La
prochaine mutation anthropologique de l'espèce, productifs vs.
tarés héréditaires improductifs
Les erreurs politiques et économiques
de Lula hier (irrémédiablement dans le mauvais camp aujourd'hui),
de Chavez et de Morales aujourd'hui, sont réelles et s'apparentent,
même si leur verbe est juste, à des erreurs militaires parfaitement
intégrées-couplées à l'agenda civilopoliticomilitaire
des néocons, des capitalistes et des néolibéraux
russosinonippoeuroaméricains. L'objectif n'est pas tant encore,
à bien regarder, de "couler le socialiste Chavez" que
de remplir l'agenda du libre-échange global.
Les capitalistes le savent. Chavez, Medvedev-Poutine, le business néolibéral
russe et la nébuleuse mafieuse hypercapitaliste russe le savent
également.Finalement le cheval de Troie idéal afin d'envahir
la place Vénézuélienne consistera en le positionnement
de nouveaux éléments du néolibéralisme civil
et militaire.
Les américains ont, en effet, conduit leurs ennemis-partenaires-concurrents
russes - encerclés par l'Otan et les Etats anciennement communistes
gagnés par le leadership US de la Baltique à la Georgie
à la Chine populaire (Tibet) - et désormais émergents
à provoquer cet "invraissemblable positionnement capitaliste/néolibéral"
sur la scène politique vénézuélienne "post
cubaine"; infime fracture, en fait, dans l'édifice de la globalisation;
stratégie de Nixon/Kissinger hier au Chili et doctrine du PNAC
appliquée directement ou indirectement par Moscou et par Pékin
pour infiltrer les marchés étrangers après l'effondrement
idéologique du communisme...
"1 dollar par jour" - Sortir de l'économie
Guerre aux indicateurs
économiques et aux instruments de mesure de la Banque Mondiale,
du FMI, du PIB, au PNB, aux parités de pouvoir d’achat, aux
seuils de pauvreté...
L 'escroquerie aux mesures
de la Banque Mondiale se poursuit mais ne peut résister à
l'analyse éthique...Pogge élève de Rawls nous en
fait la démonstration. En fait le nombre des pauvres est beaucoup
plus grand si l'on prend la peine de souligner les contradictions qui
cimentent la propagande capitaliste globale de la banque Mondiale/Nations-Unies,
visant sans aucun doute les BOP markets, alimentée en sous main
par les grandes banques et les entreprises.
- Comment est-il possible de mesurer un seuil de pauvreté présenté
constant et homogène (?) au Bangladesh, en Inde, en Mauritanie,
au Nigéria, au Zimbabwe, au Chili, au Pérou, au Brésil,
au Salvador ou au Honduras sur la base d'un seuil de pauvreté
équivalent mesuré en dollar américain aux Etats-Unis
à une époque donnée ?
- Comment admettre que la pauvreté soit encore traduite
en terme de pouvoir d'achat procuré par une certaine somme
en dollars américains ? Il y a de quoi se faire du souci......
Que savons-nous
de la pauvreté dans le monde ?
Mondiale définit la pauvreté par le pouvoir d’achat
que procure une certaine somme en dollars durant une année donnée
(« année de référence »). Elle détermine
cette somme selon les seuils de pauvreté domestique déjà
en usage dans les différents pays étudiés. Elle a
d’abord choisi le seuil de pauvreté intérieur le «
plus typique » pour les pays en développement, défini
par un budget mensuel par personne possédant un pouvoir d’achat
équivalent à celui de 31 dollars aux Etats-Unis en 1985.
Plus tard, ce montant fut arrondi vers le bas à 30,42$, soit «
un dollar par jour »"... (Thomas Pogge, CADTM)
Opposants politiques, civils et religieux, latinoaméricains en
danger
L’étau se resserre
sur l’Amérique latine. La IVième Flotte américaine
a repris officiellement du service le 1er juillet. Cette nouvelle annoncée
le 23 avril dernier n’a surpris personne quand on sait que Washington
s’est montré, au cours des dernières années,
de plus en plus préoccupé par les mouvements d’émancipation
économique, sociale et politique qui animent plusieurs pays de
l’Amérique du Sud avec les avancées extraordinaires
de la révolution bolivarienne et, surtout, depuis que l’on
a formé l’Alianza Bolivariana de Las Américas (ALBA)
et créé plusieurs institutions conçues pour assurer
une plus grande autonomie des pays de la région ...
Québec libre !
"La connaissance est une
richesse, il faut donc la partager, pour nous, le partage est un devoir
citoyen !..."
En Afrique, comme au Canada,
les sociétés privées obéissent à une
même logique : prendre possession des ressources d’un pays
pour une bouchée de pain puis en tirer des profits financiers colossaux
sur les places boursières, pour enfin inscrire les actifs dans
des paradis fiscaux. Ce système se résume à un déni
profond de la souveraineté politique des États de droit
et cela, au final, ne profite ni aux Africains, ni aux Canadiens.
Délocalisation,
financiarisation, flexibilité du travail, partenariat public-privé,
réingénierie… Tous ces mots font partie d’un
discours banalisé et largement utilisé par les médias
qui façonne nos esprits et brouille notre compréhension
du monde si nous ne questionnons pas leur véritable sens.
Les objecteurs de croissance
refusent de se laisser enrôler dans une machine économique
vouée à une quête incessante de croissance, rentabilité,
productivité.
Quelques propos sur le
politique, le droit, les lois, le capitalisme, la misère et l’utopie
concrète pour réfonder la société - Interview
(2) d'André Thibault
"Je sais que l'enchâssement de la Charte des droits dans une
Constitution presque impossible à changer sauf sur des évidences
banales — était tout à fait dans l'esprit de Pierre
Elliott Trudeau, prototype du despote éclairé, champion
des droits universels des individus et soupçonnant le tribalisme
devant la moindre mobilisation collective. Héritier orthodoxe,
en somme, du libéralisme anglo-saxon de l'époque des Lumières.
Dans le raisonnement de Trudeau, les juges étaient, comme les philosophes
de Platon, dépositaires infaillibles d'une vision transcendante
et désintéressée du Bien Commun. Or, tout ce qu'ils
transcendent en réalité, c'est la volonté des gouvernements
démocratiquement élus. Comme le fait remarquer Marc Chevrier
de l'Université du Québec à Montréal, "le
juge reproduit les biais propres à sa discipline et à sa
fonction"...
Quelques questions à
propos de "REPENSER L'ACTION POLITIQUE DE GAUCHE", Un essai
écrit par Pierre Mouterde
Je voudrais ici rappeler ce que je trouve d’intéressant dans
cette appellation de « mouvement anti-systémique »
forgée par Wallerstein. Cette dernière en effet nous permet
de penser de manière globale et synthétique certaines caractéristiques
de la gauche réellement existante du passé, tout au moins
au niveau de ses tendances majoritairement les plus importantes. Après
tout la gauche –si on l’entend comme étant l’expression
dans le champ du social et du politique des intérêts des
classes populaires— ne peut être réduite à un
seul courant ou à une seule orientation idéologique, d’autant
plus si on est obligé d’admettre avec le recul du temps qu’aucun
des 3 grands modèles sociopolitiques lui ayant servi de référence
n’a été, en terme d’émancipation durable,
la panacée.
Cependant au-delà de toutes leurs différences et lacunes,
ces tendances de gauche avaient toutes (à des degrés divers
il est vrai) une même dimension anti-systémique, c’est-à-dire
une même volonté de s’attaquer aux logiques économiques
systémiques générées par le capitalisme
EUROPE
Citoyens d’Europe
Contre le Régime Illégitime : CECRI
Organisons des micro-résistances au traité de Lisbonne et
plus généralement à tous les « traités
constitutionnels ». Proposition pour une multitude de Manifestations
Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen
(MOCRIE)
Les indicateurs alarmants sont nombreux qui devraient nous inciter à
contrôler tous les pouvoirs à tout moment: Parmi les indicateurs
alarmants, on peut citer le crash financier majeur imminent, la dérive
policière des "démocraties" prétendument
"libérales" dans lesquelles même la torture —
pratiquée sur des citoyens incarcérés sans procès
et sans défense — est autorisée et même encouragée
au prétexte de "lutte contre le terrorisme", l’usage
massif d’armes nucléaires (des milliers de tonnes de munitions
à l’uranium) dans des pays écrasés par des
guerres contre d’insaisissables "terroristes", guerres
déclenchées sans que les peuples puissent l’interdire,
la prolifération exponentielle des OGM sans moyen de résister,
le sabordage des services publics au prétexte d’une dette
fabriquée de toutes pièces par l’abandon de la création
monétaire aux banques privées, dette publique qui rend les
prêteurs privés maîtres des principales décisions
publiques, l’abandon des peuples par leurs propres représentants
— politiciens de métiers qui doivent trop leur pouvoir aux
puissances financières —, les mécanismes de dérégulation
à cliquet (à petits pas irréversibles) qui dépouillent
progressivement les États de leur droit d’interdire le plus
élémentaire (liberté de mouvement des capitaux imposée
par traité, AGCS négocié en secret, etc.), jusqu’aux
constitutions ! écrites désormais directement par les présidents
et leurs ministres et imposées sans référendum !
COREE-DU-SUD
Massacres
de "communistes", sous les yeux de soldats américains
by Dong-Choon Kim
"Le gouvernement américain a déclassé, début
mai, les photos de massacres perpétrés par le pouvoir sud-coréen,
entre 1950 et 1951, contre de supposés sympathisants communistes.
Des clichés bouleversants qui mettent également en cause
la responsabilité de Washington dans ces tueries....Au moins 100
000 personnes [membres de la National Guidance League] ont été
tuées. Ce chiffre ne représente qu'une partie des pertes
civiles pendant la guerre de Corée [au moins 2 millions de civils
furent tués pendant le conflit, entre 1950 et 1953].
Seoul
to pay 9 trillion won for U.S. base in Pyeongtaek
"Seoul will have to pay more than 8.9 trillion won(US$ 8.6 billion)
in expenses for relocating the bases of United States Forces in Korea
to Pyeongtaek. This figure is more than 3.3 trillion won higher than the
previous year’s estimates...
According to the ministry estimate, the nation will have to pay 3.3 trillion
won more in a year. Adding 8.9 trillion won to be paid by Korea to the
estimated 4.4 trillion won contributed by the U.S. (estimated at the announcement
of the master plan in March last year) the total expenses for the relocation
of the base are expected to reach about 12 to 13 trillion, compared to
the initial estimate of 10 trillion won.
As the scale of the project gets larger and larger, there are likely to
be difficulties in preparing the funds. The relocation project which was
scheduled to complete in 2011-2012 will likely be delayed until 2015-2016..."
South Korea: Crackdown against
Free Trade Agreement protest leaders
"Amnesty International
would like to express its serious concern at the arrests of Oh Jong-ryul
and Jung Gwang-hoon on 3 July 2007 on charges of protesting against the
Korea-US Free Trade Agreement (Korea-US FTA)" (Korean Alliance Against
the Korea-U.S. )...
Sortir de l'économie, objection de la croissance,
pour la décroissance, linked222 lance ce 2 juillet 2007 un "Jour
de la solidarité décroissante" ou "De-Development
Day" pour la zone Asie et Pacifique...
Signature le 30 juin 2007 d'un accord de libre-échange
entre Séoul et Washington portant sur la suppression quasi intégrale
des droits de douanes sur la presque totalité des produits industriels
et agricoles des deux pays...
Based on the statistic
above, it is estimated that there would be more than 100,000 crimes by
U.S. troops in Korea since their stationing in 1945.
"Be prepared for the
unexpected!" by Grl Burwell B.Bell ...
Linked222 soutient les
campagnes internationales d'opposition à l'expansion des bases
américaines en Corée du Sud et à l'expulsion des
paysans de Pyeongtaek, des villages Daechuri et Doduri...
"No US Base !"
(KCPT)
JAPON
Des droits
pour des buts indépendants des droits
L'Histoire du barrage illusoire;
un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi... un
drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa, 1967-2001
— En hommage aux résistants de la lutte antibarrage japonaise
et mondiale, à la pensée sociale écologique locale
et planétaire.
Citizen onbudsmen ; The
Sendai Ombudsman was established to discover the extent to which local
public officials had misappropriated funds for entertainment / hospitality
purposes. A national liaison council (of associated national civic ombudsmen)
was established in the light of the widespread corruption uncovered throughout
Japan's 47 Prefectures.
"Jusqu'à ce
que la vie cesse..."Interview de Mr.Sakaï ; un mouvement d'opposition
civile spontané non violent pour la dissolution du conseil muncipal
de HitachiOmiya, Ibaraki, Japon
"La Grande Fusion de
Heisei s'oppose au futur du Japon !" Hiroshi Itoh, maire indépendant
de la ville de Kutchan, Hokkaido.
Grande Fusion de Heisei;
TAKAHARU KOHARA professeur en science politique à la faculté
de droit SEIKEI - Tokyo nous envoie un très important dossier d'analyse
sur la Grande Fusion de Heisei.
PALESTINE et droits fondamentaux
Corrie contre caterpillar
: La lutte pour la justice continue
"Au printemps 2003, de nombreux activistes de l'ISM étaient
concentrés dans la Bande de Gaza en réponse au lancement
d'une large campagne de démolitions de maisons à Rafah.
Sous prétexte que la ville de frontière avec l'Egype servait
de canal de contrebande d'armes entre les deux Etats, Israel a commencé
à détruire des centaines de maisons pour nettoyer une "Zone
de couture" le long de la frontière..."
ALGERIE
Algérie 1992-2006
"Résister à l’effacement de la mémoire
des disparus"
Conséquences du décloisonnement des marchés, des
accords de libre-échange et des nouveaux flux de capitaux étrangers
: abandon de la santé publique et dérives néo-eugénistes
...
Oran : Les malades mentaux
de plus en plus nombreux
L' Algérie néglige
ses malades mentaux : "les «fous», qui errent dans nos
villes représentent un danger pour la société..."
Congrès international
de psychiatrie d’Alger... près de deux millions d’Algériens
nécessitent des soins psychiatriques. Selon Nicolas Sartorius,
épidémiologiste psychiatrique suisse, qui se réfère
aux résultats de la même étude, 3 à 7% de la
population doivent bénéficier d’un traitement psychiatrique..."
Epicentre de l'aliénation
"120 Patrons français en algérie": 1992 à
2004, la France a été le premier fournisseur de l’Algérie
et, selon les années, le deuxième ou le troisième
client de l’Algérie.
"Algérie : le
duel franco-américain ou la guerre sourde": En 1999, l’Algérie
qui tente de moderniser son armée, déboursera pas moins
de 600 millions de dollars pour l’acquisition de matériel
militaire américain, devenant ainsi le deuxième client des
USA dans le monde arabe et le septième dans le tiers monde... Les
contrats sur l’Algérie étaient réputés
particulièrement rentables, la surfacturation étant couramment
de l’ordre de 30 à 40 % . Les liens entre affaires et politique
ne se sont jamais démentis, que ce soit à droite ou à
gauche...
CHINE
Chinese Submarine Patrols
Rebound in 2007, but Remain Limited
"The entire Chinese submarine fleet conducted six patrols during
2007, matching the previous all-time high from 2000. The performance indicates
that China operates its submarine fleet almost entirely as a coastal defense
force..."
|
But there as been no Third World War...
Robert Mac Namara ministre de la défense de J.F.Kennedy, théoricien
fou de la guerre du Vietnam et assassin financier à la tête
de la Banque Mondiale de 1968 à 1981 sera l'un de ces statisticiens
au service de la lutte anti-communiste, de l'extermination des ethnies
minoritaires, des autonomies ennemies du libre-échange planétaire.
MacNamara révèlera pour noyer ses remords (tant de tués
à lui seul) que le XXème siècle voué à
"la paix mondiale par le commerce mondial" (slogan IBM des machines
comptables pour le recensement des ethnies et des juifs sous le IIIème
Reich, IBM équipementier
comptable de Autschwitz, Dachau, Buchenwald) comptera 160
millions de tués lors des conflits, soit plus de deux
fois le nombre des tués des deux guerres mondiales... L'histoire
officielle de la globalisation est un bon écran de fumée.
Le Président Obama rappelera à la veille de l'envoi de nouvelles
troupes en Afghanistan
et lors de la reception de son Prix Nobel de la Paix à Oslo qu'il
était pour
qui en douterait encore le commandant en chef des armées, que
si de nombreux conflits sanguinaires avaient eu lieu (XXème/XXIème
siècles) la troisième guerre mondiale avait été
évitée: "(...)Yes,
terrible wars have been fought, and atrocities committed. But there has
been no Third World War...". Heureux hasard D.Strauss Khan Directeur
général du "FMI pilleur de nations pauvres", affameur-préteur
à tx zéro "moins cher que zéro y'a pas"
(DSK) et manne des multinationales énergétiques et bancaires
américaines de passage à Paris affirmera quelques semaines
auparavant sur Canal + que le FMI
sauveur providentiel des Etats endettés avait également
évité (grâce aux Droits de Tirage Spéciaux-DTS,
"monnaie multilatérale et système sous contrôle")
une troisième guerre mondiale...(C.P. 12/12/09)
Notes
--"Some
will kill, and some will be killed...""I am the
Commander-in-Chief of the military of a nation in the midst of two wars.
One of these wars is winding down. The other is a conflict that America
did not seek; one in which we are joined by 42 other countries -- including
Norway -- in an effort to defend ourselves and all nations from further
attacks... Still, we are at war, and I'm responsible for the deployment
of thousands of young Americans to battle in a distant land. Some will
kill, and some will be killed... America
led the world in constructing an architecture to keep the peace..."
(Remarks by the President (Obama) at the Acceptance of the Nobel Peace
Prize, 10/12/09)
-- Selon le rapport "Defense:
Long-Term Contribution Trends" d'Opensecret.org les contributions
des lobbys/producteurs d'armement à la campagne présidentielle
2008 se sont élevées à $20,670,429; $10,618,412 pour
le parti démocrate (51%) et $10,029,342 pour le parti républicain
(49%)...(sources Opensecret.org, Antifascist
Calling, 3/11/08)
--- "Peuples
des nations pauvres, sachez que..."
(...)ceux qui veulent prendre le pouvoir (en Afrique) par la corruption
et la répression de la dissidence sont du mauvais côté
de l'Histoire...Peuples des nations pauvres, sachez que nous nous engageons
à vous aider pour que vos fermes prospèrent et que coulent
des eaux pures, pour que les corps qui ont faim et les esprits affamés
soient également nourris »....(discours
de Barack Obama, Ghana, 10-11/07/2009)
"(...)L'enigme de la "présence militaire étrangère"
(américaine en Afrique) trouve également sa réponse
dans la privatisation globale, insensible et graduelle (de ses troupes).
J'écrirai en effet en février 2008 sous le titre "Des
lépreux, du pétrole, des banques et des armes"
: "Les activités boursières et bancaires ne cessant
jamais en période de guerre et d'occupation ce nouveau marketing
urbain (celui de la révolution immobilière d'affaire "verte"
menée par les banques de masse ou universelles - ABN Amro, HSBC,
JP Morgan Chase, Deutsche Bank, Citigroup, etc...), et désormais
rural, sait parfaitement tirer profit de l'angoisse et de l'insécurité,
des interdits - du fichage policier de chaque ethnie, de chaque village,
de chaque famille, de chaque opposant -, des déportations, de la
lutte anti-terroriste menée par les compagnies "d'aides civiles"
et de "soutien logistique" américaines Halliburton/ Kellog,
Brown & Root, Pacific Architects & Engineers (PAE), Military Personnel
Resources International Incorporated, International Charter Incorporated
(ICI) - Darfour, Libéria, Somalie, Sierra Leone, Sénégal,
Ghana, Nigéria, Mali, Mauritanie, côte d'Ivoire, RD Congo
- et par les « militaires à statuts civils dévoués
à l’édification d’une Afrique plus stable »
des compagnies de sécurité privées..." (extrait
de L'homo starbucksus
par. 9/11 "Peuples des nations pauvres, sachez que...", C.P.
13/07/09)
La prochaine mutation anthropologique de l'espèce, productifs vs.
tarés héréditaires improductifs
1/9- Le réarmement contre les gauches ?
Il n'échappe à personne que le réarmement
de la IVème flotte américaine croisant aujourd'hui au
large des côtes latinoaméricaines et que la présence
au Vénézuéla de Medvedev-le
magnifique flanqué de ses deux TU 160, les expulsions des ambassadeurs-conspirationnistes
américains de Bolivie, du Vénézuéla (discours
de Hugo Chavez à Puerto Cabello) - et les expulsions
des ambassadeurs boliviens et vénézuéliens des
Etats Unis, sont autant de pièces manquantes au puzzle du libre-échange
global inégalement assemblé par les jeunes élus et
les jeunes business leaders du moment... ceux qui n'ont pas connu, parceque
trop jeunes, les conquêtes des nouveaux marchés en Europe
de l'ouest, guerre contre le nazisme et le fascisme, au Japon et en Asie,
guerre contre l'impérialisme, en Europe de l'Est et en Russie,
guerre contre le communisme.
2-Un épisode de plus dans la guerre économique à
crédit
Par le fait, il y a bien un puzzle néolibéral sinonippoeuroamericain
en cours de construction en Afrique, un puzzle sinonippoeuroaméricain-pakistano-indo-birman,
un puzzle asiatique de l'est nippo-sinoeuroaméricain birman-thailandais-cambodgien-vietnamien-indonésien-philippin,
un puzzle russo-nipposinoeuroaméricaino asiatique central; autant
de pièces inégalement assemblées, encore, par les
partenaires capitalistes latinocentroaméricains (mine, pétrole,
gaz, pétrochimie, transport, banque, pharmacie, etc...) et leurs
représentants politiques néolibéraux.
Il y a bien depuis plus de deux cent ans un puzzle libre-échangiste
sanguinaire, cette fois-ci "purement américain", toujours
en construction (1798,...), en Amérique latine et centrale/Caraïbe
(rapport
de Dean Rusk, 1962), en Asie, en Europe, en Afrique, au Proche et
Moyen Orient et d'inhumaines commotions psychologiques d'adhésion
qui préviennent les traités d'Etat inégaux le plus
souvent imposés. Ces commotions sont désormais bien connues
: infiltrations clandestines, destabilisations, soulèvements civilomilitaires,
terrorisme financier, politique, civil, militaire international d'Etat,
arrestations-internements arbitraires-déportations, tortures, assassinats,
disparitions, "Salvador options" montées en série...
Contrairement à ce qui est présenté par les nostalgiques
de la "guerre des blocs" je ne vois pas, ici, de "guerre
froide", dont Chavez et Morales seraient les déclencheurs
diabolisés, mais un épisode de plus dans la guerre économique
à crédit, ininterrompue, que se livrent des groupes rivaux
capitalistes sur un terrain concurrentiel. L'élément clef
de cette guerre des gangs consiste en "la régénération,
de gré ou de force, de la force de production et des ménages".
3- L'inépuisable lutte pour la conquête
du pouvoir d'Etat
Malgré leurs efforts Chavez et Morales sont bien rattrapés
par leurs rivaux dans l'inépuisable lutte pour la conquête
du pouvoir d'Etat, autre clef du système capitaliste, de la régénération
sociale et familiale.
Chavez a montré à plusieurs reprises qu'il pouvait faire
des choix politiques malheureux bien que rapides, semblables à
ceux de Lula au Brésil. Des choix qui se dévoileront, au
Brésil, résolument néolibéraux coupés
de la base, de la dynamique politique tant espérée désormais
transmuée en "consensus populiste" inadapté aux
besoins des populations rurales, des pauvres des villes et cause de disparition
des cultures locales, des identités, individuelles ou ethniques;
ceci est toujours sensible un peu partout en Amérique latine ou
centrale, en Caraïbe. L'argent nous le savons n'a pas de vertus sociales
et n'est pas une vertu sociale. Injecter du crédit socialiste au
nom d'une politique d'investissement globale "sud-sud" pour
l'édification d' "une société anti capitaliste"
(?!) civile et politique moderne ne peut conduire qu'aux promesses de
"printemps social" du Mercosur
ou de Banco del Sur anti FMI, anti banque Mondiale, anti OMC - mise de
fonds pour l'autonomie, soit -, adressé « aux pays non-alignés,
aux pays asiatiques et à nos frères d'Afrique »,
symboles de loyauté et de désintérêt comme
chacun sait.
Il convient également d'ajouter que ce printemps social n'échappera
pas à une militarisation plus ou moins "naturelle" des
rapports sud-nord et nord-sud. C'est déjà en cours. La chute
d'Eltsine et "l'ouverture de la Russie au développement capitaliste
et au néolibéralisme" (industrie, police, banque, armée,
média) dévoilera clairement la façon dont s'est structurée
une société politique, financière et industrielle,
policière, "déjà" criminelle et mafieuse,
que couronnera l'influence clandestine des clans Bush, des multinationales
du Top 500 US, de la CIA, du NED, de Carnegie, de USAID... de US EX IM
Bank depuis 1933/1934 (Roosevelt). Allons plus loin et rappelons que Wall
Street comptera parmi ses spéculateurs des banquiers multimilliardaires
spécialistes du business Russe impérial pré-révolutionnaire,
pré 1917... et bien entendu du business latinoaméricain
post bolivarien. Le dicktat de la théomonarchie espagnole en
Amérique latine jusqu'à Simon Bolivar (1783-1830) est-il
similaire à la déification du capital numérique,
désincarné, industriel et techniciste du début du
XXIème siècle ? XXIème siècle prétendant
avoir libéré l'esprit des contraintes, des imperfections
et des limites de la pensée... On peut en douter.
4-"Vénézuela Royaume de Dieu sur terre"
?
Un "Vénézuela Royaume de Dieu sur terre" (?, l'interrogation
est personnelle) proposera Fernando Lugo, ancien évêque acquis
à la théologie de la libération et nouveau président
du Paraguay...
Les dérapages politiques, pétrocapitalistes et personnalistes
de Chavez et de son entourage étant réels il convient de
modérer les ardeurs célestes du président Lugo afin
de ne pas tromper la transformation sociale alternative latinoaméricaine
et mondiale; de mieux cerner, également, la propagande du renseignement
civil, religieux, économique et militaire euroaméricain,
latinoaméricain et catholique romain, qui nourrit abondamment les
oppositions entre les ardeurs célestes, l'espérance, des
riches et le potentiel de transformation sociale des gauches, marxochrétiennes,
décroissantes ou non, criminalisées.
Le peuple ne peut s'appuyer, une fois de plus, durablement, sur la pensée
unique du patriotisme au service d'un paradigme capitaliste étatique
de plus, de la société industrielle et de la technique -
qui ne peut être, de toute évidence, éthique ou source
d'une réelle autonomie. Les populations ne peuvent accepter d'être
assujetties à l'hétéronomie de l'Etat, des groupes
politiques et économiques, des banques internationales productrices
d'endettement; fut-ce au service du non-alignement "sud-sud".
Elles doivent en sortir, plus encore pour accéder au royaume de
Dieu.
Réagir au "dictateur pétrole" en proposant des
cours prétendus maîtrisés parceque "la production
est nationalisée" et garantis sur le marché international
"sud-sud" est tout aussi socialement imaginaire, en terme de
redistribution des richesses et d'égalité, que d'espérer
l'égalité sociale et la gratuité de l'essence après
la vente d'un pétrole non produit sur des places boursières
réservées à 150$ le baril.
La flambée des prix alimentaires de première nécessité
qui a résulté de la démence pétrolière
et financière immobilière (titrisation) n'a soulevé
aucune émeute historique ou durable dans le monde.... Serions victimes
d'une hallucination collective ? Le monde aurait-il enfin accédé
à son autonomie alimentaire et sanitaire ?... J'en doute.
A cette catastrophe vécue par un monde résolument ébranlé
(syndrome Sutherland) s'ajoute celle des mesures revues à la hausse
de la Banque Mondiale. En effet 400
millions de pauvres "sud-sud" supplémentaires seraient
recensés pour la période 1981-2005...
De nombreuses escroqueries "aux indicateurs de croissance",
"aux instruments de mesure des seuils de pauvreté" perpétrées
par les prévisionnistes et les analystes professionnels de la Banque
Mondiale ont vu le jour sur tous les continents. Le poison s'est bien
répandu dans les dossiers des exécutifs et des mouvements
sociaux qui n'avaient pas besoin d'un nouveau drame planétaire.
Les peuples pauvres prisonniers des ghettos-marchés (in ou hors
BOP markets), effets des informations micromacrobancaires, ont le sait,
ont subi, et subiront encore, de phénoménales privations
et d'invraisemblables multilations.
5- Le néolibéralisme et le capitalisme comme condition
de fait de la mutilation des libertés
Il n'y a donc pas un "Chavez condition de fait du socialisme"
d'un côté et "la mort des peuples pauvres" de l'autre.
La révolution bolivarienne vénézuélienne n'a
pas conduit à une forme réaliste du socialisme d'Etat mais
plutôt à une nouvelle forme du socialisme pétrolier
et du capitalisme d'Etat; espace de luttes entre concurrents-fournisseurs-acheteurs
transnationaux. Cet espace transnational est toujours maîtrisé
par les spéculateurs des marchés boursiers britanniques
et américains; espace de mutilation par excellence et de négation
absolue des oppositions civiles, religieuses, artistiques et politiques
rétives à la culture financière numérique
globale; aux nouveaux accords/traités/zones de libre échange.
Si Christ, pour répondre au président Lugo, relève
bien de la conscience d'une liberté totale incarnée en action
- et non désincarnée par l'Etat déifié, technicien,
numérique et pétrolier -, les peuples doivent vivre librement
avec ou sans Dieu hors de l'économie, l'existence n'étant
pas un système, pas même apostolique. Je ne vois donc pas
comment le Vénézuéla pourrait être ou devenir
"le royaume de Dieu sur terre".
De la même façon, Dieu (en Amérique latine et ailleurs)
relève de la Foi et non de l'administration théocratique
de Vatican; Vatican n'est pas davantage une condition de fait de l'action
politique et sociale transformante chrétienne, urbaine ou rurale;
l'action sociopolitique chrétienne ne pouvant, encore une fois,
relever d'un apostolat exclusif numérisé, biométrisé,
ou d'une quelconque soumission aux encycliques, à la théologie
du/de marché et aux banques globales désormais diocésaines;
il en va de même pour la pensée ou la parole prophétique.
6- De l"Infaillibilité politique"
Le sort politique de Chavez et de Morales ne dépend donc pas d'une
quelconque "infaillibilité politique" Chavezienne et
Moralessienne - comme l'église se voulait et se veut encore, quoiqu'elle
en dise, infaillible aux paroisses et aux idolâtres -; honnête
et infaillible parceque chrétienne ?
L'aptitude à ne pas noyer l'aspiration légitime, l'écoute
et les peines des communautés pauvres dans le populisme catholicisé
d'Etat matiné d'illusions pétrolières, de micro-crédits,
d'allocations, de croissance et de taux de change prétendus maîtrisés
est indispensable pour nourrir un peuple.
Aussi à qui revient la terre ? Aux Etats ?
Aux peuples, sans aucun doute, puisqu'elle comble les besoins résolument
limités de chacun. Le globe, les régions, les hameaux libérés
de la représentation politique et diocésaine : un anti-marché
? Possible. Il en va de même pour la décroissance (marxochrétienne
ou non) pensée comme une approche alternative du manque, de la
souffrance, des peines, des réparations, sans Etat ni frontière;
une décroissance "glocale", avec ou sans églises.
7- Des erreurs militaires parfaitement intégrées-couplées
à l'agenda civilopoliticomilitaire des néocons, des capitalistes
et des néolibéraux
Au final les infiltrations conspirationnistes américaines dans
les affaires des Etats (pas seulement du Vénézuéla
mais dans les affaires de quasiment tous les Etats démocratiques
et non démocratiques) paraissent étrangement providentielles
à toutes les parties.
Ces tentatives pourtant socialement homicides et liberticides inspirent
malgré tout, au regard de l'histoire, des alliances secrètes
actionnariales, contractuelles, de nouveaux marchés, "la croissance
sud-sud" (qui n'est pas un bocal clos ou une expérience prébiotique
autonome), des engagements contre nature dont Lula (après l'expérience
de son permier Davos), Chavez et Morales (dès leurs élections)
se sont montrés friands au nom d'une économie du sud régénérée
et de la lutte anti impérialiste garantie à la base.
Les erreurs politiques et économiques de Lula hier (irrémédiablement
dans le mauvais camp aujourd'hui), de Chavez et de Morales aujourd'hui,
sont réelles et s'apparentent, même si leur verbe est juste,
à des erreurs militaires parfaitement intégrées-couplées
à l'agenda civilopoliticomilitaire des néocons, des capitalistes
et des néolibéraux russosinonippoeuroaméricains.
L'objectif n'est pas tant encore, à bien regarder, de "couler
le socialiste Chavez" que de remplir l'agenda du libre-échange
global.
Les capitalistes le savent. Chavez, Medvedev-Poutine, le business néolibéral
russe et la nébuleuse mafieuse hypercapitaliste russe le savent
également.Finalement le cheval de Troie idéal afin d'envahir
la place Vénézuélienne consistera en le positionnement
de nouveaux éléments du néolibéralisme civil
et militaire.
Les américains ont, en effet, conduit leurs ennemis-partenaires-concurrents
russes - encerclés par l'Otan et les Etats anciennement communistes
gagnés par le leadership US de la Baltique à la Georgie
à la Chine populaire (Tibet) - et désormais émergents
à provoquer cet "invraissemblable positionnement capitaliste/néolibéral"
sur la scène politique vénézuélienne "post
cubaine"; infime fracture, en fait, dans l'édifice de la globalisation;
stratégie de Nixon/Kissinger
hier au Chili et doctrine
du PNAC appliquée directement ou indirectement par Moscou et
par Pékin pour infiltrer les marchés étrangers après
l'effondrement idéologique du communisme.
8- Le secret du "grand oeuvre", ni rouge, ni blanc,
ni noir, ni vert...
Le scénario est observable ailleurs. Les lobbys capitalistes civils
et militaires américains permettent à Sarkozy de s'amuser
autour de la Méditerranée, au Tchad, au Soudan, en Afrique,
"coup d'essai pour le jeune néocon néolibéral",
tout comme Hu Jintao s'applique dans son rôle de bourreau colonisateur
assermenté en Afrique du Nord, de l'Est et du sud ouest sans être
trop critiqué par ses partenaires russoafricanonippoeuroaméricains
et latinoaméricains, tout comme Poutine, de mille et une façon
en Russie et dans les pays de la CEI, dictateur-assassin confirmé
mais apprenti appliqué dans la sphère commercante néolibérale
globale, s'entraine un peut partout sur le terrain du crime d'Etat mafieux
sans vraiment beaucoup de reproches ou de critiques de la part de ses
partenaires sinonippoeuroaméricains néolibéraux...
et aujourd'hui latinoaméricains.
Medvedev, pilote durant cet épisode à rebondissment, est
un acteur, seulement un acteur-apprenti du jeu global, et non un espion
militaire socialiste de l'ancien régime.
9/9- "Des vies pour rien pour se faire la main", encore...
Ce triste puzzle s'imbrique - le monde commercial étant plus que
grossier - dans le puzzle du monarcho-capitalisme arabe : saoudien, quatari,
libyien, marocain, emiratien se fortifiant un peu partout grâce
aux partenaires nipposinoeuroaméricains (fonds de pension, banque,
assurance, industrie pétrolière automobile, aérienne,
maritime, industrie nucléaire, énergie solaire, etc...),
le puzzle néolibéral des 1er ministres israéliens
de Ben Gourion à Ehoud Olmert s'acharnant sur toutes les communautés
palistiniennes prisent au piège répressif tant du pouvoir
d'Etat corrompu palestinien - ce n'est plus une fiction - qu'israélien.
Il s'imbrique également dans le puzzle global des marchands japonais
s'acharnant sur les ressources énergétiques et humaines
mondiales (monopole du recensement biométrique et numérique
des populations en Afrique du sud, en Grande Bretagne, en Nouvelle Zélande,
aux Emirats, aux Etats-Unis via la production des passeports US), le puzzle
iranien théocratico-capitaliste de Mahmoud Ahmadinejad s'acharnant
sur ses centrales nucléaires, le puzzle de Saakachvili
le débile s'acharnant "pour se faire la main" et
intégrer l'Otan à bon compte sur l'Ossetie du Sud et l'Abkhazie,
le puzzle du gouvernement tibétain néolibéral en
exil soumis à l'agenda de John Negroponte sous secrétaire
"aux mains
rouges" du département
d'Etat américain (Q/R.21), le puzzle des 1er ministres britanniques
de Margaret Thatcher à Gordon Brown s'acharnant biométriquement
et numériquement au nom de Freud, de la City et des réseaux
financiers royaux sur les communautés pauvres urbaines et les détenus
du Commonwealth, le puzzle de Benoit XVI le capitaliste (la croix et le
canon) et le puzzle des hiérophantes du microcrédit catholique
s'acharnant "pour se faire la main" - tout en fermant les chapelles/eglises
rurales et populaires les unes après les autres - sur "les
communautés pauvres d'Europe et du monde qui n'ont pas encore accès
à la consommation par le crédit"... " (C.Pose,
14/09/08)
Notes:
- Un bref regard sur le "miracle économique" moscovite
via le holding STT
Group-Russianland (business immobiler et foncier) du pétrolier-gazier
multimilliardaire Chalva
Tchigirinsky nous rappellera l'enjeu du marché multipolaire
dérégulé Russe infiltré depuis 1993 par les
lobbys énergétiques occidentaux et particulièrement
américains.
- Entretien
Chavez-Medvedev: coopération économique et militaire
"Les deux pays prônent la formation d'un monde multipolaire
et démocratique conforme aux normes internationales et respectueux
de la souveraineté et des intérêts mutuels des pays
soumis à l'autorité de l'ONU en tant que mécanisme
de maintien de la paix et de la stabilité stratégique"
(Ria Novosti, 26/09/08)
- Venezuela:
Gazprom entamera la prospection gazière en octobre
"En septembre 2005, le monopole public russe a remporté
un appel d'offres lancé par Caracas afin de prospecter et mettre
en valeur les gisements de gaz naturel du golfe du Venezuela, à
la frontière avec la Colombie voisine, dans le cadre du projet
Rafael Urdaneta (champs Urumaco-1 et Urumaco-2) dont les réserves
sont estimées à 100 milliards de mètres cubes."
(Ria Novosti, 26/09/08)
- Entretien
Chavez-Medvedev: possible création d'un consortium pétro-gazier
conjoint
"Toute une série de questions importantes doivent
être étudiées: la création d'une banque russo-vénézuélienne,
et la proposition, que toi et M. Poutine nous avez envoyée, de
création d'un consortium pétrogazier avec la participation
de Petroleos de Venezuela et de Gazprom", a annoncé M.Chavez..."
(Ria Novosti, 26/09/08)
- La
Russie allouera au Venezuela un crédit de 1 milliard de dollars
pour la coopération militaire et technique" qui compte
12 contrats de livraison d'armements russes s'élevant à
4,4 milliards de dollars, a annoncé à RIA Novosti une source
au Kremlin.(Ria Novosti, 26/09/08)
-
Venezuela
: progression des réserves de pétrole via l'Orénoque
"Le ministre vénézuélien de l'Energie Rafael
Ramirez a annoncé à Ciudad Guayana, dans la région
de l'Orénoque – nouvel eldorado de l'or noir - la progression
des réserves de pétrole prouvées du Venezuela.
Le ministre s'exprimait à l'occasion de la visite dans la région
du chef d'Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva fraîchement
réélu, venu inaugurer avec le président vénézuélien
Hugo Chavez un pont ainsi qu'un puit de pétrole commun et certifier
"in situ" les gigantesques capacités pétrolières
de la région..." (Leblog finance, 2006)
- La
Militarisation des corridors de pipelines en Colombie
"Le Plan Colombie fut présenté officiellement comme
un « plan pour la paix, la prospérité et le renforcement
de l'État » et une lutte contre le narcotrafic, avec l’appui
de la Banque Mondiale, la BID et le FMI. Mais ces accords se sont vite
avérés une alliance militaire entre les États-Unis
et la Colombie pour le contrôle des espaces stratégiques
par les transnationales. Les États-Unis possèdent une vingtaine
de grandes compagnies en Colombie.
Dans ce contexte, ce sont principalement les pétrolières,
dont Occidental, Exxon-Mobil, BP-Amoco, Unocal, Chevron-Texaco et Phillips
Petroleum, qui furent impliqués dans le lobbying auprès
des politiciens afin d’asseoir les bases du Plan Colombie signé
en septembre 1999 entre Washington et Bogota...
L’Amérique latine n’est pas reconnue comme un «
foyer de guerre », mais les enjeux sont semblables alors que les
pétrolières envahissent les territoires (empiétant
des terres ancestrales de divers peuples autochtones) en déclenchant
de nouveaux conflits armés et en militarisant les régions
riches en hydrocarbures. Sous le prétexte de la pacification de
la région, les États-Unis ont amorcé une présence
militaire sans précédent en Colombie tout en provoquant
une militarisation généralisée qui s’étale
dans l’ensemble de la région...
On remarque désormais en Amérique latine le développement
d’une déstabilisation régionale, généralisée,
au profit des pétrolières et des plus grandes transnationales
ainsi que de l’industrie militaire. Les conflits socio-ethniques
et territoriaux se multiplient, les terres ancestrales et l’environnement
sont sacrifiés au profit des majors du pétrole."
(Globalresearch, 2003)
"1 dollar par jour" -
Sortir de l'économie
Guerre aux modèles économiques, aux indicateurs et aux instruments
de mesure de la Banque Mondiale, du FMI, du PIB au PNB, aux parités
de pouvoir d’achat, aux taux de change, aux seuils de pauvreté...
L 'escroquerie aux mesures de la Banque Mondiale se poursuit mais ne peut
résister à l'analyse éthique...Pogge élève
de Rawls nous en fait la démonstration. En fait le nombre des pauvres
est beaucoup plus grand si l'on prend la peine de souligner les contradictions
qui cimentent la propagande capitaliste globale de la banque Mondiale/Nations-Unies,
visant sans aucun doute les BOP markets, alimentée en sous main
par les grandes banques et les entreprises.
- Comment est-il possible de mesurer un seuil de pauvreté présenté
constant et homogène (?) au Bangladesh, en Inde, en Mauritanie,
au Nigéria, au Zimbabwe, au Chili, au Pérou, au Brésil,
au Salvador ou au Honduras sur la base d'un seuil de pauvreté
équivalent mesuré en dollar américain aux Etats-Unis
à une époque donnée ?
- Comment admettre que la pauvreté soit encore traduite
en terme de pouvoir d'achat procuré par une certaine somme
en dollars américains ? Il y a de quoi se faire du souci... (C.P.)
UN DOLLAR PAR JOUR. que savons-nous de la pauvreté dans le monde
?
"(...) La Banque Mondiale définit la pauvreté par le
pouvoir d’achat que procure une certaine somme en dollars durant
une année donnée (« année de référence
»). Elle détermine cette somme selon les seuils de pauvreté
domestique déjà en usage dans les différents pays
étudiés. Elle a d’abord choisi le seuil de pauvreté
intérieur le « plus typique » pour les pays en développement,
défini par un budget mensuel par personne possédant un pouvoir
d’achat équivalent à celui de 31 dollars aux Etats-Unis
en 1985. Plus tard, ce montant fut arrondi vers le bas à 30,42$,
soit « un dollar par jour »"... (Thomas
Pogge, CADTM)
Le "Monde impensable" de Françoise
Sironi et le "Monde clos" de Paul N. Edwards
Les recherches de Françoise Sironi sur "l'effraction psychique"
(identification
consciente/inconsciente avec la théorie du persécuteur)
me conduisent une fois de plus aux propositions aujourd'hui en ligne -
raison de ce rappel - du "Monde
clos" de Paul N. Edwards.
Le recours à l'ethnopyschiatrie clinique contemporaine, théorique
et pratique (Sironi) permet en effet d'affirmer que le monde commercial,
industriel et financier militarisé, numérisé et globalisé
- alors que la crise se généralise -, fabrique autant de
produits financiers toxiques que d'effractions psychiques. Le monde s'éffondrerait
sur ses bases scientifiques contre-productives, désormais criminelles,
et subirait, en fait, pas moins que ses "victimes expiatoires"
des usines en faillites, des campagnes polluées et désertées,
des cités pauvres... une inépuisable quantité de
traumatismes intentionnels.
Chaque jour qui passe démontre en effet que notre monde suplicié
n'est plus en mesure de penser l'intentionalité qui sous-tend l'acte
de ses concepteurs que j'associe très librement aux nouveaux tortionnaires
du "Monde impensable" de F. Sironi (texte phare "Commment
devient-on un bourreau, les mécanismes de la destruction de l'autre");
concepteurs scientifiques, religieux, politiques, économiques et
militaires très bien contenus dans cet autre monde clos, celui
des "digital computers", des "cognitive scientists"
et du "Global's command-system" des forces armées américaines
(désormais monde global) traités par Paul N. Edwards.
Edwards dit de ce monde résolument fermé au commun des mortels
et hostile, recentré sur lui-même, conçu pour se menacer
et s'annihiler, imploser, qu'il peut conduire à une crainte paranoïaque
du fait que le contrôle malaisé de la haute technologie civile
et militaire n'est pas assuré et que, fait extrêmement préoccupant,
il peut "nous rendre solidaire de son bon fonctionnement, que nous
le voulions ou non."
"Nous sommes conscients, dit encore Edwards, de l'intrusion que les
nouvelles technologies militaires opèrent déjà dans
les vies privées comme dans le droit des Etats à disposer
d'eux mêmes."
Sironi qui parle de l'incompréhension du patient à un niveau
conscient de la théorie du tortionnaire comme facteur de l'effraction
psychique, dira également :"(...) l'autre fait effraction
en soi quand on n'est plus en mesure de penser l'intentionnalité
qui sous-tend son acte...Du fait de la douleur, de la fatigue et de la
terreur, des outils de pensée qui auraient permis de saisir l'intentionnalité
du tortionnaire ont momentanément fait défaut sous la torture...""
Edwards dit :"...nous savons que les systèmes centraux de
contrôle sont sujets à la dillution de leur précision,
aux bugs, à la panne, mais que faute d'alternative nous sommes
forcés de les maintenir en vie... La technologie industrielle militaire
peut être (à ce titre) dangereuse et irréversible".
Edwards parlera de "surveillance globale et de contrôle global
(des libertés individuelles et collectives, facteur évident
de déculturation) par la haute technologie militaire".
Sironi dira : "l'attaque du système tortionnaire (par le thérapeute)
a lieu au point d'articulation entre l'histoire singulière et l'histoire
collective... la tentative de déculturation (de la part collective
de l'individu, son appartenance professionnelle, ethnique, religieuse,
politique, sexuelle...cible du tortionnaire) que subissent les victimes
de traumatismes intentionnels provoque un blocage de la pensée
(...)"
Edwards évoquera la volonté délibérée
de Robert Mac Namara ministre de la Défense entre 1961 et 1968
du débonnaire J.F. Kennedy ("nous avons les meilleurs cerveaux")
et de son successeur L.B. Johnson durant la guerre du Vietnam de couper
tout processus de la pensée individuelle : "toute culture
individuelle (et historique collective, ndlr) du combat traditionnel chez
les pilotes de l'US Air Force, de la Navy ou même chez les Marines..."
Jerry Mander notera par ailleurs que Mac
Namara,
président de la Banque Mondiale de 1968 à 1981, "fera
plus de victimes dans le monde à ce poste qu'en tant que ministre
de la Défense lors de la guerre du Vietnam" (Le procès
de la mondialisation, 2001).
Jerry Mander dessine son portrait, cette digression n'est pas sans intérêt
: "...honteux du rôle qu'il avait joué pendant la
guerre du Vietnam, Mac Namara voulut se racheter en volant au secours
des pauvres du tiers-monde. Il se mit à l'ouvrage en bon technocrate,
avec l'arrogance d'un authentique croyant : "je vois dans la quantification
un langage qui ajoute de la précision au raisonnement. J'ai toujours
pensé que plus une question est importante, moins nombreux doivent
être ceux qui prennent les décisions."("Avec le
recul : la tragédie du Vietnam et ses leçons", Mac
Namara, 1996).
"(...)Faisant confiance aux chiffres, écrira Mander, Mac
Namara a poussé les pays du tiers-monde à accepter les conditions
attachées aux prêts de la Banque Mondiale et à transformer
leur économie traditionnelle afin de maximaliser la spécialisation
économique et le commerce mondial. Ceux qui s'y refusaient étaient
abandonnés à leur sort. Sur ses instances de nombreux pays
n'eurent d'autres choix que de passer sous les fourches caudines de la
Banque. Mac Namara ne détruisait plus les villages pour les sauver,
mais des économies entières. Le tiers-monde se retrouve
maintenant avec des grands barrages envasés, des routes qui tombent
en ruine et ne mènent nulle part, des immeubles de bureaux vides,
des forêts et des campagnes ravagées, des dettes monstrueuses
qu'il ne pourra jamais rembourser. (...) Aussi grande soit la destruction
semée par cet homme au Vietnnam, il s'est surpassé pendant
son mandat à la Banque".
"L'effraction psychique délibérément fabriquée,
dira encore F. Sironi, favorise la transmission des inductions contenues
dans les actes des tortionaires. L'effraction psychique permet cette mutation
de la représentation du bourreau sur sa victime..."Tu
es un non-humain… ein Stück, un morceau" comme disaient
les nazis. Sous-jacents aux diverses méthodes de torture, des processus
très précis sont activés. Ce qui est atteint par
l'utilisation de techniques traumatiques (comme la torture/le monde impensable),
c'est la pensée, et plus exactement les contenants de pensée..."
Sironi conclura l'intervention "Comment devient-on un bourreau?"
donnée fin janvier 2001 au Collège de France dans le cadre
d'un séminaire sur la Physiologie de l'action : "(...)
J’affirme que pour construire la paix, il faut nécessairement
penser la guerre, penser le mal et la destruction : mettre en évidence
l’intentionnalité de l’agresseur et celle des systèmes
tortionnaires, retrouver et dévoiler au grand jour les théories
qui sous-tendent les actions et pensées destructrices, démonter
les initiations par lesquelles les systèmes tortionnaires ont formés
des bourreaux.... "( C.P. 8/06/09) .
Notes
Use the chaos to your advantage ?
J'ai reçu ce 9 juillet 2009
un e-mail intitulé "Doug Casey on the
Echoes of War" posté par la firme américaine en informations
économiques et financières Doug
Casey Research présidée par Doug Casey, "Pape
de l'or et de la spéculation" aux Etats-Unis.
Invraisemblable ? Sans aucun doute. Cela dit, les faits sont les faits.
Doug Casey a lu ma critique ci-dessus "Le
"Monde impensable" et bien évidemment
la charge dirigée contre le criminel contre l'humanité MacNamara
décédé le 6 juillet dernier. Une disparition saluée
par tous les amis de la liberté et de la décolonisation
dans le monde; Mac Namara étant sans aucun doute, avec le système
qui le propulsera, un des grands fléaux de notre temps.
J'ai brièvement présenté Doug Casey dans Systèmes
pénitentiaires et couloirs de la mort alternatifs, l'or des riches
en critiquant Casey "expert-fanatique de l'or"
et son mode d'enrichissement en période de crises; spéculation
sur l'or, l'argent, les métaux précieux, le soja et le grain,
l'uranium ou les taux d'intérêts, sur toutes les valeurs
imaginables, en marge des grands courants de l'information et de l'analyse,
stratégique et mobile en cela, sans beaucoup de réflexions
cependant sur les conséquences sociales de ce mode d'enrichissement
aux Etats-Unis et dans le monde; les riches étant beaucoup plus
riches, plus encore sans Etat régulateur (doctrine des libertariens,
suppression du gouvernement fédéral centralisateur, de la
FED, du papier monnaie, etc...), l'or étant au coeur des préocuppations
et des échanges.
Les pauvres dans un tel contexte sont, bien entendu, encore plus pauvres,
comme cela a toujours été dans un monde colonial blanc suprématiste
ligoté à l'étalon-or, aux multinationales qui extraient
et produisent l'or, aux petits spéculateur avides de profits, aux
petites sociétés minières - or des chercheurs/producteurs/spéculateurs
- qui désorientent et bousculent la vie rurale et l'environnement
déjà détruits par les transnationales; petits spéculateurs
à la vie trépidente et bien réglée sur les
conseils de Doug Casey et de son groupe. Un groupe considérable
présent en République populaire de Chine, au Belarus, en
Bulgarie, en Suisse, en Colombie, au Canada, en Uruguay, au Ghana....
Monde pauvre et violent, en fait, que ce monde livré à l'or.
J'insisterai sur ce dernier point en soutenant que ce mode d'enrichissement
allait de pair avec la montée des extrémismes, d'extrême
droite en particulier, et des "hate groupes" aux frontières
et dans les Etats de la fédération américaine..."unis
par la force" dira justement Casey en insistant bien sur le
fait, dans "Doug
Casey on the greater depression" (conversation que je découvrirai
peu après "Echoes of War"), qu'aucune frontière
n'était définitive et immuable, plus encore celles des Etats-Unis
:"On the wall the colors on the map are running...".
Les frontières, selon Casey, ne seraient donc pas gravées
dans le roc et pourraient même changer. "Things change"
dira-t-il. Etonnant propos finalement pour un brasseur d'affaires évoquant
la Révolution aux Etats-Unis, possible, affirmant qu'il n'y avait
pas eu de "guerre civile" aux Etats-Unis mais bien une "guerre
entre Etats", à la veille de la North American Community d'autant
que Casey écrit ne plus utiliser le générique "Amérique"
:"As far as I’m concerned, America has disappeared. America
was an idea, not a place, and it’s been replaced with the United
(by force) States."....
J'ajouterai dans "Système pénitentiaires... l'or
des riches" que les sans papiers et les sans droits, les immigrés
sans ressources, des pays riches et pauvres - je pense aux expatriés,
aux familles et aux vies brisées des mineurs du Pérou, du
Brésil, du Chili, de la République démocratique du
Congo et de tous les pays d'Afrique, aux mineurs de Mongolie, du Tibet,
d'Inde, d'Asie centrale -, dynamisés par la crise globale...et
par Doug Casey et sa firme en informations, seraient livrés à
plus d'inégalités, à plus de haines sociales et raciales.
L'histoire des droits de l'homme et l'histoire criminelle et judiciaire
des affaires de ces deux derniers siècles a parlé et nous
parle encore. La justice et la représentation politique sont désormais,
écrirai-je dans "Système pénitentiaires",
entre les mains des citoyens spéculateurs, de leurs conseillers
d'affaire et des riches exploitants politiquement bipartisans, tous habiles
maquilleurs de soulèvements spontanés, de révolutions,
Tibet, Turkestan, Birmanie, Sri lanka, Afghanistan, Inde, Honduras, le
marché autrement...
Peines et douleurs pour les hommes exclus ou déchus, d'où
l'importance, je n'insisterai jamais assez, d'une théologie de
la décroissance; anticiper, contrer les appels insurrectionnels
et les violences infondées assimilés à tort à
deux conditions de fait de l'histoire; "prévenir les catastrophes",
dira le philosophe.
Doug Casey m'a donc envoyé ce 9 juillet 2009 un e-mail sous la
forme d'une conversation: Conversation With Casey
portant le titre : "Doug
Casey on the Echoes of War". Une critique sans appel
du criminel contre l'humanité MacNamara que je recommande à
tous les lecteurs; le sombre personnage est présenté par
un professionnel de l'information et de la spéculation, à
relire donc deux fois.
Si je partage sa critique de "l'assassin financier en col blanc"
je ne partage pas, cependant, la philosophie du stratège
en affaires. Une philosophie et une approche radicale des peines, des
pertes, des manques et des réparations qui tiennent en une seule
phrase, je cite Casey: "Use the chaos to your advantage"...(C.P.
9/07/09)
Notes
- J'ai également reçu ce matin 10 juillet la newsletter
de National Security Archive consacrée à
Robert MacNamara et à ses "critical
oral history sessions" de la fin des années
80. National Security Archive dirigée par Tom Blanton offre, ici,
un bel exemple de révisionnisme et de blanchiment non seulement
du personnage mais également des institutions politiques, universitaires,
économiques et financières, bancaires; un blanchiment intégral
de l'industrie civile et militaire et de son salariat pensionné
voués à la guerre, à la promotion de la puissance
et de l'élitisme technoscientifique dans le monde :"(...)
Reflecting on the life of Robert McNamara, who passed away this week on
July 6th, the National Security Archive is posting this recognition of
the extraordinary role he played in driving scholarly and policy reassessments
of some of the most important and contentious U.S. foreign policy events
in the latter 20th century. For most of the last two decades of his life,
despite enormous criticism, McNamara took the lead in several series of
historical investigations that have changed our understanding of the past
and generated important discussions about how similar tragedies can be
avoided. Starting in the late 1980s, McNamara became the central figure
on the American side of a ground-breaking series of "critical oral
history" sessions that ultimately stretched over 15 years and involved
some of the towering figures of modern history. In 1987, the first of
several meetings with former officials involved in the Cuban missile crisis
occurred at Hawk's Cay, Florida. It was McNamara's agreement to take part
that brought others to the table and helped to create the momentum for
an unparalleled international historical undertaking. (The National Security
Archive was one of the co-organizers of this project. For most of the
sessions, the main academic organizers, and the pioneers of the critical
oral history concept, were James G. Blight and janet M. Lang, currently
at the Thomas J. Watson, Jr. Institute of International Studies at Brown
University.) ..." (C.P.10/07/09)
- A écouter et à lire : "Vietnam
War Architect Robert McNamara Dies at 93: A Look at His Legacy With Howard
Zinn, Marilyn Young & Jonathan Schell" : "(...)
It seems to me one things which we should be thinking about, is that McNamara
represented all of those superficial qualities of brightness and intelligence
and education that are so revered in our culture. This whole idea that
you judge young kids today on the basis of what their test scores are,
how smart they are, how much information they can digest, how much they
can give back to you and remember. That’s what MacNamara was good
at. He was bright and he was smart, but he had no moral intelligence.
What strikes me as one of the many things we can learn from this McNamara
experience is that we’ve got to stop revering these superficial
qualities of brightness and smartness, and bring up a generation which
thinks in moral terms, which has moral intelligence, and which asks questions
not, “Do we win or do we lose?” Asks questions, " Is
this right? Is it wrong?" And McNamara never asked that question.
Even when he was leaving, even when he decided he had to leave the post
of Secretary of Defense, even when he left, his leaving was not based
on the fact that the war was wrong. His leaving was based on the fact,
well, we weren’t going to win...." (Howard Zinn, DemocracyNow!,
7/07/09)
Opposants politiques, civils et religieux, latinoaméricains
et caraïbes en danger
Le
retour de la Quatrième Flotte et l'avenir de l'Amérique
latine, Jules Dufour
L'étau se resserre sur l’Amérique latine. La IVième
Flotte américaine a repris officiellement du service le 1er juillet.
Cette nouvelle annoncée le 23 avril dernier n’a surpris personne
quand on sait que Washington s’est montré, au cours des dernières
années, de plus en plus préoccupé par les mouvements
d’émancipation économique, sociale et politique qui
animent plusieurs pays de l’Amérique du Sud avec les avancées
extraordinaires de la révolution bolivarienne et, surtout, depuis
que l’on a formé l’Alianza Bolivariana de Las Américas
(ALBA) et créé plusieurs institutions conçues pour
assurer une plus grande autonomie des pays de la région
Reprendre le terrain perdu s’avère désormais le défi
posé dans la politique étatsunienne d’intervention
en Amérique du Sud. Reprendre le contrôle sur tous les plans
et, surtout, sur le plan militaire. La IVème Flotte est un élément
de la stratégie globale appliquée dans ce contexte. Ainsi,
la présence de cette flotte dans les eaux qui entourent le sous-continent
et dans la mer des Caraïbes exercera une pression voire une menace
constante sur les régimes politiques qui ne se conforment plus
aux règles du «partenariat» définies par Washington
ou sur ceux qui oseraient les remettre en question, en fait sur ceux qui
ont fait progresser la démocratie participative, citoyenne et solidaire
comme c’est le cas au Venezuela, en Bolivie et en Équateur.
Cette pression s’ajoutera au processus de déstabilisation
des gouvernements de ces États et de consolidation des armées
nationales des pays restés fidèles et qui se sont engagés
à collaborer.
Selon le communiqué de presse émis le 23 avril dernier,
cette flotte aura pour mission de patrouiller dans les eaux latino-américaines
et caribéennes. Créée en 1943 afin de protéger
les navires dans l’Atlantique sud cette structure avait été
abolie en 1950. “En remettant en service la IVème Flotte
nous reconnaissons l’immense importance de la sécurité
maritime dans cette région» déclarait l’Admiral
Cary Roughead, chef des opérations navales du Pentagone. La IVème
Flotte sera basée à Mayport, dans l’état de
la Floride et sera placée sous le double commandement de la Marine
américaine et de l’armée du Southern Command..."
(mondialisation.ca)
"Québec libre !"
Québec Solidaire
connaissance est une richesse, il faut donc la partager, pour nous, le
partage est un devoir citoyen !..."
Les Brigades d'Information Citoyenne (BIC)
Réseau du Forum
Social de Québec
Le Réseau du
Forum social de Québec et Chaudière-Appalaches offre
gratuitement un bulletin électronique (courriel) pour vous informer
des activités citoyennes et progressistes des régions Québec
et Chaudière-Appalaches
Action mondiale 26 janvier: besoin de volontaires !
Invitation à joindre le comité organisateur d'un évènement
festif pour le 26 janvier 2008: journée d'appui au Forum social
mondial et de lancement d'une plateforme sociocommunautaire pour «
un budget québécois pour tout le monde ».
27
octobre 2007 : deux actions à Québec pour la Journée
nord-américaine contre l'occupation de l'Irak et la guerre en Afghanistan.
Calendrier du
forum social
Événements engagés, démocratiques ou progressistes,
des régions Québec et Chaudière-Appalaches
solidarité locale et internationale, droits sociaux et de la personne,
démocratie, éducation, socio-politique, etc.
Les Editions Ecosociété,
à contre-courant (Montréal-Québec,
à découvrir)
Noir Canada, Pillage, corruption
et criminalité en Afrique
"En dénonçant de nombreux abus qualifiables de crimes
commis par ces sociétés privées, Alain Deneault s’attaque
à l’image factice répandue sur la scène internationale
d’un Canada intrinsèquement pacifiste, bon et généreux.
Il recense avec soin et précision les nombreux cas (déjà
rapportés ailleurs dans le monde par plusieurs ONG, journalistes,
analystes ainsi qu’experts de l’ONU) dans lesquels les sociétés
canadiennes se rendent coupables de corruption, de pillage institutionnalisé
des ressources minières ou pétrolières des pays africains,
et attisent ou maintiennent l’instabilité et les conflits
pour obtenir de juteux contrats. La liste est longue : ingérence
politique et contrats outrancièrement avantageux dans la fragile
République démocratique du Congo, partenariats avec les
seigneurs de guerre, vendeurs d’armes et mercenaires de la région
à feu et à sang des Grands Lacs, collusions mafieuses dans
l’Ouganda voisin, mineurs enterrés vifs en Tanzanie, empoisonnement
massif et « génocide involontaire » au Mali, expropriations
brutales au Ghana, transformation des Ivoiriens en cobayes pharmaceutiques,
barrages hydroélectriques dévastateurs au Sénégal,
privatisation sauvage du transport ferroviaire en Afrique de l’Ouest…"
Dictionnaire critique de
la globalisation
"Délocalisation, financiarisation, flexibilité du travail,
partenariat public-privé, réingénierie… Tous
ces mots font partie d’un discours banalisé et largement
utilisé par les médias qui façonne nos esprits et
brouille notre compréhension du monde si nous ne questionnons pas
leur véritable sens.
Comment la globalisation, qui vise à englober dans un marché
mondial déréglementé toutes les ressources de la
planète, s’est peu à peu imposée à toutes
les sphères de nos sociétés ? Quelles sont ses bases
idéologiques ? Comment fonctionne-t-elle et quels sont les impacts
de ce nouvel ordre économique mondial sur les politiques gouvernementales
et sur notre vie quotidienne ?..."
Objecteurs de croissance
Pour sortir de l'impasse : la décroissance
"Les objecteurs de croissance refusent de se laisser enrôler
dans une machine économique vouée à une quête
incessante de croissance, rentabilité, productivité. Aujourd’hui,
nous ne pouvons plus nier qu’une croissance infinie, objectif de
tous nos gouvernements, est impossible sur une planète aux ressources
limitées..."
Pour une nouvelle narration
du monde de Riccardo Petrella
"Aujourd’hui l’humanité n’est pas titulaire
de droits et de devoirs, l’humanité n’existe pas en
termes de pouvoirs juridiques et politiques. Voilà pourquoi le
Président des États-Unis peut continuer à faire ce
qu’il veut en Alaska, ou que le Président russe peut continuer
à opprimer la population tchétchène, légitimement
en apparence, sur la base du principe de la souveraineté nationale,
parce que l’humanité n’existe pas. Ainsi, les États
« souverains » peuvent faire, abusant bien souvent de leurs
« peuples », ce qu’ils veulent, de l’atmosphère,
de l’eau, des forêts, de la paix..."
La consommation responsable,
entre bonne conscience individuelle et transformations collectives
du Collectif d’étude sur les pratiques solidaires (CEPS)
" Acheter, c’est voter ! » Ce slogan semble de plus en
plus populaire au Québec. Consommation avertie, consommation solidaire,
responsable, citoyenne, engagée, verte ou éthique, simplicité
volontaire, consomm’action… ces nouvelles pratiques apportent
aux individus un pouvoir politique quotidien et prometteur. Mais ces «
votes » de consommateurs comptent-ils vraiment?
Et si la consommation responsable n’était qu’un leurre,
un nouvel artifice publicitaire qui « capitalise » sur la
« conscience sociale » des consommateurs et des consommatrices,
sans modifier les fondements des inégalités sociales? Un
outil pour freiner les critiques envers l’économie néolibérale
en amoindrissant ses effets pervers ? ..."
"L'agriculture bio, biodynamique ou organique" peut sans
doute en Asie, en Europe et aux Etat-Unis, se poser la même question;
un problème de fond qu'il convient d'aborder dès maintenant
et que le collectif nous suggère. Le "bio" « capitalise
» bien, selon moi, sur la « conscience sociale » des
consommateurs et des consommatrices, sans modifier les fondements des
inégalités sociales... Il en va de même pour les énergies
"bio" alternatives biogaz, éoliennes et solaires. Ce
problème, en fait, invite à une réflexion sur les
notions de préjudices, de pertes, de manque... (C.P.)
Mainmise sur les services,
Privatisation, déréglementation et autres stratagèmes
de Claude Vaillancourt
"Aujourd’hui, tout se vend. Même les services. Mais jusqu’à
quel point pouvons-nous abandonner aux entreprises des secteurs aussi
vitaux que la santé, l’eau, l’éducation, la
culture ? À l’heure des grands accords de commerce internationaux
et de la mode des PPP, Claude Vaillancourt nous éclaire sur la
privatisation progressive de tout le bien public dans cet essai de vulgarisation.
Nos dirigeants nous répètent qu’à l’ère
de l’inévitable déréglementation, les services
publics seront épargnés. Est-ce vrai? Comment savoir?
Habitués d’entendre dire que ce processus est naturel et
irréversible, nous avons trop souvent l’impression qu’il
n’y a rien à faire. Mais si nous ne réagissons pas
rapidement, nos gouvernements ne sauront résister à l’appétit
insatiable des grandes compagnies. Par définition, les services
ont pour souci l’usager et non le profit. Toutefois, l’Accord
Général sur le Commerce des Services (le fameux AGCS) de
l’OMC veut bel et bien soumettre tous les services à l’économie
de marché..."
Alternatives à la globalisation économique. Un autre monde
est possible
Par l'International Forum on Globalization, livre rédigé
par l'avant-garde du mouvement altermondialiste
"Partout dans le monde, les multinationales prennent de l’expansion
et tentent d’imposer leur loi: le profit avant tout. Les conséquences
désastreuses de leur domination se font de plus en plus claires:
appauvrissemnt des populations, destruction des cultures locales, bouleversement
des écosystèmes, etc. Parallèlement, des millions
de personnes s’opposent à ce type de mondialisation. En particulier
depuis Seattle, elles ont appris à mettre en commun leurs idées
et leurs énergies, non plus seulement pour contester l’ordre
établi, mais également pour affiner leur critique et surtout
pour définir les principes et les grand axes d’un développement
économique au service des personnes et des communautés,
soucieux de préserver la Terre et ses ressources.
Ce livre, rédigé par l’avant-garde du mouvement altermondialiste,
présente un ensemble d’actions immédiates pour contrer
le mouvement de mondialisation néolibérale qu’on nous
présente erronément comme irréversible. Tous les
domaines y sont abordés : l’eau, les médias, l’énergie,
l’agriculture et l’alimentation, les transports… On
y montre ainsi comment la privatisation est un procédé pervers
alors qu’il est possible de prendre des décisions dans le
sens du bien commun; comment aussi les lieux de travail pourraient être
différemment organisés pour tenir compte des besoins des
petits producteurs..."
L'aut'JOURNAL
(site officiel, débats)
Kosovo
et crime organisé, Michel Chossudovsky
"Les États-Unis et l’Union européenne donnent
leur appui au gouvernement du Kosovo dirigé par un criminel reconnu,
le Premier Ministre Hashim Thaci. Le poste de Premier Ministre a été
créé dans le cadre des institutions pour la mise en place
d’un gouvernement autonome (IPGA) établi par l’Administration
intérimaire de la mission des Nations Unies au Kosovo (UNMIK).
Nouvelles
du Saguenay : la prison, Pierre Demers
"Je vous écris d’une région gigonne (démunie)
et gigogne (pleurnicharde selon Léandre Bergeron). Une région
en mal de jobs bien rémunérées qui ne cesse d’en
perdre à travers la crise forestière qui s’éternise
et la décision de l’Alcan (Rio Tinto) – cautionnée
par la partie syndicale – de recourir à la sous-traitance
pour entretenir ses nouvelles usines..."
La
charte et la dictature des juges, 25 octobre 2007 par Pierre Dubuc
"Les fédéralistes présentent l’adoption
de la Charte canadienne des droits comme le nec plus ultra de la démocratie
et toute critique de la charte comme une position de droite. Bien qu’il
soit vrai que les critiques de la charte soient surtout venues des milieux
de droite, il existe également des critiques de gauche de la judiciarisation
de la vie politique. C’est le cas de Michael Mandel qui a publié
en 1996 La Charte des droits et libertés et la judiciarisation
du politique au Canada, Boréal, 1996. Nous vous présentons
un résumé de son approche critique...
Une note de service secrète, établissant la stratégie
fédérale lors du rapatriement de la Constitution en 1981,
nous apprend que le gouvernement Trudeau comptait neutraliser les politiciens
qui s'y opposaient en faisant valoir que «les Canadiens préfèrent
que leurs droits soient défendus par des juges plutôt que
par des politiciens».
Dans son livre sur la judiciarisation du politique, Michael Mandel démontre
comment les politiciens, tant de droite que de gauche, ont contribué
à cet état de fait. Les politiciens de droite ont recours
aux tribunaux pour ne pas avoir à consulter la population ou pour
se débarrasser d'une question dont ils ne peuvent tirer aucun parti.
Quand aux politiciens de gauche, imités par les syndicats et les
groupes de pression, ils sont fascinés par les tribunaux. Les médias
s'intéressent immédiatement à leur cause et, comme
le souligne Mandel, «la forme du discours judiciaire laisse croire
qu'il est possible de revivre l'histoire de David contre Goliath».
Bien entendu, c'est plus facile que d'organiser des campagnes publiques
– dont les médias ne parleront pas – ou de créer
un syndicat ou une organisation politique. Mais, ce faisant, ils s'illusionnent
et contribuent à légitimer le système en place. "
Quelques
propos sur le politique, le droit, les lois, le capitalisme, la misère
et l’utopie concrète pour réfonder la société
- Interview (2) d'André Thibault proposé et réalisé
par Christian Pose, août/septembre 2005, Ichikawa-city, Tokyo.
Christian Pose : "(...)Dès 1975, avec la
Loi sur la Cour Suprême, le gouvernement renforce les pouvoirs de
cette juridiction, la Cour cesse d’être un tribunal de dernière
instance réglant des différends privés, en rendant
ses jugements d’intérêt public. Elle définit
elle-même ses propres règles d’accès aux affaires
constitutionnelles…Dans l’affaire Thorson, elle décide
que tout contribuable est habilité à remettre en question
la constitutionnalité de n’importe quelle loi, et se dote
du pouvoir discrétionnaire de refuser les cas qu’elle ne
juge pas digne d’intérêt… Le pouvoir des juges
est tel qu’il leur permet de désavouer des lois votées
par des parlements élus. On se rapproche plus, ici, de la primauté
des juges que de la primauté du droit…L’on s’est
servi de la loi comme d’un moyen de contourner la volonté
populaire….”
Michael Mandel écrira encore :“la justice entre en contradiction
avec la démocratie lorsqu’elle se mêle d’orienter
les lois… c’est cela qui caractérise la politique judiciarisée”…
Quelle analyse faites-vous de cette critique ?
André
Thibault : "Je la partage entièrement. Je ne suis
pas en mesure de valider ou non l'analyse de Mandel des stratégies
fédérales à l'endroit du Québec. Mais je sais
que l'enchâssement de la Charte des droits dans une Constitution
presque impossible à changer sauf sur des évidences banales
— était tout à fait dans l'esprit de Pierre Elliott
Trudeau, prototype du despote éclairé, champion des droits
universels des individus et soupçonnant le tribalisme devant la
moindre mobilisation collective. Héritier orthodoxe, en somme,
du libéralisme anglo-saxon de l'époque des Lumières.
Dans le raisonnement de Trudeau, les juges étaient, comme les philosophes
de Platon, dépositaires infaillibles d'une vision transcendante
et désintéressée du Bien Commun. Or, tout ce qu'ils
transcendent en réalité, c'est la volonté des gouvernements
démocratiquement élus. Comme le fait remarquer Marc Chevrier
de l'Université du Québec à Montréal, "le
juge reproduit les biais propres à sa discipline et à sa
fonction". Plutôt kantien, Trudeau ne décelait de biais
que devant les émotions militantes et non devant ce qui se donne
les apparences de la froide rationalité..."
LA GAUCHE
ALTERNATIVE QUEBECOISE A L'HEURE DE L'ALTERMONDIALISME - Interview
d'André Thibault (23/07/2005)
"Christian Pose: André Thibault, comment
expliquez-vous l'émergence de ce que l'on nomme aujourd'hui la
"nouvelle gauche" (québécoise et nationale), l'émergence
de multiples champs de force, des partis alternatifs et des mouvements
de citoyens comme Union des Forces Progressistes (UFP), Option Citoyenne,
D'abord solidaires, ATTAC-Québec ou Réseau de vigilance
?
André Thibault : C'est la convergence de plus
d'un facteur et de leurs interrelations. Le plus frappant est un désenchantement
face au PQ, perçu comme dépassé face à la
montée d'un libéralisme d'une férocité inédite.
Comme de nombreux partis sociaux-démocrates, le PQ laissait aux
forces du marché le secteur de la production et intervenait a posteriori
par des mesures de redistribution qui atténuaient les effets sociaux
des inégalités économiques. C'était possible
car en période de forte croissance, les entreprises avaient besoin
du pouvoir d'achat du marché intérieur des classes moyennes
et plus modestes (" fordisme "). Quand, refusant toute contrainte
politique à la compétition économique internationale,
les entreprises majeures ont au contraire développé un appétit
insatiable de profits et ont tout fait pour réduire leur masse
salariale et attaquer les dépenses sociales de l'Etat, le PQ a
essayé plus qu'ailleurs en Amérique du Nord de protéger
et même améliorer les régimes sociaux, mais il a dans
son ensemble démontré peu de sens critique face au culte
du marché dérégulé. Sa première raison
d'être qui est la souveraineté du Québec l'oblige
d'ailleurs à des compromis permanents en matière d'idéologie
sociale, dans l'espoir de faire le plein des votes souverainistes. L'évolution
culturelle de la gauche développait en même temps une sensibilité
croissante à la critique de l'ultralibéralisme, à
l'écologie, au développement d'une citoyenneté participative,
entre autres. Le fossé avec la classe politique nationaliste traditionnelle
est devenu de plus en plus grand et impossible à ignorer.
Ses
propres moyens, André Thibault (Essai),propos introductif et
présentation de l'ouvrage par Christian Pose (1/2)
"En à peine deux brèves interviews e-mail accordées
très aimablement à linked222 André Thibault dépeindra
les grandes tendances politiques et socioculturelles du Québec.
J'ai immédiatement pensé que c'était un très
bon moyen pour mettre en valeur les inévitables faiblesses de la
vieille société politique et les qualités de la jeunesse
transnationale mobilisée pacifiquement sur tous les continents
pour lutter contre les ravages du capitalisme.
Avec cet essai "Ses Propres Moyens "ce sont les habitudes culturelles
des vieux Etats et les travers des hommes que j'ai vu s'effondrer, chaque
page ayant le pouvoir d'ébranler les certitudes et les illusions
les mieux échaffaudées.
André Thibault me dira : "ce n'est pas un livre politique
ou chaud". Entendez ce n'est pas un livre d'actualité. Il
sera donc "boudé" des médias et du grand public.
Comme si cet ouvrage était condamné à demeurer une
somme critique coincée dans un espace-temps privé d'histoire
sociale, de démocratie participative, de politique et de culture
alternatives, noyé dans la propagande de psychosociologues payés
par les partis et le business de la droite/gauche néolibérale
québécoise, canadienne, américaine ou européenne.
C'est un fait que les éditeurs de gauche un peu paumés cherchent
désespérement leur Zola, leur Jaurès, leur Hugo,
leur Lénine, leur Trotsky, leur Rosa Luxembourg, leur Aragon, leur
Mao, leur Ché, leur Marx dans la société des gens
de lettres ou dans la société des ONG nobélisables
(certains députés socialistes diront dans l'ombre de la
Banque Européenne : "on a le dernier Attali, c'est déjà
çà !").
C'est également un fait que la nuée solidaire des collectifs
sociaux et des opprimés : ouvriers, syndicalistes, chômeurs,
étudiants, femmes au foyer, prisonniers, paysans, artistes, chercheurs
sans argent, intellectuels activistes, accusateurs, salariés puisent
force, indépendance, incorruptibilité d'une lutte sans merci
contre l'épuisement, la faim, la maladie dans l'ombre du mur de
la honte.
Je crois André Thibault sédimenté par la vie critique
autant que par l'histoire de la souffrance propre à chacun des
mouvements alternatifs du temp présent. L'auteur n'est donc pas
cataloguable. Il vit là où la vie sociale est..." (C.P.)
Quelques
questions à propos de "REPENSER L'ACTION POLITIQUE DE GAUCHE",
Un essai écrit par Pierre Mouterde,
publié et diffusé au Québec par la société
d'édition Ecosociété, en librairie le 9 novembre
2005. Entretien avec le philosophe, sociologue et journaliste militant
Pierre Mouterde, proposé et réalisé par e-mail par
Christian Pose, Paris, le 1.10.05
"Christian Pose : Tu accordes une grande importance
à la compréhension de ce que furent les trois grands mouvements
sociopolitiques antisystémiques, en fait trois alternatives au
capitalisme historique, de Wallerstein, citons:
1- l'alternative communiste de l'Est dans la tradition de la IIIème
internationale qui proposera la socialisation des richesses, prélude
à une société sans classe et à une rupture
d'avec la propriété privée,
2- l'alternative sociale démocrate à l'Ouest caractérisée
par un esprit de réforme large et progressif du capitalisme, doté
d'une logique de l'Etat interventionniste,
3- l'alternative nationale populiste du Sud caractérisée
par une stratégie de libération nationale capable de briser
la logique du développement inégal entretenue par les centres
impérialistes du Nord dans le cadre de la décolonisation.
Q : Peux-tu nous expliquer, car a priori ce n'est pas
si simple, en quoi l'échec de ces trois modèles nous permettrait
aujourd'hui de mieux comprendre notre rapport sociopolitique et historique
au politique (espace de lutte toujours à reprendre, selon toi,
contre la domination), à la démocratie (espace subversif
de réactivation permanente du conflit, du retour obstiné
sur la scène du pouvoir des "sans-parts"), à la
gauche ?
Pierre Mouterde :
Oui
c’est une question très importante. Et avant d’aller
plus loin, je voudrais ici rappeler ce que je trouve d’intéressant
dans cette appellation de « mouvement anti-systémique »
forgée par Wallerstein. Cette dernière en effet nous permet
de penser de manière globale et synthétique certaines caractéristiques
de la gauche réellement existante du passé, tout au moins
au niveau de ses tendances majoritairement les plus importantes. Après
tout la gauche –si on l’entend comme étant l’expression
dans le champ du social et du politique des intérêts des
classes populaires— ne peut être réduite à un
seul courant ou à une seule orientation idéologique, d’autant
plus si on est obligé d’admettre avec le recul du temps qu’aucun
des 3 grands modèles sociopolitiques lui ayant servi de référence
n’a été, en terme d’émancipation durable,
la panacée.
Cependant au-delà de toutes leurs différences et lacunes,
ces tendances de gauche avaient toutes (à des degrés divers
il est vrai) une même dimension anti-systémique, c’est-à-dire
une même volonté de s’attaquer aux logiques économiques
systémiques générées par le capitalisme. Que
ce soit en voulant le réformer en profondeur (comme initialement
le prévoyait la social-démocratie), ou en prétendant
socialiser les richesses sociales (appropriées sur le mode privé)
comme le souhaitait le communisme, ou en cherchant à promouvoir
un développement économique auto centré comme l’espérait
le national-populisme, ces trois modèles sociopolitiques s’attaquaient
à un système et pour ce faire disposait d’une stratégie
d’ordre sociopolitique qui passait, entre autres, par l’appropriation
du pouvoir d’Etat ou l’arrivée orchestrée aux
postes clef du gouvernement. Et si l’on peut et doit être
particulièrement critique vis-à-vis des erreurs des militants
passés, il faut au moins reconnaître quelque chose qu’ils
possédaient et que nous ne possédons plus : Ils avaient
eu assez rapidement (dès la fin du 19ième siècle),
et cela au sens noble du terme, une claire vision politique de leur action.
Qu’est-ce qu’une vision politique ?..."
EUROPE
Linked222 soutient Etienne Chouard et les euro-constitutantistes opposés
aux "traités européens" et les Manifestations
Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen
(MOCRIE) ,
(un document historique posté
par Etienne le 13 avril 2008)
Citoyens d’Europe Contre le Régime Illégitime :
CECRI
Organisons des micro-résistances au traité de Lisbonne et
plus généralement à tous les « traités
constitutionnels ». Proposition pour une multitude de
Manifestations Obstinées Contre le Régime Illégitime
Européen (MOCRIE)
Chers amis,
Toujours plongé dans ma réflexion contre les abus de pouvoirs
caractérisés que sont, à mon avis, tous les «
traités constitutionnels », je voudrais vous décrire
une nouvelle idée pour essayer de résister au sabordage
de la démocratie par nos propres « représentants ».
1) Les indicateurs alarmants sont nombreux qui devraient nous inciter
à contrôler tous les pouvoirs à tout moment :
Parmi les indicateurs alarmants, on peut citer le crash financier majeur
imminent, la dérive policière des "démocraties"
prétendument "libérales" dans lesquelles même
la torture — pratiquée sur des citoyens incarcérés
sans procès et sans défense — est autorisée
et même encouragée au prétexte de "lutte contre
le terrorisme", l’usage massif d’armes nucléaires
(des milliers de tonnes de munitions à l’uranium) dans des
pays écrasés par des guerres contre d’insaisissables
"terroristes", guerres déclenchées sans que les
peuples puissent l’interdire, la prolifération exponentielle
des OGM sans moyen de résister, le sabordage des services publics
au prétexte d’une dette fabriquée de toutes pièces
par l’abandon de la création monétaire aux banques
privées, dette publique qui rend les prêteurs privés
maîtres des principales décisions publiques, l’abandon
des peuples par leurs propres représentants — politiciens
de métiers qui doivent trop leur pouvoir aux puissances financières
—, les mécanismes de dérégulation à
cliquet (à petits pas irréversibles) qui dépouillent
progressivement les États de leur droit d’interdire le plus
élémentaire (liberté de mouvement des capitaux imposée
par traité, AGCS négocié en secret, etc.), jusqu’aux
constitutions ! écrites désormais directement par les présidents
et leurs ministres et imposées sans référendum !
La coupe est pleine et ça urge ! Il est
temps que les citoyens reprennent le contrôle de leurs représentants.
Pourtant, les militants de tous bords semblent mener leurs luttes sociales
sans se préoccuper du tout de la Constitution : ils luttent vaillamment
sans prêter attention aux fers que nous portons tous aux mains et
aux pieds et qui nous contraignent au plus haut niveau du droit.
Il me semble que toutes nos luttes sociales sont vouées à
rester de simples gesticulations sans effets durables tant que des verrous
institutionnels privent les citoyens du contrôle des pouvoirs institués.
L’apparente indifférence des militants sur ce point décisif
m’étonne d’autant plus que ces verrous, déjà
redoutables dans les droits nationaux, sont terriblement renforcés,
pérennisés, par les institutions européennes.
Ainsi, nous avons urgemment besoin du référendum d’initiative
citoyenne (RIC) que nous garantiraient assurément d’honnêtes
institutions. Et ce droit élémentaire, les politiciens de
métier ne nous le donneront jamais, pour la raison simple que ce
droit citoyen irait directement contre leur intérêt personnel
en les privant d’une partie de leur pouvoir. C’est pourquoi
je dis haut et fort que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire
les règles du pouvoir ; ce n’est ni aux parlementaires ni
aux ministres ni aux juges d’écrire ou de réviser
la Constitution.
D’où cette idée, qui me
semble doublement originale :
2) Nous devrions nous concentrer sur l’essentiel : l’honnêteté
du processus constituant :
Il faudrait prioritairement protester contre l’essentiel et, comme
je viens de le suggérer, il me semble que la source majeure de
nos impuissances est l’illégitimité fondamentale des
pouvoirs de l’Union européenne, conçue et imposée
par des exécutifs qui sont évidemment juges et partie dans
un processus constituant : ils s’écrivent des règles
pour eux-mêmes et ça se voit partout.
Cette partialité au plus haut niveau du droit est extrêmement
dangereuse pour les libertés et on peut le constater concrètement
: ce qui est programmé grâce à l’UE, c’est
l’impuissance politique des citoyens face au chômage, aux
bas salaires, à la violence économique et bientôt
à la guerre, et l’absence de contrôle public des pouvoirs
dans les domaines qui comptent le plus pour les industriels et les banquiers
: marché intérieur, concurrence, liberté de mouvement
des capitaux, droit fiscal et droit social, notamment.
Alors qu’une Assemblée constituante désintéressée
programmerait sans doute un véritable référendum
d’initiative citoyenne (RIC), rouage central du droit des peuples
à disposer d’eux-mêmes, qui nous permettrait enfin,
par exemple, d’interdire nous-mêmes, rapidement et sans difficulté,
à la fois les paradis fiscaux, les OGM en plein champ, les armes
à l’uranium "appauvri", la privatisation des services
publics, le cumul des mandats, la libre circulation des capitaux, l’abandon
de la création monétaire aux banques privées, et
bien d’autres fléaux dont, manifestement, les politiciens
de métier s’accommodent fort bien malgré les souffrances
des citoyens.
La première originalité de l’idée
que je vous propose serait donc de se concentrer très prioritairement
sur la source même de nos problèmes, c’est-à-dire
le processus constituant : il s’agirait de lutter contre le régime
illégitime européen.
3) Une autre originalité consiste à multiplier les micro-résistances
et à protester toutes les semaines, le même jour et à
la même heure, partout en Europe, par petits groupes au début
mais tout le temps et partout :
Ensuite, deuxième originalité, plutôt que de faire
une grande manif une fois tous les six mois ou tous les ans, et puis plus
rien jusqu’à la prochaine, avec une frustration générale
de ne rien pouvoir faire au quotidien, je propose de nous inspirer de
l’exemple des Allemands de l’est et de leur idée, qui
a très bien marché en 1989 (avec la chute du mur de Berlin),
et qui s’appelait « les manifestations du lundi » :
Nous organiserions, modestement mais vaillamment, plein de petites manifestations,
un peu partout, dans tous les quartiers et villages d’Europe, le
même jour à la même heure, toutes les semaines : je
propose le mercredi à 18 ou 19 h, mais il faut en parler entre
nous, on fait ce qu’on veut :o)
Ce serait un rendez-vous régulier, facile à mémoriser
et à rejoindre par les nouveaux mécontents ou les nouveaux
courageux, à fréquenter sans peine puisque tout près
de chez nous, et permettant d’être nombreux même en
n’étant que 5 ou 10 personnes au même endroit puisque
réunis un peu partout en Europe au même moment, avec un site
central et un forum par manif pour faire connaître les initiatives
et les infos utiles.
Ce serait surtout le spectacle permanent d’un mécontentent
général et persistant, mécontentement opiniâtre
et obstiné, pas résigné du tout, prêt à
se cristalliser bientôt.
Ce serait des Manifestations Obstinées
Contre Le Régime Illégitime Européen (MOCRIE),
régime imposé aux peuples européens par voie de traités,
sans Assemblée constituante ni Référendum.
Nota : pour permettre la cohabitation
pacifique de tous les résistants, je recommande de s’interdire
tout étendard ou drapeau partisan dans ces MOCRIEs
: à l’évidence, le clivage « gauche
droite » nous divise et nous affaiblit. Ce mouvement citoyen devrait
se concentrer sur l’essentiel : rendre le contrôle des pouvoirs
publics aux personnes physiques.
Il semble que des initiatives soient en train de naître dans le
même esprit un peu partout en Europe.
Il y en a déjà cinq qui sont apparues en France en quelques
heures (voir le blog) : ainsi, tous les mercredis à 18h, à
partir du 16 avril, il y aura une petite MOCRIE à Trets, sur la
place de la Mairie, une autre MOCRIE à Lyon, place de la République,
une troisième MOCRIE à Montpellier, une autre MOCRIE à
Rennes, place de la Mairie, et encore une à Nantes (44000) devant
le château de la Duchesse Anne…
Vous aussi, n’hésitez pas à
créer votre propre petite MOCRIE, tout près de chez vous,
simplement. Puis, venez nous en avertir ici :http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2008/04/08/93-pour-des-manifestations-populaires-obstinees-mpo
Si l’idée vous plaît, j’ai besoin de vous, évidemment,
pour la faire connaître entre simples citoyens et pour organiser
les outils qui nous permettront de communiquer entre nous. Je vais créer
un site qui centralise les infos et qui offre notamment un forum par MOCRIE,
de façon à permettre aux participants de communiquer.
On verra si cette graine d’idée est assez simple et assez
forte pour survivre dans la tourmente que vit en ce moment l’idéal
démocratique.
Amicalement.
Étienne.
Le plan C, le seul qui
vaille : Concevoir nous-mêmes une Constitution d’origine Citoyenne.
Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du
pouvoir. Ce n'est pas aux parlementaires, ni aux ministres, ni aux juges,
d'écrire ou modifier la Constitution. Il faut séparer le
pouvoir constituant des pouvoirs constitués, qui ne doivent surtout
pas être aux mains des mêmes personnes (sinon, ils trichent,
évidemment, en s’écrivant des règles pour eux-mêmes,
aux dépens de tous les autres). Ce qui compte, pour nous protéger
tous contre les abus de pouvoir, ce n'est pas qui vote la Constitution
: ce qui compte, c'est qui écrit la Constitution.
Les membres de l'Assemblée Constituante doivent donc être
tirés au sort (parmi les meilleurs élus non candidats, citoyens
valeureux désignés spontanément, librement, par le
peuple), et ces députés constituants doivent être
déclarés inéligibles aux fonctions qu'ils instituent
eux-mêmes.
Venez m'aider à montrer que c'est possible :
1- des citoyens ordinaires
peuvent parler de leur constitution
2-
Ils peuvent même écrire eux-mêmes leur constitution
:
Je propose d’institutionnaliser la résistance
contre les institutions qui nous sont imposées en Europe, en organisant
un peu partout des Manifestations Obstinées Contre le Régime
Illégitime Européen (MOCRIEs), hebdomadaires et à
heure fixe ; voyez !
COREE-DU-SUD
Truth and Reconciliation Commission
Alleged
communists massacred under the eyes of American soldiers
by Dong-Choon Kim (Standing Commissioner Associate professor, Sungkonghoe
University)
"Last month the US government declassified images of thought-to-be
communist sympathisers being massacred by South Korean authorities between
1950 and 1951. Tackling a sensitive subject, the evidence throws more
weight behind the argument that the US were partly to blame.
The Korean conflict acted as a trigger for the Cold War. The country,
rescued from Japanese control following World War II, was divided in half
and shared between two rival regimes - the communist-supported northern
side and the "free world"-supported southern side. To separate
the two halves, a line was drawn along the 38th Parallel north (circle
of latitude), creating North Korea and South Korea. In 1949, South Korea
created the National Guidance League (NGL), which recruited, by force,
all suspected extreme left-leaning activists, in order to control any
potential north-side sympathisers. Quotas were quickly set up for all
NGL places to be filled, and to keep them at full capacity police forced
thousands of farmers, many of them illiterate, to join the NGL, even though
they had no link with the far left. Experts estimate that up until the
North Korean invasion, the NGL recruited around 350,000 members.
When the north stormed its southern counterpart, marking the start of
the war in June 1950, the southern authorities panicked. Fearing an insurrection
from these hundreds of thousands of supposed left-leaning thinkers, the
South Korean government ordered that they be got rid of. The members were
massacred..." (2008/06/16)
Massacres
de "communistes", sous les yeux de soldats américains
by Dong-Choon Kim
"Le gouvernement américain a déclassé, début
mai, les photos de massacres perpétrés par le pouvoir sud-coréen,
entre 1950 et 1951, contre de supposés sympathisants communistes.
Des clichés bouleversants qui mettent également en cause
la responsabilité de Washington dans ces tueries....Au moins 100
000 personnes [membres de la National Guidance League] ont été
tuées. Ce chiffre ne représente qu'une partie des pertes
civiles pendant la guerre de Corée [au moins 2 millions de civils
furent tués pendant le conflit, entre 1950 et 1953].
Les tueries ont eu lieu dans des centaines d'endroits différents.
Mais la plupart de ces charniers ont disparu en cinquante ans. C'est pourquoi,
aujourd'hui, nous ne pouvons inspecter qu'une cinquantaine de ces fosses
communes. Notre mission se limite à établir les faits et
à faire des recommandations pour le processus de réconciliation.
Notre Commission n'est pas mandatée pour traiter la question du
dédommagement aux victimes, ni pour punir les coupables.
Le chef de la police [de l'époque] et la plupart des commandants
sont déjà morts. Seuls des soldats non gradés ou
de simples policiers avouent leurs crimes. Des crimes qu'ils ont pourtant
vraisemblablement commis sous les ordres de leurs responsables hiérarchiques.
Bien que nous encouragions les aveux et les excuses officiels de la part
des coupables, il est très difficile pour eux de le faire. En tant
que représentant du gouvernement et ultime responsable, l'ancien
président Roh [au pouvoir de février 2003 à février
2008] a fait ses excuses à certaines familles de victimes. Le rôle
des Etats-Unis dans les massacres est un problème très sensible.
Nous essayons d'enquêter sur ce sujet également." (Observers.france24.com)
Seoul to pay 9 trillion won for
U.S. base in Pyeongtaek
"Seoul will have to pay more than 8.9 trillion won(US$ 8.6 billion)
in expenses for relocating the bases of United States Forces in Korea
to Pyeongtaek. This figure is more than 3.3 trillion won higher than the
previous year’s estimates...
According to the ministry estimate, the nation will have to pay 3.3 trillion
won more in a year. Adding 8.9 trillion won to be paid by Korea to the
estimated 4.4 trillion won contributed by the U.S. (estimated at the announcement
of the master plan in March last year) the total expenses for the relocation
of the base are expected to reach about 12 to 13 trillion, compared to
the initial estimate of 10 trillion won.
As the scale of the project gets larger and larger, there are likely to
be difficulties in preparing the funds. The relocation project which was
scheduled to complete in 2011-2012 will likely be delayed until 2015-2016..."
(saveptfarmers.org, JUNE 09, 2008)
South
Korea: Crackdown against Free Trade Agreement protest leaders
"Amnesty International would like to express its serious concern
at the arrests of Oh Jong-ryul and Jung Gwang-hoon on 3 July 2007 on charges
of protesting against the Korea-US Free Trade Agreement (Korea-US FTA)"
(Korean Alliance Against the Korea-U.S. )
Sortir de l'économie, objection de la croissance,
pour la décroissance, linked222 lance ce 2 juillet 2007 un "Jour
de la solidarité décroissante" ou "De-Development
Day" pour la zone Asie et Pacifique
Signature le 30 juin 2007 d'un accord de libre-échange
entre Séoul et Washington portant sur la suppression quasi
intégrale des droits de douanes sur la presque totalité
des produits industriels et agricoles des deux pays... Une catastrophe
humanitaire - alimentaire et sanitaire - est à craindre parmi les
plus pauvres, les minorités, la société des humbles
et bien entendu parmi les petits commerçants, les petits exploitants
agricoles, tous les travailleurs indépendants, les journaliers,
les sans qualification, les intellectuels, les artistes, tous les dépendants
salariés ou non des rythmes de production rivés à
la croissance, au crédit et au micro-crédit bancaires, au
développement national, régional ou local.
Les ressources des plus démunis, ménages modestes, étudiants,
entreprenants, personnes âgées, handicapés, pensionnés,
enfants, ne pourront bien évidemment plus être garanties
en Corée-du-Sud; il est à craindre que les mouvements civils
d'opposition soient confrontés à des vagues répressives.
L' U.S.-Korea FTA aura des conséquences dramatiques
pour l'autonomie et les capabilités des personnes en Asie-Pacifique...
Le "De-Development Day" relève également d'une
réflexion théologique sur la réforme de l'église
dans le monde, sa déhiérarchisation, sa désoccidentalisation,
sa resocialisation par le monde de l'exclusion (lire à la rubrique
"Hairesis" les textes de Tamayo
Acosta, Stop-Vatican);"église du peuple par le peuple",
donc, rempart du faible contre l'économie et le politique. Oui
à la théologie de la libération, à la théologie
libre, à la théologie de la décroissance et à
la création théologique, oui aux oppositions
théologiques mondiales, non au dictat diocésain néolibéral
en Asie-Pacifique, en Afrique, en Amérique latine, en Europe, aux
Etats-Unis, non aux droites nationales catholiques, non à l'expansion
militarocapitaliste globale opusienne !... En
toute fraternité rurale décroissante d'Asie-Pacifique et
du monde ! (C.P.)
Documents
For
the U.S., it is the first FTA with an Asian country and the largest since
the North American FTA (NAFTA) of 1994. For South Korea, it is a pact
with its second-biggest export market...(Korean
gvt)
The
Road to Free Trade (Korean gvt)
Bush
pledges effort for Korea’s visa waiver, urges Congress to ratify
Korea FTA
"U.S. President George W. Bush on Saturday (June 30) pledged to work
with Congress to include Korea and others in a visa waiver program (VWP)
while urging lawmakers to ratify the just-signed free trade agreement
(FTA) with the Asian nation. In a released statement, Bush recalled his
announcement in November seeking modifications to the VWP to offer it
to Central and Eastern European nations and other allies including Korea.
“The U.S.-Korea FTA helps manufacturers, farmers
and ranchers by eliminating nearly 95 percent of tariffs on bilateral
trade in consumer and industrial goods within three years. Almost
two-thirds of U.S. farm exports will be immediately duty-free when the
FTA is implemented. The agreement also presents an outstanding
opportunity for the United States to expand its role in creating a
more peaceful and prosperous Pacific Rim..."(Carlos
M. Gutierrez, ministre du commerce américain, ex-P.d.g. de
la multinationale alimentaire Kellogg (ex-prsdt. de Kellog-Asie-Pacifique),
membre du conseil d'administration de la Fondation W. K. Kellogg, membre
du conseil d'administration de la multinationale Colgate-Palmolive)
"Today, according
to the IMF, Korea has the world’s 11th largest economy. Last
year total trade surpassed the $500 billion mark for the first time...Korea’s
economic story is an inspiration for nations throughout the world. Forty
years ago Korea had an underdeveloped economy and a relatively low standard
of living. Per capita national product was a mere
$100 in 1964. Today, Korea has a GDP (Growth
Domestic Product, PIB) of over $877 billion year:Per capita GDP is up
to $16,000..." C. Gutierrez, 12/2006
South
Korea - A Trillion Dollar Economy Welcomes U.S. Trade, un
coup d'oeil sur les causes de la tragédie rurale sud coréenne
et asiatique
Importants documents de Saveptfarmers, 20 june 2007
Consistent Contradictions: the
Mismatch between an Imagined North Korea and the Real Role of the USFK
(saveptfarmers)
"In 2004, the United States and South Korea signed the Yongsan Relocation
Plan, agreeing to transfer the Yongsan Garrison and the Second Infantry
Division to an expanded Camp Humphrys Base in Pyeongtaek. The goal of
this project is to create a state-of-the-art “strategic hub”
south of Seoul in accordance with the United States’ plan for the
realignment and strategic flexibility of the USFK. The U.S. military has
been largely hands off in the actual construction of the base in Pyongtaek.
General B. B. Bell, Commander of the USFK and the Korea-United States
Combined Forces Command, however, has been busy trying to win approval
for the plan from Korean citizens and the U.S. Congress alike..."
Pyeongtaek solidarity statement,
signed by Noam Chomsky
"100 000 crimes depuis 1945 !"
(KCPT)
Understanding
the United States through the Crimes Committed by its Troops in Korea
by Lee Sohee (Secretary-General, National Campaign for Eradication of
Crimes by U.S. Troops in Korea )"According to official Korean government
statistics, roughly 52,000 crimes were committed by the U.S. troops and
civilians related to the U.S. military from 1967 to 2002. Some 59,000
U.S. servicemen were involved in these crimes.When one considers that
not all crimes are reported to the police, it is not difficult to imagine
that there are in fact more crimes. Based on the statistic above, it is
estimated that there would be more than 100,000 crimes by U.S. troops
in Korea since their stationing in 1945. U.S. troops in Korea have committed
about 700 crimes every year. In a word, they usually commit 2 or 3 crimes
everyday..."
No Crimes by U.S.Troops ! Chronologie
1995-2007 des actes criminels militaires perpétrés contre
des civils non combattants en Corée-du-Sud...
"On 21st February, U.S Criminal Investigation Department (CID) arrested
Spc. McCarthy as a suspect for this case. During the CID investigation
McCarthy confessed that after he had sex with KimOO, he requested KimOO
to engage in other perverted sexual acts but as KimOO refused, he hit
her face with fist many times then strangled her to death. However when
he was summoned to Korean police investigation on 23rd February he strongly
denied accusations on intended murder and said “I had not intended
to kill her, I strangled her unintentionally from the excitement of having
sex... The prosecutor asked to give him 10 years imprisonment. He was
sentenced 8 year in the first trial then 6 year in the second trial, McCarthy
was sentenced to 6 years in prison and served time in Chonan Boys Correctional
Facility and was released on parole on 28th February 2005 !!...”
"Be prepared for the unexpected!"
by Grl
Burwell B.Bell (9 juin 2006) Commandant de l'Armée américaine
en Corée du sud-USFK/vedette du Council
on Foreign Relations , haut lieu des avancées civilomilitaires
du capitalisme industriel et bancaire multipartisan, de la barbarie en
chemise brune et en col blanc, du gouvernement mondial. La vidéo
ci-dessus nous dévoile les options militarocommerciales globales
du CFR en Corée-du-Sud (qui se répandent comme la lèpre
en Asie, en Amérique Latine, en Afrique) tandis que le texte pdf
CFR suivant présente les professionnels soumis et collabos de la
tragédie bipartisanne néolibérale. Pèrles
et rivières de diamants pour les démocrates multimillionnaires,
"Food irradiation" pour la "petty society", destructtion
de l'agricukture traditionnelle, expropriations et déportations
des populations pauvres, tabassage en règle et assassinats des
étudiants, des chômeurs, de réfractaires et des paysans,
droits de cuissage et permis de tuer pour les soldats en bordée...
New Videos : Cindy Sheehan
in Daechury
Linked222 soutient les campagnes internationales
d'opposition à l'expansion des bases américaines en Corée
du Sud et à l'expulsion des paysans de Pyeongtaek, des villages
Daechuri et Doduri.(Boycottbush/For
Mother Hearth, ACTION
ALERT!)
Daechuri, Civil action
and farmers : The
Village Headman's letter to Korean People, Letter from Kim Jitae,
Image of the Peace village,
Video on Background
of Daechuri's ,Struggle
Chronology of the struggle, Call
for International Support in Daechuri
"No US Base !" (KCPT)
Strategic Change
on the Korean Peninsula and North East Asia: Transformation of U.S.
Military Strategy After 9-11.
"The expansion of U.S. Army base Camp Humphreys (K-6) is part of
the Global Posture Review, following the agenda of the Project for a New
American Century (PNAC), and implemented by the Bush Administration to
consolidate its military hegemony over Northeast Asia. Under the relocation
pact, the United States is required to hand back in stages 34 military
bases spread around the country by 2011. In their stead, it will
build two consolidated and modernized bases in Pyongtaek and Osan, 70
kilometers south of Seoul, by 2008..." (Daechuri Background)
NEWS-PHOTOS
JAPON
Sortir
de "l'information-ghetto-monde", prévenir l'érosion
numérique
"(...)Il est certain que l'expansion du patrimoine immobilier d'affaire
au Japon stimulée par l'information-ghetto-monde renforce la trame
juridique de l'aliénation par le commerce, l'industrie, la numérisation
financière, et condamne irémédiablement les cités
japonaises à coproduire les drames géophysiques (séismes,
effondrements, tsunamis, ensablements) et climatiques (sècheresse,
tempêtes, innondations) qui ébranlent les pays pauvres tout
en polluant l'air et les océans.
Ce phénomène est bien entendu globalisé. Le boom
immobilier d'affaire de Khartoum-centre, par exemple, perdurera grâce
aux méga-investissements numériques des fonds
de pensions américains injectés dans les activités
des multinationales les plus polluantes et les plus traumatisantes (Siemens
AG, Alcatel SA, Alstom, Sinopec, PetroChina) tandis que les pauvres de
Khartoum et les populations rurales voisines du Darfour seront déportées,
dans un même laps de temps social, dans des ghettos désertiques;
une race dominante (enseignants, policiers, fonctionnaires, magistrats,
industriels, financiers américains) en détruit bien une
autre, soudanaise, par ses activités. Il en va de même avec
le boom immobilier d'affaire à Baghdad, à Santiago du Chili,
à Johannesburg ou à Rio de Janeiro.
Tous les prétextes seront bons pour exercer ce droit à la
violence numérique financière quotidienne; une violence
désormais ordinaire, banalisée, invisibilisée, qui
déplace pourtant depuis la création en 1989 du 3W par Tim
Berners-Lee toujours plus d'énergie érodante (appréciable
par la géologie et la physique des particules), toujours plus d'usure,
d'érosion numérique dans le champ des activités humaines
tout en fortifiant le mode de production capitaliste qui en est la cause.
Au regard des faits, les systèmes numériques de cotations,
d'achats et de ventes détruisent systématiquement les informations-évènements
qu'ils engendrent. De petites "impulsions numériques"
propulsent cependant dans un processus de création/destruction
de l'information-énergie-érosion parmi les hommes, des superpétroliers/gaziers
sur les océans, des millions de tonnes de charbon, de cuivre, de
nickel, de cobalt et de fer sur tous les continents, des gigakilowats
d'électricité sous terre, des champs électromagnétiques
polluants dans les airs... des impulsions-évènements dont
la durée de vie sera infime; le monde en porte pourtant l'empreinte
irréversible.
La violence numérique financière accorde également
la part la plus maigre aux masses incluses dans le processus de création/destruction
- sans quoi la loi de l'offre et de la demande n'existerait pas... Les
informations-évènements engendrés dans un laps de
temps insensible au regard du temps social et des dispositions sociologiques
et politiques classiques sont toutefois évidentes au regard de
l'espérance de vie des plus pauvres et de la précarité
dans le monde. La trame historique, juridique, intellectuelle des informations-évènements
numériques révèle également des effets inédits
comme les obligations de comportement servile des agents-marchands dont
la dangerosité relève aujourd'hui de la psychologie criminelle.
Au bout de la chaîne numérisée de la prédation
alimentaire et sanitaire nous noterons une masse inquantifiable de nuisances
directes et indirectes : hausses phénoménales des prix des
denrées de base, riz, farine, pomme-de-terre, huiles, eau, essence,
destruction de l'offre et de la demande rurale, hausse des prix des terres,
destruction des stocks, pollutions, destruction des ressources hydriques,
escroqueries au micro-crédit bancaire, hausses des prix des produits
pharmaceutiques de base, augmentation du nombre des malades et des troublés
mentaux, etc....
La violence numérique ne laissera donc aucune alternative à
ce couple soudanais perdu dans le désert, à cette famille
congolaise du Katanga égarée sur les routes, à cette
famille indienne du Karnataka pleurant l'immolation du père/époux
suicidé par un ordre d'achat ou de vente actionnarial des brokers
"sang et moelle" de Monsanto, de Union Carbide, de Dow Chemical
ou de Coca Cola. Les familles pauvres du monde sont bien numériquement
assiégées.
Les opérations NEPAD
ou Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique et Ecoles
en ligne comme l'opération latinoaméricaine et mondiale
"one laptop per
child" du MIT (1)
commanditée par les prédateurs de l'industrie télé-numériques
AMD, Brighstar Corporation, EBay, Google, Marvell, News Corporation, Nortel,
Red Hat... annoncent des génocides ethniques légalement
numérisés certifiés par les instances internationales
de l'aide à l'enfance et des Droits de l'Homme (Unicef, Nations
Unies).
L'érosion numérique financière, phénomène
géophysique et commercial socialement et humainement violent, rapide
et global, asymétrique - dont l'archéologie, l'anthropologie
et l'ethnologie redécouvriront un jour les causes -, boostée
par l'universalité du projet nanobiotechnologique "next-generation
global society" du Pr. Tomonori
Matsuo président de l'Université Toyo, de "IR3S"
du pr. Hiroshi
Komiyama de l'Université de Tokyo et par les rêves numériques
inavouables du Japon - l'un des premiers investisseurs/donateurs/prêteurs
en Irak (1) - condamnera sans aucun doute les "sans terre"
à vivre plus longtemps sur les autoroutes stratégiquement
insécurisées et sans issues de la misère, de la faim,
de la maladie, des
conflits sanglants (2)
Dans un même laps de temps social la révolution
immobilière d'affaire, la multiplication des
places boursières (3)
et des informations bancaires
sécurisées (4)
dynamiseront les délocalisations, le tourisme de luxe, les challenges
sportifs corporatifs urbains, la surproduction, l'hérédité
des riches, le capitalisme catholique diocésain et les paradis
fiscaux..." (C.P., extrait de "Propos
décroissants sur les obligations de comportement servile au Japon,
l'hypocrisie de la "coexistence scientifique", de "l'éthique
environnementale" et de "l'eco-philosophie", 2/12/09,
augmenté 4/01/09)
Notes
- La pénétration stratégique du tissu social rural
(et) inter-régional japonais (mondial) par les autorités
japonaises (publiques, scientifiques, associatives civiles) est très
spécifique et sophistiquée. Elle implique/comprend, en effet,
une
mutation anthropologique, une maîtrsie de l'information/structure
géospatiale (1)
et une maîtrise des recensements/identifications
des populations non sans le concours des "générations
GSM-CEM" vouées aux services et à la consommation numérique.
Cette mutation qui induit la dynamisation d'une idée alternative
de progrès écologique et soutenable de l'éducation,
de la recherche scientifique et des affaires délocalisées
confirme la numérisation complète de la globalisation...
(Integrated
Research System for Sustainability Science (IR3S), Advancing
knowledge for human security, peace, and development, Electric
car, Local government support in Japan, Regional
Development Studies, etc...)
L'objectif développementiste des "régions japonaises"
(Japon, Asie-Pacifique et monde) consiste donc en une "révolution
théorique globale", scientifique (nanobiotechnosciences)
et philosophique au service des élites politico-commerciales, intensive,
violente donc, inévitablement acculturante qui devrait conduire
au renouvellement des marchés et des forces de production (ménage
par ménage); renouvellement qui confèrera à la concentration
urbaine une légitimité alimentaire et sanitaire trompeuse
puisque conçue sur les bases d'un chaos social psychologiquement
et financièrement planifié. (C.P.)
1 - JICA
Palestine Office- Gaza
1 bis : Japan's
Assistance to Iraq (Fact Sheet)
(1) "At the International Donors’ Conference on the Reconstruction
of Iraq held in Madrid on 24 October 2003, Japan announced its financial
assistance package totaling up to $5 billion. The package comprises $1.5
billion of grant aid for immediate needs reconstruction of living standard
of Iraqi people including power generation, education, water and sanitation,
health and employment, as well as improvement of security and up to $3.5
billion, mainly in the form of Japanese ODA loans, in order to meet medium-term
needs. In addition, Japan has announced and started implementing 6 billion
dollars of debt relief measures.
(2) $1.69 billion of grant aid has been obligated and has already been
disbursed. Regarding Japanese ODA loans, the Exchange of Notes (E/N) for
12 Japanese ODA loan projects (up to $2.45 billion) have been signed in
the fields of transportation, energy, industrial plant, irrigation and
so on. Moreover, based on the agreement of the Paris Club, the Government
of Japan and the Government of Iraq signed the agreement upon the debt
relief on November 24, 2005 in Tokyo. The debts will be cancelled by 80
% in total in three stages, which will amount to a reduction of approximately
710 billion yen (US $6 billion).
(3) In February 2007, Japan decided to extend new emergency grant aid
totaling approximately $100 million to assist the new government of Iraq,
which has been making efforts in nation-building including the formulation
of the International Compact with Iraq under the difficult conditions
of intensified religious and ethnic conflicts. In November 2007, Japan
decided to extend new emergency grant aid totaling approximately $5.18
million. In February 2008, Japan decided to extend, through UNDP, a grant
aid for conflict prevention and peace building of about 16.35 million
US dollar to the Project for Establishment of a Maternity and Children’s
Hospital in Fallujah..." (MOFA/ODA 9/2008 and New
JICA/JBIC) (1)
2 - The
Issue of Iraq, Japan's Assistance Measures
3 - Relations
with Countries and Regions of the World
4 - Il y a actuellement
en Irak 160 000 mercenaires qui se servent de leurs armes contre les civils..."Mohammed
Al-Dainy, parlementaire de Bagdad, a pu établir l’existence
de 426 lieux de détention secrets (...). Il a apporté des
procès verbaux d’actes de tortures et de viols, prouvant
les exécutions extrajudiciaires, ainsi que des certificats de décès
de prisonniers morts sous les tortures...« Parmi les treize lieux
que j’ai visités, trois étaient sous administration
mixte américaine et irakienne. Il s’agit de Al Dial, Al Karmiya
et Sahat Al Usur »..." (Silvia Cattori, 10/11/08)
5 - JICA
Global Plaza: concrétisation du désir des citoyens japonais
de connaître et de participer à l’aide internationale,
p.20/26 (2006)
"Nous formons un pont entre les citoyens du Japon et des pays en
développement, et par le partage du savoir et de l’expérience
nous ferons avancer la coopération
internationale, et œuvrerons pour construire un monde plus pacifique
et plus prospère...Depuis son nouveau départ en qualité
d’institution administrative indépendante en octobre 2003,
la JICA a procédé à des réformes au niveau
de ses activités et de son organisation au Japon comme à
l’étranger à trois points de vue : l’approche
de terrain, la sécurité humaine et enfin, la recherche de
l’efficacité, de la rigueur et de la rapidité..."
6 - The
Sustainability Science Education Center will offer a
series of lectures common to the IR3S participating
universities, will offer virtual lectures by means of information technology,
and, in cooperation with JICA and other organizations,
will provide instruction for international master’s program students
from Asia and people with experience in organizations such as the Overseas
Technological Cooperation Corps... (SGP / Hokkaido University)
7 - Hokkaido
University Inter-departmental Graduate Studies in Sustainability (HUIGS)
aims to specifically a sense of 1) “KOUSEI”
and 2) holistic aspects with understanding diversity.
Straight translation of “KOUSEI” in English is symbiosis.
In some sense, however, “KOUSEI” contains much wider concepts
than symbiosis. This word is originally a precept of Buddhism. The late
world famous architect, Mr. Kisho
Kurokawa, made this word spread to the world about 30 year ago. The
Buddhism meaning of “KOUSEI” is “Man should live together
with others and surrounding nature and should be lived together by others
and surrounding nature, no matter what the circumstance is...” (HUIGS
objectives/JICA/IR3S)
Des
droits pour des buts indépendants des droits par C.Pose
Soutien des oppositions non-violentes au barrage de Yamba et soutien des
associations de protection de l'écosystème de Tonegawa.Ce
texte a été consigné par Mr. Kambara dans le Livre
des oppositions civiles et des plaintes du Comité d'opposition
à la construction du barrage de Yamba de la préfecture d'Ibaraki
(Section régionale du mouvement national). Il sera transmis ultérieurement
par le comité de Yamba au MLIT, Ministry of Land, Infrastructure
and Transport, Tokyo. (C.P)
L'Histoire du barrage illusoire
Un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi
[1] [2]
[3]
Un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa,
1967-2001 — En hommage aux résistants de la lutte antibarrage
japonaise et mondiale, à la pensée sociale écologique
locale et planétaire.
( texte fr/jp,
11/3/07)
Le Japon amorce dans les années 1960/1970 une
profonde réforme de sa structure hydrologique commerciale au nom
de l'approvisionnement, de l'énergie et de la protection civile.
La politique développementiste industrielle des barrages affectera
les régions plongées dans le chaos psychologique, la précarité
et la désespérance civile. Une génération
disparaîtra emportée par le tsunami de béton qui envahira
les rivières et les sources du Japon stérilisant la vie
paysanne affaiblie par l'exode ininterrompu des populations vers les villes...
Rien ne justifiait, en fait, humainement, économiquement ou environnementalement,
un tel bouleversement.
Tokyo tirera sans ménagement les ficelles de la république
clientéliste et bananière. La corruption et l'endettement
se répandront, pandémiques, dans toutes les préfectures.
La catastrophe sera particulièrement sensible à Mito, Ibaraki.
Les préfets tomberont les uns après les autres nourrissant
les traumatismes, la colère et la fracture sociale, le divorce
entre les villes arrogantes et le monde rural discriminé.
Shigeru Kobayashi, jeune fonctionnaire municipal à l'époque
et l'un des leaders du mouvement paysan anti-barrage d'Ogawa, affrontera
un désert de sel pendant plus de trente années.
Dans cet entretien il nous donnera également son opinion sur l'éthique
en économie et en politique, le néolibéralisme, la
dérégulation économique, la Constitution du Japon.
Nous présenterons, très brièvement, son dernier ouvrage
d'histoire : "Sous le drapeau, le secours des tous les peuples",
ouvrage consacré à la révolte paysanne de Osé
de 1876 (aujourd'hui "quartier" ou "lieu-dit" d'Ogawa,
Hitachiomiya City), haut lieu de la résistance contre l'impôt
foncier du ministre de l'intérieur Okubo Toshimichi du gouvernement
de Sanjo Sanetomi sous le règne de l'empereur Meiji...
Shigeru Kabayashi abordera en conclusion le rôle de la démocratie
politique, la révolution, la conception philosophique de l'histoire,
l'engagement politique de l'historien, le Parti communiste japonais...(C.P.)
CITIZEN OMBUDSMEN
The
corruption figthers tool kit, civil society experiences and energing strategies
by The National Bureau of Asian Research
The Sendai Ombudsman was established to discover the extent to which local
public officials had misappropriated funds for entertainment / hospitality
purposes. A national liaison council (of associated national civic ombudsmen)
was established in the light of the widespread corruption uncovered throughout
Japan's 47 Prefectures. (infos anticorruption japonaises exactes mais
Transparency International est soutenu par le NED/CIA,
une double lecture et une nouvelle mise en perspective historique transnationale
s'imposent...C.P.)
Corruption
in Japan – An Economist’s Perspective by Werner
Pascha
Corruption
in Japan — Institutionalizing the Right to Information, Transparency and
the Right to Corruption - Free Governance by C. Raj Kumar
Restoring
the integrity of the criminal justice system - elimination of corruption
in the criminal justice system by Y.Tachi
Rappel historique
Corruption
through political contributions in Japan - 1996- 2000 by Verena Blechinger
"(...)To build up support for its interests, Sagawa gave generous
donations to Diet members and also organised lavish dinners and parties
for politicians. When questioned by the Special Investigation Authority
at the General Public Prosecutor's Office in Tokyo (Tokusôbu), the
head of Sagawa's Tokyo bureau, Watanabe Hiroyasu, said that between 1988
and 1991, he had paid about 2.5 billion yen in donations to 200 Diet members
and leading local politicians from the LDP and opposition parties (Kikuchi
1992)..." (T.I./NED/CIA)
Bureaucratic
Corruption in Japan by David T. Johnson (JPRI)
"There is a persistent myth in Japanese studies that politicians
are dirty but bureaucrats are clean. Though bureaucrats have been involved
in all of the major post-war scandals and have been the primary culprits
in many, the myth persists..."
American
Ombudsmen and Others ; or, American Ombudsmen and ‘Wannabe’
Ombudsmen by Larry B. Hill
"The interest in the Ombudsman was stimulated by a particular intellectual
current: a widely shared concern about the future of democracy and the
role of the citizen in what was seen as an increasingly bureaucratic age.
Many observers felt that the growth of government and its attendant bureaucracies
posed threats for citizens as they tried to preserve their humanity against
the expanding bureaucratic Leviathan..."
Violence, délinquance, extrêmisme politique
et socioculture du nationalisme
bosozoku : poèmes de guerre sociale et marchandising
The
illegal noise of the Bosozoku
"The
bosozoku are the notorious motorcycle gangs of Japan. And the "Violent
Angels" are their ladies..."
Bosozoku,
kamakura.cool (Magazine), "Speed
Tribes"(films) figure 8 productions, Icones
et poèmes Bosozoku
"Jusqu'à ce que la vie cesse..."
Interview de Mr.Sakaï par C.Pose
Un mouvement d'opposition civile spontané non violent pour la dissolution
du conseil muncipal de HitachiOmiya, Ibaraki, Japon
Ce mouvement d'opposition s'inscrit dans le processus
de la Grande Fusion administrative des communes dite de Heisei. Cette
Fusion, présentée comme historique par le gouvernement du
1er ministre Koizumi s'averre une source d'oppositions civiles spontanées
non violentes dans toutes les préfectures japonaises.
Autoritaire, exclusive, arbitraire et partisanne la Grande Fusion a été
présentée comme "une voie de secours" aux villages
et aux communes, comme "une étape indispensable dans le processus
de la décentralisation du pouvoir administratif central et de l'autonomisation
des communes" dixit les bulletins de la Direction de l'Autonomie
Locale du Ministère de la Gestion Publique, des Affaires intérieures,
des Postes et des Télécommunications (1).
"A la clef, une dotation monétaire alléchante pour
les communes endettées, diront les opposants au projet. Beaucoup
d'argent pour ceux qui acceptent sans discuter. Beaucoup d'argent pour
les constructions d'édifices pubics et les voiries, beaucoup d'endettements
supplémentaires".
Cette réforme repose sur un décret sans fondement remis
en question par ses opposants, un évident calcul électoral
du Parti Libéral Démocrate (PLD) au pouvoir (2), économique
aussi puisqu'il s'agit d'alléger l'endettement du gouvernement
(3). Il faudra donc se presser selon les dates de l'administration, se
décider, vite, "ou perdre les avantages", dira le Premier
ministre Koizumi.
La première partie de la Grande Fusion s'est achevée le
31 mars 2005. Pour les retardataires ou les réfractaires (communes
et villages) une sanction... pas d'argent. "Il fallait agir... avant",
dira le Premier ministre Koizumi (4).
La Grande Fusion des communes symbole historique de l'expansion capitaliste
industrielle et de la rationalisation de la gestion administrative amputera
le Japon de ses 71 314 communes durant la seconde moitié du XIXème
siècle (début de l'Ere Meiji).
La Grande Fusion de 1889, ère de Meiji (1868/1912), réduira
ce nombre à 15 859 communes.
La Grande Fusion de 1953, ère de Showa (1926/1989), réduira
ce nombre à 9 868 communes et en 1961 à 3 472 communes.
La Grande Fusion de 2005, ère de Heisei (1989, mort d'Hirohito,
?... ) réduira ce nombre à la fin de 2006 à 1 822
communes... (5) (C.P.)
"La Grande Fusion de Heisei s'oppose au futur du Japon !"
Hiroshi Itoh, maire indépendant de la ville de Kutchan, Hokkaido.
"Nous ne pouvons pas parler de fusion sans avoir de pendants.
Parmi les villes et villages, seule la ville voisine de Niseko partage
les mêmes opinions que nous. Une telle situation ne mènera
pas à une discussion active. Soudainement en ce moment la ville
de Rankoshi et le village de Makkari élèvent leur voix mais
cependant il est possible que ces compositions changent. Vu les circonstances
entre les villes et villages voisins, nous hésitons de leur faire
la proposition : ?Pourquoi ne fusionnez-vous pas avec nous ??. Ca pourrait
conduire à un effet contraire. Malgré que Kutchan ne compte
pas beaucoup d’habitants, ils ont des doutes sur une fusion.
Ce projet entend construire un pays comme le Japon et en même temps
changer les structures de notre propre ville. Mais il faut être
conscient qu’il existe une assez grande différence de point
de vue entre le gouvernement central et le gouvernement local. Un exemple
: on dit souvent que le gouvernement central encourage les fusions à
cause des ces propres avantages et non ceux des villes et villages. On
dit également que de telles mesures contribuent à l’indépendance
et à l’autonomie locales. Cependant, les gouvernements locaux
ne sont que des branches provenant du gouvernement central. Lorsque le
gouvernement central fera face à une crise financière, la
situation financière des municipalités en souffrira. Il
y a 4 ans environ, grâce aux fonds alloués aux municipalités,
notre ville a connu une baisse drastique de taxes, ce qui ne s’était
jamais vu auparavant. Nous, les maires de communes, sommes dans la même
situation que les présidents de moyennes et petites entreprises
(PME). A chaque fin d’année, nous devons nous battre pour
recueillir des fonds. Les habitants ne semblent pas comprendre cette situation
et j’ai le sentiment que nos efforts de responsabilité ne
sont pas encore suffisants..."
Libertés et actions civiles et politiques non violentes
au Japon - Grande Fusion de Heisei (tableau & doc)
TAKAHARU KOHARA professeur en science politique à la faculté
de droit SEIKEI - Tokyo nous envoie un très important dossier d'analyse
sur la Grande Fusion de Heisei. Le Pr. TAKAHARU KOHARA est un opposant
célèbre à la Grande Fusion.
"Des Brioches, des Eaux et des Choux" autre
regard sur la Grande Fusion de Heisei (Kusatsu et Tsumagoï)
"L'on pourrait dire que Kusatstu comme beaucoup
de cités/marchés (gestion publique / investisseurs privés)
est en face d'une situation où chaque acteur (conseiller/élu)
est censé avoir d'autant plus d'utilité que la part de gateau
(richesse des investisseurs/entrepreneurs privés associée
à tort avec le développement / expansion de la cité
et à la richesse réelle de la ville) est grosse. Il n'en
est rien. "La part de gateau" n'est pas une source d'utilité
administrative, juridique ou même politique.... Bien au contraire
l'utilité (le rôle de l'élu / conseiller) semble diminuer
(vérité de la responsabilité publique en système
libéral dérégulé) avec l'accroissement de
la part des richesses des entrepreneurs privés. Ici la cité
ne s'enrichit pas. Les maires japonais le savent bien puisqu'ils courent
après l'argent comme précisément, disent-ils, des
chefs d'entreprises ou des entrepreneurs.
Le problème de l'objectif utilitariste "le maire veut baisser
les salaires des conseillers en gardant le même nombre de conseillers"
réside en la maximisation totale de l'utilité (du nombre
des conseillers) indépendamment de la répartition réelle
(des richesses qui ne peut se réduire éthiquement à
la simple arithmétique). "L'échelle des répartitions
des richesses incluant la population" est plus juste ou plus équitable
pour appréhender la question de l'abaissement des salaires et ne
peut être simplifiée. Cette simplification a pour effet de
réduire la pertinence de la représentation politique à
une simple utilité... En ne prenant en compte que les conseillers
et non la totalité des personnes de la cité, les individus
sont exclus et n'entrent plus (l'ont-ils été seulement)
dans l'objectif égalitaire municipal. Ici, l'objectif municipal
n'implique pas/plus le traitement des intérêts de chacun
ou du plus grand nombre.
Un discours politique municipal ou national de justice ou d'équité
construit sur la "théorie du bien être" ou "organiser
nos institutions afin d'obtenir la plus grande somme des satisfications"
(les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, la Corée du Sud,
le Japon en sont prisonniers) ne pose pas de questions finalement sur
la source et la qualité des satisfactions. Le lien à la
base réelle (source de la répartition) est coupé.
Il est seulement demandé comment la satisfaction des désirs
affecterait la quantité totale de bien être..."
Comité
national de l'article 9
Hisaé SAWACHI : A révélé, les uns après
les autres, les drames des femmes durant la guerre.
En Japonais :
les intervenants Site officiel
A9A Les Archives/documents
Shin-eiken, Japan New
English Teachers' Association Criticisms
of the Japanese Government Authorization of Japanese History Textbooks
- the Case of "Koko Nihonshi B" (Senior High School Japanese,
History Textbook B) published by Meiseisha April 9, 2002 by Children
and Textbooks Japan Network 21
“Against
the restructuring of US base! ” 2600 people gathered in the
rally in Zama city.
PALESTINE et droits fondamentaux
Corrie
contre caterpillar : La lutte pour la justice continue
"Au printemps 2003, de nombreux activistes de l'ISM étaient
concentrés dans la Bande de Gaza en réponse au lancement
d'une large campagne de démolitions de maisons à Rafah.
Sous prétexte que la ville de frontière avec l'Egype servait
de canal de contrebande d'armes entre les deux Etats, Israel a commencé
à détruire des centaines de maisons pour nettoyer une "Zone
de couture" le long de la frontière.
Le 16 Mars 2003, convaincue que la destruction des maisons des personnes
innocentes ne pourrait jamais être justifiée, Rachel s'est
tenue de façon non violente entre la maison appartenant à
la famille du Dr. Samir Masri et un bulldozer Cartepillar D9.
Rachel portait une veste orange fluo et demandait par un mégaphone
aux soldats de stopper la démolition. Le bulldozer ne s'est pas
arrêté, mais il est passé sur Rachel, en écrasant
son corps sous sa lame et ses chenilles.
Une enquête criminelle israélienne sur sa mort a conclu que
Rachel avait été tuée par les gravats produits par
le bulldozer et n'a trouvé aucune faute au soldat qui conduisait
le D9. Cependant, les témoins oculaires déclarent que le
conducteur avait en effet vu Rachel et l'avait écrasée intentionnellement..."
ALGERIE
Algérie 1992-2006 "Résister
à l’effacement de la mémoire des disparus"
Conséquences du décloisonnement des marchés, des
accords de libre-échange et des nouveaux flux de capitaux étrangers
: abandon de la santé publique et dérives néo-eugénistes
La Société Franco-algérienne
de Psychiatrie, la Société Algérienne de Psychiatrie
et l'Association Algérienne des Psychiatres d'Exercice Privé
organisent un congrès commun le 14 & 15 mai 2008 à Oran
(Algérie) :
Oran : Les malades mentaux de plus en plus nombreux (27/11/07)
"Selon les données statistiques, le nombre de personnes victimes
de ce type de maladies a augmenté suivant une série géométrique.
De 2005 à 2006, selon les données du registre des statistiques
de la DAS, les cas d’atteintes mentales sont passées de 9.826
à plus de 12.000, autrement dit près de 2.174 nouveaux cas
ont été comptabilisés en l’espace de 10 mois.
Il reste à savoir que la majeure partie des personnes atteintes
ou souffrant de troubles mentaux ne se font pas systématiquement
portées sur ce fameux registre de la DAS et préfèrent
suivre une thérapie chez des psychologues et psychiatres exerçant
le plus souvent en dehors de leur ville de résidence et d’autres
se confinent dans l’isolement loin des regards des autres. A ce
sujet, Dr Mabrouk Laoudj, psychologue clinicien diplômé de
l’université de Grenoble II, précise que les atteintes
mentales se scindent, en règle générale, en deux
classes : les maladies dites légères qui se manifestent
par l’acceptativité » du sujet touché de la
thérapie et les maladies dites lourdes, cas où le sujet
atteint refuse catégoriquement la thérapie. Cette dernière
classe, étape où le malade atteint le stade de la psychose,
le sujet atteint refuse même de reconnaître sa maladie dans
le milieu hospitalier, les malades ne se reconnaissent pas malades, ils
préfèrent systématiquement être considérés
comme personnes enlevées, victimes de sorcellerie, victimes d’un
complot et le plus souvent comme victimes à une manipulation émanant
d’une force occulte », dira le docteur M. Laoudj et d’ajouter
« à défaut de prise en charge et/ou de suivi rigoureux,
les atteints par les maladies mentales dites légères finissent
toujours par choir dans la psychose »...
L'
Algérie néglige ses malades mentaux : "les «fous»,
qui errent dans nos villes représentent un danger pour la société..."
"Les Algériens souffrent de plus en plus de maladies psychiques.
Cette «vérité», on ne peut plus âpre,
a été réitérée, ce jeudi, par les participants
au Congrès
international de psychiatrie d’Alger. Ces derniers, se basant
sur une étude suisse, indiquent que près de deux
millions d’Algériens nécessitent des soins psychiatriques.
Selon Nicolas Sartorius, épidémiologiste psychiatrique suisse,
qui se réfère aux résultats de la même étude,
3 à 7% de la population doivent bénéficier d’un
traitement psychiatrique..."
Epicentre de l'aliénation
"120
PATRONS FRANÇAIS en algérie"
"Selon l’observatoire de l’information économique
du Forum des chefs d’ entreprise,
durant ces treize dernières années, de 1992
à 2004, la
France a été le premier fournisseur de l’Algérie
et, selon les années, le deuxième ou le troisième
client de l’Algérie. Le document du FCE affirme
que le solde commercial a été
avantageux pour la France, à l’exception des quatre années
suivantes : en 1997 avec un solde positif de 151 millions de dollars,
en 2000 avec un solde positif de 756 millions de dollars, en 2001 avec
un solde positif de 499 millions de dollars et enfin en 2002 avec un solde
positif de 134 millions de dollars. “Les importations de
l’Algérie de marchandises françaises ont augmenté
substantiellement : elles passent de 2,093 milliards
de dollars US en 1992 à 4,126 milliards de dollars US en 2004,
soit 22,26% des importations totales de l’Algérie”,
lit-on dans les données fournies par l’observatoire de l’information
économique du Forum des Chefs d'Entreprise. La part de la France
se situe entre 22 et 25% du montant des importations totales de l’Algérie,
tous pays confondus. 43% du montant annuel des importations de la France
concernent 9 produits. Les médicaments
occupent le premier rang avec un montant de l’ordre de 300 millions
de dollars par an en moyenne de la période 1992-2004.
Les importations de médicaments de France,
en hausse régulière, sont passées de 280 millions
de dollars en 1992 à 487 millions de dollars en 2004.
Le lait et la crème de lait se situent
en deuxième position avec un montant de l’ordre de 194 millions
de dollars/an en moyenne de la période 1992-2004. “Les
importations de produits laitiers de France représentent 8% du
montant annuel des importations de marchandises en provenance de ce pays
et 45% du montant des importations de produits laitiers par l’Algérie”,
précise le Forum des chefs d’entreprise..."
HSBC,
première banque d'Europe autorisée à s'installer
en Algérie
"Le Conseil de la Monnaie et du Crédit (CMC) vient d'autoriser
la banque britannique HSBC-Hong-Kong and Shangai Banking à s'installer
en Algérie devenant ainsi la treizième banque étrangère
à activer dans le pays. Le capital social de cette banque, qui
est fixé au départ à 2,5 milliards de DA, sera relevé
à 3,67 milliards de DA à sa troisième année
de présence active sur le marché algérien. Le CMC
souligne qu'il a accordé une attention sur l'origine des capitaux,
dans le cadre de la prévention et la lutte contre le blanchiment
d'argent et le financement du terrorisme » et qu'il a « examiné,
d'abord, la qualité de l'actionnariat..." (Blog de Benichou)
Commentaire
"Il serait intéressant que la presse algérienne fasse
des investigations pour savoir combien coûte au Trésor algérien
l’investissement de 1 euro étranger en Algérie. Le
manque de transparence - comme pour la vente des 70% de El Hadjar dont
il faudra un jour qu’une commission d’enquête révèle
les dessous - montrera à l’évidence qu’il
en coûte à l’Algérie près de 2 €
pour chaque euro investi dans le pays. (...) Pour flatter
l’ego de Temmar and co. qui veut à tout prix montrer qu’il
attire les investisseurs, l’Algérie se ruine totalement."
(Akim — 27 mai, 2007)
Khalida
Toumi se plaint de ce blog auprès de Zerhouni
Dossier
Algérie 1992 - 2006
—
Les grandes banques internationales arrivent, Le Quotidien d'Oran
"Les années 2006 et 2007 seront, selon Benkhalfa, «des
années d’expansion du réseau bancaire avec l’arrivée
de nouveaux acteurs, parallèlement à la modernisation des
systèmes de paiement». Il fait part d’un faible niveau
de bancarisation au niveau de la banque de détail, celle destinée
à la clientèle la plus large. L’élargissement
de la place financière d’Alger par l’installation de
banques étrangères, et de surcroît de renommée
internationale, vient à point pour, comme le note le délégué
général de l’ABEF, «corriger le gap existant
en matière de bancarisation». Il fait part de l’existence
actuellement de 1.200 points bancaires pour 31 millions d’habitants,
soit une agence pour 29.000 habitants. L’idéal pour lui est
«d’arriver à une agence pour 15 000 habitants..."
(notre critique de "l'unification de Bagdhad" dans "Economies
de guerre à crédit, sang des martyrs", C.P.)
--- L’Algérie
s’est enfoncée dans la corruption par Faouzia Ababsa
(La Tribune, 27/09/07)
"La grande corruption dans les transactions commerciales internationales
prend des proportions de plus en plus inquiétantes, l'Algérie
est devenue un «acteur» important de ce type de corruption,
et ce n'est pas un hasard si 4 principaux fournisseurs de l'Algérie
- l'Allemagne, le Canada, l'Italie et le Japon (membres du G 8) - n'ont
toujours pas ratifié la
Convention des Nations unies contre la corruption !" (adoptée
le 31 octobre 2003, 140 pays signataires, ratifiée par 80 pays...
(C.P.)
Commentaire
"(...) la tragédie algérienne d’aujourd’hui
n’est que le prolongement de la triste comédie populaire
de “Dechra Ghir Hak”. De mal en pis, et de pis en pis encore
en attendant des noirceurs plus ténébreuses, notre pays
va droit vers des crises plus poignantes et nul ne pourra prédire
les conséquenses qui en découleront à l’avenir.Tout
est mal géré chez nous au point ou il faudrait s’interroger
si nos gouvernants ne font pas recours à des modes de corruptibilité
pour exister d’abord et s’affirmer ensuite... être prédisposé
à systémiser la corruption à travers les circuits
financiers nourrisant et garantissant la viabilité d’un système."
(Malcolm S)
—
Violations des droits humains - Disparus
— Violations
des droits humains - Tortures
« On torture en
Algérie » selon l’ONU, (2/11/07, Le Matindz.net/Afp)
"Le Comité des droits de l'homme de l'ONU soupçonne
l'existence en Algérie de "centres secrets de détention"
et de pratiques de tortures par les services de renseignement et de sécurité
de l'Etat, a-t-il annoncé vendredi à Genève.
Le Comité se déclare "préoccupé par les
nombreuses informations non-gouvernementales faisant état de l'existence
de centres secrets de détention, qui se trouveraient à Houch
Chnou, Oued Namous, Reggane, El Harrach et Ouargla", dans ses "observations
finales" publiées à l'issue de l'examen périodique
de la situation en Algérie.
Les experts des droits de l'homme de l'ONU demandent au gouvernement algérien
de "s'assurer que tous les établissements de détention,
y compris les établissements du Département du renseignement
et de la sécurité, soient régulièrement visités"
par le Comité international de la Croix Rouge (CICR) et par un
organisme indépendant national.
En outre, le Comité "note, avec inquiétude, les informations
quant à des cas de torture et de traitements cruels, inhumains
et dégradants (...) qui relèveraient notamment de la responsabilité
du Département du renseignement et de la sécurité",
plus particulièrement chargé de la lutte anti-terroriste.
A ce sujet, les experts de l'ONU sont "préoccupés par
le peu de précisions quant à la définition particulièrement
large des actes terroristes ou subversifs contenue dans le Code pénal"
algérien. Ils ont demandé aux autorités algériennes
d'écarter "les interprétations permettant de réprimer
sous le couvert d'actes terroristes l'expression légitime de droits"
fondamentaux..."
— Massacres
- Exécutions sommaires
— L'affaire
des moines de Tibhirine
"(...) Selon une enquête menée par l'hebdomadaire l'Express,
évoquant la mission du général français lors
des faits, "Rondot se rend alors à l'ambassade de France,
sur les hauteurs d'Alger, où il rencontre le chef d'antenne de
la DGSE, les services secrets français. Ce lieutenant-colonel assure
que deux des moines ‹ les plus âgés ‹ ont été
relâchés sur la route de Bône. La DGSE a d'ailleurs
transmis une note ultraconfidentielle à ce sujet à Jacques
Chirac, en plein sommet antiterroriste à Charm Al-Cheikh, en Égypte
(Sí). Dès le début, donc, se détachent deux
visions du dossier : l'une avec la DST et les Algériens ; l'autre
avec la DGSE et le Quai d'Orsay, qui feront cavalier seul"... (Le
général Philippe Rondot avait géré l'affaire
des moines : l'homme du dossier "Algérie" quitte la DST,
par Mounir Boudjema,
Liberté, Alger, 22 mars 2006)
Commentaire
Si la DGSE a transmis une note à Jacques Chirac à Charm
Al-Cheik "en plein sommet anti-terroriste", cela signifie
qu'elle a été transmise le 13 mars 1996, date du sommet
égyptien. Or l'enlèvement des 7 moines de Tibhirine a
eu lieu dans la
nuit du 26 au 27 mars 1996 (1),
treize jours plus tard. Si les informations de Mounir Boudjema et de l'Express
sont exactes, si la DGSE (algérienne ou parisienne) a fourni un
message à Jacques Chirac le 13 mars, l'enlèvement de nos
amis moines etait connu de la DGSE et de Jacques Chirac, treize jours
avant les faits... (C.P.)
Pierre
Claverie Evêque d’Oran et dominicain assassiné le 1er
août 1996 après 18 autres religieux ou religieuses d’Algérie...
"Algérie
: le duel franco-américain ou la guerre sourde" de Youcef
Zirem, Mai 2001
"Après la signature ce même mois de mars 1996 d’un
accord de rééchelonnement de la dette algérienne
d’un peu plus de 1 milliard de dollars avec Washington, les compagnies
pétrolières américaines prendront d’assaut
le Sud algérien. D’importants investissements seront enregistrés,
en particulier pour Arco (1,5 milliard de dollars en 1996), Anadarko Petroleum,
Bechtel, Louisiana Land and Exploration ou encore Exxon...En 1999, l’Algérie
qui tente de moderniser son armée, déboursera pas moins
de 600 millions de dollars pour l’acquisition de matériel
militaire américain, devenant ainsi le deuxième client des
USA dans le monde arabe et le septième dans le tiers monde...
(Rappelons par ailleurs, ndlr) qu'en situation de quasi-cessation de paiement
en 1994, l’Algérie s’en sort grâce à un
contrat de stand-by d’un an avec le FMI suivi en 1995 d’un
contrat de facilité de paiement de trois ans. Le pays signe également
en 1994 et en 1995 deux accords de rééchelonnement avec
le Club de Paris et deux autres avec le Club de Londres, ce qui lui vaut
un différé de remboursement de plus de 16 milliards de dollars.
On va même jusqu’à affirmer que la sollicitude intéressée
du FMI et de son ancien directeur général, le Français
né en Algérie, Michel Camdessus, aurait rapporté
à l’Algérie un total de 30 milliards de dollars...
La France est le premier fournisseur de l’Algérie et représente
entre 22 et 25 % de ses importations. On comprend donc son intérêt
à sauver le régime d’Alger lorsque celui-ci, acculé
également par une contestation armée, était sur le
point de tomber en 1993-94. Mais qui, en France, bénéficie
réellement des faveurs du marché algérien ?
Pour Baudois Loos, de l’Institut européen de l’Université
de Genève, « l’histoire des rapports franco-algériens,
c’est d’abord une histoire de réseaux. De complicité
de réseaux, de complémentarité de réseaux.
Tous réseaux qui bénéficient du fait que la France
est l’un des rares pays européens à autoriser le versement
de commissions par ses entreprises dans les transactions commerciales
internationales. »
Dans son essai La
seconde guerre d’Algérie, Lucile Provost abonde dans
le même sens. « C’est en premier lieu par rapport à
la France, aux firmes françaises, aux intermédiaires qui
travaillent avec elles, que le pouvoir algérien organise la mise
sous contrôle de l’économie. C’est le plus naturel.
Les entreprises françaises sont sur place, les hommes se connaissent.
Ce sont donc de véritables réseaux d’influence politico-économiques
qui se sont mis en place avec l’ancienne métropole et existent
encore aujourd'hui. Les Français ont d’ailleurs bénéficié,
comme les Algériens, des retombées de cette économie
de dépendance. Les contrats sur l’Algérie
étaient réputés particulièrement rentables,
la surfacturation étant couramment de l’ordre de 30 à
40 % . Les liens entre affaires et politique ne se sont jamais démentis,
que ce soit à droite ou à gauche »,
écrit-elle."
The
Algerian Nuclear Problem, 1991: Controversy over the Es Salam Nuclear
Reactor, 1991 Controversy over Algerian Nuclear Reactor Led Washington
to Seek Chinese Assistance in Pressing Algiers to Adhere to Nuclear Nonproliferation
Goal
"The Algerian nuclear question became a public issue on April 11,
1991, when the Washington Times published a story by Bill Gertz headlined:
"China Helps Algeria Develop Nuclear Weapons." Reflecting his
military intelligence sources, Gertz wrote that Beijing was helping the
Algerian government build a nuclear reactor near the village of Ain Oussera
that could be used to build weapons. (Note 2) According to one of Gertz's
anonymous sources, "This is clearly a military nuclear reactor for
weapons production." No power-lines or power-generating facilities
at the reactor were evident and an anti-aircraft missile battery was spotted
near the site. Gertz's sources also told him that Beijing was supplying
the Algerians with "military advice on how to match nuclear weapons
to various aerial and missile delivery systems...In light of U.S. expectations
in 1991 that the IAEA would be inspecting Algeria's nuclear facilities,
the nuclear issue probably faded in importance for Washington, compared
to more fundamental fears over Algeria's future. In early 1992, after
national elections in which the Islamic Salvation Front scored impressive
victories, the military established a "state of emergency."
Soon a brutal and bloody civil war broke out between Islamic fundamentalists
and the Algerian police and military. Civil war notwithstanding, in 1993
Algeria pledged to sign the Nuclear Non-Proliferation Treaty (which it
did in 1995), but the safeguards which the IAEA negotiated did not put
an end to speculation about Algeria's nuclear interests. The safeguards
were limited, e.g., the Agency can not inspect all of the facilities and
apparently has received little information from Algiers on the project's
origins. According to a 1997 report by David Albright and Corey Hinderstein,
Algeria has cooperated with the IAEA within the limits of its current
safeguards agreements, but it "has not been open enough to allay
widespread suspicions about its activities." (Note 6) Algeria, like
other African and Middle Eastern countries, continues to pursue nuclear
options for electric power and desalination; some observers worry that
they are seeking a "nuclear hedge" in the event that Iran develops
weapons. No doubt, U.S. intelligence and others continue to monitor the
Algerian situation. (Note 7) Whether the intelligence community ever solved
the puzzle of the cooling tower, however, may be learned from future declassifications..."(National
Security Archive, Electronic Briefing Book No. 228, Edited by William
Burr
Posted - September 10, 2007)
"Economies
de guerre à crédit , sang des martyrs..."
"JICA (Japan International Cooperation Agency), agence très
spéciale, fusionnera d'ici à 2008 avec la Japan Bank for
International Cooperation (fusion d'EX-IM Bank of Japan et de The Overseas
Economic Cooperation Fund, (OECF) en 1999) qui vient de se doter d'un
"board of Sharia" pour intégrer le marché financier
musulman en Malaisie...
Ce marché financier arabe sera pénétré, en
fait, depuis toujours. Hier Ex-Im Bank of Japan (JBIC) jouera, par exemple,
un rôle majeur dans la restructuration des marchés financiers
et des entreprises publiques algériennes tout en accordant un prêt
au "gouvernement" algérien à Tokyo le 31 mars
1992 - accord approuvé à Alger par décret présidentiel
le 20 octobre 1992. Ce business ne tiendra pas compte de la sanglante
répression anti-islamiste, de la déportation des populations
civiles algériennes non combattantes - ouverture de camps de concentration
à des civils innocents criminalisés et aux opposants légitimes
au régime militaire issu du putsch de janvier 1992 dès février
1992 -, de la torture, des exécutions, des disparitions forcées
- près de 12 000 personnes.
Un business et un décloisonnement des marchés pétroliers-gaziers
américains en Algérie exploités grâce à
la restructuration japonaise du marché financier public algérien
en 1992 qui conduiront sous le couvert d'une guerre civile - manipulée
au final par les intérêts algéro-franco-nippo-américains
- entre 100 000 et 200 000 algériens à la mort et plus de
1,5 million de civils au déplacement.
Nous avons bien affaire ici à un crime de collaboration économique
multinational contre l'humanité résultant de la complicité
de plusieurs gouvernements y compris de celui du Japon - Ex-Im Bank of
Japan aujourd'hui JBIC partenaire de JICA - avec un régime dictatorial
lui même responsable de crimes contre
l'humanité (1992-2002). Nous reviendrons ultérieurement
sur cette "tournante algérienne" qui implique également
les multinationales américaines Arco (BP Amoco), Halliburton, Bechtel,
Louisiana Land, Exxon, Anadarko Petroleum Corporation (Youcef Zirem, 2001)...
JBIC qui est une banque développementiste spécialiste du
commerce japonais, des exportations et des importations, du prêt
dans les pays pauvres, liée au gouvernement japonais néolibéral
et partenaire de la BAD et d'USAID, partage outre les intérêts
concurrentiels des multinationales américaines ceux des agences
civiles de renseignements américaines (NED/CIA notes 7 à
9). Cette banque transnationale encourage et facilite la pénétration
japonaise des marchés arabo-musulmans mais également non
musulmans - objectif des zones de libre-échange sur la base de
"l'unité arabe" faut il ajouter "désislamisée"
à la façon algérienne ou irakienne - quels que soient
les secteurs d'enrichissement. L'eau et la protection civile, désormais
business global, dans les cités et villages des nations les plus
pauvres, sont bien évidemment au nombre des objectifs prioritaires
(2006, 2005 et 2003 doc. ci dessous notes 10 à 14)..." (C.P.,
14/5/07)
— Les
disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure
"La loi « pour la réconciliation nationale et la paix
» promulguée en février 2006 prévoit une prise
en charge à condition que les familles concernées abandonnent
toute poursuite judiciaire et s’engagent à ne plus porter
plainte. Et en pratique, les pressions sont encore plus fortes, puisque
certaines familles sont contraintes de signer des formulaires attestant
que leur parent disparu a été enlevé par des «
terroristes » ou qu’il a « rejoint les maquis».
Plus grave encore, que leur parent est mort au cours d’un accrochage
avec les services de sécurité. Pourtant, de l’aveu
même de certains responsables politiques, beaucoup de familles refusent
ces compensations et continuent de lutter pour que le sort de leurs parents
disparus soit dévoilé et que justice soit faite..."
Ordonnance
n°06-01 du 28 Moharram 1427 correspondant au 27 février 2006
portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation
nationale
Les
instruments juridiques de la répression en Algérie by
Yahia Assam
CHINE
Chinese
Submarine Patrols Rebound in 2007, but Remain Limited
"The entire Chinese submarine fleet conducted six patrols during
2007, matching the previous all-time high from 2000. The performance indicates
that China operates its submarine fleet almost entirely as a coastal defense
force..."
China's Nuclear Missile Submarine Base
The base for China's single Xia-class ballistic missile submarine is located
at Jianggezhuang approximately 15 miles (24 km) east of Qingdao on the
Yellow Sea (see map). The base spans an entire bay 1.2 miles (1.9 km)
across, and includes six piers, a dry dock, numerous service facilities,
and an underground submarine tunnel. The main facilities appear to be
located in the eastern part of the bay. Apart from the Xia, the base is
also used by Han-Class nuclear attack submarines...
Legal observer Training
Manual (NLG) (pdf)
Inde, Chine,
Iran, USA..., autres regards sur les libertés civiles et
la citoyenneté dans le monde, les conséquences du capitalisme,
soutien aux tribunaux d'opinion internationaux, guides de recherche
More infos
|