L'île aux lépreux,
"Kuni ha ayamare ! Excuse toi l'Etat"
Oshima, l'île
aux lépreux, les anciens lépreux du Japon ont obtenu réparation
Le 11 mai 2001,
un arrêt du tribunal de Kumamoto, dans le Sud du Japon, a condamné
l’Etat à indemniser un groupe de 13 anciens lépreux
qui avaient intenté un procès dans le but d’obtenir
réparation pour la « violation de leur droit constitutionnel
au bonheur », occasionnée par une loi sur la prévention
de la lèpre qui prévoyait en effet leur internement.
Kuni ha ayamare : "Excuse
toi l'Etat !" document en japonais, toute l'actualité des
procès, des conférences de soutien à la cause des
lépreux, du débat scientifique médical, historique
et juridique sur les droits fondamentaux constitutionnels.
Lawsuits filed against
government
"In July 1998, 13 patients filed a lawsuit against the state at a
district court in Kumamoto, while 12 did the same in Tokyo in March 1999,
and 11 in Okayama in September the same year. They sought monetary compensation
for damages caused by the Leprosy Prevention Law that took effect in 1907
and was revised in 1953."
Japan Law Foundation &
Hansen's desease, site officiel en japonais
Lèpre et karma
"Un « type karmique » de maladie est considéré
comme une « rétribution » évidente du fait de
péchés graves commis au cours de vies antérieures.
A côté de la liste habituelle des péchés mortels
tels que le meurtre et les manquements à la piété
filiale, la lèpre apparaît comme une punition pour des transgressions
telles que le fait de calomnier ou de faire du mal à des moines,
le fait de dénigrer les soutras ou d’endommager des temples."
Synarchie, capital et constitutions
royales
La synarchie anticommuniste tibétaine répandra son influence
politique dans le monde bien avant 1949. "Nos amis tibétains"
hier "amis intouchables de l'ahnenerbe SS" (intouchables avant,
pendant, après Nuremberg) seront après l'exil de 1959 les
farouches opposants "anti-rouges" et anti-chinois que l'on sait
auprès des grandes familles bouddhisantes ou non, perméables
à l'aryannisme, à la dictature christique blanche "anti
rouge" et à l'héritage des droites nationales catholiques
hitlériennes de 1933, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie...
Le "drame tibétain"
un nouveau cas de révisionnisme
Ce dernier invite à une nouvelle approche historiographique des
"commotions d'adhésion des masses" aux normes de l'OMC
et des grandes banques de commerce privées... HSBC, JP Morgan Chase,
City Group ou Merrill Lynch en Asie Pacifique.
Tibet, History and the CIA,
"How the Olympics could provide the one chance for Tibetans to come
out and protest." A call was issued for worldwide protests, a march
of exiles from India to Tibet, and protests within Tibet--all tied to
the upcoming Beijing Olympics.
This was followed by a call this past January for an "uprising"
in Tibet, issued by organizations based in India. The news report from
Jan. 25 said that the "Tibetan People's Uprising Movement" was
established Jan. 4 to focus on the 2008 Beijing Olympics. The beginning
date for the "uprising" was to be March 10.
Congo-Kinshasa: Le Japonais
Sasakawa satisfait de l'implication de Kinshasa dans le combat contre
la lèpre
"Le ministre de la Santé Victor Makwenge a séjourné
dernièrement, en mission d'évaluation, dans la Province
orientale en compagnie du Japonais Sasakawa, Ambassadeur de l'Oms de bonne
volonté dans l'élimination de la lèpre (également
président de la Nippon Foundation décriée en raison
de l'origine de ses fonds et de son ingérence tentaculaire dans
de nombreux domaine de la vie civile mondiale, ndlr)
Des lépreux, du pétrole, des banques et des armes
Le "cri du coeur de Sasakawa" est à replacer dans le
contexte politique, commercial et criminel actuel de l'Afrique...
L'implication de EX-IM Bank
of Japan (JEXIM) dans la restructuration des marchés financiers
et des entreprises publiques algériennes durant la dictature de
1992 (génocide algérien 1992/2002) et la fusion en 2008
de Japan International Cooperation Agency (JICA) avec la banque de développement
Japan Bank for International Corporation (JBIC partenaire de USAID/CIA)
- elle-même produit de la fusion d'EX-IM Bank of Japan avec The
Overseas Economic Cooperation Fund, (OECF) en 1999 -, incite à
reposer la question des "aides civiles" japonaises dans les
pays émergents, particulièrement en Afrique. La vocation
de JICA, ODA/MOFA, à servir les régimes les plus répressifs
et les moins respectueux des droits de l'homme est même très
inquiétante.
L'empire philanthropique
Sasakawa ou le nouveau visage du crime organisé japonais à
l'heure de la globalisation
"Sasakawa, comme les propriétaires fonciers et leurs députés
nobles propulsés à la diète allemande d'hier, pensera
toujours être de par ses biens (ou de par sa fortune) protégé
"contre son propre arbitraire" et par conséquent "particulièrement
constitué pour occuper une position politique".
Le crime organisé japonais en tant qu'une forme de l'intérêt
privé exerce une puissante influence sur les institutions locales,
régionales, nationales, au point de dénaturer le droit,
trompant sur le terrain même des responsabilités politiques
ou de la représentation, du commerce, les règles des échanges
légaux, la nature juridique du commerce ou même de l'acte
douanier.
La lèpre en Afrique
: aux origines de la lèpre, une maladie antique et existentielle
"La fresque chronologique de la lèpre s’étend
de l’antiquité à nos jours. Cette maladie très
tôt mondialisée a provoqué un rejet social dans toutes
les civilisations. Dans une dimension religieuse la lèpre était
considérée comme le châtiment divin d’une corruption
de l’âme. Aussi les nombreuses passions qu’a suscitées
la lèpre dans les esprits et les imaginations méritent de
revenir sur son récit historique...
Oppositions à la Peine de mort
Fighting For Life in the
Death-Belt
Fighting For Life In The Death-Belt (DVCAM 52 min) considers the controversial
institution of capital punishment in America through the eyes of Stephen
Bright, the nation's leading anti-death penalty lawyer.
Execution is not a solution
: stop-death penalty, un indispensable document de Colin Firth, Amnisty
International : Ouganda, Guatemala, Kowait, Chine, Japon, Arabie-Saoudite...
"L’évolution
positive vers l’abolition de la peine de mort en acte dans le monde
depuis dix ans au moins, est confirmée pour 2004 et les prémiers
neuf mois de 2005 aussi. Les pays ou les territoires qui ont décidé,
par les faits ou par voie légale, de l’abolir sont aujourd’hui
139.
Ban Ki-moon et l'Assemblée
générale appellent à un moratoire sur la peine de
mort (18/12/07)
Aux termes de la résolution qu’elle a adoptée par
un vote de 104 voix pour, 54 contre et 29 abstentions sur recommandation
de la Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et
culturelles), l’Assemblée générale, si elle
s’est aussi félicitée du fait qu’un nombre croissant
d’États décident d’appliquer un moratoire sur
les exécutions, s’est déclarée vivement préoccupée
par le fait que la peine de mort continue d’être appliquée.
NIGÉRIA. LE GOUVERNEMENT
TROMPE LE MONDE SUR SON BILAN EN MATIÈRE DE PEINE DE MORT
"Amnesty International a révélé le mardi 18
décembre 2007 que des exécutions secrètes avaient
eu lieu dans les prisons du Nigéria, malgré de récentes
assurances du gouvernement selon lequel le Nigéria n’avait
pas procédé à des exécutions « depuis
des années ». Sept cents prisonniers environ se trouveraient
dans le couloir de la mort au Nigéria.
Kunio Hatoyama "des
empreintes" pour une justice sanguinaire ?
Japan minister in al-Qaeda claim Mr Hatoyama supports plans to screen
foreigners rigorously
"A Japanese politician has attempted to justify plans to fingerprint
foreigners by claiming he knows an al-Qaeda member who entered the country
illegally.Justice minister Kunio Hatoyama said the man was a "friend
of a friend" who was involved in a bomb attack on Bali.He produced
no evidence to back up his claim, but said it showed the need for stricter
checks on overseas visitors.
Pendre plus et plus vite
pour désengorger les prisons
Kunio Hatoyama veut désengorger les prisons en suggérant
que l'obligation pour le ministre de la Justice de signer les arrêts
de mort soit supprimée afin d'accélérer les exécutions.
Actuellement, une centaine de détenus restent dans les couloirs
de la mort dans le pays.
JAPON. AMNESTY INTERNATIONAL
CONDAMNE UNE NOUVELLE VAGUE D’EXÉCUTIONS « MÉTHODIQUES
»
" Amnesty International condamne fermement la pendaison ce vendredi
1er février 2008 au Japon de trois hommes : Keishi Nago (trente-sept
ans), Masahiko Matsubara (soixante-trois ans) et Takashi Mochida (soixante-cinq
ans).
Amnesty International regrette
et condamne vivement la pendaison de Hiroki FUKAWA, Seiha FUJIMA et Noboru
IKEMOTO au Japon du 7 décembre 2007,
Japan carried out three
hangings today
Hifumi Takezawa, 69, and Yoshio Iwamoto, 63, were hanged today in Tokyo
Detention House and Kozo Segawa, 60, in the central city of Nagoya (24
août 2007).
Urgent move to stop executions
in Japan
Japan hangs three 'to keep numbers down : Kosaku Nata, 56, Yoshikatsu
Oda, 59, and Masahiro Tanaka, 42, were hanged on 27 April (2007) in detention
centres in Osaka, Fukuoka and Tokyo (asiadeathpenalty).
Quatre exécutions
capitales le 25.12. 2006
Yoshimitsu Akiyama, 77 ans, et Yoshio Fujinami, 75 ans, tous deux incarcérés
à Tokyo, ainsi que Michio Fukuoka, 64 ans, détenu à
Osaka, et Hiroaki Hidaka, 44 ans, incarcéré à Hiroshima
(Journal Chrétien).
Will this day be my last?"
The death penalty in Japan (pdf)
"Life is precious. One human life is of more importance than the
whole earth.
The death penalty is certainly the grimmest of all punishments. It is
the ultimate one and is indeed unavoidable. The reason is simply that
it involves the eternal deprivation of life, the source of dignified human
existence".
"Des vieillards et
des malades mentaux... Le Japon est l’un des rares pays industrialisés
à toujours pratiquer les homicides d’État, a déclaré
Suki Nagra, responsable de l’action en Asie orientale au sein d’Amnesty
International..."
"L'aveu ou le système
de la fausse prison - Daiyo-kangoku"
"Dans la justice japonaise, l’ «aveu» du prévenu
a une grande importance, et a tendance à être apprécié
plus que des preuves objectives.Une fois avouée et signée
sa déposition écrite, on n’a aucune chance de renier
les faits devant le tribunal. Les enquêteurs consacrent donc tous
leurs efforts à faire avouer au prévenu dans les 23 jours.
Ils essaient de l’isoler, en l’empêchant de voir des
avocats ou en ne lui accordant qu’un quart d’heure d’entrevue.
En plus, toute correspondance avec des avocats est censurée..."
Oppositions
à la "CORRECTION INDUSTRY"
Rappel : 44,000 prison inmates
to be RFID-chipped, the Ohio Department of Rehabilitation and Correction
(ODRH) has approved a $415,000 contract to trial the tracking technology
with Alanco Technologies
Equal justice initiative
of Alabama
EJI LAUNCHES NATIONAL CAMPAIGN CHALLENGING DEATH IN PRISON SENTENCES IMPOSED
ON 13- AND 14-YEAR-OLD CHILDREN"
These 73 children sentenced to death in prison are serving their sentences
in just 19 states: Alabama, Arizona, Arkansas, California, Colorado, Delaware,
Florida, Illinois, Iowa, Michigan, Mississippi, Missouri, Nebraska, North
Carolina, Pennsylvania, South Dakota, Tennessee, Washington, and Wisconsin...
Cruel and Unusual: Sentencing
13- and 14-Year-Old Children to Die in Prison
" In the United States, dozens of 13- and 14-year-old children have
been sentenced to life imprisonment with no possibility of parole after
being prosecuted as adults. While the United States Supreme Court recently
declared in Roper v. Simmons that death by execution is unconstitutional
for juveniles, young children continue to be sentenced to imprisonment
until death with very little scrutiny or review.
"Un goût amer",
plongée dans le business de la télé-numérisation
de la société marchande : carcérale, militaire, civile
et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs
et judiciaires de contrôle et de régulation et avènement
d'une société civile et militaire de consommation "intelligente"
puçée et traçée).
1/11-Le business privé américain des prisons est un business
de PME-PMI transnationales (Afrique du Sud, Australie, Canada, Grande
Bretagne, Nouvelle Zélande, Ecosse, etc...) dynamisé par
la spéculation actionnariale, les valeurs de l'insécurité
et du "Homeland". Il implique aux Etats-Unis toutes les communautés
professionnelles ultraconservatrices et ultralibérales croyantes
et non croyantes du National Black Business Council à l'U.S. Hispanic
Chamber of Commerce.
Le business des prisons a pris son essor entre 1984 et 1996; années
"phares" de l'Organisation Mondiale du Commerce (créée
le 1er janvier 1995 sur la base des négociations du Cycle d'Uruguay
(1986-1994)...
11/11 En conclusion, les
développements stratégiques des hautes technologies, de
la numérisation, de l'information bancaire, de la militarisation
des voies commerciales et des marchés dérégulés
conduisent à des effets connus et redoutés de tous les opprimés,
de tous les pauvres civils et religieux, auxquels ce douloureux examen
est dédié :
La marchandisation des prisons et des bagnes, le traçage-puçage
systématique des prisonniers internés ou non; recensons
le programme de puçage RFID des prisonniers en Grande Bretagne
(next-up),
11/11 "Réalité
ou fiction ?" les programmes de recherche IBM de 1995 - sans documents
d'archives fiables -, menés conjointement avec le Federal Bureau
of Prisons, le California Department of Corrections, le Texas Department
of Public Safety et le Massachusetts Department of Correction : "We
need, however, to expand our testing to research how effective the
2020 neural chip implant performs in those identified as the most
aggressive in our society... While we have a strong lobby in Congress
and in various state legislatures favoring our product, we must proceed
with the utmost caution on uncontrolled use of the 2020 neural chip. If
the chip were discovered in use not authorized by law and the procedure
tracted to us we could not endure for long the resulting publicity and
liability payments." (IBM, Jail Management & Blue Brain project).
Definition IBM du RFID
"RFID (Radio Frequency Identification) is an automatic identification
method, relying on storing and remotely retrieving data using devices
called RFID tags or transponders. An RFID tag is a small object that can
be attached to or incorporated into a product, animal, or person..."
(An introduction to RFID, Dr. Paul A. Moskowitz, RFID Expert, IBM Research)
Kevin Warwich the cyborg...Tout
ce qu'il y a de plus historique et de contemporain (1)...
"Another academic type who has gotten the implant is Kevin Warwick,
professor of cybernetics at the University of Reading in England. Warwick’s
initial RFID implant was used primarily for interacting with his environment.
He can turn on lights, open doors, adjust heat, and access computers with
a wave of his hand.
Amal Graafstra
"Tech geeks such as Amal Graafstra may make up the largest group
of people getting RFID implants. Graafstra has two implants — one
in each hand — which he uses to access his front door, car door,
and computer.
Identification and tracking
of persons using RFID-tagged items by the United States Patent Application
& Trend Mark office
"L'argent de la drogue"
récupéré par l'Etat américain et les services
de police après saisies sert à moderniser la police municipale,
petite et moyenne :"automated solution(s)" de IBM; plus la drogue
circule plus les polices et les prisons des Etats-Unis "relookeront
IBM" ?...
Business du puçage
"VeriChip"
DELRAY BEACH, FL – January 15, 2008 – VeriChip Corporation
(“VeriChip” or the “Company”) (Nasdaq: CHIP),
a provider of RFID systems for healthcare and patient-related needs, announced
today that it expects revenues for 2007 at the high-end of the Company's
previously released guidance of $30-32 million.
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L'île aux lépreux,
"Kuni ha ayamare ! Excuse toi l'Etat !"
Oshima, l'île aux lépreux
Les anciens lépreux
du Japon ont obtenu réparation..
"Le 11 mai 2001, un arrêt du tribunal de Kumamoto, dans le
Sud du Japon, a condamné l’Etat à indemniser un groupe
de 13 anciens lépreux qui avaient intenté un procès
dans le but d’obtenir réparation pour la « violation
de leur droit constitutionnel au bonheur », occasionnée par
une loi sur la prévention de la lèpre qui prévoyait
en effet leur internement. Cette loi, dont nous allons détailler
l’historique, ne fut en fait abrogée qu’en 1996. Si
dans toutes les sociétés, la discrimination, souvent cruelle
qui a été imposée aux lépreux fait partie
désormais d’un passé ancien et révolu, il est
édifiant de constater que, dans le cas du Japon, c’est précisément
à l’époque de la modernisation qu’une législation
particulièrement sévère va être mise en place.
Le cas du Japon n’est pas unique dans la mesure où l’Iran
également a connu une situation de ce type. Dans cet article, nous
souhaitons analyser les circonstances qui ont permis l’instauration
et la perpétuation d’une législation dont la logique
était à contre courant de celle des politiques en vigueur
dans les pays occidentaux et définies à la lumière
des connaissances épidémiologiques sur la lèpre..."
by Philippe Chemouilli
Les
lépreux japonais retrouvent leur dignité by EDA (Agence
d'information des Missions Etrangères de Paris -MEP)
Kuni
ha ayamare : "Excuse toi l'Etat !" document en
japonais, toute l'actualité des procès, des conférences
de soutien à la cause des lépreux, du débat scientifique
médical, historique et juridique sur les droits fondamentaux constitutionnels.
Dignité et réputation recouvrées, réparations
des préjudices causés par la loi, l'Etat, le personnel des
léproseries, la société,...
Lawsuits
filed against government by DINF
In July 1998, 13 patients filed a lawsuit against the state at a district
court in Kumamoto, while 12 did the same in Tokyo in March 1999, and 11
in Okayama in September the same year. They sought monetary compensation
for damages caused by the Leprosy Prevention Law that took effect in 1907
and was revised in 1953. The law, which was abolished in April 1996, required
that people with the condition be isolated. After a long painful struggle,
on May 11, 2001, the plaintiffs won the suit at the Kumamoto District
Court. On May 21, 923 former patients filed additional suits at the above
three district courts. As a result, the total number of the plaintiffs
increased to 1702. On May 23, the government abandoned plans to appeal
the ruling, effectively recognizing the justice of the plaintiffs' cause..
Japan Law Foundation
& Hansen's desease, site officiel en japonais
Lèpre et karma,
Elise Anne DeVido
"A première vue, on est choqué par la conception apparemment
dure et fataliste de la lèpre propre au bouddhisme. Cette maladie,
de même que plusieurs handicaps physiques congénitaux et
certaines maladies mentales ou encore les virus de la fièvre Ebola
et du Sida, est un exemple caractéristique de ce que les bouddhistes
appellent un « type karmique » de maladie (les autres types
étant des maladies qui proviennent d’une « dysharmonie
physiologique », d’une consommation immodérée
d’aliments ou de boissons, d’une rupture dans le rythme quotidien
de vie, de bactéries, de virus, ou d’un « malaise spirituel
»).
Un « type karmique » de maladie est considéré
comme une « rétribution » évidente du fait de
péchés graves commis au cours de vies antérieures.
A côté de la liste habituelle des péchés mortels
tels que le meurtre et les manquements à la piété
filiale, la lèpre apparaît comme une punition pour des transgressions
telles que le fait de calomnier ou de faire du mal à des moines,
le fait de dénigrer les soutras ou d’endommager des temples.
Se soigner de maladies karmiques demande de se livrer à une pratique
spirituelle rigoureuse, de se repentir et d’entreprendre de nombreuses
bonnes actions.
En outre, dès le début de la tradition bouddhique dans l’Inde
du 6ème siècle avant J.C., toute personne qui souffrait
de la lèpre, de furoncles, de teigne, de tuberculose ou d’épilepsie
ne pouvait prendre l’habit et devenir un religieux. Cette règle
est toujours appliquée aujourd’hui..."
Remarque
Synarchie, capital et constitutions royales
Le bouddhisme n'échappe pas au constat affligeant du collaborationnisme.
Les lamas laïcs politiquement institutionnalisés et enrichis
par le commerce (comme jamais) à l'étranger confirment bien
dans leurs discours et par leurs actes l'anti-égalitarisme de la
théocratie héréditaire.
La tradition tantrique tibétaine repose sur une égalité
fondamentale dogmatique qui associe pauvreté et mauvais karma,
misère sociale et tare héréditaire, exclusion, mauvaise
destinée, errance, crime et mauvaises vies passées, interdisant
tout recours à la vie monastique, à l'érudition religieuse,
à la recherche médicale comme à la représentation
politique.
La tradition médicale tibétaine, également tantrique,
reconnaît pour vraies les égalités eugénistes
: "lépreux=mauvais karma", "lépreux = impureté
ou souillure", "lépreux = crime de la mauvaise parole,
de la calomnie". Ce non droit social conduit effectivement à
l'exclusion sociale et à une sévère pénalisation,
au sans droit, tel que codifié dans de nombreuses constitutions
royales et religieuses tibétaines mais également à
des pratiques tantriques anti-lèpre (Tchö) transmises paradoxalement
aujourd'hui à des non lépreux retraitants souvent riches,
de bonnes familles, en bonne santé ou "bien nés".
Les RMIstes seront assimilés, par contre, à des "survivants
en fin de droits"; une "fin de vie" providentielle pour
les lamas tibétains (de France et d'ailleurs judicieusement conduits
à une représentation symbolique dans les associations bouddhiques);
des lamas toutefois pensionnés à la CAMAC - Caisse Mutuelle
d’Assurance Maladie des Cultes - dotée depuis 1988 d'un siège
d’administrateur du culte bouddhiste et à la CAMAVIC, Caisse
Mutuelle d’Assurance Vieillesse des Cultes, dotée également
d'un siège d'administrateur du culte bouddhiste (1).
Difficile de considérer avec sérieux un tel esprit de communion;
en effet, les pratiques médicales tantriques laïques et rurales
transmises au Tibet aux lépreux relèvent de conditions spécifiques
: marginalisation, errance, exclusion sociale, mendicité (formellement
interdite par les lamas en France et même sanctionnée), solitude
des charniers.
Les temps changent ? Pas vraiment si l'on se penche un instant sur les
catégories sociales royales et religieuses bouddhistes tibétaines
(ci-dessus). Les "associations bouddhistes" françaises
consacreront un important budget au lobbying parlementaire et ministériel;
minutieux travail d'influence auprès d'élus et hauts fonctionnaires
ultra-conservateurs comme les ministres de l'Intérieur (Charles
Pasqua) et des Affaires Etrangères (Jean-Bernard Raimond), auprès
de hauts-fonctionnaires du Conseil d'Etat afin de ne plus "subir"
la honte d'être assimilées à de "viles assos
de quartier" (et bien entendu auprès du corps préfectoral,
région après région, des élus locaux, ville
après ville, village après village). L'objectif des héritiers
couronnés consistera bien à revendiquer une appartenance
à de "nobles" congrégations religieuses issues
d'une religion reconnue "grande religion" par l'Etat (décret
du 8 janvier 1988, N° INTA 8700383 D, publié au Journal Officiel
du 10 janvier 1988).
La synarchie anticommuniste tibétaine répandra son influence
politique dans le monde bien avant 1949. "Nos amis tibétains"
hier "amis
intouchables de l'ahnenerbe SS" (intouchables avant, pendant,
après Nuremberg) seront après l'exil de 1959 les farouches
opposants "anti-rouges" et anti-chinois que l'on sait auprès
des grandes familles bouddhisantes ou non, perméables à
l'aryannisme, à la dictature christique blanche "anti rouge"
et à l'héritage des droites nationales catholiques hitlériennes
de 1933, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie... Cette "synarchie
autonomiste", professionnelle, assurera son train de vie grâce
aux dons, à la médecine tantrique (chère et peu efficace
tandis que la médecine chinoise traditionnelle en Chine et au Japon
se porte bien et sauve des vies sans croyance) mais aussi grâce
à des activités commerciales et administratives illégales
: fonte de l'or, vente du dollar et des marchandises hors cours, fraudes
aux douanes et à l'immigration, faux papiers.
"Cagnotte des exilés oblige" me dira un jour la députée
socialiste Picard rapporteur de la Loi About-Picard sur "L'abus frauduleux
de l'état d'ignorance ou de faiblesse" (loi du 12 juin 2001
(N° 2001-504)) avec l'accord tacite, donc, de la nomenklatura politique
française, ce à quoi bien entendu aucun exclu n'aura droit
en période de crise économique ou de détresse alimentaire
et sanitaire.
Cela dit les Rmistes "en fin de droits" auront accès
à des pratiques "antilèpre" externes (pratiques
superficielles à la différence des pratiques internes et
secrètes) payantes (grands maux petites vertus) sans espoir toutefois
de parvenir à l'état de Bouddha pleinement illuminé,
"les temps étant par trop dégénérés"
(dogmatique).
Pratiques traditionnelles saisonnières ou estivales, monétaristes
donc, il faudra verser l'or au lama (tradition du "chaudron de Milarépa",
"pas de chaudron rempli d'or=morts accidentelles ou violentes, maladies
graves - lèpre ? -, afflictions ou obstacles durant toutes les
vies").
Pour obtenir un succès dans la vie ou une guérison, la fin
du chômage, une retraite significative, un job, une promotion, un
gain, un mari, une épouse, de bons rapports sexuels, des enfants,
du succès dans la politique ou dans le business, de nouveaux droits
humains ou sociaux pour les exclus, il faut de l'or beaucoup d'or et de
nobles familles. Pour les plus démunis, la lèpre, ici sociale,
perdure.
"Pas d'or = pas de "foi", "pas de foi" pour les
pratiquants tantriques ? En effet, seul le lama (fusion au tantra-lama
corps de la divinité) est la Foi. Dogmatique de la soumission ?
En effet, "La foi c'est le lama, l'ordre, la communauté, le
temple" (assimilés au corps du roi du dharma) enseigne-t-on
aux lépreux sociaux. Le pratiquant "ego-maximus" certifié
sans mérite par les "lamas opusiens" ne peut être
à l'origine de la Foi.
Ce dogme répond en partie à la vocation résolument
synarchique (au sens de
Lacroix Riz) des familles politiques tibétaines, désormais
exportées dans toute l'Asie, néolibéralisées
et occidentalisées. Les dynasties sont royales, bourgeoises et
aristocratiques. Chacune manipule l'idéologie politique de la "révolution
nationale" depuis le temps de la collaboration avec les dictateurs
mongols au XIIIème siècle. Des familles qui ont fait de
la collaboration un art au service de l'Etat policier-affairiste (habile
dans le commerce et le non respect des traités, la politique clientéliste
et le meurtre, la création des lois, la justice ségrégationniste,
la déportation des opposants et la torture, la conquête militaire
et religieuse); des familles désormais professionnelles solidement
implantées en Occident et en Orient avant la seconde guerre mondiale
tant dans le camp impérial anglais, russe (au temps de la lutte
antibolchévique et de la restauration du pouvoir impérial
des Romanov), allemand (tout au long de l'épopée politico-militaire
nazie antibolchévique et de l'holocauste) que dans le camp impérial
japonais.
Les dynasties historiques sont donc dotées du pouvoir symbolique
de l'instance et du pouvoir exécutif; toutes collaborent, quoique
dogmatiquement anti Etat laïc, stratégiquement liées
au Parlement et au gouvernement tibétains, au commerce global et
aux élites intellectuelles, aux églises, aux parlements
et aux gouvernements étrangers.
Cette trame de l'histoire théocratique congrégationniste
est une pratique globale en soit, pour qui reçoit "le refuge-initiation",
"or" de la tradition.
Les pauvres et la "jet society", conquis, reçevront pêle-mêle
tantras & mantras magiques. Certains seront initiés à
la pratique anti-lèpre :
- introduction à la vie spirituelle du riche bouddhiste sans identité
nationale et sans ego,
- introduction à l'exclusion spirituelle du démuni égoïste
(pas d'or pour le lama) et à sa ghettoisation.
Dans les deux cas nous avons affaire à une pratique "d'union
spirituelle", "d'ouverture au corps pur et glorieux du lama",
"lama=grand marché purifié" (théologie
du/de marché autrement) ou "d'abandon au dharma d'Etat",
"une seule Loi pour vos vies", dit-on. "Loi unique"
des congrégations reconnues par l'Etat conduisant les riches dotés
de droits infinis et les exclus sans droits à la sphère
privée unipolarisée, à une dépendance physique,
psychologique et psychique, financière et sociopolitique totale.
Infiltration troyenne pré-capitaliste ? Sans aucun doute. Les lamas
sont bien des professionnels et pour chacun la synarchie, le capital et
les conditions royales, jouent un grand rôle. C'était vrai
avant 1949, c'est toujours vrai au XXIème siècle. Issues
d'une théocratie où le pouvoir religieux politique et économique
ne se partage jamais mais se prend toujours en appui sur une dogmatique
sécuritaire "nationale" (dharma) et des forces politiques
armées ou non, les dynasties du Dalai Lama, du Karmapa, des lignées
Sakyapa, Kagyupa ou Nyingmapa ont bien réalisé - à
trois têtes ou quatre couronnées majeures (il y en d'autres
bien évidemment) - le plus grand coup d'Etat de leur histoire.
Tout comme le capitalisme les dynasties se sont répandues au sein
de la "fracture sociale" occidentale sur la base d'un drame
national dont l'origine restera douteuse sans une nouvelle approche historiographique.
Une analyse qui inviterait à démontrer la responsabilité
politique des élites administratives, aristocratiques, religieuses
tibétaines, dans le génocide du peuple tibétain.
En effet, tous les droits revendiqués aujourd'hui par le XIVème
Dalai Lama sur le lit d'"un
million et demi de tués" (nous partageons les remises
en question de cette estimation largement extrapolée par la propagande,
14/08/08) seront proposés aux élites de Lhassa par le Kuomintang
(parti nationaliste Chinois opposé aux communistes) en 1928, 1931
et 1935. Ces droits étaient ceux proposés à n'importe
quel chinois :
1- droits politiques, civils, pénaux, privés, constitutionnels,
religieux devant la Convention Nationale chinoise,
2- droits de représentation dans les organisations syndicales et
universitaires, les chambres de commerce, les unions paysannes, les professions
libérales, les associations d'enseignement, l'administration des
cultes,
3- l'égalité des droits au sein du parti nationaliste au
pouvoir, le "Kuo-min".
En 1935, les Trois Grands Seigneurs tibétains (moines, aristocrates,
fonctionnaires) ont pour la troisième fois la possibilité
constitutionnelle de changer pacifiquement et sans violence le destin
du Tibet. Les promesses de maintien des privilèges royaux clientélistes
et les garanties du confort politico-religieux que dispense une authentique
collaboration avec un régime impérial, fasciste ou dictatorial
(russe, anglais, allemand ou japonais) l'emporteront sur le droit et la
séparation républicaine des pouvoirs... Chaque Tibétain
aura malgré tout le droit de se présenter aux élections
des délégués nationaux puis aux présidentielles,
comme n'importe quel Chinois !...
Une plongée dans "le
Droit chinois" de 1936 de Jean Escarra devrait raviver la mémoire
des sceptiques ou des amnésiques. L'Europe bancaire (Deutsche Bank,
Commerzbank, Dresdner Bank, BNCI, CNEP, Société Générale,
Worms,...), l'Amérique affairiste (Bush, Walker, Dillon, Dulles,
Ford, Harriman,...) et universitaire pro-nazies des années 1930
(MIT, American University, Yale, Columbia, Princeton) sont plongées
dans le cône d'ombre de l'ascension répressive d'Adolphe
Hitler. Le Tibet collabore déjà avec le régime nazi
et jouera même un rôle dynamique prépondérant
au sein de l'Ahnenerbe SS jusqu'à l'Holocauste; par le concordat
de 1933 l'église catholique romaine choisira, elle aussi, la
collaboration active et signera sous l'autorité de Pie XI un acte
d'absolue soumission au IIIème Reich.
Cette année 1933 durant laquelle Escarra séjournera en Chine
en tant que Conseiller juridique du Gouvernement national et chargé
de mission de l’Institut international de Coopération intellectuelle
de la Société des Nations afin de rédiger un rapport
d'enquête sur l’état de l’enseignement et de
la science du droit en Chine, scelle l'ouverture des premiers camps d'internement
allemands sous l'autorité de la Gestapo, des S.A. et des S.S de
Bergkamen à Sonnenburg-Neumark. De son côté la Chine
est déjà le parfait réceptacle du droit occidental
: séparation des pouvoirs, institutions législatives, organisations
judiciaires, barreau, enseignement universitaire du droit.
Les élites dynastiques tibétaines ont bien collaboré
activement avec l'Ahnenerbe-SS à l'édification de la mystique
nazie des dieux guerriers et contribué au génocide des juifs.
Elles ont occulté, également, des propositions vitales administratives,
législatives, religieuses et politiques chinoises (1920/35) qui
relevaient de la sagesse politique et de la sécurité les
plus élémentaires; qu'était en droit d'espérer
le peuple rural tibétain. Une sagesse qui relevait d'enseignements
catégoriques sur les "précieux droits de l'homme"
sakhyamuniens; parfaitement préservés, transmis et mis en
pratique en 1911 par le bouddhisme populaire et républicain des
soutras chinois anti-impérial opposé, selon G. Goldfuss,
à la corruption et à la dépravation des grands monastères.
Un bouddhisme social et familial populaire (rural et urbain) non moins
traditionnel qui acceptera de tourner le dos sans heurt aux habitudes
de l'empire millénaire.
Cette dramatique occultation des intérêts fondamentaux du
peuple tibétain au nom des intérêts prioritaires des
empires-pilleurs russe, allemand, anglais, japonais, conduira bien à
la destruction du peuple tibétain "prix de l'expansion de
la précieuse doctrine du Bouddha" selon les traditionnalistes
"omniscients"..
Aujourd'hui, le gouvernement tibétain en exil ne réclame
plus la souveraineté absolue sur le Tibet et revendique la démocratie
politique, la société de droit et la séparation des
trois pouvoirs.
En 2008, tournant le dos à l'histoire, toute la pyramide sociale
fracturée française est sociologiquement représentée
dans le dispositif tibétain en exil des adeptes de Nathalie Ménigon
d'Action Directe à ceux de Toni Négri aux "fins de
droits" providentiels, aux familles riches en quête d'exotisme,
d'expériences sensuelles nouvelles ou de pouvoirs politiques, militaires
et commerciaux renouvelés ou préservés (passage stratégique
de la sociale-chiraquie au national-socialisme sarkozien : "qui maîtrise
les marges (bases de tout soulèvement politique) et détient
la force et le mode de production détient la vertu", stratégie
globale dont le Japon impérialiste de 1878 et la théocratie
tibétaine depuis le XIIIème siècle représentent
encore l'essence).
Comment passer de la lèpre sociale (au karma indéfinissable
puisque seul "un bouddha historique" peut en appréhender
les causes en "plongeant dans chacune des vies") au fascisme
social populiste recomposé. Ce n'est guère difficile, tout
est question de définition.
Par "fascisme" j'entends ce que les juristes T. Fukase et Y.
Higuchi nomment au Japon "fascisme du Tennô" (de l'empereur),
un fascisme se caractérisant au Tibet par la volonté des
rimpoche (lama, moine ou laïc de haut rang) d'imposer un service
total pour le lama ("kokutaï" au Japon, service total pour
le Tennô).
Le fascisme mondain tibétain (fascisme des communautés)
organisé autour de la volonté du lama/idôles/déités
et de sa "généalogie sociale" (ancêtres,
maîtres, familles, propriétés) implique un
système qui organise la communauté des fidèles uniformément
jusqu'au niveau de la vie quotidienne, éliminant graduellement
toutes résistances et mobilisant la/les communauté(s), la
région, la nation (?) à la guise du pouvoir religieux
pour des raisons purement religieuses, politiques, économiques,
parfois guerrières ou militaires.
Les groupes institutionnels bouddhiques tibétains Gelugpa, Nyngmapa,
Sakyapa, Karmapa, Kagyupa, agissant chacun comme un parti unique étatique;
chaque formation se rassemblant pour soutenir la politique d'un Dalaï
Lama, d'un Karmapa, d'un Panchen Lama, d'un chef religieux, familial,
unique....
T.Fukase, Y.Higuchi diront (dans le contexte voisin japonais) "pour
servir le Tennô, le souverain, la divinité vivante ou le
dieu vivant...". (extrait de "Qui
suis-je ?") (C.P.)
Le drame tibétain, un nouveau cas
de révisionnisme
Ce dernier invite à une nouvelle approche historiographique des
"commotions d'adhésion des masses" aux normes
de l'OMC et des grandes banques de commerce privées... HSBC,
JP Morgan Chase, City Group ou Merrill Lynch en Asie Pacifique.
Retenons quelques options et remarques de JP Morgan Chase pour
la zone "Asia ex-Japan" qui en soit indique un retour historique
sur les limites de l'empire militaire et économique japonais de
1931 à 1945 et qui incluerait aujourd'hui sous la férule
de la banque de commerce et d'investissement : l'Inde, le Tibet, la Chine
et le Pakistan. Le gouvernement Tibetain en exil (agent anticommuniste
américain depuis toujours) et le Tibet géographique et historique
apparaîssent dans la stratégie bancaire asiatique-pacifique
de JP Morgan Chase comme les éléments délencheurs
potentiels des affrontements entre les nationalismes indiens et chinois;
une stratégie de provocation "psyop" déjà
classique vestige de la guerre froide lisible encore dans l'"effet
de marché Taepodong" nord-coréen au Japon ou encore
dans l'"effet de marché rampes de lancement des missiles
SS-4 à tête nucléaire" cubain aux Etats-Unis.
Pour Stephen Cohen membre néocon de Brooking Institution,
de Rand, du CFR, (ex-enseignant à l'université
Keio du Japon et de l'Andhra University indienne, ex-membre du Policy
Planning Staff créé par Gorge Kennan instigateur
de la guerre froide) le Tibet représente, à mots couverts
(le propos qui suit est de moi et non de Cohen), ce que la Bosnie Herzégovine
représentait aux yeux des puissances et surtout des alliances/couvertures,
"hedgemonism" dira Cohen à propos de la zone
Asie-Pacifique aujourd'hui, avant l'assassinat de l'archiduc François
Ferdinand qui "déclenchera" la Ière guerre mondiale.
L'approche de Cohen qui dispense des vues managériales propagandistes
mais révélantes pour le compte de JP Morgan Chase "JP
Morgan's hands-on India and Pakistan; India and Pakistan - Beyond
the Headlines" (Cohen, 24/09/07), nous démontre que
le sort des marchés émergents bancaires asiatiques (Inde,
pakistan, Tibet, Chine) repose essentiellement sur la faillite de l'Etat
central et "l'autonomie" des gouvernements fédéraux
en Inde, la faillite de la structure communiste en Chine (Present
danger, Kristol, Kagan) et la faillite des systèmes claniques
ou de "la dictature familiale' au Pakistan; le "Tibet religieux"
(qui évolue stratégiquement sur la même la scène
sanguinaire pro-américaine des droits de l'homme, de l'anti-communisme
et du commerce néolibéral que Falun
Gong) apparaît comme un évident support professionnalisé
de provocation religieuse et civilo-militaire pour une adhésion
massifiée des populations aux nouvelles orientations géo-stratégiques
et géo-économiques de la Maison Blanche, de la CIA, de l'OTAN
et des giga-investisseurs (japonais, chinois, européens et américains)
"créateurs" de sociétés civiles et politiques
dans les pays émergents (Targeting
China's Middle Class in the Year of the Olympics, 08/05/08).
Les nouveaux marchés bancaires et industriels reposeraient selon
Cohen, et en résumé, sur un conflit pour l'adhésion
des masses aux nouvelles options marchandes/nouveaux produits des "banques
universelles" et des zones de libre-échange (le programme
d'annexion de l'Asie-Pacifique de JP Morgan Chase reflète
particulièrement bien cette adhésion conçue à
partir des offensives civiles et militaires entrepreneuriales de l'économie
de guerre à crédit); un conflit opposant le bloc
Pakistan-Chine au bloc Inde-Amérique qui ne reflète
pas, cependant, la réalité politique, historique, financière
et économique, des marchés asiatiques-pacifiques et qui
réduit les rapports de force actuels à un "effet
de marché alerte nucléaire" entre deux blocs,
hier doctrine Kennan de la guerre froide. Des blocs conçus aujourd'hui
sur des Etats faibles, divisés et des entreprises multinationales
indiennes, pakistanaises, chinoises, dira Cohen en substance, moins "authentiques"
que les entreprises multinationales américaines :"seules
veritables multinationales" qui, selon Cohen, sont le destin
de l'Asie-Pacifique. (21/03/08, C.P.)
Rappel
Tibet,
History and the CIA by Gary Wilson
"Meeting in New Delhi
Whatever is taking place in Tibet has long been in preparation. A conference
was held in New Delhi, India, last June by "Friends of Tibet."
It was described as a conference for the breakaway of Tibet.
The news site phayul.com reported at the time that the conference was
told "how the Olympics could provide the one chance for Tibetans
to come out and protest." A call was issued for worldwide protests,
a march of exiles from India to Tibet, and protests within Tibet--all
tied to the upcoming Beijing Olympics.
This was followed by a call this past January for an "uprising"
in Tibet, issued by organizations based in India. The news report from
Jan. 25 said that the "Tibetan People's Uprising Movement" was
established Jan. 4 to focus on the 2008 Beijing Olympics. The beginning
date for the "uprising" was to be March 10.
At the time the call was issued, U.S. Ambassador to India David Mulford
was meeting with the Dalai Lama in Dharamsala, India. U.S. Undersecretary
of State Paula Dobriansky made a similar visit to Dharamsala last November.
Dobriansky is also a member of the neocon Project for a New American Century.
She has been involved in the so-called color revolutions in Eastern Europe.
Phayul.com reports that the Tibet "Uprising" group's statement
says they are acting "in the spirit of the 1959 Uprising."
The 1959 uprising
"Knowing more about the 1959 "uprising" might help in understanding
today's events in Tibet.
In 2002 a book titled "The CIA's Secret War in Tibet" was published
by the University Press of Kansas. The two authors--Kenneth Conboy of
the Heritage Foundation and James Morrison, an Army veteran trainer for
the CIA--proudly detail how the CIA set up and ran Tibet's so-called resistance
movement. The Dalai Lama himself was on the CIA payroll and approved the
CIA's plans for the armed uprising.
The CIA put the Dalai Lama's brother, Gyalo Thodup, in charge of the bloody
1959 armed attack. A contra army was trained by the CIA in Colorado and
then dropped by U.S. Air Force planes into Tibet.
The 1959 attack was a CIA planned and organized coup attempt, much like
the later Bay of Pigs invasion of socialist Cuba. The purpose was to overthrow
the existing Tibetan government and weaken the Chinese Revolution while
tying the people of Tibet to U.S. imperialist interests. What does that
say about today's March uprising, that's done in the same spirit?"
Congo-Kinshasa:
Le Japonais Sasakawa satisfait de l'implication de Kinshasa dans le combat
contre la lèpre
"Le ministre de la Santé Victor Makwenge a séjourné
dernièrement, en mission d'évaluation, dans la Province
orientale en compagnie du Japonais Sasakawa, Ambassadeur
de l'Oms de bonne volonté dans l'élimination de la lèpre
(également président de la Nippon
Foundation décriée en raison de l'origine de ses fonds
et de son ingérence tentaculaire dans de nombreux domaine de la
vie civile mondiale, ndlr). La raison principale de cette mission
portait sur la situation de la lèpre en RD Congo. Faisaient également
partie de la délégation, le directeur du Programme national
de l'élimination de la lèpre en RD Congo, le Conseiller
régional chargé de la lèpre à l'Organisation
mondiale de la santé (Oms)/Zone Afrique, le Dr. Landry Bide et
le Conseiller médical du ministre de la Santé. Cette délégation
qui a quitté Kinshasa vendredi, a fait escale à Mbandaka,
chef-lieu de la province de l'Equateur. Lors de son point de presse, le
Japonais Sassakawa a remercié les autorités pour l'accueil.
Il a rappelé aux journalistes que la lèpre est bien guérissable
et reconnu que la présence du ministre Makwenge démontre
que le gouvernement est résolument engagé pour l'élimination
de la lèpre à l'échelon national..." (14/11/2007)
"Le
cri du cœur de Sasakawa"!!!
Lors de la conférence de presse qu’il a animé mercredi
7 novembre dernier dans la salle polyvalente de l’Oms, en compagnie
du ministre Makwenge, des Dr Rougou et Dr Mputu, du programme national
pour l’élimination de la lèpre (PNEL), Sasakawa a
indiqué qu’il a été encouragé par le
ministre de la Santé dans la poursuite de la lutte en vue de l’élimination
de la lèpre avant de rassurer avec confiance son assistance que
son objectif est d’atteindre zéro cas, c’est-à-dire,
d’éradiquer complètement la lèpre de la RDC.
Yohei Sasakawa a par ailleurs révélé que depuis 1980,
il a contribué à la guérison de 16 millions des lépreux,
preuve que la maladie est guérissable à condition que son
dépistage soit précoce. L’autre problème, a
souligné Sasakawa, c’est celui de l’intégration
sociale des malades, victimes de la discrimination. A ce sujet, il s’est
dit content que la presse congolaise s’intéresse à
la lèpre tout en insistant qu’elle doit continuer à
sensibiliser la population pour ne pas rejeter les personnes guéries
de cette maladie invalidante. A la question du journal Le Phare de savoir
comment il compte pérenniser l’œuvre laissée
par son père, à savoir la survivante de la lutte pour l’élimination
de la lèpre sur la terre, Sasakawa a déclaré dans
un discours pathétique : « Au Japon, la parole donné,
bien plus le testament, vaut plus que la constitution. Mon père
est décédé à 96 ans. A sa mort, il m’a
laissé la fortune et m’a demandé, si je veux le voir
au ciel, d’éliminer la lèpre sur la planète.
Voilà mon engagement à me lancer dans la lutte pour l’éradication
de la lèpre. Aujourd’hui, j’ai 69 ans et compte gagner
cette bataille pour espérer rencontrer mon père au ciel…
Alors, je prie tout le monde à se joindre à moi pour atteindre
cet objectif, sinon… ». "Enfin, le
richissime japonais a annoncé que ce voyage n’est pas le
dernier qu’il effectue en RDC parce que tant que sa présence
auprès des lépreux se fera sentir, il sautera dans le premier
avion...."
Des lépreux, du pétrole, des banques et des armes
1-Le "cri du coeur de Sasakawa" est à replacer dans le
contexte politique, commercial et criminel actuel de l'Afrique...
L'implication de EX-IM Bank of Japan (JEXIM) dans la restructuration des
marchés financiers et des entreprises publiques algériennes
durant la dictature de 1992 (génocide algérien 1992/2002)
et
la fusion en 2008 de
Japan International Cooperation Agency (JICA) avec la banque de développement
Japan Bank for International
Corporation (JBIC partenaire de USAID/CIA) - elle-même produit
de la fusion d'EX-IM Bank of Japan avec The Overseas Economic Cooperation
Fund, (OECF) en 1999 -, incite à reposer la question des "aides
civiles" japonaises dans les pays émergents, particulièrement
en Afrique. La
vocation de JICA, ODA/MOFA, à servir les régimes les
plus répressifs et les moins respectueux des droits de l'homme
est même très inquiétante.
Ces aides profitent des décloisonnements de l''économie
globale et des levées des barrières douanières que
l'exploitation des urgences humanitaires anticipe et favorise. La néolibéralisation
produit bien de la dette et de l'effondrement social (qu'entretiennent
du reste les programmes du FMI, de l'OMC et de la Banque Mondiale), de
l'épuisement alimentaire et sanitaire, des réseaux humains
corruptifs. Ces aides produisent au final davantage de clientélisme
électoral, d'incompétence administrative, de crimes économiques,
et favorisent l'émergence d'une nouvelle bourgeoisie - dans le
champs des crimes d'Etat ou para-gouvernementaux - la "bourgeoisie
mafieuse" (Santino).
L' "entraide" (coopération technique, prêt et subvention)
qui serait estimable si la restauration de la vie civile, économique
et politique, était réelle conduit au contraire à
une nouvelle forme d'exploitation des ressources, des hommes et des marchés
par les plus riches, dont le Japon - pays extrêmement dépendant
politiquement, commercialement et financièrement du gouvernement
américain (répartition
par pays - du Japon à la Malaisie - de la dette Publique US).
Fascinée par "le kit de la civilisation JICA" la "nipponafrique"
prend forme dans la matrice de la croissance artificielle "USAID/USafricom/UScentcom",
matrice du business pétrolier, des crédits et des microcrédits,
du crime d'Etat, de la militarisation du business nipposinoeuroaméricain,
de la numérisation de l'enseignement scolaire (facturée
sur la balance des paiements et les investissements directs : Banque Mondiale,
USAID, JICA, OPEC - Organization of Petroleum Exporting Countries -, African
Development Bank, Islamic Development Bank, Communauté européenne),
etc...
2-
Le "palazzo africain" ouvre ses fenêtres sur les marais
et les déserts des marchés-ghettos
Malgré les élégantes soirées
entre ministres, affairistes internationaux et chefs d'Etat corrompus,
le "palazzo africain" ouvre ses fenêtres sur les marais
et les déserts des marchés-ghettos. L'injection forcée
dans le
sang du cobaye africain de deux siècles de capitalisme industriel et financier a bien conduit, irréversiblement, 90% de
la population à survivre sous le seuil de pauvreté. Il faudra
donc s'attendre, dans le courant de l'ère du micro-crédit,
à un chocs tragique. Les discours de Dakar
de N.Sarkozy en juillet 2007 et de Ramallah
de GWBush en janvier 2008 ne laissent planer aucun doute sur le sort
de l'Afrique et du Proche et Moyen-Orient.
Nous verrons plus bas que "Sasakawa le civiliste" pactisera
sur une même base mensongère avec ces Etats dits "Pays
Pauvres Très endettés", PPTE, écrasés
(mais pas seulement) par le "G8 Finances" et leurrés
par l'annulation de leurs dettes. JICA, JBIC, Sasakawa, USAID, sous domination
militaire américaine proposent, en fait, l'écoulement expérimental
de quantités de doctrines, de sous-doctrines et de programmes scientifiques,
médicaux, politiques, bancaires, juridiques, sécuritaires,
avec l'effet chilien ou argentin des années noires en prime; une
dogmatique de la consommation qui se soldera par des achats à crédit
obligatoires :vaccins bon marché délestés de leur
efficace thérapeutique, produits agricoles OGM, viande avariée
ou irradiée, produits manufacturés, produits bancaires,
programmes d'assurance, programmes scolaires et linguistiques simplifiés
pour les seuls besoins des entreprises, matériel militaire, centrales
nucléaires, barrages, routes, moyens de transport, etc...
Ce programme d'écoulement de produits civils et militaires est
devenu un programme d'exclusion socioéconomique global certifié.
Toutefois, l'incompatibilité historique de cette aventure commerciale
résolument criminelle et l'incompatiblité des programmes
sanitaires de masse (ne prenant pas en compte les variants moléculaires)
surexposent le continent noir tout en offrant une parfaite irresponsabilité
politique et pénale aux élus, aux mafieux, aux affairistes
- le
Dr Groussac qui échappera à cinq attentats pour avoir fait
campagne contre les vaccinations de masse le confirmera.
Parmi les premiers PPTE submergés par le "grand écoulement"
ou le "grand poison", citons :
- le Ghana: état fraudeur électoral et corrompu, hyperendetté
par les programmes du FMI, dominé par les affameurs-exploiteurs
d'or internationaux,
- le Nigeria : état et économie soumis à la dictature
des compagnies pétrolières, pays civilement sans espoir,
marchand de violence et de mort,
- le Burkina Faso : bastion de la françafrique, supporter des guérillas
du Sierra Léone et du Libéria, régime hyper corruptif,
- le Mali : état dont
l'organisation sociale et l'économie effondrées sont soumises aux multinationales
de l'or, délesté de son réseau hydrologique
par la pollution minière et de ses ressources naturelles par le
FMI, la Banque Mondiale (voleur d'or patenté), la Banque Africaine
de Développement (BAD); une bonne partie de sa population est plongée
sous le seuil de pauvreté,
- la Guinée : état hyper-endetté, soumis aux fraudes
électorales, à la tyrannie commerciale de la françafrique
et des réseaux de trafiquants de diamants,
- l'Ethiopie : institutions et économie vérolées,
organisation sociale effondrée, la dette éthiopienne représente
600% des revenus d’exportation en 1999;
- Tanzanie, Ouganda, Malawi, Mozambique, etc...
3- Le spectre de la révolution immobilière d'affaire "verte"
Autant de tragédies orientées par l'inépuisable
révolution immobilière
d'affaire "verte" menée par les banques de masse
ou universelles (ABN Amro, HSBC, JP Morgan Chase, Deutsche Bank, Citigroup,
etc...) et l'inflexible délocalisation de leurs activités;
l'homogénéisation ethnique devant les totems "leed
platinium" des multinationales, les violences inter-ethniques et
les déplacements de populations civiles non combattantes, procèdent,
pour qui veut bien voir, de cette révolution.
Il est donc juste d'affirmer que la trame juridique de cette "révolution
verte" est écrite par les concepteurs d'espaces commerciaux
concurrentiels (bancaires, financiers et industriels), concepteurs d'une
monoculture d'affaire qui au final apparaît "raciale"
(race des riches contre race des pauvres) et sans identité nationale.
Les activités boursières et bancaires ne cessant jamais
en période de guerre et d'occupation ce nouveau marketing urbain
et désormais rural sait parfaitement tirer profit de l'angoisse
et de l'insécurité, des interdits - du fichage policier
de chaque ethnie, de chaque village, de chaque famille, de chaque opposant
-, des déportations, de la lutte anti-terroriste menée par
les compagnies
"d'aides civiles" et de "soutien logistique" américaines
Halliburton/ Kellog, Brown & Root, Pacific Architects & Engineers
(PAE), Military Personnel Resources International Incorporated, International
Charter Incorporated (ICI) - Darfour, Libéria, Somalie, Sierra
leone, Sénégal, Ghana, Nigéria, Mali, Mauritanie,
côte d'Ivoire, RD Congo - et par les « militaires
à statuts civils dévoués à l’édification
d’une Afrique plus stable » des compagnies de sécurité
privées - Soudan, Sierra Leone, Côte d'Ivoire, Angola, Djibouti,
Libéria,
RDCongo selon Jubilee South Africa.
A ce point manipulée l'hyper dépendance des Etats démocratiques
africains est prévisible au franc CFA près, au dollar, au
yen, au yuan (monnaie du peuple), à l'euro près, l'endettement
des entreprises également. La prochaine vague d'exploitation des
ménages africains ruinés et épuisés par le
micro-crédit bancaire commercialisé et la micro-assurance,
est également prévisible... L'économie de guerre
à crédit et le crime organisé absorbent également
sans grande difficulté les expertises bancaires et financières
des ONGs civiles humanitaires japonaises qui en procèdent, tout
comme les multiples programmes officiels gouvernementaux, les milliards
à crédit...
4- Le lépreux "joyau" du marché sanitaire
Dans ce décors de cendres et de sang la plus "spectaculaire"
des aides civiles reste "l'aide aux lépreux" d'une part
parce qu'elle frappe le crime d'invisibilité et d'autre part parce
que le lépreux est le joyau du marché sanitaire estimé
à $158 milliards
par le programme de lutte contre la pauvreté de la Banque Mondiale;
cela dit les luttes industrielles anti HIV et les programmes de secours
d'urgence diplomatiques ou non gouvernementaux liés aux catastrophes
naturelles sont également de très bonnes bases marketing
pour un programme sanitaire correctement homicide.
Spécialiste de ce genre de programmes humanitaires la Banque Mondiale
se taille une réputation d'homme d'affaire véreux lors des
grandes braderies privées émergentes : or, diamant, cuivre,
pétrole, gaz,... outillage, biopharmacie, en favorisant les multinationales-amies
les plus redoutées des masses comme Wal Mart (support de campagne
d'Hillary Clinton), BP, Shell, Microsoft en Afrique ou comme Pharmacita
en Amérique Latine.
Notons ici que le "marché" latino américain n'est
pas moins quadrillé, pas moins pillé, par les institutions
parasites spécialistes de la
lutte contre la corruption, du développement, du crédit
et de l'investissement infrarégional et inter Etat comme le FMI,
ou l'Inter-American Development Bank
(composée de 47 Etats membres dont les Etats-Unis membres de la
Société Interaméricaine d'Investissement et du Fonds
Multilatéral d'Investissement, et de 26 Etats emprunteurs); depuis
sa création en 1959 l'IADB est un sous-marin
américain du
despotisme industriel et financier latinoaméricain (1).
La braderie historique des ressources populaires organisée par
la Banque Mondiale et les représentants de commerce du "BoP
market" se poursuit bien évidemment selon les mêmes
critères avec d'autres institutions et d'autres partenaires véreux
en Asie, en Europe... et en Afrique.
5- Le mirage Sasakawa ou l'école de la philanthropie américaine
Dans ce contexte "d'escroquerie aux assurances-vie"
"l'aide aux lépreux" n'échappe plus aux organisations
humanitaires des Nations Unies sponsorisées par Sasakawa (Sasakawa
Peace Foundation et Nippon Foundation financées par le "business
dérégulé" des courses de hors-bords au Japon,
Japanese
Motorboat Racing Association). Une façon, bien entendu, d'institutionnaliser,
de civiliser, de socialiser l'empire silencieux pourtant discrédité
de la dynastie Sasakawa; une dynastie qui a cependant la main mise
(partenariat, dons, subventions) sur une nuée d'universités
prestigieuses, d'organisations sociales, de think tanks voués à
la recherche, de médias ou d'associations sportives et précisément
d'ONGs humanitaires dans le monde.
Sasakawa Africa Association
(et Sasakawa Global 2000 soutenu par Jimmy Carter) au Ghana, au Nigeria,
au Burkina Faso, au Mali, en Guinée, en Ethiopie, en Tanzanie,
en Ouganda, au Malawi, au Mozambique, au Bénin, se présente
comme le pilier de
la Révolution Verte et de la microfinance en Afrique et un
carrefour scientifique pour les
sociétés multinationales (biopharmacie, agriculture/agro-alimentaire,
construction navale, recherche, banque) tout en préservant son
influence sur le gouvernement japonais, la plupart des ministères
et sur quasiment tous les gouvernements des pays émergents non
sans les bénédictions des Nations-Unies, de l'OMS, de la
FAO, du gouvernement américain, de Vatican et des réseaux
mafieux militaristes républicains.
Du reste l'action civile et humanitaire Sasakawa évolue en star
dans les
réseaux privilégiés de la philanthropie américaine
(2% du PIB américain) favorisant sous l'impulsion politique et
financière de la Fondation Rockefeller et de David Rockefeller
l'intégration des aides civiles gouvernementales japonaises dans
le monde:
''--The Eastern Europeans as they move toward a free-market economy are
looking for an appropriate place in Western-style philanthropy, Mr. Rockefeller
said. Japan tomorrow could become a major philanthropic force in the world,
because it has the funds, it is very conscious of its image, and it also
shares many environmental problems..."
"--But participants from Japan cautioned against being overly optimistic
about early involvement. Japan traditionally looks to government for activities
carried out by private Western foundations, said Akira Iriyama, executive
director of the Sasakawa Peace Foundation in Tokyo." ("U.S.
Foundations Urged To Assist Third World", Kathleen Teltsh, N.Y.
Times 30/10/1989)
En ce sens l'empire Sasakawa, Nippon Foundation et les aides civiles et
financières gouvernementales ODA, JICA/JBIC, sont des forces d'appoint
aux méga-projets de libre-échange et de "civilisation"
des pays émergents des fondations Rockefeller (Alliance
for a Green Revolution in Africa), Bill
et Melinda Gates (Bill
Gates Calls for Capitalism That Serves the Poor), Dupont, Ford et
des banques telles que UBS
Investment Bank’s (Afrique sub-saharienne), JP Morgan Chase
(Afrique sub-saharienne et continent
africain ), Citibank, Standard Bank (Afrique du Sud), ou Guaranty
Trust Bank (Nigeria)(1)...
6- Le Japon et l'église supports des régimes répressifs ou l'équanimité du pillage
Le rôle du Japon au sein des régimes répressifs
pivôts du décloisonnement des marchés africains, de
la révolution agricole verte et de la course bancaire et financière
à la croissance, est conforme au paradigme de la civilisation eco-fasciste
du XXIème siècle. Il est central dans les Etats les plus
ébranlés : Nigeria, Ghana, Kenya, Zimbabwe, RD Congo, Guinée,
Soudan, Erythrée, Somalie, Côte d'Ivoire, Angola, Liberia...
Malgré tout, de palais présidentiels en couloirs ministériels,
les acteurs du business
global japonais, chinois, européen, américain, accélèrent
le pas en direction de l'illusoire (en terme de redistribution des richesses)
"unité monétaire africaine" tandis que les conflits
ethniques sanglants, les déplacements de population se multiplient
au Darfour/Soudan, au Kenya, au Tchad, et que le grand bandistisme d'Etat
reprend du terrain au Congo (rd), en Algérie, au Nigéria,
en Afrique du Sud.
Un business dont USafricom (
exercices militaires interEtat, ventes d'armes, formation militaire, assistance
aux situations imprévues, programmes de sécurité
côtière, combats navals)- et la régénération
néolibérale de l'organisation
catholique diocésaine en Afrique au service de
la réconciliation, de la justice et de la paix, sont les plus
sinistres expressions...(C.P.)
NB : "La fondation Sasakawa est aujourd’hui le principal donateur
privé auprès de l’ONU, de l’Organisation mondiale
de la santé (OMS) et de l’UNESCO. Elle finance, entre autres,
le prix des Nations unies pour l’environnement, le prix Sasakawa
pour la santé, le prix des Nations unies pour la prévention
des catastrophes... La fortune de Sasakawa semble inestimable, en milliards
de yens. Elle provient, avant guerre, des pillages effectués en
Chine par son armée privée. Puis du monopole sur certains
jeux (les courses de hors-bord), sans parler des activités traditionnelles
des mafias : trafics, corruption, pornographie, tourisme sexuel... "
("UNESCO
odeur du yen", Serge Garde, L'humanité, 2002)
L'empire philanthropique Sasakawa ou le nouveau visage du crime
organisé japonais à l'heure de la globalisation
"Sasakawa, comme les propriétaires fonciers et leurs députés
nobles propulsés à la diète allemande d'hier, pensera
toujours être de par ses biens (ou de par sa fortune) protégé
"contre son propre arbitraire" et par conséquent "particulièrement
constitué pour occuper une position politique".
Le crime organisé japonais en tant qu'une forme de l'intérêt
privé exerce une puissante influence sur les institutions locales,
régionales, nationales, au point de dénaturer le droit,
trompant sur le terrain même des responsabilités politiques
ou de la représentation, du commerce, les règles des échanges
légaux, la nature juridique du commerce ou même de l'acte
douanier.
Sasakawa et ses héritiers se poseront (et se posent toujours) comme
les portes-paroles universels et authentiques de la nature juridique des
choses, réduisant même les activités, et en particulier
certaines oppositions civiles et citoyennes de gauche, à un support
potentiel du terrorisme international.
Les héritiers de Ryôchi Sasakawa prendront bien le message
philanthropique associatif du "maitre" au pieds de la lettre
puisqu'ils financeront aussi bien la recherche sur la lutte contre le
terrorisme international que celle sur le nationalisme frein à
la globalisation, la complexité des relations sino-américaines,
sino-japonaises ou nippo-coréennes, celle sur l'agriculture vietnamienne
et le déminage des campagnes, le nucléaire militaire et
les énergies civiles nouvelles, en présence des leaders
politiques, économiques et militaires néoconservateurs ou
néolibéraux occidentaux, soutenant directement ou indirectement
des organisations privées transnationales comme l'Asian Forum Japan,
le Council on Foreign Relations, le CSIS (Center for Strategic and International
Studies), New America Foundation ou encore comme Carnegie Endowment for
International Peace..." (C.P.)
La lèpre en Afrique : aux origines de la lèpre,
une maladie antique et existentielle
"La fresque chronologique de la lèpre s’étend
de l’antiquité à nos jours. Cette maladie très
tôt mondialisée a provoqué un rejet social dans toutes
les civilisations. Dans une dimension religieuse la lèpre était
considérée comme le châtiment divin d’une corruption
de l’âme. Aussi les nombreuses passions qu’a suscitées
la lèpre dans les esprits et les imaginations méritent de
revenir sur son récit historique...
« Sois mort au monde et revis en Dieu ».
Tels étaient les paroles du prélat qui venait de jeter trois
fois de suite de la terre sur la tête du lépreux dans sa
fosse. La lèpre, symbole du châtiment divin pour qui a transgressé
l’interdit, est au fil du temps et dans toutes les civilisations,
une cause de discrimination sociétale. Appelée aussi maladie
de Hansen, du nom du chercheur norvégien qui a mis en évidence
la bactérie bacille Mycobacterium leprae responsable de la lèpre
chez l’homme, la maladie est connue depuis l’antiquité
par les civilisations égyptienne, chinoise et indienne...."
De
la Gaule au Japon par les chemins de Dieu L'aventure héroïque
de quelques femmes par Claude Durix
"C’est l’histoire de femmes, originaires d’un petit
village au cœur de la France, qui sont arrivées au Japon au
siècle dernier. Elles y ont fondé des écoles, des
hôpitaux. Elles ont enseigné les jeunes filles, recueilli
les orphelins, soigné les malades et les lépreux, nourri
les pauvres. C’était un Japon cruel, encore médiéval,
où l’évangélisation de saint François
Xavier, trois siècles plus tôt, s’était achevée
dans le sang et les plus effrayants supplices. Leur histoire n’a
jamais été racontée. Elle était restée
jusqu’à maintenant dans des archives familiales..."
Oppositions à la Peine de mort
Fighting
For Life in the Death-Belt
-- Fighting For Life In The Death-Belt (DVCAM 52 min) considers the controversial
institution of capital punishment in America through the eyes of Stephen
Bright, the nation's leading anti-death penalty lawyer. For twenty years
Bright has defended death row inmates deep in the heart of America's "death-belt"
the Southeastern States where 90% of executions occur.
Execution
is not a solution : stop-death penalty, un indispensable document de
Colin Firth, Amnisty International : Ouganda, Guatemala, Kowait, Chine,
Japon, Arabie-Saoudite...
Hands
off Cain
--"L’évolution positive vers l’abolition
de la peine de mort en acte dans le monde depuis dix ans au moins,
est confirmée pour 2004 et les prémiers neuf mois de 2005
aussi. Les pays ou les territoires qui ont décidé, par les
faits ou par voie légale, de l’abolir sont aujourd’hui
139. Parmi ceux-ci 88 sont les pays totalment abolitionnistes; 10 sont les
abolitionnistes pour les crimes ordinaires; 1 pays, la Russie, en étant
membre du Conseil d’Europe s’est engagé dans la voie
de l’abolition et, dans l’attente, applique un moratoire des
exécutions; 5 ont appliqué un moratoire des exécutions;
les pays de fait abolitionnistes, qui n’exécutent donc aucune
sentence capitale dépuis plus de dix ans, sont 35. Les pays qui conservent
la peine de mort sont au nombre de 57, contre 61 en 2003 et 64 en 2002.
La tendance à abandonner la peine de mort est aussi confirmée
par le fait que chaque année baisse non seulement le nombre des pays
qui la conserve, mais aussi celui de ceux qui en effet la pratiquent. En
2004 seulement 25 parmi ces pays ont effectué des exécutions,
contre 30 en 2003 et 34 en 2002. Par conséquent le nombre des exécutions
dans le monde a également baissé...l’Asie s’est
confirmé être le continent où la presque totalité
des exécutions dans le monde a lieu. Si l’on considère
qu’en Chine y ont été au moins 5000 exécutions
et les chiffres globaux pour 2004 correspondent à au moins 5450 exécutions,
en diminution cependant par rapport à 2003, quand 5482 exécutions
au moins avaient été enregistrées..."
Ban
Ki-moon et l'Assemblée générale appellent à
un moratoire sur la peine de mort (18/12/07)
Aux termes de la résolution qu’elle a adoptée par un
vote de 104 voix pour, 54 contre et 29 abstentions sur recommandation de
la Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et culturelles),
l’Assemblée générale, si elle s’est aussi
félicitée du fait qu’un nombre croissant d’États
décident d’appliquer un moratoire sur les exécutions,
s’est déclarée vivement préoccupée par
le fait que la peine de mort continue d’être appliquée...
NIGÉRIA.
LE GOUVERNEMENT TROMPE LE MONDE SUR SON BILAN EN MATIÈRE DE PEINE
DE MORT
"Amnesty International a révélé le mardi 18 décembre
2007 que des exécutions secrètes avaient eu lieu dans les
prisons du Nigéria, malgré de récentes assurances du
gouvernement selon lequel le Nigéria n’avait pas procédé
à des exécutions « depuis des années ».L’organisation
de défense des droits humains a découvert des éléments
prouvant qu’au moins sept exécutions ont eu lieu ces deux dernières
années, et craint que d’autres encore ne se soient produites.
Toutes ces exécutions ont eu lieu par pendaison... Sept
cents prisonniers environ se trouveraient dans le couloir de la mort au
Nigéria. Jusqu’à présent, il était
généralement admis qu’aucune exécution n’avait
eu lieu depuis 2002. Plus de 200 prisonniers attendent dans le couloir de
la mort depuis plus de dix ans, certains depuis plus de vingt-cinq ans."
(Amnesty, 17/12/07)
Kunio Hatoyama "des empreintes" pour une justice sanguinaire ?
Japan minister
in al-Qaeda claim Mr Hatoyama supports plans to screen foreigners rigorously
"A Japanese politician has attempted to justify plans to fingerprint
foreigners by claiming he knows an al-Qaeda member who entered the country
illegally.Justice minister Kunio Hatoyama said the man was a "friend
of a friend" who was involved in a bomb attack on Bali.He produced
no evidence to back up his claim, but said it showed the need for stricter
checks on overseas visitors. Later he appeared to backtrack, stressing he
had not met the man and could not verify his friend's claims.
'Rights violation'
From 20 November almost all foreign visitors and overseas workers will be
photographed and fingerprinted as they enter the country. The measures have
already proved controversial, with Amnesty International labelling the system
as discriminatory and "a violation of basic human rights". But
Mr Hatoyama used the story of the al-Qaeda member to argue that the threat
of terrorism justified the new measures..."
Pendre
plus et plus vite pour désengorger les prisons
Kunio Hatoyama veut désengorger les prisons en suggérant que
l'obligation pour le ministre de la Justice de signer les arrêts de
mort soit supprimée afin d'accélérer les exécutions.
Actuellement, une centaine de détenus restent dans les couloirs de
la mort dans le pays.
JAPON.
AMNESTY INTERNATIONAL CONDAMNE UNE NOUVELLE VAGUE D’EXÉCUTIONS
« MÉTHODIQUES » 1 février 2008
Amnesty International condamne fermement la pendaison ce vendredi 1er février
au Japon de trois hommes : Keishi Nago (trente-sept ans), Masahiko Matsubara
(soixante-trois ans) et Takashi Mochida (soixante-cinq ans).
« Le gouvernement japonais a montré son mépris à
la fois de la protection universelle des droits humains et de la tendance
internationale claire en faveur d’une diminution du recours à
la peine de mort », a déclaré Tim Parritt, directeur
adjoint du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International. Le 18
décembre 2007, l’Assemblée générale des
Nations unies a adopté, par 104 voix pour, une résolution
appelant à un moratoire sur les exécutions.
Amnesty
International regrette et condamne vivement la pendaison de Hiroki FUKAWA,
Seiha FUJIMA et Noboru IKEMOTO au Japon, du 7 décembre
2007.
Ces trois hommes ont été pendus alors que l’Assemblée
générale des Nations unies vient juste, le 15 novembre, d’adopter
une résolution
en faveur d’un moratoire mondiale sur les exécutions...
Ces trois exécutions sont les premières depuis l'entrée
au pouvoir du ministre de la Justice Kunio HATOYAMA, qui avait annoncé
en septembre qu’il envisageait de supprimer la disposition du Code
de procédure pénale rendant obligatoire l’aval du ministre
de la Justice pour les exécutions...
Japan minister
in al-Qaeda claim (BBC)
Justice Minister Kunio Hatoyama
Admits He Associates With Supporters of Terrorism
"Justice Minister Kunio Hatoyama, however, told reporters that he had
personal knowledge of how terrorists can infiltrate the country, citing
an unidentified “friend of a friend” who was involved in a bomb
attack on the Indonesian island of Bali. I have never met this person, but
until two or three years ago, it seems this person was visiting Japan often.
And each time he arrived in Japan, he used a different passport,”
Hatoyama said..."
Death
penalty foes hit Hatoyama over accountability snub, JUN HONGO
"Opponents to capital punishment took issue Wednesday with Justice
Minister Kunio Hatoyama's recent remarks suggesting
a system should be established whereby he did not personally have to sign
execution orders, saying he was trying to dodge accountability and
also lacked regard for human rights.Hatoyama said during a news conference
last month that the Criminal Procedure Law, which requires the justice minister
to sign and issue final execution orders, delegates this excessive burden
onto his position. He then proposed creating an "automatic
and objective" process to execute death-row inmates that wouldn't require
the minister's involvement..." (ci dessous :"Plongée
infernale dans le business technologique des pénitenciers américains")
Amnesty
international in asia & the pacific
Japan
carried out three hangings today
Hifumi Takezawa, 69, and Yoshio Iwamoto, 63, were hanged today in Tokyo
Detention House and Kozo Segawa, 60, in the central city of Nagoya (24 août
2007).
Urgent
move to stop executions in Japan
Japan
hangs three 'to keep numbers down : Kosaku Nata, 56, Yoshikatsu Oda,
59, and Masahiro Tanaka, 42, were hanged on 27 April (2007) in detention
centres in Osaka, Fukuoka and Tokyo (asiadeathpenalty).
Quatre exécutions
capitales le 25.12. 2006
Yoshimitsu Akiyama, 77 ans, et Yoshio Fujinami, 75 ans, tous deux incarcérés
à Tokyo, ainsi que Michio Fukuoka, 64 ans, détenu à
Osaka, et Hiroaki Hidaka, 44 ans, incarcéré à Hiroshima
(Journal Chrétien).
Will this day be my last?" The death penalty in Japan (pdf)
"Life is precious. One human life is of more importance than the whole
earth.
The death penalty is certainly the grimmest of all punishments. It is the
ultimate one and is indeed unavoidable. The reason is simply that it involves
the eternal deprivation of life, the source of dignified human existence".
Excerpt from a decision of the Japanese Supreme Court, 12 March 1948
"The daiyo kangoku (substitute prison) system, where a police cell
can be used instead of a prison for up to 23 days, violates detainees rights
and is a breeding ground for further violations, particularly in a justice
system that relies heavily on confessions and where forced "confessions"
are rarely ruled inadmissible by courts. The government has recently submitted
its first report to the UN Committee Against Torture, in keeping with its
obligations as a state party to the UN Convention against Torture. In its
report the government stated that: "[T]he so-called substitute prison
system does not cause any problems of cruel, inhuman or degrading treatment
or punishment under the Convention as long as it is operated appropriately."
Reports received by Amnesty International and the Japan Federation of Bar
Associations (JFBA) support the view that the daiyo kangoku system fails
to meet international standards on detention. Suspects are continually under
the control of the police; there are no rules or regulations regarding length
of interrogation, lawyers’ access to clients during interrogations
are restricted and there is no electronic recording of interviews by police.
Amnesty International is concerned that this system is routinely used to
obtain "confessions". The organization has documented a variety
of measures which are used to obtain "confessions" and which constitute
torture or other ill-treatment, such as beatings, intimidation, sleep deprivation,
questioning from early morning until late at night and making the suspect
stand or sit in a fixed position..."
"Des
vieillards et des malades mentaux... Le Japon est l’un des rares
pays industrialisés à toujours pratiquer les homicides d’État,
a déclaré Suki Nagra, responsable de l’action en Asie
orientale au sein d’Amnesty International..." (HNS)
"L'aveu
ou le système de la fausse prison - Daiyo-kangoku"
"Dans la justice japonaise, l’ «aveu» du prévenu
a une grande importance, et a tendance à être apprécié
plus que des preuves objectives.Une fois avouée et signée
sa déposition écrite, on n’a aucune chance de renier
les faits devant le tribunal. Les enquêteurs consacrent donc tous
leurs efforts à faire avouer au prévenu dans les 23 jours.
Ils essaient de l’isoler, en l’empêchant de voir des avocats
ou en ne lui accordant qu’un quart d’heure d’entrevue.
En plus, toute correspondance avec des avocats est censurée..."
(JCA-NET & JCA.jp)
La peine de
mort - Japon
SCHR: Judicial
Independence, Articles and Reports
Oppositions à la "CORRECTION INDUSTRY"
-- Rappel
: 44,000 prison inmates to be RFID-chipped, the Ohio Department of
Rehabilitation and Correction (ODRH) has approved a $415,000 contract
to trial the tracking technology with Alanco
Technologies. (1)
Equal
justice initiative of Alabama
-- EJI LAUNCHES NATIONAL CAMPAIGN CHALLENGING
DEATH IN PRISON SENTENCES IMPOSED ON 13- AND 14-YEAR-OLD CHILDREN"
These 73 children sentenced to death in prison are serving their sentences
in just 19 states: Alabama, Arizona, Arkansas, California, Colorado, Delaware,
Florida, Illinois, Iowa, Michigan, Mississippi, Missouri, Nebraska, North
Carolina, Pennsylvania, South Dakota, Tennessee, Washington, and Wisconsin...Of
the 73 children we identified, nearly half (36, or 49%) are African American.
Seven (9.6%) are Latino. Twenty-two (30%) are white. One is Native American;
one is Asian American. All of the children condemned to death in prison
for non-homicide offenses are children of color. All but one of the children
sentenced to life without parole for offenses committed at age 13 are
children of color. In cases involving children sentenced to die in prison,
race, vulnerability, and family dysfunction are predominant factors.
Of the 15 cases EJI has investigated in connection with its litigation
campaign for young children, 12 are children of color. In nine of these
cases, the victim is white. Two cases involve intra-family offenses; three
are non-homicide offenses. Three of these children were 13 years old at
the time of the offense. All but five death in prison sentences were mandatory..."
-- Cruel
and Unusual: Sentencing 13- and 14-Year-Old Children to Die in Prison,
pdf
" In the United States, dozens of 13- and 14-year-old children have
been sentenced to life imprisonment with no possibility of parole after
being prosecuted as adults. While the United States Supreme Court recently
declared in Roper v. Simmons that death by execution is unconstitutional
for juveniles, young children continue to be sentenced to imprisonment
until death with very little scrutiny or review. A study by the Equal
Justice Initiative (EJI) has documented 73 cases where children 13 and
14 years of age have been condemned to death in prison. Almost all of
these kids currently lack legal representation and in most of these cases
the propriety and constitutionality of their extreme sentences have never
been reviewed. Most of the sentences imposed on these children were mandatory:
the court could not give any consideration to the child’s age or
life history. Some of the children were charged with crimes that do not
involve homicide or even injury; many were convicted for offenses where
older teenagers or adults were involved and primarily responsible for
the crime; nearly two-thirds are children of color.
Over 2225 juveniles (age 17 or younger) in the United States have been
sentenced to life imprisonment without parole. All of these cases raise
important legal, penological, and moral issues. However, EJI believes
that such a harsh sentence for the youngest offenders – children
who are 13 and 14 – is cruel and unusual in violation of the Eighth
Amendment to the United States Constitution. These children should be
re-sentenced to parole-eligible sentences as soon as possible. Sentences
of life imprisonment with no parole also violate international law and
the Convention on the Rights of the Child, which has been ratified by
every country in the world except the United States and Somalia. EJI has
launched a litigation campaign to challenge death in prison sentences
imposed on young children. This report is intended to illuminate this
cruel and unusual punishment inflicted on children, particularly for those
who have been without legal help for so long that the procedural obstacles
to winning relief in court will be formidable. Increased public awareness,
coupled with informed activity by advocacy groups, will be necessary to
reform policies that reflect a lack of perspective and hope for young
children. " (Bryan A. Stevenson)
Un goût amer,
plongée dans le business de la télé-numérisation
de la société marchande : carcérale, militaire, civile
et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs
et judiciaires de contrôle et de régulation et
avènement d'une société civile et militaire de consommation
"intelligente" puçée et traçée).
1 -La télé-numérisation du "homeland"
Le business des prisons américaines est
un business de PME-PMI transnationales (Afrique du Sud, Australie, Canada,
Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, Ecosse, etc...) dynamisé
par la spéculation actionnariale, les valeurs de l'insécurité
et du "Homeland". Il implique aux Etats-Unis toutes les communautés
professionnelles ultraconservatrices et ultralibérales croyantes
et non croyantes du National Black Business
Council à l'U.S. Hispanic
Chamber of Commerce.
Le business des prisons a pris son essor entre 1984 et 1996; années
"phares" de l'Organisation Mondiale du Commerce (créée
le 1er janvier 1995 sur la base des négociations du Cycle d'Uruguay
(1986-1994), du commerce politique américain et de l'effondrement
des protections douanières en Chine, en Algérie, en Iran,
en Afrique-du-sud, en Amérique latine et centrale, aux Caraïbes,
en Russie); années noires de l'anti-islamisme, de l'anti-christianisme
populaire, de l'anti-théologie de la libération, années
des zones de libre-échange... Ce commerce transnational répressif
et homicide si particulier rendra les prisons de "Reagan - Bush I
- Clinton" plus sombres et plus violentes.
Paradoxalement la politique prétendument démocratique de
Clinton ne dynamisera pas les programmes favorables aux droits de l'homme;
elle creusera au contraire le fossé entre les détenus et
les lois. Son "Prison
Litigation Reform Act of 1996" offrira d'inacceptables pouvoirs
au Federal Bureau of Prisons et réduira
à rien les recours administratifs des prisonniers
maltraités ou torturés physiquement ou psychiquement.
Le business sécuritaire aujourd'hui côté en bourse
prendra racine dans le chaos juridique et administratif clintonien source
de clientélisme politique, d'enrichissement personnel et de lobbying;
ses fruits auront pour beaucoup de détenus et de familles de détenus
un goût amer.
Parmi les constructeurs de prisons qui rejoindront les hautes sphères
du capitalisme et du pouvoir répressif international citons Wackenhut
Corrections/Geo Group, Corrections
Corporation of America, Kellogg,
Brown and Root/Halliburton auxquels s'ajoutent les 20 000 membres
défenseurs de la privatisation du système carcéral
de L'American Correctional Association...
(1)
Parmi les sociétés numériques US qui vivent des constructeurs
de prisons retenons Securus Technologies
Inc..produit de la fusion de Evercom Systems, Inc.
avec T-NETIX et dirigé par d'anciens de Deloitte & Touche,
AT&T, Bell. A ces transfuges des telécoms et de l'informatique
s'ajouteront ceux du consortium Fujitsu /Siemens Computer leader de la
maison numérique : "informatique personnelle et divertissement
à la maison dans un environnement multimédia sans limite"...
Il est intéressant de préciser ici que le télé-équipementier
des prisons évolue dans un environnement sociohistorique et commercial
numérique où se croisent une multitude de marchés
opportunistes : administrations, armées, food irradiation, habitat,
microcrédit bancaire (introduit dans les
prisons indiennes pour femmes en mai 2007), cybercrime bancaire, téléphonie
mobile, management, stockage, surveillance publique, hôpitaux, transports,
voirie, microfinance catholique, gestion du patrimone apostolique, enseignement
scolaire des pays émergents.
2- Le télé-mensonge de la "renaissance
démocratique" et
les "Social Networks" des grandes marques
La plupart des marchés télénumériques (prisons,
entreprises, églises, pédagogie, food irradiation, forces
armées), ont pris corps dans des programmes spécifiques
très élaborés :
1- programmes de télé-enseignement de Walt
Disney ("network with leaders of a Fortune
100 company"), de Fujitsu-Siemens Computer, de «Generation
WHY» (B.Means/SRI International, S.Papert/MediaLab-MIT,
"La technique au service de l'éducation", p.36, 1997),
2- programmes micro-financiers, de téléphonie mobile et pré-éducatifs
de grameen/
Development Education Center (DEC), Nokia/Grameen Foundation USA en
Afrique Sub-saharienne et en
Afrique du Nord, (également grameen-LAPO, SEAP, USAID). "Impact
of Mobile Phones in Africa" de Vodafone prétendra à
tort en 2004 que 10% d'abonnés en plus en Afrique génèreraient
une croissance de 0,6% du PIB africain;il apparaîtra que ces calculs
avaient pour but de stimuler "l'appétit" des gouvernements
africains clientélistes et de faciliter les accès aux marchés
aux constructeurs et aux opérateurs. Le pouvoir des indicateurs
de croissance s'amplifiera avec les campagnes pour le "comblement
du fossé téléphonique et numérique" de
la Banque Mondiale, de GSM World fédérant les intérêts
de 700 opérateurs en téléphonie mobile GSM sur 217
territoires et pays, et de 180 constructeurs. Les "données"
de Vodafone dynamiseront, en fait, le marché de la téléphonie
estimé à + de 2 milliards de clients dont 80% d'abonnés.
Retenons parmi les plus invraisemblables campagnes "People &
business" : GSM World
"téléphone portable pour les marchés émergents",
GSM
World Mobile Alliance Against Child Sexual Abuse ou encore "Ecoles
en ligne" du NEPAD.
Cette téléphonie
sans fil sera source, par ailleurs, de pathologies graves
recensées dès 1998; toutes seront (et sont) liées
à la sur-exposition des sujets lors des communications : cancers
des glandes salivaires, tumeurs du nerf acoustique, ruptures de l’ADN,
aberrations chromosomiques, et à la pollution
électromagnétique dûe au CEM des antennes relais
: leucémies infantiles, gliomes/tumeurs cérébrales,
hyperactivité, perte de mémoire, dépression, vertige,
insomnie, (Santini, 2006). Les industriels récusant les liens d'évidence
entre pathologies, CEM et téléphones portables, préparent
les prochains drames sanitaires...
Ce négationnisme est également une cause de souffrances
nouvelles qui s'ajoutent à celles des drames sociaux liés
à l'hyper-endettement public (Etat) et privé (entreprises
et ménages), à l'épuisement des ressources humaines,
alimentaires, sanitaires et naturelles, à la corruption des administrations,
au clientélisme et à l'institutionnalisation des mafias.
Rappelons que l'industrie de la téléphonie cellulaire sera
introduite en Afrique durant la grande décade du business génocidaire
privé nipposinoeuroaméricain et du business criminel
d'Etat international qui ébranlera le continent entre 1986 et 1997
jusqu'à sa complète néolibéralisation, jusqu'à
l'effondrement de son autonomie économique, politique et culturelle.
Cette sinistre décade parfaitement dissimulée sous les promesses
post-apartheid de "la renaissance démocratique du continent
noir" correspond à celle de l'essor du business carcéral
privé, et à sa télé-numérisation, aux
Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons,
3- programmes micro financiers de l'organisation catholique diocésaine
du type HOFOKAM
Ltd. en Ouganda,
4- programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique
sub-saharienne (Celtel international y compte 9 millions d'abonnés,
Orascom Telecomen en recense 30 millions à condition d'ajouter
le nombre de ses abonnés irakiens, pakistanais et bangladais),
programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique
subsaharienne, de l'ouest et du sud, de UBS et de JP Morgan Chase,
5- programmes citoyens de gestion numérique des villes calés
sur ceux des cités occidentales : Atawad
:anyTimeanyWayanyDevice, MobTop "ma ville à moi",
etc..., marché programmatique "des
services et des équipements urbains « intelligents »
et communiquants de la vie quotidienne" estimé à
$ 2000 milliards,
6- programmes des réseaux sociaux (Social Network) de grandes marques
comme Sony BMG, Nokia, Dada (opérateurs : Virgin Mobile, Verizon,
Sprint et Boost Mobile, constructeurs, majors, géants du web) sur
mobile afin de "communiquer avec sa communauté";
inauguration en juin 2007 du premier "réseau
social Coca Cola" en
Chine populaire des 13/17ans (70% de la clientèle)
baptisé "on-the-go community" autour de la marque
Sprite
Yard avec échange de photos, de vidéos, de fichiers...
- programmes de puçages d'écoliers, de pointage scolaire
biométrique et numérisé aux Etats-Unis, en Europe,
etc...
3 - Massification urbaine, télé-ghettoisation
péri-urbaine, dé-ruralisation et "Charte des principes
universels du business global"
Au regard des chiffres le business télé-équipementier
carcéral n'est pas moins concurrentiel que celui de l'intelligence
numérique professionnelle, domestique, scolaire, et répond
à de dangereuses dynamiques :
- de massification néo-urbaine largement exploitées par
l'industrie (domaine de prédilection du leader mondial de la communication
japonais Dentsu
inc., du géant américain de l'alimentation "fast
food" Mac Donald's, 3800
salles au Japon, du constructeur immobiler transnational japonais Anabuki),
- de ghettoisation péri-urbaine,
- de dé-ruralisation de tous les pays. Selon les prévisionnistes
du Vertical Farm Project,
80% de la population mondiale seront concentrés dans les villes
en 2050.
Securus Technologies, +-$297
millions C.A. en 2006/2007, fournit dans ce contexte hyper-interactif
de "l'autonomie numérique, informatique et télé-équipementière"
à près de 3100 établissements
correctionnels (1),
prisons de haute sécurité, centres pour jeunes délinquants,
prisons municipales, prisons pour femmes, prisons privées, etc...
dans 49 Etats américains : surveillance vidéo des détenus
et du personnel, gestion interne de la santé et de l'alimentation,
management, contrôle
des communications - net, e-mail - entre détenus, amis et familles
"en totale transparence avec les besoins des institutions municipales,
fédérales et nationales et en parfaite interaction avec
les programmes de lutte contre le crime entre détenus et hors des
prisons" (map
of facilities & Prison
Types)...
Parallèle intéressant Fujitsu-Siemens Computer (qui a cédé
quelques uns de ses cadres à Securus Technologies) membre du Pacte
Mondial des Nations-Unies adopté en 2000 par les Nations-Unies
et par 3000 transnationales signataires, fournit également
tout ce qu'une société marchande numérisée,
dépersonnalisée, sans identité ni culture en route
vers un mode de gouvernement mondial "intelligent",
peut souhaiter :
- des services économiques "zen"
aux Etats; lobbying parlementaire pour la mise en œuvre en juillet
2007 de la directive européenne EuP (European Energy using Products)
2005/32/EC qui "imposera des réductions de la consommation
énergétique totale des produits électroniques de
grande consommation",
- une culture globale de la "vie civile" via le Pacte Mondial
des Nations-Unies; marché des droits de l'homme (ONGs humanitaires
ouvertes à la micro-finance commercialisée, à la
micro-assurance, à la santé développementiste),
des normes du travail, de la protection de l'environnement, des luttes
contre la corruption, doté d'une
charte des principes universels du business global (Global Compact's
ten principles),
- des sièges sociaux interactifs, intelligents, verts "green
island" et "rentables"; marché des multinationales
et des PME-PMI,
- un espace habitable numérique interactif paradigmatique; marché
de la "pet(ty)
society" ou "société bougeoise d'accompagnement
des marchés" des mégapoles riches parfaitement
adaptée au "pet
RDIF tag" canin de IBM,
- un espace sportif paradigmatique corporatiste "Fijitsu-Siemens-Caritas-Microsoft-ABC
for Women"); intégration des femmes socialement en difficultés
qui bénéficient du soutien de Caritas (organisation d'assistance
sociale de l'Eglise catholique) "afin
d'aider les femmes en marge de la société à vaincre
leur appréhension face aux ordinateurs",
- un espace numérique éducatif interactif pré-entrepreneurial
et sanitaire paradigmatique; marché web expérimental des
écoles rurales et urbaines des pays émergents issu du "dispositif
(commercial et politique) de réduction du fossé numérique
avec les pays émergents".
4- Ecoles en ligne et "autonomie sociale minute"
Ce lobbying programmatique informatique et numérique malsain
élargi au contrôle de "l'enfance scolarisable
pauvre" et pivôt de l'effondrement-absorption des cultures,
des ethnies, de la mémoire et des autonomies, mené tambour
battant par Fujitsu Siemens Computer et tant
d'autres multinationales en Afrique sera habilement baptisé
: «
Ecoles en ligne » par le groupe NEPAD,
Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique, validé
en juillet 2001 par l'Organisation de l'Unité Africaine (Afrique
du Sud, Algérie, Egypte, Nigeria, Sénégal); une initiative
panafricaine de dévoration "boostée"
en 2005 par Thabo Mbeki, président néolibéral sud-africain,
qui concerne/menace plus d'un demi-million d'établissements scolaires
sur le continent...
Le business privé des outils télé-numériques
ne se limitera pas aux seules écoles d'Afrique; celles de Chine,
d'Inde, d'Egypte, d'Argentine, du Nigeria, de la Thaïlande, d'Uruguay,
du Rwanda, d'Afghanistan, du Cambodge, de Haïti, du Mexique, de Mongolie,
du Brésil, seront également "invitées"
à la grande braderie des connaissances au nom du "comblement
du fossé des inégalités sociales-numériques..."
Le M.I.T. (1)
proposera en ce sens un ordinateur "vert" portable à
$ 188 "à chaque enfant du monde" ("one laptop per
child" baptisé "2B1 : The Children’s Machine"
en 2006 puis XO en 2007); son message promotionnel ne sera pas moins laconique
que le précédent : "permettre à chacun un
accès à la connaissance et aux formes modernes d'éducation".
Le président brésilien Lula da Silva, dans la ligne de mire
du capitalisme et du catholicisme romain comme toujours, sera l'un des
premiers chefs d'Etat à répondre à cette "campagne
internationale de la connaissance" et acquerra pas moins de
1 million de ces PC "distribués gratuitement aux écoles".
Cet ordinateur "VeryCheap" dévoreur d'autonomie
culturelle sera doté d'un "atout évolutionniste"
de plus (le premier étant son prix) qui consiste en "une
manivelle pour recharger sa batterie"; un message promotionnel
particulièrement infamant qui caractérise cependant la politique
sociale et identitaire indigène de Lula (Lula n'ayant pas que des
qualités) puisqu'"1 minute de tours
de manivelle garantit 10 minutes d'autonomie..."(MédiaLab-MIT et mutation technopolitique en Afghanistan "a new pedal powered electric generator to provide electricity for laptops)
5- "Nick" et "John" les amis des enfants pauvres...
du MIT à la CIA
"One laptop per child" est financé par
des prédateurs industriels comme AMD (dont la fusion avec Fujitsu
donnera naissance en 2003 à Spansion : mémoire électronique
instantanée, stockage, lobbyiste de la "société
digitalisée globale"), Brightstar Corporation (téléphonie
mobile transnationale, lobbyiste de la "société numérique
globale"), eBay, Google, Marvell (stockage, communication, semi-conducteurs),
News Corporation (1er group de médias et de communication au monde,
actionnaires : Citigroup, Goldman sachs, JP Morgan, Merrill Lynch, Morgan
Stanley, Murdoch, prince Al-Walid, Malone), Nortel (équipementier
télécom des marchés privés boursiers, entrepreneuriaux,
et des marchés d'Etat, l'un des plus gros pollueurs électromagnétiques
au monde), Red
Hat...
"Chaque entreprise, écrira wikipedia, a fait un don de
deux millions de dollars et participe aux efforts de l'association en
fournissant de l'expertise, des moyens logistiques, des chaînes
de fabrication, etc..."
"One laptop per child" a cette autre particularité d'être
présidé par Nicholas
Negroponte "digital guru" de MédiaLab-MIT dont l'objectif
se résume à : "how bits meet atoms: how electronic
information overlaps with the everyday physical world."
"Nick" est le frère de "John"
ambassadeur "rouge" des Etats-Unis au Honduras entre
1981 et 1985 et responsable des répressions sanglantes anti-communistes
et anti-marxochrétiennes - dans le plus pur style de celles menées
par les polices secrètes et les groupes para-militaires de l'Opération
Condor en Amérique Latine durant la décade 1970-1980 -;
des répressions qui se métastaseront en Amérique
centrale : Nicaragua, Costa Rica, Salvador, Guatémala.
(N.B.: Il est important de préciser ici que le business familial
de "John" indissociable de celui du "clan Bush" ne
s'arrêtera pas au Honduras ni à la vice-présidence
exécutive pour les "marchés globaux" de la multinationale
de l'Education
Mac-Graw Hill ou encore aux Nations-Unies (nomination au poste d'amb.
US ratifiée par le Sénat le 15/09/2001-2004). Sa
nomination au poste d'ambassadeur des Etats-Unis en Irak entre 2004
et 2005 correspondra à une anormale période d'assassinats
de civils non-combattants, d'ouvriers communistes révolutionnaires
armés, de nombreux groupes ouvriers syndiqués d'autodéfense,
de groupes ouvriers communistes ou musulmans d'auto-défense ainsi
qu'à une étrange recrue d'essence des "maladies psychiatriques"
(schizophrénies, dépressions, psychoses, épilepsies,
retards mentaux, troubles comportementaux) affectant selon un douteux
rapport de l'OMS
: "5% de la population irakienne"(2004/2006).... "L'ami
des enfants pauvres" Negroponte ("pont noir" en italien)
sera entre 2006 et 2007 le directeur du DNI
(1),
direction nationale des agences de renseignement des Etats-Unis.)
6- Liens sanglants de parenté et mort collective, de
l'ère des "fins de parties corporatistes" aux camps d'internement de la FEMA
La sanglante parenté entre business numérique
global, science et prétendus besoins "en liberté, information,
communication, éducation, autonomie, sécurité"
des sociétés émergentes ou non (éternels marchés
manquants) lie également, organiquement et vitalement, la faim
de ces mêmes masses au marché de la "food irradiation"
et encore une fois au marché de la haute-technologie chimique,
atomique, télé-équipementière, numérique
civile et militaire, qui lui est propre.
L'identité complexe et l'expansion
quasi illégale (1)
de ces marchés révèlent que leurs composantes : recherche
agro-alimentaire, industrie agro-alimentaire (+OGMs) et vie politique,
sont stimulées par des lobbies multimarchés civils et militaires
(nucléaire, stockage, transport, distribution, média, banque)
favorisant outre l'émergence de productions résolument criminogènes
(sans expertises scientifiques et sanitaires réelles ou fiables)
l'effondrement des dispositifs législatifs de contrôle (Congrès
US, Cours des comptes, parlements) et judiciaires (tribunaux indépendants).
Un double effondrement qui apparaîtrait comme le symptôme
d'une "mort collective"
que d'autres productions comme l'entretien/construction dès 1987
de 600/800 camps
d'internements civils télé-équipementés
(origine probable pré-FEMA/1962; 1
; Rex
84) sur le territoire américain, confirmeraient (1)...
Une "mort collective" qui dévoile les évidentes
faiblesses du clientélisme corporatiste américain, partisan
et familial.
La FEMA, ici, et bien entendu "la grosse production sécuritaire
hollywoodienne" (civilomililtaire), les partis, la Maison Blanche,
l'immigration, la justice, les prisons, les polices, le puissant "syndicat"
des prisons privées, proposeraient une "fin
de partie corporatiste" aux minorités ethniques
en situation irrégulière, aux marges et aux opposants civils,
religieux ou politiques, au nom du libre-échange et de la globalisation.
Corrections Corporation of America, Wackenhut Corrections Corp., Correctional
Services Corp., Kellogg,
Brown and Root (URS Corp. sans doute) seront bien, du reste, au nombre
des clients-constructeurs les plus connus et les plus agressifs du dispositif;
"des constructeurs traditionnels au service des valeurs familiales
et raciales blanches du "Homeland"". (Suite "Polémique sur les camps" et notes ci dessous et par. 7 et fin par. 11 et notes "des camps de la FEMA à la North American Community... aux ghettos marchés")
Polémique
sur les camps d'internement de la FEMA
Réponse à James Meigs, Dir. de publication de Popular Mechanics (suite du par. 6/11 ci dessus)
Un article du 10 avril 2009 diffusé par Popular Mechanics
"The
Evidence: Debunking FEMA Camp Myths" conteste l'existence des
camps d'internement de la FEMA.
Nous ne remettons pas pour autant en question leur existence d'autant
que la FEMA relève depuis 2003 du répressif DHS (DHS,
FEMA, USNORTHCOM) (1),
et que la conception/construction de "camps-espaces multifonction"
- également de détention,
Columbus , New
Orleans (1),
etc... J.Meigs estime qu'en parler relève du conspirationnisme
- dépend essentiellement de l'opportunisme politique sécuritaire
:"ce qui ne sert pas aujourd'hui servira demain, ce qui rapportait
hier rapportera encore demain", du clientélisme, de la
chasse aux contrats d'Etat ou gouvernementaux/municipaux (construction/réparation
de toutes les catégories civiles et militaires de batiments, de
zones de stockage et de garage, de moyens/voies de transport, de prisons)
et de la spéculation (stock exchange/OTC, etc...), autrement dit
d'une culture du profit et d'habitudes prévisionnelles ambiguës,
de l'exploitation marchande de l'espace public et des lois, du contrat
social, des normes de la sécurité civile.
De toute évidence ette exploitation urbaine et rurale de l'imaginaire
sécuritaire nourrit, au regard de l'histoire récente des
catastrophes naturelles, de l'immigration, des guerres, de la lutte anti-terroriste,
du banditisme et des "crises économiques", les
peines, les pertes, le manque et la criminalisation des pauvres. Une exploitation
qui encourage bien évidemment l'enrichissement barbare privé
et public hors les lois ou, plus cyniquement, par les lois, jusqu'aux
razzias perpétrées par l'Etat et ses fonctionnaires; approche
critique et théorique des "crises promotionnelles" et
de l'économie de guerre à crédit.
Les quelques documents utilisés ci dessus par.6 seront brillamment
défendus par Indymedia Utah (FEMA
CONCENTRATION CAMPS: Locations and Executive Orders), GNN
et Global Research (Rex84
: FEMA's Blueprint for Martial Law in America & Preparing
for Civil Unrest in America).
James Meigs Dir. de publication de Popular Mechanics
estime sur Popular Mechanics et Fox News que la liste des Executive Orders
révélant l'existence des "camps d'internement américains" datant de 1962/JFKennedy
est obsolète (la FEMA est née en 1979/Carter,
Executive Order 12127); par le fait il en reconnait l'existence, la guerre
du Vietnam et la crise Cuba étant les prétextes des camps.
Qu'aujourd'hui, pour traiter la question, il serait plus juste de citer
la liste de 1988/Reagan,
plus récente.
Nous avons donc affaire d'une part à des "espaces d'internement
politiques/militaires" pré-FEMA/1962 - ce qui ne signifie
pas hors service ou détruits - et d'autre part à de nouveaux
moyens d'internement post création FEMA/1979 issus des années
répressives Reagan/FEMA/1988 (1)
et qui seraient par conséquent toujours actifs; les plus "adaptés"
étant ceux des années Clinton/Bush père & fils.
Guantanamo, Chagos, les centres secrets de détention afghans et
irakiens ainsi que les innombrables "centres d'internement et
de torture" de la CIA ou du DIA seront quant à eux parmi
les plus représentatifs de ces dernières années...au
nom de la lutte anti-terroriste, du Danger Présent puis du Danger
Inconnu du PNAC. J. Meigs n'évoque pas cependant, au nom du constitutionnalisme
qu'il défend, ces listes bien connues hors normes et illégales.
Remarquons encore, au chapitre des décrets et des lois frappés
"d'obsolescence", que dans un contexte de crise "la liste
de 1988/Reagan" donne les pleins pouvoirs exécutifs au Prsdt,
au gvt ou aux agences nationales ou fédérales, comme la
FEMA, sur la base légale du Reorganization Plan No. 1 de 1958,
du National Security Act of 1947, du Defense Production Act de 1950, du
Federal Civil Defense Act de 1950, évidents supports légaux
de la lutte anti-communiste, du maccarthysme et de la guerre froide...
qu'il n'y a plus sur cette liste 1988/Reagan, au nom de la sécurité
nationale, d'espace démocratique garanti.
Le choix de la liste 1988/Reagan et l'affirmation "il n'y a pas de
camps d'internement FEMA" de J. Meigs ne sont donc pas anodins, tout
comme ne sont pas anodins le choix architectural du nouveau centre de
détention de jeunes du NOMA
project - business
securitaire et judiciaire confirmé sous couvert de sécurité
civile et de lutte contre le crime - et le choix de Fox
News, média conservateur républicain de Rupert Murdoch,
pour s'exprimer.
La liste 1988/Reagan profile, en effet, très subtilement la restauration
d'un espace politique, public, civil restreint réduit à
la seule préoccupation sécuritaire : "(...) our
national security is dependent upon our ability to assure continuity of
government, at every level, in any national security emergency situation
that might confront the Nation..."
J. Meigs révèle, par ailleurs, que la vidéo diffusée
en note 1 ci-dessus et sur PrisonPlanet "High
Quality Footage of FEMA Detention Camp" serait discutable - non
fiable - puisque produite selon lui par Linda
Thompson théoricienne constitutionnaliste du Patriot Movement
prônant "l'arrestation, le jugement et pour les cas les
plus graves l'exécution des élus véreux et des traîtres
de Washington"...
Il n'est pas question, bien entendu, d'ignorer ce document vidéo;
les critiques de Meigs comme celles, d'ailleurs, du Southern
Poverty Law Center (The Big Lie, Intelligence Report, summer 2001)
cité par Meigs n'étant pas moins interprétatives
et partisannes que celles de Linda Thompson. (C.P.18/05/09, fin notes et par. 7/11 ci dessous "des camps de la FEMA à la North American Community... aux ghettos marchés")
N.B.
1 - Profitons de cette remarque pour corriger une erreur au paragraphe
7 suivant. Nous avions, en effet, dans l'édition originale de 2008
certifié à tort sur la base d'un document militaire "Civilian
Inmate Labor Program"(CILP) (14/01/05) que les internements de
civils dans les camps de la FEMA impliquaient systématiquement
(notre erreur) "des prisonniers civils astreints au
travail obligatoire". Il
apparaît en fait, après un réexamen des normes juridiques
du DoD sur la question, que ces camps militaires sont/seraient
statutairement habilités à "négocier" -
commercialement et sécuritairement - n'importe quel régime
d'internement civil avec la FEMA...(CILP ci dessus et HR645
National Emergency Centers Establishment Act, Location of National
Emergency Centers, FEMA
Regions I to X, p.4/10, 111th Congress, 1st Session, 22/01/09, source
govtrack.us).
2 - US FEMA REGION IX : "(...) in July 2006, discussions were held
with the US State Department and US Coastguard. In September of the same
year, meetings were held with the ambassadors of the Federated States
of Micronesia and Republic
of Palau (transfert Guantanamo/Palau/17 Ouïghours), (1),
and in October, Sasakawa
Peace Foundation representatives met with Australian Department of
Foreign Affairs and Trade, and Australian Navy. In November 2008, at a
Micronesian Summit held on Pohnpei Island of the Federated States of Micronesia
a joint communiqué was made by representatives of the three Micronesian
nations to the effect that they would welcome support for the regional
coastguard..." (2)
3 - Présence stratégique américaine sur
le territoire de la Republique de Palau et en Asie-Pacifique :
- FEMA (création 1979),
- US CAT/Civic Action Team 09-05 : "The first seven teams deployed
in 1969 (Palau) were Navy Seabee teams. In 1970, the Army and Air Force
started providing teams, replacing the Navy teams. In the mid-1970’s,
the CAT program was temporarily cancelled. In 1977, DOD reestablished
the CAT program, and assumed total funding responsibility. In 1986, -
the
Covenant (R.Reagan) With the Commonwealth of the Northern Mariana Islands
(Marianes) -, the FSM (Micronésie), the RMI (Marshall) and
in 1994, the ROP (Palau) ratified their Compact of Free Association (COFA
qui coordonne également les interventions de la FEMA dans la région)
which included the U.S. Government..." (Compact
II, Compact
2010),
- US PACOM Strategy 2009 (a Unified Combatant Command of the Armed
Forces of the United States) : "(...)an Area of Responsibility (AOR)
that includes more than 3.4 billion people, 36 nations and encompasses
about half the earth's surface...U.S. Pacific Command protects and defends,
in concert with other U.S. Government agencies, the territory of the United
States, its people, and its interests...The AOR includes the largest Muslim-majority
nation...USPACOM retains a Homeland defense obligation for the three Compact
Nations of Palau, Micronesia, and the Marshall Islands..."(21/06/09)
7- Des camps de la FEMA aux prisonniers civils intégrés
aux camps militaires, à la North Union Community, du stockage rien
que du stockage...
Notons enfin que la vaste stratégie, également commerciale
(public/privé), de la FEMA
concerne bien l'internement potentiel de plus de 15 millions de civils
assimilés à une "cinquième
colonne"(2004 RNC protests, Pier 57), menace pour la sécurité
nationale.
Chaque camp "accueillerait" +- 20 000 civils, +- 2 millions
dans le seul camp de l'Alaska réservé aux aliénés
mentaux. Une démarche qui fait écho, par ailleurs, à
l'intégration des prisonniers civils au sein des camps militaires,
lesquels prévoient les
travaux obligatoires sous commandement militaire (US Active Army,
Army National Guard of The United States, US Army Reserve, N.B. ci dessus).
D'un point de vue socioéconomique et sociohistorique le dispositif
technosécuritaire carcéral (civil et militaire) confirme
outre, encore une fois, l'effondrement des dispositifs
législatifs (parlementaires et constitutionnels) et judiciaires
de contrôle et de régulation (ce qui n'est pas, nous
l'avons vu ci-dessus, la position de James Meigs qui
considère que la FEMA est fiable et ne peut sortir de la stricte
neutralité juridique et constitutionnelle) :
1- la fiabilité de la thèse marchande concernant les causes
de la première et de la seconde guerre mondiale, de l'Holocauste,
de la guerre froide et, plus près de nous, les causes des guerres
d'invasion en Afghanistan, en Irak/Proche et Moyen-Orient, en Afrique...
Ce dispositif confirmerait également :
2- la dangerosité des "automatismes marchands" dont l'absence
de légitimité fondamentale conduit à l'invention
d'un certain nombre de "fins de partie corporatistes"; accompagnées
de procédures intellectuelles et juridiques complexes et rigoureuses,
de doctrines, que masquent judicieusement la violence, la cruauté
"reservées" à l'espace marchand manquant,
ici les oppositions rétives au libre-échange, à la
libre-circulation des capitaux et aux décloisonnements des marchés,
les marges et les minorités ethniques improductives,
3- le caractère résolument homicide et liberticide des opérations
civiles clandestines, des opérations psychologiques "psyops"
et de la propagande gouvernementale, confrontées à l'espace
concurrent hyper-actif des "autonomies", largement "travaillé"
par le marketing politico-commercial, la criminalité urbaine et
les théories policières conspirationnistes,
4- la fin traumatisante d'une société marchande néolibérale élitiste
résolument cooptée,
5- l'avènement d'un monde marchand plus primitif, plus vaste et impérativement
clos, la North American
Community (NAC),"communauté nordique"
attachée non pas aux valeurs de l'infinitude néolibérale mais à
celles de la terre ancestrale finie, aux fins de partie corporatistes, au
stockage des matières premières et aux marchandises, à
la circulation des capitaux numérisés enfin maîtrisée.
Un très vieux monde marchand attaché à ses possessions, au packaging,
aux avions, aux navires, aux trains, aux quais et aux voies a priori sans
fin conduisant bien aux "cités-prisons entrepôts"
conçues pour le stockage selon d'immuables règles de domination
et de gardiennage : chiens, miradors, grillages électrifiés,
hommes en arme, télé-équipement de surveillance,
réseaux télécoms autonomes intéractifs, numérisation
et informatisation "high tech" des services logistiques internes
et externes, etc....
Ce monde primitif restera attaché
à l'exploitation du charbon plutôt qu'à l'exploitation
des énergies renouvelables paradigmatiques; "l'attachement patronal"
aux sièges sociaux Leed Platinium du Lower Manhattan, aux hôtels
lumineux de Dubaï ou à l'hélium 3 lunaire, demeurera
en effet secondaire bien que pur produit de l'exploitation sauvage
et paradigmatique des ressources et des hommes...
8- Des commotions d'adhésion numériques
à l'émancipation du patronat chrétien
La race des marchands a donc bien créé l'espace
de la NAC pour accueillir de nouveaux modes de stockage. Elle a également
créé "les commotions d'adhésion numériques"
à ces modes de stockage tout en fragilisant volontairement sa propre
sécurité ("laisser libre l'espace des résistances")
tout en nourrissant une confiance aveugle en la concurrence ("le vieil ennemi"
plutôt que les nouveaux équipements).
Si ce monde cruel relève d'un processus initiatique, il ne conduit
cependant à aucun des "mondes vertueux de l'esprit" sinon
à ceux mis en scène à Hollywood ou sur les plateaux
TV de Fox-News, de CNN, de ABC-News; la culture numérique du
stockage s'oppose aux mondes vertueux... de même qu'elle s'oppose
"à répondre aux questions" qu'elle soulève,
gardant ses intentions réelles stratégiquement dissimulées.
Cette race marchande, également ou stratégiquement croyante,
a également pensé "la fin de partie corporatiste"
de l'Eglise catholique romaine évangélique en formant d'une
part ses thélogiens du/de marché et d'autre part en l'orientant
(elle et son personnel) en fonction des besoins des marchés et
en fonction de certaines directives politiques :
-- directives globales du G8 adaptées à l'organisation sociale
diocésaine dans le monde sur la base dogmatique de l'homme
de l'encyclique "Centesimus Annus" de Jean-Paul II
(1991),
— émancipation
du patronat chrétien (les ouvriers et les pauvres croyants
acceptent mieux leur sort entre les mains d'un patronat méritant,
sanctifié et béatifié !),
— assimilation de l'expansion globale du commerce social-néolibéral
à l'expansion de la "paix dans le monde" (sanctifiée
par "Centesimus Annus", 105),
— adhésion de "l'Eglise politique"au processus
des privatisations : services, marchés et entreprises (juste et
légitime selon JP II),
— orientations néocons du discours ecclésial et dynamisation
des classes moyennes et des gouvernements; prise en charge des stratégies
publiques et privées d'endettement (Etat, entreprises, ménages):
"prix de la démocratie" (Irving Kristol);
- "émancipation politique" d'une Eglise néolibérale
se voulant réceptacle des oppositions socialistes traditionnelles
résolument anti-néolibérales, et à ce titre
seule interprète auprès des pouvoirs ("Liberty
Theology", rev.Sirico, 31/12/07),
-- reconnaissance au final de l'Eglise comme un moyen approprié
à la répartition des ressources et à la réponse
aux besoins ("La propriété privée et la
destination universelle des biens", "Centesimus Annus",
4),
— leadership
du business dans le monde.
Les marchands-banquiers internationaux interviendront également
directement dans la gestion du patrimoine financier apostolique de Vatican;
les écumeurs Peter D. Sutherland de Goldman Sachs/BP et Robert
J. McCann de Merrill Lynch, sur
recommandation du Pape Benoît XVI, s'en chargeront en décembre
2006.
Cette approche théologique a bien pour objectif de "démontrer
la présence bienveillante de Dieu" dans le processus
de domination marchand et capitaliste, et de l'accepter; il convient,
bien entendu, de résister à une telle démonstration
durant de nombreuses générations en développant notamment
une théologie de la décroissance et de sortie de l'économie.
9- Des "pollueurs marxo-chrétiens"
à la pollution électromagnétique du Vatican
Afin d'éviter tout malentendu
rappelons à ceux qui douteraient que la destruction de l'environnement
alimentaire, l'effondrement de l'organisation sociale, les génocides,
les conflits ethniques, sont et seront toujours les oeuvres du "despotisme
marchand et financier" en appui sur les classes moyennes (croyantes
ou non), et non celles, comme le pense toujours L'Eglise catholique, des
"sentiments écolos", "des socialistes prônant
la révolution plutôt que le martyr"(rev.
Sirico/Acton Institute dont la maxime est "fight
socialism with social média"), des désobéissants
civils et des "pollueurs marxistes" qui n'ont que peu
de pouvoirs institutionnels et peu de capitaux...
L'Eglise catholique romaine a, par contre, en abondance ce que les opposants
pauvres et les opprimés n'ont pas et n'auront probablement jamais
: capitaux, biens, pouvoirs, universités, terres, toits, lits,
repas réguliers, médecine, polices, justice, gouvernements,
médias, etc...
Ce sera bien, pour ne prendre qu'un exemple, un excès de ce pouvoir
politique catholique romain qui conduira le Cardinal Roberto Tucci, le
Père Federico Lombardi et le Père Pasquale Borgomeo, directeur
général de Radio Vatican, devant le tribunal pénal
de Rome pour "pollution
électromagnétique" (affaire de la radiotoxicité
des pylônes émetteurs de Radio Vatican, mars 2001,
le cardinal Tucci et les pères Lombardi et Borgoméo seront
poursuivis pour "homicide volontaire" et condamnés à
dix jours de prison avec sursis en mai 2005, acquittés finalement
sur la base d'un vide juridique concernant les champs électro-magnétiques,
CEM).
Jean Paul II apôtre des marchés, des capitaux, des médias
et du show télé-numérique planétaire ecclésial,
prendra position contre la partie civile plaignante "animée
par des sentiments écolos et non par des preuves scientifiques"
(cas de leucémies infantiles et de troubles neurologiques avérés
parmi les familles modestes vivant aux pieds des pylônes de Santa
Maria di Galeria dans la Zone de Cesano) et contre la justice pénale
romaine dans le but de défendre, non pas les pauvres comme le commande
la "proximité
gratuite de Dieu historiquement efficace" (Compendium
de la Doctrine Sociale de l'Eglise, P.I, ch.1 par. 1 al-a), mais
l'image de marque des fonctionnaires de Dieu incriminés, les enjeux
commerciaux liés à Radio Vatican et l'infaillibilité
de l'Eglise.
Benoît XVI profitera lui aussi en 2007 du pouvoir politique et des
bouleversements climatiques occasionés par les guerres d'invasion,
les périodes civilo-militaires d'occupation imposées au
monde par son protecteur G.W.Bush, les forces de la Coalition
et l'Otan, pour annoncer aux peuples-martyrs "le temps de l'Apocalypse"...
L'Apocalypse corporatiste papale sera déclenchée
en directe de la Place Saint-Pierre au coeur d'un vaste dispositif
sécuritaire et informatif marchand relayé par le réseau
satellite du Centre
de Télévision du Vatican rayonnant sur les cinq continents.
10- Des groupes dénués d'éthique
aux unités de production d'irradiation à usage alimentaire
Sur ce dernier point de la croyance et de l'usage inconsidéré
des médias (TV satellite, web, radios, presse, agences) la responsabilité
civile et pénale des "déclencheurs de morts collectives"
: "Jour du jugement dernier", Apocalypse", dans une société
hypermédiatisée, traumatisable et traumatisée à
souhait, harcelée, non théocratique où les Etats
récepteurs sont bien laïcs et séparés de l'Eglise,
est entière.
Cette transition juridique nous invite à nous ranger maintenant,
pour clore notre réquisitoire, aux côtés des pauvres
civils et religieux afin de souligner la responsabilité politique,
civile et pénale des élus et des marchands de
produits alimentaires irradiés, causes potentielles de catastrophes
sanitaires et donc de "morts collectives". Des marchands évoqués
plus haut parmi les groupes les plus opportunéments dénués
d'éthique scientifique, et dont la radiotoxicité
des productions est désormais plus qu'évidente...
Techniquement, ces productions sont informatiquement et numériquement
assistées, puçées RFID; elles sont également
électromagnétiquement et nucléairement polluantes
: de la production au stockage, de la vente à la consommation.
Malgré de nombreuses analyses les pathologies liées à
l'irradiation sont niées par les producteurs, les fonctionnaires
et les élus, laissant libre l'écoulement des produits dans
la plus part des pays émergents, des pays sinistrés par
les périodes d'occupation civilomilitaires consécutives
aux guerres d'invasions, aux conflits ethniques, et par les bouleversements
géoclimatiques.
Un tel désastre éthique, politique et sanitaire, profite
avant tout de l'effondrement des dispositifs législatifs et judiciaires
de contrôle et de régulation des pays riches comme des pays
pauvres.
La "food irradiation" évolue dans le pas général
des armées d'invasion américaines et des forces d'occupation
et profite de la dérégulation, du libre-échange et
des flux de capitaux (laïcs et religieux; catholiques/chrétiens,
musulmans, confucianistes, bouddhistes, taoistes). Les unités de
production d'irradiation à usage alimentaire sont réparties
dans quasiment tous les pays :
- en Chine (méga centres d'irradiation gamma de la compagnie chinoise
JPY de Shezhen, Shanghaï, Tianjin),
- sous la pression du business global américain et de GW Bush :
aux Philippines, en Thaïlande, en Inde (centres d'irradiation au
Cobalt 60 près de Mumbaï de Vashi et de Lasalgaon et centre
concepteur de machines à rayons à usage commercial du Bhabha
Atomic Research Center),
- en Iran (complexes industriels d'irradiation de Téhéran
et de Yazd),
- au Pakistan (complexes industriels d'irradiation de Lahore et de Karachi),
- au Mexique sous la pression des Etats-Unis (complexes d'irradiation
industrielle de Matehuala ouvert en mai 2007 et de Guadalajara prévu
au cours de 2008),
- au Brésil (compagnie Tech Ion partenaire de l'américain
SureBeam racheté par Sadex),
- en Europe (beaucoup
de retards grâce aux oppositions anti-nucléaires),
- en Amérique du Nord (où les 50 complexes industriels d'irradiation
sont confrontés
à de très efficaces campagnes d'opposition; cependant,
la "food irradiation" y est malgré tout distribuée
par les chaînes de supermarchés Wegmans, Publix, Omaha Steaks
par voie postale, Schawns par livraison),
- en Océanie (imposée par les gouvernements australien et
néo-zélandais malgré de puissantes oppositions),
- en Afrique (exportations sud africaines de produits irradiés
vers les Etats unis, le Royaume Uni, l'Europe).
- Les produits irradiés sont également attendus en Egypte,
en Arabie saoudite, en Moldavie, en Pologne, en Tunisie, en Syrie, au
Vietnam, etc...
De tels produits ne peuvent cependant se vendre sans
le développement :
- du marché de la monétique de masse et du télé-paiement
mobile (téléphone mobile dotée de la puce sans contact
NFC, Near Field Communication, qui se substitue aux puces des cartes bancaires),
- du marché de la télé-surveillance et du fichage
policier numérique (croisements possibles avec les informations
bancaires confidentielles stockées lors des paiements par carte
à puce ou par téléphone cellulaire - sommes, lieux
et horaires, de toutes vos dépenses analysées par les banques
ou transmises aux services de police dans le cadre de la lutte contre
le terrorisme, le cybercrime et le crime bancaires, par des banques de
masse de type : BNP Paribas, HSBC, Citigroup, ABN Amro, Barclays, JP Morgan
Chase, UBS, etc...),
- du marché de l'étiquetage intelligent (puce RFID, transmetteur-emetteur
radio équipant les produits de consommation courante).
11- Des ghettos-marchés
au puçage "RFID" des populations urbaines et carcérales
En conclusion, les développements stratégiques
des hautes technologies, de la numérisation, de l'information bancaire,
de la militarisation des voies commerciales et des marchés dérégulés
conduisent à des effets connus et redoutés
de tous les opprimés, de tous les pauvres civils et religieux,
auxquels ce douloureux examen est dédié :
- ghettoisation alimentaire néo-urbaine des pays riches comme
des pays émergents,
- hyper monétisation
par puçage RFID, des ménagères des classes moyennes
dans les supermarchés aux VIP dans les lieux de divertissement
(boites de nuit, grands hôtels, salles de jeu, casinos, bordels,
soaps, etc...)... maîtrise, donc, du puçage-traçage
civil,
- despotisme financier et la massification des haines raciales,
- ghettoisation de la ruralité,
- massification des génocides (alimentaires, ethniques et biologiques;
ces derniers étant garantis par les campagnes de vaccination obligatoire
sans la prise en compte des variants moléculaires des personnes),
- puçage des
malades et des personnes agées des pays riches et émergents;
par des sociétés cotées en bourse de type VeriChip,
AgilityHealthCare, qui
implique aux Etats-Unis, pionniers dans ce domaine, le concours de la
SEC et de la Food and Drug Administration (FDA),
- puçage
des travailleurs immigrés et des minorités,
- expansion des marchés civils et militaires de
la food irradiation; ceux, notamment, des forces
américaines,
- marchandisation des
programmes scolaires, "“If we
have any hope of saving the “real world from real problems,”
we must embrace teaching students through computer games and virtual simulations.”
(Michael Mino, Director, Center for 21st Century Skills, IBM),
- marchandisation des
programes universitaires : "IBM's latest efforts expand on
its university programs -- emphasizing both IT (Information Technology)
and business skills to meet the needs of a competitive, global workforce
at over 2400 universities world-wide for over 2 million students..."
- marchandisation
des prisons et des bagnes, le traçage-puçage systématique
des prisonniers internés ou non; recensons, ici, le programme de
puçage RFID des prisonniers en Grande Bretagne (next-up)...
"Réalité ou fiction ?"
que penser des "fameux" programmes de recherche IBM de 1995
- sans documents d'archives fiables -, menés conjointement avec
le Federal Bureau of Prisons, le California Department of Corrections,
le Texas Department of Public Safety et le Massachusetts Department of
Correction : "We need, however, to expand our testing to research
how effective the 2020
neural chip implant performs in those identified as the most aggressive
in our society... While we have a strong lobby in Congress and in various
state legislatures favoring our product, we must proceed with the utmost
caution on uncontrolled use of the 2020 neural chip. If the chip were
discovered in use not authorized by law and the procedure tracted to us
we could not endure for long the resulting publicity and liability payments."
(IBM,
Jail
Management & Blue
Brain project).(C.P. 27/02/08)
Nota bene
Relevons que le fonds d'investissement multinational H.I.G.
Capital spécialiste américain et européen de
l'investissement, de la vie actionnariale et des PME-PMI, partenaire de
Allianz AG, Crédit Suisse First Boston, Deutsche Bank, Goldman
Sachs, M.I.T., Morgan Stanley, Verizon Communications, Wachovia Corp.,
Yale University (1),
est actionnaire majoritaire de Securus Technologies, leader de la télé-numérisation
de l'internement privé aux Etats-Unis. (C.P. 27/02/08)
Definition IBM du RFID
"RFID (Radio Frequency Identification) is an
automatic identification method, relying on storing and remotely retrieving
data using devices called RFID tags or transponders. An RFID tag is a
small object that can be attached to or incorporated into a product, animal,
or person..." (An
introduction to RFID, Dr. Paul A. Moskowitz, RFID Expert, IBM Research)
Kevin Warwich the cyborg...Tout ce qu'il y a de plus historique et de
contemporain (1)...
"Another academic type who has gotten the implant is Kevin Warwick,
professor of cybernetics at the University of Reading in England. Warwick’s
initial RFID implant was used primarily for interacting with his environment.
He can turn on lights, open doors, adjust heat, and access computers with
a wave of his hand.
Warwick isn’t just your run-of-the-mill RFID enthusiast, however,
as he has had a second chip implanted which
interfaces directly with his nervous system. These sorts of
experiments with implantation technology have earned him the superhero-esque
nickname “Captain Cyborg”. Though Warwick has numerous detractors
who say his work is simply an attempt to garner publicity, Warwick believes
that research with RFID implants could lead to future medical developments
that would aid those with damage to their nervous systems." (9/04/07)
Amal Graafstra
"Tech geeks such as Amal Graafstra may make up the largest group
of people getting RFID implants. Graafstra has two implants — one
in each hand — which he uses to access his front door, car door,
and computer. Graafstra has written a book on the subject called RFID
Toys, in which he gives instructions on how the RFID enthusiast might
rig up his/her own home with RFID technology.
Graafstra pooh-poohs those criticizing the security risks of the implants
because he believes they are no less secure than existing technology.
Put simply, if someone wants to break into your home or car, he/she will,
in ways that would be much easier than hacking into the RFID implant.
He has a valid point, as commonplace security measures aren’t guarantees
of safety by any means. Graafstra’s enthusiasm for the implants
is infectious. His girlfriend had an implant put into her hand as well.
No word on how one deals with the implants if things go sour, but such
are the problems of the future." (A suivre, RFID gazette)
Identification
and tracking of persons using RFID-tagged items by the United States
Patent Application & Trend Mark office
"The RFID tag information collected from the person is correlated
with transaction records stored in the transaction database according
to known correlation algorithms. Based on the results of the correlation,
the exact identity of the person or certain characteristics about the
person can be determined. This information is used to monitor the movement
of the person through the store or other areas...." (spychips.com)
Microchip-Induced
Tumors in Laboratory Rodents and Dogs: A Review of the Literature 1990–2006
by Katherine Albrecht, Ed.D. CASPIAN Consumer Privacy (19/11/2007)
"L'argent de la drogue" récupéré
par l'Etat américain et les services de police après saisies
sert à moderniser la police municipale, petite et moyenne :"automated
solution(s)" de IBM; plus la drogue circule plus les polices
et les prisons des Etats-Unis "relookeront IBM"
?...
"One of the hard facts of life in running a police department
in any smaller town in the United States is that, when it comes to information
technology capabilities and staffing, smaller departments often lack the
21st-Century ‘big gun’ capability of their bigger-city colleagues...."We
really had insufficient capability for tracking all our law enforcement,
dispatching and jail-related activities" (Police Chief Steve Holmes,
Pratt, Kansas, Police Department)
Much of the funding for the Pratt solution came from federal grants after
the Sept. 11 terrorist attacks and from money acquired by the state in
drug-related forfeiture cases...."
Business du puçage
"VeriChip"
DELRAY BEACH, FL
– January 15, 2008 – VeriChip Corporation (“VeriChip”
or the “Company”) (Nasdaq: CHIP), a provider of RFID systems
for healthcare and patient-related needs, announced today that it expects
revenues for 2007 at the high-end of the Company's previously released
guidance of $30-32 million. During the fourth quarter of 2007, the Company
continued to experience strong sales of its healthcare security products,
specifically its infant protection and wander prevention systems.
VeriChip Corporation, headquartered in Delray Beach, Florida, develops,
markets and sells radio frequency identification, or RFID, systems used
to identify, locate and protect people and assets. VeriChip's goal is
to become the leading provider of RFID systems for people in the healthcare
industry. The Company recently began marketing its VeriMed(TM) Patient
Identification System, a passive RFID system for rapidly and accurately
identifying people who arrive in an emergency room and are unable to communicate.
This system uses the first human-implantable passive RFID
microchip, the implantable VeriChip(TM), cleared for medical use in October
2004 by the United States Food and Drug Administration.
Race and Poverty, Counsel for the Poor
"In America, poor people accused of crimes, even in death penalty
cases, are appointed lawyers from the local bar who are often unprepared
and always underpaid. Without a state public defender system or resources
to obtain adequate legal representation, poor people in Alabama are being
sentenced to death at record levels. It is not surprising that in such
a system the poor are often inadequately represented at trial. Many defense
lawyers call no witnesses or fail to present any defense; some fail to
make closing arguments; few object to clear constitutional error; and
most are reluctant and unwilling participants in a trial process that
is adversarial in name only..."
Sentencing
Bias
"The prison and jail population in the United States has increased
from 200,000 in 1970 to more than 2.2 million by 2006. African Americans
are incarcerated at an increasingly disproportionate rate. One-third of
black males born today likely will spend at least some part of their lives
behind bars; nearly one-tenth of black males in their twenties already
live in prison; and almost one out of three black males in their twenties
currently remains in jail, prison, on probation or parole, or otherwise
under criminal justice control. African Americans are incarcerated at
nearly six times the rate of whites, and Latinos at nearly double the
rate..."
Hands
off Cain
Georgians for Alternatives to
the Dealth Penalty
Citizens United for Alternatives to the
Death Penalty
American Bar Association -
Death Penalty Moratorium
Implementation Project (Tokyo, 6/7 déc. 2005)
Asia
Death Penalty
La peine de mort
dans le monde
Amnesty Asie-Monde
[ SOCIETY / MOVEMENTS ]
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