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Qui suis-je ?
1
J'ai brûlé ma robe de moine du bouddhisme maha-vajrayana
tibétain il y a quelques années non sans raisons.
Comme beaucoup de frères et soeurs pauvres et critiques j'ai eu
beaucoup de difficultés à supporter la restauration politique,
en France et en Inde, de la hiérarchie bouddhique en tant qu'une
structure sociopoliticoreligieuse du bouddhisme régional du Tibet.
Cette structure sous-jacente aux enseignements généraux
sur le bonheur, l'amour et le bien-être me paraîtra l'une
des causes de l'effondrement du bouddhisme au Tibet avant le XXème
siècle.
Je sous-entends ici qu'il existe un bouddhisme tibétain dont peu
de personnes parlent en Occident, qui ne relève d'aucune institution
ou hiérarchie et qui est à mes yeux le fer de lance du bouddhisme
tibétain. Celui des errants. Ce bouddhisme jouera dès le
IXème siècle un rôle important face à l'altérité,
à la criminalité, au vagabondage, tout en demeurant farouchement
opposé à la politisation du religieux et à l'économie
des monastères.
Une politisation et une économie auxquelles s'attaquera le roi
Langdarma au début du IXème siècle. Ce roi, non croyant
malgré la manifestation du yogi bouddhiste Padmasambhava, l'un
des contributeurs historiques du Dharma d'Etat au Tibet, exterminera la
totalité de la population monastique et détruira la totalité
des monastères du Tibet...
Il m'apparaîtra impossible d'adhérer aux causes politiquement
correctes, unilatérales, "de la misère au Tibet post
1949", comme à l'absence de cohérence des élites
monastiques Gelugpa, Karmapa, Kagyupa, Nyingmapa, durant la guerre sino-japonaise
de 1894-1895, lors de l'invasion britannique de 1904 ou lors des rédactions
successives des constitutions républicaines par le gouvernement
Chinois de mai 1931, de 1935, proposant la quasi totalité des moyens
de la réforme constitutionnelle engagée pour le futur Tibet
libéré, dès 1961, par le gouvernement Tibétain
en exil... sur le lit, bien sur, d'un million de tués.
S'intégrer à la Chine républicaine dès la
séparation constitutionnelle des pouvoirs de Sun Yat Sen en 1911-1912
(l'un des points majeurs de la constitution du futur Tibet libéré
: multipartisme, système parlementaire, pouvoir executif, législatif
et judiciaire, président élu...) aurait été,
sans aucun doute, une voie de sagesse et de clairvoyance qui aurait peut
être épargné un million de tués. Une voie qui
n'aura pas été envisagée. Le centralisme monastique
politique de Lhassa (l'Etat de droit ?), bien dissimulé sous le
principe d'Autonomie territoriale, en sera sans doute la cause.
"L'Etat de droit" tibétain acceptera, toutefois, pour
d'évidents intérêts familiaux, politiques et économiques,
la souveraineté Mongole et la suzeraineté impériale
Mandchou, 800 ans durant, XIIIème -XXème siècles.
Durant cette longue période les seuls religieux à souffrir
de leur condition seront les Bun (religion pré-bouddhique).Les
Bun devront, en effet, leur extermination aux sectes bouddhistes d'Etat
Gelugpa, alliées aux mongols, puis aux sectes bouddhistes bellicistes
Kagyupa, Karmapa (aujourd'hui très répandues en Europe,
en Asie et aux Etats-Unis)...
L'attachement des "rois bouddhistes" aux privilèges,
aux titres nobiliaires, à la terre, aux réserves-or, argent,
à la couronne aura sans doute été une cause majeure
de l'écrasement politique du Tibet avant 1911 et expliquera sans
doute l'inaptitude au gouvernement de ce pays.
Une inaptitude que ne peut expliquer l'enseignement traditionnel sur le
bien être, le détachement, l'harmonie et la gratitude. Des
recherches, du reste, seront menées au Japon sur ce point précis
de "l'harmonie bouddhiste" par les chercheurs bouddhistes Ichikawa
Hakugen, Matsumoto Shirô, Hakamaya Noriaki, Brian Daizen Victoria
(voir Ch II sur les causes et les effets).
Je suis convaincu que l'aristocratie tibétaine entretenue en Inde
(le pauvre subissant toujours de mauvais traitements dans les townships
tibétains) et dans le monde ne pourra sauver le Tibet de sa part
obscure : un Etat se résumant sociologiquement à une institution
théocratique et aristocratique clientéliste; que son développement
à partir de la structure préservée du pouvoir d'ancien
régime (au sein de la sphère du droit privé en asie
comme en occident), contribuera à l'effondrement de ce qui reste
comme à l'occlusion de ce qui sera restauré.
Bruno Philip écrira en mars 1999 dans les pages du Monde Diplomatique
: "Avez-vous conscience de ce qu'a mis en place le régime
de Pékin depuis 1950 ?", comme si ce constat pouvait effacer
les dérives totalitaires de l'ancien régime au Tibet. La
France aime rappeler que le conflit sino-tibétain a fait 1 million
de morts mais elle ne veut pas entendre ce qui a conduit au génocide.
Si je condamne la Chine je ne peux toutefois fermer les yeux sur la responsabilité
religieuse et politique (pénale ?) des principales familles aristocratiques,
monastiques, gouvernementales pré 1949, lesquelles se "battent"
toujours en exil, non pour les droits fondamentaux de l'homme et les droits
shakyamuniens de l'homme réprimés durant des siècles
au Tibet, mais pour la conservation des privilèges historiques,
la restauration des institutions autocratiques bouddhiques autrement dit
du centralisme monastique, la maîtrise oligopolistique du travail
.... fiefs, serfs, esclaves, corvées, justice arbitraire, contrôle
des naissances, des propriétés, dettes héréditaires.
La tradition institutionnelle du bouddhisme vajrayana et mahayana établira
que les schèmes inconscients qui sous-tendent la structure sociale
de la pauvreté sont représentatifs; des schèmes,
une structure sociale héréditaire auxquels les individus
et les groupes doivent se conformer.
Cette même tradition établira également très
clairement que les schèmes qui sous-tendent la structure sociale
du royaume et des rois libérés de l'inconscient sont purs
et parfaits.
Pour résumer, le pauvre est guidé par les schèmes
inconscients impurs qui justifient sa qualité d'esclave, de serf,
d'endetté.
Il apparaitra cohérent aux lignées tantriques qu'un roi
guide la hiérarchie par la maîtrise des modèles religieux
et juridiques pré-pensés (transmis par des rois libérés
de l'inconscient et donc purs) et que soit préservé le culte
ininterrompu des généalogies (ancêtres, titres et
privilèges) liées aux déités et aux idoles
tantriques consacrées dotées d'une forte personnalité
juridique (l'on devient aisément par le don et le culte -et c'est
également vrai en Inde, en Chine, au Japon- la propriété
privée d'un dieu ou d'une idole).
Si je n'hésite pas à exporter le concept occidental de "féodalisme",
je ne cherche pas cependant à démontrer une similitude avec
l'effondrement du féodalisme européen au XIVème siècle
provoquant selon Jurgen Habermas l'avènement de l'espace public
et de l'Etat moderne. Je ne vois pas, en effet, dans l'avènement
de l'Etat communiste Chinois celui de la "chose publique tibétaine".
Charles Le Blanc dans "Etat et société sous la premiers
Han" évoquera l'existence du féodalisme et des Royaumes
féodaux en Chine et leur abolition politique par l'avènement
de l'Etat Impérial... Cet avènement, qui reconnait le féodalisme
dans la région, posera la question très intéressante
du bien des individus vivant dans une société déjà
structurée par le droit coutumier (hier le Tibet) face aux nouveaux
pouvoirs d'un Etat souverain, l'Etat impérial (aujourd'hui la Chine
populaire).
Je ne crois pas que cette problématique, sans chercher à
tout prix une équivalence avec la question féodale tibétaine,
soit, toutefois, honnêtement appréhendée par la diaspora
bouddhique (qui s'assimile à l'Etat de droit tibétain) face
au voisin chinois.
Je ne crois pas que les élites tibétaines en exil se soucient
beaucoup des biens ou des richesses des tibétains ordinaires, un
bref examen des lois royales héréditaires montrera qu'elles
y sont opposées. Les ethno-anthropologues juridiques enfonceront
le clou en se préocupant seulement des codes sans jamais analyser
réellement la structure sociale, les différents modes de
production, d'exploitation primitif ou de servage, les modes de l'endettement
héréditaire.
La problématique appréhendée par Charles le Blanc
à propos du droit coutumier chinois ancien face au jaillissement
de l'Etat impérial me fera prendre conscience du rôle de
la concurrence économique (hautement lucrative et réservée)
entre les familles royales bouddhistes.
Cette concurrence imposera un jeu (religieux et séculier) à
somme nulle "je gagne, tu perds".
La propriété foncière, par exemple, au Tibet du VIIIème
siècle au XXème siècle - et déjà en
Chine sous les Han- et le travail obligatoire, seront la base de l'enrichissement
de la classe dominante et de l'asservissement de la classe laborieuse.
Qu'il suffise pour s'en convaincre de lire les principaux points de la
constitution tibétaine du futur Tibet dans sa traduction du 26
février 1992, signée par le Dalaï Lama.
Les lignes introductives (que l'on peut mettre en perspective avec le
tableau des chronologies des Dalaï Lama des tibétologues L.
Petech et M.C. Goldstein, reproduit dans mon introduction II-2) disent
:
"Under Tibet's King and Dalaï Lama, we had a political system
that was firmly rooted in our spiritual values (inséparabilité
du politique et du religieux réincarné en tant que source
de l'organisation sociale conformément aux codes juridiques royaux
du XVIIème siècle). "As a result, peace and happiness
prevailed in Tibet"...
Le principe constitutionnel consacrant le système économique
du futur Tibet libéré dira : "Avoiding the two extremes
of capitalism and socialism, Tibet will formulate a special economic system
to suit its own needs. The taxation system of Tibet will be based on income
criteria". Autant dire que rien n'est dit et c'est bien le problème.
<The Office
of Tibet, 31.10.2002>
Je n'ai jamais pu admettre l'obsession tibétaine élitiste/patriotique
pour les généalogies, les titres héréditaires,
les privilèges, les fortunes. Une obsession renforcée par
des responsabilités gouvernementales plus ou moins légitimes,
pour ne pas dire contestées, des moines-lama héritiers.
La constitution tibétaine de 1963, élaborée en 1961
en exil pour le futur Tibet, dit pourtant en introduction al. 9 :
"(...) In an attempt to democratize the exile Tibetan Administration,
the Assembly of Tibetan People's Deputies was entrusted with the autority
to abolish the traditional bipolar system of appointing monk and lay officials
to each position. The Assembly also annulled all the hereditary titles
and prerogatives granted to small groups of people under the old system
(...)".
J'ai refusé toute obligation morale contraire aux enseignements,
au jugement, à la sensibilité; le libre examen étant
une vertue défendue par le sutra Kalama (agama et nikaya du bouddhisme
populaire chinois, vietnamien, birman ou cinghalais).
Les menaces de mort proférées à mon égard
par les lama-icônes/idôles/déités de la "voie
royale" (pour le cas où je déciderais de changer de
tradition ou de cesser), confirmeront les raisons de mon refus. S'opposer
à un lama, au sommet de la hiérarchie sociale traditionnelle
codifiée, comme du reste à un bonze de la voie impériale
au Japon ou à un prêtre du shinto d'Etat durant l'ère
Meiji, 1868-1912, est toujours considéré comme un crime
de lèse-majesté, "taigyaku jiken" en japonais.
L'on pourra lire à ce sujet, la très interessante histoire
judiciaire des moines contestataires condamnés à la peine
de mort et à la prison pour crime de lèse-majesté
: "Uchiyama Gudô, 1874-1911, Takagi Kenmyo, 1864-1914, Mineo
Setsudô, 1885-1919" (ch.III de "Le Zen en guerre, 1868-1945",
Brian Victoria, Seuil, 2001).
Cette affaire constitutionnelle du crime de lèse-majesté
au Japon entre 1910-1911 - si essentielle dans les codes royaux tibétains
selon l'ethnographe juridique R.R.French entre le XVIème siècle
et le XXème siècle - sera considérée par Tadakazu
Fukase et Yoichi Higuchi (juristes japonais) comme la plus sombre des
affaires de l'histoire de la justice japonaise. 12 socialistes japonais
seront à la même époque, et pour un même crime,
condamnés à la peine de mort.
Brian Victoria écrira une lettre à Roland Rech (l'un des
dirigeants français de l'Association Zen Internationale de Paris,
A.Z.I.) sur cette question si importante de l'insubordination et sur celle
du devoir de désobéissance :
"What I find so TOTALLY UNACCEPTABLE (...) is the manner in which
Sawaki (Sawaki Kôdô, 1880-1965, guru du célèbre
Dashimaru Taisen,1914-1982, fondateur d'A.Z.I.) turns the Buddha Dharma
as expressed by Zen master Dogen (1200-1253) into an instrument of support
for a totalitarian ideology that taught "orders are to be obeyed,
regardless of content" in order to "become a faithfull retainer
of the Emperor and a perfect soldier". I would ask Roland just what
he thinks of a man who urged blind obedience to one's superiors in the
name of the Buddha Dharma, especially blind obedience to superiors who
ordered the killing of millions of their fellow Asians (W.W.II) committing
atrocity after atrocity in the process ?".
"Be the best soldier you can be. This is the Buddha Dharma !"
dira même Gudo Wafu Nishijima, disciple de Sawaki, lors d'une conférence
à San Fransisco intitulée "Japanese Buddhism and the
Meiji Restauration".... "I would ask Roland, écrira encore
Brian Victoria, is this teaching of an authentically enlightened master
?" (Tribune des débats de A.Z.I, internet, à propos
de "Zen et guerre ")
Nourri par le bouddhisme emblématique du prince renonçant
Shakyamuni - non militariste, sans Etat et sans richesse - et exclu des
centres de dharma pour "pauvreté et inaptitude physique (!?)",
je ne jurais à l'époque, très naïvement, que
par la pureté et la pauvreté, également emblématiques,
du moine errant.
J'ai été, de fait, ordonné moine en Inde, à
Clement Town (Uttar Pradesh), auprès, ironie du sort, de l'une
des familles Nyngmapa (& Karmapa-Kagyu) les plus militaristes et les
plus corrompues de la free-tibet connection, si l'on juge, toutefois,
l'indice de corruptibilité par l'aptitude du groupe à exploiter
financièrement ses titres et ses privilèges nobiliaires
(le volume des dons immobilers, fonciers et des offrandes monétaires
étant toujours proportionnel aux qualités, aux nombres des
titres héréditaires et des privilèges).
Je veux citer, ici, la famille Nyngmapa Mindröling, type même
de la famille d'ancien régime, xénophobe, discriminante,
raciste, militariste, capitaliste, antidémocratique et violente.
Le fascime mondain préservé de cette famille ne m'apparaitra
pas immédiatement, dissimulé qu'il était sous le
discours entêtant des "héritiers lignéagés
parfaits" de la "tradition préservée" de
Bouddha Shakyamuni : 44 maîtres depuis Shakyamuni (standard structuro-fonctionnaliste
des lignées institutionnelles de rois bouddhistes réincarnés,
monastiques et laïcs, depuis les origines).
Shakyamuni représentait depuis toujours à mes yeux l'évidence
du partage, du socialisme sans parti et sans Etat, du bouddhisme individualiste
et égalitaire, de la vie parmi les pauvres. Je fis donc, à
cette époque, inexpérimenté et bien malgré
moi, un choix de moyens opposé à mes convictions religieuses,
politiques et sociales fondamentales.
Par "fascisme mondain préservé" j'entends ce que
les juristes T. Fukase et Y. Higuchi nomment au Japon "fascisme du
Tennô" (de l'empereur), un fascisme se caractérisant
au Tibet par la volonté des rimpoche (lama, moine ou laïc
de haut rang) d'imposer un service total pour le lama ("kokutaï"
au Japon, service total pour le Tennô).
Le fascisme mondain tibétain (fascisme des communautés)
organisé autour de la volonté du lama/idôles/déités
et de sa généalogie (ancêtres, maîtres, familles,
propriétés) implique un système qui organise la communauté
des fidèles uniformément jusqu'au niveau de la vie quotidienne,
éliminant graduellement toutes résistances et mobilisant
la/les communauté(s), la région, la nation (?) à
la guise du pouvoir religieux pour des raisons purement religieuses, politiques,
économiques, parfois guerrières.
Les groupes institutionnels bouddhiques tibétains Gelugpa, Nyngmapa,
Sakyapa, Karmapa, Kagyupa, agissant chacun comme un parti unique étatique;
chaque formation se rassemblant pour soutenir la politique d'un Dalaï
Lama, d'un Karmapa, d'un Panchen Lama, d'un chef religieux, familial,
unique....
T.Fukase, Y.Higuchi diront (dans le contexte voisin japonais) "pour
servir le Tennô, le souverain, la divinité vivante ou le
dieu vivant..". (voir notes
3-1 et 4-1 du
Ch.I)
La famille bouddhiste Mindröling s'avéra grâce à
un savant dosage de dissimulation et d'opportunisme monétaire une
hiérarchie orthodoxe fondamentaliste (guère différente,
au pied de la lettre, d'une famille politique orthodoxe Taliban, menacant
de mort les hérétiques, les femmes infidèles et les
libres penseurs de la foi -la comparaison vaut également pour les
autres familles historiques tibétaines Karmapa, Nyingmapa, Gelugpa,
Sakyapa), un parfait soutien aux Dalaï Lama et aux rois autocrates
Karmapa (jouant comme toutes les familles royales tibétaines sur
l'autorité stratégique que représente l'opposition
de deux couronnes au sein d'une "même famille/nation bouddhique").
La hiérarchie Mindröling était intégrée
aux hiérarchies ritualistes soutenant la "lignée"
des Dalaï Lama. Elle était à ce titre l'un des lobbys
les plus "côtés" des milieux d'affaires bouddhistes
de Taïwan, de Singapoure, de Hong Kong, de Tokyo, des Rotary's
et des Lion's Club indiens, américains, européens, canadiens.
Mindröling était en fait un club tantrique fortuné
très select et très fermé comme la plupart des monastères
trantiques tibétains de "l'ancien régime" liés
à l'occident fortuné, réactionnaire et militariste
.
Ces clubs dirigés selon l'expression des opposants socialistes
tibétains par des "business-lama" ou des "golden
card lama" étaient ouverts également à des "clients
socialement irresponsables" tels que les groupes d'investisseurs
locaux mafieux (promoteurs immobilers, banquiers, commerçants),
à certains représentants du RSS (Corps National des Volontaires,
droite indienne ultranationaliste), du BJP (Bharatiya Janata Party, Parti
Pour le Peuple Indien de A.B. Vajpayee et L.K. Advani) spéculant
sur la chute de la démocratie indienne et l'avènement d'un
national-socialisme indien...où encore à des familles politiques
de l'ultra droite militariste française, britannique, canadienne,
américaine.
Les familles autocratiques
Gelugpa, Karmapa, Nyngmapa (Kangyur, Wangyal, Khyentse, Dudjom), Kagyupa
et vassales* seront par exemple, et par la seule puissance de l'intérêt
privé, liées à la politique anti-musulmanne, anticommuniste
et anti-marxiste du clan Bush, grand-père, père et fils,
aux lobbys et aux conseillers politiques du CPD,
du PNAC - Via Paula
Dobriansky, signataire et vice-présidente du Council on Foreign
Relations/CFR, membre de la commission Trilatérale, Council's first
George F. Kennan Senior Fellow for Russian and Eurasian Studies - à
la CIA (I)
(II) et au
FBI, lire à ce sujet "US
President Bush Continues to Support Feudal Separatists" sur le
site de Workers
World News dans Revolutionary
Worker Online, ainsi que notre chapitre
III-1 et III-2 "l'invention
politique du principe d'irresponsabilité, de la pénalisation
intensive de la misère et les régimes de responsabilité
spécifiques".
Les familles autocratiques Sakyapa ouvriront également leurs secrets
d'Etat à la très bushienne Yale University.
Toutes les familles bouddhistes autocratiques tibétaines citées,
et celles de moindre représentation, ne s'opposeront jamais aux
corvées publiques, privées, au fouet judiciaire, à
la déportation pénale, au travail forcé gratuit héréditaire
(wula en tibétain).
*Lire également notre propos sur la position de Victor
Trimondi, seconde partie de notre Forum et "The
Nazi Connection with Shambhala and Tibet" du tibétologue
américain Alexander Berzin confirmant le propos sur la collaboration
des élites religieuses tibétaines et du gouvernement tibétain
au nazisme peu avant la Shoah
("les juifs célèbres collabos/Sven Hedin" d'Hannah
Arendt) et les activités du "Tibet
Institute/Sven Hedin Institute" incorporé au Ahnenerbe SS/"Bureau
for the Study of Ancestral Heritage" par Hitler et Himmler dès
1935...
Biblio anthropologique, jurdique et sociopolitique
sommaire en fin de l'Introduction
IV et en fin du ch.II
: "(...) Le Systeme de Servage Feodal au Tibet", Yuan
Sha, CNRS, Centre d'Etudes Himalayennes de Villejuif, 2000, "Myth
and Reality, Western Concepts of Tibet embrace more myth than reality"
par Foster Stockwell (F.Stockwell est écrivain Américain
et fils de missionnaires du Chengdu-Southwestern, Chine) et
"Through the Eye of a Forgotten Minority, My first Exposure to the
lies of the Tibet Independance Movment", par Grain (opposante
bouddhiste du Mahayana à la fois Mongole et Chinoise, née
à Taiwan en 1951, aura quitté Taïwan pour les Etats-Unis
en 1966 et combat, depuis, les dérives propagandistes bouddhistes,
particulièrement celles du mouvement tibétain pour l'Indépendance.
2
Durant un séjour Indien divisé en trois périodes
sanitaires et s'étendant sur près de trois ans (après
trois années d'errance en France) je fus ordonné moine mais
sans droit religieux. J'errai encore sans succès de Dharmasala
(Himashal Pradesh) à Gangtok (Sikkhim), à quelques kilomètres
de la frontière Chinoise.
Faute d'argent, de recommandations écrites, signées ou portant
un quelconque sceau familial reconnu par la diaspora, l'on ne peut en
Inde, aux Etats-Unis ou en Europe, accéder à un enseignement
tantrique de longue durée valable ou à des retraites longues
et sérieuses.
Comme l'écrira le Dalaï Lama dans sa conclusion au futur projet
de constitution tibétaine : "Although technological advancement
has brought material prosperity to much of today's world, it also resulted
in the loss of respect for human beings".
Escorté par des agents indiens des services de police et par des
agents militaires spéciaux (aux yeux des moines dénonciateurs
j'étais tour à tour imposteur, voleur, assassin, délinquant
sexuel, toxico, traffiquant, espion chinois, agitateur révolutionnaire,
etc...) j'appris à survivre aux réseaux monastiques et à
la structure totalitaire de l'organisation sociale (les monastères
tibétains affirmant pourtant être des organisations laïques
pour les laïcs).
Il s'agissait en fait d'un très classique et très féodal
système de protection interne et externe. Le principe constitutionnel
n°2 sur la nature de la vie politique au Tibet libéré,
dira cependant ceci :
"The Tibetan polity should be founded on spiritual values and must
uphold the interest of Tibet, its neighbouring countries and the world
at large. Based on the principles of "Ahimsa" (non violence
et amour), and aimed at making Tibet a zone of peace, it should uphold
the ideal of freedom, social, welfare, democracy, cooperation and environmental
protection".
Je mendiai les enseignements, courbé devant chaque moine-lama durant
un mois, deux mois, trois mois... six mois, un an, deux ans, trois ans,
auxquels s'ajoutaient trois années de mendicité et d'exclusion
en France... et portai la robe traditionnelle sans obtenir pour autant
la moindre compassion d'aucun érudit. J'étais le "macaque",
le "voleur", le "déviant" ou le "dingue
qui plonge dans la merde", selon.
Cette souffrance culminait lorsque mes amis parias, ramasseurs de charognes,
garçons de courses, balayeurs, vendeurs de thé, couturiers
étaient maltraités...
Il y avait la famille Amdo et langue de boeuf, "moine débile",
appelé ainsi parcequ'il tirait une" langue de boeuf"
quand un lama le battait à mort ou quand il avait une crise d'épilepsie.
Les moines punissaient et frappaient réellement "afin de purifier
le karma des malheureux, des sans droits"; "la purification
par la douleur" étant une "vertu pénale divine"
chez les lamas, les brahmanes, les bonzes, les moines chrétiens,
les juges orthodoxes de la Charia, les magistrats indiens ou encore chez
les policiers hindouistes.
La répression, du reste, sera appelée "le coup de Dharma"
(dharma pour enseignement spirituel, consigné dans les codes juridiques
anciens), si l'on en croit toutefois le très estimé juge
indien David Annoussamy (se référer à son essai "Usage
de la douleur par le droit" et à la confrérie progressistes
des pénalistes français du Centre d'Histoire Judiciaire
de Lille) : ...
Il y avait également la naine boiteuse "roue du dharma",
qui cherche toujours, je crois, un mari honnête.
J'avais été (trois ans en Inde, trois ans en Europe) un
"landless" relevant d'une authentique catégorie juridique
codifiée tibétaine, celle des personnes sans droit.
Biblio juridique : Codes royaux des rois Karmapa
en 13, 15 et 16 articles, 1623-1959, et Codes royaux des Dalaï
Lama, 1650-1959, toujours transmis et préservés dans
les monastères d'Etat, dans le "Golden Yoke" ou le
"Joug Flambloyant", Ethnographie Juridique du Système
Légal Tibétain pré-1959, R.R.French, thèse
de doctorat soutenue à Yale University, 2 vol. CNRS, CEH et tableau
comparatif des catégories juridiques des personnes propre aux deux
codes dans l'introduction
II-1 "Echelles Tibétaines des inégalités
graduées". "Le droit Indien en marche",
David Annoussamy, Société de Législation Comparée,
Paris, 2001.
3
La violence imposée comme une vertu sera l'une des causes de mon
divorce d'avec ce modèle pré-pensé du bouddhisme
puis d'avec le bouddhisme.
J'ignorais en fait, à cette époque, la qualité de
cette mutilation, à la fois religieuse et pénale, bouddhiste
et non bouddhiste, dissimulée sous la forme du symbolisme ésotérique.
Je compris, plus tard, qu'au Tibet la pénalisation de la misère,
extrême, comme en Inde, était l'expression religieuse d'une
sanction, qui avait la force d'un jugement en pénal (qui parfois
en était un) et qu'aucun roi en robe ne remettrait en question...
L'homme au Tibet, né pauvre, sans terre, sans toit,sans argent,
n'avait "religieusement" ou "civilement" aucun droit.
Sa vie croulait sous le poids des fautes de toutes ses vies (karma).
La loi tibétaine ( le droit coutumier ?) reconnaîtra même
des contrats pour lier les endettés aux maîtres.
La dette économique sera héréditaire pour les paysans
insolvables, et la dette karmique liera le père et le fils sans
terre et sans toit, aux seigneurs, aux moine-lama ou aux fonctionnaires
du gouvernement.
Des seigneurs auront le droit de mutiler les insoumis et des maîtres
bouddhistes pédophiles de hauts rangs (y compris des lama-rimpoche
de l'entourage du dalaï lama) se reconnaîtront le droit de
se divertir avec des "sex-toy", des enfants partenaires passifs
"homosexualisés", les "drombo".
Biblio sociale : "The
Struggle for Modern Tibet : The Autobiography of Tashi Tsering",
Tashi Tsering, né en 1929 ex-danseur (13 ans) de la troupe
personnelle du XIIIème Dalaï Lama, quotidiennement fouetté
et battu par ses professeurs, échappe au groupe "drombo",
réfugié aux USA, dîplomé de l'Université
de Washington, retourne au Tibet en 1964 pour contribuer à la reconstruction
socialiste, est arrété pour "activités contre-révolutionnaires"
durant la Révolution Culturelle en 1967, demeure en prison jusqu'en
1973. Il est aujourd'hui professeur d'anglais à l'Université
de Lhassa. Ce livre autobiographique est écrit avec William Siebenschuh,
Case English Professor et Melvyn C. Goldstein, Head of Case Western Reserve's
anthropology, Cleveland, Ohio, 1997.
4
Mes amis épuisés et malades se laissaient mourir ou disparaissaient.
La Chine, l'Inde, le Tibet, la brutalité de la vie envers les plus
faibles, les rapts, le terrorisme, les mafias, les mensonges et les faits
historiques falsifiés, la concurrence électorale déloyale,
la drogue, la prostitution, se conjugaient à l'histoire du Grand
Tibet dissimulée au coeur de l'Inde aryenne, sous les drapeaux
nationaux-communautaristes des Karmapa, des Gelugpa, des Nyingmapa, des
Kagyupa, des Sakyapa, du RSS, du BJP, des sociétés OGM internationales...
J'ignorais deux faits à cette époque, le premier, que le
jeu fascsiste mondain des rimpochés se developpait très
rationnellement conformément à la puissance du consensus
sur la paix bouddhiste communautaire internationalisée, le second,
que je foulais une terre qui, malgré sa misère, avait détruit
l'intouchabilité et intégré le paria à la
liberté constitutionnelle, civile et religieuse, à l'égalité
pénale : 1951, abolition de l'intouchabilité en Inde par
le paria Ambedkar, et abolition par la Chine communiste des corvées
publiques et privées au Tibet.
En fait, pour reprendre une expression du réfugié Tsewang
Y. Pemba à propos des riches et des pauvres au Tibet (les riches
gardiens des codifications juridiques et les pauvres catégorisés
sans droit), "il me semblait que les différences étaient
telles qu'on aurait dit qu'il s'agissait de personnes de races différentes"
(Tibetan Review, New Delhi, 12 juillet 1977).
Biblio sociale "When The Serfs Stood Up
In Tibet" (histoire de deux serfs Tibétains libérés
par la révolution paysanne de 1959), par Anne Louise Strong (syndicaliste
travailliste US de Seattle, éditrice du Seattle's Union Record,
1919, historienne du mouvement syndical et correspondante de presse en
Union Soviétique et en Chine Populaire), Wessel and Lieberman,
Booksellers Inc. Seattle et New World Press, Pekin, 1960; et "The
CIA provided the Tibetan exile movement with $1,7 million and paid the
Dalaï Lama a subsidy of $180 000 annually during the early 1960s",
Los Angeles Times-Associated Press O9-15-1998 et "Propaganda
with the backing of American Congress" in "the Method of Propaganda",
by Grain.
What's
CIA up to with Dalai Lama? Workers
World Web (26/8/1999)
5
Bodghaya, lieu d'éveil de Bouddha Shakyamuni, un arbre, une rivière
et une plaine alluviale, était désormais sanglé par
du barbelé militaire, des intérêts mafieux, des murs
d'enceintes, des forteresses monastiques.
Tel apparaissait le monastère Nyngmapa des rois bouddhistes Khyentse,
fierté des banquiers-yogis indiens et des casuistes néolibéraux
tibétains.
Le temple-palais, comme surgissant d'un décor hollywodien, jouxtait
celui du dalaï lama et celui, en béton, architecturalement
tibétanisés, de The Bank of India.
J'avais séjourné loin de la rivière parmi les buffles,
les cochons noirs, les forêts de cannes et les villages écrasés
par la faim, la maladie, la mort, la chaleur, l'humidité du Bihar.
De la misère triomphaient, seules et arrogantes, les théostructures
du bouddhisme d'Etat tibétain et de la banque nationale Indienne.
"Les démons tantriques pouvant voler", chaque porte de
moine et de lama disposait d'un cadenas, de deux cadenas, de trois cadenas,
en haut, au milieu, en bas, enfermant à triple tour la vocation
sociale du bodhisattva, tournant le dos à la souffrance de la vie
séculière.
Il n'était pas rare à l'heure de la digestion et de la sieste
de surprendre un tulku-lama pédalant sur un vélo flambant
neuf, insouciant, des fleurs de jamin aux oreilles, alors que dans l'ombre
du mur d'enceinte haut de six mètres, recouvert de barbelés,
les parias vivaient dans la boue, sous des bâches et mouraient.
Le principe constitutionnel n°5 sur les droits fondamentaux du Tibet
libéré dira ceci : "All Tibetan Citizen will be equal
before the law. They are entitled to equal rigths without discrimination
on grounds of sex, race, language, religion, social origin, etc..."
L'histoire moderne de l'Inde (certains diront marxiste et écologique
selon Romila Thapar et Vandana Shiva) authentifiera au moins deux faits,
le premier, que les moines des institutions royales géantes du
Tibet vivent royalement dans un contexte de prospérité économique
jalousement défendu. Ce qui n'est pas le cas pour les minuscules
communautés tibétaines ghettoïsées.
Le principe constitutionnel n°6 sur les "autres droits fondamentaux"
du Tibet libéré dira ceci : "All Tibetan citizens wil
have the right to life, liberty and property ; and freedom of speech and
expression, freedom to form associations, to publish and disseminate news
and views. They wil have the right to be grainfully employed, whether
in the government or in any institution or department under its authoruty".
Le second fait qu'authentifiera l'histoire moderne indienne, outre les
quotas d'emplois administratifs réservés aux outcasts -
non respectés, du reste- consistera en le fait que les paysans
indiens des basses castes -pourtant abolies- écrasés par
l'implantation ultra concurrentielle des mega-industries -OGM et autres
(due essentiellement à la levée des barrières douanières
et à la politique ultralibérale du BJP) s'immoleront quotidiennement
par le feu, désespérés de ne plus parvenir à
nourrir femmes et enfants...
Biblio sociale "When
the Oppressed Stood Up In Tibet", SPARK online, Website of the
Socialist Labour Party Youth Section, et "l'Agriculture Indienne
à l'épreuve de l'OMC, Souveraineté Alimentaire Menacée",
Roland-Pierre Paringaux, Le Monde Diplomatique, Septembre 2002)
6
Durant ces six années je prendrai conscience de mon extrême
vulnérabilité alimentaire et sanitaire, de mon inutilité
religieuse. J'admettrai également à quel point le bouddhisme
de la Voie Royale, comme du reste le bouddhisme Japonais de la voie impériale
très justement critiqué par Brian Victoria et par Ichikawa
Hakugen dans "Religion et Fascisme" (1975), relevait de la préservation
des structures généalogiques autoritaires, nobiliaires et
clientélistes des rois autocrates réincarnés, et
non de la mendicité selon Shakyamuni comme je le crus.
J'eus l'opportunité d'observer l'exploitation résolument
commerciale des droits de l'homme, tant par les moines lama de haut rang
que par la république complice du jeu à somme nulle des
rois réincarnés (culturellement opposés au jeu démocratique,
à la raison ou à la philosophie individualiste).
Les exilés alimentaires et sanitaires en France: tziganes, roumains,
pakistanais, yougoslaves, russes, chinois, africains, indiens ou afghans,
tous ceux qui ont un espoir en la démocratie, n'ont toujours aucun
droit à la liberté du travail et aux droits fondamentaux
de l'homme.
Un lama affilié à une couronne, pensionné à
la CAMAC et à la CAMAVIC, caisse mutuelle d'assurance maladie des
cultes et caisse mutuelle d'allocation vieillesse des cultes, en dispose
de bien d'autres...
Biblio sociohistorique :
"Regard sur l'Avenir du Tibet... Inquiétudes !!!"
de Patrick IBAN, 1998-2003
7
J'ignorais, enfin, qu'il existait une tradition concernant l'organisation
de la vie des moines mendiants dormant sur les rochers et sous les arbres
(Itivuttaka sutra). Il faudra que je me marie et que je me rende au Japon,
précisément avec mon épouse japonaise, qui m'aura
rendu la santé et le goût de vivre , pour la découvrir,
sans regret...
8
Cette courte présentation me restitue à la vie ordinaire.
Je ne vis plus aujourd'hui selon les critères moraux et religieux
du bouddhisme, en fait je ne suis plus bouddhiste et ne souhaite plus
en reparler. Le court essai "ni bonze ni laïc" que je présente
plus loin a été conçu à une époque
antérieure. Une époque de transition et de cohabitation
avec le bouddhisme populaire japonais amidiste auquel j'ai également
renoncé. Il s'agira d'une confirmation de mon renoncement. Son
propos introductif et son premier chapitre seront remaniés en 2006.
"Libre est la mort, libre est l'homme", dit un proverbe japonais.
Nombreux sont les hommes qui auront laissé un nom, plus nombreux
seront ceux et celles qui seront morts sans rien laisser derrière
eux, sinon un goût de liberté. Et c'est bien à cet
état d'esprit que je dois mon présent travail.
"Ni bonze ni laïc", Essai sur l'esprit des lois",
qui traite des dérives totalitaires bouddhistes et de différents
aspects du totalitarisme, s'inscrit désormais dans un contexte
civil et politique altermondialiste de recherche que je conçois
comme une contre proposition politique au consensus tissé par le
nouvel ordre mondial :
- institutionnel (OMC, Banque Mondiale, F.M.I, multinationales et cultures
transnationales des "think-tank" (ch
III-1, ch III-2)...),
- industriel (Corporate Crimes, crimes industriels en temps de paix et
en temps de guerre...),
- financier (investissements irresponsables et groupes de pressions transnationaux,
l'actionnariat, le profit et le putsch),
- social (falsification des faits historiques, des manuels scolaires,
rupture de la chaîne écologique des responsabilités
publiques et civiles, pénalisation de la misère, criminalisation
du langage syndical, du militantisme ouvrier, du communisme et du socialisme),
- religieux institutionnalisé.....
.
le
11 décembre 2004, Intro I-1 et chapitre 1 corrigés, remaniés
en juin 2006, Christian Pose
Ni
bonze, ni laïc home
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