Recherche de matériaux d'histoire criminelle et judiciaire : corporate fraude, corporate crime, war crime

Luttes anti-mafia
Cette rubrique soutient le combat anti-mafia du Centro Siciliano di Documentazione "Giuseppe Impastato" de Palerme et les nombreux mouvements italiens ou sites internationaux de lutte anti-mafia.

Umberto Santino VisageEtat des luttes contre le crime organisé mafieux
Pour la liberté de la recherche et de la presse dans la lutte contre la mafia.
Entretien exclusif avec le Professeur Santino, Président de CSD "Giuseppe Impastato", Palerme, réalisé par Chistian Pose, traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès.
Cronologia dei fatti di mafia ... Fonti: 'Giornale di Sicilia', 'la Repubblica', 'Corriere della Sera', 'La Stampa'; actualité de la lutte anti mafieuse, archives du CSD
Forum Social Anti Mafia
Forum Social Anti Mafia, Felicia & Giuseppe Impastato


alleanza e il compromesso“L’alleanza e il compromesso, mafia e politica dai tempi di Lima e Andreotti ai nostri giorni”, Umberto Santino, editore Rubbettino, 1997

29 Mars 2006 [ Communiqué ]
Linked222 soutient le Professeur Umberto Santino, sociologue et criminologue sicilien spécialiste du crime organisé mafieux, Président du CSD-Centro Impastato de Palerme, accusé/condamné par le Tribunal de Palerme pour diffamation envers l'ex-ministre Calogero Mannino (D.C. sicilienne), arrété pour association mafieuse en février 1995, comdamné à 5 ans et 4 mois de réclusion et incarcéré pendant neuf mois ....

Bien que condamné une première fois en 2001 à payer 15 millions de lires d'amende et bien qu'ayant fait aussitôt appel auprès de cette même juridiction le Professeur Umberto Santino sera condamné une nouvelle fois le 15 mai 2005, rejet du recours et sentence confirmée par la Cour d'appel de Palerme le 1er février 2006, à verser une somme de 7500 euros.

Nous ne pensons toujours pas, comme tous les amis des libertés civiles d'Impastato, du Forum Social Anti-Mafia, d'Arci, de Libera alors que la grande criminalité mafieuse et institutionnelle exerce toute sa puissance sur le gouvernement italien quasi privatisé de Silvio Berlusconni, premier magistrat du pays, que ces accusations soient fondées.
Nous pensons au contraire, en appui sur de nombreux lecteurs de nombreux pays, que cette condamnation est une atteinte grave à la liberté de la recherche sur le crime organisé mafieux, une atteinte grave à l'honorabilité et à l'intégrité scientifique du Professeur Umberto Santino et de Centro Impastato. Nous nous associons à la volonté civile de réforme de la législation italienne en matière de diffamation et de défense de la liberté d'information et de recherche sur le crime organisé mafieux.
Le Professeur Umberto Santino témoigne solidarité et sympathie envers les efforts de recherche en information de Linked222 et associe le site, non sans générosité et bienveillance, à sa lutte non violente, civile et citoyenne contre le crime organisé mafieux.

Historique de Centro Impastato
Le Centre sicilien de documentation "Giuseppe Impastato"- Palerme.
     Le Centre sicilien de documentation est le premier centre d'études sur la mafia né en Italie. Fondé en 1977 par Umberto Santino, il s'est formellement constitué en Association culturelle en mai 1980 et a pris le nom du militant de la Nouvelle gauche, Giuseppe Impastato, assassiné par la mafia le 9 mai 1978. Depuis 1998, le Centre est une Organisation à but non lucratif.
     Le Centre a pour but de développer la connaissance du phénomène mafieux et autres phénomènes assimilables, au niveau national et international ; de promouvoir des initiatives dans le but de combattre de tels phénomènes ; d'élaborer et de diffuser une culture juste de la légalité, du développement et de la participation démocratique. Les activités suivantes sont destinées à de telles fins : recueillir du matériel à caractère politique, économique, historique, sociologique ; mener des études et des recherches ; promouvoir les initiatives culturelles (conférences, séminaires, débats, expositions etc.) ; publier des livres, brochures et documentations diverses.
      Au cours de ses activités, le Centre, entièrement autofinancé, a créé une bibliothèque, une hémérothèque et des archives spécialisées sur la mafia et autres formes de criminalité organisée ; il a élaboré des études et des recherches, des bibliographies et du matériel de documentation ; développé des activités d'information et d'éducation dans les écoles et les instituts universitaires, en Italie et à l'étranger ; promu des initiatives de mobilisation (à commencer par la manifestation nationale contre la mafia, la première de l'histoire italienne, qui s'est déroulée en mai 1979) et d'agrégation sociale et a eu un rôle décisif dans l'enquête sur le meurtre Impastato. Avec le projet de recherche Mafia et société, le Centre a entrepris une analyse scientifique du phénomène mafieux, menant des recherches sur l'homicide à Palerme, les entreprises mafieuses, le trafic international des drogues, le rapport mafia-politique et le mouvement anti-mafia.
      Le Centre s'est également employé dans le mouvement pour la paix, contre la globalisation néo libre-échangiste et pour une globalisation de la participation démocratique et des droits de l'homme.

Analyses du crime organisé mafieux en français du Professeur Umberto Santino - Centro Impastato

Somme des articles en Italien d'Umberto Santino - Centro Impastato

Quelques ouvrages d'Umberto Santino
L'impresa Mafiosa. Dall'Italia agli Stati Uniti
  di Giovanni La Fiura, Umberto Santino
  edito da Franco Angeli, 1992
La democrazia bloccata. La strage di Portella della Ginestra e l'emarginazione delle sinistre
  di Umberto Santino edito da Rubbettino, 1997
  La mafia interpretata
  di Umberto Santino edito da Rubbettino, 1996
La violenza programmata. Omicidi e guerre di mafia a Palermo dagli anni '60 ad oggi
  di Giorgio Chinnici, Umberto Santino
  edito da Franco Angeli, 1989
L’alleanza e il compromesso
  di Umberto Santino edito da Rubbettino, 1997
Oltre la legalità. Appunti per un programma di lavoro in terra di mafie
di Umberto Santino edito da Centro Siciliano
di Documentazione G. Impastato, 1997
Storia del movimento antimafia. Dalla lotta di classe all'impegno civile
di Umberto Santino edito da Editori Riuniti, 2000

· Bibliografia/ Archivio 900 Storia del crimine organizzato, 'Ndrangheta, Camorra, Mafia, Sacra Corona Unita, Mafia dei colletti bianchi...

Le Centre Sicilien de Documentation " Giuseppe Impastato
Giuseppe Impastato : l'activité, le crime, l'enquête et son déroulement
"Né à Cinisi, dans la province de Palerme, le 5 janvier 1948, au sein d'une famille mafieuse (son père, Luigi, avait été exilé pendant la période fasciste, son oncle et d'autres membres de sa famille étaient des mafieux et le beau-frère de son père était le chef de la mafia, Cesare Manzella, tué par une Giulietta chargée de TNT en 1963).
     Jeune homme, il rompt avec son père, qui le chasse de la maison, et s'engage dans une activité politico-culturelle anti-mafieuse. En 1965, il fonde le journal “L’Idea socialista” et adhère au PSIUP. À partir de 1968, il participe, en tant que dirigeant, aux activités des groupes de la Nuova Sinistra. Il accompagne les luttes des paysans expropriés par la construction de la troisième piste de l'aéroport de Palerme, sur le territoire de Cinisi, celles des ouvriers du bâtiment et des chômeurs. En 1975, il crée le groupe “Musica e cultura”, qui propose des activités culturelles (ciné-club, musique, théâtre, débats, etc.) ; en 1976, il fonde “Radio Aut”, une radio libre autofinancée, grâce à laquelle il dénonce les crimes et les affaires des mafieux de Cinisi et de Terrasini, principalement ceux concernant le chef de la mafia, Gaetano Badalamenti, qui avaient un rôle de premier plan dans le trafic international de la drogue, par le biais du contrôle de l'aéroport. Le programme le plus suivi était “Onda pazza”, émission satirique qui raillait les mafieux et les politiques.
     En 1978, il se porte candidat aux élections municipales sur la liste Democrazia Proletaria. Il est assassiné dans la nuit du 8 au 9 mai 1978, au cours de la campagne électorale, par une charge de TNT placée sous son corps qui avait été préalablement allongé sur la voie ferrée. Les électeurs de Cinisi votent pour lui, réussissant à l'élire au Conseil Municipal. Presse, forces de l'ordre et magistrature parlent d'acte terroriste dans lequel l’auteur de l'attentat aurait été la victime et, suite à la découverte d'une lettre écrite de nombreux mois auparavant, de suicide. Grâce à l'activité de son frère, Giovanni, et de sa mère, Felicia Bartolotta Impastato, qui rompent publiquement avec la parenté mafieuse, de ses camarades militants et du Centre sicilien de documentation de Palerme, qui a vu le jour en 1977 et qui en 1980 devait prendre le nom de Giuseppe Impastato, le crime est reconnu d'origine mafieuse et sur la base des témoignages recueillis et des déclarations présentées, l'enquête judiciaire est réouverte...."

De "La mafia in casa mia" à "Les Cent pas"
by Umberto Santino (Film)
"Le film a le mérite de présenter à un public beaucoup plus vaste que celui que nous avons réussi à atteindre jusqu'à présent, une histoire qui, contrairement à ce que nous avons lu ou entendu, n'est en rien provinciale, mineure ou datée. Cette histoire, la mère de Peppino Impastato, Felicia Bartolotta, l'avait déjà racontée dans un livre publié en 1986, La mafia in casa mia, dans lequel elle retraçait ses rapports entre un mari mafieux et un fils rebelle, expliquant son renoncement à la vengeance et réaffirmant sa quête de justice tout en ne se résignant pas à ne pas l'avoir obtenue pendant de longues années. Un des camarades de Peppino, Salvo Vitale, l'avait racontée dans le livre Nel cuore dei coralli, et Claudio Fava l'avait proposée à nouveau dans un reportage télévisé repris dans les pages du livre Cinque delitti imperfetti, puis ce fut Luciano Mirone dans un chapitre du livre Gli insabbiati ainsi que des dizaines de journalistes ayant interviewé la mère, toujours prête à témoigner et à dénoncer. Vingt-deux ans de mots, d'images, qui n'ont certes pas atteints le public comme peut l'atteindre un film primé à Venise et ayant connu un grand succès, mais qui ne peuvent être effacés par l'absence de mémoire de ceux qui ont parlé de "crime oublié" ou de "vingt ans de silence...
Si l'histoire d'Impastato et de ses camarades est emblématique d'une époque de protagonisme et de luttes constituant le meilleur de 68 et non sa version provinciale en lambeaux, l'histoire de l'après crime ne l'est pas moins. Avec la mort d'Impastato commence une aventure semée de fausses pistes, d'inerties, de retards des forces de l'ordre et de la magistrature, mais aussi le grand engagement de sa mère, de son frère, de ses camarades restés sur la brèche, dont certains ont consciemment risqué leur vie, et le nôtre avec le Centre sicilien de documentation, né en 1977 et dédié à Impastato que beaucoup considéraient comme un terroriste maladroit et désespéré. L'année qui suivit l'assassinat, nous avons organisé, avec Democrazia Proletaria, une manifestation nationale contre la mafia, la première de l'histoire italienne, et à l'époque parler de mafia en dehors de l'horizon limité de la Sicile suscitait un fantasme inconnu et impalpable. Et pourtant, ils furent deux mille à venir de tout le pays. Comme on peut le constater en parcourant les pages du volume dans lequel nous avons recueilli les actes judiciaires (L'assassinio e il depistaggio), l'enquête qui avait été hâtivement classée fut rouverte, puis refermée et rouverte plusieurs fois et nous sommes finalement arrivés à des résultats impensables il y a encore quelques années. L'associé de Badalamenti, Vito Palazzolo, a été condamné le 5 mars 2001 à trente ans de réclusion et Badalamenti a été condamné le 11 avril 2002 à la prison à perpétuité...."

Mafia, entreprise et système relationnel by Umberto Santino
Journées d'étude sur la mafia, Université Paris I
Paris, Maison des Sciences Economiques
5 et 6 juillet 2001
"L'entreprise est l'un des terrains les plus significatifs sur lequel s'exerce et s'affirme l'emprise territoriale des groupes criminels de type mafieux, sur lequel se reproduit et se développe leur système de relations et se réalise la pénétration dans le tissu de l'économie légale.
On peut parvenir à ces conclusions à travers l'étude de quelques cas emblématiques se situant dans une période de temps qui va des années cinquante à nos jours.
Les cas examinés nous permettent d'affirmer que l'entreprise mafieuse marque une continuité substantielle en ce qui concerne certains aspects essentiels pour comprendre le phénomène mafieux : sa capacité d'adaptation, l'articulation du système relationnel sans lequel la constitution de l'entreprise et son activité seraient impossibles.
Depuis les années soixante-dix, l'augmentation de l'accumulation illégale assure une dotation financière notable et les activités entrepreneuriales assument souvent la fonction de recyclage du capital illégal. Il ressort de la recherche publiée dans l'ouvrage L'impresa mafiosa que beaucoup d'entreprises n'existent que sur le papier et ne sont qu'un paravent de l'accumulation illégale.
Le rôle des banques s'avère toujours fondamental au niveau de l'octroi de crédit et, à partir d'un certain moment, surtout pour les opérations de recyclages, ainsi que les adjudications de travaux publics.
Le système relationnel est formé par des liaisons, presque toujours durables dans le temps et souvent formalisées à travers l'implication dans l'activité d'entreprise ou sous la forme de conseil, avec des entrepreneurs, des intermédiaires (en particulier géomètres, ingénieurs, architectes, conseillers commerciaux) et des administrateurs publics et politiques.
Cet ensemble d'individus en rapport de collaboration avec des chefs mafieux se situe comme fraction de la classe dominante qui peut être classée comme " bourgeoisie mafieuse " sur la base de deux ordres de raison : le premier est la communauté d'intérêts, le deuxième le partage de codes culturels.
L'évolution de la mafia et des rapports avec les individus formant le système relationnel entremêle continuité et transformation, sur la base d'une culture fondée sur l'élasticité, en apparente contradiction avec des rigidités formelles rituellement exhibées. L'étude de l'entreprise est aussi intéressante du point de vue de la structuration. Souvent, on trouve dans les sociétés des noms de femmes, parentes de mafieux ou d'entrepreneurs. Il reste à voir si celles-ci n'ont eu qu'un rôle de prête-nom ou bien une fonction active. Ceci renvoie de manière plus générale au rôle des femmes dans l'association mafieuse, formellement mono-sexuelle, mais en réalité dotée d'un degré notable d'élasticité également sous ce profil, comme on peut le déduire d'un matériel judiciaire et journalistique toujours plus abondant...
Entreprise mafieuse et marché
Dans la recherche publiée dans l'ouvrage L'impresa mafiosa, lors de l'analyse des rapports entre mafia et marché, j'invitais à amorcer une réflexion sur des phénomènes jusqu'alors inédits, ou marginaux, pour l'économie officielle, comme ceux étiquetés sous le nom d'" économie souterraine " ou " économie criminelle ". Par la suite, les économistes ont accordé une certaine attention à ces phénomènes mais, aujourd'hui encore, les évaluations courantes se limitent à répéter des jugements stéréotypés, du type : la mafia altère les lois du marché par le recours à la violence et à la violation des règles de la concurrence. Evidemment, on ne peut pas ne pas être d'accord avec l'individuation de la spécificité de l'action mafieuse dans l'usage de la violence privée et dans la non reconnaissance du monopole étatique de la force (la mafia utilise l'homicide comme une peine de mort pour qui n'observe pas ses codes comportementaux ou fait obstacle à ses activités)..."

Mafia, crime transnational et mondialisation by Umberto Santino
Colloque international : Défaire le développement, Refaire le monde
Atelier 2. L'économie criminelle : avenir ou vérité du développement ?
Paris, 28 février - 3 mars 2002
Le modèle mafieux et le paradigme de la complexité
"Selon la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, signée à Palerme en décembre 2000, un groupe criminel organisé désigne "un groupe structuré de trois personnes ou plus existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre un ou plusieurs crimes graves (…) pour tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel".
      Cette définition ressemble à bien des égards à celle de la loi anti-mafia italienne, approuvée en 1982, définissant pour la première fois l'association criminelle de type mafieux :
      L'association est de type mafieux lorsque ceux qui en font partie se servent de la force d'intimidation du lien associatif ainsi que des conditions d'assujetissement et de la loi du silence (omertà) qui en dérive, pour commettre des crimes, pour acquérir, de façon directe ou indirecte, la gestion ou le contrôle d'activités économiques, concessions, autorisations, adjudications et services publics, ou pour réaliser des profits ou des avantages injustes en soi ou pour les autres.
      L'idée de mafia en tant qu'association criminelle ou entrepreurial, si elle saisit certains aspects essentiels du phénomène mafieux, n'est cependant pas, à mon avis, exhaustive. J'ai proposé, afin d'en obtenir une représentation adéquate, l'adoption d'un "paradigme de la complexité", basé sur la relation fonctionnelle existant entre les divers aspects : crime, accumulation, pouvoir, code culturel, consensus social.
      Selon cette hypothèse, la mafia n'est pas seulement une association criminelle pas plus qu'elle n'agit comme une entreprise, mais c'est aussi un sujet politique qui exerce un pouvoir qui lui est propre (la domination territoriale) et qui interagit avec les systèmes institutionnels étatiques et politiques....
Le mouvement anti-mondialisation et le mouvement anti-mafia: de la contestation au projet
      Ces derniers mois, le mouvement contre la mondialisation néo-libérale a fait des pas en avant en passant des manifestations de protestation à l'élaboration d'un projet. Les forums de Gênes et de Porto Alegre ont entamé l'élaboration d'un programme sur des questions fondamentales telles que la paix, la légalité internationale, la mondialisation des droits, la protection de l'environnement, la création de structures de liaison internationale (la dénommée "mondialisation par le bas").
 En Sicile, le mouvement anti-mafia est aussi vieux que la mafia. Au début, à l'époque du mouvement paysan, la lutte contre la mafia était un aspect spécifique de la lutte des classes. Ces dernières années, après les massacres des années'90, on a constaté l'implication, sous formes variées, d'associations de la société civile, implication étendue à tout le territoire national, même si de manière discontinue et inégale.
      Si nous analysons le mouvement anti-mafia contemporain à la lumière des réflexions sur les mouvements sociaux, nous pouvons dire que c'est un mouvement particulier caractérisé par un comportement dualiste vis-à-vis du système. Ce n'est pas une contestation globale, anti-systémique. Il vise à défaire la complicité que les institutions et le contexte social entretiennent avec les groupes criminels. C'est là que réside intégration et conflit. Alors que le mouvement paysan s'inscrivait dans une perspective globale, à l'époque représentée par le socialisme, le mouvement anti-mafia contemporain s'inscrit dans un contexte dominé par la crise des perspectives globales et partage avec les autres mouvements sociaux, les limites de la partialité et de la précarité.
Aujourd'hui, face à la planétarisation du crime, le problème est de trois ordres : la mondialisation de la mobilisation de la société civile sur des terrains spécifiques (analyse, éducation, engagement éthico-social) est-elle possible ? Peut-on inscrire dans un engagement d'ensemble la lutte anti-mafia ? Enfin, cette dernière doit-elle assumer les caractères d'un mouvement anti-systémique ?...
Mon engagement personnel et celui du Centre sicilien de documentation, que j'ai fondé il y a 25 ans, ont pour objectif de créer un lien entre le mouvement anti-mafia et le mouvement anti-global. ..."

Histoire des luttes contre la mafia by Umberto Santino
Selon une idée répandue, la lutte contre la mafia en Sicile n'aurait commencé qu'après les tragédies de Capaci et de la Rue D'Amelio en 1992, où, avec huit gardes du corps, ont péri les juges Giovanni Falcone, Francesca Morvillo et Paolo Borsellino. En réalité, la lutte contre la mafia est aussi vieille que la mafia elle-même; elle a commencé dans les années 1980, avec la première vague du mouvement des paysans.
      Jusqu'à la fin des années 1950, la lutte contre la mafia en Sicile se présentait comme un conflit social; ces dernières années, elle présente la forme d'un combat civil. C'est ce que nous voudrions illustrer ici....
- Des années 1890 jusqu'aux années 1950, c'est le mouvement paysan qui, d'abord dirige par le Parti socialiste et ensuite par le Parti communiste, a combattu la mafia. La première vague du mouvement paysan, celle des Fasci siciliens de 1892-1894, se battait pour la réforme agraire et la conquête des administrations communales ; elle s'est durement affrontée à la mafia, alliée des grands propriétaires terriens et de l'armée, comme en témoignent les quelque cent victimes qu'a laissées ce conflit. Apres la défaite des Fasci, un million de Siciliens émigrèrent, surtout vers le Etats-Unis...
-Pendant les années 1960 et 1970, la mafia s'intéresse au développement des villes (spéculation immobilière) et à l'argent public (appels d'offres pour les travaux publics) que gèrent l'Etat et la Région sicilienne, dotée en 1946 d'un autonomie spéciale ; elle s'allie alors avec les partis de gouvernement, surtout avec la Démocratie chrétienne. Au cours de cette période, la lutte contre la mafia est le fait de minorités et relève surtout des institutions publiques. Lorsque les rues de Palerme furent ensanglantées par une véritable guerre engagée par la mafia pour contrôler le marche immobilier et les trafics illégaux, une commission parlementaire fut constituée pour enquêter sur la mafia (1963)...
-En 1977 est créé le premier centrer d'étude sur la mafia en Italie, le Centre sicilien de documentation " Giuseppe Impastato ", du nom d'un militant de la lutte contre la mafia assassiné en mai 1978.
- Apres la chute du mur de Berlin, l'Italie est entrée dans une transition entre ce que l'on peut appeler la Première et la Seconde République. Les deux grands partis qui avaient dominé la scène politique pendant un demi-siècle disparaissent : la Démocratie chrétienne a éclaté d'abord en deux partis, puis en trois ; le Parti communiste italien s'est transformé en Parti démocratique de la gauche (PDS), mais certains de ses membres ont créé le Parti de la refondation communiste. En 1996, une coalition de centre gauche, dominée par le PDS et soutenue par les néo-communistes, a formé un gouvernement. Dans cette phase, la mafia subit les chocs en retour de la vague de violence de 1992-1993. Car en 1992, les tueries de Capaci et de la rue D'Amelio ne furent pas isolées ; auparavant avait été tué Salvo Lima, un proche d'Andreotti, qui avait dominé la Démocratie chrétienne sicilienne pendant plusieurs années et était député au Parlement européen ; et l'année 1993 avait vu les carnages de Florence et de Milan, qui firent dix victimes, ainsi que des attentats contre des monuments et deux églises à Rome. Ces crimes se produisirent alors que prenait fin l'époque où la Démocratie chrétienne faisait le lien avec le monde politique institutionnel ; ils marquèrent aussi la naissance de la Seconde République.
La mafia paie durement son recours à une telle spirale criminelle : en réponse à l'escalade de la violence, de nouvelles lois d'exception sont votées pour lutter contre la mafia ; on interpelle Riina, que l'on considère comme le chef des chefs, mais qui est en fait le responsable des actions violentes, ainsi que d'autres capimafia ; de nouveaux procès ont lieu et de nouvelles condamnations sont prononcées : En septembre 1995 s'ouvre à Palermo le procès de Giulio Andreotti, l'homme qui, après avoir été pendant un demi-siècle au centre de la vie politique nationale, se trouve accuse d'association mafieuse. ..."

Mafia entre première et deuxième République by Umberto Santino
"Par les élection des 27 et 28 mars 1994, qui se sont déroulées pour la première fois au scrutin uninominal, majoritaire, l'Italie est officiellement passée de la Première à la Deuxième République.
      Si la Première République a été gouvernée pendant presqu'un demi-siècle par la Démocratie Chrétienne, la Deuxième est née avec une nette tendance à droite, concrétisée par une coalition entre la Ligue du Nord qui veut diviser l'Italie en trois grandes régions, Forza Italia organisation politique créée en deux mois et Alliance nationale, nouveau nom du parti néofasciste. Pour l'instant, le premier parti est Forza Italia créé par celui qui détient le monopole des télévisions privées, Silvio Berlusconi, membre de la loge maçonnique P2, grand entrepreneur qui doit son ascension à la protection des leaders des parts politiques de gouvernement, et, avant tout, de l'ex-leader du parti socialiste, Bettino Craxi, exemple type de ce que la Première République avait de pire. Berlusconi apparaît pourtant le champion du renouveau, et, en peu de temps, a rempli le vide laissé au centre par la crise de la DC, en utilisant toutes les ressources de la politique spectacle, et en se servant du réseau de la Fininvest, holding dont font partie plus de cent sociétés. Encore une fois, les forces de gauche, rassemblées dans la Formation progressiste dont la victoire était certaine quelques mois encore avant les élections, ont été relégués dans l'opposition.
      Quel sera le rôle de la mafia et des forces qui lui sont liées dans le nouveau contexte politique ? Les conditions de la lutte contre elle se sont-elles améliorées ou ont-elles empiré ? Que deviendront les enquêtes engagées à propos du rapport entre mafia et politique,qui ont pour objet de rechercher les responsabilités d'hommes politiques liés a la mafia, à commencer par l'ex-président du conseil et homme symbole du pouvoir, Giulio Andreotti ?"...

Mafias et trafics de drogue : le cas paradigmatique et controversé de Cosa Nostra sicilienne
by Giuseppe Muti
Cosa Nostra sicilienne: un centre de pouvoir criminel
"En 1986, 475 associés de Cosa Nostra sont mis en cause tous ensembles au cour du " Maxi-procès " de Palerme. 344 d'entre eux sont condamnés pour un total de 2.655 années de prison pour cause d'appartenance à l'organisation mafieuse ou pour trafic de drogue. Les 8.607 pages de l'acte d'accusation démontrent pour la première fois l'existence de l'organisation mafieuse sicilienne - jusqu'alors controversée voire niée - et son engagement dans les trafics internationaux des drogues. La sentence représente Cosa Nostra comme: 1) une forme de contre pouvoir de par sa nature criminelle; 2) une forme de pouvoir dissimulé dans la société et capable de s'adapter aux changements historiques; 3) un ordre juridique qui partage avec l'État-nation certains caractères fondamentaux tels que le territoire, le code et un groupe d'affiliés qui s'y conforment ou s'y adaptent; 4) un centre d'influence qui programme et réalise des plans d'expansion géographique et de renforcement de son rôle aux différentes échelles.
Ces caractéristiques doivent être approfondies si l'on veut démontrer la dimension géopolitique de cette organisation mafieuse qui la différencie des organisations criminelles classiques.
Comme Umberto Santino l'explique dans son " paradigme de la complexité ", le mot " mafia " définit ces organisations criminelles qui : 1) agissent à l'intérieur d'un contexte relationnel vaste et ramifié, 2) configurent un système de violence et d'inégalité destiné à l'accumulation des capitaux et à l'acquisition et la gestion de positions de pouvoir, 3) usent d'un code culturel, 4) jouissent d'un relatif consensus social. Le contexte relationnel mafieux, composé de rapports de parenté, d'amitié, d'intérêt, de contiguïté et de complicité, est en mesure de s'affirmer dans des conditions de développement économique comme de sous-développement. Le bloc social qui en dérive est hiérarchiquement organisé à travers toute la société: des catégories sociales les plus pauvres, excellent bassin de recrutement pour la main-d'œuvre, jusqu'à ce véritable pactum sceleris entre les plus hautes sphères du pouvoir politique et économique, la haute société et les sommets de l'organisation mafieuse: une sorte de club privé que le sociologue palermitain qualifie de " bourgeoisie mafieuse ...
Les revenus de la drogue passeport pour la globalisation
Pour réussir dans le trafic de drogue, la mafia sicilienne s'est révélée en mesure de transformer au besoin son organisation interne, tout comme la structure opérationnelle des trafics, selon des schémas qui démontrent encore leur efficacité après un demi-siècle. Cinquante ans avant la chute du mur de Berlin, le réseau primitif de Lucky Luciano fonctionnait déjà comme une entreprise mondialisée. Dès la fin des années 60, en outre, l'organisation mafieuse du trafic de drogue par excellence a crée le premier réseau moderne de blanchiment d'argent. Cosa Nostra a donc précédé, jusqu'à peut-être l'inspirer, la mondialisation du capital financière et spéculative..."

Forum social anti-mafia : La Memoria e il Progetto, mai 2005, Palerme (CSD)
Peppino Impastato (en mémoire de Giuseppe Impastato)
ANTIMAFIA DUEMILA (informations sur Cosa Nostra)
Assassinat de Fransesco Fortugno, vice-président de la région calabraise, 17-10-2005
Pietro Grasso, nouveau procureur antimafia (DNA)
, 12/13-10-2005
Cosa Nostra Homepage
Omicron (observatoire milanais sur le crime organisé du Nord)

Addiopizzo
Addiopizzo è un movimento aperto, fluido, dinamico; è formato da tutte le donne e gli uomini, i ragazzi e le ragazze, i commercianti e i consumatori che si riconoscono nella frase "Un intero popolo che paga il pizzo è un popolo senza dignità"."Un peuple entier qui paie le +pizzo+ (impôt mafieux) est un peuple sans dignité."
Addiopizzo è anche un'associazione di volontariato espressamente apartitica e volutamente "monotematica", il cui polo d'attrazione è la lotta alla mafia, e in particolare al racket delle estorsioni.

Le courage de Palerme: "La fabuleuse histoire des étudiants de Palerme contre le racket mafieux"
"Poussés par une bande d'étudiants déterminés à secouer leurs aînés et à sortir le racket mafieux du silence, une centaine de commerçants de Palerme (Sicile) ont décidé de briser l'omerta et d'afficher publiquement leur "non" à l'extorsion.
Boutique de vêtements, pizzerias, agences de voyage ou services aux entreprises, plus d'une centaine de gérants s'engagent désormais publiquement à refuser le racket mafieux et à dénoncer d'éventuels extorqueurs.
Et si tous savent qu'en 1991, à une époque où Cosa Nostra faisait parler volontiers les armes, l'entrepreneur Libero Grasso avait payé de sa vie ce genre de bravade, les rebelles ont accepté que les noms de leurs enseignes, leurs adresses et numéros de téléphone soient consultables sur internet (www.addiopizzo.org).
"Je ne me sens pas courageuse, juste cohérente. Même si je n'ai jamais eu de problème de racket dans ma petite boutique, j'ai voulu adhérer pour lutter contre un tabou et faire en sorte qu'on puisse parler librement du +pizzo+", explique Loredana Fulco, 45 ans, tablier jaune et mains farineuses, près du plan de travail où elle façonne ses pâtes fraiches..."


Avviso Pubblico.

Enti locali per la formazione civile contro le mafie è una rete di Amministratori di Comuni, Province, Regioni e Comunità Montane nata nel 1996 per promuovere azioni di prevenzione e contrasto all'infiltrazione mafiosa nel governo degli enti locali e per aggregare, tra questi ultimi, quelli che hanno manifestato o manifestano il loro interesse verso percorsi di educazione alla legalità democratica.
L'Associazione in questi anni ha svolto diverse attività tra le quali si rammentano la collaborazione con Libera per la realizzazione della Giornata della memoria e dell'impegno e della Carovana antimafie , la pubblicazione di Quaderni di documentazione, la collaborazione con enti e associazioni per la realizzazione di progetti finalizzati a promuovere la cittadinanza e la partecipazione tra i giovani.
I rappresentati dell' Ufficio di Presidenza , inoltre, hanno partecipato e partecipano ad incontri e dibattiti pubblici in tutta Italia, organizzati dall'Associazione stessa, da enti ad essa associati o da altre istituzioni e associazioni.
Attualmente Avviso Pubblico conta quasi cento soci ed il suo Presidente è il dottor Andrea Campinoti, sindaco del Comune di Certaldo (FI).

Comuni sciolti per infiltrazione mafiosa. Intervista a Piero Grasso
«Un tempo la mafia uccideva i candidati, oggi si infiltra». Inizia così l'intervista concessa dal Procuratore Nazionale Antimafia, Piero Grasso, al Quotidiano Avvenire del 24 maggio 2006.
Il magistrato palermitano torna ancora una volta a parlare dei rapporti tra mafia e politica. Lo aveva già fatto prima delle elezioni politiche del 9 e 10 aprile scorso, quando avevo lanciato un appello a tutte i partiti affinché non candidassero persone sospettate di rapporti con i mafiosi oppure oggetto di attenzione da parte della magistratura.
Il Procuratore Nazionale Antimafia annuncia di aver istituito presso la Direzione Nazionale Antimafia un apposito gruppo di studio sui comuni sciolti per infiltrazione mafiosa. Questi risultano essere 141 dall'entrata in vigore della legge 22 luglio 1991, n. 221, attualmente confluita nel d.lgs 18 agosto 2000, n. 267, recante il Testo unico delle leggi sull'ordimento degli enti locali (artt. 143, 144, 145, 146)..."

Interview WEB TV TELE IRIDE, Forum Nazionale Contro la mafia Piero Grasso, Procuratore Nazionale Antimafia

L'infiltrazione della criminalità organizzata nell'economia locale.
Il Comune di Polistena, in collaborazione con Avviso Pubblico e il coordinamento locale di Libera, ha organizzato una due giorni sul tema delle mafie e della legalità....

Libera Home Page
(association contre la mafia)
LIBERA. ASSOCIATIONS, NOMS ET CHIFFRES CONTRE LES MAFIAS
"Libera est née en 1995 avec l’intention de réunir et de représenter toutes les réalités (associatives ou non) qui interviennent territorialement pour combattre les organisations mafieuses.
Aujourd’hui Libera est une organisation regroupant plus de 1.200 groupes, associations, écoles et particuliers qui ont décidé de partager cet important engagement civil en faveur de la création d’une société alternative aux mafias..."

Ciao Felicia
Tre giorni per ricordare Felicia Bartolotta Impastato, mamma di Peppino Impastato e
cittadina onoraria di Anzola dell’Emilia 6, 7, 10 giugno 2006
"Felicia Bartolotta Impastato (24 maggio 1916 - 7 dicembre 2004) era moglie di Luigi
Impastato, parente e amico di mafiosi. La sua è stata una vita emblematica: divisa tra il
marito e il figlio, dopo l’assassinio di Peppino, ha rigettato la cultura mafiosa della vendetta,
costituendosi parte civile nel procedimento contro i responsabili dell’omicidio, sostenuta
dal figlio Giovanni, dalla nuora Felicetta, dai compagni di Peppino e dal Centro di
Documentazione dedicato a Peppino Impastato. Un impegno quotidiano che è riuscito a
smantellare la montatura che voleva Peppino terrorista e suicida, avvallata da
rappresentanti delle forze dell’ordine e della magistratura con il depistaggio delle indagini,
come è stato confermato dalla Relazione della Commissione Parlamentare Antimafia
approvata nel 2000. In tutti questi anni Felicia è stata un punto di riferimento e la sua casa
è diventata una sorta di santuario laico. Alla vicenda di Peppino e di Felicia è stato dedicato
il film "I cento passi" di Marco Tullio Giordana, vincitore del leone d’oro al festival di
Venezia per la migliore sceneggiatura..."

Narcomafie Home Page

Narcomafie est une revue mensuelle, réalisé par le Gruppo Abele, d’études approfondies sur le phénomène mafieux (dossiers, forums thématiques, enquêtes) et d’analyse des réponses institutionnelles, politiques et sociales dans la lutte à la criminalité organisée internationale (Libera)
Giugno 2006 Made in Camorra... Dossier: Malaeconomia campana
È il paese di Bengodi, ma solo per i boss della Camorra, a cui in due anni sono stati confiscati 400 milioni di euro. Accumulati dietro le rispettabili vetrine di negozi, ristoranti e circoli culturali, dove si nascondono proprietari taglieggiati e poi estromessi, tonnellate di merce contraffatta, registratori di cassa gonfi di soldi sporchi. E l’economia sana? Soccombe...
Napoli milionaria
di Daniela De Crescenzo e Amalia De Simone
"Lo scrittore Enzo Russo ha intitolato un suo libro del 1990 Il quattordicesimo zero: sarebbe questa la cifra multimiliardaria che segna il definitivo salto delle mafie da organizzazioni criminali a organizzazioni economiche capaci di gestire somme da capogiro e di condizionare produzione e sistema bancario.
Quaranta clan a Napoli e quarantaquattro nella Provincia si battono per compiere in maniera definitiva questo salto di qualità. È scritto nell’ultima relazione della Commissione antimafia: «Accanto alle manifestazioni più cruente […] necessarie per imporre il proprio controllo, i clan dimostrano crescente attenzione alle forme di inserimento nelle attività produttive lecite al fine di controllarne le dinamiche e lucrarne i vantaggi economici, ma anche di ripulire gli ingenti capitali che derivano dalle loro attività illecite». Una conclusione ineludibile se si ripercorrono le testimonianze rese dai magistrati e se si guardano le cifre: negli ultimi due anni ai clan sono stati sequestrati beni per più di 400 milioni di euro; un miliardo, negli ultimi dieci anni, tra imprese, beni immobili e conti bancari. Del resto, il giro d’affari della malaeconomia campana è testimoniata anche dalla relazione semestrale della Dia: nel secondo semestre del 2005, ben 50 dei 56 milioni di euro sequestrati alla criminalità appartenevano alla Camorra.
.."

The empire of crime
by Frank Viviano/ Mother Jones
Goodfather IV , in the empire of crime the US mafia is just a supporting actor by Frank Viviano
Zedillo's choice, the mafia in Mexico by Holly Lloyd
Organized Crime News by IASOC (The International Association for the Study of Organized Crime)
Book Review on Organized Crime by IASOC

linked222 est heureux d'intégrer les travaux du magazine critique, politique, littéraire et historique belge Banc Public dans sa page consacrée à la Recherche de matériaux d'histoire criminelle et judiciaire.

Les associations criminelles
LE TOURNEUR DE PARIS (1) by Serge KATZ
"Comment retrouver l’innocence alors que, dès notre plus jeune âge, nous sommes coupables déjà de pisser dans notre pantalon? “J’ai voulu expier et faire expier”, dit le tueur de petites filles dans “l’Ennemi”, ce court roman de Vincent Villedieu remis en vitrine grâce aux feux de l’actualité (1). “J’ai voulu expier, dit-il, et c’était justement cela, la Tentation.” Nul ne saurait se réveiller indemne de ce cauchemar. Aujourd’hui, qui dit cadavre - et qui n’a pas son cadavre ? - suppose crime et complot. La théorie fait son chemin. Et il semble bien que l’on puisse enfin établir cette société idéale où chacun surveille chacun, à l’instar du rêve de Chestov dans “Les Possédés”. Enfin bon! En cette ère “post-industrielle”, il faut en avoir la conscience nette, comme on dit. Et pour cela, il faut bien TRANCHER! Les élus et les damnés, donc. Dans un tel contexte, évidemment, voler un timbre - voire même simplement y penser - c’est déjà participer à une immense organisation criminelle. Ils sont partout! Mais comment en est-on arrivé là?..."

LES CRIMINELS ET LEURS ASSOCIATIONS (2) by Serge KATZ
"Le crime organisé régnerait-il sur l’âme du monde? Il semble bien, à en croire la large utilisation du terme “mafia”. Lorsque le V.L.D. M. Chevalier, transfuge du S.P. où il ne put faire carrière, qualifie les institutions gouvernementales flamandes de “mafia” , nul ne doute qu’il se venge ainsi de ses anciens amis en usant d’un stratagème qu’emploie également la mafia : la criminalisation de la concurrence. Cela paraît moins sûr lorsqu’un entrepreneur dénonce une collusion bruxelloise pour l’entreprise des grands travaux à vocation internationale de la capitale(1). Le mafieux, ce sera toujours l’adversaire : le Boerenbond pour le notable wallon et le P.S. pour l’édile flamand. L’épicier marocain pour le commerçant belge, les mutuelles pour l’ordre des médecins, et vice-versa. Une telle confusion, outre l’ignorance de la définition historique de la mafia sicilienne, montre un amalgame de trois phénomènes distincts : le clientélisme, la criminalité et la criminalité organisée à caractère mafieux..."

Le seigneur est mon berger (1) Prélude by Frank Furet
"Avant d’être suicidé au capuccino-cyanure, Michele Sindona, banquier du Vatican et de la Mafia, hypermouillé dans le scandale de la banque Ambrosiano, déclarait très consensuellement qu’un des multiples mérites du blanchiment et de la parfaite complicité du réseau bancaire agissant sous la tutelle de gouvernements et d’organisations internationales peu enclines à bousculer la profession de blanchisseur, était de constituer un pont au dessus de l’abîme qui sépare la pègre du reste de la société..."

Le seigneur est mon berger (2) Les organisations Italiennes by Frank Furet
"Avant d'être décrite comme une association de gens grossiers, lâches, malhonnêtes, hypocrites et brutaux en 1884 dans une pièce de Rizotto en 1884, le mot Mafia aura décrit les attitudes les plus nobles, les plus courageuses faces aux diverses sortes d'oppression qui ont pesé sur l'histoire; il aura aussi permis de synthétiser un ensemble de sentiments, d'attitudes, de manières d'être dispersés depuis des siècles dans la conscience populaire et qui seraient à la base du Sicilianisme qui s'associe parfois à une tendance au séparatisme. L'esprit de mafia incarne d'abord le courage de s'imposer en cas de besoin à la loi pour appuyer son destin personnel, son ascension sociale, perception renforcée par l'image du pauvre chevalier bandit ou du serf-bandit pouvant devenir un prince, la conscience populaire exprimant ici son besoin de mobilité sociale. Ce n'est que dans un rapport officiel des autorités judiciaires de Trapani en 1838, que " mafia " mot qui désignait jusqu'alors en vieux sicilien " grâce, allure, chic) sera citée par écrit pour la première fois en tant que société secrète dangereuse capable d'employer n'importe quel moyen pour atteindre ses buts..."


Crime organisé, Japon
L'empire philanthropique Sasakawa ou le nouveau visage du crime organisé japonais à l'heure de la globalisation
Au Japon personne ne contestera que Ryôichi Sasakawa ait pu être le parrain des parrains du crime organisé. A Tokyo comme dans les préfectures du nord, du sud, de l'est comme de l'ouest, le nom est associé à l'irresistible ascension d'un "self made man", aventurier fasciste au sein de la société civile et politique, sans scrupule, patriote populiste violent, meurtrier en série au nom de l'intérêt privé hors-les-lois, au nom de "l'empire", ou encore au nom de la lutte anti-communiste et de la collaboration avec l'ennemi américain.
Sasakawa comme bon nombre de criminels de guerre japonais évoluera dans le temps stratégique de l'économie liberticide et homicide des conflits militaires déclenchés en Asie par le Japon (formé par le maître occidental, E.O. Reischauer) au nom de la grande prospérité asiatique, une quête du profit démesurée résolument élitiste.

L'ascension de Sasakawa (1899/1995) est indissociable également de l'histoire du crime organisé au Japon, de l'histoire des pouvoirs régionaux et maritimes mais aussi, à un autre plan, de l'évolution des sciences appliquées à la guerre, des technologies militaires et bien entendu des techniques de commerce liées à l'industrie militaire, armement terrestre, maritime, aérien japonais, américain ou européen.
L'ascension de Sasakawa est également indissociable du passage accéléré de la société civile-bourgeoise japonaise au politique moderne comme accès de tous en tant qu'individus au pouvoir législatif. Ici, notons l'importance que prendront et joueront les partis politiques au Japon comme médian entre l'individu singulier des classes sociales défavorisées et le pouvoir législatif. Sasakawa évolue dans un temps de la condition ouvrière, dans le temps de la culture ouvrière ou les conflits entre ouvriers, syndicats ouvriers et patrons japonais sont d'une grande violence. Un temps où les inégalités sociales sont grandes et injustifiées, inacceptables alors que d'immenses richesses sont accumulées. Les ouvriers et leurs familles vivant dans des conditions misérables sont révoltés, souvent, et persécutés par les nouveaux pouvoirs politiques et les différentes polices municipales ou secrètes. Ces dernières évolueront en lisière du crime organisé comme toutes les polices modernes recrutant indics et agents dans le "milieu" contre promesses de collaboration ou opérations clandestines. "Dénoncer le rouge" ou le "coco", "casser du rouge", le persécuter jusqu'au meurtre deviendront des activités patriotiques gratifiantes au nom de l'unité nationale, de l'Etat impérial, affaire privée de quelques uns. Le pauvre politisé, à nouveau objet et non plus personne, bête nuisible, est au regard des luttes sociales : ennemi de la nation... C'était vrai en Chine dans les années 1920 c'est aussi vrai au Japon à la même époque et plus encore dans le Japon de l'occupation américaine après 1946 jusqu'en 1952.

Les conditions de la vie ouvrière au Japon ont toujours été (et sont toujours) excécrables et ont conduit les malheureux criminalisés à s'organiser solidairement et politiquement contre la violence patronale ou policière. La littérature prolétarienne japonaise foisonne de génie créatif, de témoignages sociaux réalistes bouleversants.
Certains défenseurs de la "légende Sasakawa" - il est souvent hissé au rang des 14 déités de classe A du temple militariste et patriotique shinto Yasukuni - diront à propos de Sasakawa que le choix du crime organisé en tant que moyen de survie est parfois justifié dans les conditions sociopolitiques extrêmes de la guerre. Ces défenseurs intéressés regarderont l'organisation yakusa comme une organisation bienfaitrice fournissant au final du travail local aux "petites gens sans qualification", en ville ou en zone rurale. Chacun regardant le "prince Sasakawa" comme une déité bénéfique omnipotente distribuant, par exemple, via la Nippon Foundation (Sasakawa) des automobiles gratuites à des centres de protection des personnes agées ou infirmes ou encore des emplois de vendeurs, de femmes de ménage, de coursiers, de gardiens à des sans ressources dans les hotels de luxe, les golf clubs, les restaurants, les agences de tourisme, les parcs floraux, d'attraction ou automobiles, les salles de jeu ou de sports de combat, les salles de paris, les associations sportives nautiques, les associations traditionnalistes estivales, la petite presse commerciale, etc...

Nous vivons bien de l'essoufflement du capitalisme. Capitalisme qui se veut pourtant vitaliste et philanthropique, généreux et sain, bienveillant, paternaliste et prévoyant, à condition que la dérégulation libérale manne du siècle soit préservée. Un temps économique de la dette publique municipale et nationale, de l'usure, du travail forcé impayé, de la prostitution infantile, du racket, de la drogue, de la contrebande d'alcool, de cigarettes, de l'armement clandestin, du jeu, du kidnapping, du vol et du meurtre, temps des sociétés criminelles "écrans" parfaitement intégrées à la production légale et aux besoins de la consomation de masse, favorable à toutes les activités concurrentielles défiscalisées ou non... Les nouveaux capitalistes/notables de province font venir leur sel de Mongolie, leurs crevettes de Thaïlande et tirent leur engrais naturel du crotin de poney des steppes chinoises pour que leurs courges ou concombres soient plus tendres.Tout est possible en asie globalisée.
Sasakawa, criminel de guerre bourgeois ou bourgeois mafieux fasciste, est le symbole même de l'intérêt privé, du passage du capitalisme industriel au capitalisme financier actionnarial global, prédateur boursier, spéculateur foncier en quête de légitimité politique et militaire sur le terrain mondial du libre-échange, de la dérégulation et du droit. Reprenant le propos de Marx sur la philosophie hégélienne du droit (1) nous pouvons dire de Sasakawa qu'il a eu le génie pervers de faire du crime, à l'instar de l'intérêt privé, un moyen privilégié de donner à une forme déterminée de propriété privée une fixité et même une pérennité qu'elle n'aurait jamais eue sans lui...
Sasakawa, comme les propriétaires fonciers et leurs députés nobles propulsés à la diète allemande d'hier, pensera toujours être de par ses biens (ou de par sa fortune) protégé "contre son propre arbitraire" et par conséquent "particulièrement constitué pour occuper une position politique".

Le crime organisé japonais en tant qu'une forme de l'intérêt privé exerce une puissante influence sur les institutions locales, régionales, nationales, au point de dénaturer le droit, trompant sur le terrain même des responsabilités politiques ou de la représentation, du commerce, les règles des échanges légaux, la nature juridique du commerce ou même de l'acte douanier.
Sasakawa et ses héritiers se poseront (et se posent toujours) comme les portes-paroles universels et authentiques de la nature juridique des choses, réduisant même les activités, et en particulier certaines oppositions civiles et citoyennes de gauche, à un support potentiel du terrorisme international.

Les héritiers de Ryôchi Sasakawa prendront bien le message philanthropique associatif du "maitre" au pieds de la lettre puisqu'ils financeront aussi bien la recherche sur la lutte contre le terrorisme international que celle sur le nationalisme frein à la globalisation, la complexité des relations sino-américaines, sino-japonaises ou nippo-coréennes, celle sur l'agriculture vietnamienne et le déminage des campagnes, le nucléaire militaire et les énergies civiles nouvelles, en présence des leaders politiques, économiques et militaires néoconservateurs ou néolibéraux occidentaux, soutenant directement ou indirectement des organisations privées transnationales comme l'Asian Forum Japan, le Council on Foreign Relations, le CSIS (Center for Strategic and International Studies), New America Foundation ou encore comme Carnegie Endowment for International Peace.
Ils soutiendront une pluie de travaux/conférences de spécialistes internationaux ou de professeurs/chercheurs connus du monde conférencier comme Fujiwara Kiichi, Kojo Yoshiko, Takahara Akio de l'université de Tokyo, Kurt Campbell, Michael Green du CSIS, Kent Calder (Edwin O. Reischauer Center for East Asian Studies, SAIS), Taniguchi Tomohiko, Funabashi Yoichi, Yang Bojiang de Brookings Institution ou John Ikenberry de Princeton, Charles Kupchan de Georgetown University/Council on Foreign Relations ou encore comme Eric Heginbotham de RAND Corporation...

Le crime organisé japonais et ses structures d'influence sont invisibles sous les propos analytiques institutionnels traitant de fraçon "pragmatique" et "utilitaire" les freins théoriques au bien-être global (associé aujourd'hui au rayonnement et au renouveau vitalistes du Japon) mettant en avant think tanks néoconservateurs transnationaux, centres de recherche bipartisans et universités privées prestigieuses au dessus de tout soupçon, prisonniers cependant du régime capitaliste de l'accumulation et de la spéculation; des entités historiques selon nous déviantes et délinquantes persuadées d'être protégées par leurs acquis institutionnalisés de leur propore arbitraire, conséquence du rapport constant à l'intérêt privé.

Se targuant de vitalité nouvelle ces "organismes de recherche pour le progrès global" retranchent pourtant de l'arbre vert de la vie éthique la réflexion fondamementale sur les pauvres transnationalisés en situation de détresse et les inégalités en terme de capabilités de base à se nourrir, à se vêtir, à trouver un toit, un travail, à se soigner.
Les Etats et les activités "législatrices" des Nations-Unies, de l'OMS, de la Banque Mondiale, du FMI, de l'OMC, jumeaux omnipotents et omniprésents, conduisent bien à la pauvreté, transmuée en crime, tandis que le crime organisé est en mesure de se faire passer pour l'idée de droit...Il en a désormais les moyens.
Les organisations internationales et les institutions publiques en voulant se prémunir historiquement contre l'intérêt privé auront finalement garanti sa longévité et offert à la propriété (et à la propriété criminelle) toute sa vitalité inégalitaire, assujettissant ainsi son infinité au maintien inconditionné d'une réalité finie.

Le Japon et les Etats capitalistes au sens large ne peuvent être que criminogènes, homicides et liberticides, favorables donc à l'émergence et à l'entretien du crime organisé et à sa pénétration institutionnelle et bourgeoise mais également à son épanouissement collatéral dans les fractures sociales sans lesquelles ils ne peut se manifester.
"Le juridique en soi et pour soi, écrira la philosophe Mercier-Josa, a pénétré les institutions (hier) féodales (entretenues à un certain niveau de l'organisation associative dans les régions et les zones urbaines traditionnalistes du Japon, nda), sans abolir les privilèges de la propriété... Les catégories du droit privé n'auront donc servi qu'à conférer aux privilèges un caractère de nécessité en leur donnant "un caractère civil" sans corrélativement accorder de droits aux individus "sans etat" (aujourd'hui, les sans terre, les sans toits, les sdf, les sans papiers, les exclus, politisés ou non, les chômeurs, les invalides et les personnes âgées sans pension, nda), sans reconnaître qu'il existait également un droit privé du "non-propriétaire""...La globalisation favorisera donc l'idée que le droit privé ne concerne pas le pauvre parce que non-propriétaire.
Par contre, force est de constater que le crime organisé s'il n'est idéalement combattu par les Etats (toujours affaire privée de quelques uns) est associé de fait à un privilège, un régime d'exception, une forme d'irresponsabilité ou d'impunité, concourrant au Japon et dans le monde, à un authentique droit privé du criminel alors qu'il devrait être exclu de ce droit; un droit privé que le monde des sciences, de la politique ou des religions (jésuites, catholiques, shintoistes, bouddhistes, kamistes, adeptes de l'empereur ou du tennô) ne parviendra pas à lui contester.
A u temps de la noblesse allemande de la première moitié du XIXème siècle les catégories du droit privé étaient au service des princes. Elles sont désormais au service des princes bipartisans de la globalisation et pour certains d'un gouvernement mondial, et confèrent au crime organisé sous couvert de philanthropie managériale, d'écologie planétaire ou de messages de paix un caractère de nécessité en lui donnant un "caractère civil"...

Cette observation finale ne pourra guère être réfutée si l'on se livre à l'examen des différents programmes/fonds de subvention de la Sasakawa Peace Foundation, près de 4,6 milliards de yens sur les sept dernières années, sept échelonnements de 560 millions de yens à 760 millions de yens (2000/2006). Plus d'une cinquantaine d'organisations, ONG, think tanks, universités, centres de recherche du monde entier figureront comme les témoins privilégiés de cette paradoxale expansion de la globalisation sécurisée, militarisée, normalisée voulue isonomique (égale devant la loi), du management environemental et du développement durable sous l'autorité enmblématique du boddhisatva Sasakawa et de ses disciples héritiers volant au secours de la "société civile mondiale" ne pouvant cheminer seule sur la voie obscure du libre-échange, des nationalismes, des guerres, de l'entropie et du terrorisme international.

Parmi les organisations les plus connues reçevant les fonds de recherche spécifiques de la Sasakawa Peace Foundation, citons:
John Hopkins-Center for Civil Studies (USA), The Hauser Center for Nonprofit Organizations, Harvard University (USA), University of Guam, De La Salle University (Philippines), Philippine Business for Social Progress (PBSP) ( Philippines), Malaysian Institute of Economic Research (Malaysia), Cambodian Institute for Cooperation and Peace (Cambodge), Royal Academy of Cambodia (Cambodge), Myanmar Institute of Strategic and International Studies (Myanmar), Myanmar Times (Myanmar), National Economic Research Institute (Laos), Faculty of Agriculture, National University of Laos (Laos), Hanoï Agricultural University (Vietnam), Chulalongkorn University (Thailande), Institute of Defence and Strategic Studies Nanyang Technological University (IDSS/Singapore), University of Hawaï, University of Micronesia, South pacific University (Fiji), Georgian Foundation for Strategic and International Studies (GFSIS) (Georgie), Khazar University (Azerbaidjan), Central Asian Institute for Development (Kazakhstan), National CEDAW Watch Network (Mongolie), Institute of Egyptology, Waseda University (Japon), Keio University Shonan Fujisawa Campus (Japon), Tokai university (Japon), Seijakuin University (Japon), University of Ryukyu (Japon/Okinawa), Obirin Unversity (Japan), Tokyo Denki University (Japon), Sophia University (Japan, université jésuite), NPO (Japon), Eubios Ethics Institute (Japan), The Asia Forurm Japan, Kyung-hee University (Corée), Tsinghua University (China), China Association for International Friendly Contact (China), The Chancellor, Masters and Scholars of the University of Cambridge (UK), Queen Mary Intellectual Property Research Institute, University of London (UK), Research and Information System for the Non-aligned and Other Developing Countries (RIS) (India), Confederation of Indian Industries (Inde), CSIS (USA/Japon/Europe/Indonésie), Council on Foreign Relations (USA), Royal Scientific Society (Jordanie), Forum 2000 Foundation de Vaclav Havel (Czech), Charles University (Czech), St.Stephen University (Hongrie), American Association for the Advancement of Science (USA), East West Institute (USA) qui consacrera Tony Blair "State man of the decade" en présence de Bill Clinton, Jose Manuel Durao Barroso, Herman de Croo, Kofi Annan, G.W.Bush....

Notons enfin que Dentsu Institute for Human Studies, fer de lance de la recherche stratégique de la Compagnie Dentsu, leader japonais mondial de la communication, partagera 29 millions de yens de la Sasakawa Peace Foundation (Regular Projects Fostering Human Security and Private Nonprofit Activities) pour débattre en 2000 avec Concept Workshop (Japon), Manpower Demonstration Research Corporation (USA), NGO Future (Suisse) de " l'évaluation et de la promotion de l'action des organisations non-gouvernementales"...
Dentsu Inc. (qui fournira à Yasukuni Jinja son grand prêtre shinto, Toshiaki Nambu, 45ème chef du clan aristocratique Nambu) annoncera très fièrement le 5 juin 2006 : "que Denstu et ses 49 compagnies sont désormais conformes aux normes du management environnemental ISO14001". Des normes qui, avec celles du développement durable, seront le fer de lance de la formation universitaire des jeunes cadres environementaux de la société civile futuriste voulue par Sasakawa; des objectifs scientifiques, dynamistes, prioritaires, "verts", stratégiques et militaires. (C.Pose)

Notes
(1) "Entre Hegel et Marx", points cruciaux de la philosophie hégélienne du droit, Solange Mercier-Josa, L'harmattan, 1999. Paris.
ISO : L'organisation internationale de normalisation (ISO) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de normalisation de quelque 140 pays, à raison d'un organisme par pays. L'ISO est une organisation non gouvernementale, créée en 1947. Elle a pour mission de favoriser le développement de la normalisation et des activités connexes dans le monde, en vue de faciliter entre les nations les échanges de biens et de services et de développer la coopération dans les domaines intellectuel, scientifique, technique et économique.
Les travaux de l'ISO aboutissent à des accords internationaux qui sont publiés sous la forme de Normes internationales.
ISO" est un mot dérivé du grec isos, signifiant "égal", qui est utilisé comme racine du préfixe "iso-" dans une multitude d'expressions telles que "isométrique" (dont les dimensions sont égales - Dictionnaire Petit Robert) ou "isonomie" (égalité devant la loi - ibid.).
Du sens "égal" à la notion de "norme" le cheminement conceptuel menant au choix d' "ISO" comme nom de l'organisation est facile à saisir.
The Sasakawa Peace Foundation dont les programmes/fonds sont répartis dans le monde par le Regular Projects Toward the Coexistence of Pluralistic Values, Regular Projects Fostering Human Security and Private Nonprofit Activities, Regular Projects Japan and Asia in the World, de The Sasakawa Pacific Island Nations Fund, The Sasakawa Japan-China Friendship Fund, The Sasakawa Central Europe Fund, The Sasakawa Southeast Asia Cooperation Fund,The Sasakawa Pan Asia Fund.
Yasukuni Shrine... Ad Man-Turned-Priest Tackles His Hardest Sales Job by NORIMITSU ONISHI  February 12, 2005
Yasukuni Jinja (site officiel)


Trois dossiers de Frank Furet pour Banc.Public.be
I-Les Yakuzas: histoire de la mafia Japonaise de Frank Furet, Banc Public n°136, Janvier 2005
"Un Yakuza est un membre de la mafia japonaise. Le mot est en fait formé de trois caractères ya-ku-za, qui signifie, "gars du milieu", "vaurien". Le terme de Yakuza, quant à lui, est tiré du vocabulaire d'un jeu de dé, signifiant "8, 9, 3" et désignant la combinaison perdante. Par extension, elle désigne, les perdants, les rejetés, les gens en marge de la société. Hier comme aujourd'hui, un Yakuza est d'abord un individu rejeté d'une manière ou d'une autre par la société, parce qu'il est pauvre, qu'il a un passé criminel ou qu'il n'a tout simplement pas les ressources suffisantes pour s'intégrer. Devenir Yakuza signifie être accepté au sein d'une communauté, entouré, défendu. Ils seraient actuellement 90000 au Japon, repartis en 2.500 gangs. Au début des années 60, il y en avait près de 180.000, repartis en 5.000 gangs. Acteurs majeurs de la situation politique et surtout économique, ils ont dans une certaine mesure contribué à donner au pays son visage actuel...."

II-Récupérations de Frank Furet, Banc Public n°139, Avril 2005
"Dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, un service de contre-espionnage américain est chargé de localiser les agents Nazis, Italiens et Japonais. Plutôt que de les arrêter et de les fusiller, les autorités US vont décider d'en retourner le plus grand nombre et de les enrôler en vue de la Guerre mondiale suivante, celle qui va opposer le "monde libre" au "péril communiste". C'est de Ryoichi Sasakawa et Yoshio Kodama, dits «  les yakusas de la CIA », qu'il va être question dans ces lignes."

III-Rédemptions de Frank Furet, Banc Public n°141, Juin 2005
"La fortune de Sasakawa semble inestimable, en milliards de yens. On l'a vu, elle provient, avant guerre, des pillages effectués en Chine par son armée privée. Puis du monopole sur certains jeux (les courses de hors-bord), sans parler des activités traditionnelles des mafias : trafics, corruption, pornographie, tourisme sexuel. Il n'hésita pas à déclarer : je suis le fasciste le plus riche du monde » Après la mort de Kodama, Ryochi Sasakawa, continua ses activités diverses.

"L'extrême-droite japonaise finance-t-elle un labo de Lyon II?" Par Patrick Farrel (Amnistia)
"Aujourd'hui, ce sont les deux universités Lyon 2 et Lyon 3 qui se trouvent placées sur la sellette en raison de l'acceptation, par l'une de leurs structures communes, l'Institut d'Asie Orientale, d'une importante subvention émanant d'une fondation japonaise portant le nom d'un criminel de guerre, Sasakawa Ryôichi.
Le vote du conseil de laboratoire a donné lieu à d'intenses discussions, et tous les membres japonais de l'Institut ont refusé le principe du subventionnement par Sasakawa, connaisant bien son parcours. Un professeur français a démissionné pour ne pas cautionner l'opération.
Il faut dire que la fondation Sasakawa traîne un lourd passé ainsi qu'un présent sulfureux.
Le fondateur de l'empire financier, Sasakawa Ryôichi n'hésitait pas à se présenter, dans le Time Magazine, en 1974, comme "le fasciste le plus fortuné au monde". Il ne mentait pas. En 1930, sur le modèle des Chemises Noires de Mussolini, il crée le Kokusi Taishûtô, le Parti des Masses Patriotiques, et est rapidement emprisonné pour une tentative d'assassinat du Premier ministre de l'époque. Libéré, il rencontre son modèle, Benito Mussolini en 1939 pour oeuver à la réalisation de l'Axe de Fer Tokyo-Berlin-Rome et milite pour une attaque directe contre les Etats-Unis. En 1945, Sasakawa est arrêté et condamné comme "criminel de classe A" pour la participation de son empire fiancier au pillage de la Chine. Il sera remis en liberté de manière anticipée en 1948, et prendra sa place dans la lutte anti-communiste. En 1960, on le retrouve memebre fondateur de la Ligue Anticommuniste des Peuples d'Asie et président de la Kokusai Shôkyo Rengô, la Fédération Internationale pour l'Elimination du Communisme.
Dans le même temps, Sasakawa coopère avec Moon Sun Yung dans plusieurs pompes à finance de la secte Moon comme la Win Over Communism.
A sa mort en 1995, l'héritage de Sasakawa pèse la somme de 3,8 milliards de yens (35 millions de dollars) dont une grande partie provient de bénéfices engrangés sur une activité très prisée au Japon, les paris sur les courses de bateaux et de hors-bords qui génèrent un chiffre d'affaires de 2000 milliards de yens par an. Une autre partie des revenus de Sasakawa sont issus de l'industrie du tourisme et dans leur livre sur les réseaux mafieux des Yakusa, les journalistes David Kaplan et Alec Dubro pointent l'empire Sasakawa comme "l'un des promoteurs les plus actifs du tourisme du sexe...
"Depuis toujours, la fondation Sasakawa dirige ses efforts vers le monde universitaire, pour gagner encore en légitimité et de nombreuses universités ont été démarchées. Princeton et Yale ont accepté la manne. Tout au contraire, nombre d'universités australiennes ont fait connaître leur refus d'être subventionnées par "un supporter déclaré et non repenti de Mussolini" au moyen d'un argent provenant de "recettes de jeu sous couvert de courses".
En France, le Centre de Recherches sur le Japon contemporain de l'EHESS et l'univeristé Paris VII ont décliné les offres de Sasakawa. Son directeur, Augustin Berque a écrit, dans un courrier du 25 novembre 1991:
"Une fondation portant le nom de Sasakawa équivaut à ce que serait en France une fondation portant le nom d'un collaborateur sous l'Occupation qui serait toujours un parrain du Front National plus un parrain du milieu; ou l'expérience japonaise se rapprochant davantage de celle de l'Allemagne, à ce que serait dans ce pays une fondation portant le nom d'un nazi actif sous Hitler, se proclamant toujours nazi, lié à la pègre et finançant les néo-nazis....". new

Introduction to Yakuza Japanese
" If you've ever watched Japanese gangster movies, or had the misfortune of running into a yakuza in person, you know they speak a seemingly incomprehensible form of Japanese.  As outcasts and deviants from society, gangsters have their own language with a unique and specialized vocabulary suited to their organizational culture and occupation.  Yakuza Japanese runs the gamut from honorifics to epithets, with major regional variations.  This webpage is designed as a primer to gangster Japanese, as used in movies, focusing on the Kansai (Osaka, Kobe, Kyoto) and Tokyo varieties.  Kansai dialect is important to organized crime, as the nation’s largest syndicate, the Yamaguchi-gumi is headquartered in Kobe..." 

Ya-ku-za
"The word yakuza means 8-9-3. Ya means 8, ku 9, za 3. it comes from Japans counterpart to Black Jack, Oicho- Kabu.
The generally difference between the both cardgames are that in Oicho- Kabu the cards rate shall be 19 instead of 21. As you see,  the sum of 8, 9 and 3, is 20, which is without  any worth in Oicho-Kabu. It's from there the name, yakuza, comes from, they without worth for the society. This don´t mean that they are for no use for the society, it means that the members are people that somehow not fits in to the society, societies misfits.
Kabuki-mono
Yakuzas origin can be followed  far back as to the year  1612, when men known as kabuki-mono (the crazy ones), got knowed  by the local authorities. Their odd clothingstyle, the distinctive haircuts and bad behavior, simultaneously carrying longsword did that they fast got everybody's attention.
Kabuki-mono had a bad habit to hurass and terroize all in their arounding. They could go as far that they stab down people for   pleasure. Kabuki-mono was distinctive samurais that's gave their bands scary name and spoke in vigorous slang.
Something that was remarkable were their loyalty against each other. They protected each other regardless against menace, also if it meant to go against their own family.
Kabuki-mono was from the beginning shoguns samurais(knight) that during a longer time in peace had bin forced in to unemployment.
They were known as masterless samurais, ronin, and several of them began to wander around in Japan as band of robbers, plundering villages and small cities..."

ILLEGAL ECONOMY
"...Once in Japan, the girls become `comfort workers', dancing and plying for customers in the Yakuza-controlled sex bars and brothels in places like Tokyo's Kabuki-cho.
Gunrunning is another mafia-active area, where the principle customers are the criminals themselves, and the gangs also specialize in the production and sale of illegal drugs such as amphetamine and methamphetamine (speed).
Corporate extortion is more complicated and requires some degree of finesse, but this too the Yakuza has down to an art. They have devised myriad ways in which members can enter a profitable company in the guise of small shareholders. Once they are firmly ensconced in the company boardroom, the players get the dirt on those in high positions and blackmail them with the threat of revealing the damning secrets at the shareholders meetings. Posing as magazine publishers is another common scam, whereby the mafia men encourage their targets to take out ads or buy subscriptions in exchange for favourable reporting about their company. Since the mafia is more than capable of following through with their threat of bad press, the hapless executives channel large sums of money into the mafia accounts to keep them quiet. Yakuza gangs routinely shake out big corporate honchos by inviting them to a beauty pageant or a gala evening thrown to back some non-existence cause. The invitees are expected to arrive at the venue with fat donations towards the cause, and they are advised by the mafia to think long and hard before turning down such an invitation.
Over the years, the Yakuza have tried to enter legitimate businesses, but the going has got much tougher with the law enforcement agencies snapping harder than ever at their heels. In 1992, the Act for Prevention of Unlawful Activities was passed by the government which empowered the police - and even the common people - to rally and come down harder on Yakuza activity. In this era of more stringent control, speculations are rife that the 300-year-old mafia is at last losing control.
Between April 21 and May 25 this year, police stations in many prefectures claim to have received nearly 145 calls from gangsters and their families wanting to end their criminal careers and go legitimate. In response to this cry for help, over 60 Japanese companies took the unprecedented step of offering reformed Yakuza members jobs with them...
Yakuza strongmen of yesteryears rue the mafia's fall from grace. The high Robin Hood-like principles of the samurai, which early Yakuza swore by, have been thrown by the wayside in pursuit of big money. Infighting and back-stabbings have made bloody intra-gang war commonplace and ordinary people, who the Yakuza are not permitted to kill, are regularly caught in the crossfire. The image of the Japanese mafia, according to them, has been sullied beyond repair by punks and petty hoodlums who have reduced grandiose Yakuza activities to the level of common criminality.
The association with other fringe societies have also affected the reputation of the Yakuza. Bosozokus - gangs of youth on noisy motorcycles who disturb the peace by engaging in acts of random violence without any fear of the police - have been linked in public mind to the Yakuza. Also, they regularly take the rap for many boryokudan activities, as their organization has been clubbed with these organized crime units... "

Origins and Traditions
"The origin of the yakuza is a matter of some debate.  Some feel that its members are descendents of the 17th-century kabuki-mono (crazy ones), outlandish samurai who reveled in outlandish clothing and hair styles, spoke in elaborate slang, and carried unusually long swords in their belts.  The kabuki-mono were also known as hatamoto-yakko (servants of the shogun).  During the Tokugawa era, an extended period of peace in Japan, the services of these samurai were no longer needed, and so they became leaderless ronin (wave men).  Without the guidance of a strong hand, they eventually shifted their focus from community service to theft and mayhem.
Modern yakuza members refute this theory and instead proclaim themselves to be the descendents of the machi-yokko (servants of the town) who protected their villages from the wayward hatamoto-yakko.  The official yakuza history portrays the group's ancestors as underdog folk heroes who stood up for the poor and the defenseless, just as Robin Hood helped the peasants of medieval England.
Current yakuza members fall under three general categories: tekiya (street peddlers), bakuto (gamblers), and gurentai (hoodlums).  The peddlers and gamblers trace their roots back to the 18th century while the hoodlums came into existence after World War II when the demand for black market goods created a booming industry.  Traditionally the tekiya, medieval Japan's version of snake-oil salesmen, worked the fairs and markets while the bakuto worked the towns and highways.  The gurentai, by contrast, modeled themselves on American gangsters of the Al Capone era, using threats and extortion to achieve their ends.  After World War II, in the governmental power void caused by the Occupation, the gurentai prospered, and their ranks swelled.  They also brought organized crime in Japan to a new level of violence, replacing the traditional sword with modern firearms, even though guns were now officially outlawed in the country as a result of the surrender.
The yakuza are proud to be outcasts, and the word yakuza reflects the group's self-image as society's rejects.  In regional dialect ya means 8, ku means 9, and sa means 3, numbers that add up to 20, which is a losing hand in the card game hana-fuda (flower cards).  The yakuza are the "bad hands of society," a characterization they embrace in the same way that American bikers prominently tattoo the slogan "Born to Lose" on their biceps..."

Yakuza, the Japanese Mafia by Miyuki I. Sundara Anthropology 200, Instructor: Carl Hefner, Ph.D.
"...The yakuza is an all men's society. They do not trust women. The only visible woman in the group is the boss' wife, called ane-san. Ane-san means "older sister." All members g ive her the same respect as the boss because she is his wife. However, she does not get involved in the business. Her position in the group is the boss' wife, and not a member of a group.
The yakuza do not trust women because they believe that women ar e weak. They believe that women cannot fight like men, that women are not born to fight. To a yakuza member, the most important thing is courage. If there is a battle, you must be ready to fight to the death, rather than lose the battle. Yakuza members must be willing to die for their boss.
They feel women are born to be mothers and to take care of their husbands. This may sound old-fashioned, but all yakuza members believe that women should stay home and take care of the children and not meddle in men's business.
Another reason the yakuza do not allow women in their organization is that no one can talk about the group to outsiders. The yakuza do not believe that women are strong enough to keep silent if interrogated by the police or their ene mies. If anyone speak out, that will be the end of the group. For all of these reasons, the yakuza are a man's society.
The yakuza have their own unique way of apologizing when they make a mistake, or do something wrong. It is called "Yubizume. " Yubizume is the act of cutting off their little finger and giving it to the person they are apologizing to. This happened to one of the informant's younger members in the group. He fell in love with the daughter of his boss, which is forbidden withou t the boss' permission. They secretly met each other without anyone knowing. They wanted to get married, but they knew that the boss would be against their marriage. Moreover, the boy knew that the boss might kill him because he had broken one of the ya kuza's rules. Eventually they decided to run away, but they were found by one of the members and brought back to the base after two days. The daughter was just scolded by her father, but the young man was commanded to apologize to the boss the yakuza way..."

Who got Yakuza into our banking system?
"Ties with financial institutions through land dealings
Thirdly, as the boom in land speculation came on the back of stockspeculation, a business practice called jiageya (land turner) rose to the spotlight. Those involved in jiageya business will, for example, visit small,old-style mom and pop shops concentrated in the shadows of high-rise buildings in a downtown area and persuade the owners to sell their premises.This way the jiageya would clean the area block by block and then sell it to major real estate companies or developers at a premium price for commercialbuildings.
In another example, when a golf course developer comes across a farmerunwilling to part with his land that is situated in the middle of the proposed development, it is time to call in the jiageya. "Persuasion" istoo sweet a word to use here: they resort to any conceivable means, forinstance blackmailing, threats, demolition, or arson, and if they succeed in"persuading" land owners to sell, they are considered skilled jiageya. Not all, but many are related to yakuza.
As land prices soured, everyone including banks, and their subsidiaries suchas non-banks and jusen, wanted to purchase any land, therefore spitting outmoney to anyone, including yakuza-related organizations, without any ethicalstandards. Once the connections were built with financial institutions, theyakuza was no longer content with jiageya business; itstarted to run real estate businesses, develop buildings and golf courses ontheir own. And financial institutions just kept lending them money. Thatway, a base was being established for direct and indirect transactions between yakuza and securities firms and banks by the mid-1980's. However, ifthe problem had stopped right at that point, we might not have had the huge problem we are now facing. But the decisive blow came from the Ministryof Finance.
MOF begging Yakuza
A small article titled "Ministry of Finance and Yamaguchi Gumi" appeared inthe March 15, 1985 issue of the Insider newsletter, which I publish. The article told the story of how MOF got involved with the gang.
Yamaguchi Gumi is Japan's largest organized crime based in Kansai in the western part of the country. At the time of Great Hanshin Earthquake about a year ago, a photograph was carried throughout the world showing the leader of thegroup handing out aid to neighbors around his mansion on a hilltop in Kobe city.
At the time of the article, MOF was troubled with a number of scandals involving mainly Sogo, mutual financing banks, based in Kanto in centralJapan. Sogo banks are small in terms of assets and have a weak management capacity. Many of them were encroached by Kanto-based yakuza, incurringmassive losses in failed stock and land speculation. They tried to have former MOF officials installed as managers in a bid to turn the tide and wash the Ministry's hands of the yakuza. But the Ministry was havingdifficulties in doing so.
The article by Insider said: "MOF at the end of 1984, through theunderground connections of former officials, requested the then leader ofYamaguchi Gumi, the late Takenaka Masahisa, to come to Tokyo and help kickout Kanto-based yakuza from Sogo banks..."

War crimes, private business & State's lies
Draft Impeachment Resolution Against President George W. Bush by FRANCIS A. BOYLE professor of law, University of Illinois School of Law
Articles of impeachment exhibited by the House of Representatives of the United States of America in the name of itself and of all of the people of the United States of America, against George Walker Bush, President of the United States of America, in maintenance and support of its impeachment against him for high crimes and misdemeanors.
ARTICLE I
In the conduct of the office of President of the United States, George Walker Bush, in violation of his constitutional oath faithfully to execute the office of President of the United States and, to the best of his ability, preserve, protect, and defend the Constitution of the United States, and in violation of his constitutional duty to take care that the laws be faithfully executed, has attempted to impose a police state and a military dictatorship upon the people and Republic of the United States of America by means of "a long Train of Abuses and Usurpations" against the Constitution since September 11, 2001.
This subversive conduct includes but is not limited to trying to suspend the constitutional Writ of Habeas Corpus; ramming the totalitarian U.S.A. Patriot Act through Congress; the mass-round-up and incarceration of foreigners; kangaroo courts; depriving at least two United States citizens of their constitutional rights by means of military incarceration; interference with the constitutional right of defendants in criminal cases to lawyers; violating and subverting the Posse Comitatus Act; unlawful and unreasonable searches and seizures; violating the First Amendments rights of the free exercise of religion, freedom of speech, peaceable assembly, and to petition the government for redress of grievances; packing the federal judiciary with hand-picked judges belonging to the totalitarian Federalist Society and undermining the judicial independence of the Constitution's Article III federal court system; violating the Third and Fourth Geneva Conventions and the U.S. War Crimes Act; violating the International Covenant on Civil and Political Rights and the International Convention on the Elimination of All Forms of Racial Discrimination; reinstitution of the infamous "Cointelpro" Program; violating the Vienna Convention on Consular Relations, the Convention against Torture, and the Universal Declaration of Human Rights; instituting the totalitarian Total Information Awareness Program; and establishing a totalitarian Northern Military Command for the United States of America itself. In all of this George Walker Bush has acted in a manner contrary to his trust as President and subversive of constitutional government, to the great prejudice of the cause of law and justice and to the manifest injury of the people of the United States.
Wherefore George Walker Bush, by such conduct, warrants impeachment and trial, and removal from office...."

TRIAL WATCH track impunity always

TRIAL WATCH JAPAN WAR CRIMES (TMIEO) : Kenryo Sato, Shunroku Hata, Koki Hirota, Seishiro Itagaki, Iwane Matsui, Yosuke Matsuoka, Jiro Minami, Akira Muto, Hiroshi Oshima, Shigetaro Shimada, Hideki Tojo...

Cour Pénale Internationale, justice impartiale, fonds privés et placements à l'époque de la globalisation financière
Alors que des appels pour une justice pénale impartiale désespérés proviennent de tous les coins de la planète, un simple examen du Règlement financier et des règles de gestion financière de la CPI adoptés par l’Assemblée des Etats Parties en première session à New York les 3-10 septembre 2002 peut nous faire douter de la fiabilité éthique de cet outil conçu pour appréhender et juger des criminels de guerre et des criminels contre l'humanité... Nous avons affaire, ici, à un réel processus de privatisation de la justice pénale. L'on est parfaitement en droit de se demander si les jugements de Charles Taylor, de Saddham Hussein, de Thomas Lubanga Dyilo ou de Drago Nikolic exerceront une quelconque influence sur la spéculation des matières premières ou sur le régime des privatisations au Libéria, en Irak, au Congo ou dans les Balkans ?.... (C.Pose)
" Article 5 Constitution des fonds 5.1
Les ressources financières de la Cour comprennent :
a) Les contributions mises en recouvrement auprès des États Parties, conformément aux dispositions de l’article 115, paragraphe a), du Statut de Rome; b) Les contributions versées par l’Organisation des Nations Unies conformément aux dispositions de l’article 115, paragraphe b), du Statut de Rome;
c) Les contributions volontaires versées par des gouvernements, des organisations internationales, des particuliers, des entreprises ou d’autres entités, conformément à l’article 116 du Statut de Rome;
d) Tous autres fonds que la Cour pourrait ultérieurement être en droit de percevoir ou qui pourraient lui être versés.

Article 6 Fonds divers
6.1 Il est créé un Fonds général où sont comptabilisées les dépenses de la Cour. Les contributions des États Parties visées à l’article 5.1, les recettes accessoires et les sommes prélevées à titre d’avances sur le Fonds de roulement pour faire face aux dépenses sont portées au crédit du Fonds général.
6.5 Des fonds d’affectation spéciale et des comptes spéciaux intégralement financés par des contributions volontaires peuvent être constitués et clos par le Greffier, qui en informe la présidence et, par l’intermédiaire du Comité du budget et des finances, l’Assemblée des États Parties.
Règle 106.1 Solde inutilisé des contributions volontaires La Cour dispose du solde inutilisé des contributions volontaires à des fonds d’affectation spéciale, des comptes de réserve et des comptes spéciaux lorsque les activités correspondantes de la Cour sont financièrement achevées conformément à l’accord en vertu duquel lesdites contributions ont été versées.
Article 7 Autres recettes
Règle 107.2 Réception des dépôts des contributions et autres recettes
a) Un reçu officiel est délivré aussi rapidement que possible à la réception d’espèces ou d’instruments négociables.
b) Seuls les fonctionnaires désignés par le Greffier sont habilités à délivrer des reçus officiels (voir aussi art. 10.1 b) du Règlement financier). Si d’autres fonctionnaires reçoivent une somme destinée à la Cour, ils doivent immédiatement la remettre à un fonctionnaire habilité à délivrer un reçu officiel.
c) Toutes les sommes reçues sont déposées sur un compte en banque officiel aussitôt que possible.
7.2 Le Greffier peut accepter des contributions volontaires, dons et donations, qu’ils soient ou non en espèces, à condition qu’ils soient compatibles avec la nature et les fonctions de la Cour et les critères qu’adoptera l’Assemblée des États Parties sur le sujet en vertu de l’article 116 du Statut de Rome. L’assentiment préalable des États Parties est requis pour l’acceptation de contributions qui entraînent pour la Cour, directement ou indirectement, des obligations financières supplémentaires.
7.3 Les contributions volontaires acceptées à des fins spécifiées par le donateur sont considérées comme des fonds d’affectation spéciale ou inscrites à un compte spécial.
7.4 Les contributions volontaires acceptées sans que leur objet ait été spécifié sont considérées comme recettes accessoires et sont portées comme « dons » dans les comptes de l’exercice.

Article 8 Dépôt des fonds 8.1
Le Greffier désigne la banque ou les banques dans lesquelles les fonds de la Cour sont déposés.
Comptes en banque Règle 108.1 Comptes en banque, pouvoirs et principes applicables
Le Greffier désigne les banques dans lesquelles les fonds de la Cour doivent être déposés, ouvre tous les comptes en banque officiels nécessaires à l’exécution des activités de la Cour et désigne les fonctionnaires auxquels le pouvoir de signer tous ordres relatifs auxdits comptes est délégué. Le Greffier autorise également toutes les fermetures de compte en banque.
Les comptes en banque de la Cour doivent être ouverts et utilisés conformément aux principes suivants :
a) Les comptes en banque sont qualifiés « comptes officiels de la Cour pénale internationale » et l’autorité compétente est avisée que ces comptes sont exonérés de tous impôts et qu’ils bénéficient des immunités prévues à l’article 6 de l’Accord sur les privilèges et immunités de la Cour;
b) Les banques doivent être tenues de fournir des relevés mensuels;
c) Deux signatures, ou leur équivalent électronique, doivent figurer sur tous les chèques et autres ordres de retrait, y compris les modes de paiement électronique; d) Toutes les banques doivent reconnaître que le Greffier est habilité à recevoir, à sa demande, aussi rapidement que possible, tous renseignements concernant les comptes en banque officiels de la Cour.
Article 9 Placement des fonds
9.1 Le Greffier peut placer à court terme les fonds qui ne sont pas nécessaires pour faire face à des besoins immédiats; il fait périodiquement connaître à la présidence et, par l’intermédiaire du Comité du budget et des finances, à l’Assemblée des États Parties les placements ainsi faits.
Règle 109.1 Principes généraux
a) Les investissements à court terme sont des inv estissements pour une période inférieure à 12mois.
b) Le Greffier veille, notamment en énonçant les directives voulues et en choisissant des établissements financiers de bonne réputation contre toute perte résultant des investissements, à ce que les fonds soient placés sans risques en préservant la liquidité nécessaire pour répondre aux besoins de trésorerie de la Cour. Outre ces critères principaux, et sans que cela y déroge, les investissements doivent être choisis en vue d’obtenir le taux de rendement raisonnable le plus élevé et doivent être compatibles, dans toute la mesure possible avec l’indépendance et l’impartialité de la Cour et avec les buts et principes de la Charte des Nations Unies.
.." (extrait Règlement financier et règles de gestion financière -CPI)

Quelques matériaux d'histoire (3)
Tribunal pénal international pour l’ancienne Yougoslavie (TPI-y)

I-Le Tribunal pénal international pour l’ancienne Yougoslavie (TPI-y) a été mis sur pied par le Conseil de sécurité des Nations Unies en 1993.  Il a pour mandat de poursuivre les personnes présumées coupables d’avoir commis des atteintes graves au droit humanitaire international, dont des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et le génocide, dans l’ancienne Yougoslavie depuis 1991. 
Depuis ses débuts, la charge de travail du Tribunal s’est considérablement alourdie.  Son personnel est passé à 1 062 personnes provenant de 79 pays, tandis que son budget a grimpé de 276 000 $ US en 1993 à plus de 270 millions de dollars américains en 2004-2005.  Le budget de 2004-2005 devrait représenter un sommet dans le financement requis pour le Tribunal, alors que les enquêtes diminuent. 

II-Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR)
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a été mis sur pied en 1994 par le Conseil de sécurité des Nations Unies afin de traduire en justice les dirigeants et planificateurs du génocide de 1994 au Rwanda, qui a fait 800 000 victimes chez les Tutsis et les Hutus modérés, selon les chiffres estimatifs.  Le TPIR est basé à Arusha, en Tanzanie.
Le budget de 2005 du TPIR dépasse les 100 millions de dollars et son personnel provient de plus de 80 pays.  Le TPIR suit un échéancier semblable à celui du TPI-y.  Ainsi, toutes les enquêtes doivent être closes à la fin de 2004 (but atteint), tous les procès devront être terminés en 2008 et tous les appels à la fin de 2010. 

III-Tribunal spécial de la Sierra Leone 
Le 14 août 2000, le Conseil de sécurité adopte la résolution 1315 demandant au Secrétaire général de négocier avec le gouvernement de la Sierra Leone afin d’établir un tribunal spécial indépendant qui serait saisi des atteintes graves au droit humanitaire international et au droit de la Sierra Leone.  En janvier 2002, le Secrétaire général et le gouvernement de la Sierra Leone ont officiellement signé l’entente créant le Tribunal spécial. Celui-ci a été constitué en 2002 et est situé à Freetown, en Sierra Leone.
Le Canada a joué, et continue de jouer, un important rôle de leader dans la création et la gestion du Tribunal spécial.  En juin 2005, le Canada a repris la présidence du Comité de gestion du Tribunal spécial aux Nations Unies.  Un nombre important d’employés du Tribunal spécial travaillant au sein de divers secteurs du tribunal sont Canadiens.  Parmi ceux-ci se trouvent un juge de la Chambre d'appel, le procureur en chef, l’enquêteur en chef et de nombreux avocats et stagiaires.
Alors que les progrès du Tribunal ont été remarquables, son travail est menacé en raison d’un important manque de financement.  Le tribunal est financé grâce à des contributions volontaires. Le Canada a versé un total 3,25 millions de dollars et a généreusement fourni des experts au Tribunal, dont des enquêteurs de la GRC et des stagiaires en droit.  Lors d’une récente conférence pour les annonces de contributions aux Nations Unies, le Canada s’est engagé à fournir 1,7 million de dollars supplémentaires et à continuer à prêter du personnel afin d’aider le Tribunal à mener à terme son mandat de première importance. (source Le Canada dans le monde : Politique canadienne internationale)

Amir Peretz, poursuivi pour crime de guerre, publié par France-Palestine.org le dimanche 6 août 2006
"Trois personnalités marocaines de renom, de confession juive, l’agronome Abraham Sarfati, le mathématicien Sion Assidon, ainsi que l’écrivain Edmond Omrane El Maleh, ont décidé de porter plainte auprès de la justice marocaine contre Amir Peretz, ministre israélien de la défense et natif du Maroc, pour "crime de guerre", annonce le site du journal israélien Haaretz
Sarfati et Assidon ont purgé une longue peine de prison (15 ans), sous Hassan II, pour leur soutien à la cause palestinienne.
Parallèlement, trois avocats marocains ont décidé de poursuivre pour le même motif Amir Peretz, né à Bejaâd ( Maroc).
Maîtres Abderrahim Jamaï, Khalid Sefiani et Abderrahmane Benameur, trois ténors du barreau, de surcroît militants des droits de l’Homme, ont saisi le Parquet de la chambre criminelle de la Cour d’appel de Rabat de cette plainte, lui demandant également de lancer, en collaboration avec Interpol, un avis de mandat d’arrêt contre ce dernier.
Selon les avocats marocains, cette plainte est « recevable » puisque le ministre israélien de la Défense est né à Bejaâd au Maroc.
Au cours d’une conférence à Rabat, ces avocats ont insisté sur le fait que "le terroriste criminel sioniste, Amir Peretz, a conservé sa nationalité marocaine » et qu’il « est toujours enregistré sur les registres de l’état civil du Maroc ».
Ils ont également précisé que la "loi marocaine autorise des poursuites judiciaires contre tout Marocain ayant commis des délits ou crimes à l’intérieur du pays ou à l’étranger".
« Du point de vue juridique, nous avons le droit de porter plainte contre ce criminel de guerre. Ses déclarations politiques et les instructions qu’il a données à son armée ont contribué grandement à commettre des tueries collectives au Liban contre des civils innocents et désarmés », a déclaré Me Jamaï en substance.
L’avocat Mohammed Sebar, président du Forum "Justice et Vérité", s’est, pour sa part, montré sceptique quant à l’issue de cette plainte. "Sur le plan légal, (elle) est recevable, mais concrètement, il y aura sûrement des difficultés", a -t-il déclaré...."

Avocats, journalistes et intellectuels marocains le réclament
Traduire Amir Peretz devant la justice marocaine
, Djilali B., Liberté, 2 août 2006
"...c’est la première fois que “la rue” marocaine presse la justice de réagir. Quelle réponse réservera la justice à la plainte ? Sans nul doute, la requête va être enterrée dans un tiroir pour rester sans lendemain. Mais cela permet d’ores et déjà de découvrir le jeu trouble du Palais et ses liens avec Israël. Des liens historiques que le Maroc a entretenus non sans calcul depuis la première vague de migrants juifs marocains vers Israël dans les années 50. Les séfarades, juifs marocains, représentent, selon les estimations, un tiers de la population israélienne..." (Algeria-Watch)

"Israël doit être jugé !" Appel de Paris lancé par Jean-Claude LEFORT, Député français (PCF). Communiqué de presse diffusé sur Oulala.net mercredi 16 août 2006, posté à linked222 par Jean Paul Boré, Vice-Président du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon (Gard) le 21 août 2006,
"Les crimes de guerre commis au Liban doivent être jugés par la Cour pénale internationale !...Nous considérons comme un devoir et un droit imprescriptibles de traduire les responsables de ces crimes, en particulier le Premier ministre israélien, M. Ehud Olmert, devant la Cour pénale internationale absolument qualifiée pour en juger..." (Jean-claude Lefort, Assemblée-Nationale & Une soixantaine de parlementaires créent une section d'Attac "ATTAC au Palais-Bourbon")

DEVANT LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME, LOUISE ARBOUR
APPELLE À UNE ENQUÊTE IMPARTIALE SUR LES VIOLATIONS COMMISES AU LIBAN ET EN ISRAËL

"« Le bilan des morts et des blessés parmi les civils au Liban et en Israël, les déplacements massifs de population et la destruction de l'infrastructure au Liban requièrent l'intervention de ce Conseil » a dit aujourd'hui Louise Arbour, Haut-Commissaire aux droits de l'homme, devant le Conseil des droits de l'homme réuni en session extraordinaire à Genève.
Rappelant que le « droit le plus élémentaire est le droit à la vie », Louise Arbour a demandé au Conseil des droits de l'homme de rappeler aux parties leur devoir de respecter leurs obligations aux termes du droit humanitaire international et des droits de l'homme. Estimant que les informations signalées sur le terrain « suggéraient fermement un recours indiscriminé à la force », la Haut-Commissaire a rappelé la responsabilité pénale encourue par les auteurs de violations, en particulier ceux aux postes de commande.
« Des centaines de personnes sont mortes au Liban tandis que les survivants continuent d'endurer des destructions à grande échelle des infrastructures. Mais pour l'instant, les attaques israéliennes continuent sans répit », a-t-elle dit, rappelant notamment l'attaque israélienne sur Cana, le 30 juillet dernier. Parallèlement, elle a rappelé que « les bombardements menés par le Hezbollah se poursuivaient sans interruption contre les centres urbains densément peuplés du nord d'Israël ». « Il existe aussi des allégations systématiques du fait que le Hezbollah se sert des populations civiles comme de boucliers », a-t-elle ajouté. « Il faut d'urgence clarifier une situation au milieu de laquelle les faits et allégations reçoivent à présent le même crédit mais sans le bénéfice d'un examen systématique, indépendant et approfondi », a dit la responsable de la protection des droits de l'homme à l'ONU. Louise Arbour a souligné que « l'indépendance, l'impartialité et l'objectivité » de toute enquête internationale en Israël et au Liban devrait être garantie non seulement « par la crédibilité des membres du groupe d'expert mais aussi par l'étendue de leur mandat et leur méthodologie ». « Dans le cadre des droits fondamentaux, elle devrait porter en premier lieu sur les souffrances des victimes. Elle devrait se pencher sur les violations de toutes les parties, jeter les bases d'éventuelles réparations et rechercher la responsabilité des auteurs », a dit la Haut-Commissaire. La réunion d'aujourd'hui était la seconde session extraordinaire du Conseil  des droits de l'homme depuis sa création le 15 mars dernier.
Le Conseil des droits de l'homme s'était précédemment réuni sur la situation en Territoire palestinien occupé, demandant à Israël de cesser ses opérations militaires à Gaza, à « toutes les parties » de cesser les violences à l'égard des civils et envoyant un Rapporteur spécial en mission d'enquête." (posté par Jean Paul Boré le 23 août 2006)

Tribunal International de La Haye
Les armes nucléaires sont illégales, "Des armes nucléaires et la désobéissance civile" de Bombe-Spotting
"Le 8 juillet 1996, le Tribunal International de La Haye à prononcé un jugement à la demande de l’Assemblée Générale des Nations Unies, déclarant illégales les armes nucléaires en général. Ce jugement ne laisse aucune espace pour une menace d’utilisation ou utilisation effective d’armes nucléaires, quoi qu ‘en disent les conseillers légaux de l’OTAN ou du cabinet des Affaires Etrangères.
Quelle fut la décision du Tribunal de La Haye ? La Cour a jugé que :
"la menace d’utilisation ou l’utilisation d’armes nucléaires en général est en contradiction avec les normes juridiques internationales inclues dans la droit de la guerre, et en particulier avec les principes du droit humanitaire."
Le Tribunal de La Haye s’est basé sur les faits suivants :
-La nature spécifique des armes nucléaires interdit de faire la distinction entre civiles et militaires.
-Les effets des armes nucléaires ne peuvent être limités ni dans le temps, ni dans l’espace. Ceci implique la négation du principe de neutralité.
Le Tribunal a complété ce jugement, qui dit que la menace d’utilisation et l’utilisation d’armes nucléaires est en règle générale en contradiction avec le droit international, en disant qu’ « il ne pouvait pas prononcer de jugement définitif à propos de la légalité de la menace ou de l’utilisation d’armes nucléaires dans les cas où l’avenir d’une nation serait en jeu ».
Ce complément est invoqué à tort par l’OTAN et par le gouvernement belge pour justifier la consolidation de l’arsenal nucléaire. A tort, car :
La Cour n’a pas dit que dans un cas extrême de légitime défense il était justifié de menacer d’utiliser ou d’utiliser des armes nucléaires. Elle a seulement dit que les armes nucléaires sont illégales en général, mais qu’elle ne pouvait pas se prononcer avec certitude que des situations extrêmes, où l’utilisation d’armes nucléaires pourrait être admise, étaient impensables – et donc, elle ne pouvait pas se prononcer à propos de ces cas-là.
Le président du Tribunal a souligné explicitement que ce paragraphe ne pouvait pas être interprété comme si la Cour avait laissé entrouverte la possibilité de menacer d’utiliser ou d’utiliser légalement des armes nucléaires.
La Cour a jugé que l’utilisation d’armes nucléaires, même dans les cas extrêmes de légitime défense, doit, dans tous les cas, être en accord avec les normes juridiques internationales, telles que le droit de la guerre et le droit humanitaire (c’est-à-dire, faire la distinction entre civils et militaires, respecter le principe de la neutralité, etc.). La Cour a insisté sur le fait que les défenseurs des armes nucléaires n’ont pas été capables d’apporter des exemples concrets où l’utilisation serait en règle avec les normes juridiques internationales... "

Histoire
"Truman, criminel de guerre, criminel contre l'humanité"
Au regard d'une thèse récente le président américain Harry S. Truman responsable politique de l'atomisation de la population japonaise en 1945 serait un parfait criminel de guerre et un parfait criminel contre l'humanité.
La thèse que se partagent plusieurs historiens japonais et américains est construite sur "l'option russe pour la fin de la guerre", entendons pour la capitulation définitive du Japon impérial. Elle se résume à l'entrée en guerre de l'armée rouge de Staline contre le Japon. Un allié providentiel pour les Etats-Unis et la Grande Bretagne qui acceptera durant la conférence de Postdam (juillet 1945) de s'engager dans le conflit.
Si cette thèse de "l'option russe" basée sur des documents d'archive récents par l'historien américain Gar Alperovitz, largement partagée par les historiens de la guerre et des grands procès Suyoshi Hasegawa, Herbert Bix, Ernest R. May ou encore par Barton Bernstein, cela signifierait que l'atomisation n'était pas un moyen militaire approprié pour arrêter le Japon et la guerre proprement dite. L'atomisation, en terme de défense, n'était pas justifiée...
Si l'on s'en tient aux propos des historiens archivistes les Etats-Majors des nations belligérantes disposaient des mêmes matériaux de recherche et d'évaluation de l'évènement. Ils se résument à "le Japon est acculé à la rédition".
L'efficacité des blocus aériens ou martitimes, l'effondrement des alliés de l'empire, l'épuisement militaire et civile de l'archipel conduiront à cette conclusion partagée par les stratèges politiques, militaires et du renseignement.
Le journal de Postdam du président Truman, perdu en 1945 puis retrouvé en 1979, dévoilera : " (Staline) sera engagé dans la guerre japonaise en août (1945)". Ce nouvel allié providentiel était censé garantir le dernier acte sans l'atomisation. Un allié militaire dont l'entrée en guerre contre le Japon sera estimée en fait en terme de psychologie militaire. Le coup de grâce...
29 avril 1945: le Joint Intelligence Committee (JIC) informant le Joint Chiefs of Staff américain partagera déjà ces conclusions que Truman ne pouvait ignorer (Rossevelt est décédé le 12 avril). "L'entrée en guerre de Staline conduira le Japon à la défaite".
11, 12, 14 mai 1945: le Conseil Suprême du Japon pour la Direction de la Guerre conclura lors d'un Conseil : "Le Japon combat déjà les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, un conflit avec la Russie conduira le pays inévitablement à la défaite... "
18 juin 1945 : le général Marshall écrit à Truman : "l'entrée de la Russie dans la guerre contre le Japon sera décisif et conduira le Japon à la capitulation..."
8 juillet 1945 : l'US-British Combined Intelligence Committee dans un bulletin d'évaluation de la situation écrira : "(Nous avons toutes les raisons) de croire qu'une portion considérable de japonais considère la défaite militaire du Japon comme inévitable..." Cette évaluation s'appuira une nouvelle fois sur la désolation japonaise dûe au blocus maritime, aux bombardements stratégiques responsables de millions de homeless et à la destruction de 25% à 50% des constructions civiles des plus importantes villes. Le Comité spécial ajoutera :"l'entrée en guerre de la Russie précipitera inévitablement le Japon dans la défaite".
Mi-Juillet 1945, Postdam, le général britannique Hastings Ismay, chef du conseil du ministre de la Défense résume à Winston Chruchill (remplacé par Clement Attlee le 28 juillet) les évaluations des services de renseignements anglo-américains :" l'entrée en guerre de la Russie contre le Japon conduira au renversement de l'empereur"...
Un document top-secret de 1946 du Département américain de la guerre dévoile il y a quelques années seulement :" les leaders japonais ont décidé de se rendre et cherchent les bons arguments pour convaincre ce qui reste de leurs armées d'accepter la défaite et la capitulation devant les alliés... L'entrée en guerre de la Russie en août sera sans aucun doute (le meilleurs) argument..."
Truman, criminel de guerre et contre l'humanité, oui, sans aucun doute. D'aucuns pensent que l'atomisation concernerait davantage l'effet de collaboration avec Staline et une mise en garde contre Staline pour prévenir la communisation de l'Europe...
Autre point, selon le physicien Leo Szilard (1898-1964) collaborateur d'Albert Einstein et de John von Neumann, la réalisation de la réaction enchaîne à partir de l'uranium en 1939 sera un prétexte pour la course au nucléaire militaire entre les puissances rivales avec tout ce que cela implique en terme d'expansion ...
La logique utilitariste ou instrumentaliste du président Truman qui prend sa source dans "l'économie du bien-être américain" lisible tant dans l'histoire des Etats-Unis que dans les accords de Bretton Woods et les objectifs de la reconstruction mondiale de 1944, refuse de considérer que le respect et la violation des droits civils des japonais non-combattants puisse entrer dans l'évaluation de l'hypothèse nucléaire militaire. Elle refuse toute analyse des conséquences.
L'évaluation morale se fait indépendament des droits et prend sa source dans l'information relative à l'utilité "le plaisir de vivre dans un monde libre" (après le nazisme et l'impérialisme, après le communisme, aujourd'hui, après l'islam associé au terrorisme). Nous voyons que G.W. Bush en 2006 ne fait pas moins... au nom du "bien-être américain mondialisé".
Une telle "évaluation morale Truman", instrumentale, issue de "l'économie du bien-être" post Roosevelt, présuppose que les pertes subies par les victimes japonaises soient comparées aux gains enregistrés par les violateurs du droit (droit civil, droit de la guerre, droit humanitaire) en terme d'utilité relative.
Il existait, donc, de bonnes raisons morales pour "atomiser les japonais/menacer la communisation de l'Europe"... leur perte d'utilité étant jugée inférieure au gain d'utilité américain :"le plaisir de vivre dans un monde libre".
En terme de droit, de morale et de justice il nous apparaît important d'insister sur le fait que puisque le monde vit à cheval sur la conception instrumentale, utilitariste voire déontologique de "l'économie du bien-être américain", plus que jamais les procès faits aux armements, aux armements nucléaires et post nucléaires doivent être gagnés. Si l'on en croit un jugement du Tribunal International de La Haye du 8 juillet 1996, les armes nucléaires seraient déclarées illégales.(C.Pose)
Notes: "Hiroshima after sixty years : the debate continues" by Gar Alperovitz, CommonDreams, 3 août 2005 et "The Russian option for ending the war" by Gar Alperovitz

U.S.colonisation of Iraq by Robinson Rojas (Puro Chile)
U.S. corporations, Rumsfeld, Reagan et al, the criminals who supplied Saddam Hussein with biological warfare-related material by Robinson Rojas (rrojasdatabank)
Thanks for the memories, Saddham Hussein & CIA by Bushflash.com
Iraq: declassified documents of U.S.Support for Hussein with Joyce Battle (Middle East Analyst, The National Security Archive, George Washington Archive/Washington Post.com)
Iraq and Weapons of Mass Destruction by Jeffrey Richelson

"IRAK-Salvador Option"
"La "Salvador Option", une stratégie anti-marxiste au service des intérêts commerciaux américains...
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"Les géants du tabac, de l'agro-alimentaire, de l'énergie, de la construction, du transport et de l'armement hors-les-lois, n'hésiteront pas, au regard de nombreuses enquêtes et rapports, à utiliser, nous l'avons vu plus haut, les moyens extrêmes de la violence. Des moyens tout à fait semblables à ceux utilisés par le Pentagone au Salvador ou au Honduras dans les années 1980.
TotalElfFina (I,2,3), ExxonMobil, Unocal, ChevronTexaco, Halliburton, Enron,British Petroleum, Amoco, Arco, Royal Dutch Shell, Power Corporation of Canada, Carlyle Group, etc... auront également dans leurs tiroirs une " Salvador Option", une stratégie optionnelle anti-guérilla et anti-marxiste mise en application par des opérateurs clandestins sur les marchés à risques (souvent "couverts" en Amérique Latine, en Asie ou en Afrique par l'église catholique et par les ong des fondations philanthropiques catholiques et chrétiennes). Ces opérateurs agiront dans un premier temps comme des agents d'infiltration des syndicats, des universités, des groupes de chômeurs, des groupes politiques, ethniques ou religieux marxistes, puis contribueront, à des fins de destabilisation, au développement de réseaux clandestins de vente d'armes, de réseaux de narco-traffiquants souvent supports ou partenaires de réseaux politiques "nationalistes" armés anti-insurrectionnels, de groupes terroristes ou de groupes miliciens.
Michael Hirsh et John Barry de Newsweek (9 janvier 2005), Christ Harvey, Judd Legum, Jonathan Baskin de l'American Progress Action Found branche du Center for American Progress (2, 3) dirigé par John Podesta (ex secrétaire-général de la Maison Blanche sous l'administration Clinton), Ghali Hassan, Max Fuller sur Globalresearch, dénonceront la réhabilitation de cette stratégie en Irak et sans doute en Syrie et en Iran.
Donald Rumsfeld, Dick Cheney, John Negroponte, Elliot Abrams... confirmeront cette orientation à plusieurs reprises entre 2003 et 2005.
"Les escadrons de la mort" en Irak seront composés, essentiellement, de kurdes peshmergas et de miliciens chiites auxquels s'aggrègeront, cependant, d'autres groupes armés formés par les forces spéciales américaines comme les milices du SCIRI d'Ibrahim al-Jaaferi, les milices d'Ahmed Chalabi, les milices d'Iyad Allaoui, les brigades iraniennes Badr.
Ces groupes, souvent habillés en civil, viseront très spécifiquement les groupes religieux sunnites armés, les groupes syndicalistes indépendants de tendance marxiste, le très puissant syndicat des chômeurs, les groupes communistes-ouvriers et leurs familles, acculés de toute évidence par les pouvoirs "légaux" et les forces d'occupation à une forme de résistance civile.
·
"Une action indispensable

"Il nous paraîtra indispensable de soutenir, ici, les actions civiles pour la défense du droit au travail, du droit à l'activité syndicale, pour le respect des droits de l'homme et la résolution non violente des conflits, engagées auprès des instances internationales pour la paix et la justice en Irak afin :
1- de produire une enquête officielle sur les opérateurs clandestins de la Salvador Option, option militaire et policière secrète conçue pour la persécution des opposants civils, de leurs familles, de leurs proches. Lors d'une interview publiée sur le site web du Département d'Etat du 9 janvier 2005, l'ex-secrétaire d'Etat Colin L. Powell orientera très clairement les questions des journalistes George Stephanopoulos (ABC) et Wolf Blitzer (CNN) sur la réhabilitation de la "Salvador Option" en Irak sur l'Etat-Major du Pentagone,
2- de soutenir les tribunaux internationaux d'opinion : BrussellsTribunal, International Criminal Tribunal for Iraq, World Tribunal on Iraq, Tribunal Permanent des Peuples, engagés dans un processus historique de défense des populations civiles non-combattantes mises en danger de mort en Irak par G.W. Bush, Jun-ichiro Koizumi, Tony Blair mais également par les 40 autres chefs d'Etat impliqués dans la guerre irakienne,
3- de soutenir l'activité ininterrompue des Tribunaux d'opinion afin de dégager la part exacte de responsabilité de Donald Rumsfeld, Dick Cheney, Francis J. Harvey, Colin Powell, John Negroponte, Paul Wolfowitz, Elliot Abrams, Paul Bremer, Richard B. Myers, ex-commandant du Joint Chiefs of Staff, Peter Pace, nouveau commandant depuis le 22 avril 2005 du Joint Chiefs of Staff, John Abizaid, grl. commandant l'US Central Command, George Casey, grl. cdt. les forces armées en Irak, Thomas Metz, grl. cdt. les forces terrestres en Irak, John Sattler, grl. cdt. les marines en Irak, dans le processus de terrorisation des populations civiles non-armées irakiennes et le processus clandestin d'assassinats politiques,
4- de dégager la part de responsabilité exacte des dirigeants irakiens, notamment du général Muhammed Abdallah al-Shahwani, directeur de l'Iraq's National Intelligence Service, de l'ex-premier ministre Ayad Allaoui, du président irakien Kurde Djalal Talabani et du premier ministre chiite irakien Ibrahim Djaafari, responsables politiques et administratifs des Forces Armées et des Forces Spéciales irakiennes entrainées par les Unités des Forces Spéciales américaines...
5- d'obtenir de la Cour Pénale Internationale les jugements des criminels de guerre et des criminels contre l'humanité irakiens et américains". (C.Pose, (Extrait de Citoyenneté globale: vers un nouvel ordre mondial... l'ultime fourberie du capitalisme, des Etats et de l'instabilité politique - (II) ) )

(US) National Archives & Records Administration (NARA)
Le crime bancaire durant la seconde guerre mondiale : 102 titres Holocaust "Banking bibliography"
Le crime de collaboration économique durant la seconde guerre mondiale : 51 titres : Trade With the Third Reich
Nazi Gold
Searching for Records Relating to Nazi Gold
Part I
By Greg Bradsher, Assistant Chief, Archives II Textual Reference Branch
The Record, May 1997
Searching for Records Relating to Nazi Gold
Part II
By Greg Bradsher, NARA's Assistant Chief, Modern Military Records,The Record, May 1998
Art in the Third Reich
Documenting Nazi Plunder of European Art
By Greg Bradsher, NARA's Assistant Chief, Archives II Texual Reference Branch, The Record, November 1997
Holocaust-Era Assets Research Page:
• A Time to Act: The Beginning of the Fritz Kolbe Story, 1900–1943 (Spring 2002)
Recounts how Kolbe, a mid-level official in the German Foreign Office, supplied the Allies with some of their most important intelligence of World War II.
• Spoils of War Returned: U.S. Restitution of Nazi-Looted Cultural Treasures to the USSR, 1945–1959 (Spring 2002)
The story of how the United States undertook an unprecedented program of cultural restitution in an effort to restore displaced treasures to the countries from which the Nazis had confiscated them.
• Nazi Looted Art: The Holocaust Records Preservation Project (Summer 2002)
The Holocaust Records Project is providing greater access to the records that tell the story of artworks and artifacts damaged and looted during World War II.
• Nazi Gold: The Merkers Mine Treasure (Spring 1999)
American troops discover gold and art in a German mine at the end of World War II.
• Berenbaum, Michael. Testimony before the Nazi War Criminals Interagency Working Group, June 24, 1999.
• Bradsher, Greg, German Administration of American Companies, May 9, 2000. (Revised June 6, 2001)
• Bradsher, Greg. Archivists, Archival Records, and Looted Cultural Property Research. Paper presented at the Vilnius International Forum on Holocaust-Era Looted Cultural Assets, Lithuania, October 3, 2000.
• Bradsher, Greg. Art Looting Records and Research at the National Archives. Presented to the National Archives Assembly on April 17, 2001.
• Doing Looted Art Research at the National Archives. Talk given at the Provenance and Due: A Workshop/Conference, New York University, April 29, 2000. Sponsored by the International Foundation for Art Research and New York University.
• Bradsher, Greg. Holocaust-Era Assets Records and Research at the National Archives. Speech given by Greg Bradsher at the Conference on "New Records-New Perspectives: World War II, the Holocaust, and the Rise of the State of Israel" (December 13-16) Hebrew University, Jerusalem, Israel, December 14, 1998.
• Bradsher, Greg. Investigative Reporters, the National Archives, and the Search for 'Nazi Gold' and Other Treasures. Speech given at the annual meeting of the Investigative Reporters and Editors, Kansas City, Missouri, June 5, 1999.
• Bradsher, Greg. Nazi Gold: The Merkers Mine Treasure. Prologue: Quarterly of the National Archives and Records Administration, Spring 1999, vol. 31, no. 1.
• Bradsher, Greg. Research, Restitution, and Remembrance: The Federal Government and Holocaust-Era Assets 1996-2001. Speech given to the B-nai Israel Synagogue, April 20, 2001, Wilmington, North Carolina.
• Bradsher, Greg. Researching Holocaust-Era Assets Records 1996-1998. Presentation Given at the Society of American Archivists' Government Records Section Meeting, September 4, 1998, Orlando, Florida.
• Bradsher, Greg. Speech given at the annual meeting of the Society for History Government, Archives II, College Park, Maryland, March 19, 1999.
• Bradsher, Greg.Turning history into justice: Holocaust-Era Assets Records, Research, and Restitution. A "War and Civilization Lecture" given at the University of North Carolina, Wilmington, North Carolina, April 19, 2001.
• Bradsher, Greg. Turning history into justice: the search for records relating to Holocaust-Era Assets at the National Archives. Paper given at the Society of American Archivists, Pittsburgh, Pennsylvania, August 27, 1999.
• Kleiman, Miriam. My Search for "GOLD" at the National Archives. Paper given at the Society of American Archivists, Pittsburgh, Pennsylvania, August 27, 1999.
• Marchesano, Louis. Classified Records, Nazi Collecting, and Looted Art: An Art Historian's Perspective. Paper delivered to the Nazi War Criminal Records Interagency Working Group at the Simon Wiesenthal Center, Los Angeles, June 24, 1999.
• Rickman, Gregg. The Truth Shall Set You Free: The Archives and the Swiss Bank. Paper delivered at the Society of American Archivists, Pittsburgh, Pennsylvania, August 27, 1999. Rickman later discussed his new book, Swiss Banks and Jewish Souls, at the National Archives' Author Lecture and Booksigning event on September 9, 1999.
• Sullivan, Steve. Marta's List: The Pursuit of Holocaust Survivors' Lost Insurance Claims.
• Truman Library opens papers on Post-World War II Jewish history. The Harry S. Truman Library has opened three manuscript collections that relate to different aspects of the history of the Jewish people in the years following World War II.

Mémoire juive et éducation
Le procès de Nuremberg : les accusés, le verdict et le lien avec la Shoah
"Il s'agit d'un procès organisé par "les vainqueurs de l'Allemagne nazi" (guillemets de C.Pose; je considère en effet avec certains historiens critiques des Plans Dawes/1924 et Young/1928 que cette guerre a été une sanguinaire mascarade perpétrée par des commanditaires capitalistes historiques aussi bien américains qu'Allemands, Français, Anglais ou Japonais; des acteurs connus y compris juifs qui ne seront jamais jugés), du 20 novembre 1945 au 10 octobre 1946. Le tribunal a été créé à Londres, le 8 août 1945 (Voir page "La création du Tribunal de Nuremberg" )
24 personnalités nazies sont jugées. Ces hommes sont accusés de :
• « crimes contre la paix », c'est-à-dire d'avoir décidé, préparé, organisé la guerre,
• « crimes de guerre », c'est-à-dire d'avoir violé les règles de la guerre, en exécutant des prisonniers de guerre, par exemple, en ne respectant pas les Conventions de Genève,
• « crimes contre l'humanité », c'est-à-dire d'avoir organisé la déportation et le massacre systématique de populations désarmées, en particulier dans les camps de concentration et d'extermination. (Voir la page sur la définition du crime contre l'humanité )
Les juges sont des Français, des Américains, des Anglais et des Soviétiques...

L'invention politique du principe d'irresponsabilité religieuse & Matériaux d'histoire criminelle et judiciaire
La position de linked222
Le droit se retourne contre le droit
Le droit est un moyen de lutter contre la barbarie. Il est clair que cette protection contre la prédation et la misère ne remplit plus sa mission.
Aussi, qu'entendre, puisque c'est d'actualité, par responsabilité pénale ou politique ?
On entendra par responsabilité pénale celle qui sanctionne des infractions qualifiées de crime ou de délit par le code pénal.
On entendra par responsabilité politique celle qui sanctionne des différends sur la conception d'une politique ou des échecs et des erreurs dans sa mise en oeuvre.
Il est clair que le concept/principe politique et juridique d'inviolabilité du monarque, du religieux (bonze, lama, évêque, prètre, moine) ou de l'élu, y compris du chef de l'Etat, ne peut plus avoir cours dans nos républiques.
Nous pensons que le personnel politique, civil, économique (y compris la personne morale), religieux, doit également répondre de ses actes, de tous les actes relevant de l'exercice de sa charge, son mandat, son ministère, sa tradition, incluant sa doctrine et son application, son gouvernement...
Dans un tel contexte nul ne peut dissimuler ses fautes à l'abri d'un quelconque principe politique ou juridique d'irresponsabilité.
La force du principe d'irresponsabilité conduira en Inde à la réhabilitation de la discrimination, de l'apartheid et de l'intouchabilité, pourtant déclarés inconstitutionnels en 1950, tout en protégeant une armée d'élus, de fonctionnaires, de religieux, visiblement corrompus dans leurs fonctions.
Citons, pour corollaire, l'inefficace du Civil Rights Acts (Anti-intouchability) de 1955, renforcé en 1973, sensé sanctionner les délits de discrimination, tels que l'interdiction de rentrer dans un temple ou le fait de lancer des insultes à quelqu'un sur la base de son appartenance à une caste donnée...
Citons l'inefficace du Bonded Labour (Abolition) Act (loi de 1976 concernant l'abolition du régime de travail servile ou karmayoga, concept religieux bouddho-hindouiste) qui vise théoriquement et pratiquement à libérer les personnes (en général les dalits) travaillant dans des conditions d'esclavage pour s'acquiter de dettes contractées vis-à-vis de leurs employeurs de caste supérieure annulant ainsi les montants qui restent dus et interdisant la conclusion de nouveaux accords d'asservissement...
Citons encore l'inefficace du Scheduled Castes and Scheduled Tribes (Prevention of Atrocities) (loi de 1989 sur les tribus)
Cette importante loi était devenue indispensable, vu les nombreux actes de violence commis dans tout le pays contre des dalit sans défense. Dix-huits délits sont spécifiés, notamment les actes de violence contre des femmes, l'éviction d'un dalit de sa terre, l'incendie volontaire de sa maison et la destruction de ses biens...
L'adage dit :"là où la loi ne va pas ou plus, le crime règne en roi."
Cette source de morale négative a bien souvent la force paradoxale d'une loi. Au point que la banalisation du fait criminel non jugé, liant au plus haut niveau de la représentation l'instance des Etats, le juge, les affaires économiques et religieuses, semble garantir une culture de l'immunité pénale.
Peut-on dire qu'un système judiciaire est dépendant de la volonté d'une organisation transcontinentale politique, économique, religieuse ? Dans quelle mesure la culture politique et juridique de l'irresponsabilité nourrit une forme de dépendance au fait criminel non jugé voire nourrit une certaine forme de décriminalisation du fait criminel ?
Peut on dire que le droit est une source d'organisation sociale garantie dans les sociétés riches et qu'il ne l'est pas dans les sociétés pauvres ? Peut on admettre en conscience qu'il faut être riche pour organiser une société et pauvre pour organiser le crime ?
Dans qu'elle mesure l'extrêmisation de la politique criminelle (comme la pénalisation systématique de la misère) n'est-elle pas une tentation du politique qui triche ? Une tentation que le droit ne peut reconnaître et donc combattre ?
La fonction axiomatique de la morale du droit n'a t-elle pas tendance à infléchir le droit - du fait de la force de la conservation politique inscrite dans le droit de la propriété (que l'on retrouve du reste dans les constitutions des Etats)- du côté de la richesse et fort peu du côté des pauvres ?
L'organisation sociale bourgeoise n'aurait-elle donc pas tendance à engendrer, dans un tel contexte, un axiomatique effort de socialisation dépourvu de morale et de justice pour les plus faibles ?
Le droit ne finit-il pas par se retourner contre lui-même quand la compétence du juge relève de l'efficace de la concurrence sauvage qui lie les acteurs religieux, commerciaux, financiers, militaires et politiques ?
Charles Murray sociologue et idéologue néocon de l'American Enterprise Institute, défenseur de la doctrine politique de police dite "tolérance zéro", écrira que la justice ne peut remplir son office que par la pénalisation sociale de la misère et par la pénalisation extrême du crime issu de la misère. Cette sociologie dit autrement : "l'organisation sociale et son droit (y compris religieux) sont deux atouts pour le marché mondial et les classes moyennes que si la pénalisation des plus basses sphères sociales est garantie ..." d'après "L'invention politique du principe d'irresponsabilité, de la pénalisation intensive de la misère et les régimes de responsabilité spécifiques ou "le droit se retourne contre le droit"

" We will support democracy everywhere, but we will commit blood and treasure only in places where there is strategic necessity (Irving Kristol Lecture-American Enterprise Institute (2004), par le pulitzer Charles Krauthammer (auteur/concepteur du "réalisme démocratique"...)

Le monde clos de la globalisation
"2/4 - Les think tanks (AEI, Manhattan Institute, Center for National Policy, The John Birch Society, Cato Institute...) conservateurs et néo-conservateurs de la côte Est des Etats-Unis sont les émanations de très vieux supports capitalistes industriels et financiers américains opposés à la lutte ouvrière, au syndicalisme, au socialisme international, aujourd'hui à l'altermondialisme, à la démocratie, à la paix mondiale et à la liberté individuelle.
General Electric, Amoco, Ford Motor Co., General Motors, Eastman Kodack, Shell, AT&T, Morgan Garantee Trust, Chrysler Corps. Procter & Gamble, American Express, Dupont, IBM, American Cynamid, Dow Chemical, Chase Manhattan Bank (supports financiers de l'AEI et de la politique d'apartheid en Afrique du Sud) sont au coeur de l'appareil d'Etat répressif américain et israélien, au coeur du développement économique autoritaire dans le monde. Un phénomène "géologique" dont la plupart des composantes (les multinationales) sont coupables de crime de collaboration avec le nazisme et l'apartheid. Un big Business hors normes, résolument hors Etat, grossier, violent et imprévisible (qui soutiendra l’usage de la torture à Facility 1391-prison secrète israélienne des opposants palestiniens et l’usage d’armes chimiques contre des civils dans le West-Bank et à Gaza), habillé, lavé, légitimé culturellement (The Future of Culture in a Globalized World) par les "célèbres" Bradley Lectures de l'AEI (1988-2004), de Dana Gioia, Tamar Jacoby, Terry Teachout ou encore, pour un budget annuel de 25 millions de dollars (budget AEI), de Gertrude "Gertie" Himmelfarb, historienne de la vertu victorienne et "agent" de la morale puritaine appliquée à la politique sociale républicaine, un univers réputé apolitique et pragmatique.
Professeur émérite à la City University (NYC), ex-étudiante du Jewish Theological Seminary (JTS) pour la préservation du judaisme historique (fondé par les rabins Pereira Mendes et Sabato Morais inspirateurs d'un mouvement missionnaire sépharade de stricte observance qui prêche aujourd'hui auprès de la jeune intelligentsia des Etats-Unis -Schechts schools et Ramah camps - de Russie -Project Judaica - d'Israel et d' Europe de l'Est - "missions pour l'alternative" du Schechter Institute de Jérusalem) béni par G.W.Bush I&II et la fondation Rockefeller, Gertrude Himmelfarb, prétresse incontestée de la "re-moralisation de la nation", est par ailleurs l'épouse d'Irving Kristol, père du mouvement néo-conservateur américain et défenseur du rôle stratégique des think tanks- de leur dimension culturelle, civilisatrice et réformatrice pour l'acquisition et le contrôle de nouveaux marchés- auprès de sociétés internationales historiquement impliquées dans la plupart des projets (militaro-industriels) de zones de libre-échange.
Autre aspect, sans doute, de l'"intégrité" des alliés américains dans leur croisade contre le régime nazi (économie, science, philosophie) durant la période 1943-1944 et qui donnera naissance en moins de cinquante ans à une nuée de groupes de pression transatlantiques et à leurs multiples réseaux et sous réseaux d'espionnage commercial, militaire, politique, religieux, artistique et intellectuel, dont la New Atlantique Initiative, idéologiquement conduite par George Shultz, ex-secrétaire d'Etat de Ronald Reagan (1982-1989), membre du conseil international de JP Morgan Chase et du bureau des directeurs de Bechtel, par Vaclav Havel, Margaret Thatcher, Helmut Schmidt, Henry Kissinger...Zbigniew Brzezinski, Samuel Huntington, Colin Powell, Donald Rumsfeld.
"Les zones de libre-échange", un projet global, méthodique, en appui sur des sociétés transnationales "victorieuses" (39-45), des Etats politiques "garants du bon fonctionnnement de l'économie de marché", des médias "sécurisés", des universités américaines et européennes également "sécurisées", qui influencera durablement l'anti-communisme, accentuera la criminalisation des mouvements sociaux et ouvriers européens, des oppositions civiles et politiques, les législations anti-terroristes..." (C.Pose)

Dans quelles conditions le religieux politique et l'intérêt économique religieux (public ou privé) ne peuvent relever de la "catégorie universelle" du "patrimoine commun de l'humanité" ?
Reprenant et paraphrasant le propos sur la contradiction contenue dans "l'universalité de l'Etat de droit" (ce qui est bornable ne peut être universel) de la publiciste Monique Chemillier Gendreau dans "Droit International et Démocratie mondiale" il paraît sensé de dire en introduction au livre de Lenni Brenner "Zionism in the age of the dictators" que "le religieux politique ou économique", ici, le judaisme politique lié à la question de la propriété privée, plus encore à celle de l'appartenance, ici, à un "Etat de droit", ne peut relever de la notion d'universel et de patrimoine commun de l'humanité. L'universel ne peut relever "d'aucun bornage dans le temps comme dans l'espace, ne relève ni du cadastre, ni de l'acte notarié, bien que des choses matérielles et immatérielles, des choses du passé, du présent et du futur y soient incluses. On ne sait quels rapports sociaux seront juridiquement déterminés à partir de cette notion. Enfin l'identité subjective qui préside à cette appartenance-là (son titulaire) est indéterminée. Le patrimoine commun de l'humanité trace juridiquement une piste qui ouvre la voie vers une pensée de l"universel/universel". Ce faisant il renvoie l'universel de l'Etat, et universel borné, à sa petitesse pour ne pas dire à son mensonge, puisqu'il y avait, qu'il y a toujours un dehors de l'Etat fait d'autres universels..." (C.Pose)

"Le Jour de l’indépendance d’Israël est un jour de deuil pour les juifs fidèles à la Torah"
"La fondation de l’État sioniste est en contradiction flagrante avec l’enseignement de la Torah qui interdit toute proclamation d’un État juif. La Torah nous contraint à rester en exil jusqu’à la délivrance divine qui annoncera la paix éternelle parmi toutes les nations du monde. Le Talmud babylonien (Traité Ketoubot 111a) rapporte qu’il y a deux mille ans, lorsque le Temple de Jérusalem fut détruit, les juifs prêtèrent serment à Dieu:
de ne jamais immigrer en masse en Terre d’Israël, de ne jamais (se) rebeller contre les autres nations et de ne jamais tenter de terminer l’exil...
L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. " (Neturei Karta International, Jews united again zionism)

Zionism in the Age of the Dictators by Lenni Brenner, REDS, 1983
Ch 5. German Zionism offers to collaborate with Nazism
"Werner Senator, a leading German Zionist, once remarked that Zionism, for all its world Jewish nationalism, always politically assimilates to the countries within which it operates. No better proof of his remark exists than the political adaptation of the ZVfD to the theories and policies of the new Nazi regime. Believing that the ideological similarities between the two movements – their contempt for liberalism, their common volkish racism and, of course, their mutual conviction that Germany could never be the homeland of its Jews – could induce the Nazis to support them, the ZVfD solicited the patronage of Adolf Hitler, not once but repeatedly, after 1933.
The goal of the ZVfD became an “orderly retreat”, that is, Nazi backing for emigration of at least the younger generation of Jews to Palestine, and they immediately sought contact with elements in the Nazi apparatus whom they thought would be interested in such an arrangement on the basis of a volkish appreciation of Zionism. Kurt Tuchler, a member of the ZVfD Executive, persuaded Baron Leopold Itz Edler von Mildenstein of the SS to write a pro-Zionist piece for the Nazi press. The Baron agreed on the condition that he visited Palestine first, and two months after Hitler came to power the two men and their wives went to Palestine; von Mildenstein stayed there for six months before he returned to write his articles.
Contact with a central figure in the new government came in March 1933, when Hermann Goering summoned the leaders of the major Jewish organisations. In early March, Julius Streicher, the editor of Der Stürmer, had declared that, as of 1 April, all Jewish stores and professionals would be boycotted; however, this campaign ran into an immediate snag. Hitler’s capitalist backers were extremely worried by the announcement by rabbi Wise of a planned counter-demonstration to be held in New York on 27 March, if the Nazis went ahead with their boycott. Jews were prominent throughout the retail trade both in American and Europe and, fearing retaliation against their own companies, Hitler’s wealthy patrons urged him to call off the action. But the Nazis could hardly do that without losing face, and they decided to use German Jewry to head off Wise; thus Hermann Goering called in the Jewish leaders.
German Zionism’s influence in Weimar did not merit its leaders’ participation, but because they conceived themselves as the only natural negotiating partner with the Nazis, they secured a late invitation. Martin Rosenbluth, a leading Zionist, later told of the incident in his post-war autobiography, Go Forth and Serve. Four Jews saw Goering: Julius Brodnitz for the CV, Heinrich Stahl for the Berlin Jewish community, Max Naumann, a pro-Nazi fanatic from the Verband nationaldeutscher Juden (VnJ), and Blumenfeld for the Zionists. Goering launched into a tirade: the foreign press was lying about atrocities against Jews; unless the lies stopped, he could not vouch for the safety of German Jewry. Most important, the New York rally had to be called off: “Dr Wise is one of our most dangerous and unscrupulous enemies.” [2] A delegation was to go to London to contact world Jewry..."
Ch 6. The Jewish Anti-Nazi Boycott and the Zionist-Nazi Trade Agreement
"It was only the incompetence of his foes that allowed Hitler to come to power, and the new Chancellor still had to prove to his capitalist patrons that he could handle the responsibilities of running Germany. His position was by no means completely secure: the workers were still against him, and the industrialists still had to be shown that he could get the economy moving. Abroad the capitalists wavered between relief that he had crushed the Communists and fear that he would eventually start another war. Foreign opinion was now crucial: Germany was dependent on the world market, and Hitler’s anti-Semitism became a problem. The Jews were powerful in the emporiums of the world, particularly in two of Germany’s biggest markets – Eastern Europe and America. German business interests were by no means certain about their loyalty to the new Chancellor; together with their friends in the army they might have to curb him or even replace him, if they were themselves to suffer losses because the Jews and his other foreign foes united in a boycott of German exports. The regime’s own economic experts frankly discussed their grave weakness and were extremely concerned that the New Order might not survive resolute opposition abroad....
Boycotts are almost never successful. Most people think they have done enough if they stop buying the goods, but a boycott can only work if there is a solid organisation prepared to disrupt trade seriously. The blame for the failure to build that movement lay with many: both Jewish and non-Jewish. Certainly the trade union leaders who pledged their opposition to Hitler, but did nothing to mobilise their ranks were to a large measure responsible for the lack of a serious boycott campaign. Certainly those Jewish groups like the JWV, the Anti-Nazi League and the AJC were ineffectual, but there were those in the Jewish community in America and Britain who specifically opposed the very notion of a boycott. The American Jewish Committee, the B’nai B’rith (Sons of the Covenant) fraternal order and the Board of Deputies of British Jews refused to back the boycott. They feared that if the Jewish workers, and others as well, took it into their heads to fight Hitler, perhaps they would stay in motion and come after their own rich closer to home. These worthies confined themselves to charity efforts for German Jewry and its refugees and prayed that Hitlerism would not spread. The Agudas Yisrael (Union of Israel), the political arm of the most extreme wing of traditional Orthodoxy, opposed the boycott on religious grounds as well as their social conservativism. They claimed that ever since the ancient Jewish kingdom was destroyed by the Romans, the Talmud had forbidden Jews to revolt against Gentile authority in the Diaspora; they interpreted the boycott as rebellion and therefore forbidden. However, of all of the active Jewish opponents of the boycott idea, the most important was the World Zionist Organisation (WZO). It not only bought German wares; it sold them, and even sought out new customers for Hitler and his industrialist backers...
First Dealings with the Nazis
Certainly the WZO was quite prepared to try and use the Nazis for their own purposes. The first overtures to the Nazis were made independently in 1933 by one Sam Cohen, the owner of Ha Note’a Ltd, a Tel Aviv citrus export firm. Even under Chancellor Brüning the German government had put a flight tax on capital leaving the country and Cohen had proposed that Zionist emigres be allowed to avoid the tax by purchasing goods in Germany which would later be turned back into cash after sale in Palestine. Brüning had no interest in the idea, but in 1933 Cohen, on his own, presented the plan again. The Nazis were already worried about the effect even the spontaneous and lamentably organised boycott was having on their balance of trade, and Heinrich Wolff, the German Consul in Jerusalem, quickly grasped just how useful Cohen’s proposition could be. He wrote to his ministry: “In this way it might be possible to wage a successful campaign against the Jewish boycott of Germany. It might be possible to make a breach in the wall...
The WZO Justifies the Pact with the Nazis... "

The Iron Wall: Zionist Revisionism from Jabotinsky to Shamir by Lenni Brenner, REDS, 1984

Proposition d'une définition du principe politique d'irresponsabilité religieuse
Cette brêve introduction à la critique de la collaboration politique au nazisme et à l'impérialisme Japonais des élites bouddhistes consiste en une accusation du consensus voulant que le bouddhisme présenté comme universel et patrimoine mondial - reposant essentiellement sur une doctrine de libération individuelle, de la vacuité, du vide, de la paix, de la compassion, de l'harmonie, du renoncement à la guerre ou à la violence - justifie le goût et les orientations de l'Etat religieux et de ses fonctionnaires pour le gouvernement militaire à différents moments de l'histoire. Un grave gauchissement que l'on devra en parti à l'invention du principe politique d'irresponsabilité religieuse.... On entendra par irresponsabilité religieuse celle qui conduit à l'absence de sanctions de la délinquance, des crimes, des échecs et des erreurs dans la mise en oeuvre d'une "religion nationale" (par son personnel) - au delà des différends sur les concepts et les doctrines - désormais mode de gouvernement du politique, du militaire...du religieux. (C.Pose, 27/06/06) Les théories politiques du pouvoir de la parole et du comportement et les infractions au devoir de probité (une critique des dérives totalitaires bouddhistes) & chapitre I-2.


Tibet-SS photo : en.wikipedia.org new


"The Nazi Connection with Shambhala and Tibet" du tibétologue américain Alexander Berzin.
Alexander Berzin, historien, traducteur, secrétaire d'une personnalité bouddhiste tibétaine confirme sans ambiguité la collaboration politique au régime nazi et à la S.S. - peu avant la Shoah - des hiérarques de l'orthodoxie bouddhiste à la tête du gouvernement tibétain.
"The Ahnenerbe
Under the influence of Haushofer, Hitler authorized Frederick Hielscher, in 1935, to establish the Ahnenerbe (Bureau for the Study of Ancestral Heritage), with Colonel Wolfram von Sievers as its head. Among other functions, Hitler charged it with researching Germanic runes and the origins of the swastika, and locating the source of the Aryan race. Tibet was the most promising candidate...
The Hungarian Turanian Society soon followed in 1910 and the Turanian Alliance of Hungary in 1920. Some scholars believe that the Japanese and Korean languages also belong to the Turanian family. Thus, the Turanian National Alliance was founded in Japan in 1921 and the Japanese Turanian Society in the early 1930s. Haushofer was undoubtedly aware of these movements, which sought the origins of the Turanian race in Central Asia. It fit in well with the Thule Society’s search for the origins of the Aryan race there as well. His interest in Tibetan culture added weight to the candidacy of Tibet as the key to finding a common origin for the Aryan and Turanian races and for gaining the power of vril that its spiritual leaders possessed.
Haushofer was not the only influence on the Ahnenerbe’s interest in Tibet. Hielscher was a friend of Sven Hedin, the Swedish explorer who had led expeditions to Tibet in 1893, 1899-1902, and 1905-1908, and an expedition to Mongolia in 1927-1930. A favorite of the Nazis, Hitler invited him to give the opening address at the Berlin Olympics in 1936. Hedin engaged in pro-Nazi publishing activities in Sweden and made numerous diplomatic missions to Germany between 1939 and 1943.
In 1937, Himmler made the Ahnenerbe an official organization attached to the SS (Germ. Schutzstaffel, Protection Squad) and appointed Professor Walther Wüst, chairman of the Sanskrit Department at Ludwig-Maximilians University in Munich, as its new director. The Ahnenerbe had a Tibet Institut (Tibet Institute), which was renamed the Sven Hedin Institut für Innerasien und Expeditione (Sven Hedin Institute for Inner Asia and Expeditions) in 1943. ...
The Germans were highly interested in establishing friendly relations with Tibet. Their agenda, however, was slightly different from that of the Tibetans. One of the members of the Schäffer expedition was the anthropologist Bruno Beger, who was responsible for racial research. Having worked with H. F. K. Günther on Die nordische Rasse bei den Indogermanen Asiens (The Northern Race among the Indo-Germans of Asia), Beger subscribed to Günther’s theory of a “northern race” in Central Asia and Tibet. In 1937, he had proposed a research project for Eastern Tibet and, with the Schäffer expedition, planned to investigate scientifically the racial characteristics of the Tibetan people. While in Tibet and Sikkim on the way, Beger measured the skulls of three hundred Tibetans and Sikkimese and examined some of their other physical features and bodily marks. He concluded that the Tibetans occupied an intermediary position between the Mongol and European races, with the European racial element showing itself most pronouncedly among the aristocracy.
According to Richard Greve, “Tibetforschung in SS-Ahnenerbe (Tibetan Research in the SS- Ahnenerbe)” published in T. Hauschild (ed.) “Lebenslust und Fremdenfurcht” – Ethnologie im Dritten Reich (“Passion for Life and Xenophobia” – Ethnology in the Third Reich) (1995), Beger recommended that the Tibetans could play an important role after the final victory of the Third Reich. They could serve as an allied race in a pan-Mongol confederation under the aegis of Germany and Japan. Although Beger also recommended further studies to measure all the Tibetans, no further expeditions to Tibet were undertaken...
Several postwar studies on Nazism and the Occult, such as Trevor Ravenscroft in The Spear of Destiny (1973), have asserted that under the influence of Haushofer and the Thule Society, Germany sent annual expeditions to Tibet from 1926 to 1943. Their mission was first to find and then to maintain contact with the Aryan forefathers in Shambhala and Agharti, hidden subterranean cities beneath the Himalayas. Adepts there were the guardians of secret occult powers, especially vril, and the missions sought their aid in harnessing those powers for creating an Aryan master race. According to these accounts, Shambhala refused any assistance, but Agharti agreed. Subsequently, from 1929, groups of Tibetans purportedly came to Germany and started lodges known as the Society of Green Men. In connection with the Green Dragon Society in Japan, through the intermediary of Haushofer, they supposedly helped the Nazi cause with their occult powers. Himmler was attracted to these groups of Tibetan-Agharti adepts and, purportedly from their influence, established the Ahnenerbe in 1935...
Aside from the fact that Himmler did not establish the Ahnenerbe, but rather incorporated it into the SS in 1937, Ravenscroft’s account contains other dubious assertions. The main one is the purported Agharti support of the Nazi cause.... "

Russian and Japanese Involvement with
Pre-Communist Tibet:The Role of the Shambhala Legend
by Alexander Berzin, avril 2003, une évidente confirmation de la collaboration du gouvernement Tibétain à la politique militaire impériale Japonaise... en opposition avec l'idée répandue d'un Tibet "royaume religieux non politique, non violent, pacifié, coupé du monde". Alexander Berzin, bien au contraire, nous montre un Tibet au coeur d'une centrale de renseignements politiques et militaires, d'intrigues internes; un Tibet très au fait par exemple de la Révolution d'octobre 1917. Berzin nous montrera Lénine favorable au Bouddhisme tantrique, proximité politique que ne pardonnera pas Staline.
Une histoire politique et une ethnographie juridique, même brèves et incomplètes, nous apprendront encore que le Tibet agit comme une puissance politique dès l'instauration du bouddhisme: "religion nationale" aux IXème et Xème siècles.
"Tibet Receives Japanese Military Guidance
The Japanese victory in the Russo-Japanese War had impressed the Dalai Lama. He now became interested in the Meiji Restoration and modernization of Japan as a model for the modernization of Tibet within a Buddhist framework. Therefore, in the face of a continuing Chinese military threat and lack of Russian or British support, Tibet turned to Japan to update the Tibetan army. Especially keen on establishing a close connection with Japan was Tsarong, the head of the Tibetan mint and armory and the Dalai Lama’s favorite.
Yajima Yasujiro, a veteran of the Russo-Japanese War, came to Lhasa and, from 1913 to 1919, trained troops and advised on defense against the Chinese. Aoki Bunkyo, a Japanese Buddhist priest, translated Japanese army manuals into Tibetan. He also helped design the Tibetan National Flag by adding to traditional Tibetan symbols a rising sun surrounded by rays. This motif comprised the Japanese cavalry and infantry flags of the day and later became the design for the Japanese Navy and Army Flag during World War II...
The Dalai Lama was unsuccessful, however, in securing further Japanese military support. In 1919, the Japanese army became deeply engaged in suppressing an independence movement in Korea, which Japan had annexed in 1910. Then, in the 1920s, Japan turned its attention more toward Manchuria and Mongolia and remained interested in Tibet only for Buddhist scholarly studies. The last Japanese left Tibet in 1923, when the Great Kanto Earthquake destroyed Tokyo and Yokohama...
In December 1933, the Dalai Lama passed away. Tibet did not resume contact with Japan until 1938, when Tsarong reemerged to play a role in dealing with an official expedition from Japan’s allies against the spread of international Communism, the Germans...
In 1937, Japan took the western half of Inner Mongolia and northern China. Germany annexed Austria and part of Czechoslovakia in the same year...
Many Tibetans admired Japan as a Buddhist nation that had become a world power and new patron of Buddhism, especially in Inner Mongolia. Moreover, the Japanese had helped to train the Tibetan army twenty years earlier; the Tibetan army manuals were translations from the Japanese. Japan, in turn, had a strategic interest in Tibet. As it expanded its Greater East Asian Coprosperity Sphere, it saw Tibet as a useful and necessary buffer against British India. This fit well with the Tibetan wish to remain independent from China...
Because of the Japanese-German Anti-Commintern Pact, Tibet also thought to make official contact with the German Government. The decision had nothing to do with support for Nazi ideology or policy, but was due to practical necessity and the vicissitudes of the times. The conservative Tibetan government, however, proceeded cautiously. It invited an exploratory delegation from the Nazi Government to visit Tibet for the Losar (New Year) celebration, which led to the Third Tibet Expedition of Ernst Schäffer in 1938-1939. The British objected, but the Tibetans ignored the protest...
This third expedition, however, was sent by the Ahnenerbe (Bureau for the Study of Ancestral Heritage). The Germans were not interested in offering military assistance or protection to Tibet. This is obvious from the choice of the members of the delegation. In addition to Schäffer, the team included an anthropologist, a geophysicist, a filmmaker, and a technical leader. Its primary mission seems to have been measuring the skulls of Tibetans in order to establish them as ancestors of the Aryans and therefore acceptable as an intermediary race between the Germans and the Japanese...
In September 1940, Germany, Japan, and Italy signed a military and economic alliance. In September 1941, Hitler broke his pact with Stalin and attacked the Soviet Union...
Japan’s interest in Tibet, however, continued and grew even stronger after its invasion of Burma at the start of 1942. Planning to enter Tibet through Upper Burma, the Japanese Imperial Government organized a Greater Asian Bureau. As its advisor for Tibetan affairs, the Government appointed Aoki Bunkyo, who twenty years earlier had translated Japanese army manuals into Tibetan. Under his guidance, the Japanese prepared maps and Tibetan-Japanese dictionaries. They even printed Tibetan money in anticipation of including Tibet in its Coprosperity Sphere... "

Rappel : Ahnenherbe; expeditions SS au Tibet (“SS Schäfer Expedition”), film en 10 parties de Ernst Schäfer, staff de Himmler 1938/1939 (Sven Hedin Institut für Innerasienforschung; Sven Hedin Institute for Central Asian Research, 1942)

Tibet and SS
v.l.n.r.: Wienert, Schäfer, Beger, Geer, Krause - zu Besuch beim tibetischen Ministerrat.
Les membres du Ahnenerbe-SS en 1938 aux côtés du gouvernement Tibétain à Lhassa (Matthias Claus) new

Les "Aventuriers SS" au Tibet de 1927 à 1949.
Si le site de Matthias Claus a une valeur documentaire iconographique il n'est absolument pas critique vis à vis du nazisme, de la Waffen SS allemande et non allemande (corps des volontaires SS arabo-musulmans, albanais, bosniaques), du crime religieux d'Etat ou de l'Ahnenerbe. Il présente les "aventuriers SS" au Tibet, en Himalaya ou en Chine comme de simples "découvreurs de mystères" dont regorge le bouddhisme politique tibétain (le XIIIème Dalaï Lama aura pourtant sa traduction de Mein Kampf réjouit "que le peuple allemand fasse entière confiance à ses dieux") et les services anthropo-archéologiques d'Hilmmler. Toutefois, le lecteur averti peut mettre un visage à bien des collaborateurs allemands ou tibétains à la propagande militaire, politique, mystique, scientifique SS. Le site est chronologique et en allemand. Il est divisé en deux parties, documents écrits, récits, monographies, cartes photographies, dessins de voyageurs en Chine, en Mongolie et au Tibet du XII ème siècle au XIXème siècle, puis de 1900 à 1949. La partie qui nous intéresse débute durant les années 1927-1930 avec Sven Hedin et se poursuit jusqu'en 1938-1939 avec Ernst Schafer, Edmund Geer, Karl Wienert, Bruno Beger, Ernst Krause jusqu'en 1944 -1950 avec Heinrich Harrer.

Sven-Hedin-Institut für Innerasienforschung - Tibet-Expedition 1938/39 by Bundesarchiv (Bestandsbezeichnung & Katalog)
Sven-Hedin-Institut für Innerasienforschung  
1934-1945
  
Nationalsozialistische Expeditionspolitik Deutsche Asien Expeditionen 1933- 1945 by Peter Mierau (pdf)
Geheimnis Tibet (1939)
"Die Dokumentation der SS-Tibet-Expedition Ernst Schäfer 1938/39- Der Naturwissenschaftler Ernst Schäfer [1910 - 1992], Sohn eines einflussreichen Hamburger Industriellen, hatte in den 30er Jahren des vorigen Jahrhunderts schon an zwei Tibetexpeditionen unter der amerikanischen Leitung von Brook-Dolan teilgenommen. 1936 erregte er die Aufmerksamkeit Heinrich Himmlers, der ihn sogleich zum "SS-Untersturmführer im Persönlichen Stab" ernannte. 1938 wurde die "SS-Expedition Schäfer" ins Leben gerufen. Im SS-Ahnenerbe, in dem sich die Intellektuellen und Akademiker des Schwarzen Ordens sammelten, diskutierte man über die Existenz einer verschütteten rassistischen, indo-arischen Kriegerreligion, aus denen sich unter anderem östliche „Weisheitslehren“, wie zum Beispiel der Buddhismus, entwickelt haben sollten..."

La connexion Nazis-Tibet
LE  FILM  SS  « LE  SECRET  DU  TIBET  » Un exposé de Victor et Victoria Trimondi
"Ainsi, l’expédition SS au Tibet eut des objectifs non seulement scientifiques et militaro-politiques, mais aussi religieux et occultes. Ses chercheurs nazis allèrent dans l’Himalaya avec les missions suivantes :
 1.     Pour prouver que là, dans les « temps d’origine », une race blanche aryenne avait régné. Dans cette intention, des recherches archéologiques et des dénommés « examens de science raciale » furent pratiquées sur des habitants du pays.
2.     Pour rechercher dans les monastères tibétains les écrits, dans lesquels le savoir de cette religion indo-aryenne d’origine était contenu.
3.     Pour conduire des recherches météorologiques, zoologiques et géologiques.
4.     Pour recueillir des informations militaro-stratégiques, en particulier sur l’influence de l’Angleterre dans cette région.
 En août 1939, l’« Expédition SS Schäfer » revint en Allemagne et fut reçue en grande pompe par Himmler à l’aéroport de Munich. Pour ses résultats extraordinaires, l’explorateur du Tibet reçut la bague SS à tête de mort et le poignard SS d’honneur. Au printemps 1942, alors que l’armée allemande avait déjà profondément pénétré à l’Est, le Reichsführer SS ordonna de développer la « Recherche au Tibet et en Asie ». Celle-ci devenait maintenant une « recherche pour des buts d’importance de guerre » et tombait dans la catégorie de « mission scientifique de guerre ».
 Durant ces années, Schäfer développa avec un succès remarquable le Sven Hedin Institut für Innerasienforschung [Institut Sven Hedin pour la recherche en Asie centrale] comme subdivision de l’Ahnenerbe SS. La véritable inauguration de l’Institut eut lieu le samedi le 16 janvier 1943 à l’Université Ludwig Maximilian de Munich. Dans la matinée le titre de docteur honoris causa fut décerné à l’explorateur suédois de l’Asie Sven Hedin par le recteur de la faculté des sciences naturelles, Walther Wüst. L’après-midi on projeta pour la première fois le film de Schäfer Geheimnis Tibet [Le secret du Tibet] au Palais de l’UFA, au 8 Sonnenstrasse. Sven Hedin fut complètement enthousiasmé. « Grandiose,  merveilleux, ce que nous avons vu ici ! » – s’écria-t-il et il serra à nouveau la main au jeune SS-Untersturmführer Ernst Schäfer : « Vous êtes l’homme qui devait continuer mes recherches et qui doit les continuer ! » – lui dit-il. Schäfer fit de l’Institut Sven Hedin le plus grand département de l’Ahnenerbe SS.
 Les succès à l’Est de l’armée allemande et de l’axe Berlin-Tokyo conduisirent à un intérêt général pour l’Asie. Ainsi, les médias allemands étaient remplis de reportages sur le Japon, la Chine, l’Inde, la Mongolie et le Tibet, et le film Le secret du Tibet convenait parfaitement aux buts de la propagande. Les objectifs suivants étaient ainsi poursuivis :
 1.     Un réchauffement de l’enthousiasme guerrier général.
2.     La glorification des guerriers d’élite allemands dans l’espace asiatique
3.     Un autoportrait de la SS comme un institut de recherche, qui s’occupait de relier la science et l’aventure.
4.     La présentation des Tibétains comme des alliés possibles contre l’Angleterre, en particulier contre l’Inde en tant que colonie anglaise.
5.     Une documentation de la recherche raciale indo-aryenne, qui devait prouver l’existence d’une culture blanche avancée, ensevelie dans l’Himalaya.
6.     Un intérêt pour les rituels magiques du lamaïsme.
Bien qu’il présente un autre pays et une autre culture, le film Le secret du Tibet est imprégné du même esprit qui était alors l’ambiance de l’Allemagne nazie : l’évocation de la guerre et des champs de cadavres. Himmler, qui aurait d’abord préféré montrer le film sur le Tibet après une guerre gagnée, hésita jusqu’en 1942 à autoriser sa diffusion publique. Mais ensuite il y vit un moyen puissant d’accroître et de réchauffer l’enthousiasme guerrier des Allemands. Des « directives pour la propagande » accompagnèrent les représentations de l’œuvre d’art, qui reçut les trois distinctions les plus élevées que l’Etat national-socialiste devait décerner pour des films : « précieux pour la politique de l’Etat, précieux artistiquement et précieux culturellement ».
Les premières eurent lieu dans les « différentes capitales de région [....] en étroite relation avec les services SS ». Schäfer lui-même fut présent à Berlin, Hambourg, Dresde, Halle, Weimar, Francfort sur le Main, Düsseldorf, Cologne, Heidelberg, Strasbourg, Stuttgart, Augsbourg, Salzbourg, Linz, Vienne, Klagenfurt, Innsbruck..."
 
Paula J. Dobriansky was nominated by President Bush on March 12, 2001, unanimously confirmed by the Senate on April 26, and on May 1, sworn in as Under Secretary of State for Global Affairs. On July 29, 2005, she became Under Secretary of State for Democracy and Global Affairs. In this capacity, she is responsible for a broad range of foreign policy issues, including democracy, human rights, labor, refugee and humanitarian relief matters, and environmental/science issues. She has also been designated as the Special Coordinator for Tibetan Issues.
Paula Dobriansky, the undersecretary of state for global affairs,is a vociferous administration proponent of the crusade to spread democracy and human rights—often, it seems, in direct contradiction to actual U.S. actions. For example, at the release of the State Department’s annual human rights report in early March 2005, Dobriansky said that “promoting human rights is not just an element of our foreign policy, it is the bedrock of our policy and our foremost concern.” But although the report condemns the use of a number of “torture techniques” in places like Egypt, Libya, and Iran, many of the same methods have been described by Donald Rumsfeld and others—in the context of Abu Ghraib—as merely “abuses.” Likewise, despite acknowledging the use of torture by governments like Egypt, the United States has continued its practice of “rendition,” the covert sending of prisoners in U.S. custody to countries where torture during interrogation is widespread, in contravention of U.S. obligations under the Torture Treaty...
Institutional Affiliations, Paula J. Dobriansky
Council on Foreign Relations: Vice President and Director of the Washington Office; Council’s first George F. Kennan Senior Fellow for Russian and Eurasian Studies)
Bob Dole’s 1996 Presidential Campaign: Foreign Policy Coordinator
National Endowment for Democracy: Vice-Chairman
Freedom House: Board Member
American Council of Young Political Leaders: Board Member
American Bar Association Central and Eastern European Law Initiative: Board Member
U.S. Advisory Commission on Public Diplomacy: Board Member
Project for the New American Century (PNAC): Signed several PNAC letters

Das ' Ahnenerbe' der SS 1935 - 1945. Ein Beitrag zur Kulturpolitik des Dritten Reiches
von Michael H. Kater

The Nazi Expedition By Robin Cross
"In 1938, the Tibetans were putting out feelers to Germany, and to Germany's allies, the Japanese, as counterbalances to the influence in the region of Britain and China. In that year, the Ahnenerbe mounted an expedition to Tibet led by Ernst Schäfer, a German hunter and biologist who had made two previous expeditions to that part of the world. He would later publish his report of the expedition as Festival of the White Gauze Scarves: A research expedition through Tibet to Lhasa, the holy city of the god realm (1950).
One of the members of the Nazi expedition was the anthropologist Bruno Beger, a supporter of the theory that Tibet was home to the descendants of a 'northern race'. Beger's role was to undertake a scientific investigation of the Tibetan people. During the expedition, he examined the skulls of more than 300 inhabitants of Tibet and Sikkim, and logged their other physical features in minute detail.
He concluded that, in anthropological terms, the Tibetans represented a staging post between the Mongol and European races, with the European racial element manifesting itself most strongly among the Tibetan aristocracy. He believed that, after the final victory of the Third Reich, the Tibetans could play an important role in the region, serving as an allied race in a world dominated by Germany and Japan..."

The policy of blood and mysticism: Ahnenerbe was the most secret service of the Third Reich
"Ahnenerbe maintained contacts with Tibet. When Soviet troops entered Berlin in 1945, they were very surprised to find thousands of Tibetan corpses in SS uniforms.
Ahnenerbe's members were all tall, muscular, blond men, like in all other Nazi services. They were supposed to be married in their twenties. Marriages could only be racially pure. Ahnenerbe was preoccupied with the same issues as the Soviet Institute of Human Brain. They tried to invent a psychotropic weapon there in order to obtain control over the human mind. Experiments and tests were performed on people. Ahnenerbe also dealt with the study of occultism, vivisection on people, espionage, invention of the arms of retaliation, and so on and so forth..." (Translated by Dmitry Sudakov, Pravda, d'après The Guardian (UK), Washington Post, Christian Science Monitor, 12/09/02)

The Struggle for Modern Tibet: The Autobiography of Tashi Tsering by Melvyn C. Goldstein, William Siebenschuh, Tashi Tsering
"The captivating autobiography by a Tibetan educator and former political prisoner is full of twists and turns. Born in 1929 Tibetan village Tsering developed a strong dislike of his country's theocratic ruling elite. As a 13 years old member of the Dalai Lama's personal dance troupe, he was frequently whipped or beaten by teachers for minors infractions. A heterosexual, he escape by becoming a "drombo", or homosexual passive partner and sex-toy, for a well connected monk..."

A Tibetan Revolutionary: The Political Life and Times of Bapa Phüntso Wangye by Melvyn Goldstein (Author), Dawei Sherap (Author), William R. Siebenschuh (Author)

The Ahnenerbe-SS by Gil Trevizo and Dirk R. Festus Festerling
"The SS-Tibet expedition lead by Schäfer visited Tibet between April 1938 and August 1939. The purpose of the expedition was to acquire flora and fauna specimens, to perform an ethnological survey of the populace, and to gather cultural information on the Tibetans that included everything from their religious practices to the sexual positions used by older monks during homosexual relations with young adepts. There were rumors of secret tasks that included the SS making overtures to the Reting Regent to lay the groundwork for a German invasion of India through Tibet (if such a scheme had been formulated, Stalingrad stopped it cold)..."

Structure, organigramme de l'Ahnenerbe

The Nazi Ahnenerbe Forschungs und Lehrgemeinschaft organization
"Departing in April 1938, biologist Ernst Schäfer led an expedition which arrived in Tibet the following January. There was initially conflict when Schäfer tried to distance himself from what he viewed condescendingly as Himmler's obsession with the occult, and sought corporate sponsorship of his expedition instead - but eventually conceded and allowed the Ahnenerbe to sponsor him.[6]
The team included Bruno Beger who collected and studied 300 skulls in the region attempting to prove that Tibet was the birthplace of a "Northern Race". Eventually he concluded that the Tibetans were somewhere between the Mongol and European races. Other team members included Edmont Geer and Karl Vinert.
There is speculation that Schäfer personally sought to prove that the Yeti was a species of bear, and though he did not find a specimen, he did send more than 50 animals back to Germany for further study, as well as 5000 different grains. The team also acquired the 108-page sacred text Kangschur. The expedition formally ended in May 1939.
Upon returning from the expedition in August of 1939, Schäfer was presented a Totenkopfring by Himmler. He would not publish his findings until 1950, under the title Festival of the White Gauze Scarves: A research expedition through Tibet to Lhasa, the holy city of the god realm...."

Nazism and the myth of the "master-race"
Britain's Channel Four Secret History documentary on "Hitler's search for the Holy Grail" By Peter Reydt, 23 September 1999
"On 10 March 1937, SS officers gathered in Munich to listen to a lecture by Professor Wust, with the title " Mein Kampf as the mirror of the Aryan worldview”. In it, Wust claims a “similarity between the words of the Führer and those of that other great Aryan personality, the Buddha ... the basic idea of racial identity and the sacred concept of ancestral heritage..." (World Socialist World Web)

Bouddhisme d'Etat Japonais, impérialisme, guerre
ZEN AT WAR, 1868-1945 by Brian Victoria
"Je dédie ce livre à tous ceux, quels que soient la religion, l'endroit ou l'époque auxquels ils appartenaient, qui ont été privés de la vie au nom de la "guerre sainte" " (Brian Victoria)
Le processus d'influence nationaliste
"C'est dans ces circonstances d'agressions politiques et militaristes que le professeur Ichikawa Hakugen écrira dans son essai intitulé "La guerre, la science, le zen" (il reviendra vigoureusement sur cette position plus tard):"l'humanisme pacifiste, qui considère que tous les conflits sont des crimes inhumains, est un sentiment de moralistes qui ignorent la vraie nature de la vie . Nous connaissons, quant à nous, dit Hakugen, nombre de cas où la paix est bien plus malsaine et néfaste qu'un conflit. A cet égard, Nietzsche, qui a enseigné la logique non pas de la paix mais de la guerre, était beaucoup plus en prise avec la vérité vivante que les abstractions pacifistes (septembre 1942, Daihô-rin)".
"Plus loin, Hakugen trace un lien entre ces idées et le zen :
"Les mots (du maître zen Dôgen,1200-1253) parlant du "rejet" du corps-esprit, le sien comme celui des autres, font référence à une bataille véritablement solennelle qu'il s'agit de livrer, une bataille où l'on triomphe non seulement du mal qu'il y a chez l'ennemi, mais aussi de celui qu'il y a dans son propre camp. Un conflit qui intègre complètement la défense, la pénitence et la libération, mérite le nom de "guerre sainte". En se protégeant soi-même, on peut vraiment sauver autrui, et en sauvant autrui on peut indubitablement être sauvé soi-même. C'est dans semblable guerre que le "sabre qui tue" peut en même temps être le "sabre qui donne vie".
"C'est la créativité jaillissant de la tragédie qui donne à l'expression "guerre sainte" son bien fondé" (septembre 1942, Daihôrin)".
"Ichikawa Hakugen, dit Brian Victoria, sera cependant, quelques années plus tard dans un puissant contexte d'auto-critique, le premier spécialiste du zen et du bouddhisme à remonter avant la restauration de Meiji (1868-1912) dans sa recherche des facteurs historiques qui pouvaient avoir encouragé ou incité les bouddhistes à collaborer à la guerre :
"A l'époque d'Edo (1600-1867), des moines zen comme Bunnan (1603-1676), Hakuin (1685-1768) et Tôrei (1721-1792) se sont efforcés de promouvoir l'unité du zen et du shintô en insistant sur les caractéristiques du second qui le rapprochait du premier. Ce faisant, ils facilitèrent certes l'assimilation du zen dans le Japon de l'époque, mais ils donnèrent dans le même temps toute sa puissance au régime impérial. Ce qui en a résulté en fin de compte, c'est que le zen a presque totalement perdu son indépendance, l'impact de l'incident du crime de lèse-majesté sur le monde du zen constituant le stade ultime de ce processus de transformation....
"Hakugen, écrit Brian Victoria,observait aussi que dans son désir d'apporter un soutien sans réserve à la politique militaire de l'Etat, la secte Soto (du zen) n'avait pas hésité à modifier ses principes fondamentaux. L'extrait suivant de la version révisée de la déclaration de principes de la secte, publiée en 1940, est révélateur à cet égard :
"L'objectif de cette secte est (...) d'exalter le grand principe de protection de l'Etat et de promotion de l'empereur, afin de bénir la nature éternelle du trône impérial tout en priant pour la tranquilité du monde sous le règne de Sa Majesté.
"Dans la nouvelle version qu'elle mit en circulation après la défaite du Japon, la secte Soto fit intégralement disparaître le passage ci-dessus, qui véhiculait des idées politiques désormais inacceptables".
Brian Victoria précise également, à propos de son inspirateur et du fond historique critique de l'oeuvre de Hakugen, qu'"aiguillonné par le souvenir de son soutien à la guerre, il (Hakugen) mit toute sa ténacité à exhumer, couche après couche, les facteurs qui ont facilité ou provoqué, l'union du bouddhisme, et notamment du zen, avec le militarisme...
"En 1938 l'école monastique bouddhique Nichiren créera, sous l'impulsion du bonze Takasa Nichikô "l'association pour la pratique du bouddhisme de la voie impériale" (Kôdo bukkyô gyôdô kai, Victoria).
Brian Victoria mettra en valeur la position doctrinale de l'association "pour la pratique du bouddhisme de la voie impériale" dans "seniji ka no bukkyo" ou "le bouddhisme pendant la guerre" de Nakano Kyotoku, 1977 :
"Le bouddhisme de la voie impériale utilise la vérité sublime du sutra du lotus pour révéler l'essence majestueuse de l'Etat national. L'exaltation du bouddhisme mahayana est un enseignement qui apporte un soutien empreint de révérence à la tâche de l'empereur. C'est ce que voulait dire le très saint Nichiren fondateur de notre secte, lorsqu'il parlait de l'unité du souverain et du Bouddha (...) C'est à dire que le bouddhisme de la voie impériale est l'expression condensée de l'unité divine du souverain et du Bouddha (...) formulée dans le langage contemporain. C'est pourquoi l'image principale d'adoration dans le bouddhisme de la voie impériale n'est pas Bouddha Shakyamuni, qui est apparu en Inde, mais sa majesté l'Empereur, dont la lignée s'étend sur plus de dix mille générations...
"Harada Daiun Sôgaku (1870-1961), écrit Victoria, restera comme l'un des plus ardents défenseurs des agissements du Japon pendant la guerre. Si comme le proclame (Philip) Kapleau (dans "Les Trois Pilliers du Zen"), il a régénéré le zen, c'est en créant le "zen de guerre" (senzô zen), et ce dès 1915, année où le Japon est entré dans la première guerre mondiale et où il a lui même publié Sanzen no kaitei (Initiation à la pratique du zen), dont le onzième chapitre s'intitulait justement "le zen de guerre".
"La première section de ce chapitre avait pour titre "L'univers entier est en guerre".
"Daiun ne voyait rien d'étonnant à ce que le Japon soit en guerre, car "il suffit d'observer tous les phénomènes de l'univers pour s'apercevoir qu'il n'existe rien qui ne soit pas en guerre. Dans le monde de la nature, par exemple, la graine de prunier essaie de conquérir le monde pour les pruniers, et le grain de riz pour le riz. Le monde des hommes n'est pas différent : les politiciens y luttent les uns contre les autres pour conquérir le monde politique et les marchands celui des affaires.
"Le bouddhisme n'échappe pas à cette règle puisque, nous rappelle Daiun, le Bouddha Shakyamuni lui même a dû vaincre les démons pour atteindre à l'illumination. "Faute de plonger dans l'arène de la guerre, en conclut Daiun, il est totalement impossible de connaître le Dharma du Bouddha. (...) Il n'est pas possible d'oublier la guerre ne serait-ce qu'un instant."
"En mars 1934, Daiun écrit dans la revue Chûô bukkyô :
"L'esprit du Japon est la Grande Voie des dieux (Shintô). C'est la substance de l'univers, l'essence de la vérité. Le peuple Japonais est un peuple élu dont la mission est de contrôler le monde. Le sabre qui tue est aussi celui qui donne vie. Les propos hostiles à la guerre ne font que refléter l'opinion idiote de ceux qui ne voient qu'un aspect des choses et non l'ensemble.
"Il serait pématuré de fonder la politique sur une constitution; c'est pourquoi il faut appliquer pendant les dix années à venir une politique fasciste (...) De même, l'école produit des individus à l'esprit superficiel et cosmopolites. Tout le monde, dans ce pays doit pratiquer le zen. Ce qui veut dire que tout le monde doit s'éveiller à la Grande Voie des dieux. Ainsi est le zen mahayana (in "Nihon fashizumu ka no shûkyô ou "Religion et fascisme au Japon", 1975 )".
"A partir du début de l'année 1943, la fortune des armes avait à l'évidence tourné au désavantage du japon. Les autorités demandèrent aux dirigeants bouddhistes de faire tout leur possible pour mobiliser la population civile toute entière en vue de l'effort de guerre. C'est dans ces circonstances que Daiun écrivit pour le numéro 1943 du mensuel Zen no seikatsu :
"Il n'a jamais été aussi nécessaire qu'aujourd'hui pour les cent millions d'habitants que compte ce pays de se convaincre que leur propre destin est lié à la vie et à la mort de l'Etat (...) Nous devons nous consacrer à la pratique du zen et à la recherche de la voie. Nous devons persévérer dans notre dévouement au "zazen de combat", qui est la plus haute méditation (in "Religion et fascisme au japon", 1975)".
"A la fin de l'année 1944, l'avenir se présentait sous un très mauvais jour pour le Japon.L'impensable était en train de devenir pensable : l'Archipel risquait d'être envahi. Tous les japonais valides, jeunes et vieux, n'ayant souvent pour arme qu'une lance en bambou, devaient aller à l'exercice, pour préparer à repousser les envahisseurs. C'est alors que Daiun écrivit pour le numéro de juillet de Daijô zen un article, intitulé " Soyez prêts, cent millions (de sujets), à mourir dans l'honneur !"
"(...) Si vous voyez l'ennemi vous devez le tuer; vous devez détruire le faux et établir le vrai - ce sont les points cardinaux du zen. Il est dit que, si vous tuez quelqu'un, il convient que vous voyiez son sang.... (In" Religion et fascisme au Japon, Hakugen, 1975)"
Général Hayashi Senjûrô, 1937
"...Le bouddhisme et la politique d'Etat doivent être unifiés...Faute de quoi on arriverait à la même situation qu'en Angleterre, où la religion et l'Etat suivaient chacun une direction différente. Ce serait gênant. C'est pourquoi je demande aux adeptes du bouddhisme comme à ceux du shinto de prêter une grande attention à cette question et de s'efforcer de faire bloc avec l'Etat"
Revue bouddhiste Daihôrin, 1937. Le général Hayashi Senjûrô (1876-1943) commandera des troupes en Corée et contribuera en 1931 à la prise de la Mandchourie. Il sera ministre de la guerre en 1934, promu 1er ministre en février/juin 1937 à la veille de la seconde guerre avec la Chine (07/37); dans "Le militarisme japonais et le bouddhisme"..."Les bouddhistes qui ont résisté" Ch.6. de Zen at War.
"(Le Pr. zen) Hakugen dira :" (le Dr. zen) Suzuki considérait que la guerre du Japon contre la Chine était une activité religieuse visant à punir la Chine pour faire progresser l'humanité...Suzuki était incapable de regarder la guerre du point de vue du peuple Chinois, dont la vie et l'environnement naturel étaient dévastés.C'est parce que cette perspective lui faisait défaut qu'il consiédrait la guerre d'agression menée sur le continent comme une activité religieuse, justifiable au nom de la religion. Cette "conduite religieuse" reposait, selon Suzuki, sur l'idée que "le sabre qui tue est identique au sabre qui donne la vie" et "qu'il faut tuer une personne pour en sauver un grand nombre". C'est à travers la "guerre sainte" que ce raisonnement s'est étendu à l'échelle de l'Asie tout entière. Ce sont les bouddhistes et leurs organisations qui ont intégré cette conception de la guerre dans le système impérial" Ch.10 "Le regard des Japonais d'après-guerre sur le bouddhisme de la voie impériale, le zen de l'Etat impérial et le zen martial", Zen at War.

Zen at War Reviewed by David Loy
Zen Holy War? A book review by Josh Baran
Meditating on War and Guilt, Zen Says It's Sorry by ALLAN M. JALON
Zen at war reviewed by Vladimir K.
The Reactionary Use of Karma in Twentieth Century Japan by Brian Victoria... (composer le titre et le nom de l'auteur sur google.fr afin d'obtenir le document pdf, merci)
.....

Délinquance financière et blanchiment des capitaux
Les confessions d'un assassin financier, révélations sur la manipulation des économies du monde par les Etats-Unis by John Perkins, Al Terre, Alternatives pour une société équitable, accès direct au prologue de l'ouvrage (pdf) août 2005
« Les assassins financiers, écrit John Perkins, sont des professionnels grassement payés qui escroquent des milliards de dollars à divers pays du globe. Leurs armes principales : les rapports financiers frauduleux, les élections truquées, les pots-de-vin, l’extorsion, le sexe et le meurtre. »
John Perkins sait très bien de quoi il parle… car il a été lui-même un assassin financier. Son travail consistait à convaincre certains pays stratégiquement importants pour les États-Unis, comme le Panamá ou l’Indonésie, d’accepter d’énormes prêts pour le développement de leurs infrastructures, et à s’assurer que tous les projets lucratifs étaient confiés à des entreprises américaines. Ainsi affligés de lourdes dettes, ces pays se retrouvaient alors sous le contrôle du gouvernement américain, de la Banque mondiale et d’autres organisations humanitaires dominées par les États-Unis, qui se comportaient envers eux comme des usuriers, leur dictant les conditions de remboursement et forçant leurs gouvernements à la soumission.
Cet extraordinaire récit véridique dévoile la corruption et les intrigues internationales, ainsi que des activités gouvernementales ou entrepreneuriales peu connues, qui ont de graves conséquences pour la démocratie américaine et le monde entier..."

Les obstacles à la mort d'une dynastie:la résistible chute de Jacques Médecin by Robert Charvin (Cahiers de la Méditerranée, Vol.62)
"Malgré le constat de l’existence du phénomène de corruption régnant sur de nombreux espaces et dépassant les frontières politiques, la science politique française est demeurée discrète.
C’est pourtant, dans certains cas, ce qui est qualifié “politique de la France” qui est profondément affecté. Les relations complexes du Ministère de la Coopération, aussi longtemps qu’il a existé, par exemple, avec la cellule élyséenne chargée de la politique africaine, avec certains organismes financiers chargés du développement, avec certaines grandes entreprises comme Elf et différents groupes d’individus politico-affairistes, ont fait en réalité de la politique africaine de la France, une politique ambiguë, parfois contradictoire, et en tout état de cause pervertie, de “réseaux”, très éloignée de ce que peut-être l’intérêt national ou l’intérêt de l’Afrique. Presque rien sur le sujet, à l’exception de quelques incertaines et souvent anecdotiques études journalistiques !
La corruption au plan local qui facilite en principe une approche directe n’a pas suscité beaucoup plus d’intérêt.
Les systèmes Noir, Boucheron, Carrignon ou Médecin, pour ne citer que quatre exemples, n’ont fait l’objet que d’approches prudentes et superficielles, alors que la concentration des fonctions par le cumul des mandats, dans un cadre décentralisé, transforme la République en une mosaïque de monarchies électives dont le coût financier et social est très élevé pour tous ceux qui n’en bénéficient pas.
C’est un politiste italien, Giovanni Sartori qui en conclut que :
“la démocratie est le nom pompeux de quelque chose qui n’existe pas”
 L’explication du silence relatif de ceux dont la fonction est d’analyser le système politique est parfois liée au profit que l’on peut en tirer : à Nice, certains intellectuels, intégrés au milieu niçois, ont, sans doute, bénéficié de quelques avantages du système Médecin..."

De l'antiterrorisme à la guerre, l'insaisissable argent d'Al-Qaida"
by John K.Cooley (11.2002)
"A la mi-octobre, le Council on Foreign Relations, un influent think-tank à New York, a publié un rapport intitulé « Le financement du terrorisme ». Ce texte met gravement en cause Riyad. « Il est temps, affirment les rédacteurs, de dire clairement ce que les officiels américains ont refusé jusqu’ici de dire : depuis des années, des personnes et des organisations charitables installées en Arabie saoudite ont été une source importante de financement pour Al-Qaida, et depuis des années les officiels saoudiens ont ignoré le problème. »  Ce rapport confirme la détérioration des relations entre Washington et Riyad depuis le 11 septembre 2001. Mais il omet d’aborder une dimension majeure du problème, l’aide apportée durant de longues années par les Etats-Unis aux « combattants de la liberté » afghans, à leur lutte contre l’Union soviétique et la compromission de la CIA et de plusieurs dirigeants américains dans le financement d’activités clandestines douteuses...

· Sur les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment des capitaux en Europe, rapports d'information n°2311 de l'Assemblée Nationale
La principauté du Liechtenstein by V.Peillon/A.Montebourg V.1 T.1 (03.2000)
"Cette Mission parlementaire est née d'une rencontre. Au mois de septembre 1998, quelques mois après les débuts de cette législature, plusieurs parlementaires, parmi lesquels votre Président et votre Rapporteur, ont pris l'initiative d'inviter à l'Assemblée nationale, pour la première fois, les magistrats signataires en 1996 de l'Appel de Genève, Messieurs Bernard Bertossa, Procureur général de Genève, Edmundo Bruti Liberati, Substitut général à Milan, Gherardo Colombo, Substitut du procureur à Milan, Benoît Dejemeppe, Procureur du roi à Bruxelles, Carlos Jimenez Villarejo, Chef du parquet anticorruption de Madrid et Renaud van Ruymbeke, Conseiller à la cour d'appel de Rennes.
Ces juges européens, soutenus par les opinions publiques nationales, ne pouvaient plus longtemps porter seuls sur leurs épaules, une revendication aussi légitime sans être soutenus et relayés par les responsables politiques de leurs pays respectifs.
Lorsque ces magistrats écrivent dans leur Appel : « A l'heure des réseaux informatiques d'Internet, du modem et du fax, l'argent d'origine frauduleuse peut circuler à grande vitesse d'un compte à l'autre, d'un paradis fiscal à l'autre, sous couvert de sociétés offshore, anonymes, contrôlées par de respectables fiduciaires généreusement appointées. Cet argent est ensuite placé ou investi hors de tout contrôle. L'impunité est aujourd'hui quasi assurée aux fraudeurs. Des années seront en effet nécessaires à la justice de chacun des pays européens pour retrouver la trace de cet argent, quand cela ne s'avérera pas impossible dans le cadre légal actuel hérité d'une époque où les frontières avaient encore un sens pour les personnes, les biens et les capitaux. », ces juges ne peuvent qu'être entendus dans leur diagnostic amer et leur recherche de solutions urgentes...."

La principauté de Monaco
by V.Peillon/A.Montebourg V.2 T.1 (06.2000)
"" M. Arnaud MONTEBOURG, rapporteur : Puisque vous vous efforcez d'avoir une connaissance absolue des véritables bénéficiaires... Voyez-vous un inconvénient à ce que Monaco, qui bénéficie du contrôle prudentiel de la Commission bancaire, adhère au fichier centralisé des comptes bancaires de la Banque de France, ce qui améliorerait, d'une façon extraordinaire, la coopération administrative et judiciaire entre tous les pays européens qui ont besoin de savoir qui se cache derrière un compte à Monaco ?
" Quand un juge étranger donne le nom d'un ressortissant qui dispose d'un compte en France, le fichier centralisé de la Banque de France permet de ressortir immédiatement les références de tous les comptes dont il dispose, dans des conditions contrôlées par un juge judiciaire. Etes-vous prêts, vous banquiers, dans le cadre de l'accès à l'Union européenne et à l'euro, dans la mesure où vous disposez des informations sur les véritables bénéficiaires du compte, à adhérer à ce mécanisme de transparence et de coopération ?..."

La Suisse
by V.Peillon /A.Montebourg V.3 T.1 (02.2001)
"Le deuxième rapport d'évaluation mutuelle de la Suisse par les experts du GAFI établissait en mai 1998 le constat suivant : La Suisse s'expose indéniablement au blanchiment des capitaux
« La situation géographique centrale de la Suisse, sa relative stabilité politique, sociale et monétaire, le contexte de libéralisation et de secret professionnel qui caractérise le système financier du pays, constituent autant d'attraits pour tout investisseur de capitaux d'origine légale ou illégale. Le haut niveau du développement des techniques et la grande diversité des établissements de la place financière facilitent également et indéniablement l'utilisation de la Suisse dans les circuits internationaux de blanchiment. »
Point 5 du deuxième rapport d'évaluation mutuelle de la Suisse par le GAFI en mai 1998.
Il lui faut donc témoigner de ses intentions de lutter contre le fléau du blanchiment qui met à mal sa réputation de place financière..
La Suisse associée à la délinquance financière internationale
Sous l'effet conjugué du secret bancaire, d'une fiscalité préférentielle accordée aux non-résidents, de la multiplicité des structures et des services financiers échappant à toute forme de contrôle ou de surveillance, la Suisse, inévitablement, attire sur son sol non seulement ceux qui cherchent à fuir une imposition nationale mais aussi tous les criminels désireux de placer leurs avoirs et de les respectabiliser.
La lecture de l'actualité de ces quinze dernières années montre que la Suisse reste pour les délinquants des différents pays de la planète une destination de choix..."

La Grande Bretagne, Gibraltar et les dépendances de la Couronne
by V.Peillon/A.Montebourg V.4 T.1 (10.2001)
"La Mission anti-blanchiment poursuit son travail d'investigation à travers l'Europe conformément au mandat qui lui a été confié lors de sa création en juin 1999. Après la principauté du Liechtenstein et la principauté de Monaco, après la Suisse, les députés ont travaillé sur la Cité de Londres, première place financière au monde où sont accumulés près de 25 000 milliards de francs d'avoirs bancaires, ainsi que Gibraltar, et les dépendances de la Couronne que sont les îles anglo-normandes et l'île de Man.
La place financière de Londres et les centres offshore britanniques européens se devaient de faire l'objet d'une attention particulière en raison de leur vulnérabilité au risque de blanchiment des capitaux - ce que les autorités britanniques reconnaissent elles-mêmes -, de l'existence d'une législation de common law admettant l'instrument juridique des trusts ou favorisant la constitution de sociétés écran, de l'absence de régulation de certains métiers de la finance comme les bureaux de change, les agences de transferts électroniques de fonds ou les agents spécialisés dans la création de sociétés.
A ces éléments objectifs viennent s'ajouter des graves difficultés rencontrées dans la coopération judiciaire avec les autorités britanniques, faisant de ces territoires un paradis non seulement fiscal, bancaire et financier, mais malheureusement judiciaire à bien des égards. Le Royaume-Uni fait en effet l'objet de critiques de l'ensemble des magistrats de toute l'Europe engagés dans la lutte contre la délinquance financière...
La Grande-Bretagne, qui accueille sur son territoire la première place financière au monde est ainsi particulièrement exposée. Ses dépendances offshore, instrument du capitalisme financier constituent autant de refuges pour l'argent criminel...
Nulle surprise dès lors à constater l'importance, pour les organisations criminelles à visée terroriste, de la place de Londres et des territoires offshore de la Couronne. La Mission anti-blanchiment a pris la responsabilité de publier un document qui sera d'une grande utilité pour la prise de conscience des opinions publiques européennes sur l'infiltration du monde de la finance par de telles organisations.
Ce document a été authentifié par votre rapporteur qui a pris soin d'en rencontrer ses auteurs. Ce document intitulé « Environnement économique d'Ossama BIN LADEN » fait apparaître la place particulière du groupe saoudien BIN LADEN et ses filiales dans la Cité de Londres et ses dépendances offshore... "

Le Grand Duché du Luxembourg by V.Peillon/A.Montebourg V.5 T.1 (01.2002)
"En 1963, on comptait 6 banques au Grand Duché. Actuellement, environ 200 banques, dont la majorité ont une activité internationale, sont présentes au Luxembourg. Elles emploient 23 700 personnes sur les 27 000 qui travaillent dans le secteur financier.
En l'an 2000, l'Association des banques et banquiers Luxembourg (ABBL) s'est plue à souligner que, pour la première fois dans l'histoire de la place financière du Grand Duché, le résultat net des banques a dépassé les 100 milliards de francs luxembourgeois, en progression de 30 % par rapport à l'année 1999.
Au 30 septembre 2001, la répartition du nombre de banques par pays d'origine faisait apparaître la prédominance des banques allemandes et italiennes au Luxembourg avec, respectivement, 62 et 21 établissements. La Belgique et le Luxembourg comptent au total 22 banques, la France 17, la Suisse 13 et le Royaume-Uni 6.
Les banques au Luxembourg ont donc une origine essentiellement européenne et les établissements de crédit à capitaux majoritairement luxembourgeois sont rares.
La place est totalement internationalisée...
Les holdings, emblème du paradis fiscal luxembourgeois
L'attractivité fiscale des « holdings 1929 » ou « H. 29 » pour les initiés n'est plus à démontrer.
Fin 1998, il y avait au Luxembourg un peu plus de 14 000 « holdings 1929 » représentant un capital d'environ 2 274 milliards d'euros (15 000 milliards de francs). Toutefois, depuis cette date, le nombre des « H. 29 » n'a guère varié et se situe actuellement autour de 15 000. Les holdings 1929 sont aujourd'hui moins utilisées comme instrument de contrôle d'un groupe de sociétés, les acteurs financiers préférant recourir aux « sociétés de contrôle de participations », nom poli pour désigner des SOPARFI. En revanche, les « H. 29 » restent toujours très prisées par les particuliers qui choisissent volontiers cette structure pour gérer leur patrimoine privé. Leur fortune est apportée au « holding 1929 » et les revenus générés ne sont pas imposables au niveau de l'actionnaire, en l'absence de distribution de dividendes...
Il est certain que les banquiers et financiers du Grand Duché sont très attachés à ce dispositif et qu'ils se sont montrés fort inquiets du risque de sa disparition. Sans doute est-ce là une raison suffisante pour maintenir sur la place financière du Luxembourg les holdings 1929 épinglées par le rapport Primarolo, dont les autorités luxembourgeoises se refusent à dire combien pèse ce secteur dans l'ensemble de l'économie du Grand Duché car il s'agit là d'une information « sensible ».
Les sociétés holdings au Luxembourg peuvent se développer sans risque d'être inquiétées. En 1997, le Président socialiste de la Commission des finances de la Chambre des députés, M. Krecké, dénonçait le fait qu'un seul fonctionnaire était chargé du contrôle des 12 700 holdings répertoriées au Luxembourg, ce qui signifiait une probabilité d'un contrôle approfondi tous les 60 ans 7 ; Depuis lors, la situation n'a guère changé...
Comme toutes les places financières largement internationalisées, le Luxembourg a ouvert ses portes à des fonds issus d'activités douteuses.
Au classement des grands scandales financiers, la faillite de la Bank of Credit and Commerce International, la fameuse BCCI, fait partie des grandes références.
Cette affaire de grande fraude financière planétaire - les places de Londres, New-York, Paris, etc., ont été touchées - a concerné tout particulièrement le Luxembourg où se trouvait le siège de la société holding de la BCCI.
L'affaire BCCI commence en 1986 aux Etats-Unis, en Floride, où la filiale de la banque à Tampa est accusée d'avoir servi au blanchiment de l'argent du trafic de drogue organisé par les cartels colombiens.
Une vaste enquête est lancée par les autorités américaines qui obtiennent la collaboration des Britanniques et des Français. Le Luxembourg, où se trouve la société holding de la banque BCCI, qui n'exerce pas d'activité bancaire, ainsi que le siège de l'une des banques du groupe, estime ne pas être touché par cette affaire. Le gouvernement luxembourgeois blanchit la BCCI luxembourgeoise... "

· La lutte contre le blanchiment des capitaux en France T.II V.1
La mobilisation progressive des professions financières...un bilan répressif en demie-teinte (1ère partie)
La situation dans le sud est de la France (2ème partie)
· La lutte contre le blanchiment des capitaux en France T.II V.2
Sommaire des auditions


1942 BUSH/HARRIMAN/IIIrd REICH AND THE OFFICE OF ALIEN PROPERTY CUSTODIAN VESTING ORDER N° 248, 259, 261, 370 UNDER THE TRADING WITH THE ENNEMY ACT

INDYMEDIA

Timeline of Treason : The Bush Family Connections To The Nazi
by Glen Yeadon (les références de G.Yeadon à A.C.Sutton ne relève que de G.Yeadon)

The Bush Family Connections to the Nazis by Glen Yeadon (19.10.2003)
The complete story of the Bush family connections to the Nazis reaches into some of the darkest areas of human behavior. Yes, Prescott was known as Hitler's angel ; he was Hitler's American banker. The Nazis even gave Prescott control over managing some of the slave labor at Auschwitz. But Prescott's fascist views didn't stop with banking. He was a big player and advocate in eugenics. In fact, Prescott's racist views extend to his son George, the poppy. In 1969, George had some very disparaging words to say about Black babies while using his position in the UN to advocate population control. George junior has even surrounded himself with the writers of the Rebuilding America's Defenses: Strategy, Forces and Resources for a New Century. This document describes genome specific bio-weapons as politically useful. In short it is advocating genocidal warfare. While population control is a laudable goal, in the hands of the Bush family it remains a genocidal weapon.
Moreover, the Bush family connections to Nazis extend through three generations and over half a century. ..

Gold Fillings, Auschwitz & George Bush
by Glean Yeadon (9.09.2003)
There were little warning signs but few were paying attention when George Bush the poppy ran for president in 1988 and 1992. First during the campaign it surfaced that one of his campaign staffers was a distributor of pro-Nazi propaganda. Before the ink was dry on the individual’s resignation, further revelations showed there were in fact a number of ex-Nazis on Bush’s campaign staff including Laszlo Pastor and Yaroslav Stetsko. Pastor was a member of the Hungarian Arrow Cross during WWII and served as an envoy to Germany. The Arrow Cross was known to be excessively brutal even to their Nazi allies. Stetsko served as the prime minister of the short lived Ukrainian puppet government. During the short reign of this puppet regime over 100,000 Jews were slaughtered in Lvov. George Bush’s insensitivity towards victims of the holocaust is underlined by his employment of Fred Malek, a well-known  collaborator with former Nazis  in both his presidential campaigns...

The Vesting Act 248 : The Seizure of Union Bank by Glean Yeadon


JOHN LOFTUS - Heir to the Holocaust

(John Loftus, is a former U.S.Department of Justice Nazi War Crimes prosecutor, the President of the Florida Holocaust Museum and the highly respected author of numerous books on the CIA-Nazi connection including The Belarus Secret and The SecSecret War Against the Jews, both of which have extensive material on the Bush-Rockefeller-Nazi connection) read more,.. clic on John Loftus

1- Heir to the Holocaust by Toby Rogers (Clamor Magazine)
W hile President Bush publicly embraced the community of holocaust survivors in Washington last spring, he and his family have been keeping a secret from them for over 50 years about Prescott Bush, the president's grandfather. According to classified documents from Dutch intelligence and US government archives, President George W. Bush's grandfather, Prescott Bush made considerable profits off Auschwitz slave labor. In fact, President Bush himself is an heir to these profits from the holocaust which were placed in a blind trust in 1980 by his father, former president George Herbert Walker Bush.
Throughout the Bush family's decades of public life, the American press has gone out of its way to overlook one historical fact - that through Union Banking Corporation (UBC), Prescott Bush, and his father-in-law, George Herbert Walker, along with German industrialist Fritz Thyssen, financed Adolf Hitler before and during World War II. It was first reported in 1994 by John Loftus and Mark Aarons in The Secret War Against the Jews: How Western Espionage Betrayed the Jewish People.
The US government had known that many American companies were aiding Hitler, like Standard Oil, General Motors and Chase Bank, all of which was sanctioned after Pearl Harbor. But as The New York Times reporter Charles Higham later discovered, and published in his 1983 groundbreaking book, Trading With The Enemy; The Nazi American Money Plot 1933-1949, "the government smothered everything during and even after the war."...

2- The Bush Family and the Jews by Anne E.Kornblut (Boston Globe)
Starting with accusations that Prescott Bush was a Nazi collaborator before Pearl Harbor, the Bush dynasty has generally been viewed with suspicion and at times outright hostility by Jewish Americans. The elder President Bush outraged the Jewish community with a series of perceived insults. Before he became president, the younger Bush, who once expressed doubt about whether non-Christians could get into heaven, seemed likely to follow in the family tradition.

THE FAMILY TREE
The charges against Sen. Prescott Bush, the grandfather of the current president, went beyond the disdain for Jews and discriminatory practices that were characteristic of New England WASP culture in his day. Prescott Bush was a director of a New York bank where rich Germans who supported the Nazis stashed millions in personal wealth. He was still a director at the bank, Union Banking Corp., when its assets were frozen under the Trading With the Enemy Act in 1941 - a fact that has provided endless fodder for leftists and conspiracy theorists since it came to light in the 1990s. ..

3- The Dutch Connection by John Loftus, Selected by John Lederman
How a famous American family made its fortune from the Nazis For the Bush family, it is a lingering nightmare. For their Nazi clients,
the Dutch connection was the mother of all money laundering schemes. From 1945 until 1949, one of the lengthiest and, it now appears, most futile
interrogations of a Nazi war crimes suspect began in the American Zone of Occupied Germany. Multibillionaire steel magnate Fritz Thyssen-the man whose steel combine was the cold heart of the Nazi war machine-talked and talked and talked to a joint US-UK interrogation team. For four long years, successive teams of inquisitors tried to break Thyssen's simple claim to possess neither foreign bank accounts nor interests in foreign corporations,
no assets that might lead to the missing billions in assets of the Third Reich. The inquisitors failed utterly. Why? Because what the wily Thyssen deposed was, in a sense, true. What the Allied investigators never understood was that they were not asking Thyssen the right question. Thyssen did not need any foreign bank accounts because his family secretly owned an entire chain of banks. He did not have to transfer his Nazi assets at the end of World War II, all he had to do was
transfer the ownership documents - stocks, bonds, deeds and trusts--from his bank in Berlin through his bank in Holland to his American friends in New York City: Prescott Bush and Herbert Walker. Thyssen's partners in crime were the father and father-in-law of a future President of the United States...

Interview with a Prosecutor, John Buchanan interviews John Loftus on the significance of the Prescott Bush - Nazi story.
Interview by John Buchanan
from The New Hampshire Gazette Vol. 248, No. 2, October 24, 2003
Buchanan - What do you think is the true significance of the story in the New Hampshire Gazette?
Loftus - Your story, the first in a “reputable” US newspaper in 60 years, redeemed my two decades of work that only resulted in the mainstream media slamming doors in my face, despite my credentials as a Justice Department Nazi war crimes prosecutor. I give a lot of credit to the courage of the New Hampshire Gazette as well, for practicing journalism as it should be practiced - tell the truth and let the facts speak for themselves.
Buchanan - How do you explain the fact that the mainstream media has simply refused to touch it?
Loftus - It’s a complex story and the media hate that now in the age of the sound bite headline. It’s also unpopular and frightening to most people, understandably. But the truth about this period of our history as a nation must come out and be dealt with. You and the Gazette have helped to accomplish that. It will come out now, I think...


MOUVEMENT COMMUNISTE INTERNATIONAL

Comment les financiers Thyssen et Bush ont armé Hitler ?
by Peter Mertens (09.10.2002)
Le 1er mai 1926, George Walker confie la vice-présidence de Harriman & Co à son beau-fils, Prescott Bush, grand-père de George W. Bush. En 1931, Harriman & Co fusionne avec une société d'investissement britannique. Brown Brothers & Harriman obtient une part importante dans l'industrie minière polonaise, la Consolidated Silesian Steel Corporation. Les deux tiers de cette compagnie sont aux mains de Friedrich Flick,6 qui appartient au «cercle d'amis» de Heinrich Himmler. Il utilise une partie de ses bénéfices pour financer l'organisation terroriste Schutzstaffel (S.S.).
Prescott Bush se voit confier la supervision des Vereinigte Stahlwerke de Thyssen et Flick. Ceux-ci financent Hitler jusqu'à son accession au pouvoir. En 1932, Thyssen organise une rencontre avec Hitler au Park Hotel de Düsseldorf. Il parvient à convaincre les bonzes de l'industrie de la Ruhr de soutenir Hitler. Les magnats de l'acier seront le cur de l'industrie de guerre allemande: les Vereinigte Stahlwerke produisent 50,8% du fer, 41,4% des tôles d'acier, 35% des explosifs et 22,1% du fil d'acier de toute l'Allemagne nazie.7
L'arrière-grand-père et le grand-père Bush avaient intelligemment placé leurs billes. Via la banque Brown Brothers & Harriman ils investissent dans l'Allemagne nazie. Via la banque UBC de Thyssen ils récoltent aux USA les bénéfices de l'armement. Ceux-ci se chiffrent en 1934 à des centaines de millions. A New York, Prescott Bush est devenu entre-temps le managing director d'UBC. «La famille Bush savait très bien que Brown Brothers était le canal qui acheminait l'argent vers l'Allemagne nazie et que l'Union Bank était le pipeline secret qui amenait l'agent nazi aux Etats-Unis, via les Pays-Bas», écrit John Loftus, ancien procureur du département US contre les crimes de guerre nazis...


NI BONZE NI LAIC

Soutien à la nouvelle histoire post capitaliste, au marxisme et aux études historiques déjà oubliées traitant du Corporate Crime en temps de paix et du crime de collaboration économique en temps de guerre (WWI-WWII) citons parmi les plus récentes études : IBM and The Holocaust (IBM, l'administration Roosevelt, le Reich, Auschwitz) et The War Against The Weak d'Edwin Black (enquêtes sur les fondements historiques du nazisme, du régime capitaliste mondial de la terreur et de l'eugénisme aux USA/Harriman, Carnegie, Rockefeller, Ford, Tiffany ...), Les Patrons Sous La Collaboration de Renaud de Rochebrune/Jean Claude Hazera...

"L'invention politique du principe d'irresponsabilité, de la pénalisation intensive de la misère et les régimes de responsabilité spécifiques" ou "le droit se retourne contre le droit" (Parole Naxalite) by Christian Pose (article ch.3 part. 1.2 - dédié à Jean Ziegler de l'université de Genève, Rapporteur spécial de la Commission des Droits de L'Homme des Nations Unies pour le Droit à l'Alimentation ainsi qu'à Joao Pedro Stedile, leader du Mouvement des Sans Terre, MST ainsqi qu'au Mouvement des Sant Toit, MTST, Brésil) http://linked222.free.fr/cp/chap3_1html

"Le droit des riches, le néolibéralisme et la terreur (pour une critique du fascisme Japonais)" by Christian Pose (ch.4. part. 1.2 - élements pour une mise en perspective critique diachronique et synchronique des fondements de l'histoire fasciste japonaise par les quatre principes de gouvernement de l'empereur Justinien (fondements de la théocratie européenne de l'ouest au moyen âge, du droit moderne et de la casuistique fondamentaliste chrétienne (1) et néoconservatrice républicaine Américaine (2) du gouvernement de George W. Bush, fusion des deux courants)
http://linked222.free.fr/cp/chap4.html


THE DALLAS LIBERTARIAN POST

The Bush Nazi Connection
by Richard N.Draheim, jr.
On October 20, 1942, the US Alien Property Custodian, under the "Trading With the Enemy Act," seized the shares of the Union Banking Corporation (UBC), of which Prescott Bush was a director and shareholder. The largest shareholder was E. Roland Harriman. (Bush was also the managing partner of Brown Brothers Harriman, a leading Wall Street investment firm.)
The UBC was established to send American capital to Germany to finance the reorganization of its industry under the Nazis. Their leading German partner was the notorious Nazi industrialist Fritz Thyssen, who wrote a book admitting much of this called "I Paid Hitler."
Among the companies financed was the Silesian-American Corporation, which was also managed by Prescott Bush, and by his father-in-law George Herbert Walker, who supplied Dub-a-Ya with his name. The company was vital in supplying coal to the Nazi war industry. It too was seized as a Nazi-front on November 17, 1942. The largest company Bush's UBC helped finance was the German Steel Trust, responsible for between one-third and one-half of Nazi iron and explosives...


THE NEW HAMPSHIRE GAZETTE

Bush Nazi Link Confirmed, Documents in National Archives George W.Bush's Grandfather Taded With Nazis - Even After Pearl Harbor
by John Buchanan (10.10.2003)
WASHINGTON - After 60 years of inattention and even denial by the U.S. media, newly-uncovered government documents in The National Archives and Library of Congress reveal that Prescott Bush, the grandfather of President George W. Bush, served as a business partner of and U.S. banking operative for the financial architect of the Nazi war machine from 1926 until 1942, when Congress took aggressive action against Bush and his "enemy national" partners.
The documents also show that Bush and his colleagues, according to reports from the U.S. Department of the Treasury and FBI, tried to conceal their financial alliance with German industrialist Fritz Thyssen, a steel and coal baron who, beginning in the mid-1920s, personally funded Adolf Hitler's rise to power by the subversion of democratic principle and German law.
Furthermore, the declassified records demonstrate that Bush and his associates, who included E. Roland Harriman, younger brother of American icon W. Averell Harriman, and George Herbert Walker, President Bush's maternal great-grandfather, continued their dealings with the German industrial baron for nearly eight months after the U.S. entered the war. ..

Interview with a Prosecutor (John Loftus)
by John Buchanan (24.10.2003)
Buchanan - Should Prescott Bush, George Herbert Walker and the Harrimans have been tried for treason?
Loftus - Yes, they should have been tried for treason, because they continued to support Hitler after the US entered the war. As a former prosecutor, I could have made that case.
Buchanan - What do you think their true motives were in betraying their country for profit?
Loftus - It was a perfect example of spin, before the term was even invented. Their goal was that no matter which side won the war, their international industrial cartel would survive and prosper. They had a perfect set-up - a bank in New York (UBC), one in Holland (Bank voor Handel en Scheepvaart), and one in Germany (August Thyssen Bank). They were prepared for anything that could have happened. They wanted to avoid exactly what happened to Fritz Thyssen after WWI. That was the whole point. He had lost many of his major businesses, and they came up with a better way to prepare for the Second World War. ..

"Bush-Nazi Dealings Continued Until 1951"
by John Buchanan and Stacey Michael (3.11.2003)
After the seizures in late 1942 of five U.S. enterprises he managed on behalf of Nazi industrialist Fritz Thyssen, Prescott Bush, the grandfather of President George W. Bush, failed to divest himself of more than a dozen "enemy national" relationships that continued until as late as 1951, newly-discovered U.S. government documents reveal.
Furthermore, the records show that Bush and his colleagues routinely attempted to conceal their activities from government investigators.
Bush's partners in the secret web of Thyssen-controlled ventures included former New York Governor W. Averell Harriman and his younger brother, E. Roland Harriman. Their quarter-century of Nazi financial transactions, from 1924-1951, were conducted by the New York private banking firm, Brown Brothers Harriman.
The White House did not return phone calls seeking comment...


NEWSWEEK POLSKA

"George Bush's Grandfather used Nazi Concentration Camp Labor"
(Translation from Newsweek/Poland)

CENTRE FOR RESEARCH ON GLOBALISATION

How the Bush Family made its fortune from the Nazis/ The Dutch Connection
by John Loftus (25.102002)
What the Allied investigators never understood was that they were not asking Thyssen the right question. Thyssen did not need any foreign bank accounts because his family secretly owned an entire chain of banks. He did not have to transfer his Nazi assets at the end of World War II, all he had to do was transfer the ownership documents - stocks, bonds, deeds and trusts--from his bank in Berlin through his bank in Holland to his American friends in New York City : Prescott Bush and Herbert Walker. Thyssen's partners in crime were the father and father-in-law of a future President of the United States.
The allied investigators underestimated Thyssen's reach, his connections, his motives, and his means. The web of financial entities Thyssen helped create in the 1920's remained a mystery for the rest of the twentieth century, an almost perfectly hidden underground sewer pipeline for moving dirty money, money that bankrolled the post-war fortunes not only of the Thyssen industrial empire... but the Bush family as well. It was a secret Fritz Thyssen would take to his grave.
It was a secret that would lead former US intelligence agent William Gowen, now pushing 80, to the very doorstep of the Dutch royal family. The Gowens are no strangers to controversy or nobility. His father was one of President Roosevelt's diplomatic emissaries to Pope Pius XII, leading a futile attempt to persuade the Vatican to denounce Hitler's treatment of Jews. It was his son, William Gowen, who served in Rome after World War II as a Nazi hunter and investigator with the U.S. Army Counter Intelligence Corps. It was Agent Gowen who first discovered the secret Vatican Ratline for smuggling Nazis in 1949. It was also the same William Gowen who began to uncover the secret Dutch pipeline for smuggling Nazi money in 1999. ...

Facing The Corporate Roots of American Fascism
by COAT (Coalition to Oppose The Arms Trade, 22.04.2004)
Other corporate fascists, like President George Walker Bush's grandfather (Prescott Bush) and his great-grandfather (George Herbert Walker -- after whom George W. Bush and his father G.H.W. Bush are both named), not only financed Hitler's rise to power in the 1920s and 1930s, they also made a great fortune from the slave labour that was used in the Nazi concentration camp at Auschwitz during the war. The proceeds of the Walker-Bush family's complicity in the Holocaust were confiscated by the U.S. government in 1942 -- under the Trading with the Enemy Act. However, when it was later returned to them, they used to it to launch the Bush family into political fame and the oil business. After WWII, Walker and Bush were instrumental in laundering the Nazi loot of Fritz Thyssen, Hitler's wealthiest industrialist backer. (Subscribe now: A future issue of Press for Conversion! will focus entirely on this history of the Bush family's legacy of support for fascism from the rise of German fascism in the 1920s to the present.) ...

Bush Ancestor's Bank Seized
by Government by Jonathan D.Salant (17.10.2003)
Prescott Bush was one of seven directors of Union Banking Corp., a New York investment bank owned by a bank controlled by the Thyssen family, according to recently declassified National Archives documents reviewed by The Associated Press.
Fritz Thyssen was an early financial supporter of Hitler, whose Nazi party Thyssen believed was preferable to communism. The documents do not show any evidence Bush directly aided that effort. His position with Union Banking never was a political issue for Bush, who was elected to the Senate from Connecticut in 1952.
Reports of Bush's involvement with the seized bank have been circulating on the Internet for years and have been reported by some mainstream media. The newly declassified documents provide additional details about the Union Banking-Thyssen connection.
Trent Duffy, a spokesman for President Bush, declined to comment...

How the Bush Family Wealth is Linked To The Jewish Holocaust
by Toby Rogers (9.9.2003)
The US government had known that many American companies were aiding Hitler, like Standard Oil, General Motors and Chase Bank, all of which was sanctioned after Pearl Harbor. But as The New York Times reporter Charles Higham later discovered, and published in his 1983 groundbreaking book, Trading With The Enemy; The Nazi American Money Plot 1933-1949, "the government smothered everything during and even after the war." Why?
According to Higham, the US government believed "a public scandal ... would have drastically affected public morale, caused widespread strikes and perhaps provoked mutinies in the armed services." Higham claims the government thought "their trial and imprisonment would have made it impossible for the corporate boards to help the American war effort."
However, Prescott Bush's banks were not just financing Hitler as previously reported. In fact, there was a distinct business link much deeper than Mr. Higham or Mr. Loftus knew at the time their books were published.
A classified Dutch intelligence file which was leaked by a courageous Dutch intelligence officer, along with newly surfaced information from U.S. government archives, "confirms absolutely," John Loftus says, the direct links between Bush, Thyssen and genocide profits from Auschwitz.
The business connections between Prescott Bush and Fritz Thyssen were more direct than what has been previously written. This new information reveals how Prescott Bush and UBC, which he managed directly, profited from the Holocaust. A case can be made that the inheritors of the Prescott Bush estate could be sued by survivors of the Holocaust and slave labor communities. To understand the complete picture of how Prescott Bush profited from the Holocaust, it is necessary to return to the year 1916, where it all began...

9/11 and US-Led Neo-Fascism
by Ed Rippy (17.08.2003)
Powerful elements in US business, political, and military circles have wanted a global fascist order for a long time. (For example, in the mid-1930s, vice-president of General Motors Graeme K. Howard wrote a book titled America and a New World Order.) IBM, ITT, Standard Oil of New Jersey, Ford, General Motors, The Chase Bank, the National City Bank of New York (now Citibank/Citigroup), and other US businesses and banks funded Hitler before and during World War II.2 (Prescott Bush, G. W. Bush’s grandfather, funneled money to the Nazis from New York.3) They also supplied trucks, oil, aircraft engines, communications equipment, transportation, and propaganda to the fascist powers.
Allen Dulles and John Foster Dulles, who later became head of the CIA and Secretary of State respectively, were heavily involved in this collaboration. Some of these fascists actually plotted a military coup against President Roosevelt, but it was discovered...

War is Still A Racket
by Ed Rippy (25.08.2003)
"I helped make Mexico, especially Tampico, safe for American oil interests in 1914. I helped make Haiti and Cuba a decent place for the National City Bank boys to collect revenues in," confessed Butler. The National City Bank’s descendent, Citigroup, is now the biggest bank in the world2 — and the eleventh biggest corporation — and collects revenues in over a hundred "decent places" including Angola, Vietnam, Panama, Saudi Arabia, and Colombia3 — all of which (like most of the world) have had Butler's successors on the scene to keep them "decent."
"I helped purify Nicaragua for the international banking house of Brown Brothers in 1909–1912," Butler relates, and within years Brown Brothers, by then merged with the Harriman Co., helped pay Hitler’s Wehrmacht to "purify" Europe. Prescott Bush, later a US Senator and then both father and grandfather of US Presidents, ran the New York office of this piece of The Racket.4
"In China I helped to see to it that Standard Oil went its way unmolested." Later on, the Chinese "molested" Standard Oil, but now they are finding their place in The Racket: the Chinese Academy of Sciences owns part of a company which is in a consortium which has bought the manufacturer of critical parts for US "precision" weapons — and is relocating the factory to China.5...

George Bush : The Unauthorized Biography by Webster G.Tarpley, Anton Chaitkin
President Bush can count on Will Farish not to betray the violent secrets surrounding the Bush family money. For Farish's own family fortune was made in the same Hitler project, in a nightmarish partnership with George Bush's father.
On March 25, 1942, U.S. Assistant Attorney General Thurman Arnold announced that William Stamps Farish (grandfather of the President's money manager) had pled `` no contest '' to charges of criminal conspiracy with the Nazis. Farish was the principal manager of a worldwide cartel between Standard Oil Co. of New Jersey and the I.G. Farben concern. The merged enterprise had opened the Auschwitz slave labor camp on June 14, 1940, to produce artificial rubber and gasoline from coal. The Hitler government supplied political opponents and Jews as the slaves, who were worked to near death and then murdered.
Arnold disclosed that Standard Oil of N.J. (later known as Exxon), of which Farish was president and chief executive, had agreed to stop hiding from the United States patents for artificial rubber which the company had provided to the Nazis.@s4
A Senate investigating committee under Senator (later U.S. President) Harry Truman of Missouri had called Arnold to testify at hearings on U.S. corporations' collaboration with the Nazis. The Senators expressed outrage at the cynical way Farish was continuing an alliance with the Hitler regime that had begun back in 1933, when Farish became chief of Jersey Standard. Didn't he know there was a war on?... (Chapter -III- Race Hygiene: Three Bush Family Alliances)

Ch.II : The Hitler Project, Bush Property Seized-Trading With The Enemy
In October 1942, ten months after entering World War II, America was preparing its first assault against Nazi military forces. Prescott Bush was managing partner of Brown Brothers Harriman. His 18-year-old son George, the future U.S. President, had just begun training to become a naval pilot. On Oct. 20, 1942, the U.S. government ordered the seizure of Nazi German banking operations in New York City which were being conducted by Prescott Bush.
Under the Trading with the Enemy Act, the government took over the Union Banking Corporation, in which Bush was a director. The U.S. Alien Property Custodian seized Union Banking Corp.'s stock shares, all of which were owned by Prescott Bush, E. Roland `` Bunny '' Harriman, three Nazi executives, and two other associates of Bush...

JFK, 9-11, and the REAL America : Tying It All Together
by Jon Phalan (NYC Indymedia, 24.11.2003)
Three years into the "Great War," it looked as though Germany would defeat Britain and France, our primary capitalist hosts in Europe. Big financiers like J. P. Morgan and John D. Rockefeller, who between them had billions invested "over there," weren't about to just sit back and watch this happen. They barked orders to their underling, Woodrow Wilson, who then declared war, using German interference with US shipping activities as a feeble pretext. Leading up to this, the media minions whipped the public into a war frenzy, basing their wildly manipulative propaganda on incidents such as the sinking of the Lusitania, two years earlier. Funny thing about the Lusitania: it's hold contained a secret, illegal, and massive cargo of ammunition and other materiel bound for Liverpool, and its passengers were used as unwitting human shields for this cargo by the US government, which is why they died. Neither Wilson nor the media of the day ever admitted any of this (5)...


BUSH / NAZISME, UNE DANGEREUSE APPROCHE REVISIONISTE / LIBERALE DU CORPORATE CRIME

Antony C.SUTTON / HOOVER INSTITUTION ET STANFORD UNIVERSITY / USA
Thèse revisioniste soutenue par la théologie réformée calviniste (protestante), presbitérienne (approche occultiste du nazime, "neopagan roots of nazism, Bavarian Illuminati, Thule society, Catharism") et négation/revision du crime de collaboration economique de la famille BUSH "Prescott Bush anti-catholique, anti-sémite et pro-nazi" durant la seconde guerre mondiale.

"Wall Street and the rise of Hitler" de A.C.Sutton se veut une thèse économique, sociologique et politique délirante de "bonne conscience" pour expliquer la crise de "l'U.S. Power Structure of State", liée à l'ultra pouvoir des Think Tanks sur le gouvernement, à l'élitisme et au capitalisme bipartisan tels qu'analysés dans les années 70 par un G.W.Domhoff (qui de l'extrême gauche - "Who Rules America"1967, "The Higher Circles, The Governing Class in America" 1971, est passé, comme Angela Davis, dans le clan des libéraux ou des modérés).

L'approche théorique critique (sociologie politique) de Domhoff sera du reste exploitée non seulement par l'ultralibéralisme de Clinton, Kerry mais aussi par les néocons Bushiens, autant que par les néocentristes US sans légitimité théorique tels que définis aujourd'hui par Michael Tomasky (executive editor of The American Prospect, "think tank" con/neocen) ou encore par Walt Contreras Sheasby (George Soros and the rise of the neo centris).

Le revisioniste Antony C. Sutton (1925-2002), économiste et expert de l'Union Soviétique auprès de la Hoover Institution et de Stanford, tente d'élaborer une approche critique du "corporate crime" lors de la 1ère et de la seconde guerre mondiale par une description de la stratégie planifiée (plan Dawes, plan Young) mise au point par les American Corporate Socialists de Wall Street et les multinationales manipulant la Maison Blanche et les Etats (y compris communistes) : The American I.G. FARBEN, General Electric, Standard Oil, ITT, Ford, General Motor, DuPont, W.A.Harriman, Warburg, Morgan, Dillon, Harris, Forbes, National City (Citigroup)....the Bank for International Settlements, desservant toujours, selon Sutton le patriotisme, l'élitisme, le véritable esprit du libéralisme ou la véritable morale du "free-market economy".
Son étude ne relève rien concernant la famille Bush. Prescott Bush-grand père de G.W.Bush, affairiste sans scrupule, collabo anti-sémite, co-manipulateur du silence imposé par Warburg, Morgan, Dillon, Dulles, Schroder à certaines commmunautés juives américaines face à la politique de discrimination d'Hitler ... n'apparait jamais dans l'étude des statuts et des livres de comptes des banques UBC / Harriman / Bush / Brown Brother menée par Sutton, bien que ces documents saisis en 1942 par l'Alien Property Custodian soient aujourd'hui "déclassifiés", disponibles et confirment sa présence.
Sutton nourrit comme la plupart des think tanks US une approche autiste du corporate crime et du corporate fraude, sur la base d'une "recherche responsable hors gouvernement", et de la défense d'une éthique de l'ultraliberalisme (sans gouvernement).
L'auteur s'appuiera pour justifier plusieurs de ses hypothèses (Wall Street soutient des bolchevicks 1917/T1, Wall Street manipulant le New Deal Socialiste et Franklin Delano Roosevelt 1933/ T2, Wall Street et l'avènement d'Hitler au pouvoir 1933/T3) sur Caroll Quigley (Tragedy and Hope, consultant de la Défense, du CSIS, de la CIA, chercheur au Brooking Institute et mentor de Bill Clinton à Georgetown University. Quigley est le co-inspirateur "conspirationniste" avec W. Cleon Skousen du "subterranean financial arrangement between Wall Street and the Communist Party (ies) (The Naked Capitalist). Il s'appuiera également sur Jules Archer (biographe de Malcom X et de Hoh Chih Minh) et auteur de "Plot to seize the White House", the wall street conspiracy to remove FDR and install a fascist dictatorship in the United States.
Sutton s'appuiera enfin sur Gary Allen écrivain-chercheur du think Tank d'extrême droite The John Birch Society (less government, more responsability, and-with God's Help-a Better World!!, support théophilosophique de Clint Eastwood...). Pour Gary Allen (adepte de Sutton) "le communisme est une arme relevant d'une immense conspiration afin de contrôler le monde par le seul pouvoir de milliardaires fous. Bush étant lui même un agent de ces "cryptocapitalist-communist forces" dans le seul but de construire "un gouvernement mondial, an all powerful world socialist super-state" dirigé par un pool de financiers internationaux co-optés (Non Dare Call It Conspiracy : Rockefeller / CFR / United Nations, "Rothschild and Rockefeller financed Lenine and the Bolchevick Revolution").

Wall Street and the Rise of Hitler
by Antony C.Sutton (1976)
On December 20, 1922 the New York Times reported4 that automobile manufacturer Henry Ford was financing Adolph Hitler's nationalist and anti-Semitic movements in Munich. Simultaneously, the Berlin newspaper Berliner Tageblatt appealed to the American Ambassador in Berlin to investigate and halt Henry Ford's intervention into German domestic affairs. It was reported that Hitler's foreign backers had furnished a "spacious headquarters" with a "host of highly paid lieutenants and officials." Henry Ford's portrait was prominently displayed on the walls of Hitler's personal office:The wall behind his desk in Hitler's private office is decorated with a large picture of Henry Ford. In the antechamber there is a large table covered with books, nearly all of which are a translation of a book written and published by Henry Ford.5...
A decade later, in August 1938 — after Hitler had achieved power with the aid of the cartels — Henry Ford received the Grand Cross of the German Eagle, a Nazi decoration for distinguished foreigners. The New York Times reported it was the first time the Grand Cross had been awarded in the United States and was to celebrate Henry Ford's 75th birthday.8
The decoration raised a storm of criticism within Zionist circles in the U.S. Ford backed off to the extent of publicly meeting with Rabbi Leo Franklin of Detroit to express his sympathy for the plight of German Jews:My acceptance of a medal from the German people [said Ford] does not, as some people seem to think, involve any sympathy on my part with naziism. Those who have known me for many years realize that anything that breeds hate is repulsive to me.9
The Nazi medal issue was picked up in a Cleveland speech by Secretary of Interior Harold Ickes. Ickes criticized both Henry Ford and Colonel Charles A. Lindbergh for accepting Nazi medals...


CORPORATE CRIMES & WAR CRIMES
L'Aut'Journal sur le Web
(Journal indépendant ouvrier et populaire, édition du renouveau Québécois, 1984)
"Une enquête bidon sur le 11 septembre"
(à propos de conflits d'intérêts, du Trésor US, d'Amerada Hess, Unocal, Delta Oil, Delta Hess, de 9-11, de Thomas H. Kean, Chair of National Commission on Terrorist Attack) by Michel Chossudovsky
On pourrait penser que le fait d'avoir des liens commerciaux avec le beau-frère et présumé bailleur de fonds de l'«Ennemi numéro un» constitue un véritable «conflit d'intérêts», surtout pour qui a le mandat, dans le cadre des travaux de la Commission d'enquête sur le 11 septembre, d'enquêter sur l'«Ennemi numéro un».
 Peu de gens savent que le partenaire d'Unocal dans le consortium CentGas touchant le pipeline transafghan, la pétrolière saoudienne Delta Oil, appartient aux clans ben Mahfouz et Al-Amoudi qui seraient liés à Oussama ben Laden d'al-Qaïda.
D'après le témoignage rendu en 1998 au Sénat par l'ancien directeur de la CIA, James Woolsey, la jeune soeur du puissant homme d'affaires Khalid ben Mahfouz est mariée à Oussama ben Laden.
Ben Mahfouz est soupçonné d'avoir canalisé des millions de dollars vers le réseau al-Qaïda. Par «pure coïncidence», voici que l'ancien gouverneur du New Jersey, Thomas Kean, l'homme que le président Bush a choisi pour diriger la Commission d'enquête sur le 11 septembre, a lui aussi des liens d'affaires avec ben Mahfouz et Al-Amoudi...


Counterpunch
(Alexander Cockburn and Jeoffrey St.Clair,1998, Petrolia, CA)
"Fragging Bob (Kerrey), CIA WAR CRIMES and The Need for A War Crimes Trial"
by Douglas Valentine
By now everybody knows that former Senator Bob Kerrey led a seven-member team of Navy Seals into Thanh Phong village in February 1969, and murdered in cold blood more than a dozen women and children.
What hardly anyone knows, and what no one in the press is talking about (although many of them know), is that Kerrey was on a CIA mission, and its specific purpose was to kill those women and children. It was illegal, premeditated mass murder and it was a war crime.
And it's time to hold the CIA responsible. It's time for a war crimes tribunal to examine the CIA's illegal activities during and since the Vietnam War...
War crimes were a central was part of a CIA strategy for fighting the Vietnam War. The strategy was known as Contre Coup, and it was the manifestation of a belief that the war was essentially political, not military, in nature. The CIA theorized that it was being fought by opposing ideological factions, each one amounting to about five percent of the total population, while the remaining ninety percent was uncommitted and wanted the war to go away.
According to the CIA's mythology, on one side were communist insurgents, supported by comrades in Hanoi, Moscow and Peking. The communists fought for land reform, to rid Vietnam of foreign intervention, and to unite the north and south. The other faction was composed of capitalists, often Catholics relocated from North Vietnam in 1954 by the CIA. This faction was fighting to keep South Vietnam an independent nation, operating under the direction of quiet Americans...

The Village Voice
"Who Made Bob Kerrey Do it ?"
by Nat Hentoff
I would not call it a war crime. To describe it as an atrocity, I would say, is pretty close to being right, because that's how it felt. —Bob Kerrey, CBS-TV's 60 Minutes II: "Memories of a Massacre," May 1
Soon after The New York Times Magazine and 60 Minutes II focused on the sharply dissonant stories of what happened in the Vietnamese village of Thanh Phong on a dark night in 1969, there were pickets outside New School University—Robert Kerrey, president—on West 12th Street...
As soon as the story broke, three United States senators who had served in Vietnam—John Kerry, Max Cleland, and Chuck Hagel—said of their former colleague:
"Many people have been forced to do things in war they are deeply ashamed of later. Yet for our country to blame the warrior instead of the war is among the worst, and regrettably, most frequent mistakes we as a country can make."...

The Internationalist
"Drive Out War Criminal Bob Kerrey ! He Should Be Brought to Justice by a Court of His Surviving Victims in Ho Chi Minh City !"
The president of New School University is a war criminal. Covered up for 30 years, the war crime was the work of “Kerrey’s Raiders,” a U.S. Navy special forces (SEAL) unit commanded by Lt. Robert Kerrey. Trading on his reputation as a “war hero,” Kerrey went on to become a U.S. senator, a leading liberal Democratic presidential hopeful, and this January was named president of the prestigious New School. Now the truth has been exposed that he is a mass murderer of women and children. Today, an orchestrated campaign from liberals and conservatives alike seeks to carry out damage control. But the facts clearly show: Bob Kerrey is guilty as hell!...
On 25 February 1969, Kerrey ordered the massacre of at least 13 to 20 civilians, primarily women and children, at Thanh Phong, a tiny peasant hamlet in the Mekong Delta. “They ordered everybody out from the bunker and they lined them up and they shot them all from behind,” testified a survivor, Pham Tri Lanh. The gung-ho lieutenant did what he was trained for and what was expected by his superior officers. Mass murder was no aberration; it was policy. ...

Global Policy Forum
"Vietnam Accuses Former Senator Bob Kerrey of Crimes During War"

by David Thurber
Vietnam accused former U.S. Sen. Bob Kerrey on Friday of committing "crimes" in a Navy SEAL raid on a village during the Vietnam War in which more than a dozen unarmed civilians were killed.
It was the first time Vietnam has publicly accused Kerrey of criminal activity. Foreign Ministry spokeswoman Phan Thuy Thanh made the accusation in reaction to a revised account of the raid in Kerrey's new memoir. Thanh did not specify what crimes Vietnam believed Kerrey had committed.
She said families in the village had experienced "incomparable suffering and losses" because of the "crimes committed by Kerrey's unit." "Whatever Mr. Kerrey says cannot change the truth. Mr. Kerrey himself has admitted that he was ashamed of the crimes he committed," she said.
Requests to speak to Kerrey at New York's New School University, where he is president, were not immediately answered. The incident, which Kerrey first acknowledged last year, put the former senator at the center of a national discussion about U.S. conduct during the war...


Corporate Fraude

Le Tribunal permanent des Peuples accuse les transnationales de violation des droits humains par João Pedro Stedil, le 1 juin 2006
"Au Tribunal permanent des peuples (tribunal pénal sur  les sociétés transnationales) , des entités de la société civile internationales ont accusé trente transnationales européennes d'avoir pratiqué la violation des droits humains et des travailleurs sans respect pour l'environnement et les peuples autochtones d'Amérique latine et des Caraïbes.  Parmi ces transnationales, on retrouve le leader mondial de production de cellulose, Aracruz, qui a envahi les terres des autochones au Brésil.  En janvier 2006, la police fédérale et la force spéciale de l'armée brésilienne ont expulsé violemment les autochtones afin de protéger les intérêts de la transnationale. 
Le mois dernier, j’ai participé à Vienne, en Autriche, à diverses activités organisées par les mouvements sociaux latino-américains et européens, en parallèle au Sommet des présidents de nos pays. Parmi celles-ci, la plus importante a été la tenue du Tribunal permanent des Peuples, une institution organisée par la Fondation Lelio Basso de Rome, qui se propose de juger l’action des transnationales européennes en Amérique latine. Ce tribunal a une grande réputation dans le monde entier, surtout depuis sa participation dans les jugements des crimes de guerre commis au Vietnam et des crimes des dictatures dans le Cône Sud dans les années 70.
Aujourd’hui, stimulé par les mouvements sociaux d’Europe et d’Amérique latine, le Tribunal a accepté d’analyser, d’étudier et de juger ce que nous considérons être des crimes économiques et sociaux pratiqués par des entreprises à capitaux européens dans leur exploitation incontrôlable en Amérique latine.
L’évaluation est partagée par tous les mouvements et experts du secteur, selon laquelle, au cours des quinze dernières années, le modèle néolibéral a représenté la consolidation d’un nouveau modèle d’accumulation du capital, contrôlé par le capital financier international. Et que cela a servi à instaurer une hégémonie politique et militaire de la part du Gouvernement états-unien et de ses capitaux. Mais que cela a également ouvert un espace pour le renforcement de l’impérialisme économique, de la part de grandes entreprises européennes qui, unifiées par le capital financier dans de nouveaux groupes et conglomérats, en sont venues à contrôler divers secteurs de l’économie latino-américaine. Elles dominent le commerce de matières premières, la production de cellulose, le secteur des services (eau, transports, téléphonie), et surtout le système financier latino-américain. Autrement dit, l’Amérique latine subit une re-colonisation économique, non plus de la main de fer du colonialisme, mais par la force financière de ses groupes..."

Un tribunal (pénal) international pour les sociétés transnationales ?
Les sociétés transnationales sont des agents économiques de droit privé et sont soumises, en principe, au droit d’un Etat et à la juridiction de ses tribunaux. Le groupe transnational n’a pas, en tant que tel, une personnalité distincte de chacune des entités qui le composent, de sorte que celles-ci ne peuvent être tenues de répondre de leurs actes que de façon dispersée, bénéficiant ainsi des intérêts opposés des Etats dans lesquels elles opèrent. La tendance récente à considérer les personnes morales pénalement responsables n’a pas encore démontré son efficacité.
Compte rendu de l'intervention du Professeur François Rigaux
"Les juridictions internationales existantes ne sont applicables qu’aux Etats qui se sont volontairement soumis à elles (la Cour internationale de Justice) et à certains individus qui ont commis des crimes particulièrement graves, suite aux décisions prises par le Conseil de sécurité (tribunaux de Yougoslavie, Ruanda, etc.).
Les sociétés transnationales sont des agents économiques de droit privé et sont soumises, en principe, au droit d’un Etat et à la juridiction de ses tribunaux. Le groupe transnational n’a pas, en tant que tel, une personnalité distincte de chacune des entités qui le composent, de sorte que celles-ci ne peuvent être tenues de répondre de leurs actes que de façon dispersée, bénéficiant ainsi des intérêts opposés des Etats dans lesquels elles opèrent. La tendance récente à considérer les personnes morales pénalement responsables n’a pas encore démontré son efficacité.
Le transfert d’activités interdites ou réglementées dans un Etat vers des pays disposant d’une réglementation moins importante leur permet d’éluder leurs responsabilités. Le déplacement d’industries ou autres activités très dangereuses (comme dans le cas de Bhopal), de même que le déplacement vers des pays à la main d’œuvre bon marché et de moindre protection sociale aux fins de baisser les coûts de production, constituent des exemples d’abus commis par les STN.
En principe, il n’est pas illicite d’utiliser les disparités entre Etats ou la différence causée par le développement inégal entre les divers pays. Mais les politiques appliquées par les STN au moyen d’institutions telles que le FMI et la BM, qui ont conduit, à une certaine période, à déclencher la spirale de l’endettement des pays pauvres et, plus tard, leur ont imposé des mesures d’ajustement structurel qui ont appauvri encore davantage les pays et leurs peuples, violent les droits humains fondamentaux tel que le droit à la santé et à la vie.
Les Etats les plus puissants sont moins innocents et ont plus d’outils que ce qu’ils prétendent et ils protègent très bien leurs entreprises. Dans ces pays, le droit le mieux protégé est la propriété Dans chaque Etat, il existe des dispositions légales pour incriminer les STN pour les dommages causés à l’environnement, pour le non-respect des normes en vigueur en matière de droit du travail ou pour tout autre crime ou délit commis par les entreprises, mais très peu de choses sont faites pour appliquer ces dispositions. Les normes internationales ne sont pas non plus appliquées lorsqu’il s’agit de juger ceux qui ont servi les intérêts protégés par l’Etat. Par exemple, en France, on a permis la fuite d’un général algérien accusé d’actes de tortures commis en Algérie. Et la notion de “ crime contre l’humanité ”, admise par le droit français, ne s’applique pas en France s’agissant des crimes commis en Algérie.
Il y a divers systèmes pour déterminer la juridiction: a) celle de l’Etat dans lequel la STN a requis la personnalité juridique; b) celle du siège principal de la société ou du lieu où se prennent les décisions; c) celle de l’Etat dans lequel a été inscrite la société. Il existe aussi la notion de contrôle: lorsqu’une société contrôle le 100% des actions d’une autre société, elle doit répondre des obligations de celle-ci ou des délits commis par la filiale..."

Banking on empire
Iraq is free to borrow billions to rebuild its oil infrastructure - but only by mortgaging its reserves to a New York bank.
Iraqi ministries will now be able to borrow billions of dollars to buy much-needed equipment from overseas suppliers, but only by mortgaging the national oil revenues through a bank managed by New York-based multinational JP Morgan Chase.
Hussein al-Uzri, president of the Trade Bank of Iraq, which is managed by JP Morgan Chase, announced last week in Kuwait City, that the bank had raised $2.4 billion in export guarantees for trade between Iraq and foreign companies and governments.
“Those oil revenues will be used to support the Iraq Trade Bank letters of credit,” said David Chavern, a senior official with the U.S. Export-Import Bank, when he addressed attendees at a recent briefing organized by Equity International for potential investors in Iraq. “And we will ensure those letters of credit for the U.S. exporter...
P Morgan Chase, which was formed from the merger in December 2000 of one of the world’s largest commercial banks, the Chase Manhattan Corporation, and the investment bank J.P. Morgan & Company, declined to comment about its role in the Trade Bank of Iraq...
And luckily for the Nazis in World War II, Chase National Bank and JP Morgan both assisted the Third Reich by seizing bank accounts of Jewish customers, whose assets they did not return after the war. A 1945 U.S. Treasury Department report on U.S. banking activities during the war stated that the “record of the [Chase] Paris branch is one of uncalled-for responsiveness to the desires of the Germans and an apparent desire to enhance its influence with them.”
JP Morgan and Chase’s unsavory assistance of racist governments is not limited to the U.S. and Europe. The company has been the subject of a lawsuit for providing financial assistance to the apartheid government of South Africa to expand its police and security apparatus, even after the United Nations urged a boycott of the racist government in 1964 when it declared apartheid a crime against humanity. JP Morgan refuses to comment on the case, as it is still under litigation...

US : Ex-Enron Boss Charged with Fraud
Jeff Skilling, the former chief executive of Enron, has been charged with 42 counts of fraud, insider trading and giving false statements to auditors in a federal indictment released today. The indictment also includes new charges against former Enron chief accounting officer, Rick Causey, who pleaded not guilty to six fraud counts last month.
The charges come after Mr Skilling, 50, surrendered himself to the FBI at their headquarters in Houston, Texas, accompanied by his lawyers.
Citing personal reasons, Mr Skilling resigned from Enron in August 2001, four months before the company filed for bankruptcy. His abrupt departure from Enron marked the beginning of the end for the energy company that had won plaudits on Wall Street for its "innovative" financial practices...

UK : British Court Backs Extradition of Three in Enron-Related Case
Three British bankers may be extradited to the United States to face Enron-related fraud charges, the High Court ruled on Tuesday in a ruling that was the first test case of laws introduced to speed the transfer of suspected terrorists.
The bankers — David Bermingham, Gary Mulgrew and Giles Darby, former executives at Greenwich NatWest, a unit of the Royal Bank of Scotland Group — had argued that because the majority of the reported offenses took place in Britain any trial should be held here and that their deportation to the United States would contravene European human rights laws.
The High Court ruled, however, that it would be "unduly simplistic to treat the case as a domestic English affair" and dismissed their application for a full hearing. ...

NIGERIA : Five convicted in Enron barge case
A JURY in Houston, Texas, today delivered criminal convictions against four bankers and an Enron executive in a case stemming from a money-losing project of electricity-generating barges off the coast of Nigeria.
The trial stems from an investigation of the energy trader's collapse three years ago.
The jury found four former Merrill Lynch executives and a former Enron finance executive guilty of conspiracy and two counts of fraud for their role in the 1999 deal that inflated Enron's earnings.
The verdict "signals that executives committing corporate fraud will be vigorously investigated and prosecuted", said assistant US Attorney General Christopher Wray of the Department of Justice Criminal Division...

World Bank, US Taxpayers Subsidized Enron's Corrupt Overseas Ventures
U.S. SENATE REPORT REVEALS WORLD BANK, US AGENCIES SUBSIDIZED CORRUPT ENRON POWER PROJECT
WASHINGTON (July 30, 2003) - A U.S. Senate Committee last night released a report finding that the World Bank and U.S. government institutions financed "questionable payments" by Enron for a Guatemalan power project. These payments, according to the investigation, "were disguised as add-on fuel charges in order to conceal them from U.S. and Guatemalan tax authorities."
The Senate Finance Committee report was completed in March 2003 but was only released to the public last night. It concludes: "Enron benefited from taxpayer support and multilateral organization support to extend its international reach, including the Guatemalan power project with its questionable payments." The report further notes that US government agencies have failed to pursue evidence of tax evasion and foreign corrupt practices associated with the scheme.

CANADA: Ex-Chairman of Hollinger Black Indicted on Fraud Charges
Press lord Conrad Black and three other executives were charged in a federal fraud indictment Thursday involving the $2.1 billion sale of several hundred Canadian newspapers and the abuse of corporate perquisites at newspaper publishing company Hollinger International Inc.
Black, 61, Hollinger International's ousted chairman, was accused in the 11-count indictment of cheating the company's U.S. and Canadian shareholders as well as Canadian taxing authorities.
Black and the others were accused of fraudulently diverting more than $32 million from the company through a complex series of transactions. Former Chicago Sun-Times publisher David Radler pleaded guilty to similar charges involving the $32 million in September.

Coca Karma
At the heart of the story is an independent marketing consultant named Bob Kolody who claims he owns the copyright to an image that has been used on Coke Classic cans since 1993. The basic facts of the case are as follows:
Back in 1989, Kolody pitched Simon Marketing (Coke's ad agency) on a game concept that involved a graphic collusion of Coca-Cola and automobile memorabilia. Kolody heard nothing back from Simon but, nine months later, learned that aspects of his campaign were being disseminated through Coke's new Cherry Coke can designs. When Kolody attempted to discuss the matter with Simon's executives he was rebuffed and they claimed to have lost his story-boards...

Coca-Karma : The Very Secret Battle of Bob Kolody vs. Coca-Cola (KO)
Over the next ten installments of an exclusive Special Report, GNN breaks wide open one of the most intriguing cases in corporate legal history. The story begins with a major advertising agency stealing an independent consultant's story-boards and culminates with allegations that Coke filed fraudulent copyright applications and enacted a high-level form of espionage against their legal opponent. What's more, the federal judge in the case has been accused of having links to organized crime. Tantalizing ? You bet. And we’re only getting started...
» Introduction : Short Synopsis
» Part One : Classic Coke, Classic Cars
» Part Two : The Plot Thickens
» Part Three : David and Goliath
» Part Four : Alice in Wonderland
» Part Five : The Beginning of the End
» Part Six : Enter Skolnick...
» Part Seven : The Bravest Lawyer (I)
» Part Eight : The Bravest Lawyer (II)
» Part Nine : Battle Scars
» Part Ten: Final Jeopardy
» Epilogue : The Fire This Time

Corporate Crime Reporter
(in the news)

L'Economie des Organisations Criminelles Transnationales (OCT) : Blanchiment, lutte et déséquilibres (mafias, guerillas sud américaines, cartels colombiens, Cosa Nostra, Yakuzas, Triades, OCT asiatiques, russes, réseaux albanais, turcs...) by Vincent Gorgues (Ecole polytechnique, 2002)(pdf)

Citigroup,HSBC,UBS,Credit Lyonnais SA,Société Générale SA pay fines under U.S.Terror Sanctions
Sept. 10 (Bloomberg) -- Citigroup Inc., HSBC Holdings Plc, and Deutsche Bank AG are among at least a dozen banks that have paid civil penalties under U.S. terror-related sanctions in recent months, almost two years after President George W. Bush declared war on terrorism. The total: more than $88,000.
"The president wants to stop funding for terrorism, but the banking community is not doing it," said Rachel Ehrenfeld, director of the New York-based American Center for Democracy and author of "Funding Evil: How Terrorism Is Financed and How to Stop It," published this month. "They know they can get away with it. At most they will get a very minor slap on the wrist."
Citigroup's penalty came under sanctions that target U.S.- designated terrorists such as al-Qaeda's Osama bin Laden and Hamas, according to records the Treasury Department began releasing in April. Citigroup, the world's biggest financial services provider, paid $2,925 for "dealing in property," the records show.
The U.S. instituted sanctions against Libya, Iran and Sudan in the late 1980s and 1990s for what it said was their support of terrorism. HSBC, the world's second-largest bank by market value, paid $1,944 under the Libya sanctions and $5,500 under the Iran sanctions for transferring money. Deutsche Bank, Europe's No. 2 bank by assets, paid $10,000 under the Sudan sanctions for funds transfer...

Public Corruption in the United States (pdf)

The Top 100 False Claims Act Settlements (pdf)

The Top 100 Corporate Criminals of the Decade
This report is only a tiny step in an effort to fill a great void in corporate crime research.
The Justice Department has the information and should get the budget to begin putting out yearly reports on corporate crime.
Every year, the Justice Department puts out an annual report titled "Crime in the United States."
But by "Crime in the United States," the Justice Department means "street crime in the United States."
So, in "Crime in the United States" document you will read about burglary, robbery and theft. There is nothing in it about price-fixing, corporate fraud, pollution, or public corruption.
A yearly Justice Department report on Corporate Crime in the United States is long overdue.

Interview with Dan Briody : "The Iron Triangle, Inside The Secret World of the Carlyle Group"
The Carlyle Group is a multibillion dollar private investment firm.
Dan Briody is a business reporter. Briody has written a book about the firm titled The Iron Triangle: Inside the Secret World of the Carlyle Group (Wiley, 2003). In it, Briody paints a picture of former politicians working the system to improve the position of Carlyle Group controlled businesses. Briody says that, to avoid the appearance of impropriety, George H.W. Bush should resign from his position as Carlyle Group paid advisor Last week, Christopher Ullman, a spokesman for the Group, appeared on Terry Gross Fresh Air show on National Public Radio to counter Briody's allegations.
"You know what? It's about time that people either put up or shut up regarding this issue, because people like George Bush, Frank Carlucci, James Baker have served their countries well -- they are wonderful public servants for decades. I mean, if you put it all together cumulatively it would be probably close to 40, 50, 60 years they've served this country, and they have stellar reputations," Ullman said.
"And you know, sadly none of them seems to be given in today's climate any benefit of the doubt, that in Briody's book he implies that the current and the former president would sell out their country to benefit Carlyle. That is offensive, unsubstantiated and the mark of an irresponsible journalist." (See "Bush Goes to California," page one)...
CCR: The Carlyle Group isn't a strictly Republican operation. It is a bi-partisan Iron Triangle.
BRIODY : It is. Money is a bipartisan goal. And The Carlyle Group embodies that. So, you see Arthur Levitt, the former chair of the Securities and Exchange Commission there. You see William Kennard, the former chair of the Federal Communications Commission there. Both served under President Clinton. David Rubenstein, the co-founder of the company, was himself an aide in the Carter Administration and has since become very close with the Bush family.
The Republicans take the heat for this company because of the current administration's ties to the Carlyle Group. But yes, this is very much a bipartisan affair...


Where does all our water come from ?

COLANISATION'S DIRTY DOZEN

Lindane & DDT (perticides) found in Coca-Cola and PepsiCo producted in India. 2 brands of cold drinks put to the test the coolest event of our times. They put to the test the most aggressive, glitzy, gutsy, premium, imaginative, high-quality, expensive and successful attempt to globally grab people’s stomach share. As it turns out, Pepsi, Mountain Dew, Diet Pepsi, Mirinda orange, Mirinda lemon, Blue Pepsi, 7-Up, Coca-Cola, Fanta, Limca, Sprite, and Thums Up are indeed colanisation's dirty dozen...

Toxic Cola
The Indian parliament has banned the sale of Coke and Pepsi products in its cafeteria. Indian parliamentarians should take the logical next step, and ban the sale of Coke and Pepsi products in the entire country.
The ban came as the result of tests, including those by the Indian government, which found high concentrations of pesticides and insecticides, including lindane, DDT, malathion and chlorpyrifos, in the colas, making them unfit for consumption. Some samples tested showed the presence of these toxins to be more than 30 times the standard allowed by the European Union. Tests of samples taken from the U.S. of the same drinks were found to be safe...

Coca-Cola : Poisoning Water, Land and People
by Amit Srivastava
In the last two weeks, the Coca-Cola company has come under scrutiny once again for selling harmful products - this time, with high levels of benzene, a cancer causing chemical. The company's products are being investigated all across the world, including the US, UK, China and Australia.
For the public in India, the news that Coca-Cola is once again associated with dangerous practices hardly comes as a surprise. In India, Coca-Cola has earned the unenviable reputation of "toxic-cola" as a result of its practices in India.
Coca-Cola's record of pollution in India is sordid, made even worse because the company refuses to acknowledge the continued poisoning of the people, the water and the land...

Coca-Cola and Water - An Unsustainable Relationship
The Coca-Cola company is the largest beverage company in the world, and according to its own admission, the company used 283 billion liters of water in 2004.
Any way you look at it, 283 billion liters of water is a lot of water-particularly in a world where over 1 billion people in the world cannot meet their basic water needs.
It is enough water to meet the entire world's drinking needs for 10 days ! If we use the water that Coca-Cola used in 2004, we could meet the entire drinking needs of people who don't currently have access to clean drinking water for 47 days !...
Coca-Cola's water use ratio in India is 4 to 1 - that is, 75% of the freshwater it extracts is turned into wastewater. The company has indiscriminately discharged its wastewater into the surrounding fields, severely polluting the scarce remaining groundwater as well as soil... by Amit Srivastava, the author is the coordinator of India Resource Center, an international campaigning organization working to challenge abuses by multinational corporations. India Resource Center will be at the World Water Forum in Mexico to challenge the Coca-Cola company's public relations exercise.


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