Discriminés, oppositions à la « Correction Industry » (1)

Discriminés, oppositions à la « Correction Industry » (2)

L'expansion du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme, aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à la justice partiale et aux procès truqués.



L'île aux lépreux,
"Kuni ha ayamare ! Excuse toi l'Etat"

Oshima, l'île aux lépreux, les anciens lépreux du Japon ont obtenu réparation
Le 11 mai 2001, un arrêt du tribunal de Kumamoto, dans le Sud du Japon, a condamné l’Etat à indemniser un groupe de 13 anciens lépreux qui avaient intenté un procès dans le but d’obtenir réparation pour la « violation de leur droit constitutionnel au bonheur », occasionnée par une loi sur la prévention de la lèpre qui prévoyait en effet leur internement.
Kuni ha ayamare : "Excuse toi l'Etat !" document en japonais, toute l'actualité des procès, des conférences de soutien à la cause des lépreux, du débat scientifique médical, historique et juridique sur les droits fondamentaux constitutionnels.
Lawsuits filed against government
"In July 1998, 13 patients filed a lawsuit against the state at a district court in Kumamoto, while 12 did the same in Tokyo in March 1999, and 11 in Okayama in September the same year. They sought monetary compensation for damages caused by the Leprosy Prevention Law that took effect in 1907 and was revised in 1953."
Japan Law Foundation & Hansen's desease, site officiel en japonais
Lèpre et karma
"Un « type karmique » de maladie est considéré comme une « rétribution » évidente du fait de péchés graves commis au cours de vies antérieures. A côté de la liste habituelle des péchés mortels tels que le meurtre et les manquements à la piété filiale, la lèpre apparaît comme une punition pour des transgressions telles que le fait de calomnier ou de faire du mal à des moines, le fait de dénigrer les soutras ou d’endommager des temples."
Synarchie, capital et constitutions royales
La synarchie anticommuniste tibétaine répandra son influence politique dans le monde bien avant 1949. "Nos amis tibétains" hier "amis intouchables de l'ahnenerbe SS" (intouchables avant, pendant, après Nuremberg) seront après l'exil de 1959 les farouches opposants "anti-rouges" et anti-chinois que l'on sait auprès des grandes familles bouddhisantes ou non, perméables à l'aryannisme, à la dictature christique blanche "anti rouge" et à l'héritage des droites nationales catholiques hitlériennes de 1933, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie...
Le "drame tibétain" un nouveau cas de révisionnisme
Ce dernier invite à une nouvelle approche historiographique des "commotions d'adhésion des masses" aux normes de l'OMC et des grandes banques de commerce privées... HSBC, JP Morgan Chase, City Group ou Merrill Lynch en Asie Pacifique.
Tibet, History and the CIA,
"How the Olympics could provide the one chance for Tibetans to come out and protest." A call was issued for worldwide protests, a march of exiles from India to Tibet, and protests within Tibet--all tied to the upcoming Beijing Olympics.
This was followed by a call this past January for an "uprising" in Tibet, issued by organizations based in India. The news report from Jan. 25 said that the "Tibetan People's Uprising Movement" was established Jan. 4 to focus on the 2008 Beijing Olympics. The beginning date for the "uprising" was to be March 10.
Congo-Kinshasa: Le Japonais Sasakawa satisfait de l'implication de Kinshasa dans le combat contre la lèpre
"Le ministre de la Santé Victor Makwenge a séjourné dernièrement, en mission d'évaluation, dans la Province orientale en compagnie du Japonais Sasakawa, Ambassadeur de l'Oms de bonne volonté dans l'élimination de la lèpre (également président de la Nippon Foundation décriée en raison de l'origine de ses fonds et de son ingérence tentaculaire dans de nombreux domaine de la vie civile mondiale, ndlr)
Des lépreux, du pétrole, des banques et des armes
Le "cri du coeur de Sasakawa" est à replacer dans le contexte politique, commercial et criminel actuel de l'Afrique...
L'implication de EX-IM Bank of Japan (JEXIM) dans la restructuration des marchés financiers et des entreprises publiques algériennes durant la dictature de 1992 (génocide algérien 1992/2002) et la fusion en 2008 de Japan International Cooperation Agency (JICA) avec la banque de développement Japan Bank for International Corporation (JBIC partenaire de USAID/CIA) - elle-même produit de la fusion d'EX-IM Bank of Japan avec The Overseas Economic Cooperation Fund, (OECF) en 1999 -, incite à reposer la question des "aides civiles" japonaises dans les pays émergents, particulièrement en Afrique. La vocation de JICA, ODA/MOFA, à servir les régimes les plus répressifs et les moins respectueux des droits de l'homme est même très inquiétante.
L'empire philanthropique Sasakawa ou le nouveau visage du crime organisé japonais à l'heure de la globalisation
"Sasakawa, comme les propriétaires fonciers et leurs députés nobles propulsés à la diète allemande d'hier, pensera toujours être de par ses biens (ou de par sa fortune) protégé "contre son propre arbitraire" et par conséquent "particulièrement constitué pour occuper une position politique".
Le crime organisé japonais en tant qu'une forme de l'intérêt privé exerce une puissante influence sur les institutions locales, régionales, nationales, au point de dénaturer le droit, trompant sur le terrain même des responsabilités politiques ou de la représentation, du commerce, les règles des échanges légaux, la nature juridique du commerce ou même de l'acte douanier.
La lèpre en Afrique : aux origines de la lèpre, une maladie antique et existentielle
"La fresque chronologique de la lèpre s’étend de l’antiquité à nos jours. Cette maladie très tôt mondialisée a provoqué un rejet social dans toutes les civilisations. Dans une dimension religieuse la lèpre était considérée comme le châtiment divin d’une corruption de l’âme. Aussi les nombreuses passions qu’a suscitées la lèpre dans les esprits et les imaginations méritent de revenir sur son récit historique...

Oppositions à la Peine de mort
Fighting For Life in the Death-Belt
Fighting For Life In The Death-Belt (DVCAM 52 min) considers the controversial institution of capital punishment in America through the eyes of Stephen Bright, the nation's leading anti-death penalty lawyer.
Execution is not a solution : stop-death penalty, un indispensable document de Colin Firth, Amnisty International : Ouganda, Guatemala, Kowait, Chine, Japon, Arabie-Saoudite...
"L’évolution positive vers l’abolition de la peine de mort en acte dans le monde depuis dix ans au moins, est confirmée pour 2004 et les prémiers neuf mois de 2005 aussi. Les pays ou les territoires qui ont décidé, par les faits ou par voie légale, de l’abolir sont aujourd’hui 139.
Ban Ki-moon et l'Assemblée générale appellent à un moratoire sur la peine de mort (18/12/07)
Aux termes de la résolution qu’elle a adoptée par un vote de 104 voix pour, 54 contre et 29 abstentions sur recommandation de la Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et culturelles), l’Assemblée générale, si elle s’est aussi félicitée du fait qu’un nombre croissant d’États décident d’appliquer un moratoire sur les exécutions, s’est déclarée vivement préoccupée par le fait que la peine de mort continue d’être appliquée.
NIGÉRIA. LE GOUVERNEMENT TROMPE LE MONDE SUR SON BILAN EN MATIÈRE DE PEINE DE MORT
"Amnesty International a révélé le mardi 18 décembre 2007 que des exécutions secrètes avaient eu lieu dans les prisons du Nigéria, malgré de récentes assurances du gouvernement selon lequel le Nigéria n’avait pas procédé à des exécutions « depuis des années ». Sept cents prisonniers environ se trouveraient dans le couloir de la mort au Nigéria.
Kunio Hatoyama "des empreintes" pour une justice sanguinaire ?
Japan minister in al-Qaeda claim Mr Hatoyama supports plans to screen foreigners rigorously
"A Japanese politician has attempted to justify plans to fingerprint foreigners by claiming he knows an al-Qaeda member who entered the country illegally.Justice minister Kunio Hatoyama said the man was a "friend of a friend" who was involved in a bomb attack on Bali.He produced no evidence to back up his claim, but said it showed the need for stricter checks on overseas visitors.
Pendre plus et plus vite pour désengorger les prisons
Kunio Hatoyama veut désengorger les prisons en suggérant que l'obligation pour le ministre de la Justice de signer les arrêts de mort soit supprimée afin d'accélérer les exécutions. Actuellement, une centaine de détenus restent dans les couloirs de la mort dans le pays.
JAPON. AMNESTY INTERNATIONAL CONDAMNE UNE NOUVELLE VAGUE D’EXÉCUTIONS « MÉTHODIQUES »
" Amnesty International condamne fermement la pendaison ce vendredi 1er février 2008 au Japon de trois hommes : Keishi Nago (trente-sept ans), Masahiko Matsubara (soixante-trois ans) et Takashi Mochida (soixante-cinq ans).
Amnesty International regrette et condamne vivement la pendaison de Hiroki FUKAWA, Seiha FUJIMA et Noboru IKEMOTO au Japon du 7 décembre 2007,
Japan carried out three hangings today
Hifumi Takezawa, 69, and Yoshio Iwamoto, 63, were hanged today in Tokyo Detention House and Kozo Segawa, 60, in the central city of Nagoya (24 août 2007).
Urgent move to stop executions in Japan
Japan hangs three 'to keep numbers down : Kosaku Nata, 56, Yoshikatsu Oda, 59, and Masahiro Tanaka, 42, were hanged on 27 April (2007) in detention centres in Osaka, Fukuoka and Tokyo (asiadeathpenalty).
Quatre exécutions capitales le 25.12. 2006
Yoshimitsu Akiyama, 77 ans, et Yoshio Fujinami, 75 ans, tous deux incarcérés à Tokyo, ainsi que Michio Fukuoka, 64 ans, détenu à Osaka, et Hiroaki Hidaka, 44 ans, incarcéré à Hiroshima (Journal Chrétien).
Will this day be my last?" The death penalty in Japan (pdf)
"Life is precious. One human life is of more importance than the whole earth.
The death penalty is certainly the grimmest of all punishments. It is the ultimate one and is indeed unavoidable. The reason is simply that it involves the eternal deprivation of life, the source of dignified human existence".
"Des vieillards et des malades mentaux... Le Japon est l’un des rares pays industrialisés à toujours pratiquer les homicides d’État, a déclaré Suki Nagra, responsable de l’action en Asie orientale au sein d’Amnesty International..."
"L'aveu ou le système de la fausse prison - Daiyo-kangoku"
"Dans la justice japonaise, l’ «aveu» du prévenu a une grande importance, et a tendance à être apprécié plus que des preuves objectives.Une fois avouée et signée sa déposition écrite, on n’a aucune chance de renier les faits devant le tribunal. Les enquêteurs consacrent donc tous leurs efforts à faire avouer au prévenu dans les 23 jours. Ils essaient de l’isoler, en l’empêchant de voir des avocats ou en ne lui accordant qu’un quart d’heure d’entrevue. En plus, toute correspondance avec des avocats est censurée..."
Oppositions à la "CORRECTION INDUSTRY"
Rappel : 44,000 prison inmates to be RFID-chipped, the Ohio Department of Rehabilitation and Correction (ODRH) has approved a $415,000 contract to trial the tracking technology with Alanco Technologies
Equal justice initiative of Alabama
EJI LAUNCHES NATIONAL CAMPAIGN CHALLENGING DEATH IN PRISON SENTENCES IMPOSED ON 13- AND 14-YEAR-OLD CHILDREN"
These 73 children sentenced to death in prison are serving their sentences in just 19 states: Alabama, Arizona, Arkansas, California, Colorado, Delaware, Florida, Illinois, Iowa, Michigan, Mississippi, Missouri, Nebraska, North Carolina, Pennsylvania, South Dakota, Tennessee, Washington, and Wisconsin...
Cruel and Unusual: Sentencing 13- and 14-Year-Old Children to Die in Prison
" In the United States, dozens of 13- and 14-year-old children have been sentenced to life imprisonment with no possibility of parole after being prosecuted as adults. While the United States Supreme Court recently declared in Roper v. Simmons that death by execution is unconstitutional for juveniles, young children continue to be sentenced to imprisonment until death with very little scrutiny or review.
"Un goût amer",
plongée dans le business de la télé-numérisation de la société marchande : carcérale, militaire, civile et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs et judiciaires de contrôle et de régulation et avènement d'une société civile et militaire de consommation "intelligente" puçée et traçée).
1/11-Le business privé américain des prisons est un business de PME-PMI transnationales (Afrique du Sud, Australie, Canada, Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, Ecosse, etc...) dynamisé par la spéculation actionnariale, les valeurs de l'insécurité et du "Homeland". Il implique aux Etats-Unis toutes les communautés professionnelles ultraconservatrices et ultralibérales croyantes et non croyantes du National Black Business Council à l'U.S. Hispanic Chamber of Commerce.
Le business des prisons a pris son essor entre 1984 et 1996; années "phares" de l'Organisation Mondiale du Commerce (créée le 1er janvier 1995 sur la base des négociations du Cycle d'Uruguay (1986-1994)...
11/11 En conclusion, les développements stratégiques des hautes technologies, de la numérisation, de l'information bancaire, de la militarisation des voies commerciales et des marchés dérégulés conduisent à des effets connus et redoutés de tous les opprimés, de tous les pauvres civils et religieux, auxquels ce douloureux examen est dédié :
La marchandisation des prisons et des bagnes, le traçage-puçage systématique des prisonniers internés ou non; recensons le programme de puçage RFID des prisonniers en Grande Bretagne (next-up),
11/11 "Réalité ou fiction ?" les programmes de recherche IBM de 1995 - sans documents d'archives fiables -, menés conjointement avec le Federal Bureau of Prisons, le California Department of Corrections, le Texas Department of Public Safety et le Massachusetts Department of Correction : "We need, however, to expand our testing to research how effective the 2020 neural chip implant performs in those identified as the most aggressive in our society... While we have a strong lobby in Congress and in various state legislatures favoring our product, we must proceed with the utmost caution on uncontrolled use of the 2020 neural chip. If the chip were discovered in use not authorized by law and the procedure tracted to us we could not endure for long the resulting publicity and liability payments." (IBM, Jail Management & Blue Brain project).
Definition IBM du RFID
"RFID (Radio Frequency Identification) is an automatic identification method, relying on storing and remotely retrieving data using devices called RFID tags or transponders. An RFID tag is a small object that can be attached to or incorporated into a product, animal, or person..." (An introduction to RFID, Dr. Paul A. Moskowitz, RFID Expert, IBM Research)
Kevin Warwich the cyborg...Tout ce qu'il y a de plus historique et de contemporain (1)...
"Another academic type who has gotten the implant is Kevin Warwick, professor of cybernetics at the University of Reading in England. Warwick’s initial RFID implant was used primarily for interacting with his environment. He can turn on lights, open doors, adjust heat, and access computers with a wave of his hand.
Amal Graafstra
"Tech geeks such as Amal Graafstra may make up the largest group of people getting RFID implants. Graafstra has two implants — one in each hand — which he uses to access his front door, car door, and computer.
Identification and tracking of persons using RFID-tagged items by the United States Patent Application & Trend Mark office
"L'argent de la drogue" récupéré par l'Etat américain et les services de police après saisies sert à moderniser la police municipale, petite et moyenne :"automated solution(s)" de IBM; plus la drogue circule plus les polices et les prisons des Etats-Unis "relookeront IBM" ?...
Business du puçage "VeriChip"
DELRAY BEACH, FL – January 15, 2008 – VeriChip Corporation (“VeriChip” or the “Company”) (Nasdaq: CHIP), a provider of RFID systems for healthcare and patient-related needs, announced today that it expects revenues for 2007 at the high-end of the Company's previously released guidance of $30-32 million.









L'île aux lépreux,
"Kuni ha ayamare ! Excuse toi l'Etat !"


Oshima, l'île aux lépreux
Les anciens lépreux du Japon ont obtenu réparation..
"Le 11 mai 2001, un arrêt du tribunal de Kumamoto, dans le Sud du Japon, a condamné l’Etat à indemniser un groupe de 13 anciens lépreux qui avaient intenté un procès dans le but d’obtenir réparation pour la « violation de leur droit constitutionnel au bonheur », occasionnée par une loi sur la prévention de la lèpre qui prévoyait en effet leur internement. Cette loi, dont nous allons détailler l’historique, ne fut en fait abrogée qu’en 1996. Si dans toutes les sociétés, la discrimination, souvent cruelle qui a été imposée aux lépreux fait partie désormais d’un passé ancien et révolu, il est édifiant de constater que, dans le cas du Japon, c’est précisément à l’époque de la modernisation qu’une législation particulièrement sévère va être mise en place. Le cas du Japon n’est pas unique dans la mesure où l’Iran également a connu une situation de ce type. Dans cet article, nous souhaitons analyser les circonstances qui ont permis l’instauration et la perpétuation d’une législation dont la logique était à contre courant de celle des politiques en vigueur dans les pays occidentaux et définies à la lumière des connaissances épidémiologiques sur la lèpre..." by Philippe Chemouilli
Les lépreux japonais retrouvent leur dignité by EDA (Agence d'information des Missions Etrangères de Paris -MEP)
Kuni ha ayamare : "Excuse toi l'Etat !" document en japonais, toute l'actualité des procès, des conférences de soutien à la cause des lépreux, du débat scientifique médical, historique et juridique sur les droits fondamentaux constitutionnels. Dignité et réputation recouvrées, réparations des préjudices causés par la loi, l'Etat, le personnel des léproseries, la société,...
Lawsuits filed against government by DINF
In July 1998, 13 patients filed a lawsuit against the state at a district court in Kumamoto, while 12 did the same in Tokyo in March 1999, and 11 in Okayama in September the same year. They sought monetary compensation for damages caused by the Leprosy Prevention Law that took effect in 1907 and was revised in 1953. The law, which was abolished in April 1996, required that people with the condition be isolated. After a long painful struggle, on May 11, 2001, the plaintiffs won the suit at the Kumamoto District Court. On May 21, 923 former patients filed additional suits at the above three district courts. As a result, the total number of the plaintiffs increased to 1702. On May 23, the government abandoned plans to appeal the ruling, effectively recognizing the justice of the plaintiffs' cause..
Japan Law Foundation & Hansen's desease, site officiel en japonais
Lèpre et karma, Elise Anne DeVido
"A première vue, on est choqué par la conception apparemment dure et fataliste de la lèpre propre au bouddhisme. Cette maladie, de même que plusieurs handicaps physiques congénitaux et certaines maladies mentales ou encore les virus de la fièvre Ebola et du Sida, est un exemple caractéristique de ce que les bouddhistes appellent un « type karmique » de maladie (les autres types étant des maladies qui proviennent d’une « dysharmonie physiologique », d’une consommation immodérée d’aliments ou de boissons, d’une rupture dans le rythme quotidien de vie, de bactéries, de virus, ou d’un « malaise spirituel »).
Un « type karmique » de maladie est considéré comme une « rétribution » évidente du fait de péchés graves commis au cours de vies antérieures. A côté de la liste habituelle des péchés mortels tels que le meurtre et les manquements à la piété filiale, la lèpre apparaît comme une punition pour des transgressions telles que le fait de calomnier ou de faire du mal à des moines, le fait de dénigrer les soutras ou d’endommager des temples. Se soigner de maladies karmiques demande de se livrer à une pratique spirituelle rigoureuse, de se repentir et d’entreprendre de nombreuses bonnes actions.
En outre, dès le début de la tradition bouddhique dans l’Inde du 6ème siècle avant J.C., toute personne qui souffrait de la lèpre, de furoncles, de teigne, de tuberculose ou d’épilepsie ne pouvait prendre l’habit et devenir un religieux. Cette règle est toujours appliquée aujourd’hui..."

Remarque

Synarchie, capital et constitutions royales
Le bouddhisme n'échappe pas au constat affligeant du collaborationnisme. Les lamas laïcs politiquement institutionnalisés et enrichis par le commerce (comme jamais) à l'étranger confirment bien dans leurs discours et par leurs actes l'anti-égalitarisme de la théocratie héréditaire.
La tradition tantrique tibétaine repose sur une égalité fondamentale dogmatique qui associe pauvreté et mauvais karma, misère sociale et tare héréditaire, exclusion, mauvaise destinée, errance, crime et mauvaises vies passées, interdisant tout recours à la vie monastique, à l'érudition religieuse, à la recherche médicale comme à la représentation politique.
La tradition médicale tibétaine, également tantrique, reconnaît pour vraies les égalités eugénistes : "lépreux=mauvais karma", "lépreux = impureté ou souillure", "lépreux = crime de la mauvaise parole, de la calomnie". Ce non droit social conduit effectivement à l'exclusion sociale et à une sévère pénalisation, au sans droit, tel que codifié dans de nombreuses constitutions royales et religieuses tibétaines mais également à des pratiques tantriques anti-lèpre (Tchö) transmises paradoxalement aujourd'hui à des non lépreux retraitants souvent riches, de bonnes familles, en bonne santé ou "bien nés".
Les RMIstes seront assimilés, par contre, à des "survivants en fin de droits"; une "fin de vie" providentielle pour les lamas tibétains (de France et d'ailleurs judicieusement conduits à une représentation symbolique dans les associations bouddhiques); des lamas toutefois pensionnés à la CAMAC - Caisse Mutuelle d’Assurance Maladie des Cultes - dotée depuis 1988 d'un siège d’administrateur du culte bouddhiste et à la CAMAVIC, Caisse Mutuelle d’Assurance Vieillesse des Cultes, dotée également d'un siège d'administrateur du culte bouddhiste (1).
Difficile de considérer avec sérieux un tel esprit de communion; en effet, les pratiques médicales tantriques laïques et rurales transmises au Tibet aux lépreux relèvent de conditions spécifiques : marginalisation, errance, exclusion sociale, mendicité (formellement interdite par les lamas en France et même sanctionnée), solitude des charniers.
Les temps changent ? Pas vraiment si l'on se penche un instant sur les catégories sociales royales et religieuses bouddhistes tibétaines (ci-dessus). Les "associations bouddhistes" françaises consacreront un important budget au lobbying parlementaire et ministériel; minutieux travail d'influence auprès d'élus et hauts fonctionnaires ultra-conservateurs comme les ministres de l'Intérieur (Charles Pasqua) et des Affaires Etrangères (Jean-Bernard Raimond), auprès de hauts-fonctionnaires du Conseil d'Etat afin de ne plus "subir" la honte d'être assimilées à de "viles assos de quartier" (et bien entendu auprès du corps préfectoral, région après région, des élus locaux, ville après ville, village après village). L'objectif des héritiers couronnés consistera bien à revendiquer une appartenance à de "nobles" congrégations religieuses issues d'une religion reconnue "grande religion" par l'Etat (décret du 8 janvier 1988, N° INTA 8700383 D, publié au Journal Officiel du 10 janvier 1988).
La synarchie anticommuniste tibétaine répandra son influence politique dans le monde bien avant 1949. "Nos amis tibétains" hier "amis intouchables de l'ahnenerbe SS" (intouchables avant, pendant, après Nuremberg) seront après l'exil de 1959 les farouches opposants "anti-rouges" et anti-chinois que l'on sait auprès des grandes familles bouddhisantes ou non, perméables à l'aryannisme, à la dictature christique blanche "anti rouge" et à l'héritage des droites nationales catholiques hitlériennes de 1933, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie... Cette "synarchie autonomiste", professionnelle, assurera son train de vie grâce aux dons, à la médecine tantrique (chère et peu efficace tandis que la médecine chinoise traditionnelle en Chine et au Japon se porte bien et sauve des vies sans croyance) mais aussi grâce à des activités commerciales et administratives illégales : fonte de l'or, vente du dollar et des marchandises hors cours, fraudes aux douanes et à l'immigration, faux papiers.
"Cagnotte des exilés oblige" me dira un jour la députée socialiste Picard rapporteur de la Loi About-Picard sur "L'abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de faiblesse" (loi du 12 juin 2001 (N° 2001-504)) avec l'accord tacite, donc, de la nomenklatura politique française, ce à quoi bien entendu aucun exclu n'aura droit en période de crise économique ou de détresse alimentaire et sanitaire.
Cela dit les Rmistes "en fin de droits" auront accès à des pratiques "antilèpre" externes (pratiques superficielles à la différence des pratiques internes et secrètes) payantes (grands maux petites vertus) sans espoir toutefois de parvenir à l'état de Bouddha pleinement illuminé, "les temps étant par trop dégénérés" (dogmatique).
Pratiques traditionnelles saisonnières ou estivales, monétaristes donc, il faudra verser l'or au lama (tradition du "chaudron de Milarépa", "pas de chaudron rempli d'or=morts accidentelles ou violentes, maladies graves - lèpre ? -, afflictions ou obstacles durant toutes les vies").
Pour obtenir un succès dans la vie ou une guérison, la fin du chômage, une retraite significative, un job, une promotion, un gain, un mari, une épouse, de bons rapports sexuels, des enfants, du succès dans la politique ou dans le business, de nouveaux droits humains ou sociaux pour les exclus, il faut de l'or beaucoup d'or et de nobles familles. Pour les plus démunis, la lèpre, ici sociale, perdure.
"Pas d'or = pas de "foi", "pas de foi" pour les pratiquants tantriques ? En effet, seul le lama (fusion au tantra-lama corps de la divinité) est la Foi. Dogmatique de la soumission ? En effet, "La foi c'est le lama, l'ordre, la communauté, le temple" (assimilés au corps du roi du dharma) enseigne-t-on aux lépreux sociaux. Le pratiquant "ego-maximus" certifié sans mérite par les "lamas opusiens" ne peut être à l'origine de la Foi.
Ce dogme répond en partie à la vocation résolument synarchique (au sens de Lacroix Riz) des familles politiques tibétaines, désormais exportées dans toute l'Asie, néolibéralisées et occidentalisées. Les dynasties sont royales, bourgeoises et aristocratiques. Chacune manipule l'idéologie politique de la "révolution nationale" depuis le temps de la collaboration avec les dictateurs mongols au XIIIème siècle. Des familles qui ont fait de la collaboration un art au service de l'Etat policier-affairiste (habile dans le commerce et le non respect des traités, la politique clientéliste et le meurtre, la création des lois, la justice ségrégationniste, la déportation des opposants et la torture, la conquête militaire et religieuse); des familles désormais professionnelles solidement implantées en Occident et en Orient avant la seconde guerre mondiale tant dans le camp impérial anglais, russe (au temps de la lutte antibolchévique et de la restauration du pouvoir impérial des Romanov), allemand (tout au long de l'épopée politico-militaire nazie antibolchévique et de l'holocauste) que dans le camp impérial japonais.
Les dynasties historiques sont donc dotées du pouvoir symbolique de l'instance et du pouvoir exécutif; toutes collaborent, quoique dogmatiquement anti Etat laïc, stratégiquement liées au Parlement et au gouvernement tibétains, au commerce global et aux élites intellectuelles, aux églises, aux parlements et aux gouvernements étrangers.
Cette trame de l'histoire théocratique congrégationniste est une pratique globale en soit, pour qui reçoit "le refuge-initiation", "or" de la tradition.
Les pauvres et la "jet society", conquis, reçevront pêle-mêle tantras & mantras magiques. Certains seront initiés à la pratique anti-lèpre :
- introduction à la vie spirituelle du riche bouddhiste sans identité nationale et sans ego,
- introduction à l'exclusion spirituelle du démuni égoïste (pas d'or pour le lama) et à sa ghettoisation.
Dans les deux cas nous avons affaire à une pratique "d'union spirituelle", "d'ouverture au corps pur et glorieux du lama", "lama=grand marché purifié" (théologie du/de marché autrement) ou "d'abandon au dharma d'Etat", "une seule Loi pour vos vies", dit-on. "Loi unique" des congrégations reconnues par l'Etat conduisant les riches dotés de droits infinis et les exclus sans droits à la sphère privée unipolarisée, à une dépendance physique, psychologique et psychique, financière et sociopolitique totale.
Infiltration troyenne pré-capitaliste ? Sans aucun doute. Les lamas sont bien des professionnels et pour chacun la synarchie, le capital et les conditions royales, jouent un grand rôle. C'était vrai avant 1949, c'est toujours vrai au XXIème siècle. Issues d'une théocratie où le pouvoir religieux politique et économique ne se partage jamais mais se prend toujours en appui sur une dogmatique sécuritaire "nationale" (dharma) et des forces politiques armées ou non, les dynasties du Dalai Lama, du Karmapa, des lignées Sakyapa, Kagyupa ou Nyingmapa ont bien réalisé - à trois têtes ou quatre couronnées majeures (il y en d'autres bien évidemment) - le plus grand coup d'Etat de leur histoire.
Tout comme le capitalisme les dynasties se sont répandues au sein de la "fracture sociale" occidentale sur la base d'un drame national dont l'origine restera douteuse sans une nouvelle approche historiographique. Une analyse qui inviterait à démontrer la responsabilité politique des élites administratives, aristocratiques, religieuses tibétaines, dans le génocide du peuple tibétain. En effet, tous les droits revendiqués aujourd'hui par le XIVème Dalai Lama sur le lit d'"un million et demi de tués" (nous partageons les remises en question de cette estimation largement extrapolée par la propagande, 14/08/08) seront proposés aux élites de Lhassa par le Kuomintang (parti nationaliste Chinois opposé aux communistes) en 1928, 1931 et 1935. Ces droits étaient ceux proposés à n'importe quel chinois :
1- droits politiques, civils, pénaux, privés, constitutionnels, religieux devant la Convention Nationale chinoise,
2- droits de représentation dans les organisations syndicales et universitaires, les chambres de commerce, les unions paysannes, les professions libérales, les associations d'enseignement, l'administration des cultes,
3- l'égalité des droits au sein du parti nationaliste au pouvoir, le "Kuo-min".
En 1935, les Trois Grands Seigneurs tibétains (moines, aristocrates, fonctionnaires) ont pour la troisième fois la possibilité constitutionnelle de changer pacifiquement et sans violence le destin du Tibet. Les promesses de maintien des privilèges royaux clientélistes et les garanties du confort politico-religieux que dispense une authentique collaboration avec un régime impérial, fasciste ou dictatorial (russe, anglais, allemand ou japonais) l'emporteront sur le droit et la séparation républicaine des pouvoirs... Chaque Tibétain aura malgré tout le droit de se présenter aux élections des délégués nationaux puis aux présidentielles, comme n'importe quel Chinois !...
Une plongée dans "le Droit chinois" de 1936 de Jean Escarra devrait raviver la mémoire des sceptiques ou des amnésiques. L'Europe bancaire (Deutsche Bank, Commerzbank, Dresdner Bank, BNCI, CNEP, Société Générale, Worms,...), l'Amérique affairiste (Bush, Walker, Dillon, Dulles, Ford, Harriman,...) et universitaire pro-nazies des années 1930 (MIT, American University, Yale, Columbia, Princeton) sont plongées dans le cône d'ombre de l'ascension répressive d'Adolphe Hitler. Le Tibet collabore déjà avec le régime nazi et jouera même un rôle dynamique prépondérant au sein de l'Ahnenerbe SS jusqu'à l'Holocauste; par le concordat de 1933 l'église catholique romaine choisira, elle aussi, la collaboration active et signera sous l'autorité de Pie XI un acte d'absolue soumission au IIIème Reich.
Cette année 1933 durant laquelle Escarra séjournera en Chine en tant que Conseiller juridique du Gouvernement national et chargé de mission de l’Institut international de Coopération intellectuelle de la Société des Nations afin de rédiger un rapport d'enquête sur l’état de l’enseignement et de la science du droit en Chine, scelle l'ouverture des premiers camps d'internement allemands sous l'autorité de la Gestapo, des S.A. et des S.S de Bergkamen à Sonnenburg-Neumark. De son côté la Chine est déjà le parfait réceptacle du droit occidental : séparation des pouvoirs, institutions législatives, organisations judiciaires, barreau, enseignement universitaire du droit.
Les élites dynastiques tibétaines ont bien collaboré activement avec l'Ahnenerbe-SS à l'édification de la mystique nazie des dieux guerriers et contribué au génocide des juifs. Elles ont occulté, également, des propositions vitales administratives, législatives, religieuses et politiques chinoises (1920/35) qui relevaient de la sagesse politique et de la sécurité les plus élémentaires; qu'était en droit d'espérer le peuple rural tibétain. Une sagesse qui relevait d'enseignements catégoriques sur les "précieux droits de l'homme" sakhyamuniens; parfaitement préservés, transmis et mis en pratique en 1911 par le bouddhisme populaire et républicain des soutras chinois anti-impérial opposé, selon G. Goldfuss, à la corruption et à la dépravation des grands monastères. Un bouddhisme social et familial populaire (rural et urbain) non moins traditionnel qui acceptera de tourner le dos sans heurt aux habitudes de l'empire millénaire.
Cette dramatique occultation des intérêts fondamentaux du peuple tibétain au nom des intérêts prioritaires des empires-pilleurs russe, allemand, anglais, japonais, conduira bien à la destruction du peuple tibétain "prix de l'expansion de la précieuse doctrine du Bouddha" selon les traditionnalistes "omniscients"..
Aujourd'hui, le gouvernement tibétain en exil ne réclame plus la souveraineté absolue sur le Tibet et revendique la démocratie politique, la société de droit et la séparation des trois pouvoirs.
En 2008, tournant le dos à l'histoire, toute la pyramide sociale fracturée française est sociologiquement représentée dans le dispositif tibétain en exil des adeptes de Nathalie Ménigon d'Action Directe à ceux de Toni Négri aux "fins de droits" providentiels, aux familles riches en quête d'exotisme, d'expériences sensuelles nouvelles ou de pouvoirs politiques, militaires et commerciaux renouvelés ou préservés (passage stratégique de la sociale-chiraquie au national-socialisme sarkozien : "qui maîtrise les marges (bases de tout soulèvement politique) et détient la force et le mode de production détient la vertu", stratégie globale dont le Japon impérialiste de 1878 et la théocratie tibétaine depuis le XIIIème siècle représentent encore l'essence).
Comment passer de la lèpre sociale (au karma indéfinissable puisque seul "un bouddha historique" peut en appréhender les causes en "plongeant dans chacune des vies") au fascisme social populiste recomposé. Ce n'est guère difficile, tout est question de définition.
Par "fascisme" j'entends ce que les juristes T. Fukase et Y. Higuchi nomment au Japon "fascisme du Tennô" (de l'empereur), un fascisme se caractérisant au Tibet par la volonté des rimpoche (lama, moine ou laïc de haut rang) d'imposer un service total pour le lama ("kokutaï" au Japon, service total pour le Tennô).
Le fascisme mondain tibétain (fascisme des communautés) organisé autour de la volonté du lama/idôles/déités et de sa "généalogie sociale" (ancêtres, maîtres, familles, propriétés) implique un système qui organise la communauté des fidèles uniformément jusqu'au niveau de la vie quotidienne, éliminant graduellement toutes résistances et mobilisant la/les communauté(s), la région, la nation (?) à la guise du pouvoir religieux pour des raisons purement religieuses, politiques, économiques, parfois guerrières ou militaires.
Les groupes institutionnels bouddhiques tibétains Gelugpa, Nyngmapa, Sakyapa, Karmapa, Kagyupa, agissant chacun comme un parti unique étatique; chaque formation se rassemblant pour soutenir la politique d'un Dalaï Lama, d'un Karmapa, d'un Panchen Lama, d'un chef religieux, familial, unique....
T.Fukase, Y.Higuchi diront (dans le contexte voisin japonais) "pour servir le Tennô, le souverain, la divinité vivante ou le dieu vivant...". (extrait de "Qui suis-je ?") (C.P.)

Le drame tibétain, un nouveau cas de révisionnisme
Ce dernier invite à une nouvelle approche historiographique des "commotions d'adhésion des masses" aux normes de l'OMC et des grandes banques de commerce privées... HSBC, JP Morgan Chase, City Group ou Merrill Lynch en Asie Pacifique.
Retenons quelques options et remarques de JP Morgan Chase pour la zone "Asia ex-Japan" qui en soit indique un retour historique sur les limites de l'empire militaire et économique japonais de 1931 à 1945 et qui incluerait aujourd'hui sous la férule de la banque de commerce et d'investissement : l'Inde, le Tibet, la Chine et le Pakistan. Le gouvernement Tibetain en exil (agent anticommuniste américain depuis toujours) et le Tibet géographique et historique apparaîssent dans la stratégie bancaire asiatique-pacifique de JP Morgan Chase comme les éléments délencheurs potentiels des affrontements entre les nationalismes indiens et chinois; une stratégie de provocation "psyop" déjà classique vestige de la guerre froide lisible encore dans l'"effet de marché Taepodong" nord-coréen au Japon ou encore dans l'"effet de marché rampes de lancement des missiles SS-4 à tête nucléaire" cubain aux Etats-Unis.
Pour Stephen Cohen membre néocon de Brooking Institution, de Rand, du CFR, (ex-enseignant à l'université Keio du Japon et de l'Andhra University indienne, ex-membre du Policy Planning Staff créé par Gorge Kennan instigateur de la guerre froide) le Tibet représente, à mots couverts (le propos qui suit est de moi et non de Cohen), ce que la Bosnie Herzégovine représentait aux yeux des puissances et surtout des alliances/couvertures, "hedgemonism" dira Cohen à propos de la zone Asie-Pacifique aujourd'hui, avant l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand qui "déclenchera" la Ière guerre mondiale.
L'approche de Cohen qui dispense des vues managériales propagandistes mais révélantes pour le compte de JP Morgan Chase "JP Morgan's hands-on India and Pakistan; India and Pakistan - Beyond the Headlines" (Cohen, 24/09/07), nous démontre que le sort des marchés émergents bancaires asiatiques (Inde, pakistan, Tibet, Chine) repose essentiellement sur la faillite de l'Etat central et "l'autonomie" des gouvernements fédéraux en Inde, la faillite de la structure communiste en Chine (Present danger, Kristol, Kagan) et la faillite des systèmes claniques ou de "la dictature familiale' au Pakistan; le "Tibet religieux" (qui évolue stratégiquement sur la même la scène sanguinaire pro-américaine des droits de l'homme, de l'anti-communisme et du commerce néolibéral que Falun Gong) apparaît comme un évident support professionnalisé de provocation religieuse et civilo-militaire pour une adhésion massifiée des populations aux nouvelles orientations géo-stratégiques et géo-économiques de la Maison Blanche, de la CIA, de l'OTAN et des giga-investisseurs (japonais, chinois, européens et américains) "créateurs" de sociétés civiles et politiques dans les pays émergents (Targeting China's Middle Class in the Year of the Olympics, 08/05/08).
Les nouveaux marchés bancaires et industriels reposeraient selon Cohen, et en résumé, sur un conflit pour l'adhésion des masses aux nouvelles options marchandes/nouveaux produits des "banques universelles" et des zones de libre-échange (le programme d'annexion de l'Asie-Pacifique de JP Morgan Chase reflète particulièrement bien cette adhésion conçue à partir des offensives civiles et militaires entrepreneuriales de l'économie de guerre à crédit); un conflit opposant le bloc Pakistan-Chine au bloc Inde-Amérique qui ne reflète pas, cependant, la réalité politique, historique, financière et économique, des marchés asiatiques-pacifiques et qui réduit les rapports de force actuels à un "effet de marché alerte nucléaire" entre deux blocs, hier doctrine Kennan de la guerre froide. Des blocs conçus aujourd'hui sur des Etats faibles, divisés et des entreprises multinationales indiennes, pakistanaises, chinoises, dira Cohen en substance, moins "authentiques" que les entreprises multinationales américaines :"seules veritables multinationales" qui, selon Cohen, sont le destin de l'Asie-Pacifique. (21/03/08, C.P.)

Rappel
Tibet, History and the CIA by Gary Wilson
"Meeting in New Delhi
Whatever is taking place in Tibet has long been in preparation. A conference was held in New Delhi, India, last June by "Friends of Tibet." It was described as a conference for the breakaway of Tibet.
The news site phayul.com reported at the time that the conference was told "how the Olympics could provide the one chance for Tibetans to come out and protest." A call was issued for worldwide protests, a march of exiles from India to Tibet, and protests within Tibet--all tied to the upcoming Beijing Olympics.
This was followed by a call this past January for an "uprising" in Tibet, issued by organizations based in India. The news report from Jan. 25 said that the "Tibetan People's Uprising Movement" was established Jan. 4 to focus on the 2008 Beijing Olympics. The beginning date for the "uprising" was to be March 10.
At the time the call was issued, U.S. Ambassador to India David Mulford was meeting with the Dalai Lama in Dharamsala, India. U.S. Undersecretary of State Paula Dobriansky made a similar visit to Dharamsala last November. Dobriansky is also a member of the neocon Project for a New American Century. She has been involved in the so-called color revolutions in Eastern Europe.
Phayul.com reports that the Tibet "Uprising" group's statement says they are acting "in the spirit of the 1959 Uprising."
The 1959 uprising
"Knowing more about the 1959 "uprising" might help in understanding today's events in Tibet.
In 2002 a book titled "The CIA's Secret War in Tibet" was published by the University Press of Kansas. The two authors--Kenneth Conboy of the Heritage Foundation and James Morrison, an Army veteran trainer for the CIA--proudly detail how the CIA set up and ran Tibet's so-called resistance movement. The Dalai Lama himself was on the CIA payroll and approved the CIA's plans for the armed uprising.
The CIA put the Dalai Lama's brother, Gyalo Thodup, in charge of the bloody 1959 armed attack. A contra army was trained by the CIA in Colorado and then dropped by U.S. Air Force planes into Tibet.
The 1959 attack was a CIA planned and organized coup attempt, much like the later Bay of Pigs invasion of socialist Cuba. The purpose was to overthrow the existing Tibetan government and weaken the Chinese Revolution while tying the people of Tibet to U.S. imperialist interests. What does that say about today's March uprising, that's done in the same spirit?"

Congo-Kinshasa: Le Japonais Sasakawa satisfait de l'implication de Kinshasa dans le combat contre la lèpre
"Le ministre de la Santé Victor Makwenge a séjourné dernièrement, en mission d'évaluation, dans la Province orientale en compagnie du Japonais Sasakawa, Ambassadeur de l'Oms de bonne volonté dans l'élimination de la lèpre (également président de la Nippon Foundation décriée en raison de l'origine de ses fonds et de son ingérence tentaculaire dans de nombreux domaine de la vie civile mondiale, ndlr). La raison principale de cette mission portait sur la situation de la lèpre en RD Congo. Faisaient également partie de la délégation, le directeur du Programme national de l'élimination de la lèpre en RD Congo, le Conseiller régional chargé de la lèpre à l'Organisation mondiale de la santé (Oms)/Zone Afrique, le Dr. Landry Bide et le Conseiller médical du ministre de la Santé. Cette délégation qui a quitté Kinshasa vendredi, a fait escale à Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur. Lors de son point de presse, le Japonais Sassakawa a remercié les autorités pour l'accueil. Il a rappelé aux journalistes que la lèpre est bien guérissable et reconnu que la présence du ministre Makwenge démontre que le gouvernement est résolument engagé pour l'élimination de la lèpre à l'échelon national..." (14/11/2007)
"Le cri du cœur de Sasakawa"!!!
Lors de la conférence de presse qu’il a animé mercredi 7 novembre dernier dans la salle polyvalente de l’Oms, en compagnie du ministre Makwenge, des Dr Rougou et Dr Mputu, du programme national pour l’élimination de la lèpre (PNEL), Sasakawa a indiqué qu’il a été encouragé par le ministre de la Santé dans la poursuite de la lutte en vue de l’élimination de la lèpre avant de rassurer avec confiance son assistance que son objectif est d’atteindre zéro cas, c’est-à-dire, d’éradiquer complètement la lèpre de la RDC.
Yohei Sasakawa a par ailleurs révélé que depuis 1980, il a contribué à la guérison de 16 millions des lépreux, preuve que la maladie est guérissable à condition que son dépistage soit précoce. L’autre problème, a souligné Sasakawa, c’est celui de l’intégration sociale des malades, victimes de la discrimination. A ce sujet, il s’est dit content que la presse congolaise s’intéresse à la lèpre tout en insistant qu’elle doit continuer à sensibiliser la population pour ne pas rejeter les personnes guéries de cette maladie invalidante. A la question du journal Le Phare de savoir comment il compte pérenniser l’œuvre laissée par son père, à savoir la survivante de la lutte pour l’élimination de la lèpre sur la terre, Sasakawa a déclaré dans un discours pathétique : « Au Japon, la parole donné, bien plus le testament, vaut plus que la constitution. Mon père est décédé à 96 ans. A sa mort, il m’a laissé la fortune et m’a demandé, si je veux le voir au ciel, d’éliminer la lèpre sur la planète. Voilà mon engagement à me lancer dans la lutte pour l’éradication de la lèpre. Aujourd’hui, j’ai 69 ans et compte gagner cette bataille pour espérer rencontrer mon père au ciel… Alors, je prie tout le monde à se joindre à moi pour atteindre cet objectif, sinon… ». "Enfin, le richissime japonais a annoncé que ce voyage n’est pas le dernier qu’il effectue en RDC parce que tant que sa présence auprès des lépreux se fera sentir, il sautera dans le premier avion...."

Des lépreux, du pétrole, des banques et des armes


1-Le "cri du coeur de Sasakawa" est à replacer dans le contexte politique, commercial et criminel actuel de l'Afrique...

L'implication de EX-IM Bank of Japan (JEXIM) dans la restructuration des marchés financiers et des entreprises publiques algériennes durant la dictature de 1992 (génocide algérien 1992/2002) et la fusion en 2008 de Japan International Cooperation Agency (JICA) avec la banque de développement Japan Bank for International Corporation (JBIC partenaire de USAID/CIA) - elle-même produit de la fusion d'EX-IM Bank of Japan avec The Overseas Economic Cooperation Fund, (OECF) en 1999 -, incite à reposer la question des "aides civiles" japonaises dans les pays émergents, particulièrement en Afrique. La vocation de JICA, ODA/MOFA, à servir les régimes les plus répressifs et les moins respectueux des droits de l'homme est même très inquiétante.
Ces aides profitent des décloisonnements de l''économie globale et des levées des barrières douanières que l'exploitation des urgences humanitaires anticipe et favorise. La néolibéralisation produit bien de la dette et de l'effondrement social (qu'entretiennent du reste les programmes du FMI, de l'OMC et de la Banque Mondiale), de l'épuisement alimentaire et sanitaire, des réseaux humains corruptifs. Ces aides produisent au final davantage de clientélisme électoral, d'incompétence administrative, de crimes économiques, et favorisent l'émergence d'une nouvelle bourgeoisie - dans le champs des crimes d'Etat ou para-gouvernementaux - la "bourgeoisie mafieuse" (Santino).
L' "entraide" (coopération technique, prêt et subvention) qui serait estimable si la restauration de la vie civile, économique et politique, était réelle conduit au contraire à une nouvelle forme d'exploitation des ressources, des hommes et des marchés par les plus riches, dont le Japon - pays extrêmement dépendant politiquement, commercialement et financièrement du gouvernement américain (répartition par pays - du Japon à la Malaisie - de la dette Publique US).
Fascinée par "le kit de la civilisation JICA" la "nipponafrique" prend forme dans la matrice de la croissance artificielle "USAID/USafricom/UScentcom", matrice du business pétrolier, des crédits et des microcrédits, du crime d'Etat, de la militarisation du business nipposinoeuroaméricain, de la numérisation de l'enseignement scolaire (facturée sur la balance des paiements et les investissements directs : Banque Mondiale, USAID, JICA, OPEC - Organization of Petroleum Exporting Countries -, African Development Bank, Islamic Development Bank, Communauté européenne), etc...

2-
Le "palazzo africain" ouvre ses fenêtres sur les marais et les déserts des marchés-ghettos
Malgré les élégantes soirées entre ministres, affairistes internationaux et chefs d'Etat corrompus, le "palazzo africain" ouvre ses fenêtres sur les marais et les déserts des marchés-ghettos. L'injection forcée dans le sang du cobaye africain de deux siècles de capitalisme industriel et financier a bien conduit, irréversiblement, 90% de la population à survivre sous le seuil de pauvreté. Il faudra donc s'attendre, dans le courant de l'ère du micro-crédit, à un chocs tragique. Les discours de Dakar de N.Sarkozy en juillet 2007 et de Ramallah de GWBush en janvier 2008 ne laissent planer aucun doute sur le sort de l'Afrique et du Proche et Moyen-Orient.
Nous verrons plus bas que "Sasakawa le civiliste" pactisera sur une même base mensongère avec ces Etats dits "Pays Pauvres Très endettés", PPTE, écrasés (mais pas seulement) par le "G8 Finances" et leurrés par l'annulation de leurs dettes. JICA, JBIC, Sasakawa, USAID, sous domination militaire américaine proposent, en fait, l'écoulement expérimental de quantités de doctrines, de sous-doctrines et de programmes scientifiques, médicaux, politiques, bancaires, juridiques, sécuritaires, avec l'effet chilien ou argentin des années noires en prime; une dogmatique de la consommation qui se soldera par des achats à crédit obligatoires :vaccins bon marché délestés de leur efficace thérapeutique, produits agricoles OGM, viande avariée ou irradiée, produits manufacturés, produits bancaires, programmes d'assurance, programmes scolaires et linguistiques simplifiés pour les seuls besoins des entreprises, matériel militaire, centrales nucléaires, barrages, routes, moyens de transport, etc...
Ce programme d'écoulement de produits civils et militaires est devenu un programme d'exclusion socioéconomique global certifié. Toutefois, l'incompatibilité historique de cette aventure commerciale résolument criminelle et l'incompatiblité des programmes sanitaires de masse (ne prenant pas en compte les variants moléculaires) surexposent le continent noir tout en offrant une parfaite irresponsabilité politique et pénale aux élus, aux mafieux, aux affairistes - le Dr Groussac qui échappera à cinq attentats pour avoir fait campagne contre les vaccinations de masse le confirmera.
Parmi les premiers PPTE submergés par le "grand écoulement" ou le "grand poison", citons :
- le Ghana: état fraudeur électoral et corrompu, hyperendetté par les programmes du FMI, dominé par les affameurs-exploiteurs d'or internationaux,
- le Nigeria : état et économie soumis à la dictature des compagnies pétrolières, pays civilement sans espoir, marchand de violence et de mort,
- le Burkina Faso : bastion de la françafrique, supporter des guérillas du Sierra Léone et du Libéria, régime hyper corruptif,
- le Mali : état dont l'organisation sociale et l'économie effondrées sont soumises aux multinationales de l'or, délesté de son réseau hydrologique par la pollution minière et de ses ressources naturelles par le FMI, la Banque Mondiale (voleur d'or patenté), la Banque Africaine de Développement (BAD); une bonne partie de sa population est plongée sous le seuil de pauvreté,
- la Guinée : état hyper-endetté, soumis aux fraudes électorales, à la tyrannie commerciale de la françafrique et des réseaux de trafiquants de diamants,
- l'Ethiopie : institutions et économie vérolées, organisation sociale effondrée, la dette éthiopienne représente 600% des revenus d’exportation en 1999;
- Tanzanie, Ouganda, Malawi, Mozambique, etc...

3-
Le spectre de la révolution immobilière d'affaire "verte"
Autant de tragédies orientées par l'inépuisable révolution immobilière d'affaire "verte" menée par les banques de masse ou universelles (ABN Amro, HSBC, JP Morgan Chase, Deutsche Bank, Citigroup, etc...) et l'inflexible délocalisation de leurs activités; l'homogénéisation ethnique devant les totems "leed platinium" des multinationales, les violences inter-ethniques et les déplacements de populations civiles non combattantes, procèdent, pour qui veut bien voir, de cette révolution.
Il est donc juste d'affirmer que la trame juridique de cette "révolution verte" est écrite par les concepteurs d'espaces commerciaux concurrentiels (bancaires, financiers et industriels), concepteurs d'une monoculture d'affaire qui au final apparaît "raciale" (race des riches contre race des pauvres) et sans identité nationale.
Les activités boursières et bancaires ne cessant jamais en période de guerre et d'occupation ce nouveau marketing urbain et désormais rural sait parfaitement tirer profit de l'angoisse et de l'insécurité, des interdits - du fichage policier de chaque ethnie, de chaque village, de chaque famille, de chaque opposant -, des déportations, de la lutte anti-terroriste menée par les compagnies "d'aides civiles" et de "soutien logistique" américaines Halliburton/ Kellog, Brown & Root, Pacific Architects & Engineers (PAE), Military Personnel Resources International Incorporated, International Charter Incorporated (ICI) - Darfour, Libéria, Somalie, Sierra leone, Sénégal, Ghana, Nigéria, Mali, Mauritanie, côte d'Ivoire, RD Congo - et par les « militaires à statuts civils dévoués à l’édification d’une Afrique plus stable » des compagnies de sécurité privées - Soudan, Sierra Leone, Côte d'Ivoire, Angola, Djibouti, Libéria, RDCongo selon Jubilee South Africa.
A ce point manipulée l'hyper dépendance des Etats démocratiques africains est prévisible au franc CFA près, au dollar, au yen, au yuan (monnaie du peuple), à l'euro près, l'endettement des entreprises également. La prochaine vague d'exploitation des ménages africains ruinés et épuisés par le micro-crédit bancaire commercialisé et la micro-assurance, est également prévisible... L'économie de guerre à crédit et le crime organisé absorbent également sans grande difficulté les expertises bancaires et financières des ONGs civiles humanitaires japonaises qui en procèdent, tout comme les multiples programmes officiels gouvernementaux, les milliards à crédit...

4-
Le lépreux "joyau" du marché sanitaire
Dans ce décors de cendres et de sang la plus "spectaculaire" des aides civiles reste "l'aide aux lépreux" d'une part parce qu'elle frappe le crime d'invisibilité et d'autre part parce que le lépreux est le joyau du marché sanitaire estimé à $158 milliards par le programme de lutte contre la pauvreté de la Banque Mondiale; cela dit les luttes industrielles anti HIV et les programmes de secours d'urgence diplomatiques ou non gouvernementaux liés aux catastrophes naturelles sont également de très bonnes bases marketing pour un programme sanitaire correctement homicide.
Spécialiste de ce genre de programmes humanitaires la Banque Mondiale se taille une réputation d'homme d'affaire véreux lors des grandes braderies privées émergentes : or, diamant, cuivre, pétrole, gaz,... outillage, biopharmacie, en favorisant les multinationales-amies les plus redoutées des masses comme Wal Mart (support de campagne d'Hillary Clinton), BP, Shell, Microsoft en Afrique ou comme Pharmacita en Amérique Latine.
Notons ici que le "marché" latino américain n'est pas moins quadrillé, pas moins pillé, par les institutions parasites spécialistes de la lutte contre la corruption, du développement, du crédit et de l'investissement infrarégional et inter Etat comme le FMI, ou l'Inter-American Development Bank (composée de 47 Etats membres dont les Etats-Unis membres de la Société Interaméricaine d'Investissement et du Fonds Multilatéral d'Investissement, et de 26 Etats emprunteurs); depuis sa création en 1959 l'IADB est un sous-marin américain du despotisme industriel et financier latinoaméricain (1). La braderie historique des ressources populaires organisée par la Banque Mondiale et les représentants de commerce du "BoP market" se poursuit bien évidemment selon les mêmes critères avec d'autres institutions et d'autres partenaires véreux en Asie, en Europe... et en Afrique.

5- Le mirage Sasakawa ou l'école de la philanthropie américaine
Dans ce contexte "d'escroquerie aux assurances-vie" "l'aide aux lépreux" n'échappe plus aux organisations humanitaires des Nations Unies sponsorisées par Sasakawa (Sasakawa Peace Foundation et Nippon Foundation financées par le "business dérégulé" des courses de hors-bords au Japon, Japanese Motorboat Racing Association). Une façon, bien entendu, d'institutionnaliser, de civiliser, de socialiser l'empire silencieux pourtant discrédité de la dynastie Sasakawa; une dynastie qui a cependant la main mise (partenariat, dons, subventions) sur une nuée d'universités prestigieuses, d'organisations sociales, de think tanks voués à la recherche, de médias ou d'associations sportives et précisément d'ONGs humanitaires dans le monde.
Sasakawa Africa Association (et Sasakawa Global 2000 soutenu par Jimmy Carter) au Ghana, au Nigeria, au Burkina Faso, au Mali, en Guinée, en Ethiopie, en Tanzanie, en Ouganda, au Malawi, au Mozambique, au Bénin, se présente comme le pilier de la Révolution Verte et de la microfinance en Afrique et un carrefour scientifique pour les sociétés multinationales (biopharmacie, agriculture/agro-alimentaire, construction navale, recherche, banque) tout en préservant son influence sur le gouvernement japonais, la plupart des ministères et sur quasiment tous les gouvernements des pays émergents non sans les bénédictions des Nations-Unies, de l'OMS, de la FAO, du gouvernement américain, de Vatican et des réseaux mafieux militaristes républicains.
Du reste l'action civile et humanitaire Sasakawa évolue en star dans les réseaux privilégiés de la philanthropie américaine (2% du PIB américain) favorisant sous l'impulsion politique et financière de la Fondation Rockefeller et de David Rockefeller l'intégration des aides civiles gouvernementales japonaises dans le monde:
''--The Eastern Europeans as they move toward a free-market economy are looking for an appropriate place in Western-style philanthropy, Mr. Rockefeller said. Japan tomorrow could become a major philanthropic force in the world, because it has the funds, it is very conscious of its image, and it also shares many environmental problems..."
"--But participants from Japan cautioned against being overly optimistic about early involvement. Japan traditionally looks to government for activities carried out by private Western foundations, said Akira Iriyama, executive director of the Sasakawa Peace Foundation in Tokyo." ("U.S. Foundations Urged To Assist Third World", Kathleen Teltsh, N.Y. Times 30/10/1989)
En ce sens l'empire Sasakawa, Nippon Foundation et les aides civiles et financières gouvernementales ODA, JICA/JBIC, sont des forces d'appoint aux méga-projets de libre-échange et de "civilisation" des pays émergents des fondations Rockefeller (Alliance for a Green Revolution in Africa), Bill et Melinda Gates (Bill Gates Calls for Capitalism That Serves the Poor), Dupont, Ford et des banques telles que UBS Investment Bank’s (Afrique sub-saharienne), JP Morgan Chase (Afrique sub-saharienne et continent africain ), Citibank, Standard Bank (Afrique du Sud), ou Guaranty Trust Bank (Nigeria)(1)...

6- Le Japon et l'église supports des régimes répressifs ou l'équanimité du pillage
Le rôle du Japon au sein des régimes répressifs pivôts du décloisonnement des marchés africains, de la révolution agricole verte et de la course bancaire et financière à la croissance, est conforme au paradigme de la civilisation eco-fasciste du XXIème siècle. Il est central dans les Etats les plus ébranlés : Nigeria, Ghana, Kenya, Zimbabwe, RD Congo, Guinée, Soudan, Erythrée, Somalie, Côte d'Ivoire, Angola, Liberia...
Malgré tout, de palais présidentiels en couloirs ministériels, les acteurs du business global japonais, chinois, européen, américain, accélèrent le pas en direction de l'illusoire (en terme de redistribution des richesses) "unité monétaire africaine" tandis que les conflits ethniques sanglants, les déplacements de population se multiplient au Darfour/Soudan, au Kenya, au Tchad, et que le grand bandistisme d'Etat reprend du terrain au Congo (rd), en Algérie, au Nigéria, en Afrique du Sud.
Un business dont USafricom ( exercices militaires interEtat, ventes d'armes, formation militaire, assistance aux situations imprévues, programmes de sécurité côtière, combats navals)- et la régénération néolibérale de l'organisation catholique diocésaine en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix, sont les plus sinistres expressions...(C.P.)

NB : "La fondation Sasakawa est aujourd’hui le principal donateur privé auprès de l’ONU, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’UNESCO. Elle finance, entre autres, le prix des Nations unies pour l’environnement, le prix Sasakawa pour la santé, le prix des Nations unies pour la prévention des catastrophes... La fortune de Sasakawa semble inestimable, en milliards de yens. Elle provient, avant guerre, des pillages effectués en Chine par son armée privée. Puis du monopole sur certains jeux (les courses de hors-bord), sans parler des activités traditionnelles des mafias : trafics, corruption, pornographie, tourisme sexuel... " ("UNESCO odeur du yen", Serge Garde, L'humanité, 2002)

L'empire philanthropique Sasakawa
ou le nouveau visage du crime organisé japonais à l'heure de la globalisation

"Sasakawa, comme les propriétaires fonciers et leurs députés nobles propulsés à la diète allemande d'hier, pensera toujours être de par ses biens (ou de par sa fortune) protégé "contre son propre arbitraire" et par conséquent "particulièrement constitué pour occuper une position politique".
Le crime organisé japonais en tant qu'une forme de l'intérêt privé exerce une puissante influence sur les institutions locales, régionales, nationales, au point de dénaturer le droit, trompant sur le terrain même des responsabilités politiques ou de la représentation, du commerce, les règles des échanges légaux, la nature juridique du commerce ou même de l'acte douanier.
Sasakawa et ses héritiers se poseront (et se posent toujours) comme les portes-paroles universels et authentiques de la nature juridique des choses, réduisant même les activités, et en particulier certaines oppositions civiles et citoyennes de gauche, à un support potentiel du terrorisme international.
Les héritiers de Ryôchi Sasakawa prendront bien le message philanthropique associatif du "maitre" au pieds de la lettre puisqu'ils financeront aussi bien la recherche sur la lutte contre le terrorisme international que celle sur le nationalisme frein à la globalisation, la complexité des relations sino-américaines, sino-japonaises ou nippo-coréennes, celle sur l'agriculture vietnamienne et le déminage des campagnes, le nucléaire militaire et les énergies civiles nouvelles, en présence des leaders politiques, économiques et militaires néoconservateurs ou néolibéraux occidentaux, soutenant directement ou indirectement des organisations privées transnationales comme l'Asian Forum Japan, le Council on Foreign Relations, le CSIS (Center for Strategic and International Studies), New America Foundation ou encore comme Carnegie Endowment for International Peace..." (C.P.)

La lèpre en Afrique : aux origines de la lèpre, une maladie antique et existentielle

"La fresque chronologique de la lèpre s’étend de l’antiquité à nos jours. Cette maladie très tôt mondialisée a provoqué un rejet social dans toutes les civilisations. Dans une dimension religieuse la lèpre était considérée comme le châtiment divin d’une corruption de l’âme. Aussi les nombreuses passions qu’a suscitées la lèpre dans les esprits et les imaginations méritent de revenir sur son récit historique...
« Sois mort au monde et revis en Dieu ». Tels étaient les paroles du prélat qui venait de jeter trois fois de suite de la terre sur la tête du lépreux dans sa fosse. La lèpre, symbole du châtiment divin pour qui a transgressé l’interdit, est au fil du temps et dans toutes les civilisations, une cause de discrimination sociétale. Appelée aussi maladie de Hansen, du nom du chercheur norvégien qui a mis en évidence la bactérie bacille Mycobacterium leprae responsable de la lèpre chez l’homme, la maladie est connue depuis l’antiquité par les civilisations égyptienne, chinoise et indienne...."
De la Gaule au Japon par les chemins de Dieu L'aventure héroïque de quelques femmes par Claude Durix
"C’est l’histoire de femmes, originaires d’un petit village au cœur de la France, qui sont arrivées au Japon au siècle dernier. Elles y ont fondé des écoles, des hôpitaux. Elles ont enseigné les jeunes filles, recueilli les orphelins, soigné les malades et les lépreux, nourri les pauvres. C’était un Japon cruel, encore médiéval, où l’évangélisation de saint François Xavier, trois siècles plus tôt, s’était achevée dans le sang et les plus effrayants supplices. Leur histoire n’a jamais été racontée. Elle était restée jusqu’à maintenant dans des archives familiales..."

Oppositions à la Peine de mort

Fighting For Life in the Death-Belt
-- Fighting For Life In The Death-Belt (DVCAM 52 min) considers the controversial institution of capital punishment in America through the eyes of Stephen Bright, the nation's leading anti-death penalty lawyer. For twenty years Bright has defended death row inmates deep in the heart of America's "death-belt" — the Southeastern States where 90% of executions occur.
Execution is not a solution : stop-death penalty, un indispensable document de Colin Firth, Amnisty International : Ouganda, Guatemala, Kowait, Chine, Japon, Arabie-Saoudite...
Hands off Cain
--"L’évolution positive vers l’abolition de la peine de mort en acte dans le monde depuis dix ans au moins, est confirmée pour 2004 et les prémiers neuf mois de 2005 aussi. Les pays ou les territoires qui ont décidé, par les faits ou par voie légale, de l’abolir sont aujourd’hui 139. Parmi ceux-ci 88 sont les pays totalment abolitionnistes; 10 sont les abolitionnistes pour les crimes ordinaires; 1 pays, la Russie, en étant membre du Conseil d’Europe s’est engagé dans la voie de l’abolition et, dans l’attente, applique un moratoire des exécutions; 5 ont appliqué un moratoire des exécutions; les pays de fait abolitionnistes, qui n’exécutent donc aucune sentence capitale dépuis plus de dix ans, sont 35. Les pays qui conservent la peine de mort sont au nombre de 57, contre 61 en 2003 et 64 en 2002. La tendance à abandonner la peine de mort est aussi confirmée par le fait que chaque année baisse non seulement le nombre des pays qui la conserve, mais aussi celui de ceux qui en effet la pratiquent. En 2004 seulement 25 parmi ces pays ont effectué des exécutions, contre 30 en 2003 et 34 en 2002. Par conséquent le nombre des exécutions dans le monde a également baissé...l’Asie s’est confirmé être le continent où la presque totalité des exécutions dans le monde a lieu. Si l’on considère qu’en Chine y ont été au moins 5000 exécutions et les chiffres globaux pour 2004 correspondent à au moins 5450 exécutions, en diminution cependant par rapport à 2003, quand 5482 exécutions au moins avaient été enregistrées..."
Ban Ki-moon et l'Assemblée générale appellent à un moratoire sur la peine de mort (18/12/07)
Aux termes de la résolution qu’elle a adoptée par un vote de 104 voix pour, 54 contre et 29 abstentions sur recommandation de la Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et culturelles), l’Assemblée générale, si elle s’est aussi félicitée du fait qu’un nombre croissant d’États décident d’appliquer un moratoire sur les exécutions, s’est déclarée vivement préoccupée par le fait que la peine de mort continue d’être appliquée...
NIGÉRIA. LE GOUVERNEMENT TROMPE LE MONDE SUR SON BILAN EN MATIÈRE DE PEINE DE MORT
"Amnesty International a révélé le mardi 18 décembre 2007 que des exécutions secrètes avaient eu lieu dans les prisons du Nigéria, malgré de récentes assurances du gouvernement selon lequel le Nigéria n’avait pas procédé à des exécutions « depuis des années ».L’organisation de défense des droits humains a découvert des éléments prouvant qu’au moins sept exécutions ont eu lieu ces deux dernières années, et craint que d’autres encore ne se soient produites. Toutes ces exécutions ont eu lieu par pendaison... Sept cents prisonniers environ se trouveraient dans le couloir de la mort au Nigéria. Jusqu’à présent, il était généralement admis qu’aucune exécution n’avait eu lieu depuis 2002. Plus de 200 prisonniers attendent dans le couloir de la mort depuis plus de dix ans, certains depuis plus de vingt-cinq ans." (Amnesty, 17/12/07)

Kunio Hatoyama "des empreintes" pour une justice sanguinaire ?

Japan minister in al-Qaeda claim Mr Hatoyama supports plans to screen foreigners rigorously
"A Japanese politician has attempted to justify plans to fingerprint foreigners by claiming he knows an al-Qaeda member who entered the country illegally.Justice minister Kunio Hatoyama said the man was a "friend of a friend" who was involved in a bomb attack on Bali.He produced no evidence to back up his claim, but said it showed the need for stricter checks on overseas visitors. Later he appeared to backtrack, stressing he had not met the man and could not verify his friend's claims.
'Rights violation'
From 20 November almost all foreign visitors and overseas workers will be photographed and fingerprinted as they enter the country. The measures have already proved controversial, with Amnesty International labelling the system as discriminatory and "a violation of basic human rights". But Mr Hatoyama used the story of the al-Qaeda member to argue that the threat of terrorism justified the new measures..."
Pendre plus et plus vite pour désengorger les prisons
Kunio Hatoyama veut désengorger les prisons en suggérant que l'obligation pour le ministre de la Justice de signer les arrêts de mort soit supprimée afin d'accélérer les exécutions. Actuellement, une centaine de détenus restent dans les couloirs de la mort dans le pays.

JAPON. AMNESTY INTERNATIONAL CONDAMNE UNE NOUVELLE VAGUE D’EXÉCUTIONS « MÉTHODIQUES » 1 février 2008
Amnesty International condamne fermement la pendaison ce vendredi 1er février au Japon de trois hommes : Keishi Nago (trente-sept ans), Masahiko Matsubara (soixante-trois ans) et Takashi Mochida (soixante-cinq ans).
« Le gouvernement japonais a montré son mépris à la fois de la protection universelle des droits humains et de la tendance internationale claire en faveur d’une diminution du recours à la peine de mort », a déclaré Tim Parritt, directeur adjoint du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International. Le 18 décembre 2007, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, par 104 voix pour, une résolution appelant à un moratoire sur les exécutions.
Amnesty International regrette et condamne vivement la pendaison de Hiroki FUKAWA, Seiha FUJIMA et Noboru IKEMOTO au Japon, du 7 décembre 2007.
Ces trois hommes ont été pendus alors que l’Assemblée générale des Nations unies vient juste, le 15 novembre, d’adopter une résolution en faveur d’un moratoire mondiale sur les exécutions... Ces trois exécutions sont les premières depuis l'entrée au pouvoir du ministre de la Justice Kunio HATOYAMA, qui avait annoncé en septembre qu’il envisageait de supprimer la disposition du Code de procédure pénale rendant obligatoire l’aval du ministre de la Justice pour les exécutions...
Japan minister in al-Qaeda claim (BBC)
Justice Minister Kunio Hatoyama Admits He Associates With Supporters of Terrorism
"Justice Minister Kunio Hatoyama, however, told reporters that he had personal knowledge of how terrorists can infiltrate the country, citing an unidentified “friend of a friend” who was involved in a bomb attack on the Indonesian island of Bali. I have never met this person, but until two or three years ago, it seems this person was visiting Japan often. And each time he arrived in Japan, he used a different passport,” Hatoyama said..."
Death penalty foes hit Hatoyama over accountability snub, JUN HONGO
"Opponents to capital punishment took issue Wednesday with Justice Minister Kunio Hatoyama's recent remarks suggesting a system should be established whereby he did not personally have to sign execution orders, saying he was trying to dodge accountability and also lacked regard for human rights.Hatoyama said during a news conference last month that the Criminal Procedure Law, which requires the justice minister to sign and issue final execution orders, delegates this excessive burden onto his position. He then proposed creating an "automatic and objective" process to execute death-row inmates that wouldn't require the minister's involvement..." (ci dessous :"Plongée infernale dans le business technologique des pénitenciers américains")
Amnesty international in asia & the pacific
Japan carried out three hangings today
Hifumi Takezawa, 69, and Yoshio Iwamoto, 63, were hanged today in Tokyo Detention House and Kozo Segawa, 60, in the central city of Nagoya (24 août 2007).
Urgent move to stop executions in Japan
Japan hangs three 'to keep numbers down : Kosaku Nata, 56, Yoshikatsu Oda, 59, and Masahiro Tanaka, 42, were hanged on 27 April (2007) in detention centres in Osaka, Fukuoka and Tokyo (asiadeathpenalty).
Quatre exécutions capitales le 25.12. 2006
Yoshimitsu Akiyama, 77 ans, et Yoshio Fujinami, 75 ans, tous deux incarcérés à Tokyo, ainsi que Michio Fukuoka, 64 ans, détenu à Osaka, et Hiroaki Hidaka, 44 ans, incarcéré à Hiroshima (Journal Chrétien).

Will this day be my last?" The death penalty in Japan
(pdf)

"Life is precious. One human life is of more importance than the whole earth.
The death penalty is certainly the grimmest of all punishments. It is the ultimate one and is indeed unavoidable. The reason is simply that it involves the eternal deprivation of life, the source of dignified human existence". Excerpt from a decision of the Japanese Supreme Court, 12 March 1948
"The daiyo kangoku (substitute prison) system, where a police cell can be used instead of a prison for up to 23 days, violates detainees rights and is a breeding ground for further violations, particularly in a justice system that relies heavily on confessions and where forced "confessions" are rarely ruled inadmissible by courts. The government has recently submitted its first report to the UN Committee Against Torture, in keeping with its obligations as a state party to the UN Convention against Torture. In its report the government stated that: "[T]he so-called substitute prison system does not cause any problems of cruel, inhuman or degrading treatment or punishment under the Convention as long as it is operated appropriately." Reports received by Amnesty International and the Japan Federation of Bar Associations (JFBA) support the view that the daiyo kangoku system fails to meet international standards on detention. Suspects are continually under the control of the police; there are no rules or regulations regarding length of interrogation, lawyers’ access to clients during interrogations are restricted and there is no electronic recording of interviews by police. Amnesty International is concerned that this system is routinely used to obtain "confessions". The organization has documented a variety of measures which are used to obtain "confessions" and which constitute torture or other ill-treatment, such as beatings, intimidation, sleep deprivation, questioning from early morning until late at night and making the suspect stand or sit in a fixed position..."

"Des vieillards et des malades mentaux... Le Japon est l’un des rares pays industrialisés à toujours pratiquer les homicides d’État, a déclaré Suki Nagra, responsable de l’action en Asie orientale au sein d’Amnesty International..." (HNS)
"L'aveu ou le système de la fausse prison - Daiyo-kangoku"
"Dans la justice japonaise, l’ «aveu» du prévenu a une grande importance, et a tendance à être apprécié plus que des preuves objectives.Une fois avouée et signée sa déposition écrite, on n’a aucune chance de renier les faits devant le tribunal. Les enquêteurs consacrent donc tous leurs efforts à faire avouer au prévenu dans les 23 jours. Ils essaient de l’isoler, en l’empêchant de voir des avocats ou en ne lui accordant qu’un quart d’heure d’entrevue. En plus, toute correspondance avec des avocats est censurée..." (JCA-NET & JCA.jp)
La peine de mort - Japon
SCHR: Judicial Independence, Articles and Reports

Oppositions à la "CORRECTION INDUSTRY"

-- Rappel : 44,000 prison inmates to be RFID-chipped, the Ohio Department of Rehabilitation and Correction (ODRH) has approved a $415,000 contract to trial the tracking technology with Alanco Technologies. (1)

Equal justice initiative of Alabama
-- EJI LAUNCHES NATIONAL CAMPAIGN CHALLENGING DEATH IN PRISON SENTENCES IMPOSED ON 13- AND 14-YEAR-OLD CHILDREN"
These 73 children sentenced to death in prison are serving their sentences in just 19 states: Alabama, Arizona, Arkansas, California, Colorado, Delaware, Florida, Illinois, Iowa, Michigan, Mississippi, Missouri, Nebraska, North Carolina, Pennsylvania, South Dakota, Tennessee, Washington, and Wisconsin...Of the 73 children we identified, nearly half (36, or 49%) are African American. Seven (9.6%) are Latino. Twenty-two (30%) are white. One is Native American; one is Asian American. All of the children condemned to death in prison for non-homicide offenses are children of color. All but one of the children sentenced to life without parole for offenses committed at age 13 are children of color. In cases involving children sentenced to die in prison, race, vulnerability, and family dysfunction are predominant factors.
Of the 15 cases EJI has investigated in connection with its litigation campaign for young children, 12 are children of color. In nine of these cases, the victim is white. Two cases involve intra-family offenses; three are non-homicide offenses. Three of these children were 13 years old at the time of the offense. All but five death in prison sentences were mandatory..."
-- Cruel and Unusual: Sentencing 13- and 14-Year-Old Children to Die in Prison, pdf
" In the United States, dozens of 13- and 14-year-old children have been sentenced to life imprisonment with no possibility of parole after being prosecuted as adults. While the United States Supreme Court recently declared in Roper v. Simmons that death by execution is unconstitutional for juveniles, young children continue to be sentenced to imprisonment until death with very little scrutiny or review. A study by the Equal Justice Initiative (EJI) has documented 73 cases where children 13 and 14 years of age have been condemned to death in prison. Almost all of these kids currently lack legal representation and in most of these cases the propriety and constitutionality of their extreme sentences have never been reviewed. Most of the sentences imposed on these children were mandatory: the court could not give any consideration to the child’s age or life history. Some of the children were charged with crimes that do not involve homicide or even injury; many were convicted for offenses where older teenagers or adults were involved and primarily responsible for the crime; nearly two-thirds are children of color.
Over 2225 juveniles (age 17 or younger) in the United States have been sentenced to life imprisonment without parole. All of these cases raise important legal, penological, and moral issues. However, EJI believes that such a harsh sentence for the youngest offenders – children who are 13 and 14 – is cruel and unusual in violation of the Eighth Amendment to the United States Constitution. These children should be re-sentenced to parole-eligible sentences as soon as possible. Sentences of life imprisonment with no parole also violate international law and the Convention on the Rights of the Child, which has been ratified by every country in the world except the United States and Somalia. EJI has launched a litigation campaign to challenge death in prison sentences imposed on young children. This report is intended to illuminate this cruel and unusual punishment inflicted on children, particularly for those who have been without legal help for so long that the procedural obstacles to winning relief in court will be formidable. Increased public awareness, coupled with informed activity by advocacy groups, will be necessary to reform policies that reflect a lack of perspective and hope for young children. " (Bryan A. Stevenson)

Un goût amer,
plongée dans le business de la télé-numérisation de la société marchande : carcérale, militaire, civile et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs et judiciaires de contrôle et de régulation
et avènement d'une société civile et militaire de consommation "intelligente" puçée et traçée).

1 -
La télé-numérisation du "homeland
"

Le business
des prisons américaines est un business de PME-PMI transnationales (Afrique du Sud, Australie, Canada, Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, Ecosse, etc...) dynamisé par la spéculation actionnariale, les valeurs de l'insécurité et du "Homeland". Il implique aux Etats-Unis toutes les communautés professionnelles ultraconservatrices et ultralibérales croyantes et non croyantes du National Black Business Council à l'U.S. Hispanic Chamber of Commerce.
Le business des prisons a pris son essor entre 1984 et 1996; années "phares" de l'Organisation Mondiale du Commerce (créée le 1er janvier 1995 sur la base des négociations du Cycle d'Uruguay (1986-1994), du commerce politique américain et de l'effondrement des protections douanières en Chine, en Algérie, en Iran, en Afrique-du-sud, en Amérique latine et centrale, aux Caraïbes, en Russie); années noires de l'anti-islamisme, de l'anti-christianisme populaire, de l'anti-théologie de la libération, années des zones de libre-échange... Ce commerce transnational répressif et homicide si particulier rendra les prisons de "Reagan - Bush I - Clinton" plus sombres et plus violentes.
Paradoxalement la politique prétendument démocratique de Clinton ne dynamisera pas les programmes favorables aux droits de l'homme; elle creusera au contraire le fossé entre les détenus et les lois. Son "Prison Litigation Reform Act of 1996" offrira d'inacceptables pouvoirs au Federal Bureau of Prisons et réduira à rien les recours administratifs des prisonniers maltraités ou torturés physiquement ou psychiquement.
Le business sécuritaire aujourd'hui côté en bourse prendra racine dans le chaos juridique et administratif clintonien source de clientélisme politique, d'enrichissement personnel et de lobbying; ses fruits auront pour beaucoup de détenus et de familles de détenus un goût amer.
Parmi les constructeurs de prisons qui rejoindront les hautes sphères du capitalisme et du pouvoir répressif international citons Wackenhut Corrections/Geo Group, Corrections Corporation of America, Kellogg, Brown and Root/Halliburton auxquels s'ajoutent les 20 000 membres défenseurs de la privatisation du système carcéral de L'American Correctional Association... (1)
Parmi les sociétés numériques US qui vivent des constructeurs de prisons retenons Securus Technologies Inc..produit de la fusion de Evercom Systems, Inc. avec T-NETIX et dirigé par d'anciens de Deloitte & Touche, AT&T, Bell. A ces transfuges des telécoms et de l'informatique s'ajouteront ceux du consortium Fujitsu /Siemens Computer leader de la maison numérique : "informatique personnelle et divertissement à la maison dans un environnement multimédia sans limite"...
Il est intéressant de préciser ici que le télé-équipementier des prisons évolue dans un environnement sociohistorique et commercial numérique où se croisent une multitude de marchés opportunistes : administrations, armées, food irradiation, habitat, microcrédit bancaire (introduit dans les prisons indiennes pour femmes en mai 2007), cybercrime bancaire, téléphonie mobile, management, stockage, surveillance publique, hôpitaux, transports, voirie, microfinance catholique, gestion du patrimone apostolique, enseignement scolaire des pays émergents.

2- Le télé-mensonge de la "renaissance démocratique" et les "Social Networks" des grandes marques

La plupart des marchés télénumériques
(prisons, entreprises, églises, pédagogie, food irradiation, forces armées), ont pris corps dans des programmes spécifiques très élaborés :
1- programmes de télé-enseignement de Walt Disney ("network with leaders of a Fortune 100 company"), de Fujitsu-Siemens Computer, de «Generation WHY» (B.Means/SRI International, S.Papert/MediaLab-MIT, "La technique au service de l'éducation", p.36, 1997),
2- programmes micro-financiers, de téléphonie mobile et pré-éducatifs de grameen/ Development Education Center (DEC), Nokia/Grameen Foundation USA en Afrique Sub-saharienne et en Afrique du Nord, (également grameen-LAPO, SEAP, USAID). "Impact of Mobile Phones in Africa" de Vodafone prétendra à tort en 2004 que 10% d'abonnés en plus en Afrique génèreraient une croissance de 0,6% du PIB africain;il apparaîtra que ces calculs avaient pour but de stimuler "l'appétit" des gouvernements africains clientélistes et de faciliter les accès aux marchés aux constructeurs et aux opérateurs. Le pouvoir des indicateurs de croissance s'amplifiera avec les campagnes pour le "comblement du fossé téléphonique et numérique" de la Banque Mondiale, de GSM World fédérant les intérêts de 700 opérateurs en téléphonie mobile GSM sur 217 territoires et pays, et de 180 constructeurs. Les "données" de Vodafone dynamiseront, en fait, le marché de la téléphonie estimé à + de 2 milliards de clients dont 80% d'abonnés. Retenons parmi les plus invraisemblables campagnes "People & business" : GSM World "téléphone portable pour les marchés émergents", GSM World Mobile Alliance Against Child Sexual Abuse ou encore "Ecoles en ligne" du NEPAD.
Cette téléphonie sans fil sera source, par ailleurs, de pathologies graves recensées dès 1998; toutes seront (et sont) liées à la sur-exposition des sujets lors des communications : cancers des glandes salivaires, tumeurs du nerf acoustique, ruptures de l’ADN, aberrations chromosomiques, et à la pollution électromagnétique dûe au CEM des antennes relais : leucémies infantiles, gliomes/tumeurs cérébrales, hyperactivité, perte de mémoire, dépression, vertige, insomnie, (Santini, 2006). Les industriels récusant les liens d'évidence entre pathologies, CEM et téléphones portables, préparent les prochains drames sanitaires...
Ce négationnisme est également une cause de souffrances nouvelles qui s'ajoutent à celles des drames sociaux liés à l'hyper-endettement public (Etat) et privé (entreprises et ménages), à l'épuisement des ressources humaines, alimentaires, sanitaires et naturelles, à la corruption des administrations, au clientélisme et à l'institutionnalisation des mafias.
Rappelons que l'industrie de la téléphonie cellulaire sera introduite en Afrique durant la grande décade du business génocidaire privé nipposinoeuroaméricain et du business criminel d'Etat international qui ébranlera le continent entre 1986 et 1997 jusqu'à sa complète néolibéralisation, jusqu'à l'effondrement de son autonomie économique, politique et culturelle. Cette sinistre décade parfaitement dissimulée sous les promesses post-apartheid de "la renaissance démocratique du continent noir" correspond à celle de l'essor du business carcéral privé, et à sa télé-numérisation, aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons,
3- programmes micro financiers de l'organisation catholique diocésaine du type HOFOKAM Ltd. en Ouganda,
4- programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique sub-saharienne (Celtel international y compte 9 millions d'abonnés, Orascom Telecomen en recense 30 millions à condition d'ajouter le nombre de ses abonnés irakiens, pakistanais et bangladais), programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique subsaharienne, de l'ouest et du sud, de UBS et de JP Morgan Chase,
5- programmes citoyens de gestion numérique des villes calés sur ceux des cités occidentales : Atawad :anyTimeanyWayanyDevice, MobTop "ma ville à moi", etc..., marché programmatique "des services et des équipements urbains « intelligents » et communiquants de la vie quotidienne" estimé à $ 2000 milliards,
6- programmes des réseaux sociaux (Social Network) de grandes marques comme Sony BMG, Nokia, Dada (opérateurs : Virgin Mobile, Verizon, Sprint et Boost Mobile, constructeurs, majors, géants du web) sur mobile afin de "communiquer avec sa communauté"; inauguration en juin 2007 du premier "réseau social Coca Cola" en Chine populaire des 13/17ans (70% de la clientèle) baptisé "on-the-go community" autour de la marque Sprite Yard avec échange de photos, de vidéos, de fichiers...
- programmes de puçages d'écoliers, de pointage scolaire biométrique et numérisé aux Etats-Unis, en Europe, etc...

3 - Massification urbaine, télé-ghettoisation péri-urbaine, dé-ruralisation et "Charte des principes universels du business global"

Au regard des chiffres
le business télé-équipementier carcéral n'est pas moins concurrentiel que celui de l'intelligence numérique professionnelle, domestique, scolaire, et répond à de dangereuses dynamiques :
- de massification néo-urbaine largement exploitées par l'industrie (domaine de prédilection du leader mondial de la communication japonais Dentsu inc., du géant américain de l'alimentation "fast food" Mac Donald's, 3800 salles au Japon, du constructeur immobiler transnational japonais Anabuki),
- de ghettoisation péri-urbaine,
- de dé-ruralisation de tous les pays. Selon les prévisionnistes du Vertical Farm Project, 80% de la population mondiale seront concentrés dans les villes en 2050.
Securus Technologies, +-$297 millions C.A. en 2006/2007, fournit dans ce contexte hyper-interactif de "l'autonomie numérique, informatique et télé-équipementière" à près de 3100 établissements correctionnels (1), prisons de haute sécurité, centres pour jeunes délinquants, prisons municipales, prisons pour femmes, prisons privées, etc... dans 49 Etats américains : surveillance vidéo des détenus et du personnel, gestion interne de la santé et de l'alimentation, management, contrôle des communications - net, e-mail - entre détenus, amis et familles "en totale transparence avec les besoins des institutions municipales, fédérales et nationales et en parfaite interaction avec les programmes de lutte contre le crime entre détenus et hors des prisons" (map of facilities & Prison Types)...
Parallèle intéressant Fujitsu-Siemens Computer (qui a cédé quelques uns de ses cadres à Securus Technologies) membre du Pacte Mondial des Nations-Unies adopté en 2000 par les Nations-Unies et par 3000 transnationales signataires, fournit également tout ce qu'une société marchande numérisée, dépersonnalisée, sans identité ni culture en route vers un mode de gouvernement mondial "intelligent", peut souhaiter :
- des services économiques "zen" aux Etats; lobbying parlementaire pour la mise en œuvre en juillet 2007 de la directive européenne EuP (European Energy using Products) 2005/32/EC qui "imposera des réductions de la consommation énergétique totale des produits électroniques de grande consommation",
- une culture globale de la "vie civile" via le Pacte Mondial des Nations-Unies; marché des droits de l'homme (ONGs humanitaires ouvertes à la micro-finance commercialisée, à la micro-assurance, à la santé développementiste), des normes du travail, de la protection de l'environnement, des luttes contre la corruption, doté d'une charte des principes universels du business global (Global Compact's ten principles),
- des sièges sociaux interactifs, intelligents, verts "green island" et "rentables"; marché des multinationales et des PME-PMI,
- un espace habitable numérique interactif paradigmatique; marché de la "pet(ty) society" ou "société bougeoise d'accompagnement des marchés" des mégapoles riches parfaitement adaptée au "pet RDIF tag" canin de IBM,
- un espace sportif paradigmatique corporatiste "Fijitsu-Siemens-Caritas-Microsoft-ABC for Women"); intégration des femmes socialement en difficultés qui bénéficient du soutien de Caritas (organisation d'assistance sociale de l'Eglise catholique) "afin d'aider les femmes en marge de la société à vaincre leur appréhension face aux ordinateurs",
- un espace numérique éducatif interactif pré-entrepreneurial et sanitaire paradigmatique; marché web expérimental des écoles rurales et urbaines des pays émergents issu du "dispositif (commercial et politique) de réduction du fossé numérique avec les pays émergents".

4-
Ecoles en ligne et "autonomie sociale minute"

Ce lobbying programmatique informatique et numérique
malsain élargi au contrôle de "l'enfance scolarisable pauvre" et pivôt de l'effondrement-absorption des cultures, des ethnies, de la mémoire et des autonomies, mené tambour battant par Fujitsu Siemens Computer et tant d'autres multinationales en Afrique sera habilement baptisé :
« Ecoles en ligne » par le groupe NEPAD, Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique, validé en juillet 2001 par l'Organisation de l'Unité Africaine (Afrique du Sud, Algérie, Egypte, Nigeria, Sénégal); une initiative panafricaine de dévoration "boostée" en 2005 par Thabo Mbeki, président néolibéral sud-africain, qui concerne/menace plus d'un demi-million d'établissements scolaires sur le continent...
Le business privé des outils télé-numériques ne se limitera pas aux seules écoles d'Afrique; celles de Chine, d'Inde, d'Egypte, d'Argentine, du Nigeria, de la Thaïlande, d'Uruguay, du Rwanda, d'Afghanistan, du Cambodge, de Haïti, du Mexique, de Mongolie, du Brésil, seront également "invitées" à la grande braderie des connaissances au nom du "comblement du fossé des inégalités sociales-numériques..."
Le M.I.T. (1) proposera en ce sens un ordinateur "vert" portable à $ 188 "à chaque enfant du monde" ("one laptop per child" baptisé "2B1 : The Children’s Machine" en 2006 puis XO en 2007); son message promotionnel ne sera pas moins laconique que le précédent : "permettre à chacun un accès à la connaissance et aux formes modernes d'éducation".
Le président brésilien Lula da Silva, dans la ligne de mire du capitalisme et du catholicisme romain comme toujours, sera l'un des premiers chefs d'Etat à répondre à cette "campagne internationale de la connaissance" et acquerra pas moins de 1 million de ces PC "distribués gratuitement aux écoles". Cet ordinateur "VeryCheap" dévoreur d'autonomie culturelle sera doté d'un "atout évolutionniste" de plus (le premier étant son prix) qui consiste en "une manivelle pour recharger sa batterie"; un message promotionnel particulièrement infamant qui caractérise cependant la politique sociale et identitaire indigène de Lula (Lula n'ayant pas que des qualités) puisqu'"1 minute de tours de manivelle garantit 10 minutes d'autonomie..."(MédiaLab-MIT et mutation technopolitique en Afghanistan "a new pedal powered electric generator to provide electricity for laptops)

5-
"Nick" et "John" les amis des enfants pauvres... du MIT à la CIA

"One laptop per child"
est financé par des prédateurs industriels comme AMD (dont la fusion avec Fujitsu donnera naissance en 2003 à Spansion : mémoire électronique instantanée, stockage, lobbyiste de la "société digitalisée globale"), Brightstar Corporation (téléphonie mobile transnationale, lobbyiste de la "société numérique globale"), eBay, Google, Marvell (stockage, communication, semi-conducteurs), News Corporation (1er group de médias et de communication au monde, actionnaires : Citigroup, Goldman sachs, JP Morgan, Merrill Lynch, Morgan Stanley, Murdoch, prince Al-Walid, Malone), Nortel (équipementier télécom des marchés privés boursiers, entrepreneuriaux, et des marchés d'Etat, l'un des plus gros pollueurs électromagnétiques au monde), Red Hat...
"Chaque entreprise, écrira wikipedia, a fait un don de deux millions de dollars et participe aux efforts de l'association en fournissant de l'expertise, des moyens logistiques, des chaînes de fabrication, etc..."
"One laptop per child" a cette autre particularité d'être présidé par Nicholas Negroponte "digital guru" de MédiaLab-MIT dont l'objectif se résume à : "how bits meet atoms: how electronic information overlaps with the everyday physical world."
"Nick" est le frère de "John" ambassadeur "rouge" des Etats-Unis au Honduras entre 1981 et 1985 et responsable des répressions sanglantes anti-communistes et anti-marxochrétiennes - dans le plus pur style de celles menées par les polices secrètes et les groupes para-militaires de l'Opération Condor en Amérique Latine durant la décade 1970-1980 -; des répressions qui se métastaseront en Amérique centrale : Nicaragua, Costa Rica, Salvador, Guatémala.
(N.B.: Il est important de préciser ici que le business familial de "John" indissociable de celui du "clan Bush" ne s'arrêtera pas au Honduras ni à la vice-présidence exécutive pour les "marchés globaux" de la multinationale de l'Education Mac-Graw Hill ou encore aux Nations-Unies (nomination au poste d'amb. US ratifiée par le Sénat le 15/09/2001-2004). Sa nomination au poste d'ambassadeur des Etats-Unis en Irak entre 2004 et 2005 correspondra à une anormale période d'assassinats de civils non-combattants, d'ouvriers communistes révolutionnaires armés, de nombreux groupes ouvriers syndiqués d'autodéfense, de groupes ouvriers communistes ou musulmans d'auto-défense ainsi qu'à une étrange recrue d'essence des "maladies psychiatriques" (schizophrénies, dépressions, psychoses, épilepsies, retards mentaux, troubles comportementaux) affectant selon un douteux rapport de l'OMS : "5% de la population irakienne"(2004/2006).... "L'ami des enfants pauvres" Negroponte ("pont noir" en italien) sera entre 2006 et 2007 le directeur du DNI (1), direction nationale des agences de renseignement des Etats-Unis.)


6- Liens sanglants de parenté et mort collective, de l'ère des "fins de parties corporatistes" aux camps d'internement de la FEMA

La sanglante parenté
entre business numérique global, science et prétendus besoins "en liberté, information, communication, éducation, autonomie, sécurité" des sociétés émergentes ou non (éternels marchés manquants) lie également, organiquement et vitalement, la faim de ces mêmes masses au marché de la "food irradiation" et encore une fois au marché de la haute-technologie chimique, atomique, télé-équipementière, numérique civile et militaire, qui lui est propre.
L'identité complexe et l'expansion quasi illégale (1) de ces marchés révèlent que leurs composantes : recherche agro-alimentaire, industrie agro-alimentaire (+OGMs) et vie politique, sont stimulées par des lobbies multimarchés civils et militaires (nucléaire, stockage, transport, distribution, média, banque) favorisant outre l'émergence de productions résolument criminogènes (sans expertises scientifiques et sanitaires réelles ou fiables) l'effondrement des dispositifs législatifs de contrôle (Congrès US, Cours des comptes, parlements) et judiciaires (tribunaux indépendants).
Un double effondrement qui apparaîtrait comme le symptôme d'une "mort collective" que d'autres productions comme l'entretien/construction dès 1987 de 600/800 camps d'internements civils télé-équipementés (origine probable pré-FEMA/1962; 1 ; Rex 84) sur le territoire américain, confirmeraient (1)... Une "mort collective" qui dévoile les évidentes faiblesses du clientélisme corporatiste américain, partisan et familial.
La FEMA, ici, et bien entendu "la grosse production sécuritaire hollywoodienne" (civilomililtaire), les partis, la Maison Blanche, l'immigration, la justice, les prisons, les polices, le puissant "syndicat" des prisons privées, proposeraient une "fin de partie corporatiste" aux minorités ethniques en situation irrégulière, aux marges et aux opposants civils, religieux ou politiques, au nom du libre-échange et de la globalisation.
Corrections Corporation of America, Wackenhut Corrections Corp., Correctional Services Corp.
, Kellogg, Brown and Root (URS Corp. sans doute) seront bien, du reste, au nombre des clients-constructeurs les plus connus et les plus agressifs du dispositif; "des constructeurs traditionnels au service des valeurs familiales et raciales blanches du "Homeland"". (Suite "Polémique sur les camps" et notes ci dessous et par. 7 et fin par. 11 et notes "des camps de la FEMA à la North American Community... aux ghettos marchés")

Polémique sur les camps d'internement de la FEMA
Réponse à James Meigs, Dir. de publication de Popular Mechanics
(suite du par. 6/11 ci dessus)
Un article du 10 avril 2009
diffusé par Popular Mechanics "The Evidence: Debunking FEMA Camp Myths" conteste l'existence des camps d'internement de la FEMA.
Nous ne remettons pas pour autant en question leur existence d'autant que la FEMA relève depuis 2003 du répressif DHS (DHS, FEMA, USNORTHCOM) (1), et que la conception/construction de "camps-espaces multifonction" - également de détention, Columbus , New Orleans (1), etc... J.Meigs estime qu'en parler relève du conspirationnisme - dépend essentiellement de l'opportunisme politique sécuritaire :"ce qui ne sert pas aujourd'hui servira demain, ce qui rapportait hier rapportera encore demain", du clientélisme, de la chasse aux contrats d'Etat ou gouvernementaux/municipaux (construction/réparation de toutes les catégories civiles et militaires de batiments, de zones de stockage et de garage, de moyens/voies de transport, de prisons) et de la spéculation (stock exchange/OTC, etc...), autrement dit d'une culture du profit et d'habitudes prévisionnelles ambiguës, de l'exploitation marchande de l'espace public et des lois, du contrat social, des normes de la sécurité civile.
De toute évidence ette exploitation urbaine et rurale de l'imaginaire sécuritaire nourrit, au regard de l'histoire récente des catastrophes naturelles, de l'immigration, des guerres, de la lutte anti-terroriste, du banditisme et des "crises économiques", les peines, les pertes, le manque et la criminalisation des pauvres. Une exploitation qui encourage bien évidemment l'enrichissement barbare privé et public hors les lois ou, plus cyniquement, par les lois, jusqu'aux razzias perpétrées par l'Etat et ses fonctionnaires; approche critique et théorique des "crises promotionnelles" et de l'économie de guerre à crédit.
Les quelques documents utilisés ci dessus par.6 seront brillamment défendus par Indymedia Utah (FEMA CONCENTRATION CAMPS: Locations and Executive Orders), GNN et Global Research (Rex84 : FEMA's Blueprint for Martial Law in America & Preparing for Civil Unrest in America).
James Meigs Dir. de publication de Popular Mechanics estime sur Popular Mechanics et Fox News que la liste des Executive Orders révélant l'existence des "camps d'internement américains" datant de 1962/JFKennedy est obsolète (la FEMA est née en 1979/Carter, Executive Order 12127); par le fait il en reconnait l'existence, la guerre du Vietnam et la crise Cuba étant les prétextes des camps. Qu'aujourd'hui, pour traiter la question, il serait plus juste de citer la liste de 1988/Reagan, plus récente.
Nous avons donc affaire d'une part à des "espaces d'internement politiques/militaires" pré-FEMA/1962 - ce qui ne signifie pas hors service ou détruits - et d'autre part à de nouveaux moyens d'internement post création FEMA/1979 issus des années répressives Reagan/FEMA/1988 (1) et qui seraient par conséquent toujours actifs; les plus "adaptés" étant ceux des années Clinton/Bush père & fils. Guantanamo, Chagos, les centres secrets de détention afghans et irakiens ainsi que les innombrables "centres d'internement et de torture" de la CIA ou du DIA seront quant à eux parmi les plus représentatifs de ces dernières années...au nom de la lutte anti-terroriste, du Danger Présent puis du Danger Inconnu du PNAC. J. Meigs n'évoque pas cependant, au nom du constitutionnalisme qu'il défend, ces listes bien connues hors normes et illégales.
Remarquons encore, au chapitre des décrets et des lois frappés "d'obsolescence", que dans un contexte de crise "la liste de 1988/Reagan" donne les pleins pouvoirs exécutifs au Prsdt, au gvt ou aux agences nationales ou fédérales, comme la FEMA, sur la base légale du Reorganization Plan No. 1 de 1958, du National Security Act of 1947, du Defense Production Act de 1950, du Federal Civil Defense Act de 1950, évidents supports légaux de la lutte anti-communiste, du maccarthysme et de la guerre froide... qu'il n'y a plus sur cette liste 1988/Reagan, au nom de la sécurité nationale, d'espace démocratique garanti.
Le choix de la liste 1988/Reagan et l'affirmation "il n'y a pas de camps d'internement FEMA" de J. Meigs ne sont donc pas anodins, tout comme ne sont pas anodins le choix architectural du nouveau centre de détention de jeunes du NOMA project - business securitaire et judiciaire confirmé sous couvert de sécurité civile et de lutte contre le crime - et le choix de Fox News, média conservateur républicain de Rupert Murdoch, pour s'exprimer.
La liste 1988/Reagan profile, en effet, très subtilement la restauration d'un espace politique, public, civil restreint réduit à la seule préoccupation sécuritaire : "(...) our national security is dependent upon our ability to assure continuity of government, at every level, in any national security emergency situation that might confront the Nation..."
J. Meigs révèle, par ailleurs, que la vidéo diffusée en note 1 ci-dessus et sur PrisonPlanet "High Quality Footage of FEMA Detention Camp" serait discutable - non fiable - puisque produite selon lui par Linda Thompson théoricienne constitutionnaliste du Patriot Movement prônant "l'arrestation, le jugement et pour les cas les plus graves l'exécution des élus véreux et des traîtres de Washington"...
Il n'est pas question, bien entendu, d'ignorer ce document vidéo; les critiques de Meigs comme celles, d'ailleurs, du Southern Poverty Law Center (The Big Lie, Intelligence Report, summer 2001) cité par Meigs n'étant pas moins interprétatives et partisannes que celles de Linda Thompson. (C.P.18/05/09, fin notes et par. 7/11 ci dessous "des camps de la FEMA à la North American Community... aux ghettos marchés")

N.B.
1 - Profitons de cette remarque pour corriger une erreur au paragraphe 7 suivant. Nous avions, en effet, dans l'édition originale de 2008 certifié à tort sur la base d'un document militaire "Civilian Inmate Labor Program"(CILP) (14/01/05) que les internements de civils dans les camps de la FEMA impliquaient systématiquement (notre erreur) "des prisonniers civils astreints au travail obligatoire". Il apparaît en fait, après un réexamen des normes juridiques du DoD sur la question, que ces camps militaires sont/seraient statutairement habilités à "négocier" - commercialement et sécuritairement - n'importe quel régime d'internement civil avec la FEMA...(CILP ci dessus et HR645 National Emergency Centers Establishment Act, Location of National Emergency Centers, FEMA Regions I to X, p.4/10, 111th Congress, 1st Session, 22/01/09, source govtrack.us).
2 - US FEMA REGION IX : "(...) in July 2006, discussions were held with the US State Department and US Coastguard. In September of the same year, meetings were held with the ambassadors of the Federated States of Micronesia and Republic of Palau (transfert Guantanamo/Palau/17 Ouïghours), (1), and in October, Sasakawa Peace Foundation representatives met with Australian Department of Foreign Affairs and Trade, and Australian Navy. In November 2008, at a Micronesian Summit held on Pohnpei Island of the Federated States of Micronesia a joint communiqué was made by representatives of the three Micronesian nations to the effect that they would welcome support for the regional coastguard..." (2)
3 - Présence stratégique américaine sur le territoire de la Republique de Palau et en Asie-Pacifique :
- FEMA
(création 1979),
- US CAT/Civic Action Team 09-05
: "The first seven teams deployed in 1969 (Palau) were Navy Seabee teams. In 1970, the Army and Air Force started providing teams, replacing the Navy teams. In the mid-1970’s, the CAT program was temporarily cancelled. In 1977, DOD reestablished the CAT program, and assumed total funding responsibility. In 1986, - the Covenant (R.Reagan) With the Commonwealth of the Northern Mariana Islands (Marianes) -, the FSM (Micronésie), the RMI (Marshall) and in 1994, the ROP (Palau) ratified their Compact of Free Association (COFA qui coordonne également les interventions de la FEMA dans la région) which included the U.S. Government..." (Compact II, Compact 2010),
- US PACOM
Strategy 2009 (a Unified Combatant Command of the Armed Forces of the United States) : "(...)an Area of Responsibility (AOR) that includes more than 3.4 billion people, 36 nations and encompasses about half the earth's surface...U.S. Pacific Command protects and defends, in concert with other U.S. Government agencies, the territory of the United States, its people, and its interests...The AOR includes the largest Muslim-majority nation...USPACOM retains a Homeland defense obligation for the three Compact Nations of Palau, Micronesia, and the Marshall Islands..."(21/06/09)

7- Des camps de la FEMA aux prisonniers civils intégrés aux camps militaires, à la North Union Community, du stockage rien que du stockage...

Notons enfin que la vaste stratégie, également commerciale (public/privé),
de la FEMA concerne bien l'internement potentiel de plus de 15 millions de civils assimilés à une "cinquième colonne"(2004 RNC protests, Pier 57), menace pour la sécurité nationale.
Chaque camp "accueillerait" +- 20 000 civils, +- 2 millions dans le seul camp de l'Alaska réservé aux aliénés mentaux. Une démarche qui fait écho, par ailleurs, à l'intégration des prisonniers civils au sein des camps militaires, lesquels prévoient les travaux obligatoires sous commandement militaire (US Active Army, Army National Guard of The United States, US Army Reserve, N.B. ci dessus).
D'un point de vue socioéconomique et sociohistorique le dispositif technosécuritaire carcéral (civil et militaire) confirme outre, encore une fois, l'effondrement des dispositifs législatifs (parlementaires et constitutionnels) et judiciaires de contrôle et de régulation (ce qui n'est pas, nous l'avons vu ci-dessus, la position de James Meigs qui considère que la FEMA est fiable et ne peut sortir de la stricte neutralité juridique et constitutionnelle) :
1- la fiabilité de la thèse marchande concernant les causes de la première et de la seconde guerre mondiale, de l'Holocauste, de la guerre froide et, plus près de nous, les causes des guerres d'invasion en Afghanistan, en Irak/Proche et Moyen-Orient, en Afrique...
Ce dispositif confirmerait également :
2- la dangerosité des "automatismes marchands" dont l'absence de légitimité fondamentale conduit à l'invention d'un certain nombre de "fins de partie corporatistes"; accompagnées de procédures intellectuelles et juridiques complexes et rigoureuses, de doctrines, que masquent judicieusement la violence, la cruauté "reservées" à l'espace marchand manquant, ici les oppositions rétives au libre-échange, à la libre-circulation des capitaux et aux décloisonnements des marchés, les marges et les minorités ethniques improductives,
3- le caractère résolument homicide et liberticide des opérations civiles clandestines, des opérations psychologiques "psyops" et de la propagande gouvernementale, confrontées à l'espace concurrent hyper-actif des "autonomies", largement "travaillé" par le marketing politico-commercial, la criminalité urbaine et les théories policières conspirationnistes,
4- la fin traumatisante d'une société marchande néolibérale élitiste résolument cooptée,
5- l'avènement d'un monde marchand plus primitif, plus vaste et impérativement clos, la North American Community (NAC),"communauté nordique" attachée non pas aux valeurs de l'infinitude néolibérale mais à celles de la terre ancestrale finie, aux fins de partie corporatistes, au stockage des matières premières et aux marchandises, à la circulation des capitaux numérisés enfin maîtrisée.
Un très vieux monde marchand attaché à ses possessions, au packaging, aux avions, aux navires, aux trains, aux quais et aux voies a priori sans fin conduisant bien aux "cités-prisons entrepôts" conçues pour le stockage selon d'immuables règles de domination et de gardiennage : chiens, miradors, grillages électrifiés, hommes en arme, télé-équipement de surveillance, réseaux télécoms autonomes intéractifs, numérisation et informatisation "high tech" des services logistiques internes et externes, etc....
Ce monde primitif restera attaché à l'exploitation du charbon plutôt qu'à l'exploitation des énergies renouvelables paradigmatiques; "l'attachement patronal" aux sièges sociaux Leed Platinium du Lower Manhattan, aux hôtels lumineux de Dubaï ou à l'hélium 3 lunaire, demeurera en effet secondaire bien que pur produit de l'exploitation sauvage et paradigmatique des ressources et des hommes...

8- Des commotions d'adhésion numériques à l'émancipation du patronat chrétien

La race des marchands
a donc bien créé l'espace de la NAC pour accueillir de nouveaux modes de stockage. Elle a également créé "les commotions d'adhésion numériques" à ces modes de stockage tout en fragilisant volontairement sa propre sécurité ("laisser libre l'espace des résistances") tout en nourrissant une confiance aveugle en la concurrence ("le vieil ennemi" plutôt que les nouveaux équipements).
Si ce monde cruel relève d'un processus initiatique, il ne conduit cependant à aucun des "mondes vertueux de l'esprit" sinon à ceux mis en scène à Hollywood ou sur les plateaux TV de Fox-News, de CNN, de ABC-News; la culture numérique du stockage s'oppose aux mondes vertueux... de même qu'elle s'oppose "à répondre aux questions" qu'elle soulève, gardant ses intentions réelles stratégiquement dissimulées.
Cette race marchande, également ou stratégiquement croyante, a également pensé "la fin de partie corporatiste" de l'Eglise catholique romaine évangélique en formant d'une part ses thélogiens du/de marché et d'autre part en l'orientant (elle et son personnel) en fonction des besoins des marchés et en fonction de certaines directives politiques :
-- directives globales du G8 adaptées à l'organisation sociale diocésaine dans le monde sur la base dogmatique de l'homme de l'encyclique "Centesimus Annus" de Jean-Paul II (1991),
émancipation du patronat chrétien (les ouvriers et les pauvres croyants acceptent mieux leur sort entre les mains d'un patronat méritant, sanctifié et béatifié !),
— assimilation de l'expansion globale du commerce social-néolibéral à l'expansion de la "paix dans le monde" (sanctifiée par "Centesimus Annus", 105),
— adhésion de "l'Eglise politique"au processus des privatisations : services, marchés et entreprises (juste et légitime selon JP II),
— orientations néocons du discours ecclésial et dynamisation des classes moyennes et des gouvernements; prise en charge des stratégies publiques et privées d'endettement (Etat, entreprises, ménages): "prix de la démocratie" (Irving Kristol);
- "émancipation politique" d'une Eglise néolibérale se voulant réceptacle des oppositions socialistes traditionnelles résolument anti-néolibérales, et à ce titre seule interprète auprès des pouvoirs ("Liberty Theology", rev.Sirico, 31/12/07),
-- reconnaissance au final de l'Eglise comme un moyen approprié à la répartition des ressources et à la réponse aux besoins ("La propriété privée et la destination universelle des biens", "Centesimus Annus", 4),
leadership du business dans le monde.
Les marchands-banquiers internationaux interviendront également directement dans la gestion du patrimoine financier apostolique de Vatican; les écumeurs Peter D. Sutherland de Goldman Sachs/BP et Robert J. McCann de Merrill Lynch, sur recommandation du Pape Benoît XVI, s'en chargeront en décembre 2006.
Cette approche théologique a bien pour objectif de "démontrer la présence bienveillante de Dieu" dans le processus de domination marchand et capitaliste, et de l'accepter; il convient, bien entendu, de résister à une telle démonstration durant de nombreuses générations en développant notamment une théologie de la décroissance et de sortie de l'économie.

9- Des "pollueurs marxo-chrétiens" à la pollution électromagnétique du Vatican

Afin d'éviter
tout malentendu rappelons à ceux qui douteraient que la destruction de l'environnement alimentaire, l'effondrement de l'organisation sociale, les génocides, les conflits ethniques, sont et seront toujours les oeuvres du "despotisme marchand et financier" en appui sur les classes moyennes (croyantes ou non), et non celles, comme le pense toujours L'Eglise catholique, des "sentiments écolos", "des socialistes prônant la révolution plutôt que le martyr"(rev. Sirico/Acton Institute dont la maxime est "fight socialism with social média"), des désobéissants civils et des "pollueurs marxistes" qui n'ont que peu de pouvoirs institutionnels et peu de capitaux...
L'Eglise catholique romaine a, par contre, en abondance ce que les opposants pauvres et les opprimés n'ont pas et n'auront probablement jamais : capitaux, biens, pouvoirs, universités, terres, toits, lits, repas réguliers, médecine, polices, justice, gouvernements, médias, etc...
Ce sera bien, pour ne prendre qu'un exemple, un excès de ce pouvoir politique catholique romain qui conduira le Cardinal Roberto Tucci, le Père Federico Lombardi et le Père Pasquale Borgomeo, directeur général de Radio Vatican, devant le tribunal pénal de Rome pour "pollution électromagnétique" (affaire de la radiotoxicité des pylônes émetteurs de Radio Vatican, mars 2001, le cardinal Tucci et les pères Lombardi et Borgoméo seront poursuivis pour "homicide volontaire" et condamnés à dix jours de prison avec sursis en mai 2005, acquittés finalement sur la base d'un vide juridique concernant les champs électro-magnétiques, CEM).
Jean Paul II apôtre des marchés, des capitaux, des médias et du show télé-numérique planétaire ecclésial, prendra position contre la partie civile plaignante "animée par des sentiments écolos et non par des preuves scientifiques" (cas de leucémies infantiles et de troubles neurologiques avérés parmi les familles modestes vivant aux pieds des pylônes de Santa Maria di Galeria dans la Zone de Cesano) et contre la justice pénale romaine dans le but de défendre, non pas les pauvres comme le commande la "proximité gratuite de Dieu historiquement efficace" (Compendium de la Doctrine Sociale de l'Eglise, P.I, ch.1 par. 1 al-a), mais l'image de marque des fonctionnaires de Dieu incriminés, les enjeux commerciaux liés à Radio Vatican et l'infaillibilité de l'Eglise.
Benoît XVI profitera lui aussi en 2007 du pouvoir politique et des bouleversements climatiques occasionés par les guerres d'invasion, les périodes civilo-militaires d'occupation imposées au monde par son protecteur G.W.Bush, les forces de la Coalition et l'Otan, pour annoncer aux peuples-martyrs "le temps de l'Apocalypse"...
L'Apocalypse corporatiste papale sera déclenchée en directe de la Place Saint-Pierre au coeur d'un vaste dispositif sécuritaire et informatif marchand relayé par le réseau satellite du Centre de Télévision du Vatican rayonnant sur les cinq continents.

10- Des groupes dénués d'éthique aux unités de production d'irradiation à usage alimentaire

Sur ce dernier point de la croyance
e
t de l'usage inconsidéré des médias (TV satellite, web, radios, presse, agences) la responsabilité civile et pénale des "déclencheurs de morts collectives" : "Jour du jugement dernier", Apocalypse", dans une société hypermédiatisée, traumatisable et traumatisée à souhait, harcelée, non théocratique où les Etats récepteurs sont bien laïcs et séparés de l'Eglise, est entière.
Cette transition juridique nous invite à nous ranger maintenant, pour clore notre réquisitoire, aux côtés des pauvres civils et religieux afin de souligner la responsabilité politique, civile et pénale des élus et des marchands de produits alimentaires irradiés, causes potentielles de catastrophes sanitaires et donc de "morts collectives". Des marchands évoqués plus haut parmi les groupes les plus opportunéments dénués d'éthique scientifique, et dont la radiotoxicité des productions est désormais plus qu'évidente...
Techniquement, ces productions sont informatiquement et numériquement assistées, puçées RFID; elles sont également électromagnétiquement et nucléairement polluantes : de la production au stockage, de la vente à la consommation.
Malgré de nombreuses analyses les pathologies liées à l'irradiation sont niées par les producteurs, les fonctionnaires et les élus, laissant libre l'écoulement des produits dans la plus part des pays émergents, des pays sinistrés par les périodes d'occupation civilomilitaires consécutives aux guerres d'invasions, aux conflits ethniques, et par les bouleversements géoclimatiques.
Un tel désastre éthique, politique et sanitaire, profite avant tout de l'effondrement des dispositifs législatifs et judiciaires de contrôle et de régulation des pays riches comme des pays pauvres.
La "food irradiation" évolue dans le pas général des armées d'invasion américaines et des forces d'occupation et profite de la dérégulation, du libre-échange et des flux de capitaux (laïcs et religieux; catholiques/chrétiens, musulmans, confucianistes, bouddhistes, taoistes). Les unités de production d'irradiation à usage alimentaire sont réparties dans quasiment tous les pays :
- en Chine (méga centres d'irradiation gamma de la compagnie chinoise JPY de Shezhen, Shanghaï, Tianjin),
- sous la pression du business global américain et de GW Bush : aux Philippines, en Thaïlande, en Inde (centres d'irradiation au Cobalt 60 près de Mumbaï de Vashi et de Lasalgaon et centre concepteur de machines à rayons à usage commercial du Bhabha Atomic Research Center),
- en Iran (complexes industriels d'irradiation de Téhéran et de Yazd),
- au Pakistan (complexes industriels d'irradiation de Lahore et de Karachi),
- au Mexique sous la pression des Etats-Unis (complexes d'irradiation industrielle de Matehuala ouvert en mai 2007 et de Guadalajara prévu au cours de 2008),
- au Brésil (compagnie Tech Ion partenaire de l'américain SureBeam racheté par Sadex),
- en Europe (beaucoup de retards grâce aux oppositions anti-nucléaires),
- en Amérique du Nord (où les 50 complexes industriels d'irradiation sont confrontés à de très efficaces campagnes d'opposition; cependant, la "food irradiation" y est malgré tout distribuée par les chaînes de supermarchés Wegmans, Publix, Omaha Steaks par voie postale, Schawns par livraison),
- en Océanie (imposée par les gouvernements australien et néo-zélandais malgré de puissantes oppositions),
- en Afrique (exportations sud africaines de produits irradiés vers les Etats unis, le Royaume Uni, l'Europe).
- Les produits irradiés sont également attendus en Egypte, en Arabie saoudite, en Moldavie, en Pologne, en Tunisie, en Syrie, au Vietnam, etc...
De tels produits ne peuvent cependant se vendre sans le développement :
- du marché de la monétique de masse et du télé-paiement mobile (téléphone mobile dotée de la puce sans contact NFC, Near Field Communication, qui se substitue aux puces des cartes bancaires),
- du marché de la télé-surveillance et du fichage policier numérique (croisements possibles avec les informations bancaires confidentielles stockées lors des paiements par carte à puce ou par téléphone cellulaire - sommes, lieux et horaires, de toutes vos dépenses analysées par les banques ou transmises aux services de police dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le cybercrime et le crime bancaires, par des banques de masse de type : BNP Paribas, HSBC, Citigroup, ABN Amro, Barclays, JP Morgan Chase, UBS, etc...),
- du marché de l'étiquetage intelligent (puce RFID, transmetteur-emetteur radio équipant les produits de consommation courante).

11-
Des ghettos-marchés au puçage "RFID" des populations urbaines et carcérales

En conclusion, les développements
stratégiques des hautes technologies, de la numérisation, de l'information bancaire, de la militarisation des voies commerciales et des marchés dérégulés conduisent à des effets connus et redoutés de tous les opprimés, de tous les pauvres civils et religieux, auxquels ce douloureux examen est dédié :
- ghettoisation alimentaire néo-urbaine des pays riches comme des pays émergents,
- hyper monétisation par puçage RFID, des ménagères des classes moyennes dans les supermarchés aux VIP dans les lieux de divertissement (boites de nuit, grands hôtels, salles de jeu, casinos, bordels, soaps, etc...)... maîtrise, donc, du puçage-traçage civil,
- despotisme financier et la massification des haines raciales,
- ghettoisation de la ruralité,
- massification des génocides (alimentaires, ethniques et biologiques; ces derniers étant garantis par les campagnes de vaccination obligatoire sans la prise en compte des variants moléculaires des personnes),
- puçage des malades et des personnes agées des pays riches et émergents; par des sociétés cotées en bourse de type VeriChip, AgilityHealthCare, qui implique aux Etats-Unis, pionniers dans ce domaine, le concours de la SEC et de la Food and Drug Administration (FDA),
- puçage des travailleurs immigrés et des minorités,
- expansion des marchés civils et militaires de la food irradiation; ceux, notamment, des forces américaines,
- marchandisation des programmes scolaires, "“If we have any hope of saving the “real world from real problems,” we must embrace teaching students through computer games and virtual simulations.” (Michael Mino, Director, Center for 21st Century Skills, IBM),
- marchandisation des programes universitaires : "IBM's latest efforts expand on its university programs -- emphasizing both IT (Information Technology) and business skills to meet the needs of a competitive, global workforce at over 2400 universities world-wide for over 2 million students..."
- marchandisation des prisons et des bagnes, le traçage-puçage systématique des prisonniers internés ou non; recensons, ici, le programme de puçage RFID des prisonniers en Grande Bretagne (next-up)...

"Réalité ou fiction ?" que penser des "fameux" programmes de recherche IBM de 1995 - sans documents d'archives fiables -, menés conjointement avec le Federal Bureau of Prisons, le California Department of Corrections, le Texas Department of Public Safety et le Massachusetts Department of Correction : "We need, however, to expand our testing to research how effective the 2020 neural chip implant performs in those identified as the most aggressive in our society... While we have a strong lobby in Congress and in various state legislatures favoring our product, we must proceed with the utmost caution on uncontrolled use of the 2020 neural chip. If the chip were discovered in use not authorized by law and the procedure tracted to us we could not endure for long the resulting publicity and liability payments." (IBM, Jail Management & Blue Brain project).(C.P. 27/02/08)

Nota bene

Relevons
que le fonds d'investissement multinational H.I.G. Capital spécialiste américain et européen de l'investissement, de la vie actionnariale et des PME-PMI, partenaire de Allianz AG, Crédit Suisse First Boston, Deutsche Bank, Goldman Sachs, M.I.T., Morgan Stanley, Verizon Communications, Wachovia Corp., Yale University (1), est actionnaire majoritaire de Securus Technologies, leader de la télé-numérisation de l'internement privé aux Etats-Unis. (C.P. 27/02/08)

Definition IBM du RFID

"RFID (Radio Frequency Identification) is an automatic identification method, relying on storing and remotely retrieving data using devices called RFID tags or transponders. An RFID tag is a small object that can be attached to or incorporated into a product, animal, or person..." (An introduction to RFID, Dr. Paul A. Moskowitz, RFID Expert, IBM Research)
Kevin Warwich the cyborg...Tout ce qu'il y a de plus historique et de contemporain (1)...
"Another academic type who has gotten the implant is Kevin Warwick, professor of cybernetics at the University of Reading in England. Warwick’s initial RFID implant was used primarily for interacting with his environment. He can turn on lights, open doors, adjust heat, and access computers with a wave of his hand.
Warwick isn’t just your run-of-the-mill RFID enthusiast, however, as he has had a second chip implanted which interfaces directly with his nervous system. These sorts of experiments with implantation technology have earned him the superhero-esque nickname “Captain Cyborg”. Though Warwick has numerous detractors who say his work is simply an attempt to garner publicity, Warwick believes that research with RFID implants could lead to future medical developments that would aid those with damage to their nervous systems." (9/04/07)
Amal Graafstra
"Tech geeks such as Amal Graafstra may make up the largest group of people getting RFID implants. Graafstra has two implants — one in each hand — which he uses to access his front door, car door, and computer. Graafstra has written a book on the subject called RFID Toys, in which he gives instructions on how the RFID enthusiast might rig up his/her own home with RFID technology.
Graafstra pooh-poohs those criticizing the security risks of the implants because he believes they are no less secure than existing technology. Put simply, if someone wants to break into your home or car, he/she will, in ways that would be much easier than hacking into the RFID implant. He has a valid point, as commonplace security measures aren’t guarantees of safety by any means. Graafstra’s enthusiasm for the implants is infectious. His girlfriend had an implant put into her hand as well. No word on how one deals with the implants if things go sour, but such are the problems of the future." (A suivre, RFID gazette)
Identification and tracking of persons using RFID-tagged items by the United States Patent Application & Trend Mark office
"The RFID tag information collected from the person is correlated with transaction records stored in the transaction database according to known correlation algorithms. Based on the results of the correlation, the exact identity of the person or certain characteristics about the person can be determined. This information is used to monitor the movement of the person through the store or other areas...." (spychips.com)
Microchip-Induced Tumors in Laboratory Rodents and Dogs: A Review of the Literature 1990–2006 by Katherine Albrecht, Ed.D. CASPIAN Consumer Privacy (19/11/2007)
"L'argent de la drogue" récupéré par l'Etat américain et les services de police après saisies sert à moderniser la police municipale, petite et moyenne :"automated solution(s)" de IBM; plus la drogue circule plus les polices et les prisons des Etats-Unis "relookeront IBM" ?...
"One of the hard facts of life in running a police department in any smaller town in the United States is that, when it comes to information technology capabilities and staffing, smaller departments often lack the 21st-Century ‘big gun’ capability of their bigger-city colleagues...."We really had insufficient capability for tracking all our law enforcement, dispatching and jail-related activities" (Police Chief Steve Holmes, Pratt, Kansas, Police Department)
Much of the funding for the Pratt solution came from federal grants after the Sept. 11 terrorist attacks and from money acquired by the state in drug-related forfeiture cases...."

Business du puçage "VeriChip"
DELRAY BEACH, FL – January 15, 2008 – VeriChip Corporation (“VeriChip” or the “Company”) (Nasdaq: CHIP), a provider of RFID systems for healthcare and patient-related needs, announced today that it expects revenues for 2007 at the high-end of the Company's previously released guidance of $30-32 million. During the fourth quarter of 2007, the Company continued to experience strong sales of its healthcare security products, specifically its infant protection and wander prevention systems.
VeriChip Corporation, headquartered in Delray Beach, Florida, develops, markets and sells radio frequency identification, or RFID, systems used to identify, locate and protect people and assets. VeriChip's goal is to become the leading provider of RFID systems for people in the healthcare industry. The Company recently began marketing its VeriMed(TM) Patient Identification System, a passive RFID system for rapidly and accurately identifying people who arrive in an emergency room and are unable to communicate. This system uses the first human-implantable passive RFID microchip, the implantable VeriChip(TM), cleared for medical use in October 2004 by the United States Food and Drug Administration.

Race and Poverty, Counsel for the Poor

"In America, poor people accused of crimes, even in death penalty cases, are appointed lawyers from the local bar who are often unprepared and always underpaid. Without a state public defender system or resources to obtain adequate legal representation, poor people in Alabama are being sentenced to death at record levels. It is not surprising that in such a system the poor are often inadequately represented at trial. Many defense lawyers call no witnesses or fail to present any defense; some fail to make closing arguments; few object to clear constitutional error; and most are reluctant and unwilling participants in a trial process that is adversarial in name only..."
Sentencing Bias
"The prison and jail population in the United States has increased from 200,000 in 1970 to more than 2.2 million by 2006. African Americans are incarcerated at an increasingly disproportionate rate. One-third of black males born today likely will spend at least some part of their lives behind bars; nearly one-tenth of black males in their twenties already live in prison; and almost one out of three black males in their twenties currently remains in jail, prison, on probation or parole, or otherwise under criminal justice control. African Americans are incarcerated at nearly six times the rate of whites, and Latinos at nearly double the rate..."
Hands off Cain
Georgians for Alternatives to the Dealth Penalty
Citizens United for Alternatives to the Death Penalty
American Bar Association - Death Penalty Moratorium
Implementation Project
(Tokyo, 6/7 déc. 2005)
Asia Death Penalty
La peine de mort dans le monde
Amnesty Asie-Monde


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