-sol » ?Frédéric Loore
"Frédéric LOORE : On y parle de la traite des êtres humains mais notre enquête porte essentiellement sur l’exploitation des êtres humains au niveau économique et, en amont de cela, sur le crime organisé.
Aujourd’hui, l’exploitation économique par le travail forcé rapporte autant aux organisations criminelles que la prostitution. Et les risques sont nettement moindres, c’est-à-dire que, si on se fait condamner pour prostitution, les peines sont beaucoup plus lourdes que si on se fait coincer pour exploitation économique d’immigrants clandestins dans une cave.
Le rapport risques/bénéfices est nettement plus avantageux.
Il y a deux réalités.
Il y a toujours à l’heure où l’on parle de la traite dure, des gens privés de liberté, à qui on a retiré le passeport, qui n’ont pas de contacts, qui ne parlent pas la langue, et qui sont asservis dans des conditions de travail épouvantables, et qui n’ont pas la possibilité de s’échapper de cela, ça, ça existe, oui. C’est ce qu’on appelle la traite économique dure.
Mais ce que l’on rencontre de plus en plus, ce sont des gens qui ont accepté cette forme d’exploitation. Pour prendre des exemples : le Rom qui vient du ghetto de Stopilunovo en Bulgarie, le plus grand ghetto des Balkans, et qui accepte de mettre sa force de travail au service des négriers de la construction à Charleroi par exemple....
Mais tout en étant consentant, il n’empêche qu’il est dans le circuit de la main-d’œuvre illégale. Les candidats à l’exil, qui croient trouver l’Eldorado en Belgique, ou ailleurs en Europe, et qui sont prêts à se laisser exploiter par des pourvoyeurs de main-d’œuvre, il y en a tant qu’on veut...
Jean-Yves TISTAERT : Ce qui est intéressant, c’est qu’on montre l’évolution négrière, en partant de cette époque faste pour les négriers de la construction, on montre l’évolution et on explique qu’ils s’adaptent aux législations existantes et qu’ils s’incrustent de plus en plus au tissu socio-économique d’une région. Effectivement ils n’ont pas disparu, dans le sens où, maintenant, ils sont encore mieux organisés et on donne en exemple la filière brésilienne qui utilise de faux passeports portugais et qui est en émergence actuellement.
Fredéric LOORE : Ce sont par exemple les brésiliens qui sont acheminés par des structures criminelles au Portugal. Au Portugal, ils s’achètent des faux documents d’identité : passeports, actes de naissance, permis de conduire,... et ensuite ils gagnent Bruxelles, leur point de chute habituel étant la gare du Midi, et là c’est un point d’accès « Schengen ». Alors qu’ils viennent du Portugal, qui est un pays « Schengen », il n’y a pas de contrôle. Et une fois à Bruxelles, ils intègrent les milieux de l’économie souterraine et ils sont pris en charge par des négriers de la construction qui les font aussitôt travailler.... "
La pointe d’un iceberg: DUISBURG, les conséquences de décennies d’aveuglement. Petits meurtres entre "clans" ou multinationales du crime ? par l’Observatoire citoyen
"L’Allemagne s’est déclarée surprise lorsqu’elle s’est réveillée, au matin du 15 août, avec six morts dans la cité.
S’agissait-il d’un retour de la péninsule italienne à des comportements balkaniques, qui voient les familles s’affronter pendant des décennies pour un honneur bafoué ? S’il s’était agi de cela, l’affaire en serait restée au simple fait divers...."


Amérique latine - Amérique centrale

FUJIMORI ON TRIAL SECRET DIA INTELLIGENCE CABLE TIES FORMER PRESIDENT TO SUMMARY EXECUTIONS (Pérou, National Security Archive Electronic Briefing Book No. 237, 10/12/2007)
"As disgraced former president Alberto Fujimori goes on trial in Lima, Peru, for human rights atrocities, the National Security Archive posted a declassified Defense Intelligence Agency cable tying him directly to the executions of unarmed rebels who had surrendered after the seizure of the residence of Japanese ambassador in 1997. “President Fujimori issued the order to ‘take no prisoners,’” states the secret “roger channel” intelligence cable. “Because of this even MRTA [Tupac Amaru Revolutionary Movement members] who were taken alive did not survive the rescue operation...”
LA MAFIA NOSTRA : la otra cara criminal de los violadores de DDHH, (Chili) Jorge Molina Sanhueza (Source: La Nación, 20/5/2006, "Puro Chile, la memoria del peublo", Archives de Robinson Rojas )
"Empresarios, agentes de inteligencia croata, peruana, uruguaya, narcos colombianos, la Cosa Nostra, mafiosos sirios y chilenos, entre otros, operaron en Chile en concomitancia con agentes de la CNI y la DINE. Movieron centenares de millones de dólares en drogas y armas y se mataron entre ellos. Así murieron el químico de la DINA Eugenio Berríos y el coronel Gerardo Huber. Los avances de las investigaciones de los ministros Alejandro Madrid y Claudio Pavez comienzan a cerrar el círculo...."
Pinochet, la CIA y los terroristas de la mafia, (Cuba) H. Calvo Ospina
"En la noche del 11 de septiembre de 1973 los anticastristas realizaron por las calles de Miami una manifestación de apoyo al golpe de Estado del general Augusto Pinochet al presidente Salvador Allende. Quizás fueron los únicos en el mundo. Estos cubanos, muchos de ellos formados como especialistas en actividades terroristas en las escuelas de la CIA a lo largo de los años sesenta, veían a Pinochet como un aliado estratégico en su guerra contra el Gobierno de La Habana. En tanto los golpistas requerían de su experiencia dentro de la criminal maquinaria internacional que se conocería como "Plan Cóndor"..."
RÉFORMES CONTRE « L’ARMÉE LA PLUS BRUTALE D’AMÉRIQUE LATINE » (Guatemala) Simon Helweg-Larsen
"L’histoire récente de l’armée guatémaltèque est selon toute probabilité la plus brutale de l’Amérique latine. Avant 1982, une guerre civile, commencée en 1960, était devenue hors de contrôle, alors que le pouvoir militaire avait acquis l’impunité absolue et donné aux troupes le feu vert pour massacrer à volonté dans la région montagneuse occidentale peuplée par les Mayas. Après un coup d’Etat " réformiste" en mars 1982, le Général Efrain Rios Montt se mit à régner en maître sur l’armée en vue d’éliminer d’une manière plus systématique et mieux coordonnée les bases d’appui supposées des guérilleros. En plus des meurtres de masse ciblés, les populations des villages désignés "zones rouges" furent totalement massacrées, chacun de leurs habitants tué de manière brutale : taillé en pièces, violé, torturé, abattu, roué de coups, fracassé contre des arbres ou des rochers.
À l’extérieur des étiquetées Zones de massacre par l’armée, et jusqu’au milieu des années 1990, des dizaines de milliers d’éléments supposés "subversifs" furent enlevés, interrogés sous la torture et assassinés. Environ 200.000 Guatémaltèques furent tués ou disparurent pendant le conflit de 36 ans. Une commission d’éclaircissement historique d’après-guerre reconnut l’armée responsable de 85 % de la totalité des actes violents et des violations des droits humains...
Avant le milieu des années 1980, l’armée n’était pas seulement incontestée dans la politique guatémaltèque, elle était devenue un acteur majeur dans les affaires nationales et internationales. Les fonds gagnés, détournés ou volés pendant le conflit armé ont été réinvestis, entre autres, dans le monopole des télécommunications nationales, la Banque de l’armée, les médias et diverses entreprises industrielles... La réorganisation de l’armée par Berger ne provoquera peut-être pas de réaction politique majeure, mais elle aura toujours de sérieuses conséquences pour la société guatémaltèque. Laisser partir 12.000 membres de l’institution qui ont enlevé, torturé et assassiné des Guatémaltèques innocents pendant des décennies conduira très probablement à l’augmentation du crime organisé. Au comble de la corruption militaire, dans les années 1980, les officiers avaient déjà pris le contrôle des principaux circuits de narcotiques du pays..."
Quand les prisonnières s’emparent des ondes, (Paraguay) Valerie Fournier-L'Heureux
"Chaque semaine, depuis cinq ans, une émission radiophonique est produite en direct dans la prison pour femmes de Buen Pastor, à Asuncion, la capitale du Paraguay. Animée par les prisonnières, elle porte sur des thèmes qui les touchent de près. Nouvelles fraîches sous les verrous...Rien ne prédisposait pourtant ces jeunes femmes incarcérées à s’emparer d’un microphone. Le quotidien derrière les barreaux est loin d’être rose : insalubrité, délabrement, violence et climat de peur forment la réalité quotidienne. De plus, les femmes qui sont déjà condamnées vivent dans les mêmes conditions que les femmes qui attendent leur procès, dans certains cas depuis plus de deux ans. Les crimes reprochés sont variés : vol, avortement, trafic de drogue, meurtre. Le visiteur croise avec une certaine surprise une multitude de bambins qui passent leur prime enfance à l’intérieur de la prison, puisque les prisonnières peuvent conserver leur marmaille avec elles jusqu’à l’âge de six ans. Bref, la population carcérale est pour le moins variée. Tout ce qu’il manquait, c’était un peu d’espoir..."


Russie-CEI

In the “Russia War in Internet” web-editor Magomed Yevloyev has been killed... 12 journalists also were killed in the Georgia-Ossetia conflict. Photojournalist Alexander Klimchuk (a Georgian citizen), Grigory Chikhladze of Russian Newsweek (a Georgian citizen), cameraman Stan Storimans of the Dutch television company RTL (a citizen of the Netherlands)...

Alerte orange pour une drôle de révolution, (Ukraine) Adam NOVAK
"La « révolution orange » de la fin 2004, en Ukraine, constitue un véritable cas d’école pour étudier les nouveaux outils élaborés par les puissances occidentales pour déstabiliser et manipuler les autres pays. Qu’il s’agisse d’ébranler l’Iran ou le Venezuela, ou encore de réintroduire le capitalisme à Cuba, les mêmes techniques sont utilisées. Tout au long des années 1990, en Ukraine, les États-Unis et l’Union européenne ont soutenu sans états d’âme des présidents corrompus et autoritaires. Ces derniers leur promettaient tout à la fois d’ouvrir l’économie du pays aux investissements occidentaux, de remettre la part ukrainienne de l’arsenal nucléaire soviétique au voisin russe, et de coopérer avec l’OTAN pour éliminer l’influence russe dans plusieurs anciennes républiques soviétiques..."

Concurrence et confusion des discours sur le crime organisé en Russie
, Gilles Favarel-Garrigues (une sociologie de Cultures et Conflits intitulée "Le crime organisé en Russie : nouvelles approches")
"La criminalité organisée est en Russie un problème constitué récemment, à partir de sources rares et selon des références cognitives troublées par la concurrence et la confusion des significations associées au terme de mafia dans le contexte soviétique. Dès la fin des années 1980, le problème de la criminalité organisée, ou problème mafieux, devient un enjeu politique important dans les affrontements opposant « conservateurs » et « réformateurs ». La définition et l'explication de ce problème varient alors en fonction de la manière dont est envisagé le développement souhaitable du pays. Les formulations concurrentes s'appuient chacune sur un corps de connaissances composé de discours politiques, journalistiques et scientifiques qui se valident mutuellement. Ces formulations se diffusent à l'étranger, en particulier aux Etats-Unis, où elles étayent notamment des positions idéologiques relatives à la politique menée à l'égard de la Russie. L'homogénéité des discours sur la criminalité organisée, formulés par des coalitions d'acteurs à partir de considérations idéologiques, se maintient durant les années 1990, mais leur contenu varie et les travaux scientifiques tendent progressivement à se distinguer..."
Concurrence et confusion des discours sur le crime organisé en Russie partie 2
"Pour les uns, le crime organisé est d'abord perçu comme une conséquence des réformes économiques lancées en U.R.S.S. depuis la seconde moitié des années 1980. Il est étroitement lié aux opportunités d'enrichissement personnel offertes par la privatisation du secteur commercial. Ceux qui profitent des réformes économiques pour s'enrichir sont des éléments criminels dominés par l'égoïsme et le cynisme. Cette approche centrée sur l'opportunisme des criminels cède rapidement la place à la conviction selon laquelle la mafia participe, grâce à son insertion dans les milieux dirigeants politiques et économiques, à la création même des nouvelles règles du jeu économique. Les réformes économiques représenteraient alors la traduction en programme politique des intérêts mafieux. Le crime organisé menace la société soviétique dans son ensemble, en multipliant les victimes et en détournant les jeunes de valeurs vertueuses.
Selon cette représentation, l'augmentation de la criminalité caractérise la perestroïka. Produite par les réformes gorbatcheviennes, elle représente un phénomène central dans la société russe. Le crime organisé, la criminalité économique et l'économie souterraine sont des expressions différentes qui désignent un même phénomène : l'activité des organisations criminelles, considérées comme un acteur social unique poursuivant un objectif commun à toutes ses composantes. Le crime organisé vise à déstabiliser l'économie et l'Etat et à acquérir du pouvoir au sein des instances nationales de décision. Il est alors question d'économie criminelle, d'Etat mafieux, de « grande révolution criminelle ». Cette perception débouche éventuellement sur la dénonciation d'un complot, susceptible de convaincre une grande partie de la population. L'expansion internationale d'une organisation criminelle est nécessairement inscrite dans son évolution. Seule une répression déterminée et indifférenciée est susceptible de contenir cette vague criminelle..."
Concurrence et confusion des discours sur le crime organisé en Russie partie 3
"L'idée selon laquelle l'expansion mondiale de la mafia russe est inscrite dans son développement naturel s'impose rapidement. Cette conviction est d'abord fondée sur des représentations relatives aux organisations criminelles en général : la volonté de profit conduit ces entreprises à la recherche de monopoles, dans des secteurs d'activité ou sur des territoires donnés. La mafia russe semble ensuite particulièrement performante, combinant les compétences de criminels endurcis, d'entrepreneurs et de juristes qualifiés attirés par les perspectives de profit, et d'anciens militaires ou d'agents du KGB parfois mus par un irrépressible besoin de revanche et disposant de technologies sophistiquées puisées dans les décombres de la superpuissance. Ses activités sont non seulement celles de toute organisation criminelle (trafics de drogues, d'armes, d'êtres humains, blanchiment), mais aussi liées à la spécificité du contexte post-soviétique : le trafic de matières nucléaires ou d'armes secrètes donne une nouvelle ampleur au danger que représente la mafia russe.
"Pour de nombreux experts, l'apparition de la mafia russe dans le jeu mondial parachève la formation du « crime organisé mondial » ou « transnational » (global organized crime, transnational organized crime ou T.O.C.), réseau de mafias liées par des intérêts communs. Deux catégories d'experts alimentent notamment cette représentation : agents des services de renseignement, de contre-espionnage et de lutte contre la grande criminalité ; vedettes du journalisme d'investigation. Parmi ces dernières, la plus célèbre est vraisemblablement Claire Sterling, dont les ouvrages constituent une référence incontournable sur le sujet. Auteur à succès d'investigations journalistiques, elle avait publié dans les années 1980 un ouvrage sur les réseaux terroristes mondiaux. Au début des années 1990, elle décrit les sommets tenus par une sorte de G6 mafieux, composé d'Américains, de Colombiens, d'Italiens, de Japonais, de Chinois de Hong Kong et de Russes, durant lesquels il est question de partage du monde et de création d'un « Worldwide Mafia International, the first in history », d'un « Crime-Intern » se substituant au Komintern. La mafia mondiale est présentée comme un acteur unique, un ennemi à la mesure du monde occidental, comparable à l'ancien bloc communiste..."
Remarque
René Naba dans "La stratégie médiatique états-unienne 1945-2005" présentera avec raison Claire Sterling comme un rouage dans l'appareil de propagande civilomilitaire américain; Sterling sera publiée par le Reader Digest aux Etats-Unis (35 millions de lecteurs) et dans le monde (40 millions - "The Terror Network", 1981) et profitera des mannes dispansées aux collaborateurs lettrés du "Congrès pour la Liberté de la Culture" bûcher des communistes lors de la guerre froide.
Bûcher dressé par la fine fleur des amis-propagandistes de la CIA comme:
- DeWitt Wallace
, fondateur de l'empire Reader Digest favorisé par la CIA et le Departement d'Etat, donateur philanthropique national populiste et bailleur de fonds en 1980 de l'American Enterprise Institute, co-instigateur du PNAC, supporter de R. Giuliani "amreica's mayor & hero of 911" à la Présidence des USA-2008,
- Lewis Brown prsdt. de Johns-Manville Corp. fondateur de l'AEI, etc...
- bien d'ex-communistes, d'ex de la IVème internationale (Irving Kristol (& fils) éditorialiste-idéologue-propagandiste du PNAC et chef de fil des néocons à la Maison Blanche),
- bien des non communistes : Sidney Hook, Melvin Lasky, Isaiah Berlin, Stephen Spender, James Burnham, et tant d'autres...
L'oeuvre de Sterling sur le terrorisme international et le crime organisé mafieux, "nébuleuse" type dans le dispositif éditorial du "Congrès pour la Liberté de la Culture" ("a kind of cultural NATO, the CIA front" écriront James Petras/Stonor Saunders), permettra, selon Naba, la dissimulation de crimes du gouvernement américain et la couverture de banques impliquées dans la pratique du "clearstream" au Luxembourg (C.P.)

Le Congrès pour la liberté de la culture
(1950-1967)
"(...) Outre Annie Kriegel, deux autres personnalités se sont distinguées dans ce dispositif (celui du Congrès pour la liberté de la culture, ndlr) pendant un demi-siècle par leur rôle prescripteur de l’opinion occidentale particulièrement à l’égard du conflit israélo-arabe et de la question palestinienne : Walter Laqueur et Claire Sterling. (...) Claire Sterling, (1918-1995), trône, elle, pendant un demi-siècle sur le Reader’s Condensé, l’un des principaux vecteurs souterrains de la guerre culturelle menée par les services états-uniens. Grande théoricienne de la criminalité transnationale, elle assume une fonction de diversion, pratiquant avec un art consommé la « technique de l’enfumage », poussant des contre-feux médiatiques pour détourner l’attention sur les propres turpitudes de son camp.
Elle s’applique ainsi à dénoncer régulièrement la pieuvre mafieuse, pour mieux occulter l’une des plus grandes entreprises criminelles du monde, le système Clearstream, système de compensation bancaire du Luxembourg chargé du blanchissement des opérations douteuses des grandes démocraties occidentales ou encore pour occulter l’instrumentalisation de la commercialisation de la drogue pour le financement des opérations clandestines des services états-uniens en Amérique latine.
Diffusé en dix-sept langues dans 160 pays, le Reader’s Digest popularise les analyses de Claire Sterling autoproclamée grande spécialiste du terrorisme moyen-oriental dans son ouvrage The terror network (Le Réseau terroriste) », exerçant de ce fait une sorte de monopole de l’intimidation par l’expertise. Sous couvert de professionnalisme, Claire Sterling et Walter Laqueur auront alimenté régulièrement les revues spécialisées subventionnées par la CIA de chroniques dont le contenu est puisé directement auprès de leur bailleur de fonds...."

Pour plus de détails sur le Congress for Cultural Freedom : "The CIA and the Cultural Cold War Revisited" de James Petras, critique de "Who Paid the Piper: The CIA and the Cultural Cold War" de Frances Stonor Saunders diffusée dans le Monthly Review de novembre 1999.
"(...) U.S. and European anticommunist publications receiving direct or indirect funding included Partisan Review, Kenyon Review, New Leader, Encounter and many others. Among the intellectuals who were funded and promoted by the CIA were Irving Kristol, Melvin Lasky, Isaiah Berlin, Stephen Spender, Sidney Hook, Daniel Bell, Dwight MacDonald, Robert Lowell, Hannah Arendt, Mary McCarthy, and numerous others in the United States and Europe. In Europe, the CIA was particularly interested in and promoted the "Democratic Left" and ex-leftists, including Ignacio Silone, Stephen Spender, Arthur Koestler, Raymond Aron, Anthony Crosland, Michael Josselson, and George Orwell... The CIA, under the prodding of Sidney Hook and Melvin Lasky, was instrumental in funding the Congress for Cultural Freedom, a kind of cultural NATO that grouped together all sorts of "anti-Stalinist" leftists and rightists. They were completely free to defend Western cultural and political values, attack "Stalinist totalitarianism" and to tiptoe gently around U.S. racism and imperialism. Occasionally, a piece marginally critical of U.S. mass society was printed in the CIA-subsidized journals..."
Lire également Comment la CIA a utilisé la culture comme arme contre la gauche au sortir de la deuxième guerre mondiale, Jacqueline Kay (oulala.net)
Michel Wieviorka dans Cultures & Conflits n°4 (1992) "Le réseau de la terreur : une hypothèse à revisiter" évoquera la thèse de Bob Woodward. Claire Sterling dans son approche du terrorisme international dont le "central command global" était supposé situé en Union Soviétique et dans les pays satellites aurait été manipulée par la CIA.
" Au début des années 80, le terrorisme fut l'objet d'une interprétation qui connut un succès considérable : qu'il s'agisse de ses variantes d'extrême gauche, ou d'inspiration nationaliste, qu'il soit interne ou international, on le comprenait d'autant mieux qu'on faisait l'hypothèse d'un réseau de la terreur, orchestré depuis l'Union soviétique et ses pays satellites1. Le livre de Claire Sterling, The Terror Network obtint un écho impressionnant, il fut traduit dans le monde entier, et de nombreux ouvrages développèrent la même thèse. Au moment où d'importants actes terroristes, ou assimilables, procédaient de l'islam radical, dans une conjoncture où l'Iran, la Syrie et l'Irak commençaient à apparaître comme les principaux " sponsors " du terrorisme international, l'idée paradoxale d'un réseau activé depuis Moscou séduisait non seulement le gouvernement américain, mais aussi de larges pans de l'opinion publique, aux Etats-Unis comme ailleurs. Elle soulevait pourtant de sérieuses réserves, qui s'orientèrent autour de trois axes principaux. Le premier renversait tout simplement le raisonnement de Claire Sterling pour affirmer que le seul vrai réseau de la terreur ˆ the real Terror network ˆ était celui déployé dans le monde par les Etats-Unis et la CIA, ainsi que par Israël4. Le second consistait à mettre en cause l'image même d'un réseau, à souligner le manque de preuves à l'appui de cette image, et à postuler une plus grande hétérogénéité du phénomène terroriste. Au sein de la CIA, et du Département d'état américain, la thèse de Claire Sterling n'a jamais été véritablement acceptée, et Bob Woodward, dans son ouvrage sur la CIA, a même raconté, quelques années plus tard, comment la journaliste aurait été en fait manipulée par les services secrets américains..."

Un double monstrueux : la culture criminelle en Russie post-soviétique
, Anton Oleinik
Le double monstrueux se substitue à tout ce que chacun désire à la fois absorber et détruire, incarner et expulser (Girard, "La violence et le sacré", 1972)
"Afin de comprendre la nature de la « Mafia rouge », une analyse sociologique susceptible de montrer la présence ou l’absence dans la criminalité organisée russe de normes comparables à celles de la Mafia originale s’impose nécessairement. Toute analyse sociologique de la criminalité organisée est limitée par les sources accessibles au chercheur engagé dans un tel projet. Le savoir sociologique sur la nature de la Mafia italienne s’appuie sur des sources officielles (des dossiers judiciaires), notamment sur des témoignages de repentis, comme celui de Buscetta6. A la différence de l’Italie, les enquêtes officielles sur la criminalité organisée en Russie n’ont pas été inscrites dans un programme politique clairement défini et leur accès demeure interdit aux chercheurs. Par conséquent, la connaissance de la nature sociologique de la criminalité organisée russe doit s’appuyer sur d’autres sources et méthodes..."
Un double monstrueux : la culture criminelle en Russie post-soviétique, partie 2
"(...)Paradoxalement, la protection criminelle réduit le taux de criminalité. Il existe même des preuves statistiques de l’existence d’une corrélation négative entre le taux de criminalité et le développement du marché informel. Au niveau régional, plus les transactions informelles sont importantes et mieux organisées, moins il y a de la criminalité. Ce paradoxe peut expliquer la réputation actuelle, largement diffusée en Russie, de Saint-Petersbourg comme capitale criminelle et ville de bespredel (business et société criminelle, ndlr). Certains de nos interlocuteurs ont souligné le fait que cette ville était l’un des rares endroits sans smotriachtchie (médiateur garantissant le respect des règles, ndlr). « Le bespredel vient de là. Il existe des groupes criminels qui ne reconnaissent pas les smotriachtchie. Surtout à Petersbourg. Je n’ai pas été là-bas, mais je le sais très bien. Dans la prison des Kresty, personne n’est unanimement reconnu. Pour eux, il n’y a aucune différence entre un « voleur dans la loi » et un autre ». Le volume des fonds contrôlés par les smotriachtchie est significatif : aux impôts illicites payés par les acteurs de l’économie informelle s’ajoutent les contributions volontaires des criminels dits « fiers », c’est-à-dire défenseurs des valeurs de la culture carcérale. Ceux-ci transférent dans des fonds communs (obchtchak) une partie de leurs revenus, principalement issus des vols et cambriolages effectués aux dépens des individus non protégés par les smotriachtchie..."


Sicile-Italie

Luttes anti-mafia

Pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia : rappel 17 juillet 2008 "AFFAIRE RIOLO c. ITALIE"
La Cour Européenne des Droits de l'Homme déclare reçevable à l'unanimité la requête de Claudio Riolo
"Le requérant, chercheur en sciences politiques à l'université de Palerme, publia dans le journal Narcomafie de novembre 1994 un article intitulé « Mafia et droit. Palerme : la province contre elle-même dans le procès Falcone. L'étrange affaire de Me Musotto et M. Hyde ».
L'article en question se lit comme suit :
« Alors que le Président du Conseil, Silvio Berlusconi, se promène dans le monde en minimisant la gravité et la force du phénomène mafieux, son émule local maladroit (un suo goffo emulo locale), le président de la province de Palerme, le dépasse en intelligence et fantaisie. Il s'agit de Me Musotto, ancien socialiste qui s'est tourné vers Forza Italia, élu en juin avec soixante pour cent des voix à la présidence de l'administration locale.
Me Musotto a réussi à se partager en deux, à l'instar du célèbre personnage de Stevenson, afin de ne pas renoncer à la défense du constructeur Salvatore Sbeglia, accusé dans le procès pour la tuerie de Capaci. Face aux pressions de l'opposition visant à obtenir que la province se constitue partie civile (comme l'ont déjà fait les mairies de Palerme et Capaci, la région Sicile et le gouvernement national) dans le procès contre les responsables présumés de l'assassinat du juge Falcone, de sa compagne Francesca Morvillo et de trois agents de l'escorte, Me Musotto a d'abord essayé de prendre du temps, puis à chargé l'entreprise provinciale pour le tourisme d'établir les éventuels préjudices que les tueries mafieuses ont portés aux flux touristiques (incroyable, mais vrai) et, enfin, s'est résigné à la constitution de partie civile de l'administration locale, qui sera cependant représentée dans les salles de justice par son vice-président. Par cela, le Musotto-président, fût-il représenté par son substitut, se dédoublera quotidiennement en Musotto-avocat, qui continuera à défendre le constructeur Sbeglia, et tous les deux participeront au procès pour la tuerie de Capaci, mais sur deux côtés opposés.
Face à une situation aussi grotesque on se demande spontanément pourquoi on n'a pas pris en considération la solution la plus simple et escomptée : c'est-à-dire la renonciation de Me Musotto à la défense de son client. L'intéressé se justifie en invoquant le principe de garantie du droit à la défense et en dénonçant la tentative de criminaliser la profession de pénaliste..."

Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato" (Palerme)
"Mon engagement personnel et celui du Centre sicilien de documentation, que j'ai fondé il y a 25 ans, ont pour objectif de créer un lien entre le mouvement anti-mafia et le mouvement anti-global. Ceux-ci peuvent se retrouver sur le terrain de la lutte contre les aspects criminels et criminogènes de la mondialisation (déséquilibres territoriaux et inégalités sociales, l'opacité du système financier). Les sujets dans lesquels il est possible de s'engager en commun sont nombreux : trafic de drogues et prohibition, prostitution et immigration clandestine, les nouvelles formes d'esclavages, abolition du secret bancaire et des paradis fiscaux, l'introduction de la taxe Tobin, etc..." (Umberto Santino, Le mouvement anti-mondialisation et le mouvement anti-mafia: de la contestation au projet, Mafia, crime transnational et mondialisation, 28 février - 3 mars 2002, Paris)

Opération anti-mafieuse nommée « Old Bridge »
à New-York et en Italie, à Palerme (Sicile) et à Naples (Campanie)
"Les sources policières américaines estiment à 54 le nombre de personnes arrêtées sur le territoire américain dans le cadre de cette opération. Le total des personnes arrêtées est estimé de 74 à 80, selon les sources, sur les deux territoires, pour 90 mandats d’arrestation..."
Police swoop on Mafia suspects in biggest raids for two decades
Franky Boy, the invisible boss who wanted to have Palermo back
Cosa Nostra-Lcn Connections The Documents from Palermo Antimafia
Inzerillo's and Gambino's Two Families for Blood and Power

Sul risultato delle elezioni regionali
by Umberto Santino (9 giugno 2006)
"Appello per la liberta di ricerca", campagne civile internationale du CSD pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre le crime organisé mafieux
Etat des luttes contre le crime organisé mafieux, pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia. Entretien exclusif avec le Professeur Umberto Santino, Président de Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato", Palerme, réalisé par Chistian Pose, traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès. En mémoire de Giuseppe Impastato et des victimes du crime organisé mafieux, Tokyo/Palerme, 12 avril 2006 (fr. it.)
Scienze sociali, mafia e crimine organizzato, tra stereotipi e paradigmi by U.Santino
Mafia, crime transnational et mondialisation, Colloque international : "Défaire le développement, Refaire le monde" & "L'économie criminelle : avenir ou vérité du développement ?" by U.Santino
1. Le modèle mafieux et le paradigme de la complexité
Selon la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, signée à Palerme en décembre 2000, un groupe criminel organisé désigne "un groupe structuré de trois personnes ou plus existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre un ou plusieurs crimes graves (…) pour tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel".
Cette définition ressemble à bien des égards à celle de la loi anti-mafia italienne, approuvée en 1982, définissant pour la première fois l'association criminelle de type mafieux :
L'association est de type mafieux lorsque ceux qui en font partie se servent de la force d'intimidation du lien associatif ainsi que des conditions d'assujetissement et de la loi du silence (omertà) qui en dérive, pour commettre des crimes, pour acquérir, de façon directe ou indirecte, la gestion ou le contrôle d'activités économiques, concessions, autorisations, adjudications et services publics, ou pour réaliser des profits ou des avantages injustes en soi ou pour les autres.
L'idée de mafia en tant qu'association criminelle ou entrepreurial, si elle saisit certains aspects essentiels du phénomène mafieux, n'est cependant pas, à mon avis, exhaustive. J'ai proposé, afin d'en obtenir une représentation adéquate, l'adoption d'un "paradigme de la complexité", basé sur la relation fonctionnelle existant entre les divers aspects : crime, accumulation, pouvoir, code culturel, consensus social.
Selon cette hypothèse, la mafia n'est pas seulement une association criminelle pas plus qu'elle n'agit comme une entreprise, mais c'est aussi un sujet politique qui exerce un pouvoir qui lui est propre (la domination territoriale) et qui interagit avec les systèmes institutionnels étatiques et politiques..."
Mafia entre première et deuxième République by U.Santino
Un paradigme de la complexité : bourgeoise mafieuse et bloc social
"La conception de la mafia située au centre de mes recherches, conduites au Centro Impastato, envisage un renversement ou une intégration des idées reçues, en partant de la considération que la mafia n'est pas un fait pathologique qui se développe sur un corps sain, mais est à la fois produite et reproduite par un écosystème social. Dans cette perspective, le phénomène mafieux peut se définir ainsi :
"un système de violence et illégalité ayant pour fin l'accumulation du capital et l'acquisition et la gestion de positions de pouvoir, se servant d'un code culturel et jouissant d'un certain consensus social. Les organisation criminelles sont au centre d'un bloc social transclassiste, qui va des politiciens liés aux mafieux, aux experts financiers qui viellent sur les opérations de blanchiment et d'investissement de l'argent sale, en passant par les avocats en permanence au service de la mafia, jusqu'aux dealers et vendeurs de cigarettes de contrebande. La fonction dominante à l'intérieur d'un tel bloc social qui pourrait tourner autour de quelques certaines de milliers de personnes, est exercée par des sujets légaux et illégaux qui peuvent être définis comme bourgeoisie mafieuse.
"Ainsi, les 5.000 affiliés (selon les données officielles) de Cosa Nostra et des autres organisations de type mafieux, qui opèrent en Sicile, ne sont pas isolés mais au centre de systèmes de relations qui traversent le corps social. L'aspect criminel se conjugue à d'autres aspects (économiques, politiques, sociaux) et le phénomène mafieux se caractérise par son polymorphisme, et sa diffusion, sans qu'il faille pour cela criminaliser toute la société sicilienne, qui, à la fin du dernier siècle, a donné naissance à un mouvement antimafia plus ou moins organisé, dont les défaites doivent être interrogées.
Par le dévouement inconditionnel qu'elle requiert de ses affilés, par la diffusion du contrôle des activités exercées sur le territoire, par l'interaction avec l'économie et les institutions, par des sanctions sans appel qui recourent fréquemment au meurtre pratiqué comme peine de mort, par son emprise sur la vie quotidienne avec ses effets dévastateurs pour les relations interpersonnelles, la mafia représente un système totalitaire : oppression calculée, despotisme féroce, assimilable à celui des régimes dictatoriaux les plus intolérants et sanguinaires. Même si elle respecte les formes de la démocratie, la mafia exproprie de façon permanente les citoyens de leurs libertés élémentaires, et fait obstacle au développement de la vie sociale..."
Mafias et trafics de drogue : le cas paradigmatique et controversé de Cosa Nostra sicilienne by Giuseppe Muti
"Cosa Nostra est l'organisation mafieuse originaire de l'aire palermitaine qui s'étend dans toutes les provinces de la Sicile à l'exception de celles de Messine et de Syracuse. Pour entrer dans cette structure de pouvoir disséminée sur le territoire, il faut être sicilien, être coopté par plus d'un membre et prêter un serment chargé de signification magique et religieuse. Cosa Nostra est régie par un appareil administratif, par un système de règles orales mais très coercitives, et par un système juridique qui prévoit la peine de mort. Unitaire et pyramidale, cette organisation se base sur les " familles ": des groupes de 30 à 40 membres rigoureusement répartis sur un territoire délimité par les frontières des quartiers, dans la ville de Palerme, et par les délimitations des villages dans la région. Une famille est composée de plusieurs groupes d'une dizaine d'hommes commandés par un " chef de dizaine ". Elle est dirigée par un chef de famille, élu par les affiliés et flanqué d'un sous-chef et d'un ou plusieurs conseillers. Trois familles ou plus, territorialement contiguës, forment une entité majeure, le " mandamento ", coordonnée par un chef élu par les familles. La réunion des " chefs-mandamento " constitue la commission, organe de gouvernement au niveau provincial commandé par un ou plusieurs coordinateurs et mieux connu sous le nom de " cupola ". Enfin, au niveau régional, la réunion des chefs de commissions provinciales constitue à son tour la commission " inter-provinciale " dans laquelle le chef de la commission Palerme joue un rôle majeur. De fait, comme il est rappelé dans la loi anti-mafia de 1982, l'organisation mafieuse exerce un pouvoir réel sur le territoire grâce à la force d'intimidation engendrée par le serment d'appartenance qui entraîne assujettissement et " omertà ", deux conditions qui ne concernent pas seulement l'organisation elle-même mais surtout ses rapports avec la société..."

Forum Antimafia
Forum sociale antimafia "Felicia e Peppino Impastato", 1978-2008, Trentennale dell'assassinio di Peppino Impastato (Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato")
l trentennale è l'occasione per riflettere su alcuni punti fermi che riguardano la storia di Peppino, le sue scelte politiche, le sue analisi, il suo progetto di mutamento sociale. Ciò è necessario poiché da alcuni anni sono in atto tentativi di mitizzazione, di sacralizzazione, di appropriazione e strumentalizzazione della sua immagine , da parte dei mezzi di informazione e di parti politiche che tendono a snaturarne il pensiero.
Forum sociale antimafia "Felicia e Peppino Impastato" 9 maggio 1978 - 9 maggio 2007
Forum social anti-mafia : Felicia e Peppino Impastato, Ricordare per Continuare, 6-9 mai 2006, Cinisi/Sicile, CSD
Books/livres
Giovanni Orcel, Vita e morte per mafia di un sindacalista siciliano. 1887 - 1920 , Giovanni Abbagnato, Prefazione di Umberto Santino
Storie di donne, Anna Puglisi, Antonietta Renda, Giovanna Terranova, Camilla Giaccone raccontano la loro vita
Una ragionevole proposta per pacificare la città di Palermo di Anonimo del XX secolo, Umberto Santino
Augusto Cavadi (a cura di) A scuola di antimafia
MAFIE E GLOBALIZZAZIONE Umberto Santino
Dalla mafia alle mafie, Umberto Santino,
PEPPINO IMPASTATO :anatomia di un depistaggio, relazione della commissione palamentare antimafia sul "caso Impastato"
Giuseppe Impastato, lunga è la notte , poesie, scritti, document
Peppino Impastato, Ricordare per continuare
Cara Felicia A Felicia Bartolotta Impastato, Puglisi, Santino
Donne, Mafia e Antimafia, Anna Puglisi
Oltre la legalità Appunti per un programma di lavoro in terra di mafia, Umberto Santino
Storia del movimento antimafia, Dalla lotta di classe all'impegno civile, Umberto Santino

ANTIMAFIA DUEMILA
(luttes contre Cosa Nostra) Anna Puglisi Donne, Mafia e Antimafia
"Una commissione parlamentare per la verita' sulle stragi di mafia" di Maria Vittoria Giannotti - 23 marzo 2008
"Una commissione parlamentare sulle stragi di mafia che, nel 1993, insanguinarono l’Italia, da Roma a Milano, devastando la Galleria degli Uffizi e l’Accade- mia dei Georgofili, a Firenze. Per l’ex procuratore antimafia Pierluigi Vigna potrebbe essere questo lo strumento ideale per tentare di dare una risposta a tutte quelle domande che, sulla strategia terroristica di Cosa Nostra inaugurata con gli omicidi dei giudici Falcone e Borsellino e proseguita con attentati e sabotaggi. Per la giustizia i responsabili di quelle auto cariche di tritolo, che uccisero dieci persone e ne ferirono più di cento, sono 15, tutti condannati all’ergastolo. E tutti esponenti del clan dei Corleonesi. Tra loro, anche Totò Riina e Bernardo Provenzano..."
IL FANTASMA DI CORLEONE
Veltroni:come combattere la mafia (26 marzo 2008)
Dieci punti per contrastare le mafie. Li ha enunciati questa sera a Enna il leader del Pd, Walter Veltroni, durante il suo primo comizio nel collegio della Camera Sicilia.
"Per Veltroni è necessario potenziare gli strumenti legislativi e di controllo per un effettivo attacco ai patrimoni criminali. Per far questo è necessaria l'approvazione di un testo unico antimafia che consenta un riordino della materia delle misure di prevenzione personali e patrimoniali ma anche l'istituzione dell'anagrafe dei conti e dei depositi bancari e dell'Albo degli intermediari finanziari, oltre alla creazione di un'Agenzia unica dei beni confiscati...
Il secondo punto del decalogo è liberare l'economia del Sud (par Le Dialogue Méditerranéen ??, une option néolibérale que ne traite pas Veltroni - ancien maire de Rome et candidat de la gauche démocratique aux élections anticipées du 13 et 14 avril 2008 au poste de Président du conseil des ministres - et qui s'inscrit pourtant dans le dialogue sécuritaire civilomilitarire antiterroriste européen périméditerranéen de l'OTAN, un DM extrêmement persuasif et socioéconomiquement tragique pour les plus pauvres, à suivre, C.P) dalla morsa mafiosa attraverso il monitoraggio degli appalti, la riduzione delle stazioni appaltanti, il controllo della gestione del movimento terra, la promozione e il sostegno delle attività delle associazioni antiracket, la promozione di un tutor per le imprese ed il rilancio del consumo critico, quelle cioè che sostengono i commercianti che denunciano il pizzo.Per Veltroni è inoltre necessario un potenziamento del sistema di contrasto alla mafia rafforzando l'impegno per la cattura dei latitanti, integrando le polizie nazionali e locali, realizzando un sistema di sicurezza integrata, aumentando le dotazioni strumentali delle Forze di polizia e l'integrazione operativa fra polizia e carabinieri. Veltroni sollecita anche la riapertura di concorsi pubblici nelle forze armate..."

Primaires. Le maire de Rome a été plébiscité hier pour rassembler contre Berlusconi.
Consensus. «C’est le rêve de ma vie politique, a-t-il confié, j’ai toujours été convaincu qu’un Parti démocrate naîtrait un jour ou l’autre en Italie.» Dans la bataille, Veltroni a bénéficié du retrait des autres poids lourds de son camp. En fait, le maire de Rome manie à merveille l’art du consensus. Il est aussi à l’aise lorsqu’il s’agit de se joindre aux militants de quartier que lorsqu’il accueille Nicole Kidman à l’inauguration de son festival de cinéma à Rome. Il parle souvent de son amour de la politique et s’est fait l’apôtre du dialogue. «Je veux vivre dans un système politique où l’on ne siffle et où l’on n’insulte pas l’adversaire.» Ainsi souhaite-t-il s’opposer à Silvio Berlusconi tout en le «respectant». «Je suis contre la conflictualité tribale et néoidéologique qui voit les raisons et les torts uniquement d’un côté ou de l’autre», a-t-il insisté vendredi dans les colonnes du Corriere della Sera. Est-ce le fruit de son militantisme depuis l’adolescence dans les rangs du PCI ? «Je n’ai jamais été communiste», esquive l’ex-apparatchik des Jeunesses communistes, qui revendique à l’inverse une admiration pour John Kennedy au point d’être parfois surnommé «l’Américain». «Je suis fier d’avoir appartenu au PCI d’Enrico Berlinguer, qui était en rupture avec l’URSS, un parti dont on pouvait être membre sans être communiste», a précisé Veltroni, qui écrivait en 1993 : «Le kennedyanisme a été avec la social-démocratie suédoise la meilleure forme de gouvernement expérimentée dans les sociétés occidentales avancées.» (Eric Jozsef, Libé, 15/10/07)

L'hypocrisie euro-américano-méditerranéenne libre-échangiste repositionne la question de la lutte anti-mafia
Un bref retour sur les traités qui conditionnent les décloisonnements de marché, les flux de capitaux périméditerranéens, les inégalités sociales et le crime organisé... La "guerre commerciale euro-atlantiste du XXIème siècle" ne reposerait pas sur de nouvelles conceptions civilomilitaires ? Il est préférable d'en douter. Les auteurs néolibéraux de l'étude, ci dessous, bien que jouant avec les socioparadigmes de "l'humanisation de la société civile, des universités, du commerce, de la coopération et des médias" n'échappent pas à "l'histoire des traités" politiques, commerciaux (industriels, financiers, bancaires) et militaires "qui feront l'Europe catholique de 1939-1945" encore moins au Syndrome Sutherland et au despotisme financier qui se paient au prix fort des haines raciales et du sang versé en Afrique, en Asie-Pacifique, en Amérique latine et centrale; sang des exclus et des opprimés des pays riches...
L’Europe et la Méditerranée, récit d’une ambition
"L'atomisation de la politique méditerranéenne de l’Europe associée à la situation géopolitique particulièrement sensible de la région ont tendance à pousser les pays de la rive Sud à rechercher d’autres partenariats plus efficaces à court terme. Le principe de « concurrence libre et non faussée » entre espaces de dialogue et de coopérations serait-il en marche ?
Il suffit pour s’en convaincre de constater l’accueil pour le moins chaleureux réservé à Donald Rumsfeld lors de ses dernières visites à Alger et Tunis où il présentait ses remèdes en matière de lutte anti-terroriste, ou le soutien clairement affiché de Condolezza Rice à la candidature turque pour l’adhésion à l’Union Européenne qui place dorénavant l’OTAN au coeur de l’avenir politique et sécuritaire de l’espace Euromed.
L’OTAN, et derrière elle les Etats-Unis, confirment clairement l’attention qu’ils portent à la zone. En témoignent le partenariat stratégique engagé par les Etats-Unis avec le Maroc en 2003 et l’intérêt croissant porté à l’Algérie et à la Libye sous couvert de lutte anti-terroriste avec le Plan Transaharien contre le terrorisme, le Plan Pan-Sahel pour lequel 100 millions de dollars ont été investis entre le Niger, la Mauritanie, le Mali, le Tchad, l’Algérie et le Maroc ou encore la création du Centre Africain d’Etudes et de Recherche sur le Terrorisme (CAERT) à Alger. Il convient également de rappeler la portée que revêtent les manœuvres de l’OTAN avec l’Egypte et l’Algérie, sous couvert de l’opération Active Endeavour, et la visite du Secrétaire général de l’OTAN, Jaap de Hoop Schaffer, en Algérie en 2004, suivi de la participation du président algérien Bouteflika à plusieurs réunions du Dialogue méditerranéen.
Les Etats-Unis développent dans tous ces pays de la rive Sud des bases destinées à la projection de forces. Ils ont des projets de formation et d’académie militaire au Maghreb et au Proche-Orient. Ils créent un nouveau commandement pour l’Afrique, Africom, dont le siège, aujourd’hui à Stuttgart, pourrait basculer, d’ici à la fin 2008, vers Dakar ou Alger. Il ne s’agira pas, selon les officiels américains, « de bases militaires, d’avions, de bateaux ou de flotte armée, mais d’une équipe pluridisciplinaire, à plus de 25% civile, dont le numéro deux sera un responsable du rang d’ambassadeur ». Les Américains conjurent ainsi leurs craintes de voir le continent africain devenir, selon les confidences du sous-secrétaire adjoint principal à la Défense, Ryan Henry, au ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, un « sanctuaire » à partir duquel pourraient être lancées des opérations terroristes. Cette implication américaine dans la zone n’est cependant pas un fait nouveau. Elle y est présente depuis longtemps, dans le cadre de l’OTAN, avec la VIème flotte et les « porte-avions terrestres » que constituent l’Italie et la Turquie..."

Silvio Berlusconi e Cosa Nostra
Questa fotografia, che immortala Silvio Berlusconi nel 1978, l'anno della sua iscrizione alla loggia P2, non ha bisogno di parole aggiuntive. Quando poi, nel 1993, la Fininvest si tramutò in Forza Italia, il capo di Cosa Nostra Bernardo Provenzano "ottenne garanzie" che lo convinsero a "votare e far votare per Forza Italia"...
Le parrain repenti qui gène Berlusconi
"Du procès de Palerme contre le sénateur à vie Giulio Andreotti à celui de Marcello Dell’Utri, ancien bras droit de Silvio Berlusconi, le nouveau grand « repenti » Antonio Giuffrè est l’homme de tous les procès pour mafia. Appelé à la barre en tant que témoin à charge, l’ancien parrain de Caccamo est ainsi devenu depuis plusieurs semaines une sorte de mémoire de Cosa Nostra, chargé en particulier de démêler auprès des juges siciliens les antiques autant que sulfureux rapports entre la Pieuvre et la politique. Pour la presse italienne, Nino Giuffrè serait même le « nouveau Tommaso Buscetta », l’ancien boss palermitain dont les confessions au juge Giovanni Falcone avaient permis dans les années 80 de porter un coup sévère à l’organisation criminelle. Moins d’un an après sa capture près d’une bergerie près de Vicari, entre Palerme et Agrigente, celui que l’on surnomme « Manuzza » (« le Manchot », en raison de sa main droite arrachée lors d’une partie de chasse) provoque lui aussi de sérieux remous dans les parquets siciliens et jusque dans les palais romains.
"Alors que Giuffrè est le huitième collaborateur de justice à évoquer des rapports présumés entre Cosa Nostra et Forza Italia, Marcello Dell’Utri parle de calomnie et traite l’accusateur de « fanfaron ». D’autant que « le Manchot » ne serait pas un témoin direct des faits évoqués, ne faisant que rapporter des propos tenus entre autres par Provenzano. Quant au régime de haute sécurité pour les mafieux, il vient d’être prorogé. Cependant, Giuffrè n’a pas fait marche arrière. Après avoir fêté Noël en famille, il se prépare même à un nouveau marathon judiciaire. Appelé à réitérer ses accusations dans les salles d’audience, il devrait être, dès la semaine prochaine, au tribunal de Palerme, face à Marcello Dell’Utri, pour soutenir qu’en 1994 les mafieux « se sont officiellement embarqués sur le navire de Forza Italia ». (Faire le jour, Eric JOZSEF, Libé, 3 janvier 2003)

Rappel 23 janvier 2002

LE RAPPORTEUR SUR L'INDÉPENDANCE DU JUDICIAIRE DES NATIONS-UNIES EST PRÉOCCUPÉ PAR LES MENACES QUI PÈSENT SUR L'INDÉPENDANCE DES JUGES EN ITALIE
"Le Rapporteur spécial sur l'indépendance des juges et des avocats de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies, M. Dato ' Param Cumaraswamy, a aujourd'hui exprimé sa préoccupation en ce qui concerne l'affrontement de plus en plus dur entre le gouvernement et le pouvoir judiciaire en Italie.
Le Rapporteur spécial a adressé un appel urgent au Gouvernement italien après avoir reçu des informations selon lesquelles, au début de ce mois, une protestation touchant l'ensemble du pays a été organisée par des centaines de magistrats pour exprimer leur préoccupation face aux tentatives du gouvernement de saper l'indépendance du pouvoir judiciaire. Suite à des accusations portées par le Juge Francesco Saverio Borelli, juge principal de Milan, concernant une interférence politique dans des procès en cours, il a été annoncé que le gouvernement envisageait des poursuites contre le juge Borelli.
Les représentants du pouvoir judiciaire ont accusé en particulier le gouvernement de tenter de retarder des procès en cours contre le Premier Ministre Silvio Berlusconi, portant sur des affaires de corruption, a relevé le Rapporteur spécial. Il a rappelé qu'ils s'opposent aux réformes du pouvoir judiciaire envisagées par le gouvernement, estimant qu'elles viseraient à placer les procureurs sous le contrôle de l'exécutif, ainsi qu'au retrait de la protection d'escortes de police pour les procureurs et les juges.
Dans sa communication au gouvernement, le Rapporteur spécial attire l'attention sur les Principes fondamentaux des Nations Unies relatifs à l'indépendance de la magistrature, qui disposent, notamment, que :
"1. L'indépendance de la magistrature est garantie par l'État et énoncée dans la Constitution ou la législation nationales. Il incombe à toutes les institutions, gouvernementales et autres, de respecter l'indépendance de la magistrature" et que
"4. La justice s'exerce à l'abri de toute intervention injustifiée ou ingérence, et les décisions des tribunaux ne sont pas sujettes à révision..."
"Des affrontements de cette nature pourraient saper la primauté du droit en Italie", estime M. Cumaraswamy. À la lumière de ces événements, a ajouté le Rapporteur spécial, il a demandé à effectuer d'urgence une visite en Italie "afin d'étudier les causes de cet affrontement et d'aider à la recherche d'une solution...".

CRONACA CATTURA BERNARDO PROVENZANO 19 APRILE 2006


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