Hors les lignes

 


L'expansion du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme, aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à la justice partiale et aux procès truqués...


Le "syndrome Sutherland" New
de la collaboration au "syndrome Sutherland" à la théologie du marché, à la collaboration; cet essai se veut une argumentation en faveur de la sortie de l'économie, de la théologie de la libération et de la décroissance, du "De-Development Day" ou "Jour de la solidarité décroissante" conçu au Japon pour la zone Asie et Pacifique sur la base de l'opposition à l'accord de libre-échange signé par les Etats-Unis et la Corée-du-Sud le 30 juin 2007 ; un accord garantissant la quasi suppression des barrières-douanières entre les deux pays sur presque tous les produits industriels et agricoles, par C.Pose
"(...)L'option pour le décloisonnement psychologique dispose de puissants lobbys laïcs et catholiques. Elle est, par exemple, défendue par le groupe italien de la Commission Trilatérale dont Peter D. Sutherland préside la section Europe. Sutherland qui sera le maître d'oeuvre en interne d'un ouvrage très significatif co-rédigé en 1999 par Robert Zoellick, ancien sous-sécrétaire d'Etat de G.W.Bush, conseiller de Goldman Sachs en 2006 et actuel président de la Banque Mondiale, et par Hisashi Owada - juge, ex-représentant du Japon à l'OCDE, ex-premier conseiller du président de la banque Mondiale James Wolfensohn entre 1999 et 2003, sous le titre évocateur : "21 st Century Strategies of the Trilateral Countries : in concert or conflict ?".
"In concert or conflict" signifie sans ambiguité "avec ou sans le consentement des pauvres", une dialectique purement CFR. Ce document en trois parties, très important, indique que l'Europe, les Etats-Unis et le Japon mènent et mèneront la danse du développement néolibéral "Pax Consortis" (théorie Owada de l'ébranlement révolutionnaire), sur une structure "libérée du fardeau de l'organisation des cinquante dernières années" et imposeront finalement, sans concession, une nouvelle rationalisation de l'intérêt privé et des profits au service de la compétitivité, du travail, de la sécurité, des institutions. La dogmatique du changement d'Owada implique une interdépendance entre les élites et des charges partagées "entre ces élites seulement"; ceci est parfaitement établi dans le titre et dans le texte. Owada parle en terme de révolution attendue (la troisième pour le Japon), révolution capitaliste trilatérale dirigée par quelques hommes fortunés d'exception. Hisashi Owada est visiblement sensible à la révolution bourgeoise qu'il attise, au népotisme et au giga-capitalisme financier et inustriel, comme R. Zoellick et P.D. Sutherland; sensible à l'homme "bien né" propre au "néo-eugénisme positif" et à la société de classe qui ne peut, selon ses moyens, que se régénérer...
Notons que le groupe italien de la Trilatérale compte également parmi ses membres le philosophe politique opusien Rocco Buttiglione, ex-ministre des affaires européennes de Silvio Berlusconi, conseiller de Jean Paul II, théoricien des "fondements bibliques et divins du libre-échange et de la globalisation", chercheur associé à l'Acton Institute du rév. Sirico (Michigan) et, par le fait, courroie de transmission des thèses libertariennes entre les Etats-Unis, l'Europe et Vatican.
Pour les catholiques néocons, les opusiens, les trilatéralistes Sutherland, Zoellick, Owada - dont la fille, Masako, est mariée au prince Naruhito héritier de la couronne impériale du Japon - le "sujet politique" et le "sens de l'homme divinement révélé" sont consubstantiels à l'intérêt privé mais aussi à de très habiles principes éthiques : "ethique civilo-militaire des marchés décloisonnés de l'Otan" (Riga), "éthique de l'individualisme méthodologique libertarien américain" et "éthique du personnalisme pragmatique" de Jean Paul II. Pour les éthiciens et les théologiens du marché comme pour les spéculateurs-entrepreneurs de Dieu, de Goldman Sachs, de Merrill Lynch, de Benetton, l'homme nouveau est donc, avant tout, antisocialiste.
"Le socialisme, enseignera le révérend Sirico (adepte des thèses de Buttiglione), est la plus grave erreur de l'humanité". En tant que défenseur du business transnational dont il associe la victoire au rayonnement de Benoît XVI "gardien de la foi véritable", le rév. Sirico défend un fanatisme de la "foi" associé au "sens de l'homme divinement révélé à l'Eglise" et à un "pape réformateur" présenté en mai 2007 dans le Washington Post Europe comme un "persécuté tant par les dictateurs catholiques qui rêvent de restaurations monarchistes... que par les socialistes de Dieu."
Les théologiens activistes de la libération latino-américains, les prophètes hors églises et les théologiens libres sont en effet présentés dans les shows planétaires du rév. Sirico à l'égal de l'antéchrist et ne peuvent conduire, dixit, ni au salut ni à la liberté religieuse..."

« Economies de guerre à crédit, sang des martyrs... »
Pour l'objection de croissance, la décroissance et la sortie de l'économie.Cet essai est dédié à la population civile non- combattante irakienne, en particulier à celle du quartier d'Al-Adhamiyah à Bagdad, au monde rural irakien non-violent et au BRussells Tribunal. (C.P.)
"Les interventions de la JICA - quelques 10 milliards de dollars écoulés selon un plan quinquennal lancé en 2005 pour un fond de ressources de 8,5 milliards de $ - débordent les frontières irakiennes pour inonder la Palestine, la Jordanie, l'Egypte, l'Afghanistan ainsi que tous les pays arabes du Proche et Moyen Orient. Sur ce point encore, cartes, programmes et calendriers, s'inscrivent dans le planning d'"unification du monde arabe" de la Maison Blanche.
Autre objectif de cette agence, la formation stratégique de techniciens civils irakiens pour la maîtrise des ressources hydriques, des dangers liés à l'eau (stratégie scientifique civile ou bancaire de groupes parallèles tels que Sasakawa Peace Foundation en Jordanie ou Nippon Foundation financier de l'UNEP en Irak) et des systèmes d'approvisionnement, de traitement/purification. La maîtrise des "ressources eau" demeure bien l'un des nombreux objectifs des Etats riches hyper-endettés, résolument corrompus, corruptifs et criminogènes, et ce au détriment des besoins vitaux légitimes des populations - nous parlons, ici, de populations réellement dépossédées de leurs ressources, abandonnées et suppliciées.
Le japon n'est pas en reste en matière de stratégie hydrique, de construction et de mise au supplice des populations pauvres. Sa politique de crédit, sa méga-capacité en construction "eau" (barrage, distribution, drainage, purification, assainissement) et son renseignement civil, scientifique, industriel, policier, militaire, ont posé des jalons sûrs aux Philippines, en Inde, en Chine, en Mongolie, en Indonésie, en Thaïlande, au Vietnam, dans les îles du Pacifique, en Nouvelle Guinée, en Corée du Sud, regagnant peu à peu l'espace des conquêtes militaires de 1931 à 1945. Le gouvernement se sert de cette force de levier pour engager un long processus d'endettement "eau" ou "construction" - généralement sur trente à cinquante ans - avec des Etats hyper-endettés, géoclimatiquement désavantagés et politiquement destabilisables; technique de harcèlement et de chantage que les américains utilisent au Japon depuis cinquante ans pour dévérouiller les barrières douanières.
Cette agence, très spéciale donc, fusionnera d'ici à 2008 avec la Japan Bank for International Cooperation (fusion d'EX-IM Bank of Japan et de The Overseas Economic Cooperation Fund, (OECF) en 1999) qui vient de se doter d'un "board of Sharia" pour intégrer le marché financier musulman en Malaisie...
Ce marché financier arabe sera pénétré, en fait, depuis toujours. Hier Ex-Im Bank of Japan (JBIC) jouera, par exemple, un rôle majeur dans la restructuration des marchés financiers et des entreprises publiques algériennes tout en accordant un prêt au "gouvernement" algérien à Tokyo le 31 mars 1992 - accord approuvé à Alger par décret présidentiel le 20 octobre 1992. Ce business ne tiendra pas compte de la sanglante répression anti-islamiste, de la déportation des populations civiles algériennes non combattantes - ouverture de camps de concentration à des civils innocents criminalisés et aux opposants légitimes au régime militaire issu du putsch de janvier 1992 dès février 1992 -, de la torture, des exécutions, des disparitions forcées - près de 12 000 personnes.
Un business et un décloisonnement des marchés pétroliers-gaziers américains en Algérie exploités grâce à la restructuration japonaise du marché financier public algérien en 1992 qui conduiront sous le couvert d'une guerre civile - manipulée au final par les intérêts algéro-franco-nippo-américains - entre 100 000 et 200 000 algériens à la mort et plus de 1,5 million de civils au déplacement.
Nous avons bien affaire ici à un crime de collaboration économique multinational contre l'humanité résultant de la complicité de plusieurs gouvernements y compris de celui du Japon - Ex-Im Bank of Japan aujourd'hui JBIC partenaire de JICA - avec un régime dictatorial lui même responsable de crimes contre l'humanité (1992-2002). Nous reviendrons ultérieurement sur cette "tournante algérienne" qui implique également les multinationales américaines Arco (BP Amoco), Halliburton, Bechtel, Louisiana Land, Exxon, Anadarko Petroleum Corporation...

JBIC qui est une banque développementiste spécialiste du commerce japonais, des exportations et des importations, du prêt dans les pays pauvres, liée au gouvernement japonais néolibéral et partenaire de la BAD et d'USAID, partage outre les intérêts concurrentiels des multinationales américaines ceux des agences civiles de renseignements américaines (NED/CIA notes 7 à 9). Cette banque transnationale encourage et facilite la pénétration japonaise des marchés arabo-musulmans mais également non musulmans - objectif des zones de libre-échange sur la base de "l'unité arabe" faut il ajouter "désislamisée" à la façon algérienne ou irakienne - quels que soient les secteurs d'enrichissement. L'eau et la protection civile, désormais business global, dans les cités et villages des nations les plus pauvres sont bien évidemment au nombre des objectifs prioritaires (2006, 2005 et 2003 doc. ci dessous notes 10 à 14).
La fusion avec la JBIC, partenaire de la Banque Mondiale, du FMI, d'US Ex-Im Bank et de tant d'autres, propulsera par ailleurs la JICA (Japan International Cooperation Agency) selon Sadako Ogata* sa présidente : "au rang des agences d'aides civiles, de subventions et de prêts, les plus importantes au monde..."

« Ce que chacun peut réellement faire ou être», ou évaluer la justice dans un contexte de décroissance, suivi de «Yamba, le plus lourd fardeau des contribuables de l'histoire des barrages du Japon »
Cette page est dédiée au mouvement d'opposition à la construction du barrage de Yamba, aux comités de défense des droits de l'homme, de la nature et de la faune de Tonegawa, de la région du Kanto et à la campagne nationale antibarrage No More Dam. (7/4/07)
"Ainsi l'aspiration populaire antibarrage à la justice est parfaitement légitime et indispensable elle conduit parfois à oublier que régler les questions des droits, des indemnités et des compensations après expropriation-déportation, après que les sites de construction de barrage aient été définitivement arrétés par les pouvoirs publics, ne règle pas celles qui concernent la justice elle-même... Nous évoluons toujours dans l'espace néolibéral du "laissez-faire", un espace, au delà de la justice fragilisée rendue, qui se refermera sur le plaignant après son procès. Un espace d'hyper-richesse (d'hyper-circulation de capitaux) mais également d'hyper-endettement et en perpétuelle expansion. Un espace qui proscrit au regard des analyses toute éthique dans la gestion des affaires, publiques et privées, dans les perspectives, les prévisions, et tout audit véritable des comptes aussi....
A la question de Tadakazu Fukase nous préférons donc la question : "la justice ne serait-elle pas plus équitablement rendue, plus efficace socialement ou plus juste, dans un contexte de non-endettement public et privé (Etat, collectivités locales, entreprises, ménages) et d'économie de décroissance ?". Il y a, d'emblée, tout lieu de croire qu'elle serait préférable à la dynamique de l'économie du bien-être matériel; cette dernière conduisant les particuliers, les entrepreneurs comme l'Etat libéral ou néolibéral, à réduire les droits à la plus grosse somme des utilités (publiques ou économiques) et les pertes à une "simple perte de bien-être", détruisant ainsi jusqu'à leur caractère de nécessité...
(...) L'altération du caractère de nécessité des pertes des particuliers est bien réduite et assimilée, comme nous venons de le dire, à "ce qui est utile ou non" (aux entreprises, au marché et à l'organisation des institutions).
Nous observerons, a contrario, qu'en décroissance (dont nous aborderons les grandes lignes tout au long de l'article) il apparaît clairement que "ce qui est utile" se traduit en premier lieu par la préservation effective du caractère de nécessité des droits et des pertes des personnes. Prenons pour exemple les "biens sociaux premiers - ou les choses que tout homme rationnel est supposé désirer : droits, possibilités offertes à l'individu, revenus, richesse, pouvoir, bases sociales du respect de soi-même -" (1), la décroissance abordera de façon significative leurs effets sur les êtres humains tout en facilitant - et c'est l'une des grandes différences d'avec une économie justifiée non seulement par l'hyper-profit mais aussi par son hyper-endettement - la prise en compte des capabilités, des besoins réels et de l'histoire privée de chacun; l'information "les biens sociaux premiers", en tant que telle, en tant qu'objet ou fétiche de l'économie capitaliste ne pouvant garantir à elle seule les effets qu'elle propose, l'égalité, la justice, la capacité de chacun à faire ou à être. "

Kobayashi shigeruL'Histoire du barrage illusoire
Un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi [1] [2] [3]
Un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa, 1967-2001
En hommage aux résistants de la lutte antibarrage japonaise et mondiale, à la pensée sociale écologique locale et planétaire. (23/1/07)
"Le Japon amorce dans les années 1960/1970 une profonde réforme de sa structure hydrologique commerciale au nom de l'approvisionnement, de l'énergie et de la protection civile. La politique développementiste industrielle des barrages affectera les régions plongées dans le chaos psychologique, la précarité et la désespérance civile. Une génération disparaîtra emportée par le tsunami de béton qui envahira les rivières et les sources du Japon stérilisant la vie paysanne affaiblie par l'exode ininterrompu des populations vers les villes... Rien ne justifiait, en fait, humainement, économiquement ou environnementalement, un tel bouleversement.
Tokyo tirera sans ménagement les ficelles de la république clientéliste et bananière. La corruption et l'endettement se répandront, pandémiques, dans toutes les préfectures. La catastrophe sera particulièrement sensible à Mito, Ibaraki. Les préfets tomberont les uns après les autres nourrissant les traumatismes, la colère et la fracture sociale, le divorce entre les villes arrogantes et le monde rural discriminé.
Shigeru Kobayashi, jeune fonctionnaire municipal à l'époque et l'un des leaders du mouvement paysan anti-barrage d'Ogawa, affrontera un désert de sel pendant plus de trente années...
Dans cet entretien il nous donnera également son opinion sur l'éthique en économie et en politique, le néolibéralisme, la dérégulation économique, la Constitution du Japon.
Nous présenterons, très brièvement, son dernier ouvrage d'histoire : "Sous le drapeau, le secours des tous les peuples", ouvrage consacré à la révolte paysanne de Osé de 1876 (aujourd'hui "quartier" ou "lieu-dit" d'Ogawa, Hitachiomiya City), haut lieu de la résistance contre l'impôt foncier du ministre de l'intérieur Okubo Toshimichi du gouvernement de Sanjo Sanetomi sous le règne de l'empereur Meiji...
Shigeru Kabayashi abordera en conclusion le rôle de la démocratie politique, la révolution, la conception philosophique de l'histoire, l'engagement politique de l'historien, le Parti communiste japonais... "

Ogawa Dam JP

Anna Politkovskaya Assassinat d'Anna Politkovskaya
« Une balle dans la tête est le moyen le plus simple et le plus naturel de résoudre n’importe quel conflit, si simple soit-il. Endurcis par la guerre, nous haïssons plus souvent que nous aimons. La haine est notre prière. Nous serrons volontiers les poings et nous les desserrons difficilement. Et de nouveau, au lieu de humer l’air à pleins poumons, nous nous nourrissons du sang de nos compatriotes sans en être étonnés. N’est-ce pas cela une guerre civile ? » extrait de "Tchétchénie, le déshonneur russe"
Anna Politkovskaya has been posthumously shortlisted for this year’s Sakharov Award for freedom of thought (Bulletins of Center for Journalism in Extreme Situations, 10,16, 09/2007) New
Chechen Clues Lead to the Police
"Basmanny Court has ordered the arrest of ten people on suspicion of involvement in the murder of Anna Politkovskaya October 7, 2006, in the entrance to her apartment building on Lesnaya St. in Moscow. Among them was the organizer of the crime, a Chechen. There were three unidentified policemen among those arrested and a colonel in the Moscow department of the FSB, Pavel Ryaguzov... " by Sergey Mashkin, Yury Syun, Olga Allenova, kommersant.com, 28/09/07
Une lettre au président russe Vladimir Poutine
Onze organisations membres de l'IFEX, conduites par le Centre pour le journalisme en situations extrêmes (Center for Journalisme in Extreme Situations, CJES), appellent le gouvernement russe à traduire en justice les responsables du meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa.
Le nouveau président par intérim de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a tenu une conférence de presse à Grozny, lors de laquelle il a accusé Boris Berezovski d'avoir ordonné les assassinats de la journaliste Anna Politkovskaïa et de l'ancien membre du KGB Alexandre Litvinenko...
Russie : un rassemblement à la mémoire d’Anna Politkovskaya réprimé dans la violence (HNS) & Ingouchie
Criminal case No. 376196, premeditated murder... According to the New York-based Committee to Protect Journalists, Politkovskaya is the 42nd journalist killed in Russia since the collapse of the Soviet Union in 1991, and the 13th in a contract-style killing since President Vladimir Putin came to power in 2000
Journalist Gives Her Life for Her Profession
Last Interview
Chechnya :articles
Putin, poison and my struggle for freedom
Russian Journalist Anna Politkovskaya, Poisoned
Ouvrages d'Anna, Bibliomonde
Hommage à Politkovskaya de Zaïnap Gachaeva, Présidente de l’ONG « Echo de la Guerre » Coordinatrice de l’organisation internationale "Les Femmes pour la Paix sur Terre".
Une mémoire vivante de la sale guerre tchétchène, Zainap Gashaeva a accumulé les cassettes vidéo sur les exactions russes en Tchétchénie. Elle est l'invitée du Festival international du film sur les droits humains, propos recueillis par Simone Petite (Le Courrier)
Open Wound / Plaie à vif
Durant dix ans Stanley Greene a documenté la guerre en Tchétchénie. Il est l’un des rares reporters à avoir photographié la petite république musulmane avant l’invasion de l’armée russe...
Comité-Tchétchénie & Thirteen murders no justice

Pose Christian"Des droits pour des buts indépendants des droits", texte consigné dans le Livre des oppositions civiles et des plaintes du Comité d'opposition à la construction du barrage de Yamba de la préfecture d'Ibaraki (Section régionale du mouvement national) par C. Pose (11/3/07)
"Le refus de dialoguer sur les questions de l'eau et des rivières, de la destruction de l'environnement ou des villages suite à l'application des politiques nationales de l'eau, des rivières et des constructions (travaux publics) constitue de toute évidence "un acte", au sens constitutionnel, "à caractère illégal",
ajoutons que les libertés d'opinion, de conscience, de parole, selon les termes des art.18 et 21 de la Constitution ne peuvent être enfreintes et que la garantie de ces libertés concerne bien "les générations futures" (art.11). Ces libertés et ces droits réclament, ne serait-ce qu'au nom du "bien-être public", des rapports transparents avec l'Etat et un droit au dialogue constant,
nous remarquerons, encore, que "le droit de la petite propriété" d'une population expropriée (droit de la minorité = petite utilité) garanti pourtant "inviolable" par l'art.29 de la Constitution perdra une part vitale de son "caractère de nécessité" dans le jeu des "satisfactions" jugées "utiles ou non" à l'organisation administrative et à l'Institution politique, à l'économie libérale ou néolibérale qui conduit par ailleurs les Etats, les collectivités locales et les particuliers à l'endettement. L'altération de ce droit est particulièrement lisible dans les jugements rendus par les tribunaux sur les montants des compensations ou indemnités accordés aux expropriés, une nouvelle cause, souvent, d'injustice...
insistons, enfin, sur le fait qu'il existe un "droit à la non propriété" et que les non propriétaires ont également un droit à l'eau, aux rivières, à des côtes non polluées, sans barrages, digues ou écluses, un droit au bien-être public et un droit au dialogue avec l'Etat...
Il serait regrettable que l'Etat en appui sur les standards psychologiques de l'économie du bien-être persiste dans l'idée, déjà trop répandue, que le droit ne concerne pas les pauvres parce que non propriétaires ou que les pauvres en terme de logique marchande doivent être assimilés à une absence totale d'utilité..."



Projet pour le Premier Siècle Populaire I
, II
de Robinson Rojas


Castello, Pestel, Genot, Puglisi, Sakai, Gallelli, Thibault, Mouterde, Santino... [ hors les lignes   1 ] More infos

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