Lutte(s) contre la mondialisation, indépendances, libertés civiles et politiques... (1)

Lutte(s) contre la mondialisation, indépendances, libertés civiles et politiques... (2)

L'expansion du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme, aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à la justice partiale et aux procès truqués.


La prochaine mutation anthropologique de l'espèce, productifs vs. tarés héréditaires improductifs
Les erreurs politiques et économiques de Lula hier (irrémédiablement dans le mauvais camp aujourd'hui), de Chavez et de Morales aujourd'hui, sont réelles et s'apparentent, même si leur verbe est juste, à des erreurs militaires parfaitement intégrées-couplées à l'agenda civilopoliticomilitaire des néocons, des capitalistes et des néolibéraux russosinonippoeuroaméricains. L'objectif n'est pas tant encore, à bien regarder, de "couler le socialiste Chavez" que de remplir l'agenda du libre-échange global.
Les capitalistes le savent. Chavez, Medvedev-Poutine, le business néolibéral russe et la nébuleuse mafieuse hypercapitaliste russe le savent également.Finalement le cheval de Troie idéal afin d'envahir la place Vénézuélienne consistera en le positionnement de nouveaux éléments du néolibéralisme civil et militaire.
Les américains ont, en effet, conduit leurs ennemis-partenaires-concurrents russes - encerclés par l'Otan et les Etats anciennement communistes gagnés par le leadership US de la Baltique à la Georgie à la Chine populaire (Tibet) - et désormais émergents à provoquer cet "invraissemblable positionnement capitaliste/néolibéral" sur la scène politique vénézuélienne "post cubaine"; infime fracture, en fait, dans l'édifice de la globalisation; stratégie de Nixon/Kissinger hier au Chili et doctrine du PNAC appliquée directement ou indirectement par Moscou et par Pékin pour infiltrer les marchés étrangers après l'effondrement idéologique du communisme...

"1 dollar par jour" - Sortir de l'économie

Guerre aux indicateurs économiques et aux instruments de mesure de la Banque Mondiale, du FMI, du PIB, au PNB, aux parités de pouvoir d’achat, aux seuils de pauvreté...
L 'escroquerie aux mesures de la Banque Mondiale se poursuit mais ne peut résister à l'analyse éthique...Pogge élève de Rawls nous en fait la démonstration. En fait le nombre des pauvres est beaucoup plus grand si l'on prend la peine de souligner les contradictions qui cimentent la propagande capitaliste globale de la banque Mondiale/Nations-Unies, visant sans aucun doute les BOP markets, alimentée en sous main par les grandes banques et les entreprises.
- Comment est-il possible de mesurer un seuil de pauvreté présenté constant et homogène (?) au Bangladesh, en Inde, en Mauritanie, au Nigéria, au Zimbabwe, au Chili, au Pérou, au Brésil, au Salvador ou au Honduras sur la base d'un seuil de pauvreté équivalent mesuré en dollar américain aux Etats-Unis à une époque donnée ?
- Comment admettre que la pauvreté soit encore traduite en terme de pouvoir d'achat procuré par une certaine somme en dollars américains ? Il y a de quoi se faire du souci......

Que savons-nous de la pauvreté dans le monde ?
Mondiale définit la pauvreté par le pouvoir d’achat que procure une certaine somme en dollars durant une année donnée (« année de référence »). Elle détermine cette somme selon les seuils de pauvreté domestique déjà en usage dans les différents pays étudiés. Elle a d’abord choisi le seuil de pauvreté intérieur le « plus typique » pour les pays en développement, défini par un budget mensuel par personne possédant un pouvoir d’achat équivalent à celui de 31 dollars aux Etats-Unis en 1985. Plus tard, ce montant fut arrondi vers le bas à 30,42$, soit « un dollar par jour »"... (Thomas Pogge, CADTM)

Opposants politiques, civils et religieux, latinoaméricains en danger
L’étau se resserre sur l’Amérique latine. La IVième Flotte américaine a repris officiellement du service le 1er juillet. Cette nouvelle annoncée le 23 avril dernier n’a surpris personne quand on sait que Washington s’est montré, au cours des dernières années, de plus en plus préoccupé par les mouvements d’émancipation économique, sociale et politique qui animent plusieurs pays de l’Amérique du Sud avec les avancées extraordinaires de la révolution bolivarienne et, surtout, depuis que l’on a formé l’Alianza Bolivariana de Las Américas (ALBA) et créé plusieurs institutions conçues pour assurer une plus grande autonomie des pays de la région ...

Québec libre !
"La connaissance est une richesse, il faut donc la partager, pour nous, le partage est un devoir citoyen !..."
En Afrique, comme au Canada, les sociétés privées obéissent à une même logique : prendre possession des ressources d’un pays pour une bouchée de pain puis en tirer des profits financiers colossaux sur les places boursières, pour enfin inscrire les actifs dans des paradis fiscaux. Ce système se résume à un déni profond de la souveraineté politique des États de droit et cela, au final, ne profite ni aux Africains, ni aux Canadiens.
Délocalisation, financiarisation, flexibilité du travail, partenariat public-privé, réingénierie… Tous ces mots font partie d’un discours banalisé et largement utilisé par les médias qui façonne nos esprits et brouille notre compréhension du monde si nous ne questionnons pas leur véritable sens.
Les objecteurs de croissance refusent de se laisser enrôler dans une machine économique vouée à une quête incessante de croissance, rentabilité, productivité.
Quelques propos sur le politique, le droit, les lois, le capitalisme, la misère et l’utopie concrète pour réfonder la société - Interview (2) d'André Thibault
"Je sais que l'enchâssement de la Charte des droits dans une Constitution presque impossible à changer sauf sur des évidences banales — était tout à fait dans l'esprit de Pierre Elliott Trudeau, prototype du despote éclairé, champion des droits universels des individus et soupçonnant le tribalisme devant la moindre mobilisation collective. Héritier orthodoxe, en somme, du libéralisme anglo-saxon de l'époque des Lumières. Dans le raisonnement de Trudeau, les juges étaient, comme les philosophes de Platon, dépositaires infaillibles d'une vision transcendante et désintéressée du Bien Commun. Or, tout ce qu'ils transcendent en réalité, c'est la volonté des gouvernements démocratiquement élus. Comme le fait remarquer Marc Chevrier de l'Université du Québec à Montréal, "le juge reproduit les biais propres à sa discipline et à sa fonction"...
Quelques questions à propos de "REPENSER L'ACTION POLITIQUE DE GAUCHE", Un essai écrit par Pierre Mouterde
Je voudrais ici rappeler ce que je trouve d’intéressant dans cette appellation de « mouvement anti-systémique » forgée par Wallerstein. Cette dernière en effet nous permet de penser de manière globale et synthétique certaines caractéristiques de la gauche réellement existante du passé, tout au moins au niveau de ses tendances majoritairement les plus importantes. Après tout la gauche –si on l’entend comme étant l’expression dans le champ du social et du politique des intérêts des classes populaires— ne peut être réduite à un seul courant ou à une seule orientation idéologique, d’autant plus si on est obligé d’admettre avec le recul du temps qu’aucun des 3 grands modèles sociopolitiques lui ayant servi de référence n’a été, en terme d’émancipation durable, la panacée.
Cependant au-delà de toutes leurs différences et lacunes, ces tendances de gauche avaient toutes (à des degrés divers il est vrai) une même dimension anti-systémique, c’est-à-dire une même volonté de s’attaquer aux logiques économiques systémiques générées par le capitalisme

EUROPE
Citoyens d’Europe Contre le Régime Illégitime : CECRI

Organisons des micro-résistances au traité de Lisbonne et plus généralement à tous les « traités constitutionnels ». Proposition pour une multitude de Manifestations Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen (MOCRIE)
Les indicateurs alarmants sont nombreux qui devraient nous inciter à contrôler tous les pouvoirs à tout moment: Parmi les indicateurs alarmants, on peut citer le crash financier majeur imminent, la dérive policière des "démocraties" prétendument "libérales" dans lesquelles même la torture — pratiquée sur des citoyens incarcérés sans procès et sans défense — est autorisée et même encouragée au prétexte de "lutte contre le terrorisme", l’usage massif d’armes nucléaires (des milliers de tonnes de munitions à l’uranium) dans des pays écrasés par des guerres contre d’insaisissables "terroristes", guerres déclenchées sans que les peuples puissent l’interdire, la prolifération exponentielle des OGM sans moyen de résister, le sabordage des services publics au prétexte d’une dette fabriquée de toutes pièces par l’abandon de la création monétaire aux banques privées, dette publique qui rend les prêteurs privés maîtres des principales décisions publiques, l’abandon des peuples par leurs propres représentants — politiciens de métiers qui doivent trop leur pouvoir aux puissances financières —, les mécanismes de dérégulation à cliquet (à petits pas irréversibles) qui dépouillent progressivement les États de leur droit d’interdire le plus élémentaire (liberté de mouvement des capitaux imposée par traité, AGCS négocié en secret, etc.), jusqu’aux constitutions ! écrites désormais directement par les présidents et leurs ministres et imposées sans référendum !

COREE-DU-SUD
Massacres de "communistes", sous les yeux de soldats américains by Dong-Choon Kim
"Le gouvernement américain a déclassé, début mai, les photos de massacres perpétrés par le pouvoir sud-coréen, entre 1950 et 1951, contre de supposés sympathisants communistes. Des clichés bouleversants qui mettent également en cause la responsabilité de Washington dans ces tueries....Au moins 100 000 personnes [membres de la National Guidance League] ont été tuées. Ce chiffre ne représente qu'une partie des pertes civiles pendant la guerre de Corée [au moins 2 millions de civils furent tués pendant le conflit, entre 1950 et 1953].

Seoul to pay 9 trillion won for U.S. base in Pyeongtaek

"Seoul will have to pay more than 8.9 trillion won(US$ 8.6 billion) in expenses for relocating the bases of United States Forces in Korea to Pyeongtaek. This figure is more than 3.3 trillion won higher than the previous year’s estimates...
According to the ministry estimate, the nation will have to pay 3.3 trillion won more in a year. Adding 8.9 trillion won to be paid by Korea to the estimated 4.4 trillion won contributed by the U.S. (estimated at the announcement of the master plan in March last year) the total expenses for the relocation of the base are expected to reach about 12 to 13 trillion, compared to the initial estimate of 10 trillion won.
As the scale of the project gets larger and larger, there are likely to be difficulties in preparing the funds. The relocation project which was scheduled to complete in 2011-2012 will likely be delayed until 2015-2016..."
South Korea: Crackdown against Free Trade Agreement protest leaders
"Amnesty International would like to express its serious concern at the arrests of Oh Jong-ryul and Jung Gwang-hoon on 3 July 2007 on charges of protesting against the Korea-US Free Trade Agreement (Korea-US FTA)" (Korean Alliance Against the Korea-U.S. )...
Sortir de l'économie, objection de la croissance, pour la décroissance, linked222 lance ce 2 juillet 2007 un "Jour de la solidarité décroissante" ou "De-Development Day" pour la zone Asie et Pacifique...
Signature le 30 juin 2007 d'un accord de libre-échange entre Séoul et Washington portant sur la suppression quasi intégrale des droits de douanes sur la presque totalité des produits industriels et agricoles des deux pays...

Based on the statistic above, it is estimated that there would be more than 100,000 crimes by U.S. troops in Korea since their stationing in 1945.
"Be prepared for the unexpected!" by Grl Burwell B.Bell ...
Linked222 soutient les campagnes internationales d'opposition à l'expansion des bases américaines en Corée du Sud et à l'expulsion des paysans de Pyeongtaek, des villages Daechuri et Doduri...
"No US Base !" (KCPT)

JAPON
Des droits pour des buts indépendants des droits
L'Histoire du barrage illusoire; un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi... un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa, 1967-2001 — En hommage aux résistants de la lutte antibarrage japonaise et mondiale, à la pensée sociale écologique locale et planétaire.
Citizen onbudsmen ; The Sendai Ombudsman was established to discover the extent to which local public officials had misappropriated funds for entertainment / hospitality purposes. A national liaison council (of associated national civic ombudsmen) was established in the light of the widespread corruption uncovered throughout Japan's 47 Prefectures.
"Jusqu'à ce que la vie cesse..."Interview de Mr.Sakaï ; un mouvement d'opposition civile spontané non violent pour la dissolution du conseil muncipal de HitachiOmiya, Ibaraki, Japon
"La Grande Fusion de Heisei s'oppose au futur du Japon !" Hiroshi Itoh, maire indépendant de la ville de Kutchan, Hokkaido.
Grande Fusion de Heisei; TAKAHARU KOHARA professeur en science politique à la faculté de droit SEIKEI - Tokyo nous envoie un très important dossier d'analyse sur la Grande Fusion de Heisei.

PALESTINE et droits fondamentaux
Corrie contre caterpillar : La lutte pour la justice continue
"Au printemps 2003, de nombreux activistes de l'ISM étaient concentrés dans la Bande de Gaza en réponse au lancement d'une large campagne de démolitions de maisons à Rafah.
Sous prétexte que la ville de frontière avec l'Egype servait de canal de contrebande d'armes entre les deux Etats, Israel a commencé à détruire des centaines de maisons pour nettoyer une "Zone de couture" le long de la frontière..."

ALGERIE
Algérie 1992-2006 "Résister à l’effacement de la mémoire des disparus"
Conséquences du décloisonnement des marchés, des accords de libre-échange et des nouveaux flux de capitaux étrangers : abandon de la santé publique et dérives néo-eugénistes ...
Oran : Les malades mentaux de plus en plus nombreux
L' Algérie néglige ses malades mentaux : "les «fous», qui errent dans nos villes représentent un danger pour la société..."
Congrès international de psychiatrie d’Alger... près de deux millions d’Algériens nécessitent des soins psychiatriques. Selon Nicolas Sartorius, épidémiologiste psychiatrique suisse, qui se réfère aux résultats de la même étude, 3 à 7% de la population doivent bénéficier d’un traitement psychiatrique..."
Epicentre de l'aliénation
"120 Patrons français en algérie": 1992 à 2004, la France a été le premier fournisseur de l’Algérie et, selon les années, le deuxième ou le troisième client de l’Algérie.
"Algérie : le duel franco-américain ou la guerre sourde": En 1999, l’Algérie qui tente de moderniser son armée, déboursera pas moins de 600 millions de dollars pour l’acquisition de matériel militaire américain, devenant ainsi le deuxième client des USA dans le monde arabe et le septième dans le tiers monde... Les contrats sur l’Algérie étaient réputés particulièrement rentables, la surfacturation étant couramment de l’ordre de 30 à 40 % . Les liens entre affaires et politique ne se sont jamais démentis, que ce soit à droite ou à gauche...

CHINE
Chinese Submarine Patrols Rebound in 2007, but Remain Limited
"The entire Chinese submarine fleet conducted six patrols during 2007, matching the previous all-time high from 2000. The performance indicates that China operates its submarine fleet almost entirely as a coastal defense force..."










But there as been no Third World War...
Robert Mac Namara ministre de la défense de J.F.Kennedy, théoricien fou de la guerre du Vietnam et assassin financier à la tête de la Banque Mondiale de 1968 à 1981 sera l'un de ces statisticiens au service de la lutte anti-communiste, de l'extermination des ethnies minoritaires, des autonomies ennemies du libre-échange planétaire. MacNamara révèlera pour noyer ses remords (tant de tués à lui seul) que le XXème siècle voué à "la paix mondiale par le commerce mondial" (slogan IBM des machines comptables pour le recensement des ethnies et des juifs sous le IIIème Reich, IBM équipementier comptable de Autschwitz, Dachau, Buchenwald) comptera 160 millions de tués lors des conflits, soit plus de deux fois le nombre des tués des deux guerres mondiales... L'histoire officielle de la globalisation est un bon écran de fumée. Le Président Obama rappelera à la veille de l'envoi de nouvelles troupes en Afghanistan et lors de la reception de son Prix Nobel de la Paix à Oslo qu'il était pour qui en douterait encore le commandant en chef des armées, que si de nombreux conflits sanguinaires avaient eu lieu (XXème/XXIème siècles) la troisième guerre mondiale avait été évitée: "(...)Yes, terrible wars have been fought, and atrocities committed. But there has been no Third World War...". Heureux hasard D.Strauss Khan Directeur général du "FMI pilleur de nations pauvres", affameur-préteur à tx zéro "moins cher que zéro y'a pas" (DSK) et manne des multinationales énergétiques et bancaires américaines de passage à Paris affirmera quelques semaines auparavant sur Canal + que le FMI sauveur providentiel des Etats endettés avait également évité (grâce aux Droits de Tirage Spéciaux-DTS, "monnaie multilatérale et système sous contrôle") une troisième guerre mondiale...(C.P. 12/12/09)

Notes
--"Some will kill, and some will be killed...""I am the Commander-in-Chief of the military of a nation in the midst of two wars. One of these wars is winding down. The other is a conflict that America did not seek; one in which we are joined by 42 other countries -- including Norway -- in an effort to defend ourselves and all nations from further attacks... Still, we are at war, and I'm responsible for the deployment of thousands of young Americans to battle in a distant land. Some will kill, and some will be killed... America led the world in constructing an architecture to keep the peace..." (Remarks by the President (Obama) at the Acceptance of the Nobel Peace Prize, 10/12/09)
-- Selon le rapport "Defense: Long-Term Contribution Trends" d'Opensecret.org les contributions des lobbys/producteurs d'armement à la campagne présidentielle 2008 se sont élevées à $20,670,429; $10,618,412 pour le parti démocrate (51%) et $10,029,342 pour le parti républicain (49%)...(sources Opensecret.org, Antifascist Calling, 3/11/08)
--- "Peuples des nations pauvres, sachez que..."
(...)ceux qui veulent prendre le pouvoir (en Afrique) par la corruption et la répression de la dissidence sont du mauvais côté de l'Histoire...Peuples des nations pauvres, sachez que nous nous engageons à vous aider pour que vos fermes prospèrent et que coulent des eaux pures, pour que les corps qui ont faim et les esprits affamés soient également nourris »....(discours de Barack Obama, Ghana, 10-11/07/2009)
"(...)L'enigme de la "présence militaire étrangère" (américaine en Afrique) trouve également sa réponse dans la privatisation globale, insensible et graduelle (de ses troupes). J'écrirai en effet en février 2008 sous le titre "Des lépreux, du pétrole, des banques et des armes" : "Les activités boursières et bancaires ne cessant jamais en période de guerre et d'occupation ce nouveau marketing urbain (celui de la révolution immobilière d'affaire "verte" menée par les banques de masse ou universelles - ABN Amro, HSBC, JP Morgan Chase, Deutsche Bank, Citigroup, etc...), et désormais rural, sait parfaitement tirer profit de l'angoisse et de l'insécurité, des interdits - du fichage policier de chaque ethnie, de chaque village, de chaque famille, de chaque opposant -, des déportations, de la lutte anti-terroriste menée par les compagnies "d'aides civiles" et de "soutien logistique" américaines Halliburton/ Kellog, Brown & Root, Pacific Architects & Engineers (PAE), Military Personnel Resources International Incorporated, International Charter Incorporated (ICI) - Darfour, Libéria, Somalie, Sierra Leone, Sénégal, Ghana, Nigéria, Mali, Mauritanie, côte d'Ivoire, RD Congo - et par les « militaires à statuts civils dévoués à l’édification d’une Afrique plus stable » des compagnies de sécurité privées..." (extrait de L'homo starbucksus par. 9/11 "Peuples des nations pauvres, sachez que...", C.P. 13/07/09)


La prochaine mutation anthropologique de l'espèce, productifs vs. tarés héréditaires improductifs


1/9- Le réarmement contre les gauches ?
Il n'échappe à personne que le réarmement de la IVème flotte américaine croisant aujourd'hui au large des côtes latinoaméricaines et que la présence au Vénézuéla de Medvedev-le magnifique flanqué de ses deux TU 160, les expulsions des ambassadeurs-conspirationnistes américains de Bolivie, du Vénézuéla (discours de Hugo Chavez à Puerto Cabello) - et les expulsions des ambassadeurs boliviens et vénézuéliens des Etats Unis, sont autant de pièces manquantes au puzzle du libre-échange global inégalement assemblé par les jeunes élus et les jeunes business leaders du moment... ceux qui n'ont pas connu, parceque trop jeunes, les conquêtes des nouveaux marchés en Europe de l'ouest, guerre contre le nazisme et le fascisme, au Japon et en Asie, guerre contre l'impérialisme, en Europe de l'Est et en Russie, guerre contre le communisme.

2-Un épisode de plus dans la guerre économique à crédit
Par le fait, il y a bien un puzzle néolibéral sinonippoeuroamericain en cours de construction en Afrique, un puzzle sinonippoeuroaméricain-pakistano-indo-birman, un puzzle asiatique de l'est nippo-sinoeuroaméricain birman-thailandais-cambodgien-vietnamien-indonésien-philippin, un puzzle russo-nipposinoeuroaméricaino asiatique central; autant de pièces inégalement assemblées, encore, par les partenaires capitalistes latinocentroaméricains (mine, pétrole, gaz, pétrochimie, transport, banque, pharmacie, etc...) et leurs représentants politiques néolibéraux.
Il y a bien depuis plus de deux cent ans un puzzle libre-échangiste sanguinaire, cette fois-ci "purement américain", toujours en construction (1798,...), en Amérique latine et centrale/Caraïbe (rapport de Dean Rusk, 1962), en Asie, en Europe, en Afrique, au Proche et Moyen Orient et d'inhumaines commotions psychologiques d'adhésion qui préviennent les traités d'Etat inégaux le plus souvent imposés. Ces commotions sont désormais bien connues : infiltrations clandestines, destabilisations, soulèvements civilomilitaires, terrorisme financier, politique, civil, militaire international d'Etat, arrestations-internements arbitraires-déportations, tortures, assassinats, disparitions, "Salvador options" montées en série...
Contrairement à ce qui est présenté par les nostalgiques de la "guerre des blocs" je ne vois pas, ici, de "guerre froide", dont Chavez et Morales seraient les déclencheurs diabolisés, mais un épisode de plus dans la guerre économique à crédit, ininterrompue, que se livrent des groupes rivaux capitalistes sur un terrain concurrentiel. L'élément clef de cette guerre des gangs consiste en "la régénération, de gré ou de force, de la force de production et des ménages".

3- L'inépuisable lutte pour la conquête du pouvoir d'Etat
Malgré leurs efforts Chavez et Morales sont bien rattrapés par leurs rivaux dans l'inépuisable lutte pour la conquête du pouvoir d'Etat, autre clef du système capitaliste, de la régénération sociale et familiale.
Chavez a montré à plusieurs reprises qu'il pouvait faire des choix politiques malheureux bien que rapides, semblables à ceux de Lula au Brésil. Des choix qui se dévoileront, au Brésil, résolument néolibéraux coupés de la base, de la dynamique politique tant espérée désormais transmuée en "consensus populiste" inadapté aux besoins des populations rurales, des pauvres des villes et cause de disparition des cultures locales, des identités, individuelles ou ethniques; ceci est toujours sensible un peu partout en Amérique latine ou centrale, en Caraïbe. L'argent nous le savons n'a pas de vertus sociales et n'est pas une vertu sociale. Injecter du crédit socialiste au nom d'une politique d'investissement globale "sud-sud" pour l'édification d' "une société anti capitaliste" (?!) civile et politique moderne ne peut conduire qu'aux promesses de "printemps social" du Mercosur ou de Banco del Sur anti FMI, anti banque Mondiale, anti OMC - mise de fonds pour l'autonomie, soit -, adressé « aux pays non-alignés, aux pays asiatiques et à nos frères d'Afrique », symboles de loyauté et de désintérêt comme chacun sait.
Il convient également d'ajouter que ce printemps social n'échappera pas à une militarisation plus ou moins "naturelle" des rapports sud-nord et nord-sud. C'est déjà en cours. La chute d'Eltsine et "l'ouverture de la Russie au développement capitaliste et au néolibéralisme" (industrie, police, banque, armée, média) dévoilera clairement la façon dont s'est structurée une société politique, financière et industrielle, policière, "déjà" criminelle et mafieuse, que couronnera l'influence clandestine des clans Bush, des multinationales du Top 500 US, de la CIA, du NED, de Carnegie, de USAID... de US EX IM Bank depuis 1933/1934 (Roosevelt). Allons plus loin et rappelons que Wall Street comptera parmi ses spéculateurs des banquiers multimilliardaires spécialistes du business Russe impérial pré-révolutionnaire, pré 1917... et bien entendu du business latinoaméricain post bolivarien. Le dicktat de la théomonarchie espagnole en Amérique latine jusqu'à Simon Bolivar (1783-1830) est-il similaire à la déification du capital numérique, désincarné, industriel et techniciste du début du XXIème siècle ? XXIème siècle prétendant avoir libéré l'esprit des contraintes, des imperfections et des limites de la pensée... On peut en douter.

4-"Vénézuela Royaume de Dieu sur terre" ?
Un "Vénézuela Royaume de Dieu sur terre" (?, l'interrogation est personnelle) proposera Fernando Lugo, ancien évêque acquis à la théologie de la libération et nouveau président du Paraguay...
Les dérapages politiques, pétrocapitalistes et personnalistes de Chavez et de son entourage étant réels il convient de modérer les ardeurs célestes du président Lugo afin de ne pas tromper la transformation sociale alternative latinoaméricaine et mondiale; de mieux cerner, également, la propagande du renseignement civil, religieux, économique et militaire euroaméricain, latinoaméricain et catholique romain, qui nourrit abondamment les oppositions entre les ardeurs célestes, l'espérance, des riches et le potentiel de transformation sociale des gauches, marxochrétiennes, décroissantes ou non, criminalisées.
Le peuple ne peut s'appuyer, une fois de plus, durablement, sur la pensée unique du patriotisme au service d'un paradigme capitaliste étatique de plus, de la société industrielle et de la technique - qui ne peut être, de toute évidence, éthique ou source d'une réelle autonomie. Les populations ne peuvent accepter d'être assujetties à l'hétéronomie de l'Etat, des groupes politiques et économiques, des banques internationales productrices d'endettement; fut-ce au service du non-alignement "sud-sud". Elles doivent en sortir, plus encore pour accéder au royaume de Dieu.
Réagir au "dictateur pétrole" en proposant des cours prétendus maîtrisés parceque "la production est nationalisée" et garantis sur le marché international "sud-sud" est tout aussi socialement imaginaire, en terme de redistribution des richesses et d'égalité, que d'espérer l'égalité sociale et la gratuité de l'essence après la vente d'un pétrole non produit sur des places boursières réservées à 150$ le baril.
La flambée des prix alimentaires de première nécessité qui a résulté de la démence pétrolière et financière immobilière (titrisation) n'a soulevé aucune émeute historique ou durable dans le monde.... Serions victimes d'une hallucination collective ? Le monde aurait-il enfin accédé à son autonomie alimentaire et sanitaire ?... J'en doute.
A cette catastrophe vécue par un monde résolument ébranlé (syndrome Sutherland) s'ajoute celle des mesures revues à la hausse de la Banque Mondiale. En effet 400 millions de pauvres "sud-sud" supplémentaires seraient recensés pour la période 1981-2005...
De nombreuses escroqueries "aux indicateurs de croissance", "aux instruments de mesure des seuils de pauvreté" perpétrées par les prévisionnistes et les analystes professionnels de la Banque Mondiale ont vu le jour sur tous les continents. Le poison s'est bien répandu dans les dossiers des exécutifs et des mouvements sociaux qui n'avaient pas besoin d'un nouveau drame planétaire. Les peuples pauvres prisonniers des ghettos-marchés (in ou hors BOP markets), effets des informations micromacrobancaires, ont le sait, ont subi, et subiront encore, de phénoménales privations et d'invraisemblables multilations.

5- Le néolibéralisme et le capitalisme comme condition de fait de la mutilation des libertés
Il n'y a donc pas un "Chavez condition de fait du socialisme" d'un côté et "la mort des peuples pauvres" de l'autre. La révolution bolivarienne vénézuélienne n'a pas conduit à une forme réaliste du socialisme d'Etat mais plutôt à une nouvelle forme du socialisme pétrolier et du capitalisme d'Etat; espace de luttes entre concurrents-fournisseurs-acheteurs transnationaux. Cet espace transnational est toujours maîtrisé par les spéculateurs des marchés boursiers britanniques et américains; espace de mutilation par excellence et de négation absolue des oppositions civiles, religieuses, artistiques et politiques rétives à la culture financière numérique globale; aux nouveaux accords/traités/zones de libre échange.
Si Christ, pour répondre au président Lugo, relève bien de la conscience d'une liberté totale incarnée en action - et non désincarnée par l'Etat déifié, technicien, numérique et pétrolier -, les peuples doivent vivre librement avec ou sans Dieu hors de l'économie, l'existence n'étant pas un système, pas même apostolique. Je ne vois donc pas comment le Vénézuéla pourrait être ou devenir "le royaume de Dieu sur terre".
De la même façon, Dieu (en Amérique latine et ailleurs) relève de la Foi et non de l'administration théocratique de Vatican; Vatican n'est pas davantage une condition de fait de l'action politique et sociale transformante chrétienne, urbaine ou rurale; l'action sociopolitique chrétienne ne pouvant, encore une fois, relever d'un apostolat exclusif numérisé, biométrisé, ou d'une quelconque soumission aux encycliques, à la théologie du/de marché et aux banques globales désormais diocésaines; il en va de même pour la pensée ou la parole prophétique.

6- De l"Infaillibilité politique"
Le sort politique de Chavez et de Morales ne dépend donc pas d'une quelconque "infaillibilité politique" Chavezienne et Moralessienne - comme l'église se voulait et se veut encore, quoiqu'elle en dise, infaillible aux paroisses et aux idolâtres -; honnête et infaillible parceque chrétienne ?
L'aptitude à ne pas noyer l'aspiration légitime, l'écoute et les peines des communautés pauvres dans le populisme catholicisé d'Etat matiné d'illusions pétrolières, de micro-crédits, d'allocations, de croissance et de taux de change prétendus maîtrisés est indispensable pour nourrir un peuple.
Aussi à qui revient la terre ? Aux Etats ?
Aux peuples, sans aucun doute, puisqu'elle comble les besoins résolument limités de chacun. Le globe, les régions, les hameaux libérés de la représentation politique et diocésaine : un anti-marché ? Possible. Il en va de même pour la décroissance (marxochrétienne ou non) pensée comme une approche alternative du manque, de la souffrance, des peines, des réparations, sans Etat ni frontière; une décroissance "glocale", avec ou sans églises.

7- Des erreurs militaires parfaitement intégrées-couplées à l'agenda civilopoliticomilitaire des néocons, des capitalistes et des néolibéraux
Au final les infiltrations conspirationnistes américaines dans les affaires des Etats (pas seulement du Vénézuéla mais dans les affaires de quasiment tous les Etats démocratiques et non démocratiques) paraissent étrangement providentielles à toutes les parties.
Ces tentatives pourtant socialement homicides et liberticides inspirent malgré tout, au regard de l'histoire, des alliances secrètes actionnariales, contractuelles, de nouveaux marchés, "la croissance sud-sud" (qui n'est pas un bocal clos ou une expérience prébiotique autonome), des engagements contre nature dont Lula (après l'expérience de son permier Davos), Chavez et Morales (dès leurs élections) se sont montrés friands au nom d'une économie du sud régénérée et de la lutte anti impérialiste garantie à la base.
Les erreurs politiques et économiques de Lula hier (irrémédiablement dans le mauvais camp aujourd'hui), de Chavez et de Morales aujourd'hui, sont réelles et s'apparentent, même si leur verbe est juste, à des erreurs militaires parfaitement intégrées-couplées à l'agenda civilopoliticomilitaire des néocons, des capitalistes et des néolibéraux russosinonippoeuroaméricains. L'objectif n'est pas tant encore, à bien regarder, de "couler le socialiste Chavez" que de remplir l'agenda du libre-échange global.
Les capitalistes le savent. Chavez, Medvedev-Poutine, le business néolibéral russe et la nébuleuse mafieuse hypercapitaliste russe le savent également.Finalement le cheval de Troie idéal afin d'envahir la place Vénézuélienne consistera en le positionnement de nouveaux éléments du néolibéralisme civil et militaire.
Les américains ont, en effet, conduit leurs ennemis-partenaires-concurrents russes - encerclés par l'Otan et les Etats anciennement communistes gagnés par le leadership US de la Baltique à la Georgie à la Chine populaire (Tibet) - et désormais émergents à provoquer cet "invraissemblable positionnement capitaliste/néolibéral" sur la scène politique vénézuélienne "post cubaine"; infime fracture, en fait, dans l'édifice de la globalisation; stratégie de Nixon/Kissinger hier au Chili et doctrine du PNAC appliquée directement ou indirectement par Moscou et par Pékin pour infiltrer les marchés étrangers après l'effondrement idéologique du communisme.

8- Le secret du "grand oeuvre", ni rouge, ni blanc, ni noir, ni vert...
Le scénario est observable ailleurs. Les lobbys capitalistes civils et militaires américains permettent à Sarkozy de s'amuser autour de la Méditerranée, au Tchad, au Soudan, en Afrique, "coup d'essai pour le jeune néocon néolibéral", tout comme Hu Jintao s'applique dans son rôle de bourreau colonisateur assermenté en Afrique du Nord, de l'Est et du sud ouest sans être trop critiqué par ses partenaires russoafricanonippoeuroaméricains et latinoaméricains, tout comme Poutine, de mille et une façon en Russie et dans les pays de la CEI, dictateur-assassin confirmé mais apprenti appliqué dans la sphère commercante néolibérale globale, s'entraine un peut partout sur le terrain du crime d'Etat mafieux sans vraiment beaucoup de reproches ou de critiques de la part de ses partenaires sinonippoeuroaméricains néolibéraux... et aujourd'hui latinoaméricains.
Medvedev, pilote durant cet épisode à rebondissment, est un acteur, seulement un acteur-apprenti du jeu global, et non un espion militaire socialiste de l'ancien régime.

9/9- "Des vies pour rien pour se faire la main", encore...
Ce triste puzzle s'imbrique - le monde commercial étant plus que grossier - dans le puzzle du monarcho-capitalisme arabe : saoudien, quatari, libyien, marocain, emiratien se fortifiant un peu partout grâce aux partenaires nipposinoeuroaméricains (fonds de pension, banque, assurance, industrie pétrolière automobile, aérienne, maritime, industrie nucléaire, énergie solaire, etc...), le puzzle néolibéral des 1er ministres israéliens de Ben Gourion à Ehoud Olmert s'acharnant sur toutes les communautés palistiniennes prisent au piège répressif tant du pouvoir d'Etat corrompu palestinien - ce n'est plus une fiction - qu'israélien.
Il s'imbrique également dans le puzzle global des marchands japonais s'acharnant sur les ressources énergétiques et humaines mondiales (monopole du recensement biométrique et numérique des populations en Afrique du sud, en Grande Bretagne, en Nouvelle Zélande, aux Emirats, aux Etats-Unis via la production des passeports US), le puzzle iranien théocratico-capitaliste de Mahmoud Ahmadinejad s'acharnant sur ses centrales nucléaires, le puzzle de Saakachvili le débile s'acharnant "pour se faire la main" et intégrer l'Otan à bon compte sur l'Ossetie du Sud et l'Abkhazie, le puzzle du gouvernement tibétain néolibéral en exil soumis à l'agenda de John Negroponte sous secrétaire "aux mains rouges" du département d'Etat américain (Q/R.21), le puzzle des 1er ministres britanniques de Margaret Thatcher à Gordon Brown s'acharnant biométriquement et numériquement au nom de Freud, de la City et des réseaux financiers royaux sur les communautés pauvres urbaines et les détenus du Commonwealth, le puzzle de Benoit XVI le capitaliste (la croix et le canon) et le puzzle des hiérophantes du microcrédit catholique s'acharnant "pour se faire la main" - tout en fermant les chapelles/eglises rurales et populaires les unes après les autres - sur "les communautés pauvres d'Europe et du monde qui n'ont pas encore accès à la consommation par le crédit"... " (C.Pose, 14/09/08)

Notes:
- Un bref regard sur le "miracle économique" moscovite via le holding STT Group-Russianland (business immobiler et foncier) du pétrolier-gazier multimilliardaire Chalva Tchigirinsky nous rappellera l'enjeu du marché multipolaire dérégulé Russe infiltré depuis 1993 par les lobbys énergétiques occidentaux et particulièrement américains.
- Entretien Chavez-Medvedev: coopération économique et militaire
"Les deux pays prônent la formation d'un monde multipolaire et démocratique conforme aux normes internationales et respectueux de la souveraineté et des intérêts mutuels des pays soumis à l'autorité de l'ONU en tant que mécanisme de maintien de la paix et de la stabilité stratégique" (Ria Novosti, 26/09/08)
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Venezuela: Gazprom entamera la prospection gazière en octobre
"En septembre 2005, le monopole public russe a remporté un appel d'offres lancé par Caracas afin de prospecter et mettre en valeur les gisements de gaz naturel du golfe du Venezuela, à la frontière avec la Colombie voisine, dans le cadre du projet Rafael Urdaneta (champs Urumaco-1 et Urumaco-2) dont les réserves sont estimées à 100 milliards de mètres cubes." (Ria Novosti, 26/09/08)
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Entretien Chavez-Medvedev: possible création d'un consortium pétro-gazier conjoint
"Toute une série de questions importantes doivent être étudiées: la création d'une banque russo-vénézuélienne, et la proposition, que toi et M. Poutine nous avez envoyée, de création d'un consortium pétrogazier avec la participation de Petroleos de Venezuela et de Gazprom", a annoncé M.Chavez..." (Ria Novosti, 26/09/08)
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La Russie allouera au Venezuela un crédit de 1 milliard de dollars pour la coopération militaire et technique" qui compte 12 contrats de livraison d'armements russes s'élevant à 4,4 milliards de dollars, a annoncé à RIA Novosti une source au Kremlin.(Ria Novosti, 26/09/08)
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Venezuela : progression des réserves de pétrole via l'Orénoque
"Le ministre vénézuélien de l'Energie Rafael Ramirez a annoncé à Ciudad Guayana, dans la région de l'Orénoque – nouvel eldorado de l'or noir - la progression des réserves de pétrole prouvées du Venezuela.
Le ministre s'exprimait à l'occasion de la visite dans la région du chef d'Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva fraîchement réélu, venu inaugurer avec le président vénézuélien Hugo Chavez un pont ainsi qu'un puit de pétrole commun et certifier "in situ" les gigantesques capacités pétrolières de la région..." (Leblog finance, 2006)
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La Militarisation des corridors de pipelines en Colombie
"Le Plan Colombie fut présenté officiellement comme un « plan pour la paix, la prospérité et le renforcement de l'État » et une lutte contre le narcotrafic, avec l’appui de la Banque Mondiale, la BID et le FMI. Mais ces accords se sont vite avérés une alliance militaire entre les États-Unis et la Colombie pour le contrôle des espaces stratégiques par les transnationales. Les États-Unis possèdent une vingtaine de grandes compagnies en Colombie.
Dans ce contexte, ce sont principalement les pétrolières, dont Occidental, Exxon-Mobil, BP-Amoco, Unocal, Chevron-Texaco et Phillips Petroleum, qui furent impliqués dans le lobbying auprès des politiciens afin d’asseoir les bases du Plan Colombie signé en septembre 1999 entre Washington et Bogota...
L’Amérique latine n’est pas reconnue comme un « foyer de guerre », mais les enjeux sont semblables alors que les pétrolières envahissent les territoires (empiétant des terres ancestrales de divers peuples autochtones) en déclenchant de nouveaux conflits armés et en militarisant les régions riches en hydrocarbures. Sous le prétexte de la pacification de la région, les États-Unis ont amorcé une présence militaire sans précédent en Colombie tout en provoquant une militarisation généralisée qui s’étale dans l’ensemble de la région...
On remarque désormais en Amérique latine le développement d’une déstabilisation régionale, généralisée, au profit des pétrolières et des plus grandes transnationales ainsi que de l’industrie militaire. Les conflits socio-ethniques et territoriaux se multiplient, les terres ancestrales et l’environnement sont sacrifiés au profit des majors du pétrole." (Globalresearch, 2003)

"1 dollar par jour"
- Sortir de l'économie

Guerre aux modèles économiques, aux indicateurs et aux instruments de mesure de la Banque Mondiale, du FMI, du PIB au PNB, aux parités de pouvoir d’achat, aux taux de change, aux seuils de pauvreté...

L 'escroquerie aux mesures de la Banque Mondiale se poursuit mais ne peut résister à l'analyse éthique...Pogge élève de Rawls nous en fait la démonstration. En fait le nombre des pauvres est beaucoup plus grand si l'on prend la peine de souligner les contradictions qui cimentent la propagande capitaliste globale de la banque Mondiale/Nations-Unies, visant sans aucun doute les BOP markets, alimentée en sous main par les grandes banques et les entreprises.
- Comment est-il possible de mesurer un seuil de pauvreté présenté constant et homogène (?) au Bangladesh, en Inde, en Mauritanie, au Nigéria, au Zimbabwe, au Chili, au Pérou, au Brésil, au Salvador ou au Honduras sur la base d'un seuil de pauvreté équivalent mesuré en dollar américain aux Etats-Unis à une époque donnée ?
- Comment admettre que la pauvreté soit encore traduite en terme de pouvoir d'achat procuré par une certaine somme en dollars américains ? Il y a de quoi se faire du souci... (C.P.)

UN DOLLAR PAR JOUR. que savons-nous de la pauvreté dans le monde ?

"(...) La Banque Mondiale définit la pauvreté par le pouvoir d’achat que procure une certaine somme en dollars durant une année donnée (« année de référence »). Elle détermine cette somme selon les seuils de pauvreté domestique déjà en usage dans les différents pays étudiés. Elle a d’abord choisi le seuil de pauvreté intérieur le « plus typique » pour les pays en développement, défini par un budget mensuel par personne possédant un pouvoir d’achat équivalent à celui de 31 dollars aux Etats-Unis en 1985. Plus tard, ce montant fut arrondi vers le bas à 30,42$, soit « un dollar par jour »"... (Thomas Pogge, CADTM)


Le "Monde impensable" de Françoise Sironi et le "Monde clos" de Paul N. Edwards
Les recherches de Françoise Sironi sur "l'effraction psychique" (identification consciente/inconsciente avec la théorie du persécuteur) me conduisent une fois de plus aux propositions aujourd'hui en ligne - raison de ce rappel - du "Monde clos" de Paul N. Edwards.
Le recours à l'ethnopyschiatrie clinique contemporaine, théorique et pratique (Sironi) permet en effet d'affirmer que le monde commercial, industriel et financier militarisé, numérisé et globalisé - alors que la crise se généralise -, fabrique autant de produits financiers toxiques que d'effractions psychiques. Le monde s'éffondrerait sur ses bases scientifiques contre-productives, désormais criminelles, et subirait, en fait, pas moins que ses "victimes expiatoires" des usines en faillites, des campagnes polluées et désertées, des cités pauvres... une inépuisable quantité de traumatismes intentionnels.
Chaque jour qui passe démontre en effet que notre monde suplicié n'est plus en mesure de penser l'intentionalité qui sous-tend l'acte de ses concepteurs que j'associe très librement aux nouveaux tortionnaires du "Monde impensable" de F. Sironi (texte phare "Commment devient-on un bourreau, les mécanismes de la destruction de l'autre"); concepteurs scientifiques, religieux, politiques, économiques et militaires très bien contenus dans cet autre monde clos, celui des "digital computers", des "cognitive scientists" et du "Global's command-system" des forces armées américaines (désormais monde global) traités par Paul N. Edwards.
Edwards dit de ce monde résolument fermé au commun des mortels et hostile, recentré sur lui-même, conçu pour se menacer et s'annihiler, imploser, qu'il peut conduire à une crainte paranoïaque du fait que le contrôle malaisé de la haute technologie civile et militaire n'est pas assuré et que, fait extrêmement préoccupant, il peut "nous rendre solidaire de son bon fonctionnement, que nous le voulions ou non."
"Nous sommes conscients, dit encore Edwards, de l'intrusion que les nouvelles technologies militaires opèrent déjà dans les vies privées comme dans le droit des Etats à disposer d'eux mêmes."
Sironi qui parle de l'incompréhension du patient à un niveau conscient de la théorie du tortionnaire comme facteur de l'effraction psychique, dira également :"(...) l'autre fait effraction en soi quand on n'est plus en mesure de penser l'intentionnalité qui sous-tend son acte...Du fait de la douleur, de la fatigue et de la terreur, des outils de pensée qui auraient permis de saisir l'intentionnalité du tortionnaire ont momentanément fait défaut sous la torture...""
Edwards dit :"...nous savons que les systèmes centraux de contrôle sont sujets à la dillution de leur précision, aux bugs, à la panne, mais que faute d'alternative nous sommes forcés de les maintenir en vie... La technologie industrielle militaire peut être (à ce titre) dangereuse et irréversible".
Edwards parlera de "surveillance globale et de contrôle global (des libertés individuelles et collectives, facteur évident de déculturation) par la haute technologie militaire".
Sironi dira : "l'attaque du système tortionnaire (par le thérapeute) a lieu au point d'articulation entre l'histoire singulière et l'histoire collective... la tentative de déculturation (de la part collective de l'individu, son appartenance professionnelle, ethnique, religieuse, politique, sexuelle...cible du tortionnaire) que subissent les victimes de traumatismes intentionnels provoque un blocage de la pensée (...)"
Edwards évoquera la volonté délibérée de Robert Mac Namara ministre de la Défense entre 1961 et 1968 du débonnaire J.F. Kennedy ("nous avons les meilleurs cerveaux") et de son successeur L.B. Johnson durant la guerre du Vietnam de couper tout processus de la pensée individuelle : "toute culture individuelle (et historique collective, ndlr) du combat traditionnel chez les pilotes de l'US Air Force, de la Navy ou même chez les Marines..."
Jerry Mander notera par ailleurs que Mac Namara, président de la Banque Mondiale de 1968 à 1981, "fera plus de victimes dans le monde à ce poste qu'en tant que ministre de la Défense lors de la guerre du Vietnam" (Le procès de la mondialisation, 2001).
Jerry Mander dessine son portrait, cette digression n'est pas sans intérêt : "...honteux du rôle qu'il avait joué pendant la guerre du Vietnam, Mac Namara voulut se racheter en volant au secours des pauvres du tiers-monde. Il se mit à l'ouvrage en bon technocrate, avec l'arrogance d'un authentique croyant : "je vois dans la quantification un langage qui ajoute de la précision au raisonnement. J'ai toujours pensé que plus une question est importante, moins nombreux doivent être ceux qui prennent les décisions."("Avec le recul : la tragédie du Vietnam et ses leçons", Mac Namara, 1996).
"(...)Faisant confiance aux chiffres, écrira Mander, Mac Namara a poussé les pays du tiers-monde à accepter les conditions attachées aux prêts de la Banque Mondiale et à transformer leur économie traditionnelle afin de maximaliser la spécialisation économique et le commerce mondial. Ceux qui s'y refusaient étaient abandonnés à leur sort. Sur ses instances de nombreux pays n'eurent d'autres choix que de passer sous les fourches caudines de la Banque. Mac Namara ne détruisait plus les villages pour les sauver, mais des économies entières. Le tiers-monde se retrouve maintenant avec des grands barrages envasés, des routes qui tombent en ruine et ne mènent nulle part, des immeubles de bureaux vides, des forêts et des campagnes ravagées, des dettes monstrueuses qu'il ne pourra jamais rembourser. (...) Aussi grande soit la destruction semée par cet homme au Vietnnam, il s'est surpassé pendant son mandat à la Banque".
"L'effraction psychique délibérément fabriquée, dira encore F. Sironi, favorise la transmission des inductions contenues dans les actes des tortionaires. L'effraction psychique permet cette mutation de la représentation du bourreau sur sa victime..."Tu es un non-humain… ein Stück, un morceau" comme disaient les nazis. Sous-jacents aux diverses méthodes de torture, des processus très précis sont activés. Ce qui est atteint par l'utilisation de techniques traumatiques (comme la torture/le monde impensable), c'est la pensée, et plus exactement les contenants de pensée..."
Sironi conclura l'intervention "Comment devient-on un bourreau?" donnée fin janvier 2001 au Collège de France dans le cadre d'un séminaire sur la Physiologie de l'action : "(...) J’affirme que pour construire la paix, il faut nécessairement penser la guerre, penser le mal et la destruction : mettre en évidence l’intentionnalité de l’agresseur et celle des systèmes tortionnaires, retrouver et dévoiler au grand jour les théories qui sous-tendent les actions et pensées destructrices, démonter les initiations par lesquelles les systèmes tortionnaires ont formés des bourreaux.... "( C.P. 8/06/09) .
Notes

Use the chaos to your advantage ?
J'ai reçu ce 9 juillet 2009 un e-mail intitulé "Doug Casey on the Echoes of War" posté par la firme américaine en informations économiques et financières Doug Casey Research présidée par Doug Casey, "Pape de l'or et de la spéculation" aux Etats-Unis
.
Invraisemblable ? Sans aucun doute. Cela dit, les faits sont les faits. Doug Casey a lu ma critique ci-dessus "Le "Monde impensable" et bien évidemment la charge dirigée contre le criminel contre l'humanité MacNamara décédé le 6 juillet dernier. Une disparition saluée par tous les amis de la liberté et de la décolonisation dans le monde; Mac Namara étant sans aucun doute, avec le système qui le propulsera, un des grands fléaux de notre temps.
J'ai brièvement présenté Doug Casey dans Systèmes pénitentiaires et couloirs de la mort alternatifs, l'or des riches en critiquant Casey "expert-fanatique de l'or" et son mode d'enrichissement en période de crises; spéculation sur l'or, l'argent, les métaux précieux, le soja et le grain, l'uranium ou les taux d'intérêts, sur toutes les valeurs imaginables, en marge des grands courants de l'information et de l'analyse, stratégique et mobile en cela, sans beaucoup de réflexions cependant sur les conséquences sociales de ce mode d'enrichissement aux Etats-Unis et dans le monde; les riches étant beaucoup plus riches, plus encore sans Etat régulateur (doctrine des libertariens, suppression du gouvernement fédéral centralisateur, de la FED, du papier monnaie, etc...), l'or étant au coeur des préocuppations et des échanges.
Les pauvres dans un tel contexte sont, bien entendu, encore plus pauvres, comme cela a toujours été dans un monde colonial blanc suprématiste ligoté à l'étalon-or, aux multinationales qui extraient et produisent l'or, aux petits spéculateur avides de profits, aux petites sociétés minières - or des chercheurs/producteurs/spéculateurs - qui désorientent et bousculent la vie rurale et l'environnement déjà détruits par les transnationales; petits spéculateurs à la vie trépidente et bien réglée sur les conseils de Doug Casey et de son groupe. Un groupe considérable présent en République populaire de Chine, au Belarus, en Bulgarie, en Suisse, en Colombie, au Canada, en Uruguay, au Ghana....
Monde pauvre et violent, en fait, que ce monde livré à l'or. J'insisterai sur ce dernier point en soutenant que ce mode d'enrichissement allait de pair avec la montée des extrémismes, d'extrême droite en particulier, et des "hate groupes" aux frontières et dans les Etats de la fédération américaine..."unis par la force" dira justement Casey en insistant bien sur le fait, dans "Doug Casey on the greater depression" (conversation que je découvrirai peu après "Echoes of War"), qu'aucune frontière n'était définitive et immuable, plus encore celles des Etats-Unis :"On the wall the colors on the map are running...".
Les frontières, selon Casey, ne seraient donc pas gravées dans le roc et pourraient même changer. "Things change" dira-t-il. Etonnant propos finalement pour un brasseur d'affaires évoquant la Révolution aux Etats-Unis, possible, affirmant qu'il n'y avait pas eu de "guerre civile" aux Etats-Unis mais bien une "guerre entre Etats", à la veille de la North American Community d'autant que Casey écrit ne plus utiliser le générique "Amérique" :"As far as I’m concerned, America has disappeared. America was an idea, not a place, and it’s been replaced with the United (by force) States."....
J'ajouterai dans "Système pénitentiaires... l'or des riches" que les sans papiers et les sans droits, les immigrés sans ressources, des pays riches et pauvres - je pense aux expatriés, aux familles et aux vies brisées des mineurs du Pérou, du Brésil, du Chili, de la République démocratique du Congo et de tous les pays d'Afrique, aux mineurs de Mongolie, du Tibet, d'Inde, d'Asie centrale -, dynamisés par la crise globale...et par Doug Casey et sa firme en informations, seraient livrés à plus d'inégalités, à plus de haines sociales et raciales.
L'histoire des droits de l'homme et l'histoire criminelle et judiciaire des affaires de ces deux derniers siècles a parlé et nous parle encore. La justice et la représentation politique sont désormais, écrirai-je dans "Système pénitentiaires", entre les mains des citoyens spéculateurs, de leurs conseillers d'affaire et des riches exploitants politiquement bipartisans, tous habiles maquilleurs de soulèvements spontanés, de révolutions, Tibet, Turkestan, Birmanie, Sri lanka, Afghanistan, Inde, Honduras, le marché autrement...
Peines et douleurs pour les hommes exclus ou déchus, d'où l'importance, je n'insisterai jamais assez, d'une théologie de la décroissance; anticiper, contrer les appels insurrectionnels et les violences infondées assimilés à tort à deux conditions de fait de l'histoire; "prévenir les catastrophes", dira le philosophe.
Doug Casey m'a donc envoyé ce 9 juillet 2009 un e-mail sous la forme d'une conversation: Conversation With Casey portant le titre : "Doug Casey on the Echoes of War". Une critique sans appel du criminel contre l'humanité MacNamara que je recommande à tous les lecteurs; le sombre personnage est présenté par un professionnel de l'information et de la spéculation, à relire donc deux fois.
Si je partage sa critique de "l'assassin financier en col blanc" je ne partage pas, cependant, la philosophie du stratège en affaires. Une philosophie et une approche radicale des peines, des pertes, des manques et des réparations qui tiennent en une seule phrase, je cite Casey: "Use the chaos to your advantage"...(C.P. 9/07/09)

Notes
- J'ai également reçu ce matin 10 juillet la newsletter de National Security Archive consacrée à Robert MacNamara et à ses "critical oral history sessions" de la fin des années 80. National Security Archive dirigée par Tom Blanton offre, ici, un bel exemple de révisionnisme et de blanchiment non seulement du personnage mais également des institutions politiques, universitaires, économiques et financières, bancaires; un blanchiment intégral de l'industrie civile et militaire et de son salariat pensionné voués à la guerre, à la promotion de la puissance et de l'élitisme technoscientifique dans le monde :"(...) Reflecting on the life of Robert McNamara, who passed away this week on July 6th, the National Security Archive is posting this recognition of the extraordinary role he played in driving scholarly and policy reassessments of some of the most important and contentious U.S. foreign policy events in the latter 20th century. For most of the last two decades of his life, despite enormous criticism, McNamara took the lead in several series of historical investigations that have changed our understanding of the past and generated important discussions about how similar tragedies can be avoided. Starting in the late 1980s, McNamara became the central figure on the American side of a ground-breaking series of "critical oral history" sessions that ultimately stretched over 15 years and involved some of the towering figures of modern history. In 1987, the first of several meetings with former officials involved in the Cuban missile crisis occurred at Hawk's Cay, Florida. It was McNamara's agreement to take part that brought others to the table and helped to create the momentum for an unparalleled international historical undertaking. (The National Security Archive was one of the co-organizers of this project. For most of the sessions, the main academic organizers, and the pioneers of the critical oral history concept, were James G. Blight and janet M. Lang, currently at the Thomas J. Watson, Jr. Institute of International Studies at Brown University.) ..." (C.P.10/07/09)
- A écouter et à lire : "Vietnam War Architect Robert McNamara Dies at 93: A Look at His Legacy With Howard Zinn, Marilyn Young & Jonathan Schell" : "(...) It seems to me one things which we should be thinking about, is that McNamara represented all of those superficial qualities of brightness and intelligence and education that are so revered in our culture. This whole idea that you judge young kids today on the basis of what their test scores are, how smart they are, how much information they can digest, how much they can give back to you and remember. That’s what MacNamara was good at. He was bright and he was smart, but he had no moral intelligence. What strikes me as one of the many things we can learn from this McNamara experience is that we’ve got to stop revering these superficial qualities of brightness and smartness, and bring up a generation which thinks in moral terms, which has moral intelligence, and which asks questions not, “Do we win or do we lose?” Asks questions, " Is this right? Is it wrong?" And McNamara never asked that question. Even when he was leaving, even when he decided he had to leave the post of Secretary of Defense, even when he left, his leaving was not based on the fact that the war was wrong. His leaving was based on the fact, well, we weren’t going to win...." (Howard Zinn, DemocracyNow!, 7/07/09)

Opposants politiques, civils et religieux, latinoaméricains et caraïbes en danger

Le retour de la Quatrième Flotte et l'avenir de l'Amérique latine, Jules Dufour
L'étau se resserre sur l’Amérique latine. La IVième Flotte américaine a repris officiellement du service le 1er juillet. Cette nouvelle annoncée le 23 avril dernier n’a surpris personne quand on sait que Washington s’est montré, au cours des dernières années, de plus en plus préoccupé par les mouvements d’émancipation économique, sociale et politique qui animent plusieurs pays de l’Amérique du Sud avec les avancées extraordinaires de la révolution bolivarienne et, surtout, depuis que l’on a formé l’Alianza Bolivariana de Las Américas (ALBA) et créé plusieurs institutions conçues pour assurer une plus grande autonomie des pays de la région
Reprendre le terrain perdu s’avère désormais le défi posé dans la politique étatsunienne d’intervention en Amérique du Sud. Reprendre le contrôle sur tous les plans et, surtout, sur le plan militaire. La IVème Flotte est un élément de la stratégie globale appliquée dans ce contexte. Ainsi, la présence de cette flotte dans les eaux qui entourent le sous-continent et dans la mer des Caraïbes exercera une pression voire une menace constante sur les régimes politiques qui ne se conforment plus aux règles du «partenariat» définies par Washington ou sur ceux qui oseraient les remettre en question, en fait sur ceux qui ont fait progresser la démocratie participative, citoyenne et solidaire comme c’est le cas au Venezuela, en Bolivie et en Équateur. Cette pression s’ajoutera au processus de déstabilisation des gouvernements de ces États et de consolidation des armées nationales des pays restés fidèles et qui se sont engagés à collaborer.
Selon le communiqué de presse émis le 23 avril dernier, cette flotte aura pour mission de patrouiller dans les eaux latino-américaines et caribéennes. Créée en 1943 afin de protéger les navires dans l’Atlantique sud cette structure avait été abolie en 1950. “En remettant en service la IVème Flotte nous reconnaissons l’immense importance de la sécurité maritime dans cette région» déclarait l’Admiral Cary Roughead, chef des opérations navales du Pentagone. La IVème Flotte sera basée à Mayport, dans l’état de la Floride et sera placée sous le double commandement de la Marine américaine et de l’armée du Southern Command..." (mondialisation.ca)

"Québec libre !"

Québec Solidaire
connaissance est une richesse, il faut donc la partager, pour nous, le partage est un devoir citoyen !..."
Les Brigades d'Information Citoyenne
(BIC)
Réseau du Forum Social de Québec
Le Réseau du Forum social de Québec et Chaudière-Appalaches offre gratuitement un bulletin électronique (courriel) pour vous informer des activités citoyennes et progressistes des régions Québec et Chaudière-Appalaches
Action mondiale 26 janvier: besoin de volontaires !
Invitation à joindre le comité organisateur d'un évènement festif pour le 26 janvier 2008: journée d'appui au Forum social mondial et de lancement d'une plateforme sociocommunautaire pour « un budget québécois pour tout le monde ».
27 octobre 2007 : deux actions à Québec pour la Journée nord-américaine contre l'occupation de l'Irak et la guerre en Afghanistan.
Calendrier du forum social
Événements engagés, démocratiques ou progressistes, des régions Québec et Chaudière-Appalaches
solidarité locale et internationale, droits sociaux et de la personne, démocratie, éducation, socio-politique, etc.
Les Editions Ecosociété, à contre-courant (Montréal-Québec, à découvrir)
Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique
"En dénonçant de nombreux abus qualifiables de crimes commis par ces sociétés privées, Alain Deneault s’attaque à l’image factice répandue sur la scène internationale d’un Canada intrinsèquement pacifiste, bon et généreux. Il recense avec soin et précision les nombreux cas (déjà rapportés ailleurs dans le monde par plusieurs ONG, journalistes, analystes ainsi qu’experts de l’ONU) dans lesquels les sociétés canadiennes se rendent coupables de corruption, de pillage institutionnalisé des ressources minières ou pétrolières des pays africains, et attisent ou maintiennent l’instabilité et les conflits pour obtenir de juteux contrats. La liste est longue : ingérence politique et contrats outrancièrement avantageux dans la fragile République démocratique du Congo, partenariats avec les seigneurs de guerre, vendeurs d’armes et mercenaires de la région à feu et à sang des Grands Lacs, collusions mafieuses dans l’Ouganda voisin, mineurs enterrés vifs en Tanzanie, empoisonnement massif et « génocide involontaire » au Mali, expropriations brutales au Ghana, transformation des Ivoiriens en cobayes pharmaceutiques, barrages hydroélectriques dévastateurs au Sénégal, privatisation sauvage du transport ferroviaire en Afrique de l’Ouest…"
Dictionnaire critique de la globalisation
"Délocalisation, financiarisation, flexibilité du travail, partenariat public-privé, réingénierie… Tous ces mots font partie d’un discours banalisé et largement utilisé par les médias qui façonne nos esprits et brouille notre compréhension du monde si nous ne questionnons pas leur véritable sens.
Comment la globalisation, qui vise à englober dans un marché mondial déréglementé toutes les ressources de la planète, s’est peu à peu imposée à toutes les sphères de nos sociétés ? Quelles sont ses bases idéologiques ? Comment fonctionne-t-elle et quels sont les impacts de ce nouvel ordre économique mondial sur les politiques gouvernementales et sur notre vie quotidienne ?..."
Objecteurs de croissance Pour sortir de l'impasse : la décroissance
"Les objecteurs de croissance refusent de se laisser enrôler dans une machine économique vouée à une quête incessante de croissance, rentabilité, productivité. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nier qu’une croissance infinie, objectif de tous nos gouvernements, est impossible sur une planète aux ressources limitées..."
Pour une nouvelle narration du monde de Riccardo Petrella
"Aujourd’hui l’humanité n’est pas titulaire de droits et de devoirs, l’humanité n’existe pas en termes de pouvoirs juridiques et politiques. Voilà pourquoi le Président des États-Unis peut continuer à faire ce qu’il veut en Alaska, ou que le Président russe peut continuer à opprimer la population tchétchène, légitimement en apparence, sur la base du principe de la souveraineté nationale, parce que l’humanité n’existe pas. Ainsi, les États « souverains » peuvent faire, abusant bien souvent de leurs « peuples », ce qu’ils veulent, de l’atmosphère, de l’eau, des forêts, de la paix..."
La consommation responsable, entre bonne conscience individuelle et transformations collectives du Collectif d’étude sur les pratiques solidaires (CEPS)
" Acheter, c’est voter ! » Ce slogan semble de plus en plus populaire au Québec. Consommation avertie, consommation solidaire, responsable, citoyenne, engagée, verte ou éthique, simplicité volontaire, consomm’action… ces nouvelles pratiques apportent aux individus un pouvoir politique quotidien et prometteur. Mais ces « votes » de consommateurs comptent-ils vraiment?
Et si la consommation responsable n’était qu’un leurre, un nouvel artifice publicitaire qui « capitalise » sur la « conscience sociale » des consommateurs et des consommatrices, sans modifier les fondements des inégalités sociales? Un outil pour freiner les critiques envers l’économie néolibérale en amoindrissant ses effets pervers ? ..."
"L'agriculture bio, biodynamique ou organique" peut sans doute en Asie, en Europe et aux Etat-Unis, se poser la même question; un problème de fond qu'il convient d'aborder dès maintenant et que le collectif nous suggère. Le "bio" « capitalise » bien, selon moi, sur la « conscience sociale » des consommateurs et des consommatrices, sans modifier les fondements des inégalités sociales... Il en va de même pour les énergies "bio" alternatives biogaz, éoliennes et solaires. Ce problème, en fait, invite à une réflexion sur les notions de préjudices, de pertes, de manque... (C.P.)
Mainmise sur les services, Privatisation, déréglementation et autres stratagèmes de Claude Vaillancourt
"Aujourd’hui, tout se vend. Même les services. Mais jusqu’à quel point pouvons-nous abandonner aux entreprises des secteurs aussi vitaux que la santé, l’eau, l’éducation, la culture ? À l’heure des grands accords de commerce internationaux et de la mode des PPP, Claude Vaillancourt nous éclaire sur la privatisation progressive de tout le bien public dans cet essai de vulgarisation. Nos dirigeants nous répètent qu’à l’ère de l’inévitable déréglementation, les services publics seront épargnés. Est-ce vrai? Comment savoir?
Habitués d’entendre dire que ce processus est naturel et irréversible, nous avons trop souvent l’impression qu’il n’y a rien à faire. Mais si nous ne réagissons pas rapidement, nos gouvernements ne sauront résister à l’appétit insatiable des grandes compagnies. Par définition, les services ont pour souci l’usager et non le profit. Toutefois, l’Accord Général sur le Commerce des Services (le fameux AGCS) de l’OMC veut bel et bien soumettre tous les services à l’économie de marché..."
Alternatives à la globalisation économique. Un autre monde est possible
Par l'International Forum on Globalization, livre rédigé par l'avant-garde du mouvement altermondialiste
"Partout dans le monde, les multinationales prennent de l’expansion et tentent d’imposer leur loi: le profit avant tout. Les conséquences désastreuses de leur domination se font de plus en plus claires: appauvrissemnt des populations, destruction des cultures locales, bouleversement des écosystèmes, etc. Parallèlement, des millions de personnes s’opposent à ce type de mondialisation. En particulier depuis Seattle, elles ont appris à mettre en commun leurs idées et leurs énergies, non plus seulement pour contester l’ordre établi, mais également pour affiner leur critique et surtout pour définir les principes et les grand axes d’un développement économique au service des personnes et des communautés, soucieux de préserver la Terre et ses ressources.
Ce livre, rédigé par l’avant-garde du mouvement altermondialiste, présente un ensemble d’actions immédiates pour contrer le mouvement de mondialisation néolibérale qu’on nous présente erronément comme irréversible. Tous les domaines y sont abordés : l’eau, les médias, l’énergie, l’agriculture et l’alimentation, les transports… On y montre ainsi comment la privatisation est un procédé pervers alors qu’il est possible de prendre des décisions dans le sens du bien commun; comment aussi les lieux de travail pourraient être différemment organisés pour tenir compte des besoins des petits producteurs..."
L'aut'JOURNAL (site officiel, débats)
Kosovo et crime organisé, Michel Chossudovsky
"Les États-Unis et l’Union européenne donnent leur appui au gouvernement du Kosovo dirigé par un criminel reconnu, le Premier Ministre Hashim Thaci. Le poste de Premier Ministre a été créé dans le cadre des institutions pour la mise en place d’un gouvernement autonome (IPGA) établi par l’Administration intérimaire de la mission des Nations Unies au Kosovo (UNMIK).
Nouvelles du Saguenay : la prison, Pierre Demers
"Je vous écris d’une région gigonne (démunie) et gigogne (pleurnicharde selon Léandre Bergeron). Une région en mal de jobs bien rémunérées qui ne cesse d’en perdre à travers la crise forestière qui s’éternise et la décision de l’Alcan (Rio Tinto) – cautionnée par la partie syndicale – de recourir à la sous-traitance pour entretenir ses nouvelles usines..."
La charte et la dictature des juges, 25 octobre 2007 par Pierre Dubuc
"Les fédéralistes présentent l’adoption de la Charte canadienne des droits comme le nec plus ultra de la démocratie et toute critique de la charte comme une position de droite. Bien qu’il soit vrai que les critiques de la charte soient surtout venues des milieux de droite, il existe également des critiques de gauche de la judiciarisation de la vie politique. C’est le cas de Michael Mandel qui a publié en 1996 La Charte des droits et libertés et la judiciarisation du politique au Canada, Boréal, 1996. Nous vous présentons un résumé de son approche critique...
Une note de service secrète, établissant la stratégie fédérale lors du rapatriement de la Constitution en 1981, nous apprend que le gouvernement Trudeau comptait neutraliser les politiciens qui s'y opposaient en faisant valoir que «les Canadiens préfèrent que leurs droits soient défendus par des juges plutôt que par des politiciens».
Dans son livre sur la judiciarisation du politique, Michael Mandel démontre comment les politiciens, tant de droite que de gauche, ont contribué à cet état de fait. Les politiciens de droite ont recours aux tribunaux pour ne pas avoir à consulter la population ou pour se débarrasser d'une question dont ils ne peuvent tirer aucun parti.
Quand aux politiciens de gauche, imités par les syndicats et les groupes de pression, ils sont fascinés par les tribunaux. Les médias s'intéressent immédiatement à leur cause et, comme le souligne Mandel, «la forme du discours judiciaire laisse croire qu'il est possible de revivre l'histoire de David contre Goliath».
Bien entendu, c'est plus facile que d'organiser des campagnes publiques – dont les médias ne parleront pas – ou de créer un syndicat ou une organisation politique. Mais, ce faisant, ils s'illusionnent et contribuent à légitimer le système en place. "
Quelques propos sur le politique, le droit, les lois, le capitalisme, la misère et l’utopie concrète pour réfonder la société - Interview (2) d'André Thibault proposé et réalisé par Christian Pose, août/septembre 2005, Ichikawa-city, Tokyo.
Christian Pose : "(...)Dès 1975, avec la Loi sur la Cour Suprême, le gouvernement renforce les pouvoirs de cette juridiction, la Cour cesse d’être un tribunal de dernière instance réglant des différends privés, en rendant ses jugements d’intérêt public. Elle définit elle-même ses propres règles d’accès aux affaires constitutionnelles…Dans l’affaire Thorson, elle décide que tout contribuable est habilité à remettre en question la constitutionnalité de n’importe quelle loi, et se dote du pouvoir discrétionnaire de refuser les cas qu’elle ne juge pas digne d’intérêt… Le pouvoir des juges est tel qu’il leur permet de désavouer des lois votées par des parlements élus. On se rapproche plus, ici, de la primauté des juges que de la primauté du droit…L’on s’est servi de la loi comme d’un moyen de contourner la volonté populaire….”
Michael Mandel écrira encore :“la justice entre en contradiction avec la démocratie lorsqu’elle se mêle d’orienter les lois… c’est cela qui caractérise la politique judiciarisée”… Quelle analyse faites-vous de cette critique ?

Thibault photoAndré Thibault : "Je la partage entièrement. Je ne suis pas en mesure de valider ou non l'analyse de Mandel des stratégies fédérales à l'endroit du Québec. Mais je sais que l'enchâssement de la Charte des droits dans une Constitution presque impossible à changer sauf sur des évidences banales — était tout à fait dans l'esprit de Pierre Elliott Trudeau, prototype du despote éclairé, champion des droits universels des individus et soupçonnant le tribalisme devant la moindre mobilisation collective. Héritier orthodoxe, en somme, du libéralisme anglo-saxon de l'époque des Lumières. Dans le raisonnement de Trudeau, les juges étaient, comme les philosophes de Platon, dépositaires infaillibles d'une vision transcendante et désintéressée du Bien Commun. Or, tout ce qu'ils transcendent en réalité, c'est la volonté des gouvernements démocratiquement élus. Comme le fait remarquer Marc Chevrier de l'Université du Québec à Montréal, "le juge reproduit les biais propres à sa discipline et à sa fonction". Plutôt kantien, Trudeau ne décelait de biais que devant les émotions militantes et non devant ce qui se donne les apparences de la froide rationalité..."
LA GAUCHE ALTERNATIVE QUEBECOISE A L'HEURE DE L'ALTERMONDIALISME - Interview d'André Thibault (23/07/2005)
"Christian Pose: André Thibault, comment expliquez-vous l'émergence de ce que l'on nomme aujourd'hui la "nouvelle gauche" (québécoise et nationale), l'émergence de multiples champs de force, des partis alternatifs et des mouvements de citoyens comme Union des Forces Progressistes (UFP), Option Citoyenne, D'abord solidaires, ATTAC-Québec ou Réseau de vigilance ?

André Thibault : C'est la convergence de plus d'un facteur et de leurs interrelations. Le plus frappant est un désenchantement face au PQ, perçu comme dépassé face à la montée d'un libéralisme d'une férocité inédite. Comme de nombreux partis sociaux-démocrates, le PQ laissait aux forces du marché le secteur de la production et intervenait a posteriori par des mesures de redistribution qui atténuaient les effets sociaux des inégalités économiques. C'était possible car en période de forte croissance, les entreprises avaient besoin du pouvoir d'achat du marché intérieur des classes moyennes et plus modestes (" fordisme "). Quand, refusant toute contrainte politique à la compétition économique internationale, les entreprises majeures ont au contraire développé un appétit insatiable de profits et ont tout fait pour réduire leur masse salariale et attaquer les dépenses sociales de l'Etat, le PQ a essayé plus qu'ailleurs en Amérique du Nord de protéger et même améliorer les régimes sociaux, mais il a dans son ensemble démontré peu de sens critique face au culte du marché dérégulé. Sa première raison d'être qui est la souveraineté du Québec l'oblige d'ailleurs à des compromis permanents en matière d'idéologie sociale, dans l'espoir de faire le plein des votes souverainistes. L'évolution culturelle de la gauche développait en même temps une sensibilité croissante à la critique de l'ultralibéralisme, à l'écologie, au développement d'une citoyenneté participative, entre autres. Le fossé avec la classe politique nationaliste traditionnelle est devenu de plus en plus grand et impossible à ignorer.
Ses propres moyens, André Thibault (Essai),propos introductif et présentation de l'ouvrage par Christian Pose (1/2)
"En à peine deux brèves interviews e-mail accordées très aimablement à linked222 André Thibault dépeindra les grandes tendances politiques et socioculturelles du Québec. J'ai immédiatement pensé que c'était un très bon moyen pour mettre en valeur les inévitables faiblesses de la vieille société politique et les qualités de la jeunesse transnationale mobilisée pacifiquement sur tous les continents pour lutter contre les ravages du capitalisme.
Avec cet essai "Ses Propres Moyens "ce sont les habitudes culturelles des vieux Etats et les travers des hommes que j'ai vu s'effondrer, chaque page ayant le pouvoir d'ébranler les certitudes et les illusions les mieux échaffaudées.
André Thibault me dira : "ce n'est pas un livre politique ou chaud". Entendez ce n'est pas un livre d'actualité. Il sera donc "boudé" des médias et du grand public. Comme si cet ouvrage était condamné à demeurer une somme critique coincée dans un espace-temps privé d'histoire sociale, de démocratie participative, de politique et de culture alternatives, noyé dans la propagande de psychosociologues payés par les partis et le business de la droite/gauche néolibérale québécoise, canadienne, américaine ou européenne.
C'est un fait que les éditeurs de gauche un peu paumés cherchent désespérement leur Zola, leur Jaurès, leur Hugo, leur Lénine, leur Trotsky, leur Rosa Luxembourg, leur Aragon, leur Mao, leur Ché, leur Marx dans la société des gens de lettres ou dans la société des ONG nobélisables (certains députés socialistes diront dans l'ombre de la Banque Européenne : "on a le dernier Attali, c'est déjà çà !").
C'est également un fait que la nuée solidaire des collectifs sociaux et des opprimés : ouvriers, syndicalistes, chômeurs, étudiants, femmes au foyer, prisonniers, paysans, artistes, chercheurs sans argent, intellectuels activistes, accusateurs, salariés puisent force, indépendance, incorruptibilité d'une lutte sans merci contre l'épuisement, la faim, la maladie dans l'ombre du mur de la honte.
Je crois André Thibault sédimenté par la vie critique autant que par l'histoire de la souffrance propre à chacun des mouvements alternatifs du temp présent. L'auteur n'est donc pas cataloguable. Il vit là où la vie sociale est..." (C.P.)
Quelques questions à propos de "REPENSER L'ACTION POLITIQUE DE GAUCHE", Un essai écrit par Pierre Mouterde,
publié et diffusé au Québec par la société d'édition Ecosociété, en librairie le 9 novembre 2005. Entretien avec le philosophe, sociologue et journaliste militant Pierre Mouterde, proposé et réalisé par e-mail par Christian Pose, Paris, le 1.10.05
"Christian Pose : Tu accordes une grande importance à la compréhension de ce que furent les trois grands mouvements sociopolitiques antisystémiques, en fait trois alternatives au capitalisme historique, de Wallerstein, citons:
1- l'alternative communiste de l'Est dans la tradition de la IIIème internationale qui proposera la socialisation des richesses, prélude à une société sans classe et à une rupture d'avec la propriété privée,
2- l'alternative sociale démocrate à l'Ouest caractérisée par un esprit de réforme large et progressif du capitalisme, doté d'une logique de l'Etat interventionniste,
3- l'alternative nationale populiste du Sud caractérisée par une stratégie de libération nationale capable de briser la logique du développement inégal entretenue par les centres impérialistes du Nord dans le cadre de la décolonisation.
Q : Peux-tu nous expliquer, car a priori ce n'est pas si simple, en quoi l'échec de ces trois modèles nous permettrait aujourd'hui de mieux comprendre notre rapport sociopolitique et historique au politique (espace de lutte toujours à reprendre, selon toi, contre la domination), à la démocratie (espace subversif de réactivation permanente du conflit, du retour obstiné sur la scène du pouvoir des "sans-parts"), à la gauche ?

Pierre Mouterde :
Oui c’est une question très importante. Et avant d’aller plus loin, je voudrais ici rappeler ce que je trouve d’intéressant dans cette appellation de « mouvement anti-systémique » forgée par Wallerstein. Cette dernière en effet nous permet de penser de manière globale et synthétique certaines caractéristiques de la gauche réellement existante du passé, tout au moins au niveau de ses tendances majoritairement les plus importantes. Après tout la gauche –si on l’entend comme étant l’expression dans le champ du social et du politique des intérêts des classes populaires— ne peut être réduite à un seul courant ou à une seule orientation idéologique, d’autant plus si on est obligé d’admettre avec le recul du temps qu’aucun des 3 grands modèles sociopolitiques lui ayant servi de référence n’a été, en terme d’émancipation durable, la panacée.
Cependant au-delà de toutes leurs différences et lacunes, ces tendances de gauche avaient toutes (à des degrés divers il est vrai) une même dimension anti-systémique, c’est-à-dire une même volonté de s’attaquer aux logiques économiques systémiques générées par le capitalisme. Que ce soit en voulant le réformer en profondeur (comme initialement le prévoyait la social-démocratie), ou en prétendant socialiser les richesses sociales (appropriées sur le mode privé) comme le souhaitait le communisme, ou en cherchant à promouvoir un développement économique auto centré comme l’espérait le national-populisme, ces trois modèles sociopolitiques s’attaquaient à un système et pour ce faire disposait d’une stratégie d’ordre sociopolitique qui passait, entre autres, par l’appropriation du pouvoir d’Etat ou l’arrivée orchestrée aux postes clef du gouvernement. Et si l’on peut et doit être particulièrement critique vis-à-vis des erreurs des militants passés, il faut au moins reconnaître quelque chose qu’ils possédaient et que nous ne possédons plus : Ils avaient eu assez rapidement (dès la fin du 19ième siècle), et cela au sens noble du terme, une claire vision politique de leur action. Qu’est-ce qu’une vision politique ?..."

EUROPE

Linked222 soutient Etienne Chouard et les euro-constitutantistes opposés aux "traités européens" et les Manifestations Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen (MOCRIE) ,
(un document historique posté par Etienne le 13 avril 2008)

Citoyens d’Europe Contre le Régime Illégitime
: CECRI
Organisons des micro-résistances au traité de Lisbonne et plus généralement à tous les « traités constitutionnels ». Proposition pour une multitude de Manifestations Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen (MOCRIE)

Chers amis,
Toujours plongé dans ma réflexion contre les abus de pouvoirs caractérisés que sont, à mon avis, tous les « traités constitutionnels », je voudrais vous décrire une nouvelle idée pour essayer de résister au sabordage de la démocratie par nos propres « représentants ».

1) Les indicateurs alarmants sont nombreux qui devraient nous inciter à contrôler tous les pouvoirs à tout moment :
Parmi les indicateurs alarmants, on peut citer le crash financier majeur imminent, la dérive policière des "démocraties" prétendument "libérales" dans lesquelles même la torture — pratiquée sur des citoyens incarcérés sans procès et sans défense — est autorisée et même encouragée au prétexte de "lutte contre le terrorisme", l’usage massif d’armes nucléaires (des milliers de tonnes de munitions à l’uranium) dans des pays écrasés par des guerres contre d’insaisissables "terroristes", guerres déclenchées sans que les peuples puissent l’interdire, la prolifération exponentielle des OGM sans moyen de résister, le sabordage des services publics au prétexte d’une dette fabriquée de toutes pièces par l’abandon de la création monétaire aux banques privées, dette publique qui rend les prêteurs privés maîtres des principales décisions publiques, l’abandon des peuples par leurs propres représentants — politiciens de métiers qui doivent trop leur pouvoir aux puissances financières —, les mécanismes de dérégulation à cliquet (à petits pas irréversibles) qui dépouillent progressivement les États de leur droit d’interdire le plus élémentaire (liberté de mouvement des capitaux imposée par traité, AGCS négocié en secret, etc.), jusqu’aux constitutions ! écrites désormais directement par les présidents et leurs ministres et imposées sans référendum !

La coupe est pleine et ça urge ! Il est temps que les citoyens reprennent le contrôle de leurs représentants.

Pourtant, les militants de tous bords semblent mener leurs luttes sociales sans se préoccuper du tout de la Constitution : ils luttent vaillamment sans prêter attention aux fers que nous portons tous aux mains et aux pieds et qui nous contraignent au plus haut niveau du droit.
Il me semble que toutes nos luttes sociales sont vouées à rester de simples gesticulations sans effets durables tant que des verrous institutionnels privent les citoyens du contrôle des pouvoirs institués.
L’apparente indifférence des militants sur ce point décisif m’étonne d’autant plus que ces verrous, déjà redoutables dans les droits nationaux, sont terriblement renforcés, pérennisés, par les institutions européennes.
Ainsi, nous avons urgemment besoin du référendum d’initiative citoyenne (RIC) que nous garantiraient assurément d’honnêtes institutions. Et ce droit élémentaire, les politiciens de métier ne nous le donneront jamais, pour la raison simple que ce droit citoyen irait directement contre leur intérêt personnel en les privant d’une partie de leur pouvoir. C’est pourquoi je dis haut et fort que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ; ce n’est ni aux parlementaires ni aux ministres ni aux juges d’écrire ou de réviser la Constitution.

D’où cette idée, qui me semble doublement originale :

2) Nous devrions nous concentrer sur l’essentiel : l’honnêteté du processus constituant :
Il faudrait prioritairement protester contre l’essentiel et, comme je viens de le suggérer, il me semble que la source majeure de nos impuissances est l’illégitimité fondamentale des pouvoirs de l’Union européenne, conçue et imposée par des exécutifs qui sont évidemment juges et partie dans un processus constituant : ils s’écrivent des règles pour eux-mêmes et ça se voit partout.
Cette partialité au plus haut niveau du droit est extrêmement dangereuse pour les libertés et on peut le constater concrètement : ce qui est programmé grâce à l’UE, c’est l’impuissance politique des citoyens face au chômage, aux bas salaires, à la violence économique et bientôt à la guerre, et l’absence de contrôle public des pouvoirs dans les domaines qui comptent le plus pour les industriels et les banquiers : marché intérieur, concurrence, liberté de mouvement des capitaux, droit fiscal et droit social, notamment.
Alors qu’une Assemblée constituante désintéressée programmerait sans doute un véritable référendum d’initiative citoyenne (RIC), rouage central du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, qui nous permettrait enfin, par exemple, d’interdire nous-mêmes, rapidement et sans difficulté, à la fois les paradis fiscaux, les OGM en plein champ, les armes à l’uranium "appauvri", la privatisation des services publics, le cumul des mandats, la libre circulation des capitaux, l’abandon de la création monétaire aux banques privées, et bien d’autres fléaux dont, manifestement, les politiciens de métier s’accommodent fort bien malgré les souffrances des citoyens.

La première originalité de l’idée que je vous propose serait donc de se concentrer très prioritairement sur la source même de nos problèmes, c’est-à-dire le processus constituant : il s’agirait de lutter contre le régime illégitime européen.

3) Une autre originalité consiste à multiplier les micro-résistances et à protester toutes les semaines, le même jour et à la même heure, partout en Europe, par petits groupes au début mais tout le temps et partout :
Ensuite, deuxième originalité, plutôt que de faire une grande manif une fois tous les six mois ou tous les ans, et puis plus rien jusqu’à la prochaine, avec une frustration générale de ne rien pouvoir faire au quotidien, je propose de nous inspirer de l’exemple des Allemands de l’est et de leur idée, qui a très bien marché en 1989 (avec la chute du mur de Berlin), et qui s’appelait « les manifestations du lundi » :
Nous organiserions, modestement mais vaillamment, plein de petites manifestations, un peu partout, dans tous les quartiers et villages d’Europe, le même jour à la même heure, toutes les semaines : je propose le mercredi à 18 ou 19 h, mais il faut en parler entre nous, on fait ce qu’on veut :o)
Ce serait un rendez-vous régulier, facile à mémoriser et à rejoindre par les nouveaux mécontents ou les nouveaux courageux, à fréquenter sans peine puisque tout près de chez nous, et permettant d’être nombreux même en n’étant que 5 ou 10 personnes au même endroit puisque réunis un peu partout en Europe au même moment, avec un site central et un forum par manif pour faire connaître les initiatives et les infos utiles.
Ce serait surtout le spectacle permanent d’un mécontentent général et persistant, mécontentement opiniâtre et obstiné, pas résigné du tout, prêt à se cristalliser bientôt.
Ce serait des Manifestations Obstinées Contre Le Régime Illégitime Européen (MOCRIE), régime imposé aux peuples européens par voie de traités, sans Assemblée constituante ni Référendum.

Nota : pour permettre la cohabitation pacifique de tous les résistants, je recommande de s’interdire tout étendard ou drapeau partisan dans ces MOCRIEs : à l’évidence, le clivage « gauche droite » nous divise et nous affaiblit. Ce mouvement citoyen devrait se concentrer sur l’essentiel : rendre le contrôle des pouvoirs publics aux personnes physiques.
Il semble que des initiatives soient en train de naître dans le même esprit un peu partout en Europe.
Il y en a déjà cinq qui sont apparues en France en quelques heures (voir le blog) : ainsi, tous les mercredis à 18h, à partir du 16 avril, il y aura une petite MOCRIE à Trets, sur la place de la Mairie, une autre MOCRIE à Lyon, place de la République, une troisième MOCRIE à Montpellier, une autre MOCRIE à Rennes, place de la Mairie, et encore une à Nantes (44000) devant le château de la Duchesse Anne…

Vous aussi, n’hésitez pas à créer votre propre petite MOCRIE, tout près de chez vous, simplement. Puis, venez nous en avertir ici :http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2008/04/08/93-pour-des-manifestations-populaires-obstinees-mpo

Si l’idée vous plaît, j’ai besoin de vous, évidemment, pour la faire connaître entre simples citoyens et pour organiser les outils qui nous permettront de communiquer entre nous. Je vais créer un site qui centralise les infos et qui offre notamment un forum par MOCRIE, de façon à permettre aux participants de communiquer.
On verra si cette graine d’idée est assez simple et assez forte pour survivre dans la tourmente que vit en ce moment l’idéal démocratique.

Amicalement.

Étienne.
Le plan C, le seul qui vaille : Concevoir nous-mêmes une Constitution d’origine Citoyenne.
Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir. Ce n'est pas aux parlementaires, ni aux ministres, ni aux juges, d'écrire ou modifier la Constitution. Il faut séparer le pouvoir constituant des pouvoirs constitués, qui ne doivent surtout pas être aux mains des mêmes personnes (sinon, ils trichent, évidemment, en s’écrivant des règles pour eux-mêmes, aux dépens de tous les autres). Ce qui compte, pour nous protéger tous contre les abus de pouvoir, ce n'est pas qui vote la Constitution : ce qui compte, c'est qui écrit la Constitution.
Les membres de l'Assemblée Constituante doivent donc être tirés au sort (parmi les meilleurs élus non candidats, citoyens valeureux désignés spontanément, librement, par le peuple), et ces députés constituants doivent être déclarés inéligibles aux fonctions qu'ils instituent eux-mêmes.
Venez m'aider à montrer que c'est possible :
1- des citoyens ordinaires peuvent parler de leur constitution
2- Ils peuvent même écrire eux-mêmes leur constitution :

Je propose d’institutionnaliser la résistance contre les institutions qui nous sont imposées en Europe, en organisant un peu partout des Manifestations Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen (MOCRIEs), hebdomadaires et à heure fixe ; voyez !




COREE-DU-SUD

Truth and Reconciliation Commission

Alleged communists massacred under the eyes of American soldiers by Dong-Choon Kim (Standing Commissioner Associate professor, Sungkonghoe University)
"Last month the US government declassified images of thought-to-be communist sympathisers being massacred by South Korean authorities between 1950 and 1951. Tackling a sensitive subject, the evidence throws more weight behind the argument that the US were partly to blame.
The Korean conflict acted as a trigger for the Cold War. The country, rescued from Japanese control following World War II, was divided in half and shared between two rival regimes - the communist-supported northern side and the "free world"-supported southern side. To separate the two halves, a line was drawn along the 38th Parallel north (circle of latitude), creating North Korea and South Korea. In 1949, South Korea created the National Guidance League (NGL), which recruited, by force, all suspected extreme left-leaning activists, in order to control any potential north-side sympathisers. Quotas were quickly set up for all NGL places to be filled, and to keep them at full capacity police forced thousands of farmers, many of them illiterate, to join the NGL, even though they had no link with the far left. Experts estimate that up until the North Korean invasion, the NGL recruited around 350,000 members.
When the north stormed its southern counterpart, marking the start of the war in June 1950, the southern authorities panicked. Fearing an insurrection from these hundreds of thousands of supposed left-leaning thinkers, the South Korean government ordered that they be got rid of. The members were massacred..." (2008/06/16)

Massacres de "communistes", sous les yeux de soldats américains
by Dong-Choon Kim
"Le gouvernement américain a déclassé, début mai, les photos de massacres perpétrés par le pouvoir sud-coréen, entre 1950 et 1951, contre de supposés sympathisants communistes. Des clichés bouleversants qui mettent également en cause la responsabilité de Washington dans ces tueries....Au moins 100 000 personnes [membres de la National Guidance League] ont été tuées. Ce chiffre ne représente qu'une partie des pertes civiles pendant la guerre de Corée [au moins 2 millions de civils furent tués pendant le conflit, entre 1950 et 1953].
Les tueries ont eu lieu dans des centaines d'endroits différents. Mais la plupart de ces charniers ont disparu en cinquante ans. C'est pourquoi, aujourd'hui, nous ne pouvons inspecter qu'une cinquantaine de ces fosses communes. Notre mission se limite à établir les faits et à faire des recommandations pour le processus de réconciliation. Notre Commission n'est pas mandatée pour traiter la question du dédommagement aux victimes, ni pour punir les coupables.
Le chef de la police [de l'époque] et la plupart des commandants sont déjà morts. Seuls des soldats non gradés ou de simples policiers avouent leurs crimes. Des crimes qu'ils ont pourtant vraisemblablement commis sous les ordres de leurs responsables hiérarchiques. Bien que nous encouragions les aveux et les excuses officiels de la part des coupables, il est très difficile pour eux de le faire. En tant que représentant du gouvernement et ultime responsable, l'ancien président Roh [au pouvoir de février 2003 à février 2008] a fait ses excuses à certaines familles de victimes. Le rôle des Etats-Unis dans les massacres est un problème très sensible. Nous essayons d'enquêter sur ce sujet également." (Observers.france24.com)

Seoul to pay 9 trillion won for U.S. base in Pyeongtaek

"Seoul will have to pay more than 8.9 trillion won(US$ 8.6 billion) in expenses for relocating the bases of United States Forces in Korea to Pyeongtaek. This figure is more than 3.3 trillion won higher than the previous year’s estimates...
According to the ministry estimate, the nation will have to pay 3.3 trillion won more in a year. Adding 8.9 trillion won to be paid by Korea to the estimated 4.4 trillion won contributed by the U.S. (estimated at the announcement of the master plan in March last year) the total expenses for the relocation of the base are expected to reach about 12 to 13 trillion, compared to the initial estimate of 10 trillion won.
As the scale of the project gets larger and larger, there are likely to be difficulties in preparing the funds. The relocation project which was scheduled to complete in 2011-2012 will likely be delayed until 2015-2016..." (saveptfarmers.org, JUNE 09, 2008)

South Korea: Crackdown against Free Trade Agreement protest leaders
"Amnesty International would like to express its serious concern at the arrests of Oh Jong-ryul and Jung Gwang-hoon on 3 July 2007 on charges of protesting against the Korea-US Free Trade Agreement (Korea-US FTA)" (Korean Alliance Against the Korea-U.S. )
Sortir de l'économie, objection de la croissance, pour la décroissance, linked222 lance ce 2 juillet 2007 un "Jour de la solidarité décroissante" ou "De-Development Day" pour la zone Asie et Pacifique
Signature le 30 juin 2007 d'un accord de libre-échange entre Séoul et Washington portant sur la suppression quasi intégrale des droits de douanes sur la presque totalité des produits industriels et agricoles des deux pays... Une catastrophe humanitaire - alimentaire et sanitaire - est à craindre parmi les plus pauvres, les minorités, la société des humbles et bien entendu parmi les petits commerçants, les petits exploitants agricoles, tous les travailleurs indépendants, les journaliers, les sans qualification, les intellectuels, les artistes, tous les dépendants salariés ou non des rythmes de production rivés à la croissance, au crédit et au micro-crédit bancaires, au développement national, régional ou local.
Les ressources des plus démunis, ménages modestes, étudiants, entreprenants, personnes âgées, handicapés, pensionnés, enfants, ne pourront bien évidemment plus être garanties en Corée-du-Sud; il est à craindre que les mouvements civils d'opposition soient confrontés à des vagues répressives.
L' U.S.-Korea FTA aura des conséquences dramatiques pour l'autonomie et les capabilités des personnes en Asie-Pacifique...
Le "De-Development Day" relève également d'une réflexion théologique sur la réforme de l'église dans le monde, sa déhiérarchisation, sa désoccidentalisation, sa resocialisation par le monde de l'exclusion (lire à la rubrique "Hairesis" les textes de Tamayo Acosta, Stop-Vatican);"église du peuple par le peuple", donc, rempart du faible contre l'économie et le politique. Oui à la théologie de la libération, à la théologie libre, à la théologie de la décroissance et à la création théologique, oui aux oppositions théologiques mondiales, non au dictat diocésain néolibéral en Asie-Pacifique, en Afrique, en Amérique latine, en Europe, aux Etats-Unis, non aux droites nationales catholiques, non à l'expansion militarocapitaliste globale opusienne !... En toute fraternité rurale décroissante d'Asie-Pacifique et du monde ! (C.P.)
Documents
For the U.S., it is the first FTA with an Asian country and the largest since the North American FTA (NAFTA) of 1994. For South Korea, it is a pact with its second-biggest export market...(Korean gvt)
The Road to Free Trade (Korean gvt)
Bush pledges effort for Korea’s visa waiver, urges Congress to ratify Korea FTA
"U.S. President George W. Bush on Saturday (June 30) pledged to work with Congress to include Korea and others in a visa waiver program (VWP) while urging lawmakers to ratify the just-signed free trade agreement (FTA) with the Asian nation. In a released statement, Bush recalled his announcement in November seeking modifications to the VWP to offer it to Central and Eastern European nations and other allies including Korea.
The U.S.-Korea FTA helps manufacturers, farmers and ranchers by eliminating nearly 95 percent of tariffs on bilateral trade in consumer and industrial goods within three years. Almost two-thirds of U.S. farm exports will be immediately duty-free when the FTA is implemented. The agreement also presents an outstanding opportunity for the United States to expand its role in creating a more peaceful and prosperous Pacific Rim..."(Carlos M. Gutierrez, ministre du commerce américain, ex-P.d.g. de la multinationale alimentaire Kellogg (ex-prsdt. de Kellog-Asie-Pacifique), membre du conseil d'administration de la Fondation W. K. Kellogg, membre du conseil d'administration de la multinationale Colgate-Palmolive)
"Today, according to the IMF, Korea has the world’s 11th largest economy. Last year total trade surpassed the $500 billion mark for the first time...Korea’s economic story is an inspiration for nations throughout the world. Forty years ago Korea had an underdeveloped economy and a relatively low standard of living. Per capita national product was a mere $100 in 1964. Today, Korea has a GDP (Growth Domestic Product, PIB) of over $877 billion year:Per capita GDP is up to $16,000..." C. Gutierrez, 12/2006
South Korea - A Trillion Dollar Economy Welcomes U.S. Trade, un coup d'oeil sur les causes de la tragédie rurale sud coréenne et asiatique

Importants documents de Saveptfarmers, 20 june 2007

Consistent Contradictions: the Mismatch between an Imagined North Korea and the Real Role of the USFK (saveptfarmers)
"In 2004, the United States and South Korea signed the Yongsan Relocation Plan, agreeing to transfer the Yongsan Garrison and the Second Infantry Division to an expanded Camp Humphrys Base in Pyeongtaek. The goal of this project is to create a state-of-the-art “strategic hub” south of Seoul in accordance with the United States’ plan for the realignment and strategic flexibility of the USFK. The U.S. military has been largely hands off in the actual construction of the base in Pyongtaek. General B. B. Bell, Commander of the USFK and the Korea-United States Combined Forces Command, however, has been busy trying to win approval for the plan from Korean citizens and the U.S. Congress alike..."
Pyeongtaek solidarity statement, signed by Noam Chomsky
"100 000 crimes depuis 1945 !" (KCPT)
Understanding the United States through the Crimes Committed by its Troops in Korea by Lee Sohee (Secretary-General, National Campaign for Eradication of Crimes by U.S. Troops in Korea )"According to official Korean government statistics, roughly 52,000 crimes were committed by the U.S. troops and civilians related to the U.S. military from 1967 to 2002. Some 59,000 U.S. servicemen were involved in these crimes.When one considers that not all crimes are reported to the police, it is not difficult to imagine that there are in fact more crimes. Based on the statistic above, it is estimated that there would be more than 100,000 crimes by U.S. troops in Korea since their stationing in 1945. U.S. troops in Korea have committed about 700 crimes every year. In a word, they usually commit 2 or 3 crimes everyday..."
No Crimes by U.S.Troops ! Chronologie 1995-2007 des actes criminels militaires perpétrés contre des civils non combattants en Corée-du-Sud...
"On 21st February, U.S Criminal Investigation Department (CID) arrested Spc. McCarthy as a suspect for this case. During the CID investigation McCarthy confessed that after he had sex with KimOO, he requested KimOO to engage in other perverted sexual acts but as KimOO refused, he hit her face with fist many times then strangled her to death. However when he was summoned to Korean police investigation on 23rd February he strongly denied accusations on intended murder and said “I had not intended to kill her, I strangled her unintentionally from the excitement of having sex... The prosecutor asked to give him 10 years imprisonment. He was sentenced 8 year in the first trial then 6 year in the second trial, McCarthy was sentenced to 6 years in prison and served time in Chonan Boys Correctional Facility and was released on parole on 28th February 2005 !!...”

"Be prepared for the unexpected
!" by Grl Burwell B.Bell (9 juin 2006) Commandant de l'Armée américaine en Corée du sud-USFK/vedette du Council on Foreign Relations , haut lieu des avancées civilomilitaires du capitalisme industriel et bancaire multipartisan, de la barbarie en chemise brune et en col blanc, du gouvernement mondial. La vidéo ci-dessus nous dévoile les options militarocommerciales globales du CFR en Corée-du-Sud (qui se répandent comme la lèpre en Asie, en Amérique Latine, en Afrique) tandis que le texte pdf CFR suivant présente les professionnels soumis et collabos de la tragédie bipartisanne néolibérale. Pèrles et rivières de diamants pour les démocrates multimillionnaires, "Food irradiation" pour la "petty society", destructtion de l'agricukture traditionnelle, expropriations et déportations des populations pauvres, tabassage en règle et assassinats des étudiants, des chômeurs, de réfractaires et des paysans, droits de cuissage et permis de tuer pour les soldats en bordée...
New Videos : Cindy Sheehan in Daechury
Linked222 soutient les campagnes internationales d'opposition à l'expansion des bases américaines en Corée du Sud et à l'expulsion des paysans de Pyeongtaek, des villages Daechuri et Doduri.(Boycottbush/For Mother Hearth, ACTION ALERT!)
Daechuri, Civil action and farmers : The Village Headman's letter to Korean People, Letter from Kim Jitae,
Image of the Peace village, Video on Background of Daechuri's ,Struggle Chronology of the struggle, Call for International Support in Daechuri
"No US Base !" (KCPT)
Strategic Change on the Korean Peninsula and North East Asia: Transformation of U.S. Military Strategy After 9-11.
"The expansion of U.S. Army base Camp Humphreys (K-6) is part of the Global Posture Review, following the agenda of the Project for a New American Century (PNAC), and implemented by the Bush Administration to consolidate its military hegemony over Northeast Asia. Under the relocation pact, the United States is required to hand back in stages 34 military bases spread around the country by 2011. In their stead, it will
build two consolidated and modernized bases in Pyongtaek and Osan, 70 kilometers south of Seoul, by 2008..." (Daechuri Background)
NEWS-PHOTOS


JAPON


Sortir de "l'information-ghetto-monde", prévenir l'érosion numérique

"(...)Il est certain que l'expansion du patrimoine immobilier d'affaire au Japon stimulée par l'information-ghetto-monde renforce la trame juridique de l'aliénation par le commerce, l'industrie, la numérisation financière, et condamne irémédiablement les cités japonaises à coproduire les drames géophysiques (séismes, effondrements, tsunamis, ensablements) et climatiques (sècheresse, tempêtes, innondations) qui ébranlent les pays pauvres tout en polluant l'air et les océans.
Ce phénomène est bien entendu globalisé. Le boom immobilier d'affaire de Khartoum-centre, par exemple, perdurera grâce aux méga-investissements numériques des fonds de pensions américains injectés dans les activités des multinationales les plus polluantes et les plus traumatisantes (Siemens AG, Alcatel SA, Alstom, Sinopec, PetroChina) tandis que les pauvres de Khartoum et les populations rurales voisines du Darfour seront déportées, dans un même laps de temps social, dans des ghettos désertiques; une race dominante (enseignants, policiers, fonctionnaires, magistrats, industriels, financiers américains) en détruit bien une autre, soudanaise, par ses activités. Il en va de même avec le boom immobilier d'affaire à Baghdad, à Santiago du Chili, à Johannesburg ou à Rio de Janeiro.
Tous les prétextes seront bons pour exercer ce droit à la violence numérique financière quotidienne; une violence désormais ordinaire, banalisée, invisibilisée, qui déplace pourtant depuis la création en 1989 du 3W par Tim Berners-Lee toujours plus d'énergie érodante (appréciable par la géologie et la physique des particules), toujours plus d'usure, d'érosion numérique dans le champ des activités humaines tout en fortifiant le mode de production capitaliste qui en est la cause.
Au regard des faits, les systèmes numériques de cotations, d'achats et de ventes détruisent systématiquement les informations-évènements qu'ils engendrent. De petites "impulsions numériques" propulsent cependant dans un processus de création/destruction de l'information-énergie-érosion parmi les hommes, des superpétroliers/gaziers sur les océans, des millions de tonnes de charbon, de cuivre, de nickel, de cobalt et de fer sur tous les continents, des gigakilowats d'électricité sous terre, des champs électromagnétiques polluants dans les airs... des impulsions-évènements dont la durée de vie sera infime; le monde en porte pourtant l'empreinte irréversible.
La violence numérique financière accorde également la part la plus maigre aux masses incluses dans le processus de création/destruction - sans quoi la loi de l'offre et de la demande n'existerait pas... Les informations-évènements engendrés dans un laps de temps insensible au regard du temps social et des dispositions sociologiques et politiques classiques sont toutefois évidentes au regard de l'espérance de vie des plus pauvres et de la précarité dans le monde. La trame historique, juridique, intellectuelle des informations-évènements numériques révèle également des effets inédits comme les obligations de comportement servile des agents-marchands dont la dangerosité relève aujourd'hui de la psychologie criminelle. Au bout de la chaîne numérisée de la prédation alimentaire et sanitaire nous noterons une masse inquantifiable de nuisances directes et indirectes : hausses phénoménales des prix des denrées de base, riz, farine, pomme-de-terre, huiles, eau, essence, destruction de l'offre et de la demande rurale, hausse des prix des terres, destruction des stocks, pollutions, destruction des ressources hydriques, escroqueries au micro-crédit bancaire, hausses des prix des produits pharmaceutiques de base, augmentation du nombre des malades et des troublés mentaux, etc....
La violence numérique ne laissera donc aucune alternative à ce couple soudanais perdu dans le désert, à cette famille congolaise du Katanga égarée sur les routes, à cette famille indienne du Karnataka pleurant l'immolation du père/époux suicidé par un ordre d'achat ou de vente actionnarial des brokers "sang et moelle" de Monsanto, de Union Carbide, de Dow Chemical ou de Coca Cola. Les familles pauvres du monde sont bien numériquement assiégées.
Les opérations NEPAD ou Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique et Ecoles en ligne comme l'opération latinoaméricaine et mondiale "one laptop per child" du MIT (1) commanditée par les prédateurs de l'industrie télé-numériques AMD, Brighstar Corporation, EBay, Google, Marvell, News Corporation, Nortel, Red Hat... annoncent des génocides ethniques légalement numérisés certifiés par les instances internationales de l'aide à l'enfance et des Droits de l'Homme (Unicef, Nations Unies).
L'érosion numérique financière, phénomène géophysique et commercial socialement et humainement violent, rapide et global, asymétrique - dont l'archéologie, l'anthropologie et l'ethnologie redécouvriront un jour les causes -, boostée par l'universalité du projet nanobiotechnologique "next-generation global society" du Pr. Tomonori Matsuo président de l'Université Toyo, de "IR3S" du pr. Hiroshi Komiyama de l'Université de Tokyo et par les rêves numériques inavouables du Japon - l'un des premiers investisseurs/donateurs/prêteurs en Irak (1) - condamnera sans aucun doute les "sans terre" à vivre plus longtemps sur les autoroutes stratégiquement insécurisées et sans issues de la misère, de la faim, de la maladie, des conflits sanglants (2)
Dans un même laps de temps social la révolution immobilière d'affaire, la multiplication des places boursières (3) et des informations bancaires sécurisées (4) dynamiseront les délocalisations, le tourisme de luxe, les challenges sportifs corporatifs urbains, la surproduction, l'hérédité des riches, le capitalisme catholique diocésain et les paradis fiscaux..." (C.P., extrait de "Propos décroissants sur les obligations de comportement servile au Japon, l'hypocrisie de la "coexistence scientifique", de "l'éthique environnementale" et de "l'eco-philosophie", 2/12/09, augmenté 4/01/09)

Notes

- La pénétration stratégique du tissu social rural (et) inter-régional japonais (mondial) par les autorités japonaises (publiques, scientifiques, associatives civiles) est très spécifique et sophistiquée. Elle implique/comprend, en effet, une mutation anthropologique, une maîtrsie de l'information/structure géospatiale (1) et une maîtrise des recensements/identifications des populations non sans le concours des "générations GSM-CEM" vouées aux services et à la consommation numérique. Cette mutation qui induit la dynamisation d'une idée alternative de progrès écologique et soutenable de l'éducation, de la recherche scientifique et des affaires délocalisées confirme la numérisation complète de la globalisation... (Integrated Research System for Sustainability Science (IR3S), Advancing knowledge for human security, peace, and development, Electric car, Local government support in Japan, Regional Development Studies, etc...)
L'objectif développementiste des "régions japonaises" (Japon, Asie-Pacifique et monde) consiste donc en une "révolution théorique globale", scientifique (nanobiotechnosciences) et philosophique au service des élites politico-commerciales, intensive, violente donc, inévitablement acculturante qui devrait conduire au renouvellement des marchés et des forces de production (ménage par ménage); renouvellement qui confèrera à la concentration urbaine une légitimité alimentaire et sanitaire trompeuse puisque conçue sur les bases d'un chaos social psychologiquement et financièrement planifié. (C.P.)

1 - JICA Palestine Office- Gaza
1 bis : Japan's Assistance to Iraq (Fact Sheet)
(1) "At the International Donors’ Conference on the Reconstruction of Iraq held in Madrid on 24 October 2003, Japan announced its financial assistance package totaling up to $5 billion. The package comprises $1.5 billion of grant aid for immediate needs reconstruction of living standard of Iraqi people including power generation, education, water and sanitation, health and employment, as well as improvement of security and up to $3.5 billion, mainly in the form of Japanese ODA loans, in order to meet medium-term needs. In addition, Japan has announced and started implementing 6 billion dollars of debt relief measures.
(2) $1.69 billion of grant aid has been obligated and has already been disbursed. Regarding Japanese ODA loans, the Exchange of Notes (E/N) for 12 Japanese ODA loan projects (up to $2.45 billion) have been signed in the fields of transportation, energy, industrial plant, irrigation and so on. Moreover, based on the agreement of the Paris Club, the Government of Japan and the Government of Iraq signed the agreement upon the debt relief on November 24, 2005 in Tokyo. The debts will be cancelled by 80 % in total in three stages, which will amount to a reduction of approximately 710 billion yen (US $6 billion).
(3) In February 2007, Japan decided to extend new emergency grant aid totaling approximately $100 million to assist the new government of Iraq, which has been making efforts in nation-building including the formulation of the International Compact with Iraq under the difficult conditions of intensified religious and ethnic conflicts. In November 2007, Japan decided to extend new emergency grant aid totaling approximately $5.18 million. In February 2008, Japan decided to extend, through UNDP, a grant aid for conflict prevention and peace building of about 16.35 million US dollar to the Project for Establishment of a Maternity and Children’s Hospital in Fallujah..." (MOFA/ODA 9/2008 and New JICA/JBIC) (1)
2 - The Issue of Iraq, Japan's Assistance Measures
3 - Relations with Countries and Regions of the World
4 - Il y a actuellement en Irak 160 000 mercenaires qui se servent de leurs armes contre les civils..."Mohammed Al-Dainy, parlementaire de Bagdad, a pu établir l’existence de 426 lieux de détention secrets (...). Il a apporté des procès verbaux d’actes de tortures et de viols, prouvant les exécutions extrajudiciaires, ainsi que des certificats de décès de prisonniers morts sous les tortures...« Parmi les treize lieux que j’ai visités, trois étaient sous administration mixte américaine et irakienne. Il s’agit de Al Dial, Al Karmiya et Sahat Al Usur »..." (Silvia Cattori, 10/11/08)
5 - JICA Global Plaza: concrétisation du désir des citoyens japonais de connaître et de participer à l’aide internationale, p.20/26 (2006)
"Nous formons un pont entre les citoyens du Japon et des pays en développement, et par le partage du savoir et de l’expérience nous ferons avancer la coopération
internationale, et œuvrerons pour construire un monde plus pacifique et plus prospère...Depuis son nouveau départ en qualité d’institution administrative indépendante en octobre 2003, la JICA a procédé à des réformes au niveau de ses activités et de son organisation au Japon comme à l’étranger à trois points de vue : l’approche de terrain, la sécurité humaine et enfin, la recherche de l’efficacité, de la rigueur et de la rapidité..."
6 - The Sustainability Science Education Center will offer a series of lectures common to the IR3S participating universities, will offer virtual lectures by means of information technology, and, in cooperation with JICA and other organizations, will provide instruction for international master’s program students from Asia and people with experience in organizations such as the Overseas Technological Cooperation Corps... (SGP / Hokkaido University)
7 - Hokkaido University Inter-departmental Graduate Studies in Sustainability (HUIGS) aims to specifically a sense of 1) “KOUSEI” and 2) holistic aspects with understanding diversity. Straight translation of “KOUSEI” in English is symbiosis. In some sense, however, “KOUSEI” contains much wider concepts than symbiosis. This word is originally a precept of Buddhism. The late world famous architect, Mr. Kisho Kurokawa, made this word spread to the world about 30 year ago. The Buddhism meaning of “KOUSEI” is “Man should live together with others and surrounding nature and should be lived together by others and surrounding nature, no matter what the circumstance is...” (HUIGS objectives/JICA/IR3S)

Des droits pour des buts indépendants des droits par C.Pose
Soutien des oppositions non-violentes au barrage de Yamba et soutien des associations de protection de l'écosystème de Tonegawa.Ce texte a été consigné par Mr. Kambara dans le Livre des oppositions civiles et des plaintes du Comité d'opposition à la construction du barrage de Yamba de la préfecture d'Ibaraki (Section régionale du mouvement national). Il sera transmis ultérieurement par le comité de Yamba au MLIT, Ministry of Land, Infrastructure and Transport, Tokyo. (C.P)

Kobayashi shigeru L'Histoire du barrage illusoire
Un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi [1] [2] [3]
Un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa, 1967-2001 — En hommage aux résistants de la lutte antibarrage japonaise et mondiale, à la pensée sociale écologique locale et planétaire.
( texte fr/jpjp page, 11/3/07)
Ogawa Dam JP





Le Japon amorce dans les années 1960/1970 une profonde réforme de sa structure hydrologique commerciale au nom de l'approvisionnement, de l'énergie et de la protection civile. La politique développementiste industrielle des barrages affectera les régions plongées dans le chaos psychologique, la précarité et la désespérance civile. Une génération disparaîtra emportée par le tsunami de béton qui envahira les rivières et les sources du Japon stérilisant la vie paysanne affaiblie par l'exode ininterrompu des populations vers les villes... Rien ne justifiait, en fait, humainement, économiquement ou environnementalement, un tel bouleversement.
Tokyo tirera sans ménagement les ficelles de la république clientéliste et bananière. La corruption et l'endettement se répandront, pandémiques, dans toutes les préfectures. La catastrophe sera particulièrement sensible à Mito, Ibaraki. Les préfets tomberont les uns après les autres nourrissant les traumatismes, la colère et la fracture sociale, le divorce entre les villes arrogantes et le monde rural discriminé.
Shigeru Kobayashi, jeune fonctionnaire municipal à l'époque et l'un des leaders du mouvement paysan anti-barrage d'Ogawa, affrontera un désert de sel pendant plus de trente années.
Dans cet entretien il nous donnera également son opinion sur l'éthique en économie et en politique, le néolibéralisme, la dérégulation économique, la Constitution du Japon.
Nous présenterons, très brièvement, son dernier ouvrage d'histoire : "Sous le drapeau, le secours des tous les peuples", ouvrage consacré à la révolte paysanne de Osé de 1876 (aujourd'hui "quartier" ou "lieu-dit" d'Ogawa, Hitachiomiya City), haut lieu de la résistance contre l'impôt foncier du ministre de l'intérieur Okubo Toshimichi du gouvernement de Sanjo Sanetomi sous le règne de l'empereur Meiji...
Shigeru Kabayashi abordera en conclusion le rôle de la démocratie politique, la révolution, la conception philosophique de l'histoire, l'engagement politique de l'historien, le Parti communiste japonais...(C.P.)

CITIZEN OMBUDSMEN
The corruption figthers tool kit, civil society experiences and energing strategies by The National Bureau of Asian Research
The Sendai Ombudsman was established to discover the extent to which local public officials had misappropriated funds for entertainment / hospitality purposes. A national liaison council (of associated national civic ombudsmen) was established in the light of the widespread corruption uncovered throughout Japan's 47 Prefectures. (infos anticorruption japonaises exactes mais Transparency International est soutenu par le NED/CIA, une double lecture et une nouvelle mise en perspective historique transnationale s'imposent...C.P.)
Corruption in Japan – An Economist’s Perspective  by Werner Pascha
Corruption in Japan — Institutionalizing the Right to Information, Transparency and the Right to Corruption - Free Governance by C. Raj Kumar
Restoring the integrity of the criminal justice system - elimination of corruption in the criminal justice system by Y.Tachi
Rappel historique
Corruption through political contributions in Japan - 1996- 2000 by Verena Blechinger
"(...)To build up support for its interests, Sagawa gave generous donations to Diet members and also organised lavish dinners and parties for politicians. When questioned by the Special Investigation Authority at the General Public Prosecutor's Office in Tokyo (Tokusôbu), the head of Sagawa's Tokyo bureau, Watanabe Hiroyasu, said that between 1988 and 1991, he had paid about 2.5 billion yen in donations to 200 Diet members and leading local politicians from the LDP and opposition parties (Kikuchi 1992)..." (T.I./NED/CIA)
Bureaucratic Corruption in Japan by David T. Johnson (JPRI) "There is a persistent myth in Japanese studies that politicians are dirty but bureaucrats are clean. Though bureaucrats have been involved in all of the major post-war scandals and have been the primary culprits in many, the myth persists..."
American Ombudsmen and Others ; or, American Ombudsmen and ‘Wannabe’ Ombudsmen by Larry B. Hill
"The interest in the Ombudsman was stimulated by a particular intellectual current: a widely shared concern about the future of democracy and the role of the citizen in what was seen as an increasingly bureaucratic age. Many observers felt that the growth of government and its attendant bureaucracies posed threats for citizens as they tried to preserve their humanity against the expanding bureaucratic Leviathan..."

Violence, délinquance, extrêmisme politique et socioculture du nationalisme bosozoku : poèmes de guerre sociale et marchandising
The illegal noise of the Bosozoku
"The bosozoku are the notorious motorcycle gangs of Japan. And the "Violent Angels" are their ladies..."
Bosozoku, kamakura.cool (Magazine), "Speed Tribes"(films) figure 8 productions, Icones et poèmes Bosozoku

Mr Sakai HitachiOmiya "Jusqu'à ce que la vie cesse..."
Interview de Mr.Sakaï par C.Pose
Un mouvement d'opposition civile spontané non violent pour la dissolution du conseil muncipal de HitachiOmiya, Ibaraki, Japon
Ce mouvement d'opposition s'inscrit dans le processus de la Grande Fusion administrative des communes dite de Heisei. Cette Fusion, présentée comme historique par le gouvernement du 1er ministre Koizumi s'averre une source d'oppositions civiles spontanées non violentes dans toutes les préfectures japonaises.
Autoritaire, exclusive, arbitraire et partisanne la Grande Fusion a été présentée comme "une voie de secours" aux villages et aux communes, comme "une étape indispensable dans le processus de la décentralisation du pouvoir administratif central et de l'autonomisation des communes" dixit les bulletins de la Direction de l'Autonomie Locale du Ministère de la Gestion Publique, des Affaires intérieures, des Postes et des Télécommunications (1).
"A la clef, une dotation monétaire alléchante pour les communes endettées, diront les opposants au projet. Beaucoup d'argent pour ceux qui acceptent sans discuter. Beaucoup d'argent pour les constructions d'édifices pubics et les voiries, beaucoup d'endettements supplémentaires".
Cette réforme repose sur un décret sans fondement remis en question par ses opposants, un évident calcul électoral du Parti Libéral Démocrate (PLD) au pouvoir (2), économique aussi puisqu'il s'agit d'alléger l'endettement du gouvernement (3). Il faudra donc se presser selon les dates de l'administration, se décider, vite, "ou perdre les avantages", dira le Premier ministre Koizumi.
La première partie de la Grande Fusion s'est achevée le 31 mars 2005. Pour les retardataires ou les réfractaires (communes et villages) une sanction... pas d'argent. "Il fallait agir... avant", dira le Premier ministre Koizumi (4).
La Grande Fusion des communes symbole historique de l'expansion capitaliste industrielle et de la rationalisation de la gestion administrative amputera le Japon de ses 71 314 communes durant la seconde moitié du XIXème siècle (début de l'Ere Meiji).
La Grande Fusion de 1889, ère de Meiji (1868/1912), réduira ce nombre à 15 859 communes.
La Grande Fusion de 1953, ère de Showa (1926/1989), réduira ce nombre à 9 868 communes et en 1961 à 3 472 communes.
La Grande Fusion de 2005, ère de Heisei (1989, mort d'Hirohito, ?... ) réduira ce nombre à la fin de 2006 à 1 822 communes... (5) (C.P.)

Maire de Kutchan, Mr Ito "La Grande Fusion de Heisei s'oppose au futur du Japon !" 
Hiroshi Itoh, maire indépendant de la ville de Kutchan, Hokkaido.
"Nous ne pouvons pas parler de fusion sans avoir de pendants. Parmi les villes et villages, seule la ville voisine de Niseko partage les mêmes opinions que nous. Une telle situation ne mènera pas à une discussion active. Soudainement en ce moment la ville de Rankoshi et le village de Makkari élèvent leur voix mais cependant il est possible que ces compositions changent. Vu les circonstances entre les villes et villages voisins, nous hésitons de leur faire la proposition : ?Pourquoi ne fusionnez-vous pas avec nous ??. Ca pourrait conduire à un effet contraire. Malgré que Kutchan ne compte pas beaucoup d’habitants, ils ont des doutes sur une fusion.
Ce projet entend construire un pays comme le Japon et en même temps changer les structures de notre propre ville. Mais il faut être conscient qu’il existe une assez grande différence de point de vue entre le gouvernement central et le gouvernement local. Un exemple : on dit souvent que le gouvernement central encourage les fusions à cause des ces propres avantages et non ceux des villes et villages. On dit également que de telles mesures contribuent à l’indépendance et à l’autonomie locales. Cependant, les gouvernements locaux ne sont que des branches provenant du gouvernement central. Lorsque le gouvernement central fera face à une crise financière, la situation financière des municipalités en souffrira. Il y a 4 ans environ, grâce aux fonds alloués aux municipalités, notre ville a connu une baisse drastique de taxes, ce qui ne s’était jamais vu auparavant. Nous, les maires de communes, sommes dans la même situation que les présidents de moyennes et petites entreprises (PME). A chaque fin d’année, nous devons nous battre pour recueillir des fonds. Les habitants ne semblent pas comprendre cette situation et j’ai le sentiment que nos efforts de responsabilité ne sont pas encore suffisants..."

Pr. Kohara Libertés et actions civiles et politiques non violentes au Japon - Grande Fusion de Heisei (tableau & doc)
TAKAHARU KOHARA professeur en science politique à la faculté de droit SEIKEI - Tokyo nous envoie un très important dossier d'analyse sur la Grande Fusion de Heisei. Le Pr. TAKAHARU KOHARA est un opposant célèbre à la Grande Fusion.

Kusatsu Channel 9 "Des Brioches, des Eaux et des Choux" autre regard sur la Grande Fusion de Heisei (Kusatsu et Tsumagoï)
"L'on pourrait dire que Kusatstu comme beaucoup de cités/marchés (gestion publique / investisseurs privés) est en face d'une situation où chaque acteur (conseiller/élu) est censé avoir d'autant plus d'utilité que la part de gateau (richesse des investisseurs/entrepreneurs privés associée à tort avec le développement / expansion de la cité et à la richesse réelle de la ville) est grosse. Il n'en est rien. "La part de gateau" n'est pas une source d'utilité administrative, juridique ou même politique.... Bien au contraire l'utilité (le rôle de l'élu / conseiller) semble diminuer (vérité de la responsabilité publique en système libéral dérégulé) avec l'accroissement de la part des richesses des entrepreneurs privés. Ici la cité ne s'enrichit pas. Les maires japonais le savent bien puisqu'ils courent après l'argent comme précisément, disent-ils, des chefs d'entreprises ou des entrepreneurs.
Le problème de l'objectif utilitariste "le maire veut baisser les salaires des conseillers en gardant le même nombre de conseillers" réside en la maximisation totale de l'utilité (du nombre des conseillers) indépendamment de la répartition réelle (des richesses qui ne peut se réduire éthiquement à la simple arithmétique). "L'échelle des répartitions des richesses incluant la population" est plus juste ou plus équitable pour appréhender la question de l'abaissement des salaires et ne peut être simplifiée. Cette simplification a pour effet de réduire la pertinence de la représentation politique à une simple utilité... En ne prenant en compte que les conseillers et non la totalité des personnes de la cité, les individus sont exclus et n'entrent plus (l'ont-ils été seulement) dans l'objectif égalitaire municipal. Ici, l'objectif municipal n'implique pas/plus le traitement des intérêts de chacun ou du plus grand nombre.
Un discours politique municipal ou national de justice ou d'équité construit sur la "théorie du bien être" ou "organiser nos institutions afin d'obtenir la plus grande somme des satisfications" (les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, le Japon en sont prisonniers) ne pose pas de questions finalement sur la source et la qualité des satisfactions. Le lien à la base réelle (source de la répartition) est coupé. Il est seulement demandé comment la satisfaction des désirs affecterait la quantité totale de bien être..."

MME SAWACHI CONSTITUTION 9Comité national de l'article 9
Hisaé SAWACHI : A révélé, les uns après les autres, les drames des femmes durant la guerre.
En Japonais : les intervenants
Site officiel A9A
Les Archives/documents
Shin-eiken, Japan New English Teachers' Association
Criticisms of the Japanese Government Authorization of Japanese History Textbooks - the Case of "Koko Nihonshi B" (Senior High School Japanese, History Textbook B) published by Meiseisha April 9, 2002 by Children and Textbooks Japan Network 21
“Against the restructuring of US base! ” 2600 people gathered in the rally in Zama city.


PALESTINE et droits fondamentaux

Corrie contre caterpillar : La lutte pour la justice continue
"Au printemps 2003, de nombreux activistes de l'ISM étaient concentrés dans la Bande de Gaza en réponse au lancement d'une large campagne de démolitions de maisons à Rafah.
Sous prétexte que la ville de frontière avec l'Egype servait de canal de contrebande d'armes entre les deux Etats, Israel a commencé à détruire des centaines de maisons pour nettoyer une "Zone de couture" le long de la frontière.
Le 16 Mars 2003, convaincue que la destruction des maisons des personnes innocentes ne pourrait jamais être justifiée, Rachel s'est tenue de façon non violente entre la maison appartenant à la famille du Dr. Samir Masri et un bulldozer Cartepillar D9.
Rachel portait une veste orange fluo et demandait par un mégaphone aux soldats de stopper la démolition. Le bulldozer ne s'est pas arrêté, mais il est passé sur Rachel, en écrasant son corps sous sa lame et ses chenilles.
Une enquête criminelle israélienne sur sa mort a conclu que Rachel avait été tuée par les gravats produits par le bulldozer et n'a trouvé aucune faute au soldat qui conduisait le D9. Cependant, les témoins oculaires déclarent que le conducteur avait en effet vu Rachel et l'avait écrasée intentionnellement..."


ALGERIE

Algérie 1992-2006 "Résister à l’effacement de la mémoire des disparus"
Conséquences du décloisonnement des marchés, des accords de libre-échange et des nouveaux flux de capitaux étrangers : abandon de la santé publique et dérives néo-eugénistes
La Société Franco-algérienne de Psychiatrie, la Société Algérienne de Psychiatrie et l'Association Algérienne des Psychiatres d'Exercice Privé organisent un congrès commun le 14 & 15 mai 2008 à Oran (Algérie) :
Oran : Les malades mentaux de plus en plus nombreux
(27/11/07)
"Selon les données statistiques, le nombre de personnes victimes de ce type de maladies a augmenté suivant une série géométrique. De 2005 à 2006, selon les données du registre des statistiques de la DAS, les cas d’atteintes mentales sont passées de 9.826 à plus de 12.000, autrement dit près de 2.174 nouveaux cas ont été comptabilisés en l’espace de 10 mois. Il reste à savoir que la majeure partie des personnes atteintes ou souffrant de troubles mentaux ne se font pas systématiquement portées sur ce fameux registre de la DAS et préfèrent suivre une thérapie chez des psychologues et psychiatres exerçant le plus souvent en dehors de leur ville de résidence et d’autres se confinent dans l’isolement loin des regards des autres. A ce sujet, Dr Mabrouk Laoudj, psychologue clinicien diplômé de l’université de Grenoble II, précise que les atteintes mentales se scindent, en règle générale, en deux classes : les maladies dites légères qui se manifestent par l’acceptativité » du sujet touché de la thérapie et les maladies dites lourdes, cas où le sujet atteint refuse catégoriquement la thérapie. Cette dernière classe, étape où le malade atteint le stade de la psychose, le sujet atteint refuse même de reconnaître sa maladie dans le milieu hospitalier, les malades ne se reconnaissent pas malades, ils préfèrent systématiquement être considérés comme personnes enlevées, victimes de sorcellerie, victimes d’un complot et le plus souvent comme victimes à une manipulation émanant d’une force occulte », dira le docteur M. Laoudj et d’ajouter « à défaut de prise en charge et/ou de suivi rigoureux, les atteints par les maladies mentales dites légères finissent toujours par choir dans la psychose »...
L' Algérie néglige ses malades mentaux : "les «fous», qui errent dans nos villes représentent un danger pour la société..."
"Les Algériens souffrent de plus en plus de maladies psychiques. Cette «vérité», on ne peut plus âpre, a été réitérée, ce jeudi, par les participants au Congrès international de psychiatrie d’Alger. Ces derniers, se basant sur une étude suisse, indiquent que près de deux millions d’Algériens nécessitent des soins psychiatriques. Selon Nicolas Sartorius, épidémiologiste psychiatrique suisse, qui se réfère aux résultats de la même étude, 3 à 7% de la population doivent bénéficier d’un traitement psychiatrique..."
Epicentre de l'aliénation
"120 PATRONS FRANÇAIS en algérie"
"Selon l’observatoire de l’information économique du Forum des chefs d’ entreprise, durant ces treize dernières années, de 1992 à 2004, la France a été le premier fournisseur de l’Algérie et, selon les années, le deuxième ou le troisième client de l’Algérie. Le document du FCE affirme que le solde commercial a été avantageux pour la France, à l’exception des quatre années suivantes : en 1997 avec un solde positif de 151 millions de dollars, en 2000 avec un solde positif de 756 millions de dollars, en 2001 avec un solde positif de 499 millions de dollars et enfin en 2002 avec un solde positif de 134 millions de dollars. “Les importations de l’Algérie de marchandises françaises ont augmenté substantiellement : elles passent de 2,093 milliards de dollars US en 1992 à 4,126 milliards de dollars US en 2004, soit 22,26% des importations totales de l’Algérie, lit-on dans les données fournies par l’observatoire de l’information économique du Forum des Chefs d'Entreprise. La part de la France se situe entre 22 et 25% du montant des importations totales de l’Algérie, tous pays confondus. 43% du montant annuel des importations de la France concernent 9 produits. Les médicaments occupent le premier rang avec un montant de l’ordre de 300 millions de dollars par an en moyenne de la période 1992-2004. Les importations de médicaments de France, en hausse régulière, sont passées de 280 millions de dollars en 1992 à 487 millions de dollars en 2004. Le lait et la crème de lait se situent en deuxième position avec un montant de l’ordre de 194 millions de dollars/an en moyenne de la période 1992-2004. “Les importations de produits laitiers de France représentent 8% du montant annuel des importations de marchandises en provenance de ce pays et 45% du montant des importations de produits laitiers par l’Algérie”, précise le Forum des chefs d’entreprise..."
HSBC, première banque d'Europe autorisée à s'installer en Algérie
"Le Conseil de la Monnaie et du Crédit (CMC) vient d'autoriser la banque britannique HSBC-Hong-Kong and Shangai Banking à s'installer en Algérie devenant ainsi la treizième banque étrangère à activer dans le pays. Le capital social de cette banque, qui est fixé au départ à 2,5 milliards de DA, sera relevé à 3,67 milliards de DA à sa troisième année de présence active sur le marché algérien. Le CMC souligne qu'il a accordé une attention sur l'origine des capitaux, dans le cadre de la prévention et la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme » et qu'il a « examiné, d'abord, la qualité de l'actionnariat..." (Blog de Benichou)
Commentaire
"Il serait intéressant que la presse algérienne fasse des investigations pour savoir combien coûte au Trésor algérien l’investissement de 1 euro étranger en Algérie. Le manque de transparence - comme pour la vente des 70% de El Hadjar dont il faudra un jour qu’une commission d’enquête révèle les dessous - montrera à l’évidence qu’il en coûte à l’Algérie près de 2 € pour chaque euro investi dans le pays. (...) Pour flatter l’ego de Temmar and co. qui veut à tout prix montrer qu’il attire les investisseurs, l’Algérie se ruine totalement." (Akim — 27 mai, 2007)
Khalida Toumi se plaint de ce blog auprès de Zerhouni
Dossier Algérie 1992 - 2006
— Les grandes banques internationales arrivent, Le Quotidien d'Oran
"Les années 2006 et 2007 seront, selon Benkhalfa, «des années d’expansion du réseau bancaire avec l’arrivée de nouveaux acteurs, parallèlement à la modernisation des systèmes de paiement». Il fait part d’un faible niveau de bancarisation au niveau de la banque de détail, celle destinée à la clientèle la plus large. L’élargissement de la place financière d’Alger par l’installation de banques étrangères, et de surcroît de renommée internationale, vient à point pour, comme le note le délégué général de l’ABEF, «corriger le gap existant en matière de bancarisation». Il fait part de l’existence actuellement de 1.200 points bancaires pour 31 millions d’habitants, soit une agence pour 29.000 habitants. L’idéal pour lui est «d’arriver à une agence pour 15 000 habitants..." (notre critique de "l'unification de Bagdhad" dans "Economies de guerre à crédit, sang des martyrs", C.P.)
--- L’Algérie s’est enfoncée dans la corruption par Faouzia Ababsa (La Tribune, 27/09/07)
"La grande corruption dans les transactions commerciales internationales prend des proportions de plus en plus inquiétantes, l'Algérie est devenue un «acteur» important de ce type de corruption, et ce n'est pas un hasard si 4 principaux fournisseurs de l'Algérie - l'Allemagne, le Canada, l'Italie et le Japon (membres du G 8) - n'ont toujours pas ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption !" (adoptée le 31 octobre 2003, 140 pays signataires, ratifiée par 80 pays... (C.P.)
Commentaire
"(...) la tragédie algérienne d’aujourd’hui n’est que le prolongement de la triste comédie populaire de “Dechra Ghir Hak”. De mal en pis, et de pis en pis encore en attendant des noirceurs plus ténébreuses, notre pays va droit vers des crises plus poignantes et nul ne pourra prédire les conséquenses qui en découleront à l’avenir.Tout est mal géré chez nous au point ou il faudrait s’interroger si nos gouvernants ne font pas recours à des modes de corruptibilité pour exister d’abord et s’affirmer ensuite... être prédisposé à systémiser la corruption à travers les circuits financiers nourrisant et garantissant la viabilité d’un système." (Malcolm S)
Violations des droits humains - Disparus
Violations des droits humains - Tortures
« On torture en Algérie » selon l’ONU, (2/11/07, Le Matindz.net/Afp)
"Le Comité des droits de l'homme de l'ONU soupçonne l'existence en Algérie de "centres secrets de détention" et de pratiques de tortures par les services de renseignement et de sécurité de l'Etat, a-t-il annoncé vendredi à Genève.
Le Comité se déclare "préoccupé par les nombreuses informations non-gouvernementales faisant état de l'existence de centres secrets de détention, qui se trouveraient à Houch Chnou, Oued Namous, Reggane, El Harrach et Ouargla", dans ses "observations finales" publiées à l'issue de l'examen périodique de la situation en Algérie.
Les experts des droits de l'homme de l'ONU demandent au gouvernement algérien de "s'assurer que tous les établissements de détention, y compris les établissements du Département du renseignement et de la sécurité, soient régulièrement visités" par le Comité international de la Croix Rouge (CICR) et par un organisme indépendant national.
En outre, le Comité "note, avec inquiétude, les informations quant à des cas de torture et de traitements cruels, inhumains et dégradants (...) qui relèveraient notamment de la responsabilité du Département du renseignement et de la sécurité", plus particulièrement chargé de la lutte anti-terroriste.
A ce sujet, les experts de l'ONU sont "préoccupés par le peu de précisions quant à la définition particulièrement large des actes terroristes ou subversifs contenue dans le Code pénal" algérien. Ils ont demandé aux autorités algériennes d'écarter "les interprétations permettant de réprimer sous le couvert d'actes terroristes l'expression légitime de droits" fondamentaux..."
Massacres - Exécutions sommaires
L'affaire des moines de Tibhirine
"(...) Selon une enquête menée par l'hebdomadaire l'Express, évoquant la mission du général français lors des faits, "Rondot se rend alors à l'ambassade de France, sur les hauteurs d'Alger, où il rencontre le chef d'antenne de la DGSE, les services secrets français. Ce lieutenant-colonel assure que deux des moines ‹ les plus âgés ‹ ont été relâchés sur la route de Bône. La DGSE a d'ailleurs transmis une note ultraconfidentielle à ce sujet à Jacques Chirac, en plein sommet antiterroriste à Charm Al-Cheikh, en Égypte (Sí). Dès le début, donc, se détachent deux visions du dossier : l'une avec la DST et les Algériens ; l'autre avec la DGSE et le Quai d'Orsay, qui feront cavalier seul"... (Le général Philippe Rondot avait géré l'affaire des moines : l'homme du dossier "Algérie" quitte la DST, par Mounir Boudjema, Liberté, Alger, 22 mars 2006)
Commentaire
Si la DGSE a transmis une note à Jacques Chirac à Charm Al-Cheik "en plein sommet anti-terroriste", cela signifie qu'elle a été transmise le 13 mars 1996, date du sommet égyptien. Or l'enlèvement des 7 moines de Tibhirine a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 (1), treize jours plus tard. Si les informations de Mounir Boudjema et de l'Express sont exactes, si la DGSE (algérienne ou parisienne) a fourni un message à Jacques Chirac le 13 mars, l'enlèvement de nos amis moines etait connu de la DGSE et de Jacques Chirac, treize jours avant les faits... (C.P.)
Pierre Claverie Evêque d’Oran et dominicain assassiné le 1er août 1996 après 18 autres religieux ou religieuses d’Algérie...
"Algérie : le duel franco-américain ou la guerre sourde" de Youcef Zirem, Mai 2001
"Après la signature ce même mois de mars 1996 d’un accord de rééchelonnement de la dette algérienne d’un peu plus de 1 milliard de dollars avec Washington, les compagnies pétrolières américaines prendront d’assaut le Sud algérien. D’importants investissements seront enregistrés, en particulier pour Arco (1,5 milliard de dollars en 1996), Anadarko Petroleum, Bechtel, Louisiana Land and Exploration ou encore Exxon...En 1999, l’Algérie qui tente de moderniser son armée, déboursera pas moins de 600 millions de dollars pour l’acquisition de matériel militaire américain, devenant ainsi le deuxième client des USA dans le monde arabe et le septième dans le tiers monde...
(Rappelons par ailleurs, ndlr) qu'en situation de quasi-cessation de paiement en 1994, l’Algérie s’en sort grâce à un contrat de stand-by d’un an avec le FMI suivi en 1995 d’un contrat de facilité de paiement de trois ans. Le pays signe également en 1994 et en 1995 deux accords de rééchelonnement avec le Club de Paris et deux autres avec le Club de Londres, ce qui lui vaut un différé de remboursement de plus de 16 milliards de dollars. On va même jusqu’à affirmer que la sollicitude intéressée du FMI et de son ancien directeur général, le Français né en Algérie, Michel Camdessus, aurait rapporté à l’Algérie un total de 30 milliards de dollars...
La France est le premier fournisseur de l’Algérie et représente entre 22 et 25 % de ses importations. On comprend donc son intérêt à sauver le régime d’Alger lorsque celui-ci, acculé également par une contestation armée, était sur le point de tomber en 1993-94. Mais qui, en France, bénéficie réellement des faveurs du marché algérien ?
Pour Baudois Loos, de l’Institut européen de l’Université de Genève, « l’histoire des rapports franco-algériens, c’est d’abord une histoire de réseaux. De complicité de réseaux, de complémentarité de réseaux. Tous réseaux qui bénéficient du fait que la France est l’un des rares pays européens à autoriser le versement de commissions par ses entreprises dans les transactions commerciales internationales. »
Dans son essai La seconde guerre d’Algérie, Lucile Provost abonde dans le même sens. « C’est en premier lieu par rapport à la France, aux firmes françaises, aux intermédiaires qui travaillent avec elles, que le pouvoir algérien organise la mise sous contrôle de l’économie. C’est le plus naturel.
Les entreprises françaises sont sur place, les hommes se connaissent. Ce sont donc de véritables réseaux d’influence politico-économiques qui se sont mis en place avec l’ancienne métropole et existent encore aujourd'hui. Les Français ont d’ailleurs bénéficié, comme les Algériens, des retombées de cette économie de dépendance. Les contrats sur l’Algérie étaient réputés particulièrement rentables, la surfacturation étant couramment de l’ordre de 30 à 40 % . Les liens entre affaires et politique ne se sont jamais démentis, que ce soit à droite ou à gauche », écrit-elle."
The Algerian Nuclear Problem, 1991: Controversy over the Es Salam Nuclear Reactor, 1991 Controversy over Algerian Nuclear Reactor Led Washington to Seek Chinese Assistance in Pressing Algiers to Adhere to Nuclear Nonproliferation Goal
"The Algerian nuclear question became a public issue on April 11, 1991, when the Washington Times published a story by Bill Gertz headlined: "China Helps Algeria Develop Nuclear Weapons." Reflecting his military intelligence sources, Gertz wrote that Beijing was helping the Algerian government build a nuclear reactor near the village of Ain Oussera that could be used to build weapons. (Note 2) According to one of Gertz's anonymous sources, "This is clearly a military nuclear reactor for weapons production." No power-lines or power-generating facilities at the reactor were evident and an anti-aircraft missile battery was spotted near the site. Gertz's sources also told him that Beijing was supplying the Algerians with "military advice on how to match nuclear weapons to various aerial and missile delivery systems...In light of U.S. expectations in 1991 that the IAEA would be inspecting Algeria's nuclear facilities, the nuclear issue probably faded in importance for Washington, compared to more fundamental fears over Algeria's future. In early 1992, after national elections in which the Islamic Salvation Front scored impressive victories, the military established a "state of emergency." Soon a brutal and bloody civil war broke out between Islamic fundamentalists and the Algerian police and military. Civil war notwithstanding, in 1993 Algeria pledged to sign the Nuclear Non-Proliferation Treaty (which it did in 1995), but the safeguards which the IAEA negotiated did not put an end to speculation about Algeria's nuclear interests. The safeguards were limited, e.g., the Agency can not inspect all of the facilities and apparently has received little information from Algiers on the project's origins. According to a 1997 report by David Albright and Corey Hinderstein, Algeria has cooperated with the IAEA within the limits of its current safeguards agreements, but it "has not been open enough to allay widespread suspicions about its activities." (Note 6) Algeria, like other African and Middle Eastern countries, continues to pursue nuclear options for electric power and desalination; some observers worry that they are seeking a "nuclear hedge" in the event that Iran develops weapons. No doubt, U.S. intelligence and others continue to monitor the Algerian situation. (Note 7) Whether the intelligence community ever solved the puzzle of the cooling tower, however, may be learned from future declassifications..."(National Security Archive, Electronic Briefing Book No. 228, Edited by William Burr
Posted - September 10, 2007)

"Economies de guerre à crédit , sang des martyrs..."
"JICA (Japan International Cooperation Agency), agence très spéciale, fusionnera d'ici à 2008 avec la Japan Bank for International Cooperation (fusion d'EX-IM Bank of Japan et de The Overseas Economic Cooperation Fund, (OECF) en 1999) qui vient de se doter d'un "board of Sharia" pour intégrer le marché financier musulman en Malaisie...
Ce marché financier arabe sera pénétré, en fait, depuis toujours. Hier Ex-Im Bank of Japan (JBIC) jouera, par exemple, un rôle majeur dans la restructuration des marchés financiers et des entreprises publiques algériennes tout en accordant un prêt au "gouvernement" algérien à Tokyo le 31 mars 1992 - accord approuvé à Alger par décret présidentiel le 20 octobre 1992. Ce business ne tiendra pas compte de la sanglante répression anti-islamiste, de la déportation des populations civiles algériennes non combattantes - ouverture de camps de concentration à des civils innocents criminalisés et aux opposants légitimes au régime militaire issu du putsch de janvier 1992 dès février 1992 -, de la torture, des exécutions, des disparitions forcées - près de 12 000 personnes.
Un business et un décloisonnement des marchés pétroliers-gaziers américains en Algérie exploités grâce à la restructuration japonaise du marché financier public algérien en 1992 qui conduiront sous le couvert d'une guerre civile - manipulée au final par les intérêts algéro-franco-nippo-américains - entre 100 000 et 200 000 algériens à la mort et plus de 1,5 million de civils au déplacement.
Nous avons bien affaire ici à un crime de collaboration économique multinational contre l'humanité résultant de la complicité de plusieurs gouvernements y compris de celui du Japon - Ex-Im Bank of Japan aujourd'hui JBIC partenaire de JICA - avec un régime dictatorial lui même responsable de crimes contre l'humanité (1992-2002). Nous reviendrons ultérieurement sur cette "tournante algérienne" qui implique également les multinationales américaines Arco (BP Amoco), Halliburton, Bechtel, Louisiana Land, Exxon, Anadarko Petroleum Corporation (Youcef Zirem, 2001)...
JBIC qui est une banque développementiste spécialiste du commerce japonais, des exportations et des importations, du prêt dans les pays pauvres, liée au gouvernement japonais néolibéral et partenaire de la BAD et d'USAID, partage outre les intérêts concurrentiels des multinationales américaines ceux des agences civiles de renseignements américaines (NED/CIA notes 7 à 9). Cette banque transnationale encourage et facilite la pénétration japonaise des marchés arabo-musulmans mais également non musulmans - objectif des zones de libre-échange sur la base de "l'unité arabe" faut il ajouter "désislamisée" à la façon algérienne ou irakienne - quels que soient les secteurs d'enrichissement. L'eau et la protection civile, désormais business global, dans les cités et villages des nations les plus pauvres, sont bien évidemment au nombre des objectifs prioritaires (2006, 2005 et 2003 doc. ci dessous notes 10 à 14)..." (C.P., 14/5/07)
Les disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure
"La loi « pour la réconciliation nationale et la paix » promulguée en février 2006 prévoit une prise en charge à condition que les familles concernées abandonnent toute poursuite judiciaire et s’engagent à ne plus porter plainte. Et en pratique, les pressions sont encore plus fortes, puisque certaines familles sont contraintes de signer des formulaires attestant que leur parent disparu a été enlevé par des « terroristes » ou qu’il a « rejoint les maquis». Plus grave encore, que leur parent est mort au cours d’un accrochage avec les services de sécurité. Pourtant, de l’aveu même de certains responsables politiques, beaucoup de familles refusent ces compensations et continuent de lutter pour que le sort de leurs parents disparus soit dévoilé et que justice soit faite..."
Ordonnance n°06-01 du 28 Moharram 1427 correspondant au 27 février 2006 portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale
Les instruments juridiques de la répression en Algérie by Yahia Assam


CHINE
Chinese Submarine Patrols Rebound in 2007, but Remain Limited
"The entire Chinese submarine fleet conducted six patrols during 2007, matching the previous all-time high from 2000. The performance indicates that China operates its submarine fleet almost entirely as a coastal defense force..."
China's Nuclear Missile Submarine Base
The base for China's single Xia-class ballistic missile submarine is located at Jianggezhuang approximately 15 miles (24 km) east of Qingdao on the Yellow Sea (see map). The base spans an entire bay 1.2 miles (1.9 km) across, and includes six piers, a dry dock, numerous service facilities, and an underground submarine tunnel. The main facilities appear to be located in the eastern part of the bay. Apart from the Xia, the base is also used by Han-Class nuclear attack submarines...

Legal observer Training Manual (NLG) (pdf)



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