Anti-nucléaire — Mouvements — Tribunaux (2)

Anti-nucléaire — Mouvements — Tribunaux (1)

L'expansion du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme, aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à la justice partiale et aux procès truqués.

Japan

Surtout ne pas être assimilé à une nouvelle tragédie de l'histoire...
Les forces d'occupation US et de collaboration (coalisés) provoquent une offensive civile planétaire de plus au nom de la défense de la "probité de la globalisation".
Ces forces primitives (Etats-Unis et coalisés derrière Transparency International) (1) tentent en effet de blanchir leurs crimes d'Etat et corporatistes privés en opposant la "mémoire planétaire" à la corruption institutionnelle des pays portant le mieux la tragédie de l'histoire (le fascisme, le nazisme, l'impérialisme, le caudillisme): l'Italie, le Portugal, l'Autriche, le Japon, avec le mot d'ordre suivant (la globalisation néolibérale - dont Care2 (mégacommunauté) et TI sont deux aspects - ne devant pas être assimilée à une nouvelle tragédie de l'histoire):"call on the aid donors who are the worst on transparency – (Development Ministers of) Italy, Portugal, Austria, and Japan,... Japan is one of the worst offenders – to shape up ! "(CP.22/2/11)
notes (1/6)
1-- "Eastern triumphalism should not replace western triumphalism... As a general point, moving countries from middle to high income status had proved historically very challenging. On the political and social side too, plenty of challenges could be identified: competing nationalisms, with obvious worries about how for example China and India and China and Japan would relate to each other in the future... rising protectionism or even currency  wars if current tensions and imbalances were not well handled. Asia would undoubtedly be in transition for years to come, and transitions were uncomfortable, with problems and shocks bound to arise..." (The global implications of the rise of Asia, The Ditchley Foundation, avec la "surprenante participation" (?!) de l'ex-Directeur de l'Administration de la Police d'Ibaraki, Shingo Yamagami, 18/20/11/2010)
2-- "Winston Churchill once suggested, democracy is “the worst form of government…" (Joel Bowman, mercenaire spéculateur, dailyreckoning.com, posté le 23/2/11)
3-- En 2020 les BRICs pourraient évoluer avec une même vitesse de convergence si les politiques suivent...
"Les "fous" sont bien déplacés par des mains de maîtres sur l'échiquier privé des mégaprofits pour une fin de partie "vendue par avance". Cette fin de partie corporatiste annonce également une diminution de taille des droits sociaux des classes moyennes, ainsi qu'une régression psychiatrique phénoménale - aucun droits formels à la santé publique - pour les plus démunis. Le possible nombre des troublés mentaux sans recours dans le monde est du reste effarant : + - 450 millions selon l'OMS..." (C.P. Le cauchemar de la grande convergence, Rêver avec Goldman Sachs)
4--- Japan has lived beyond its means since the 1990s thanks to massive domestic savings. Households own 1,441 trillion yen ($16.3 trillion) in assets, mostly deposited in banks... analysts say household saving rate may turn negative in 2010/2011... (mybudget360, 30/11/09)
5 -- Les Etats-Unis finançent leurs déficits par une ponction quotidienne énorme de l'épargne mondiale disponible...(note 12, Explosion de la bulle des dettes publiques occidentales, GEAB -N°50, LEAP2020, 15/12/10)
6-- "Rendre ce monde grossier sublime"... Les cités-monde de la Renaissance : "Tokyo 2020 the richest city of the world" (p. 3/8 "Asian Money Inflows Boost Japan’s Property Market", NLI mercenaire des assurances japonais, 2010); (C.P., 20/2/11...11)

Evaluation décroissante du crime nucléaire
Radex Populi vs. Homo Radexus

D'une campagne de sensibilisation à la radioprotection civile et citoyenne de la CRIIRAD au Japon, en Ibaraki et à Fukushima, critique du pouvoir d'Etat... à une toute autre histoire de pouvoir, celle des acteurs et des moyens occultes de la globalisation néolibérale

1- Irradiation et solidarité, l'une doit conduire à l'autre
Grâce au réseau ami anti-barrage - "Yamba ashita no kai", Comité´ "Pour Demain" de Yamba et la générosité solidaire de Leij Kambara, secrétaire du Comité, la CRIIRAD et Project47 profiteront pleinement de leurs premiers jours de campagne de radio-mesures en IBARAKI.
En effet, sans la chaîne humaine du Comité (plus d'un demi siècle de luttes), j'insiste sur le caractère essentiel de cet héritage intergénérationel aux effets si spontannés : disponibilité, permanence, désintérêt, confiance, solidarité, amitié, refus des opportunismes, il eut été impossible de rencontrer Mr.Suzuki, paysan militant de Kitaibaraki, Yasuko Suzuki, son épouse membre du Parti communiste, Jiro Kakei et Yoko Shirado, son épouse, bio philosophes d'inspiration gandhienne ex-animateurs du centre Swaraji à Ishioka - nous planterons le riz ensemble le 5 juin dernier -, ou encore l'ébéniste rural Yuji Nemoto microproducteur des bords de mer à Hitachi.
Ces nouveaux amis nous ouvrirons leurs champs et leur intimité, leur vie. L'irradiation, que nous traquerons chez eux une semaine durant, déjà très présente à Nakado (champs et rizières de petite montagne dans la région d'Ishioka), était également très présente ailleurs en Ibaraki - plus encore chez nos amis urbains et ruraux de Fukushima. L'irradiation laissera une empreinte profonde - biologique et psychologique - en chacun de nous, interviewés comme interviewers.

2- Notre façon de vivre, une critique du "business de la nano-(dé)mesure"
Au terme de cette semaine d'observation la conclusion qu'il fallait contrôler nos propres mesures, radioactivité externe et radiotoxicité des produits naturels cultivés s'imposera. Jiro Kakei, Yohoko Kakei et moi-même préparons du reste, en ce moment, une contre-expertise des données municipales, préfectorales et gouvernementales en milieu rural (Ibaraki) avec le soutient de la communauté des microproducteurs locaux (région d'Ishioka). Pour réaliser ces contre expertises citoyennes nous utiliserons un outil élémentaire, le LB 200 Becquerel Monitor.
Ces mesures ne seront pas l'essentiel de notre travail. Elles seront basiques et intégrées dans ce que la militante féministe antinucléaire Ruiko Muto de Funehiki (Fukushima) rencontrée grâce à Iwata Wataru cheville ouvrière de l'action contestataire "Project47" (mesures inter-régionales de radioactivité) appelle "notre façon de vivre". Ruiko me confiera lors d'un entretien réalisé à "Kirara" (son café atelier) :"S'il n'y a pas reconnaissance de ma, comme de notre, facon de vivre les actions sociales seront superficielles..."
Cela signifie clairement qu'aussi justes et fiables que seront les/nos contre-expertises techniques elles ne devront en aucun cas se substituer à notre façon de vivre.
Cette philosophie politique de l'action est très importante car d'elle dépend, en fait, l'avenir de notre monde rural. Arrière-pays dont les producteurs agricoles industriels, les industriels, les politiciens et les banquiers, disent qu'il restera à eux au nom de la productivité, du rendement, des chiffres et des indices de croissance omnipotents, du profit donc.
Tierry Ribault, chercheur, penseur contestataire de la désobéissance civile en France et au Japon et avec qui je me rendrai à Iitate (Fukushima), c'est-à-dire en zone contaminée à quelques 20 km de Fukushima Dai-ichi, ne dira pas moins après de longues interrogations sur "les chiffres" et "les mesures", le pouvoir et l'obéissance, la soumission et l'ordre, "le business et l'information", les mesures tombent comme le couperet du pouvoir et sont un autre aspect de la colonisation.
Il en Ira de même avec le biophilosophe Jiro Kakei notamment quand je lui révèlerai mon scepticisme à l'égard, précisément, du "business des radio-mesures en temps de crise", de Nano Sense, concepteur du RADEX, "le" compteur Geiger populaire à bas prix, de la "geigerisation" de la population urbaine, des consommateurs, des masses.
Ne traquions-nous pas au fond, quelque part, la part maudite du business, son sens de la "mesure" et donc de la "démesure" ? Part maudite que nous combattions, contestataires et désobéissants, sous toutes ses formes avant la catastrophe nucléaire de Fukushima Daï-ichi, en ville comme dans l'arrière-pays ? Une mesure dont les producteurs de Geiger diront qu'elle n'est ni politique ni marchande, la démesure étant résolument du côté de la catastrophe...
"La mesure" apparentée à un phénomène social moral doté d'un grand pouvoir de justice relèverait quant à elle, au dire des businessmen de la métrologie, d'une démarche sanitaire et protectrice "sauvons notre humanité, notre environnement" purement civile et citoyenne...
Cette évaluation décroissante du crime nucléaire proposera donc une critique de ce "business de la nano-(dé)mesure", de Nano Sense concepteur du RADEX (photographié, ici, en bas de page sous une balançoire de l'école primaire de Watari investie pour la noble cause par la CRIIRAD, à Fukushima Shi).

3 - De la Direction Générale de l'Armement au programme "Guerre des Eoiles" de Ronald Reagan, au RADEX bon marché
Alors que je cherchais à me procurer un Geiger bon marché Olivier Martimort, président de Nano Sense, me proposera par le plus grand des hasards et par téléphone - entre Boulogne Billancourt (Nano Sense) et la Réunion où j'établissais les fondements politico-décroissants de "NO NUKE BRIDGE" - d'être l'administrateur de son projet de radio-mesures permanentes "Radnet Japan" au Japon.
Je déclinerai l'offre bien que l'idée d'une contre-expertise citoyenne des mesures officielles japonaises de la radioactivité m'ait inspiré, tout comme elle inspirera de nombreuses initiatives civiles et citoyennes, dont l'action contestataire japonaise d'Iwata Wataru "Project47".
Pourquoi ce refus ? La réponse est contenue dans le sens de l'opportunisme politique des experts de l'armement. Olivier Martimort est en effet un personnage très singulier, connu de personne et de tous, qui passera une partie de sa vie à la Direction Générale de l'Armement (DGA) qui relève directement du ministère de la Défense.
"DGA qui aura pour mission de concevoir, d'acheter et d'évaluer tous les systèmes d'armes destinés à l'armée française. La DGA travaille, en effet, en étroite collaboration avec l'État-major des armées. À partir des besoins de celui-ci, elle conçoit les matériels et les systèmes d'armes, depuis les études préliminaires jusqu'à la phase d'utilisation en passant par les essais de mise en service et l'entretien...
La DGA est le premier investisseur de l'État, et investit chaque année de l'ordre de onze milliards d'euros pour financer les activités de recherche, de développement... La direction du Développement international (DI) est chargée, quant à elle, de la promotion des exportations d'armement. À cette fin, elle renforce la relation bilatérale de Défense et d'armement en s'appuyant notamment sur le réseau des attachés d'armement. Elle anime et coordonne le soutien de l'État aux industriels exportateurs, en liaison étroite avec les états-majors et le réseau diplomatique..." (Wiki).
Olivier Martimort, à ce titre, n'est pas comme il le laisse entendre "tout un chacun" ou "monsieur tout le monde". Il représentera bien en tant qu'expert en armement de Thomson CSF le gouvernement français aux Etats-Unis auprès de ses homologues civils et militaires du programme "Guerre des Etoiles " (programme lancé en mars 1983) du président Ronald Reagan pour, m'écrira-t-il alors que je lui reprochais de taire son identité et son passé à la DGA : "bloquer en l'air la menace atomique du bloc de l'est..." C'est à dire pour "élaborer un projet de réseau de satellites dont le rôle serait la détection et la destruction de missiles balistiques lancés contre les États-Unis... " (Wiki)
Cette couleur toute écolo-environnementale, militariste à souhait, augmentée d'un soupçon de "simplicité volontaire" sera au fond idéale pour accompagner "un peu" de radiomesures civiles préventives "neutres politiquement" - Olivier Martimort, au téléphone en tout cas, y tiendra comme à ses premiers contrats - au Japon.
Il est clair, en effet, que le "RADEX Populi" se fraye un chemin comme Jeanne D'Arc ou Tintin en leurs temps au sein des communautés dissidentes et des mouvements sociaux de gauche rendus effervescents après la catastrophe nucléaire de Fukushima Daï-ichi... de Tokyo à New-York, de NHK à DemocracyNow.org.
Le RADEX doit effectivement s'attaquer pour remplir sa mission, nous le verrons plus loin, à ses rivaux populaires : "les communautés anticapitalistes contestataires" qui sont déjà des bases satellites d'observation américaines mais qu'il conviendra d'affecter par de la propagande (lutte anti-terroriste, criminalisation des opposants radicaux, actions clandestines, psy-ops, etc...) pour "monter en épingle", une fois encore, le grand Satan chinois communiste, pour redynamiser, que tout soit clair, la notion d"'axe du mal" en Asie...

"J'envisage, me dira Olivier Martimort, de créer un réseau RADNET JAPAN inspiré du RADNET de l'Agence pour la Protection de l'Environnemnt (EPA) américaine. Une unité de collecte d'informations scientifiques sur une longue période... Ceci impliquera à terme des universitaires et des entreprises. Il s'agira de suivre l'évolution des charges nucléaires polluantes tout le long de la chaîne alimentaire, des montagnes aux sédiments marins. J'ai besoin de quelqu'un vivant là-bas pendant 20 ans..."
Ainsi, dans le courant de la simplicité volontaire Olivier Martimort produira une ligne de conduite éthique en métrologie et de contre-expertise civile et citoyenne anti-nucléaire : "tout dire, tout expliquer au peuple irradié...à faible prix".
Louable détermination, mais en cachant cependant au peuple japonais à qui il promet une transparence métrologique toute révolutionnaire - qui vise en fait le mur d'enceinte de la politique socialiste de gestion de crise de Naoto Kan - qu'il sera, au coeur de la plus importante affaire d'espionnage industriel et militaire de la fin du XXème siècle.

4- De l'affaire des Frégates de Taiwan à la lutte anti socialiste
En effet "l'affaire des Frégates de Taiwan", plutôt l'affaire des commissions et rétro-commissions perçues illégalement de tout côté lors du long processus d'acquisition des navires de guerre français vendus à Taiwan (Martimort concevra une partie de l'armement anti aérien des Frégates) soulèvera, a posteriori (dans le temps d'innombrables procès pour contrats truqués) des propos dénonciateurs. L'ingénieur Martimort a été témoin de "malversations" et de "magouilles". Il a parlé.
Reste à définir son rôle réel chez Thomson-CSF, à clarifier ses appuis dans le renseignement civil et militaire, à connaître ses protecteurs politiques, et plus encore à comprendre ce qu'il appelle "les magouilles internes de Thomson CSF".
Il conviendrait également, dans le champ politique des dénonciations, de se questionner sur le sens de son loyalisme envers l'Etat français et envers la firme d'armement qui l'employait, sans doute l'un des premiers partenaires de l'Etat français.

L'objectif politique de cet évènement, lui, ne tardera pas à être connu - ce quels que soient les manquements des acteurs -, ébranler le système des commissions-rétro-commissions du socialisme mitterrandien (des années 1990-1993, époque de la signature des premiers contrats avec Taiwan), jeter le discrédit sur les gauches dont le PC chinois impliqué dans l'affaire et corrompu, criminaliser en tout cas la Chine "le vampire" ou le commerce avec la Chine jugée trop intransigeante sur la question de l'autonomie militaire taïwanaise; Taiwan demeurant, quoiqu'il en soit, un avant poste militaire et civil américain voué à la lutte anti-socialiste en Asie...
A cette époque Olivier Martimort travaillait pour Thomson CSF-Thales, nuisance politico-économique dans le monde. Sa fonction d'ingénieur en armement, son passé à la DGA, son rôle dans le programme de défense de Ronald Reagan, indiqueront qu'il était plus, au fond, un intellectuel et un concepteur de données stratégiques qu'un pion subalterne sur l'échiquier de Thomson-CSF.
Ses collègues de travail, ses collaborateurs directs au sein de la mutinationale, seront en effet capables d'espionnage dans un contexte hyper repressif et hyper sécurisé - le monde clos de la multinationale -, d'accéder aux secrets du gouvernement français et aux exécutifs étrangers.
Par ailleurs l'armement relève d'une conception/compréhension politique et militaire très particulière des évènements, des conflits comme de la paix, autrement dit des affaires, d'un choix économique et commercial théorique et pratique rigoureux et indeffectible.
Les salariés-actionnaires de haut niveau ne peuvent donc ignorer la politique générale ou les orientations de leur entreprise, surtout quand il s'agit d'une multinationale de l'armement... plus encore quand les opérations commerciales de cette dernière, sous couvert du secret-défense, sont résolument codées et supervisées par des officiers de sécurité, du renseignement et bien entendu pour des raisons de profit et de diplomatie par le gouvernement.

5- De l'armement néolibéral à la gauche environnementale, plus qu'un pari, une mission
Olivier Martimort avait atteint ce dégré de lisibilité, ce niveau de responsabilité, au sein de Thomson-CSF. Ce n'était donc pas un subalterne.
Olivier Martimort était un acteur important dans le dispositif occulte de l'entreprise, quoiqu'il en dise, autrement dit "un concepteur d'armement", "l'âme de l'entreprise" et par le fait, quel que soit son style, un idéologue politique technicien confirmé au service d'une firme privée, de l'Etat néolibéral et de la société marchande "capable, déclarera-t'il en 2001, d'alerter des officiers du renseignement" pour lever ou confirmer ses doutes...
L'acte accusatoire d'Olivier Martimort :"je dénonce les magouilles internes de Thomson CSF" (Le parisien 2001) relèvera de son loyalisme envers la doctrine sociale, politique et militaire du système. La peur n'interviendra pas dans le processus psychologique de la dénonciation même s'il affirme qu'il gagnera la clandestinité pour sauver sa tête mise a prix, cinq de ses collègues ayant été assassinés.
Dans le temps politique et judiciaire de l'affaire des commissions-rétrocommissions impliquant l'Etat et Thomson CSF (et de nombreux autres acteurs) Olivier Martimort restera imperturbablement aux avant-postes de l'idéologie politique technicienne pour conduire ses affaires privées. Elles seront menées, du reste, conjointement à ses engagements professionnels chez Thomson CSF. En effet, Olivier Martimort, tout en ayant sa tête mise à prix, est aussi un créateur d'entreprise et, à ce titre, un homme d'action.

IL refera donc surface (?) sur les flots irradiés de l'économie de masse japonaise avec un nouveau produit, le RADEX RD 1503, flanqué cette fois d'une identité de gauche environnementale, celle du laboratoire indépendant français CRIIRAD qu'il fournit en geigers depuis 1995; changement de look ? Pas vraiment.

6- La mesure... la démesure idéale, être livré nu à...
Observons le problème sous un autre angle. La mesure de l'irradiation et par le fait de son impact biologique sur les populations, chiffrées autrement, apparaîtra comme un amplificateur de stress plutôt que comme un guide salvateur et louable. Je pourrai en effet me rendre compte du choc et du traumatisme sur place.
Les petits paysans bio comme les parents d'élèves des villes et des villages de Fukushima et d'Ibaraki assumeront en effet difficilement non seulement le phénomène de "l'irradiation" (les informations générales traitées par les médias et le gouvernement, sont confuses sinon manipulées) mais également et plus encore "l'irradiation chiffrée qualitative"; nous en parlerons souvent très librement entre nous, interviewers et interviewés, non sans émotion.
En fait le secours par le chiffre et la mesure, même en tant que contre-expertise citoyenne, apparaîtra toujours comme une sanction injustifiée des activités et de la vie des irradiés. En effet, l'irradiation chiffrée qualitative sera souvent sinon systématiquement interprétée par les irradiés des zones contaminées, démunis, expropriés, déportés individuellement ou en masse, comme la mesure d'une culpabilité sinon de la honte... d'avoir été livré nu à la mesure ?
Ceci me rappellera, à tout point de vue, "le chiffrage" ou "le numérotage" des déportés de la dernière guerre, honteux, insupportable, inacceptable.

7- Annexer une population riche grâce à une idéologie politique technicienne "soft"
Généralement l'armement et l'idéologie politique technicienne sont conservateurs et très étroitement liés aux "révolutions dans les affaires militaires" puis aux marchés capitalistes civils, puis aux douteux concepts de développement et de progrès, en un mot au contrat...
L'on cherchera par contre rarement le lien spontanné entre technique, invention, technologie et socialisme sinon pour développer une vision stéréotype du socialisme, stalinien, ou du capitalisme d'Etat socialiste, liberticide ou/et homicide.
Avec le RADEX nous avons affaire à une révolution technicienne douce ou de velours dans un monde nucléaire résolument brutal contrôlé par des forces hostiles et primitives qui tuent, concervatrices donc, délinquantes, anti républicaines, anti démocratiques pillant les ressources fossiles et les nations pauvres, soulevant la guerre et les conflits sans fin "tant qu'il y aura des armes", propageant la souffrance, la maladie, la faim et la mort.
Le message occulte du RADEX est bien passé. Le RADEX relève d'une idéologie politique technicienne "soft" individualiste, parfaitement intégrée à la conduite économique (néo)libérale du "bien être" de la démocratie japonaise... Ici le RADEX est assimilé à une légitimité politique renouvelée, à la promesse d'un printemps social résolument humain, à une "révolution orange" à la japonaise dans le prolongement de laquelle la société civile serait enfin financée par les milliardaires japonais à l'instar de ceux qui financeront la révolution ukrainienne ou georgienne, celles de la CEI, de l'Asie centrale ou encore de la Tunisie, de la Libye, de l'Egypte, de la Syrie, de l'Irak, de l'Afghanistan, du Pakistan, etc... non sans l'impulsion de la CIA, de USAID ou du National Endowment for Democracy.

Le marché japonais du RADEX, ou du SCOOP GAMMA américain, de Son Masayoshi - "self made man" japonais de condition pauvre (buraku coréen), promoteur multimilliardaire du RADEX et patron de SOFTBANK - est déjà médiatisé, instrumentalisé, utilitarisé et dispense, bien entendu, de la magie de poche, autrement dit du bien être politique, technicien et corporatiste, de la satisfaction. La magie de poche individualiste a vaincu TEPCO tout en évitant aux irradiés de virer trop à gauche pour une durée incertaine ou imprévisible...
La démocratie post nucléaire doit en effet rester à "droite", (néo)libérale et souveraine sur les marchés de la globalisation présentée comme une alternative politique occidentale au chaos nucléaire japonais, à l'anarchie politique, à la rue en colère ou à la révolution.
Vladimir Poutine ne délarera-t-il pas en avril 2011 peu après le désastre japonais : "il est nécessaire d'éliminer les obstacles créés par les entreprises quasi gouvernementales. Nous ne reviendrons pas (en effet) au capitalisme d'Etat. (Rappelons) que nous n'avons pas eu recours à la nationalisation durant la grande crise financière (2008/2010)... Il faut donner plus de droits aux propriétaires privés !...".

Olivier Martimort est bien d'accord sur ce dernier point du capitalisme russe, tout comme les multinationales de Fortune 500, tout comme ses amis agents du capitalisme globalisé (néo)liberal.... Avec le RADEX c'est bien le marché économique et politique de la société post nucléaire qui est en jeu dans un monde civil (rapport de l'homme à l'Etat) résolument simplifié, irradié (ligne claire de Hergé), dépolitisé, déruralisé, un monde sans frontière, idéologiquement dénaturé, urbain; la fusion inter-communale de Heisei l'illustre parfaitement tant "en Ibaraki" qu'à Fukushima.
L'émancipation des masses par le RADEX signifie en fait :"annexion". Tout comme le principe d'émergence des pays "hier" dits "pauvres" (BRICs) signifie annexion par "la grande convergence 2050" bancaire et financière privée de Goldman Sachs.

8- "Sauvez le marché votre seule façon de vivre"
Le RADEX signifie donc dans le contexte de crise nucléaire japonaise "sortir l'individu de l'isolement économique", peréniser le marché ou "sauvez le marché votre seule façon de vivre"; rien d'autre puisque le sujet n'est plus acteur politique mais seulement consommateur. Le banquier Rothschild confiera un jour le secret de sa fortune familiale : "nous investissons toujours au son du canon..."
Nous y sommes. le Japon a bien été ébranlé, soulevé, terrorisé, irradié. "La marchandise, écrira Marx, est une grande égalisatrice cynique..." D'autant plus cynique que Nano Sense, l'entreprise d'Olivier Martimort, se construira sur un lien d'affaire passé avec QuartRad-Russie en 1993 (présentation officielle de Nano Sens Japan à la CCI de Tokyo le 11 avril 2011). Notons qu' en 1993 Olivier Martimort travaille toujours chez Thomson CSF, que le désastre socialiste mitterrandien contractuel et hors la loi des commissions et rétro-commissions de l'affaire des Frégates est amorcé, que la construction des bateaux de guerre en est à son début...
Cette année 1993 est très spéciale. Elle est l'année de la grande crise constitutionnelle que traversera le président Boris Eltsine lors de son premier mandat (1991-1996).

A cette époque la CIA opposait, très shématiquement, Gorbatchev symbole de la libéralisation et de l'implosion de l'Union Soviétique à Eltsine et poussait la Russie à la guerre civile en vue de l'effondrement radical du communisme et de la privatisation intégrale de la Russie. En 1993 année phare du couple Nano Sense-QuartRad Eltsine quittera le PC et rendra sa carte du parti. En 1993 il signera avec George Bush le traité Start II sur la restructuration des armes stratégiques...

9 - L'Homo Radexus
En avril 2011, alors que j'évoquais Michèle Rivasi fondatrice de la CRIIRAD Olivier Martimort sera très mordant : "socialiste Rivasi ? Elle s'est fait virer du Parti !..." Puis cherchant à éviter mes questions sur son lien au pouvoir politique et militaire il m'écrira :"Il y deux mondes distincts dans le militaire, les armes d'attaque et celles de defense. Je me suis toujours limité a l'antichar, l'anti aerien et l'anti missile histoire de pouvoir dormir la nuit avec ma conscience tranquille..." Question de point de vue.

Un dernier fait, alors que je m'apprétais à gagner les rizières de mon village (Nakado) avec l'équipe de la CRIIRAD pour les premiers prélèvements de boue contaminée je lancerai à Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire chargé du laboratoire de la CRIIRAD, "tu as le bonjour de Judith Taylor de Earthlife Africa!" (importante organisation de gauche, anti apartheid et anti nucléaire d'Afrique du Sud). Bruno sourira généreusement et plongera dans ses souvenirs comme au fond de sa valise pour en extraire très amusé...un RADEX. "Tiens, me dira-t-il, de la part de la CRIIRAD..." Il ajoutera non sans joie et contentement "j'ai rencontré Judith Taylor en Tanzanie, lors d'une conférence..."

Aux dernières nouvelles le RADEX RD 1503 de Nano Sense, nano-entreprise environnementale, démocratique, civile et citoyenne, non politique, s'attaquerait à "l'homo radexus" du marché chinois. Inévitables affinités des idéologies politiques...

(C.Pose, NO NUKE BRIDGE, Nakado, 12/6/11)

Notes
1- Notons maintenant que pour l'édition japonaise, en japonais, du RADEX RD 1503, Nano Sense se propose de blacklister tous les "mauvais collecteurs de données" afin de séparer "les bons" des "mauvais" acteurs anti-nucléaires, les bons des mauvais citoyens.
Cela signifie que chaque collecteur de RADNET JAPAN sera pisté/pénalisé par le numéro de série de son RADEX dans un premier temps en cas de manquement par l'unité centralisée du dispositif. Le dépistage géographique et identitaire des "mauvais collecteurs" sera facilité par le couplage à terme de chaque RADEX avec un I-POD ou portable GSM. Tel que cela a été prévu par le concepeteur du projet, Olivier Martimort, et tel qu'il me l'a expliqué au téléphone. Pour savoir si une "puce vigiliance", ou un RFID, a été prévue il faudra attendre le nouveau modèle japonais. Ii est encore trop tôt pour savoir si Olivier Martimort a passé une commande avec l'Etat japonais pour la production d'un grand nombre de RADEX ou un deal de sauvegarde et de vigilance, pourquoi pas de dénonciation, avec la police nationale japonaise ou les services de renseignements intérieurs; le nucléaire relevant de la sécurité d'Etat.
Cette remarque n'est pas hors de propos car les principaux outils de radio-détection de la CRIIRAD comme le DG5 (NOVELEC) ou le LB123 de Berthold (1, DGA-Milipol) (2) sont des outils incontournables depuis plusieurs années déjà de la lutte antiterroriste de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale françaises, du Ministère de l'intérieur français, du Milipol, SALON MONDIAL de la SECURITE INTERIEUR des ETATS. (1)(2)
-- Evaluation technique par le CEA du Quartex RD8901, cet appareil est semblable au RADEX 1503 qui lui est postérieur : examen procédé par la Direction des Applications Militaires du Commisariat à l'Energie Atomique (nano-sense.com)
-- Le CEA se lance dans une campagne mondiale de dynamisation de la nanotechnologie entre juillet et août 2011 alors que "Nano Sense" prépare son "RADEX + Radnet Japon" durant la même période: "La révolution "nano""
-- CIA REPORT : French Nuclear Reactor Fuel Reprocessing Program - France-Japan (google PDF-Next-up)
-- Des documents déclassifiés et rendus publics aux Etats-Unis ont révélé que Washington a espionné pendant des décennies le programme nucléaire français. Ces archives, qui courent de février 1946 à juin 1987, proviennent de la CIA, du Département d'Etat, du commandement militaire pour la zone Pacifique, du commandement stratégique aérien et du Manhattan Project... (lefigaro.fr.com, 2006/03/23)
2- Témoignage anti-nucléaire au Japon
- IBARAKI-FUKUSHIMA, RADIATION
- Tchernobyl en France

Nucléaire

Un savant dosage de propagande, d'horreur et de terreur... la "Renaissance Nucléaire" de Jardine Lloyd Thompson
Evaluation décroissante du crime nucléaire

"Fukushima Daiichi should not create a reduction in insurance capacity it is too early to know if this will result in increased pricing, it will be the political effects that will slow the Nuclear Renaissance." (The Jardine LLoyd Thompson Global Nuclear Practice Group)

1- La dangerosité de l'industrie nucléaire a un prix
Le premier ministre "Naoto Kan affirme que la situation se stabilise à Fukushima "pas à pas" et que les fuites radioactives sont "en train de baisser" (1). Il choisit donc la langue de bois principal allié de l'industrie nucléaire, pas un mot concernant la radioactivité, pas un mot concernant le drame humanitaire et sanitaire. L'ECRR annonce pourtant 450 000 à 850 000 cancers liés à l'irradiation entre 2011 et 2021.
Il utilisera également la stratégie des nuages irradiés qui se dissipent comme par enchantement aux portes de Tokyo (hier ceux de Tchernobyl s'arrêtaient à la frontière allemande) devant les collégiens et les lycéens qui ont tous perdu un copain ou un parent dans le nord et qui, au jour dit de la rentrée scolaire, ignorent encore tout de l'état du pays et bien entendu tout de la faillite de TEPCO, de la stratégie globale pour son renflouement et du mode de paiement des actionnaires.

Après avoir vendu le Japon au FMI, Naoto Kan, parfait dans son rôle de 1er ministre-impuissant confronté à la superstar du pays "la dette publique" estimée à plus de 200% du PIB, s'étonnera de son fardeau. "Comment réformer notre société matérialiste, s'interrogera-t-il sans conviction politique et sociale devant les collégiens, les lycéens et les enseignants du pays. (Pensz donc) une société entièrement conçue sur le mode de production de masse et la consommation ?"
La réponse est pourtant déjà là, formulée par les acteurs internationaux. Comment peut-il l'ignorer !? Les acteurs sont les "banksters liquidateurs" et la réponse est leur train de vie.
JP Morgan Chase, Goldman Sachs, The Chase Manhattan Bank, HSBC, Bank of America Merrill Lynch, The Chemical Bank, Citigroup, la FED connaissent en effet des produits financiers miraculeux qui soignent les grands malades victimes des crises globales, profondes et durables.
Ce sont les moyens réservés aux Etats ruinés; des moyens qui n'enrichissent que les banques privées et les sociétés d'investissement transnationales. Leurs "miraculeux produits financiers dérivés" se manifestent généralement en masse quand l'Etat sur-endetté ne peut précisément plus garantir le train de vie déficitaire, hors économie réelle, des grandes banques privées, des cités, des préfectures, des gouvernements régionaux (Japon), fédéraux (Etats-Unis), des institutions financières.
En chiffre, ces produits dérivés (swaps, spéculation sur les taux, les monnaies, les risques naturels, etc...), police d'assurance des joueurs capitalistes institutionnels, totalisent à ce jour un montant de 223 376 milliards de dollars aux USA, soit 3,7 fois le PIB mondial !!! Dont 211 850 milliards de dollars détenus par 4 banques : JP Morgan Chase, Bank of America, Citibank, et Goldman Sachs. La banque JP Morgan détient à elle seule 75 253 milliards de dollars de produits dérivés soit plus de 1,2 fois le PIB mondial !!!
Ces chiffres parlent. Il révèlent non seulement la profondeur abyssale de l'endettement des Etats-Unis, du Japon et du monde mais aussi la politique financière choisie par les gouvernements néolibéraux.

2- "Engageons-nous sur la voie lactée et allons, peu importe notre destinée..."
Ainsi, après avoir ruiné les nations, récemment les Etats-Unis où 48 Etats sont en situation de faillite, après avoir acculé près d'un tiers du pays aux aides alimentaires, imposé un mode de vie sans épargne ni pension, sans aucun accès au crédit, imposé l'usure sur les bas salaires avec des taux d'intérêt de 450%, les banques privées US installées au Japon depuis 1923 (reconstruction de Tokyo après le grand séisme), 1946 (après la défaite) ont déployé un nouveau front en vue d'une offensive historique : l'extorsion de tous les fonds privés, de l'épargne (financement des campagnes militaires, de la crise mondiale, dette de guerre ?) via la siphonnage des actifs des banques privées régionales.
En toute hypocrisie le ministre Kan, ministre socialiste-libéral du FMI, s'en remettra au petit peuple des enfants; au "futur galactique" des cadets, des juniors et des séniors des collèges et des lycées citant même le militant social Kenji Miyazawa dont la naissance, en 1896, sera marquée par un séisme/tsunami (Iwate) qui emportera 20 000 personnes :"Je n'aurai plus peur d'une telle nuit, je chercherai désormais le bonheur pour autrui. Engageons-nous sur la voie lactée et allons, peu importe notre destinée...".

N'ayant pas la forte légitimité critique, sociale et spirituelle du poète bouddhiste Miyazawa le ministre Kan trahira par contre la faiblesse de son caractère devant les banksters américains en ignorant sciemment l'absence de destinée qui s'abat dramatiquement sur cette génération d'enfants scolarisés, sacrifiés, des générations sacrifiées, dont le rôle se résumera au fond à... assister la multinationale TEPCO dans ses basses oeuvres :"le nouveau Japon repose sur vos épaules (mes enfants), je vous en prie, aidez votre prochain, soyez attentifs, soyez reconnaissant envers le sacrifice des employés de TEPCO" (2). Le discours du ministre Kan sera contresigné par Yoshiaki Takaki, ministre de l'Education, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie et diffusé sur le site officiel du MEXT.
Par contre, tournant le dos à l'opération anti-insurectionnelle Tomodachi, aux "pompiers volontaires" de l'USS Ronald Reagan et au 31st Marine Expeditionnary Unit (unité de tueurs professionnels en Irak, au Liban, au Vietnam) les amis antinucléaires japonais de Fukushima-ken, animateurs de la FCRNE et du Radiation Measurement Project, munis de radiomètres performants et de mesures fiables écriront l'histoire sociale et politique autrement en s'adessant au gouverneur de Fukushima :"la contamination radioactive de l'environnement des enfants scolarisés évolue plus rapidement qu'escomptée. L'ignorance de nos mesures aura des conséquences graves. La préfecture et les municipalités de Fukushima doivent prendre des mesures de toute urgence !!" (31/3/11)

3- La guerre des "mesures" pour le contrôle des marchés
Prenant le monde civil à contre-pied l'OMS déclarera de son côté qu'il n'est plus nécessaire de prendre "de nouvelles mesures de santé publique", les risques pour la santé "pour une zone au delà des 40km de la centrale n'étant pas plus élevés aujourd'hui qu'hier" (3).
Une conclusion pour le moins étonnante puisque l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA) a décrété un niveau d'alerte 7 sur l'échelle INES blacklistant définitivement Fukushima Daiichi; le niveau d'alerte 7 étant le plus élevé en matière de dangerosité nucléaire (hier celui de Tchernobyl). Il n'y aurait donc pas de consultations entre les deux agences ?
D'un point de vue civil ce constat est alarmant car depuis mai 1959 l'OMS est censé travailler, coopérer, avec l'AEIA selon les dispositions juridiques générales suivantes, art. 1 :"L'Agence internationale de l'Énergie atomique et l'Organisation mondiale de la Santé conviennent que, en vue de faciliter la réalisation des objectifs définis dans leurs actes constitutionnels respectifs, dans le cadre général établi par la Charte des Nations Unies, elles agiront en coopération étroite et se consulteront" (4).
En février 2001 il sera également clairement établi au chapitre de l'interprétation de cet accord : "L’OMS est en train d’élaborer un Programme mondial complet sur les radiations qui comportera une stratégie et des priorités claires pour la défense des intérêts du public en matière de santé face aux utilisations de la technologie nucléaire. Comme dans le passé, les spécialistes de l’OMS pour l’hygiène du milieu poursuivront leur collaboration scientifique avec ceux de la santé et des rayonnements à l’AIEA. Cela concerne (...) les questions de sécurité nucléaire et l’assistance en situation d’urgence..." (5)

4- L'inefficacité sociale du droit et des lois devant les intérêts privés
Une alerte 7 de l'AIEA aurait du conduire, tel que prévu dans les textes constitutifs des agences, à une alerte OMS sanitaire et humanitaire maximale.
Cette alerte 7 révèle que l'OMS et l'AIEA n'ont aucun pouvoir en situation d'urgence. La condamnation/fermeture de Fukushima Daiichi et la création d'un 1er cercle d'évacuation auraient du être immédiates tout comme aurait du être immédiate la fermeture au moins partielle ou temporaire des centrales nucléaires les plus proches.

Observons notre voisin sud africain. Les businessmen de l'energie et les stratèges financiers de la coupe du monde 2010 seront plus efficaces et obtiendront du gouvernement sud africain quelques semaines avant les jeux - couverts par les LLoyd's - la fermeture temporaire de la vieille centrale nucléaire de Koeberg, près de Cap Town, afin de "réduire, expliquera l'électricien Eskom (équivalent sud africain de TEPCO ou d'EDF), un risque potentiel dans un de ses systèmes de refroidissement d'eau".
Les faits : Koeberg est située au bord de l'océan, sur une faille, le Rift de l'Est, une zone hautement sismique. Les rapports des séismologues internationaux sont unanimes. L'on craint un violent ébranlement accompagné d'un tsunami, "le Big One". Il est attendu très sérieusement durant les jeux.
Le point faible de Koeberg ? Un système de refroidissement d'eau "fatigué" justifiant la fermeture de la centrale avant les jeux. Ce sera la structure du système de refroidissement de Fukushima Daiichi qui se révèlera inadaptée aux nouvelles conditions dictées par le séisme de Magintude 9 de Tohoku et le tsunami de Miyagi (déferlante de plus de 20 mètres) le 11 mars 2011.
Les zones d'ombre de Koeberg :
- Atea filiale de Framatome aurait livré sciemment à l'époque de la construction de Koeberg des pièces non certifiées du point de vue de la sécurité, ces mêmes pièces non certifiées auraient été livrées à la centrale de Tihange en Belgique.
- l'assurance des constructeurs Framatome et SPI Batignolles :"la centrale est conçue pour résister à un séisme de Magnitude 7 et à un tsunami de 8 mètres".
- AREVA (hier Framatome) pollueur nucléaire omniprésent en Afrique. L'un de ses actionnaires, EDF promoteur d'une Afrique du Sud totalement nucléarisée (post Koeberg) est accusé d'avoir falsifié les données sismiques pour économiser sur la sûreté; l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) couvrira EDF en lui donnant raison contre l’avis des experts de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), tenus au silence. Les données, selon L'observatoire Nucléaire, sont accablantes pour 32 des 58 réacteurs français...
- des opérations de sabotage régulières.

Le CNIC, vigilance citoyenne antinucléaire au Japon, s'opposera également à l'assurance technicienne toute patriotique de TEPCO. C'était à propos de "la plus grande centrale nucléaire du monde" celle de Kashiwazara Kariwa conçue sur une zone sismique à risque, une faille, et capable de résister à un séisme de magnétude 7. La centrale sera sérieusement ébranlée par un séisme de magnitude 6,8; la couverture du sinistre sera assurée par les LLoyd's tandis que les rapports techniques sur l'étendue réelle des dégats seront criminellement modifiés par TEPCO près de 300 fois !
En 2002, TEPCO avait déjà admis avoir étouffé de manière systématique des rapports d'inspection faisant état de fissures dans ses réacteurs nucléaires. TEPCO avait été contraint en 2003 de fermer 17 réacteurs dans l'attente d'inspections. Le CNIC écrira dans l'un de ses bulletins de liaison :" que ferez vous lors d'un séisme de magnétude 7,5 ?"

Le 13 avril dernier l'OMS délivrera un message sur son site officiel niant l'urgence 7 de l'AIEA : "Public health risks beyond the 30km evacuation zone around the plant are currently still low. The latest monitoring of radiation levels in air, drinking water and soil reveal declines in all three. Local authorities review restrictions on food sales on a weekly basis..." (6).
Le bulletin d'alerte du 14 avril de l'AIEA "tombera à plat" sur les bureaux des exécutifs japonais : "the situation at the Fukushima Daiichi plant remains very serious..." (7).

5- Les prédispositions institutionnelles au crime nucléaire sont assurées
De tels manquements démontrent idéalement ce que signifient la globalisation et son mode de fonctionnement en circuit fermé; un monde financier et industriel qui ne cherche l'appui d'aucune institution consultative.
Ils démontrent également que l'Etat est bien réduit à un rôle de consultant d'affaire, un rôle détruisant le processus démocratique, l'efficace social du droit et l'esprit des lois.
TEPCO, ici, est à la fois l'un des nombreux patrons du gouvernement japonais et du parlement, et l'un des lobbyistes les plus puissants auprès des conseils scientifiques des universités qu'AREVA fournit en nucléaire de recherche bon marché (AREVA contrôle 100% de ce marché au Japon).
Maîtres de ballet, TEPCO et ses actionnaires entretiennent ainsi très librement les prédispositions institutionnelles au crime nucléaire déjà grandes - l'Etat ne réagira jamais en temps réel, idem pour les agences internationales de contrôle et d'alerte et les universités - (nous avons déjà condamné un processus totalitaire similaire lors de l'affaire non close du H1N1) et plus encore celles des lobbies industriels et financiers nucléaristes civils et militaires internationaux.

Se nourrissent d'un tel pourrissement les assureurs multinationaux qui se présentent désormais comme les grands arbitres contractuels de la globalisation. Arbitres occultes des multinationales, des Etats et des agences internationales incapables de fournir des réponses claires en temps réel aux populations civiles victimes de catastrophes. Le nucléaire est bien à ce titre un "gros business" réservé aux assureurs, aux banques et aux électriciens.
Au regard des faits ces trois mondes homicides, écologiquement sourds et aveugles, sont déjà de redoutables partenaires capables d'imposer aux populations de sévères préjudices, privations ou pertes et bien entendu de cultiver la "langue de bois" aussi longtemps que les marchés et les investisseurs-spéculateurs le voudront ou l'imposeront.
Ainsi sur six actionnaires...TEPCO compte deux assureux multinationaux Daiichi Life Insurance et Nippon Life Insurance (spécialistes de la propagande financière et du terrorisme financier, en Asie: en Inde, au Japon et en Chine populaire) et trois banques internationales : Sumitomo Mitsui Bank, Mizuho Corporate Bank, Japan Trustee Services Bank Ltd...
Les LLoyds acteurs du pouvoir militaire britannique, des agences de renseignement, des forces de la coalition et de l'OTAN, nagent également en eaux troubles et sont devenus "avec le temps" les assureurs-recouvreurs autant que les "agents de sécurité" des électriciens japonais en compagnie de leur partenaire Chaucer Holdings plc assureur de Fukushima Daï-ichi et de Fukushima Daï-ni, propriétés de TEPCO. Par le fait le petit monde des producteurs d'armes nucléaires ou à uranium appauvri est également assuré. "Nous avons plein de plutonium dans nos centrales nucléaires, déclarera le socialiste-libéral Ichiro Ozawa, il nous est possible de fabriquer de trois à quatre milles têtes nucléaires » .

Les assureurs miseront donc sur la sécurisation/protection des "informations-marché" (dont Wikileaks est l'expression sinon le meilleur agent) traitant aussi bien des sinistres/périls nucléaires civils et militaires que de la contamination radioactive des aliments (ou que des conservateurs nucléaires alimentaires).
Il s'agira, ici, de maîtriser le juteux "marché concurrentiel" des normes et des standards d'alerte, des mesures radiométriques privées et publiques qui font aujourd'hui de l'OMS l'outil le moins fiable pour la sécurité des populations et le plus adapté aux exigences des marchands d'armes, des producteurs de vaccins et des producteurs agroalimentaires.

6 - "Nous sommes les solutions..."
Maintenant il convient de réconforter notre monde ébranlé, d'apporter aux Etats, ruinés et en berne politiquement, les réponses aux questions que soulèvent la globalisation : "comment se passer progressivement de la démocratie politique "si instable" ?
Les assureurs répondent unilatéralement : " nous sommes les solutions aux problèmes de sécurité politique, militaire et civile. Nous sommes les solutions globales."
En avril 2011 les Llloyd's afirmaient "échouer contre la piraterie en Somalie c'est nourrir le crime partout." En 2009 les LLoyd's signaient une conférence sur les risques majeurs avec Anders Fogh Rasmussen, Secrétaire Général de l'OTAN, ainsi qu'un rapport aux investiseurs-actionnaires sur la maîtrise et la protection de l'énergie: " "(...) Lloyd’s recently co-hosted an event with NATO where we discussed the issue of energy security and in particular the ongoing and increasing threat of piracy. There is no doubt that this is now a key issue for businesses, insurers and the military(...) The Commander of Combined Maritime Forces (CMF) has established Combined Task Force 151 (CTF-151) specifically for counter-piracy operations in and around the Gulf of Aden, Arabian Sea, Indian Ocean and the Red Sea.The force will utilise naval ships and assets from more than 20 nations and is commanded by U.S. Navy Rear Admiral McKnight..."

7 - La troisième guerre de l'opium de Jardine Lloyd Thompson
Tout récemment cet autre géant des assurances The Jardine Lloyd Thompson Global Nuclear Practice Group écrira très laconiquement dans l'un de ses bulletins : "Fukushima Daiichi should not create a reduction in insurance capacity it is too early to know if this will result in increased pricing, it will be the political effects that will slow the Nuclear Renaissance." (8)
Ceci signifie clairement que toute opposition politique gouvernementale au développement nucléaire sera considérée comme une déclaration de guerre à ce que Jardine Lloyd Thompson appelle la "Renaissance Nucléaire".
Autrement dit l'on est et sera "avec l'Eglise ou contre l'Eglise!". Partenaires ou ennemis. Il va sans dire comme le confirmera l'espion économique Harbulot en 2009 que les oppositions civiles et citoyennes ne seront jamais le bien venu à la table des négociations.

Le "business nucléaire" selon Jardine Lloyd Thompson repose avant tout sur une économie de guerre à crédit; sa règle se résume à couvrir et à protéger le nucléaire à tout prix. Cette protection, puisque nous sommes en guerre, conduit très naturellement au sabotage des installations nucléaires proprement dites, y compris les siennes; c'est la loi du marché nucléaire et de son développement.
Ainsi produire du MOX en secret, l'utiliser dans les vieilles centrales, celle de Fukushima Daiichi, ne pas respecter les normes de construction trop contraignantes financièrement, produire du nucléaire militaire avec des installations civiles, vendre comme Mitutoyo des instruments de mesures aux nucléarotraffiquants, falsifier comme TEPCO, Eskom, EDF, Framatome, AREVA, les rapports techniques, etc...sont des actes de sabotage sinon le seul terrorisme nucléaire qui soit pour régner en maître sur les marchés.
Ce terrorisme international va de pair bien entendu avec le sabotage des services bancaires et le sabotage des habitudes de comportement par les groupes industriels et financiers eux-mêmes, ou par leurs agents. C'est désormais monnaie courante : "il convient (en effet) dans une perspective entrepreneuriale globale et à long terme, écrira Harbulot, de "modifier la perception et les représentations, de modifier les décisions et les comportements".
Fort heureusement, la société civile et les dissidences sont des freins au "rogue business". C'est certain mais les agents des Etats, des groupes industriels et financiers, les mercenaires de l'Intelligence Economique n'accepteront pas que la société civile réagisse librement et légitimement.
Harbulot écrira des propos très inquiétants à ce sujet :" Il est indispensable de ne pas sous-estimer le rôle stratégique de la société civile "quatrième pouvoir... Cela dit, bien que les ONG ne (soient) plus des contre pouvoir... la société civile fait les règles... elle est source de contrainte..."

Ainsi, la société civile qui osera s'opposer au "rogue business" au "rogue states" comme aux "bourgeoisies maffieuses" devra subir les assauts résolument homicides et liberticides du "Doing Business". Car "une stratégie d’influence efficace, enseigne Harbulot à ses étudiants militaires de troisième cycle, est conditionnée par la maîtrise du temps et de l’espace. La capacité à faire partager des croyances sans que la cible ou le groupe de cible n’en ait conscience, par la "capture du coeur et des esprits" et l'élaboration d'"une connaissance adaptée à l’idéologie des cibles".(9)

8 - La saisie de la contestation politique par le pouvoir judiciaire
"Si la crise s'éternise les actionnaires de TEPCO ne seront jamais payés !! Ecrira le bankster bien connu Bank of America Merrill Linch. TEPCO valait 35OO milliards de yens avant le séisme, TEPCO ne vaut plus que 800 milliards de yens !... La nationalisation est sans doute la seule solution ! " (10)

Un savant dosage de propagande nucléaire, d'horreur et de terreur est donc indispensable pour neutraliser le processus démocratique de vigilance nucléaire; cette propagande a pour objectif la saisie de la représentation politique par les groupes maffieux entrepreneuriaux et la saisie de la contestation politique par le pouvoir judiciaire pour l'établissement d'un "contrat d'assurance" en bonne et due forme; seul lien valable désormais entre l'entreprise nucléaire lésée (qui ne peut l'être trop longtemps), l'abonné floué (le monde insastisfait et instable politiquement) et l'Etat ruiné (l'éternel apprenti, perdant). Cette politique néolibérale fait fureur dans les pays les plus pauvres... ruinés ou en passe de l'être. Elle est celle de la Renaissance Nucléaire de Jardine Lloyd Thompson.

C. Pose
Comité de lutte anti-nucléaire pour le Japon à la Réunion, pour la sauvegarde de l'Océan Indien et de l'Afrique du Sud, Mont Vert les Hauts, la Réunion, 17/4/11

notes
1 - Journal de l'Ile de la Réunion, "Fukushima jugé aussi grave que Tchernobyl", éd. papier du 13/4/11
2 - Message from Prime Minister Naoto Kan and the Minister of MEXT To all Junior High and High School Students, MEXT, site officiel
* - JIR, "Fukushima jugé aussi grave que Tchernobyl mais en voie de stabilisation", Yuka Ito, et C.P. réagir, 12/4/11
* - JIR, "Au Japon, nous assistons à un Tchernobyl 2", Véronique Hummel, 9/4/11
3- "10 corps retrouvés autour de la centrale de Fukushima" ed. papier du 15/4/11
4- Accord OMS-AIEA entré en vigueur le 28 mai 1959 par la résolution WHA 12-40
5- Interpretation de l’accord entre l’agence internationale de l’Energie atomique et l’organisation mondiale de la santé.(WHO, fevrier 2001)
6- Japan: public health risks beyond the 30km evacuation zone currently still low (WHO)
7- AIEA, briefing du 14 avril 2011
8- William Jardine, fondateur de Jardine Matheson & Co., 1832, sera le sanguinaire instigateur de la 1ère guerre de l'Opium en Chine 1839/42, seconde guerre de l'opium 1856/1860
9- Outils Communs de Diffusion de l’’Intelligence Economique: 5ème pôle rapport SGDN/HRIE (google, PDF)
10- Tepco Shareholders May Be Wiped Out After Nuclear Crisis
11- "Cinq "missionnaires" (allemand, italien, français, belge) de la seconde guerre et défenseurs acharnés de l'ordre sécuritaire, de la discipline capitaliste, de la lutte anti-communiste et de la planification, contribueront à forger le caractère angélique "chrétien supranational" de la construction européenne au nom du progrès et de la dignité humaine, effaçant spontanément la responsabilité de l'Europe envers ses exclus et ceux des pays pauvres pillés et, plus encore, les causes proprement financières et commerciales, régionales et mondiales, qui contribueront à l'avènement du nazisme en 1933 : Konrad Adenauer (favorisera le recyclage des élites nazies en Europe, pilier de la Communauté Européenne de Défense et de la CECA), Alcide de Gasperi "«O con Cristo o contro Cristo, o con la sua Chiesa o contro la sua Chiesa» (favorisera le recyclage des cadres fascistes ou nazis avec l'appui de la CIA, procès de béatification en cours), Jean Monnet (marchand d'alcool, banquier, pilier d'Euratom et de la CECA, inclinera dès 1946 en faveur de l'amnystie des entreprises et des banques collabos, dont la BNCI d'Alfred Pose), le vicomte Davignon (banquier opusien, premier président de 1974 à 1977 de l'Agence Internationale de l'Énergie), Robert Schuman, "père fondateur" de la Fédération européenne et de la CECA (racines d' Euratom), pétainiste jusqu'au 11 juillet 1940 (?), élévé aux honneurs des autels, procès de béatification en cours..."(C.P. extrait de "de la collaboration au "syndrome Sutherland" à la théologie du marché, à la collaboration..." par. 5 –  Approche ontologique et théologique des exclus par les exclus, rappel , 13/4/2011)


Important CNIC-News Watch 134
- Hokkaido Electric Power Company's Tomari-3 Nuclear Power Plant (PWR, 912 MW) began commercial operations on December 22. That brings the number of operating nuclear power plants in Japan at the end of 2009 to 54.
- Japon:Kashiwazaki-Kariwa-7 Restart, important technical questions have not been answered:
- "What magnitude earthquake should the plant be designed to withstand?"
- "Why does the ground continue to move?"
- "Can the plant withstand the next earthquake?" (CNIC, Tokyo, 8/05/09)

— RFA :"(...) Il y a deux positions opposées sur le nucléaire. Angela Merkel y a toujours été favorable, alors que le SPD prône la sortie du nucléaire. Or, dans la perspective des élections législatives du 27 septembre prochain, la chancelière avait indiqué qu’elle ne reviendrait pas sur l’arrêt progressif des centrales avant le scrutin. Mais la crise gazière Russie-Ukraine a donné une opportunité pour modifier cette position et expliquer qu’il faut absolument que l’Allemagne fasse évoluer son mix énergétique pour diminuer sa dépendance gazière. Et le nucléaire fait partie de cette évolution..." (euractiv.fr, 21/01/09)
RFA: Rappel : La situation du nucléaire en Allemagne. "La situation de la filière nucléaire allemande s'inscrit dans un contexte complexe : le Gouvernement de M. Schröder a pris début 2002 la décision d'abandonner l'énergie nucléaire à l'horizon 2020..." (Mission économique de Berlin. Mars 2004).
RFA : Cancers infantiles aux alentours des centrales nucléaires allemandes
"En 1992, le ministère de l’environnement informait la population allemande que dans un périmètre de 15 kilomètres de rayon autour des centrales on n’avait pas constaté d’augmentation des cancers et des leucémies chez les enfants jusqu’à 14 ans. Cependant, un contrôle des données par des membres de la Commission leucémie du Schleswig-Holstein (qui a travaillé de 1992 à 2004) a donné les résultats suivants:Dans un périmètre de 5 kilomètres de rayon, le nombre de leucémies chez les enfants de 0 à 4 ans présente une augmentation significative..." (pr. Edmund Lengfelder, horizons-et-debats, 22/12/08)
--— USA : “No one has designed a new nuclear weapon in the United States since the 1980s, and no one has built a new one since the early 1990s.” (cliquer sur le titre)
In fact, Gates said, “the United States is the only declared nuclear power that is neither modernizing its nuclear arsenal nor has the capability to produce a new nuclear warhead.” No weapons in our arsenal have been tested since 1992,so the information on which we base our annual certification of the stockpile grows increasingly dated and incomplete,” Gates said. “At a certain point, it will become impossible to keep extending the life of our arsenal – especially in light of our testing moratorium. It also makes it harder to reduce existing stockpiles, because eventually we won’t have as much confidence in the efficacy of the weapons we do have.” “It presents the challenge of, ‘How do you maintain nuclear weapons without testing?’” he said. “And it requires a deeper understanding of the science and engineering of nuclear weapons, because you do not have new data from nuclear weapons tests.” (Defense Secretary Robert M. Gates, DoD, 30/10/08)

--France :There is now more deadly uranium in the Drome and Rhone River basin than ever polluted the waters surrounding Chernobyl! (countercurrents, Nichols/Scampa, 28/07/08)
France : La bombe atomique d'Hiroshima couverte par un brevet français ?
Personne n'osa en 1945 réclamer au gouvernement américain des royalties, bien que finalement on affirmât que la destruction de Hiroshima était couverte par un brevet français! Seul un bénéfice moral était attendu en exigeant que l'opinion mondiale reconnût la contribution française aux massacres d'Hiroshima et de Nagasaki.

-- France : "L'enceinte de la centrale nucléaire n°4 du Tricastin où est advenue une fuite de poussières radioactives de Cobalt 58, si l'on en croit EDF, est désormais contaminée par des particules radioactives. La radiotoxicité des éléments qu'un seul gramme de Cobalt 58 contient l'équivalent de au moins 329000 doses létales par inhalation. (Trois cent vingt neuf mille). Toute personne qui pénètre désormais dans cette enceinte le fait au risque et péril de sa vie."(Scampa/AIPRI, 1/08/08)
USA-Japon : USS Houston sub leaked radioactive water at ports in Japan and Hawaii
France : l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) impose à la SOCATRI l’arrêt de ses activités. L'ASN note une série de dysfonctionnements et de négligences humaines qui n'est pas acceptable" et transmettra, à ce titre, un procès-verbal de ces constats dans les prochains jours au Procureur de la République de Carpentras. (Excellent dossier posté par Next-Up)
France : Nouveau dysfonctionnement grave sur le site nucléaire du Tricastin. La fuite qui s’est produite a conduit à un rejet dans l’environnement plus de 100 fois supérieur à la limite annuelle. L’activité massique des effluents serait d'environ 300 000 Bq/l, soit un dépassement de plus de 6 000 fois la limite réglementaire (Criirad).
Colombie : Sentencia del Tribunal Permanente de los Pueblos
The companies under trial for their policies and practices in Colombia are: Cola, Nestlé, Chiquita Brands, BP, OXI, Repsol, , Cemex, , Muriel, Glencore-Xtrata, Anglo American, Bhp Billington, Anglo Gold, Monsanto, Smurfit Kapa – Cartón de Colombia, Multifruits S.A. – Delmonte, Pizano S.A y su filial Maderas del Darién, Urapalma S.A, Dyncorp; Unión Fenosa, Aguas de Barcelona, Canal Isabel II, Endesa, Telefónica y TQ3. Similarly the governments of Colombia and the countries with the headquarters of these companies are under trial.
Kashiwazaki-Kariwa NPP : Assessment of Impact of Chuetsu-Oki Earthquake Runs into Trouble. Tokyo Electric Power Company (TEPCO) hopes to restart the plant from January next year and develops a lobbying campaign to overcome local resistance... (CNIC)
-- Bangladesh "les pauvres remboursent toujours" ou "100 millions de cellulaires GSM 900 pour 68 000 villages", l'aberrant projet sécuritaire "Grameen II" de Mohamed Yunus... "le succès militaire de l'Otan en Afghanistan ne suffit pas, iI ne peut y avoir de sécurité sans développement, c'est la raison pour laquelle Mohamed Yunus a obtenu son prix nobel..."(Jaap de Hoop Scheffer, secrétaire général de l'OTAN)

-- - QUEBEC
Un tribunal populaire pour en finir avec le cercle vicieux de l’arrogance et de la corruption ! "La vie politique québécoise est gangrenée par le financement occulte des partis politiques, par les contrats accordés aux pourvoyeurs de fonds du parti au pouvoir, par la gestion des finances publiques au profit des amis du parti..." (Bernard Rioux, Presse-toi à gauche, 30/3/10)
- Sortir du nucléaire
- Annulation de l’achat d’Énergie Nouveau-Brunswick: "Plus riche d’au moins six milliards de dollars..."(Pierre Jasmin, Presse-toi à gauche, 30/3/2010)
- Refus d’un moratoire sur les mines d’uranium : "Le gouvernement cède au lobby minier" (Coalition pour que le québec ait meilleure mine !, Presse-toi à gauche, 30/3/10)
- Contre l’exploration et l’exploitation de l’uranium sur la Côte-Nord : "Aujourd’hui, le 18 mars, je dépose, comme député de Québec solidaire à l’Assemblée nationale, une pétition électronique de plus de 4 000 noms, qui viennent se rajouter à plusieurs milliers de signatures préalablement déposées à l’Assemblée nationale, contre l’exploration et l’exploitation de l’uranium sur la Côte-Nord mais également, en fait, contre le développement du nucléaire, en faveur d’une idée qui prend de plus en plus racine au Québec, qu’il faut sortir le Québec du nucléaire..." (1) (Amir Khadir, député de Québec solidaire, 18/3/10)

---BELGIQUE
: CAPHARNAÜM JUDICIAIRE POUR RAISONS POLITICO-FINANCIAIRES : "(...) Le 19 février 1997, le service du contre-espionnage français (DST) retrouva, les dossiers CORAL et KRIPTEN cachés dans le garage du commandant Christian Prouteau, chef d’escadron de la cellule "anti-terroriste", avec tous les dossiers ayant bénéficié d'une intervention présidentielle illégale. Prouteau fut poursuivi pour "vol et recel de documents classés secret défense". Il avait volé ces documents deux ans plus tôt, quand Chirac remplaça Mitterrand à la présidence française. Le capitaine Paul Barril, adjoint de Prouteau, déclara en audience publique le 29 avril 1997 : "Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile 'Coral' à cause des personnalités mises en cause..." (Jacqueline de Croÿ, droitfondamental.eu, 17/03/2010)
- Organigramme pyramidal d’un réseau pédocriminel, "Le crime organisé dépend d’un organigramme pyramidal à la tête duquel, des ministres et des hauts magistrats couvrent unilatéralement les escroqueries monumentales et les producteurs de films de crimes réels, par de fausses erreurs judiciaires. Qui donc a les moyens de payer le film d’un crime réel à 25 000 euros ?...Les magistrats blanchissent l’argent volé par l’intermédiaire des milliers d’organismes à caractère sectaire, ou d’aide à leurs propres victimes..."(blog.droitfondamental.eu, 15/2/2010)
- ZANDVOORT/FRANCE NON LIEU, LES RECONNAISSANCES - LES EDITEURS : "Il y a trois types principaux de criminels. Les premiers sont les professionnels de la pornographie, qui se savent dans l'illégalité quand ils touchent des enfants. Les deuxièmes sont les soixante-huitards, qui continuent à se croire en droit de droguer des mineurs pour photographier des abus sexuels et les vendre. Les troisièmes sont des anciennes victimes, qui ont continué dans la criminalité organisée et la prostitution, souvent sous chantage..."(J. de Croÿ, droitfondamental.eu, 10/3/2010)
- Pas d'amélioration depuis Siegburg 1914-1918, témoignages de la Princesse Marie de Croÿ, condamnée à 10 ans de travaux forcés le 11 octobre 1915 et Louise de Bettignies, dont la condamnation à mort le 16 mars 1916 a été commuée en travaux forcés à perpétuité. "(...)En 1914-1918, les maltraitances réservées à l’extorsion d'aveux dépendaient de l'armée, sous la tutelle du ministère de la guerre. Elles dépendent actuellement des services psychosociaux des prisons, sous la tutelle du ministère de la justice... La Princesse Marie a jeûné durant tout son procès, pour s'assurer de ne pas dénoncer les membres de son réseau de résistance...Aujourd'hui, tout est fait pour éliminer les témoins de la corruption par de faux aveux et en les poussant au suicide avant le procès..." (droitfondamental.eu, Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti, 16/2/2010)
- Isolation "sauce cocaïne" pour Marcel Vervloesem
"Il paraît que les conditions de détentions favorables s’obtiennent des fonctionnaires pénitentiaires de toutes les prisons, en échange d’adresses où trouver de la drogue chic et pas chère..." (droitfondamental.eu, Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti, 3/2/2010)

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