Décroissance, oppositions civiles, anti-barrages, anti-mines, anti-CEM (1)

Décroissance, oppositions civiles, anti-barrages, anti-mines, anti-CEM (2)

L'expansion du commerce est indiscutablement liée à l'autoritarisme, aux activités clandestines, à la corruption, au crime, à la justice partiale et aux procès truqués.


Oppositions civiles japonaises ANTI-CEM

Textes adoptés par le Parlement Européen Jeudi 4 septembre 2008 - Bruxelles Évaluation à mi-parcours du plan d'action européen en matière d'environnement et de santé 2004-2010... (posté par Next-up, 9/9/08)
Extraits fondamentaux des textes parlementaires "Évaluation à mi-parcours du plan d'action européen en matière d'environnement et de santé 2004-2010" et profonde gratitude exprimée à tous les opposants relais -anti-CEM européens et mondiaux
.

—"Avec l'émergence d'Internet et de la téléphonie mobile, le Pentagone a affiné une toute nouvelle forme de déstabilisation pour changer les régimes politiques. Jonathan Mowat, un chercheur de faits derrière la vague de révolutions colorées, la décrit ainsi :
"Ce que nous voyons est l'application civile de la doctrine de la « révolution dans les affaires militaires » du Ministre Donald Rumsfeld, qui dépend du déploiement de petits groupes très mobiles, « activés en temps réel » par le renseignement et les communications. Le plan militaire est constitué d'escouades de soldats prenant le contrôle des quartiers d'une ville à l'aide des écrans vidéo des « casques de renseignement, » qui leur donnent une vue d'ensemble instantanée sur leur environnement. Des bandes de jeunes, convergeant vers les intersections visées, dialoguant en permanence avec des téléphones cellulaires, constituent l'application civile de cette doctrine.

— The world is potentially at the beginning of a "major" revolution in military affairs resulting from the interaction of multiple economic, social, and cultural changes driven by silicon-chip, robotic, psycho- and bio-
technologies...


— Nokia, Vodafone, Yahoo, Verizon, Google, business partners de Booz Allen Hamilton, multinationale en stratégie, renseignement économique, management, conseil en entreprise, formation universitaire d'agents du renseignement; au coeur de la Révolution des affaires militaires Booz Allen Hamilton compte également parmi ses clients les agences civiles et militaires spécialistes des "psyops", des infiltrations, des opérations clandestines, des coups d'Etat, sans nombre: CIA, NSA, FBI, Homeland Security, DoD, DIA, NGA, NRO, National Counterterrorism Center,USAID... .

— Autre regard sur la Révolution dans les affaires militaires
Morph, un concept de nanotechnologie commun, développé par le Centre de recherche Nokia (NRC) et l’Université de Cambridge (Royaume-Uni).Morph est un concept qui illustre la nouvelle génération d’appareils mobiles flexibles et extensibles, en permettant ainsi à l’utilisateur de donner à son mobile des formes complètement différentes.

— "Un goût amer",
plongée dans le business de la télé-numérisation de la société marchande : carcérale, militaire, civile et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs et judiciaires de contrôle et de régulation et avènement d'une société civile et militaire de consommation "intelligente" puçée et traçée).

— Ohita District : first case brought by children against NTT DoCoMo that runs cell phone base at Haruki Area in Beppu City " We, children in this area, are the test animals for NTT"

— Kumamoto : About 120 people gathered to hear presentations from invited speakers, including Prof. Teruya Ogino of Kyoto University School of Engineering, who gave the keynote speech on the problem of EMF; Patricia Ormsby, who spoke on the observations of a foreigner in Japan and the situation in foreign countries; author Shunsuke Funase who spoke of the ironies of the situation in Japan; and lawyer Tsune Misumi, who spoke on legal approaches to confronting the problems posed by EMF in Japan. Appeals were heard from activists throughout Japan.

— Cette page en japonais composée par Mami Yoshikawa solidairement diffusée par l'équipe de "next-up" (pdf) est un compte rendu des actions civiles (judiciaires) et des études scientifiques (technologie, pathologie et médecine environnementale) françaises et eruropéennes anti-CEM diffusé en réseau à Kawasaki (Kanagawa Ken) à la demande de co-propriétaires et de locataires opposés à l'édification d'antennes relais panneaux cellulaires

— Opposition
"
Un premier projet d'antenne relais KDDI de 5 tonnes conçu pour notre toit d'immeuble, nous déclare Maki Sekizawa enquêtrice-résidente à Kawasaki, sera proposé par les agents de KDDI à l'assemblée des copropriétaires. En contrepartie il nous sera offert une somme forfaitaire annuelle de "120 mayens" (1,200 000 yens/+-10 000 euros).
Dans un premier temps le constructeur de l'immeuble refusera la proposition en raison des normes anti-sismiques, "5 tonnes de plus c'est trop!".

Autre regard sur la Révolution dans les affaires militaires
3 Billion GSM Connections On The Mobile Planet – Reports The GSMA
16th April 2008, London, UK: The GSMA, the global trade group for the mobile industry, today announced that total connections to GSM mobile communications networks have now passed the 3 Billion mark globally. The third billion landmark has been reached just four years after the GSM industry surpassed its first billion, and just two years from the second billionth connection.
The 3 Billion landmark has been surpassed just 17 years after the first GSM network launch in 1991. Today more than 700 mobile operators across 218 countries and territories of the world are adding new connections at the rate of 15 per second, or 1.3 million per day.

Le groupe de publicité japonais Dentsu se lance dans la pub sur mobiles avec puce sans contact.Sa filiale Drum distribuera des coupons de réduction ou autres offres promotionnelles lors d'un paiement en boutique avec le mobile. Dès octobre 2007, les 3 800 McDonald's japonais seront équipés de terminaux de paiement compatibles avec le système de crédit sur mobile "ID" de NTT DoCoMo. Les clients pourront régler leurs menus avec leur téléphone portable, simplement en effleurant le terminal de paiement "ID" associé à la caisse enregistreuse,

— En 2010, les Japonais qui s’entassent dans le métro de Tokyo devraient pouvoir regarder des vidéos en haute définition sur leur mobile pour une somme modique. C’est du moins ce que leur promet NTT DoCoMo. Mais pour cela, l’opérateur aux 52,5 millions de clients devra débourser l’équivalent de 600 millions d’euros, voire le double ! Avec un débit d’environ 100 mégabits/s, il sera 260 fois plus rapide que le service actuel qui flirte avec les 384 kilobits/s. Les usagers pourront donc envoyer et recevoir rapidement des fichiers lourds, comme avec un ordinateur.

— « 100 millions de titres musicaux achetés en téléchargement sur la plate-forme de KDDI »
Son cadet et concurrent KDDI (26,5 millions de clients) n’a pas encore dévoilé un tel projet. Il utilise cependant son réseau 3,5 G déployé dans les îles de l’archipel. Les débits descendants offerts par ce réseau seraient dix fois supérieurs à ceux de la troisième génération traditionnelle. KKDI en a profité pour diffuser à grande vitesse les titres les plus populaires du Japon poussés par la pop nippone et la J-Pop.

— Action/recherche anti CEM-Japon et campagnes de soutien aux personnes Électro Hyper Sensibles (EHS) menées par Yasuko Kato (1)

— Campagne publique contre des antennes relais et répéteurs à Oita (île de Kyushu)

— Une "ahurissante" technologie du Japon "peut vous rendre malade"
"Le Japon est maintenant un véritable fouillis – nous avons des enfants qui s’enferment dans leur chambre pour des années sans jamais la quitter. On l’appelle “Futoukou” lorsqu’ils sont à l’école et “Hikikomori” lorsqu’ils atteignent l’âge adulte. Ce problème de société a connu une croissance phénoménale, par exemple de 10 000 en 1992 à 140 000 en 2004, soit un accroissement de 1 400 %. .

— Vomiting and Diarrhea Plague Japanese Kindergartens,
The Outo-geri (Vomiting and Diarrhea) syndrome is increasingly plaguing kindergarten children in Japanese cities. This phenomena has come about and increased along with ambient exposures to increasing levels of microwave radiation - in one of the most electropolluted countries in the world - showing indeed a correlation.

— WHO guidelines urge govts to take steps to monitor EMF levels
"The World Health Organization earlier this month recommended governments to take measures to study healthy levels of exposure to electromagnetic fields (EMF).
The WHO's Environmental Health Criteria, released June 18, focus on exposure to electromagnetic waves that is suspected of being linked to leukemia in children.
Radio waves radiate from sources such as electrical appliances and power cables."

— WHO calls for measures to deal with electromagnetic waves
"TSUKUBA — The World Health Organization has urged its member nations to take measures against emissions of ultra low-frequency electromagnetic waves such as those from power lines, citing the possible link between the emissions and infant leukemia, a source close to the organization said Sunday.

— Are Electromagnetic Waves the Culprit?
"In two communities in Nagano Prefecture an increasing number of citizens are complaining of swollen lymph glands and muscle pain, and at the same time deformities are appearing in plants. The causes have not been clarified, but some people suspect that the electromagnetic waves from mobile phone base stations may be a factor. "


Luttes antibarrages

Luttes antibarrages, eau, sources, marais, rivières, étangs, littoral et mémoire civile
"Dams, Rivers & Rights: An Action Guide for Communities Affected by Dams (en/fr)
(IRN, résumé des moyens pour les luttes antibarrage co-financé malheureusement par Ford Foundation; stopper un barrage, oui, mais exiger des réparations en justice dans un contexte économique de croissance globale, de développement régional par le micro crédit bancaire et d'endettement généralisé mérite pour l'intérêt des déportés des réflexions qui n'apparaissent pas ici; voir ci-dessus notre approche de la lutte antibarrage Yamba-Japon)"
1 — France : A un mois des élections présidentielles un rapport confidentiel de la Direction production et ingénierie hydraulique (DPIH) d'EDF établit que sur les 450 barrages exploités par EDF pas moins de 200, souvent très anciens et mal entretenus, présentent des signes inquiétants de vétusté.
2, Tigre et Euphrate: Quand les Etats et les constructeurs de barrages prennent hommes et nature en otage.... la disparition du "Jardin d'Eden" ?
"Du "concordat de 33" à la "pax consortis de 99", le despotisme financier, les conflits ethniques et l'Eglise catholique romaine
Approche décroissante et théologique des données de l'UNEP (Programme des Nations-Unies pour l’Environnement), du décloisonnement des marchés, des catastrophes humanitaires, de la dramaturgie catholique romaine, de l'érosion géodémographique planétaire et des bouleversements climatiques.
Programme des Nations-Unies pour l’Environnement
"La quantité de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les ressources disponibles... l’empreinte de l’humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne...
L’Asie de l’Ouest est l’une des régions avec l’un des plus graves problèmes d’eau au monde. De 1985 à 2005, ses ressources totales d’eau douce par habitant ont chuté de 1 700 à 907 mètres cubes par an et elles devraient encore baisser à 420m3 par an d’ici 2050. "
La conclusion du rapport du PNUE est inacceptable
"La seule façon de traiter ces problèmes exige de déplacer l’environnement depuis la périphérie vers le centre du processus de prise de décision" (PNUE)...
Guerre de l’eau au pays des deux fleuves par Gilles Munier (5/2006)
"La première guerre de l’eau connue - et la seule répertoriée depuis par les historiens - a eu lieu vers 2450 av. J.C en basse- Mésopotamie. Elle fut provoquée par une querelle de bornage entre les cités-Etats de Lagash et Umma qui se disputaient l’exploitation de canaux d’irrigation frontaliers alimentés par le Tigre. Eannatum, roi de Lagash, en sortit vainqueur. Une stèle le montre tenant dans sa main gauche un filet où sont pris ses ennemis. Mais en 2150 av. J.C, Lugazaggesi d’Umma prit sa revanche. Et, Lagash fut détruite."
3, Israel contrôle 80% de l'eau palestinienne
"Le gouvernement israélien interdit aux Palestiniens de creuser de nouveaux puits sur leurs propres terres. Le tracé du mur en Cisjordanie a été fait pour intégrer les ressources en eau palestiniennes à l'intérieur des frontières israéliennes, en plus de ce qui est déjà pris par les colonies israéliennes à l'intérieur de la Cisjordanie. "
4, Palestine-Israel-Jordanie-Syrie : Le Jourdain
"Le fleuve sacré du Moyen-Orient, meurt.
Il y a soixante ans, le fleuve transportait 13 milliards de mètres cube d'eau douce et faisait fonctionner une usine hydroélectrique. Mais aujourd'hui, le débit du Jourdain atteint à peine 1 milliard de mètres cube, environ la moitié de l'eau qu'il transporte provient des égouts ou est salée..."
5, Le débat sur la Narmada : l'Inde face au dilemme des grands barrages
"Depuis une douzaine d’années, l’aménagement hydraulique de la Narmada fait l’objet d’un débat très médiatisé, qui a largement dépassé les frontières de l’Inde. La Narmada, le seul grand fleuve indien coulant d’est en ouest, traverse sur près de 1 000 km, dans l’État du Madhya Pradesh, les plateaux du nord du Deccan, avant de se jeter dans le golfe de Cambay ouvert sur la mer d’Arabie. Il offre ainsi la possibilité d’irriguer de vastes terres agricoles au Gujarat, un des plus puissants États de l’Union indienne, riche de ses traditions commerciales et de sa capacité à l’innovation industrielle, mais sujet à la sécheresse. "
6, En Chine, une crise de l’eau tous azimuts
"Avec 7 % seulement des réserves en eau de la planète pour le quart de sa population, la Chine n’arrive pas à faire face : 400 des 600 villes chinoises manquent structurellement d’eau, et 30 millions de ruraux subissent chaque année des pénuries. Un rapport du gouvernement vient de prévenir que " le volume total des ressources en eau exploitable aura été atteint en 2030, même en prenant en compte tous les efforts d’économie de l’eau ". "
7, Indonesian dam-affected communities break the information blockade
"About thousands victims’ people of the relocation of PLTA Koto Panjang were raised to the road. This action was pointed to welcome five Japanese parliament members who visited Kampar to see directly the condition of the victims who claimed Japanese Government. "
8, CHILE DAM OPPONENTS : THE LOOTING OF PATAGONIA HAS BEGUN
Juan Pablo Orrego: "Es absurdo que nos llamen ecoterroristas "
"El ecologista chileno Juan Pablo Orrego, presidente del Grupo de Acción por el Biobío (GABB), fue galardonado ayer con el Premio Nobel Alternativo que entrega en Suecia la Right Livelihood Foundation. La distinción se debió al trabajo que desde 1991 realiza al frente del GABB en contra de la construcción de la hidroeléctrica Ralco y en favor de los pehuenches que habitan los terrenos que serán inundados por la misma..."
9, No more dam illusions, the growing success of dam opponents in Japan
"Yamba ashita no kai"
Le projet de Yamba dont la conception lointaine remonte à 1952 (showa 27) relève d'un plan de protection civile conçu pour lutter contre les innondations qui dévasteront le système de drainage du bassin de Tonegawa dans la région de Gumma (repère-Est : Gumma Canal Facilities Emergency Construction) après le passage du typhon Catherine en 1947 (showa 22). Le typhon emportera 1930 personnes...
« Ce que chacun peut réellement faire ou être », ou évaluer la justice dans un contexte de décroissance, suivi de « Yamba, le plus lourd fardeau des contribuables de l'histoire des barrages du Japon »
"A la question de Tadakazu Fukase nous préférons donc la question : "la justice ne serait-elle pas plus équitablement rendue, plus efficace socialement ou plus juste, dans un contexte de non-endettement public et privé (Etat, collectivités locales, entreprises, ménages) et d'économie de décroissance ?". Il y a, d'emblée, tout lieu de croire qu'elle serait préférable à la dynamique de l'économie du bien-être matériel; cette dernière conduisant les particuliers, les entrepreneurs comme l'Etat libéral ou néolibéral, à réduire les droits à la plus grosse somme des utilités (publiques ou économiques) et les pertes à une "simple perte de bien-être", détruisant ainsi jusqu'à leur caractère de nécessité."
L'Histoire du barrage illusoire [ 1/3]
Un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi — Un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa, 1967-2001 —
En hommage aux enfants, aux femmes, aux hommes déportés par les constructeurs de barrages et les pouvoirs, aux résistants de la lutte antibarrage japonaise et mondiale, à la pensée sociale écologique locale et planétaire, aux champs, aux récoltes, aux rivières, au ciel, au vent, aux montagnes, aux océans, aux étoiles, à la lune, au soleil, à la nuit noire
10, Stop Françafrique
FRANCE-TCHAD. Le masque est tombé. Communiqué de Survie
Le voyage du président français Nicolas Sarkozy au Tchad ce 28 février n’aura servi à rien sauf à cautionner l’enlèvement et la probable élimination physique de représentants de l’opposition démocratique par le régime Déby. La France, qui essaie de faire croire le contraire (mais n’y arrive pas), se rend ainsi une nouvelle fois complice de la dictature tchadienne et fait déjà voler en éclat les promesses du discours du Cap prononcé par le président français ce même 28 février.
BIENS MAL ACQUIS DES DICTATEURS AFRICAINS
"Une enquête préliminaire française pour le chef de détournement de biens publics contre plusieurs présidents africains vient d’être classée sans suite en dépit de la révélation de biens de luxe, de voitures et de dizaines de comptes en banque valant des dizaines de millions de dollars appartenant aux dirigeants, à des membres de leurs familles ainsi qu’à de proches collaborateurs. "
Dam Statistics: Africa and the Middle East Regions
*The total number of large dams in Africa is 1 272;
*The single busiest decade in terms of dam commissioning was 1985-95;
*80.8% are single purpose dams of which 66% were built for irrigation, 25% for water supply;
*The countries with the most dams are South Africa (539), Zimbabwe (213) and Algeria (107).
*Of the estimated 800 000 dams around the world, approximately 45 000 are considered large (over 15 meters in height).

Association Pour un Contrat Mondial de l'Eau - Belgique & ACME France
Les barrages plus polluants que les centrales à charbon
"Il se pourrait que les barrages ne soient pas aussi verts et propres qu’on le pensait. Certaines découvertes récentes fournissent une conclusion dérangeante : l’impact des barrages sur le réchauffement planétaire serait souvent plus important que celui des centrales à combustibles fossiles de puissance équivalente. Si ce fait est avéré, les stratégies énergétiques actuelles, en particulier dans les pays en voie de développement, vont devoir être repensées. "
La France va-t-elle manquer d’eau ?
Les nouvelles orientations des politiques publiques de l’eau dans le contexte de la mise en œuvre de la Directive-cadre européenne d’octobre 2000, sont-elles de nature à faire émerger une « gestion raisonnée » de la ressource, constitutrice d’une véritable « nouvelle culture de l’eau ? ».

Nature and Us - Who could own this blue planet Earth ?

Coopérativisme associatif des consommateurs militants au Japon
"There are approximately 600 consumer co-operatives with 22,000,000 members in Japan (out of a total population of 127,000,000). From the Hokkaido in the north to Aichi Prefecture in the south, the Seikatsu Club Consumers’ Co-operative Union, (hereafter SC or SCCU) which consists of an association of 26 consumer co-operatives active in 16 administrative divisions (prefectures) of Japan, has altogether 268,400 members, most of whom are women. In addition, there are 7 associated companies such as a milk factory."
Interview with japanese farmers' and consumers' Cooperatives Representatives (St Louis Missouri, 1999
" This interview with Mika Iba, Osamu Horii, Yoko Nakagawa and Masako Ogawa was conducted in St. Louis, Missouri at the First Grassroots Gathering on Biodevastation: Genetic Engineering, on July 18, 1998. Mika Iba translated between Japanese and English and was the organizer of a group of Japanese farmers' and consumers representatives attending the biodevastation conference."
Souffrance psychique et environnement, pour une psychiatrie altermondialiste
"Il est grand temps de stopper la dérive de la psychiatrie vers une méthode de contrôle social obéissant aux intérêts de la mondialisation libérale, et de redonner à la conscience individuelle le plein exercice de sa responsabilité éthique et citoyenne. Pour construire un nouveau rapport individuel et planétaire à l’Autre et au Temps, symbolisé par la préservation de notre milieu naturel. Et guérir enfin de la folie de la croissance et de la consommation." (Dr. Labouret, Union Syndicale de la Psychiatrie, 31/08/07)

Les objecteurs de croissance
De la dynamique éthique, sociale et politique de l'homme décroissant en Dieu
"vous amenez le croyant à approfondir sa foi biblique et son espérance eschatologique face à "deux questions profondément troublantes", revêtant toutes deux un caractère d'"extrême étrangeté historique": - La première, c'est l'impossibilité de comparer la technique moderne et ses terrifiantes conséquences avec la culture matérielle d'une autre société, quelle qu'elle soit. - La seconde, c'est la nécessité de voir que cette "extravagance historique" est l'aboutissement d'une subversion de l'évangile par sa mutation en cette idéologie fondamentale appelée christianisme"
PRAYER IS NOT SAYING WORDS, Jacques Ellul
"The true content of prayer is not expressed in what is said, whence, among other things, the great mistake of analyzing prayer on the basis of the apparent content of the discourse, and the distinction between the prayer of petition, of praise, of intercession, etc. That sort of thing can be useful from the pedagogical point of view, but it falsifies the true nature of prayer."
An extended excerpt from the book, Living Faith, Jacques Ellul
"Out of the single verb "to believe" come noun forms for two radically antithetical actions: belief and faith. However, when I wish to use a verb form to give expression to my faith, I still have to use "to believe," unless I happen to use an even worse formula, "to have faith."
Foi chrétienne et politique : ELLUL
"Il n'y a pas de doctrine politique ou de théorie politique spécifiquement chrétiennes. Il n'y a pas une éthique chrétienne unique, fixée une fois pour toutes, et gardant toujours le même contenu. Ceci est bien plus accentué en ce qui conceme la politique car s'il y a un enseignement éthique explicite dans la Bible, il n'en est pas de même pour la politique. Il est impossible de tirer une Politique de l'Ecriture Sainte. "
La technique et la chair : De l’ensarkosis logou à la critique de la société technicienne, théologie et critique de la civilisation industrielle
"Pourquoi ces trois auteurs le protestant Jacques Ellul, l’agnostique Bernard Charbonneau et le catholique Ivan Illich se sont adossés à cette notion d’incarnation pour critiquer la conception moderne de la liberté et le rapport au monde naturel qui en découle dans la civilisation industrielle. Pour cela il m’a semblé important de caractériser la vision du monde et la compréhension de la liberté qui découlent du caractère central de cette notion d’incarnation dans la théologie chrétienne traditionnelle ; puis j’ai cherché à dégager le lien entre cette vision du monde et la critique de la civilisation industrielle chez chacun de ces trois auteurs... "
Mines & Communities
Linked222 s'associe à Mines & Communities dans la lutte anti-mines mondiale et tout particulièrement aux oppositions civiles à la persistance des chantiers d'Ivanhoe Mines Ltd. à Oyu Tolgoi et Nariin Sukhait en Mongolie (bronze, or, cuivre, charbon, etc...).
Bloomberg blasts Chinese overseas mining
Adon Kalenga works seven days a week collecting minerals from the ground with his bare hands. He is 13 years old and lives in Katanga province in the Democratic Republic of Congo. He has no home and can't afford the $6 a month it costs to attend public school in this central African country of 62 million. Sometimes he sleeps in the streets; other nights he spends in an orphanage.
Mostly, he works, earning about $3 per day. He's one of 67,000 people in Katanga who earn a living collecting stones infused with two minerals that are in demand worldwide: copper and cobalt.
Corporations on trial at Peoples' Summit, Peru - Corporaciones ante el Tribunal de los Pueblos en Lima
"Twenty European corporations are being tried for human rights violations before an ethical tribunal at the Peoples' Summit, organised for the third time by the Bi-Regional Network "Enlazando Alternativas" (Linking Alternatives) in Lima. The organisers announced that they hope to take some of these cases to ordinary courts of justice in Peru.
"The existence of this tribunal is a reaffirmation of human rights, and what we are trying to do here is emphasise that economic growth in many countries is often tied to rights violations," Italian Dr. Gianni Tognoni, the secretary-general of the People's Tribunal, told IPS.
The verdicts of the Permanent People's Tribunal, which was created in Italy in 1979, are not legally binding but carry moral weight. The tribunal's current sessions commenced on Tuesday afternoon, in parallel with preliminary meetings for the Fifth Latin America and the Caribbean-European Union (EU-LAC) Summit, to be held May 16 and 17 in the Peruvian capital.
Who sells what to China today?
Africa’s huge and largely untapped oil reserves are becoming increasingly important for China’s thirst for oil. In 2004, Africa accounted for 11% of world oil production with Sub-Saharan countries accounting for around 6%. Three African countries – Angola, Sudan,and the Republic of Congo – are among China’s top ten oil importing partners, with Angola at the top of the list (see chart 18). But other oil producing countries, including Equatorial Guinea, Nigeria, Chad, Gabon, and Cameroon, are also increasingly exporting to China. Oil exporting countries from Sub-Saharan Africa together accounted for 28% of China’s total imports of crude petroleum in 2004.
Nouvelle calédonie "vendue par avance !"
Goro Nickel Project (plateau calédonien de Goro, 1ère exploration d'INCO en 1968) est un projet qui sert essentiellement les intérêts chinois et japonais.
Comme toujours ces deux prédateurs agissent parfaitement dissimulés. L'un, la Chine populaire, par "le drame tibétain" qui occulte son expansion civilomilitaire commerciale et actionnariale dans le monde - boostée bien avant son adhésion officielle à l'OMC en 2001 par le TOP 500 US, l'OMC, Henry Kissinger et son clan d'affairistes. L'autre, le Japon, en conférent un caracètre de nécessité civile à ses campagnes actionnariales mondiales et dont les programmes d'aides civiles aux pays émergents sont les exemples les plus évidents (JICA, ODA, MOFA, JBIC); notamment depuis le feu vert de David Rokefeller en 1989. Ces deux anti-mondes actionnariaux sont actuellement frappés d'irresponsabilité pénale et politique.
Dossier RFO La France colonise le Caillou 3/3
1- La Nouvelle-Calédonie est un territoire français depuis 150 ans. Retour sur une histoire parfois difficile entre le peuple originel de l’archipel, les Kanaks, et les descendants de colons, les Caldoches par Timothy Mirthil (RFO, 21/04/2008)
Au milieu du XIXème siècle, le gouvernement impérial de Napoléon III, cherche une terre pour y installer un bagne. En colonisant l’Australie pour y envoyer ses prisonniers cultiver les terres, l’Angleterre montre la voie. La France espère développer son Empire à bon compte en imitant cette rivale toute puissante.
2- L’USTKE fait salle comble à Paris
L’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE) organisait un meeting le 21 avril à Paris en soutien à 23 de ses militants condamnés par le tribunal correctionnel de Nouméa à des peines de prison.
3 - Mobilisation samedi contre le chantier Goro Nickel du Brésilien Vale.
Les chefferies kanak et des associations écologistes se mobiliseront samedi pour s’opposer à la poursuite du chantier de l’usine Goro Nickel de l’industriel brésilien Vale et réclamer le respect des droits des peuples autochtones.
"Nous sommes dans une démarche de reconquête de notre droit inaliénable reconnu par l’Onu, rendant indispensable l’accord des peuples autochtones pour exploiter les richesses naturelles", a déclaré Raphaël Mapou, du comité autochtone Rheebu Nuu (L’Oeil du pays).
Carlyle Group May Buy Major CIA Contractor: Booz Allen Hamilton
In 2006, Booz Allen Hamilton, a privately held company based in McLean, Virginia, had a global staff of 18,000 and annual revenues of $3.7 billion. Its work for U.S. government agencies accounts for more than 50 percent of its business. Notably Booz Allen is a key adviser and prime contractor to all of the major U.S. intelligence agencies – the Central Intelligence Agency (CIA), the Defense Intelligence Agency (DIA), the National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), the National Reconnaissance Office (NRO), the National Security Agency (NSA), and – as well as the Department of Homeland Security (DHS), the National Counterterrorism Center, the Department of Defense and most of the Pentagon’s combatant commands.
Transnational Mining Tribunal: The Case of Barrick Gold Corporation in Latin America (Chile, Argentina and Peru)
Porgera (Papua New Guinea) Gold Mine Transforms Pacific Island
"The destruction is fueled by gold. Mining for gold is one of the world's most grotesque industries, consuming vast resources and producing mountains of waste to produce a small amount of soft, pliable metal with few practical uses. The Porgera valley is a microcosm of the kind of poorly regulated exploitation that marks extractive industries around the globe."
Histoire, Mines-Japon
Tanaka Shozo (1841–1913) défenseur des montagnes, opposant civil antimine, pionnier des luttes antipollution, inspirateur de la pensée antibarrage et anti Etat pour la sauvegarde des droits de l'homme, de la nature et de la faune.
Sekihin Araugagotoki (moovie from Hiroo Ikea, a story about Tanaka Shozo)
"True civilization doesn't devastate mountains, nor rivers, nor villages, nor does it kill humans..." (Tanaka Shozo)
Remake Politics, Not Nature: Tanaka Shozo’s Philosophies of “Poison” and “Flow” and Japan’s Environment By Robert Stolz
The Ashio Copper mine pollution case: The origins of environmental destruction by Kichiro Shoji, Masuro Sugai
"In 1868, the newly established Meiji government of Japan made the modernization of the country by increasing military strength and expanding industrial production its first national priority. The government established a Department of Industry in 1870 and came to control all industries other than the military. On the basis of land taxes, this new department took the initiative in starting new industries, and looking after private enterprise until the department was disbanded in 1885. The work that the department had done was to introduce new technologies and machines from the advanced capitalist countries and also to invite technicians to Japan to provide new industrial production models and technologies."
Volatile organic compounds of the tap water in the Watarase, Tone and Edo River system] by Ohmichi K, Ohmichi M, Machida K., NCBI (2004)
"The chlorination of river water in purification plants is known to produce carcinogens such as trihalomethanes (THMs). We studied the river system of the Watarase, Tone, and Edo Rivers in regard to the formation of THMs. This river system starts from the base of the Ashio copper mine and ends at Tokyo Bay. Water samples were taken from 18 river sites and 42 water faucets at public facilities in 14 local municipalities. Pollution of the water environment continues..."









Oppositions civiles japonaises ANTI-CEM

Textes adoptés par le Parlement Européen Jeudi 4 septembre 2008 - Bruxelles Évaluation à mi-parcours du plan d'action européen en matière d'environnement et de santé 2004-2010... (posté par Next-up, 9/9/08)

Extraits fondamentaux des textes parlementaires "Évaluation à mi-parcours du plan d'action européen en matière d'environnement et de santé 2004-2010" et profonde gratitude exprimée à tous les opposants relais -anti-CEM européens et mondiaux (C.P.)

"Art. 21. est vivement interpellé par le rapport international Bio-Initiative (8) sur les champs électromagnétiques, qui fait la synthèse de plus de mille cinq cents études consacrées à la question, et relève dans ses conclusions les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie mobile comme le téléphone portable, les émissions UMTS-Wifi-Wimax-Bluetooth et le téléphone à base fixe "DECT";
Art.22. constate que les limites d'exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public sont obsolètes dès lors qu'elles n'ont pas été adaptées depuis la recommandation 1999/519/CE du Conseil du 12 juillet 1999 relatives à la limitation d'exposition du public aux champs électromagnétiques (0 Hz à 300 GHz)(9) ,
Art.22. que ces limites ne tiennent évidemment pas compte de l'évolution des technologies de l'information et de la communication ni, d'ailleurs, des recommandations préconisées par l'Agence européenne pour l'environnement ou encore des normes d'émission plus exigeantes prises, par exemple, par la Belgique, l'Italie ou l'Autriche et qu'elles ne tiennent pas compte des groupes vulnérables comme les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants;
Art.23. demande par conséquent au Conseil de modifier sa recommandation 1999/519/CE afin de tenir compte des meilleures pratiques nationales et de fixer ainsi des valeurs limites d'exposition plus exigeantes pour l'ensemble des équipements émetteurs d'ondes électromagnétiques dans les fréquences entre 0,1 MHz et 300 GHz...
"


Jeu géopolitique risqué : Washington joue le Tibet à la roulette avec la Chine, F. William Engdahl, Global Research/Alterinfo.net, 10 avril 2008 (Risky Geopolitical Game: Washington Plays ‘Tibet Roulette’ with China)
"(...)La non-violence de Washington comme forme de guerre...
"Depuis le 10 mars, les médias occidentaux ont passé les événements survenus au Tibet sans trop se soucier de leur véracité ni de les vérifier indépendamment par recoupement. La plupart des photos montrées dans les journaux européens et étasuniens et à la télévision ne sont pas exactement de l'oppression de lamas ou de moines tibétains par des militaires chinois. Dans la plupart des cas, les photos de l'AFP ou celles de Reuters montrent des Chinois Han battus par des moines tibétains appartenant à des organisations paramilitaires. Dans certains cas, des stations de télévision allemandes ont passé la vidéo d'un passage à tabac qui n'était même pas au Tibet, mais plutôt à Katmandou avec la police népalaise.
"La complicité des médias occidentaux sous-entend tout simplement un peu plus que les agissements autour du Tibet font partie d'une tentative de déstabilisation bien orchestrée de la part de Washington. Ce que peu de gens savent, c'est que la NED a aussi contribué avec la mal nommée Institution Albert Einstein de Gene Sharp, par l'intermédiaire du colonel Robert Helvey, à encourager les protestations estudiantines sur la place Tiananmen en juin 1989. Telle qu'elle se décrit elle-même, l'Institution Albert Einstein est spécialisée dans « la non-violence comme forme de guerre. »
"Le colonel Helvey était auparavant avec la Defense Intelligence Agency stationnée au Myanmar. À Hong Kong, Helvey a formé les leaders estudiantins de Beijing aux techniques des manifestations de masse utilisées dans l'incident de la place Tiananmen en juin 1989. On pense qu'il est maintenant conseiller en ces mêmes techniques de désobéissance civique pour le Falun Gong. Helvey, théoriquement retraité de l'armée en 1991, travaillait avec l'Institution Albert Einstein et la fondation Open Society de George Soros bien avant cette date. Dans son rapport annuel de 2004, l'Institution Albert Einstein de Helvey admettait conseiller les gens au Tibet. (13)
"Avec l'émergence d'Internet et de la téléphonie mobile, le Pentagone a affiné une toute nouvelle forme de déstabilisation pour changer les régimes politiques. Jonathan Mowat, un chercheur de faits derrière la vague de révolutions colorées, la décrit ainsi :
"Ce que nous voyons est l'application civile de la doctrine de la « révolution dans les affaires militaires » du Ministre Donald Rumsfeld, qui dépend du déploiement de petits groupes très mobiles, « activés en temps réel » par le renseignement et les communications. Le plan militaire est constitué d'escouades de soldats prenant le contrôle des quartiers d'une ville à l'aide des écrans vidéo des « casques de renseignement, » qui leur donnent une vue d'ensemble instantanée sur leur environnement. Des bandes de jeunes, convergeant vers les intersections visées, dialoguant en permanence avec des téléphones cellulaires, constituent l'application civile de cette doctrine.
"Ce parallèle ne devrait pas surprendre puisque l'US Army et la National Security Agency ont subventionné le développement d'Internet, de la téléphonie cellulaire, et de plates-formes logicielles. Dès leur création, ces technologies ont été étudiées et mises à l'épreuve dans le but de leur trouver un usage optimal dans un nouveau type de guerre. La « révolution » dans la guerre, telle que le permettent ces nouveaux instruments, a été poussée à l'extrême par plusieurs spécialistes de la guerre psychologique.
Bien que ces militaires utopistes travaillaient en haut lieu (chez RAND Corporation, par exemple) depuis très longtemps, ils n'ont fait au plus, avec la victoire des Néo-conservateurs au Pentagone de Donald Rumsfeld, que prendre la direction de quelques-unes des plus importantes structures de l'appareil du commandement militaire des États-Unis..."


STRATEGY AND THE REVOLUTION IN MILITARY AFFAIRS : FROM THEORY TO POLICY, Steven Metz , James Kievit, June 27, 1995
"There ar "major" and "minor" revolutions in military affairs.
• "Minor" revolutions in military affairs tend to be initiated by individual technological or social changes,
occur in relatively short periods (less than a decade), and have their greatest direct impact on the battlefield.
• "Major" revolutions in military affairs are the result of combined multiple technological, economic, social, cultural and/or military changes, usually occur over relatively long periods (greater that a decade), and have direct impact on strategy.
• "Minor" revolutions in military affairs can be deliberately shaped and controlled; "Major" revolutions cannot.
• A "minor" revolution in military affairs driven by military applications of silicon-chip technology is underway, and the next "minor" revolution will be driven by robotics and psychotechnology.
• In the future, "minor" revolutions in military affairs will occur closer together than in the past, almost to the point of continuous revolution.
The world is potentially at the beginning of a "major"revolution in military affairs resulting from the interaction of multiple economic, social, and cultural changes driven by silicon-chip, robotic, psycho- and bio- technologies. (...)
Revolutions in military affairs begin when the potential latent in technological, conceptual, political, economic, social, and organizational changes that have occurred or are occurring is recognized and converted to augment combat effectiveness...."

Nokia, Vodafone, Yahoo, Verizon, Google, business partners de Booz Allen Hamilton, multinationale en stratégie, renseignement économique, management, conseil en entreprise, formation universitaire d'agents du renseignement; au coeur de la Révolution des affaires militaires Booz Allen Hamilton compte également parmi ses clients les agences civiles et militaires spécialistes des "psyops", des infiltrations, des opérations clandestines, des coups d'Etat, sans nombre: CIA, NSA, FBI, Homeland Security, DoD, DIA, NGA, NRO, National Counterterrorism Center,USAID... . Pour ces clients très spéciaux les drames de l'histoire, holocaustes et génocides, catastrophes alimentaires, climatiques, sanitaires, ne sont rien moins que des campagnes de marketing au service de la globalisation, de la civilo-militarisation des voies commerciales, de la lutte contre le cyber-crime bancaire, de la sécurité nationale américaine, du libre-échange européen ou japonais (en fait marché sécurisé de Toyota, Sony, Mitsubishi group, etc...), de la spéculation boursière...

Autre regard sur la Révolution dans les affaires militaires
Morph, un concept de nanotechnologie commun, développé par le Centre de recherche Nokia (NRC) et l’Université de Cambridge/Cambridge Nanoscience Centre (United Kingdom)/(servicesmobiles.fr, février 2008)
Launched alongside The Museum of Modern Art “Design and The Elastic Mind” exhibition (1), the Morph concept device is a bridge between highly advanced technologies and their potential benefits to end-users. This device concept showcases some revolutionary leaps being explored by Nokia Research Center (NRC) in collaboration with the Cambridge Nanoscience Centre (United Kingdom) – nanoscale technologies that will potentially create a world of radically different devices that open up an entirely new spectrum of possibilities.
Nanotechnology holds out the possibility that the surface of a device will become a natural source of energy via a covering of “Nanograss” structures that harvest solar power. At the same time new high energy density storage materials allow batteries to become smaller and thinner, while also quicker to recharge and able to endure more charging cycles. (Nokia, 2008)

"Un goût amer",
plongée dans le business de la télé-numérisation de la société marchande : carcérale, militaire, civile et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs et judiciaires de contrôle et de régulation et avènement d'une société civile et militaire de consommation "intelligente" puçée et traçée).

"(...) 2- La plupart des marchés (maison numérique, télé-équipement des prisons, marchés opportunistes : lutte contre le cybercrime, food irradiation, micro-crédit bancaire, etc...) ont pris corps dans des programmes spécifiques très élaborés :
- programmes de télé-enseignement de Walt Disney ("network with leaders of a Fortune 100 company"), de Fujitsu-Siemens Computer, de «Generation WHY» (B.Means/SRI International, S.Papert/MediaLab-MIT, "La technique au service de l'éducation", p.36, 1997),
- programmes micro-financiers, de téléphonie mobile et pré-éducatifs de grameen/ Development Education Center (DEC), Nokia/Grameen Foundation USA en Afrique Sub-saharienne et en Afrique du Nord, (également grameen-LAPO, SEAP, USAID). "Impact of Mobile Phones in Africa" de Vodafone prétendra à tort en 2004 que 10% d'abonnés en plus en Afrique génèreraient une croissance de 0,6% du PIB africain;il apparaîtra que ces calculs avaient pour but de stimuler "l'appétit" des gouvernements africains clientélistes et de faciliter les accès aux marchés aux constructeurs et aux opérateurs. Le pouvoir des indicateurs de croissance s'amplifiera avec les campagnes pour le "comblement du fossé téléphonique et numérique" de la Banque Mondiale, de GSM World fédérant les intérêts de 700 opérateurs en téléphonie mobile GSM sur 217 territoires et pays, et de 180 constructeurs. Les "données" de Vodafone dynamiseront, en fait, le marché de la téléphonie estimé à + de 2 milliards de clients dont 80% d'abonnés. Retenons parmi les plus invraisemblables campagnes "People & business" : GSM World "téléphone portable pour les marchés émergents", GSM World Mobile Alliance Against Child Sexual Abuse ou encore "Ecoles en ligne" du NEPAD.
Cette téléphonie sans fil est source, par ailleurs, de pathologies graves recensées dès 1998; toutes seront et sont liées à la sur-exposition des sujets lors des communications : cancers des glandes salivaires, tumeurs du nerf acoustique, ruptures de l’ADN, aberrations chromosomiques, et à la pollution électromagnétique dûe au CEM des antennes relais : leucémies infantiles, gliomes/tumeurs cérébrales, hyperactivité, perte de mémoire, dépression, vertige, insomnie, (Santini, 2006). Les industriels récusant les liens d'évidence entre pathologies, CEM et téléphones portables, préparent les prochains drames sanitaires...
Ce négationnisme est également une cause de souffrances nouvelles qui s'ajoutent à celles des drames sociaux liés à l'hyper-endettement public (Etat) et privé (entreprises et ménages), à l'épuisement des ressources humaines, alimentaires, sanitaires et naturelles, à la corruption des administrations, au clientélisme et à l'institutionnalisation des mafias.
Rappelons que l'industrie de la téléphonie cellulaire sera introduite en Afrique durant la grande décade du business génocidaire nipposinoeuroaméricain et du business criminel d'Etat qui ébranlera le continent entre 1986 et 1997 jusqu'à sa complète néolibéralisation, jusqu'à l'effondrement de son autonomie économique, politique et culturelle. Cette sinistre décade parfaitement dissimulée par les promesses post-apartheid de "la renaissance démocratique du continent noir" correspond à celle de l'essor du business carcéral privé et de sa télé-numérisation aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons,
- programmes micro financiers de l'organisation catholique diocésaine du type HOFOKAM Ltd. en Ouganda,
- programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique sub-saharienne (Celtel international y compte 9 millions d'abonnés, Orascom Telecomen en recense 30 millions à condition d'ajouter le nombre de ses abonnés irakiens, pakistanais et bangladais), programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique subsaharienne, de l'ouest et du sud, de UBS et de JP Morgan Chase,
- programmes citoyens de gestion numérique des villes calés sur ceux des cités occidentales : Atawad :anyTimeanyWayanyDevice, MobTop "ma ville à moi", etc..., marché programmatique "des services et des équipements urbains « intelligents » et communicants de la vie quotidienne" estimé à $ 2000 milliards,
- programmes des réseaux sociaux (Social Network) de grandes marques comme Sony BMG, Nokia, Dada (opérateurs : Virgin Mobile, Verizon, Sprint et Boost Mobile, constructeurs, majors, géants du web) sur mobile afin de "communiquer avec sa communauté"; inauguration en juin 2007 du premier "réseau social Coca Cola" en Chine populaire des 13/17ans (70% de la clientèle) baptisé "on-the-go community" autour de la marque Sprite Yard avec échange de photos, de vidéos, de fichiers...
- programmes de puçages d'écoliers, de pointage scolaire biométrique et numérisé aux Etats-Unis, en Europe, etc..."(C.P)

Cette page en japonais composée par Mami Yoshikawa solidairement diffusée par l'équipe de "next-up" (pdf) est un compte rendu des actions civiles (judiciaires) et des études scientifiques (technologie, pathologie et médecine environnementale) françaises et eruropéennes anti-CEM diffusé en réseau à Kawasaki (Kanagawa Ken) à la demande de co-propriétaires et de locataires opposés à l'édification d'antennes relais panneaux cellulaires.

— Opposition
"
Un premier projet d'antenne relais KDDI de 5 tonnes conçu pour notre toit d'immeuble, nous déclare Maki Sekizawa enquêtrice-résidente à Kawasaki, sera proposé à l'assemblée des copropriétaires par les agents de KDDI. En contrepartie il nous sera offert une somme forfaitaire annuelle de "120 mayens" (1,200 000 yens/+-10 000 euros).
Dans un premier temps le constructeur de l'immeuble refusera la proposition en raison des normes anti-sismiques, "5 tonnes de plus c'est trop!".
KDDI proposera de revoir le projet et fera une nouvelle offre en réduisant la charge à 400kg pour une somme forfaitaire de "60 mayens" ! Après consultation de l'architecte de l'immeuble il ressortira que même à 400kg les risques sismiques seront trop élevés.
Le rayonnement CEM sera évoqué dans un second temps par le même architecte. Selon lui, le rayonnement polluant étant réel, il paraîtra évident que les personnes âgées porteuses d'un "pace-maker" seront sur-exposées et en danger (des propos confirmés par l'Us National Cancer Institute, Q&R, pt.9; ménageant toutefois l'électro-sensibilité des constructeurs/producteurs de RF, ndlr).
C'est à ce stade des évènements que je ferai circuler confidentiellement les documents-web anti CEM de Mami. Confidentiellement car il est légalement interdit dans les cités de distribuer des tracts contestataires ou même de diffuser des e-mails de protestation auprès des voisins sans autorisation des personnes. Notre immeuble est un petit immeuble. Je ferai une première enquête auprès de quatre foyers.
Après lecture des documents trois personnes seront réellement inquiétées par les pathologies liées aux rayonnements CEM. Une personne seulement se déclarera favorable aux antennes; étant abonnée aux services de KDDI elle jugera opportun d'avoir un relais sur sa tête.
Personnellement, concluera Maki Sekizawa, mariée et mère d'un enfant, je suis scandalisée - tout comme un ingénieur de Panasonic rencontré il y a peu - par les pathologies liées aux rayonnements et bien entendu opposée aux antennes; du reste, KDDI ne reçevant aucune nouvelle de notre part abandonnera son projet et notre toit d'immeuble.
Un agent immobilier du quartier m'avouera cependant que s'il était opposé "en privé" à la propagande gouvernementale favorable aux grandes entreprises de téléphonie mobile et aux constructeurs d'antennes comme à la vie dans un immeuble porteur de panneaux cellulaires, il n'opposait aucune résistance à la publicité gouvernementale auprès de ses clients...
J'ai reçu tout récemment des informations en provenance des immeubles voisins porteurs d'antennes relais. Il y aurait des cas avérés de vertiges, d'étourdissements récurrents, de troubles psychologiques inhabituels..." (Traduction Mami Yoshikawa)
Notes
- KDDI corp. intègrera dans son dossier commercial "individuel" - adressé à la clientèle de la ville de Kawasaki - les offensives "anti dangerosité des CEM" du gouvernement japonais - nourries par les campagnes "INTERPHONE" coordonées par l'OMS, (1), amplifiées par l'ICRC, l'IARC (cité en français dans le dossier) et celles, également consignées, de l'ICNIRP ou encore de l'ARIB (Association -japonaise- of Radio Industries and Businesses, organe de consultation du MIC). Une campagne du "oui aux CEM" consubstantielle aux travaux du Pr Naohito Yamaguchi de la Tokyo Women's Medical University - université opposée aux médecines alternatives (notamment chinoises) - certifiera l'absence de liens entre la manifestation des cancers (gliomes, méningiomes, neurinomes) et la téléphonie mobile; campagne reprise par de nombreux gouvernements néolibéraux faisant le jeu des associations de commerciaux représentant l'industrie cellulaire comme GSM Association (GSM-A/Confederation of European Posts and Telecommunications (CEPT)) qui fédère les intérêts de 700 opérateurs GSM dans 218 pays, The Mobile Operators Association (UK), et confirmant les hypothèses négativistes des centres médicaux de recherche pro téléphonie mobile comme le Cancer Research UK (Dr. Lesley Walker), l'Orebro Medical Centre de Suède (John E. Moulder) ou la Washington University School of Medicine de St. Louis, USA (Joseph L. Roti).
- Les normes gouvernementales japonaises pour la bande 960MHz~3000MHz (mobiles hybrides 2450 MHz GSM/WIFI) du MIC (1) - (2) Ministry of Internal Affairs and Communications

Autre regard sur la Révolution dans les affaires militaires
3 Billion GSM Connections On The Mobile Planet – Reports The GSMA
16th April 2008, London, UK: The GSMA, the global trade group for the mobile industry, today announced that total connections to GSM mobile communications networks have now passed the 3 Billion mark globally. The third billion landmark has been reached just four years after the GSM industry surpassed its first billion, and just two years from the second billionth connection.
The 3 Billion landmark has been surpassed just 17 years after the first GSM network launch in 1991. Today more than 700 mobile operators across 218 countries and territories of the world are adding new connections at the rate of 15 per second, or 1.3 million per day.
The world’s biggest GSM markets today are China (509 million), which is growing at a rate of more than 7 million new connections a month and accounts for 14% of the third billion growth; India (193 million), growing at 6 million per month accounts for 12% of the third billion growth, Russia (178 million) and Brazil (93 million) which both contributed 4% of the third billion growth.
“The growth of mobile communications continues to soar, not least in emerging markets, which are responsible for 85 percent of new connections today,” said Rob Conway, CEO and Board Member of the GSMA. “One cannot underestimate the importance of mobile as a vital communications tool, connecting so many people, often for the first time in their lives.
“Against that backdrop, the roll-out of Mobile Broadband services, offering high speed internet and rich media access is well underway and available in more than 73 countries today,” added Conway. “Mobile Broadband hails the next era for our vast eco-system, one that is delivering remarkable social and economic benefits to people, businesses and economies throughout the world.”
The news comes as the GSMA today premiers a special documentary film Mobile Planet, exploring the social and economic value of mobile communications across 20 countries of the world. Produced in partnership with TelecomTV, the film features a host of locations from Japan to Rwanda, South Africa to Chile, where mobile is enhancing lives and changing the face of societies. The film will be shown for the first time in full at the British Academy of Film and Television Arts in London tonight.

Le groupe de publicité japonais Dentsu se lance dans la pub sur mobiles avec puce sans contact.Sa filiale Drum distribuera des coupons de réduction ou autres offres promotionnelles lors d'un paiement en boutique avec le mobile. Ces publicités ne sont envoyées qu'aux clients ayant préalablement et expressément accepté que leur mobile puisse les recevoir. L'opérateur NTT DoCoMo (Takanori Utano vice-président de NTTdoComo est membre du Board de GSMA) exploite déjà un service appelé Toruca, qui permet d'adresser des publicités sur la puce sans contact au moment d'une transaction de paiement par monnaie électronique mobile. McDonald's Japon a récemment adopté cette forme de promotion. Dès octobre 2007, les 3 800 McDonald's japonais seront équipés de terminaux de paiement compatibles avec le système de crédit sur mobile "ID" de NTT DoCoMo. Les clients pourront régler leurs menus avec leur téléphone portable, simplement en effleurant le terminal de paiement "ID" associé à la caisse enregistreuse, et stocker des points de fidélités pour bénéficier de coupons de réduction et autres offres promotionnelles (Mobile Business Magazine, Mai 2007)

En 2010, les Japonais qui s’entassent dans le métro de Tokyo devraient pouvoir regarder des vidéos en haute définition sur leur mobile pour une somme modique. C’est du moins ce que leur promet NTT DoCoMo. Mais pour cela, l’opérateur aux 52,5 millions de clients devra débourser l’équivalent de 600 millions d’euros, voire le double ! Avec un débit d’environ 100 mégabits/s, il sera 260 fois plus rapide que le service actuel qui flirte avec les 384 kilobits/s. Les usagers pourront donc envoyer et recevoir rapidement des fichiers lourds, comme avec un ordinateur. Pour ne pas se faire prendre de vitesse, NTT DoCoMo commencera les tests pratiques cette année. (Mobile Business Magazine, mai 2007)

« 100 millions de titres musicaux achetés en téléchargement sur la plate-forme de KDDI »

Son cadet et concurrent KDDI (26,5 millions de clients) n’a pas encore dévoilé un tel projet. Il utilise cependant son réseau 3,5 G déployé dans les îles de l’archipel. Les débits descendants offerts par ce réseau seraient dix fois supérieurs à ceux de la troisième génération traditionnelle. KKDI en a profité pour diffuser à grande vitesse les titres les plus populaires du Japon poussés par la pop nippone et la J-Pop. À l’instar de SFR, le numéro deux met tous ses espoirs dans les téléchargements musicaux. Les morceaux écoutés sur le téléphone sont transférables sur un ordinateur. Le catalogue en ligne regroupe environ 400 000 titres et le prix d’un titre varie de 0,95 à 2 euros. Les téléchargements directs sur les terminaux mobiles sont nettement majoritaires, en nombre comme en valeur, face aux achats en ligne réalisés via un ordinateur pour des morceaux destinés à être écoutés sur un baladeur audionumérique comme celui d’Apple. Le mobile vole donc la vedette au PC et à l’iPod (Mobile Business Magazine, Mai 2007)


Campagne publique contre des antennes relais et répéteurs à Oita (île de Kyushu)
Ohita District : first case brought by children against NTT DoCoMo that runs cell phone base at Haruki Area in Beppu City " We, children in this area, are the test animals for NTT" (Gauss Network)
"I feel my future may depend on this trial. Not only myself, but also many other children’s future are relying on the trial, I think. If microwave are risky enough to cause leukemia and cancer, how can you say? It’s the end of the world. To my luck, some adults in our area helped us to know the danger of microwave and gave us the chance to brought the issue into the court.
I can not forgive NTT DoCoMo Kyusyu’s lie and violence against us.I myself began to feel that I have to start something. Then, I decided to express my opinion here in the court. Firstly about the Haruki Aria. In this area, many school children and little kids are living. Many of us are making efforts with big dream to future. Please imagine how you would feel if you grown up after lots of efforts from your childfood just to be sick in leukemia or cancer by microwave?"
Kumamoto, Japan (Gauss Network)
"About 120 people gathered to hear presentations from invited speakers, including Prof. Teruya Ogino of Kyoto University School of Engineering, who gave the keynote speech on the problem of EMF; Patricia Ormsby, who spoke on the observations of a foreigner in Japan and the situation in foreign countries; author Shunsuke Funase who spoke of the ironies of the situation in Japan; and lawyer Tsune Misumi, who spoke on legal approaches to confronting the problems posed by EMF in Japan. Appeals were heard from activists throughout Japan.
Local activists said that there could have been many more people in attendance, but they were reluctant to come into the center of the city.
After hearing the main presentations, the meeting split into four sub-meetings:
1) chaired by Prof. Ogino, on basic knowledge regarding effects of EMF,
2) chaired by Mr. Kawakami of Kumamoto, on cell phone tower siting, with a focus especially on the legal issues,
3) chaired by Mr. Takebayashi, on problems of high-tension lines, and
4) chaired by Mr. Funase, on opposition movements.
Reports were heard from each sub-meeting the next morning in a general meeting attended by about 50 people, who completely filled the rented room. Prof. Ogino commented that it might have been better for someone who wasn't a veteran to speak about the basics, but the sub-meeting was satisfied with his explanations..."
Une "ahurissante" technologie du Japon "peut vous rendre malade" , Pr. Paul Doyon/Next-up
"Le Japon est maintenant un véritable fouillis – nous avons des enfants qui s’enferment dans leur chambre pour des années sans jamais la quitter. On l’appelle “Futoukou” lorsqu’ils sont à l’école et “Hikikomori” lorsqu’ils atteignent l’âge adulte. Ce problème de société a connu une croissance phénoménale, par exemple de 10 000 en 1992 à 140 000 en 2004, soit un accroissement de 1 400 %. . Le nombre d’enfants avec l’ADD (trouble du déficit de l’attention) et ADHD (trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité) est lui aussi monté en flèche – et bien que non diagnostiqué – à l’une des universités je pense que le pourcentage est d’approximativement de 99 %... "
Vomiting and Diarrhea Plague Japanese Kindergartens, Pr. Paul Doyon/mast-victims.org
The Outo-geri (Vomiting and Diarrhea) syndrome is increasingly plaguing kindergarten children in Japanese cities. This phenomena has come about and increased along with ambient exposures to increasing levels of microwave radiation - in one of the most electropolluted countries in the world - showing indeed a correlation. At the kindergarten my son attended in Fukuoka City it was a major problem when we were there - and just recently it unfortunately caused the death of one of the kindergarten's children. And while the official line is to blame it on intestinal viruses, I suspect rather that some underlying environmental (i.e. exposure to ambient microwave radiation) cause is weakening the children's immune systems thus making them more susceptible to secondary causes like these intestinal viruses.
WHO guidelines urge govts to take steps to monitor EMF levels
The World Health Organization earlier this month recommended governments to take measures to study healthy levels of exposure to electromagnetic fields (EMF).
The WHO's Environmental Health Criteria, released June 18, focus on exposure to electromagnetic waves that is suspected of being linked to leukemia in children.
Radio waves radiate from sources such as electrical appliances and power cables.
The WHO recommendations should be a starting point for a discussion of the possible health risks of electromagnetic radiation.
Based on EMF studies over 11 years, the WHO came up with 10 recommendations, including:
-- The establishment of guidelines regarding maximum permissible EMF levels.
-- Encouraging electric power companies to consult residents and local governments in areas where power cables are erected.
-- Promoting EMF-related studies...
Tetsuo Kakehi, representative of Gauss Network, a civic group addressing issues relating to electromagnetic waves, has admitted: "People who are anxious about the possible health hazards of electromagnetic waves tend to only collect research that points out the health risks."
As electromagnetic waves are invisible, there is an unfortunate trend toward underestimating the possible health hazards of radio waves.
Meiji Pharmaceutical University Prof. Chiyoji Okubo, a former research fellow of the WHO, said, "The public should be able to judge the health risks of electromagnetic waves."
Electric power companies and electrical appliance manufacturers should provide consumers with as much relevant data as possible.
It is hoped the WHO recommendations will lead to the government, industrial sector and local residents exchanging views about the possible risks of electromagnetic waves... " (The Daily Yomiuri, Masaki Takakura, 26 Jun 2007)
WHO calls for measures to deal with electromagnetic waves
"TSUKUBA — The World Health Organization has urged its member nations to take measures against emissions of ultra low-frequency electromagnetic waves such as those from power lines, citing the possible link between the emissions and infant leukemia, a source close to the organization said Sunday.
In its first international guidelines on the long-term influence of electromagnetic waves on human health, the WHO called on countries to establish laws to reduce such exposure, the source said. This is likely to put pressure on Japan which has no regulations concerning the influence of electromagnetic waves on human bodies..." (Source: Japan Today, 18 Jun 2007)
-- MAST-Victims.org : This is a website dedicated to a international community of people suffering adverse health effects from microwave transmitting telecommunications masts & cell-towers in the vicinity of their homes.
If you are a victim of such microwave radiation or just strongly concerned about the issue, please write your story and share your thoughts on this website!


Cette rubrique est dédiée à Suigenren, Bureau National Japonais de Liaison pour la Mise en Valeur de l'Eau et des Sources (Tokyo) et à sa campagne nationale "No More Dam"
Luttes antibarrages, eau, sources, marais, rivières, étangs, littoral et mémoire civile

— Un communiqué de la journaliste écrivain antibarrage Atsuko Masano (posté par A.M. le 21/04/08)
"Surprisingly enough, this blog is read by VIPs of the Japanese Ministry of Land, Infrastructure and Transport. Getting to know that, I decided to send an open letter to Tetsuzo Fuyusiba, the Minister of MLIT for a reason. I have to ask him why his men at the River Planning Section of the River Bureau do not receive my interview ?
They gave me no choice. The men in charge do not pick up a phone, they do not answer my questions, and they do not want to see me, because they say, “You have your own ideas”. Of course I have an idea or two or dozen or even thousands. That’s why I ask. That’s why I need to interview them and find out if my ideas are right or wrong or what they think. That is my job. Journalists DO HAVE ideas. That’s why we interview them, the bureaucrats, don’t we?..."

Notre critique ci-dessous : "La conclusion du PNUE est inacceptable"

"La seule façon de traiter ces problèmes exige de déplacer l’environnement depuis la périphérie vers le centre du processus de prise de décision" (PNUE)...

Dams, Rivers & Rights: An Action Guide for Communities Affected by Dams
(en/fr)
(IRN, résumé des moyens pour les luttes antibarrage co-financé malheureusement par Ford Foundation; stopper un barrage, oui, mais exiger des réparations en justice dans un contexte économique de croissance globale, de développement régional par le micro crédit bancaire et d'endettement généralisé mérite pour l'intérêt des déportés des réflexions qui n'apparaissent pas ici; voir ci-dessus notre approche de la lutte antibarrage Yamba-Japon)
1 — France : A un mois des élections présidentielles un rapport confidentiel de la Direction production et ingénierie hydraulique (DPIH) d'EDF établit que sur les 450 barrages exploités par EDF pas moins de 200, souvent très anciens et mal entretenus, présentent des signes inquiétants de vétusté. Le rapport (pdf, ci dessus) diffusé par le magazine Capital propose une liste de 116 barrages alpins menacés dont 52 auront la note de risque maximale (fissurations, fuites importantes, corrosion avancée, etc …) et recense les risques éventuels (risques de rupture, de débourrage, de débordement, d'effondrement de route, etc …). Selon Le Web de la Terre les préfectures auraient réagi à la publication du rapport en demandant des comptes à EDF. Si l'on observe les données économiques l'on remarque que ce sont probablement les enjeux liés à la cotation en bourse en nov. 2006 de la nouvelle action de la filiale d'EDF : "EDF Energies Nouvelles, EDF EN" (éolienne, hydraulique, biomasse, solaire) qui justifieront début 2007 l'enquête technique de la DPIH et la promesse de 500 millions d'euros pour les réparations/entretien des barrages entre 2007-2011. C’est aussi, écrit Le Web de la Terre, une façon de renvoyer dans les cordes le réseau « Sortir du nucléaire » qui demandait que soient affectés à la sécurité du parc hydraulique les quelque 3,3 milliards dévolus à la construction de la centrale nucléaire de nouvelle génération EPR. En fait, EDF EN mise également sur 3,5 milliards d'euros d'investissement dans les énergies renouvelables d'ici à 2010, dont 3 milliards dans l'éolien, objet d'EDF EN, très loin devant l'hydraulique et les barrages vieillissants. EDF engage bien la sécurité des populations sur des bases purement spéculatives. En novembre 2006 l'action EDF EN cotait 33,25 euros, elle cote à peine au 5/3/07 : 38, 05 euros...(1 & 2) Cela dit, globalisation oblige, Crédit Suisse initiera le 26/02/07 la couverture d'EDF Energies Nouvelles avec une recommandation positive 'surperformance', assortie d'un objectif de cours à douze mois de 50,5 euros !! (objectif quasiment atteint au 23/07/07, Goldman Sachs prend le relais dès le 10/07/07) Comme quoi les "alertes" ne seront jamais les mêmes pour tous !!(C.P)
Document : Plan de remise à niveau EDF « Super Hydrau » débattu en conseil d'administration le 20/12/2006, rendu public en mai 2007, une diffusion bien tardive prévue pour booster le titre en bourse aussi bien en décembre qu'en mai à mi-parcours des options du Crédit-Suisse; télécharger à partir du doc. EDF le dossier de presse "L’énergie hydraulique, première des énergies renouvelables du groupe EDF".
2 — Tigre et Euphrate: Quand les Etats et les constructeurs de barrages prennent hommes et nature en otage.... la disparition du "Jardin d'Eden" ?
UNEP project to help manage and restore the Iraqi Marshlands (les données instrumentales de l'UNEP nourrissent selon nous très avantageusement l'invraisemblable économie capitaliste techno-industrielle des barrages, l'endettement libéral par les grands projets de travaux publics et non les capabilités de base ou le fait qu'une personne soit capable d'accomplir certains actes fondamentaux: capacités à se déplacer, se nourrir, s'habiller, se soigner, à trouver un toit, à participer à la vie sociale, bases lointaines de la paix civile, de la culture des droits de l'homme, de la nature, de la faune; les programmes de recherche avancée sur la protection de l'environnement de l'UNEP sont par ailleurs soutenus par la Nippon Foundation de la famille Sasakawa...)
Le "Jardin d'Eden" au sud de l'Irak risque de disparaître d'ici 5 ans
Le Tigre et l'Euphrate de la discorde par Georges Mutin
La Turquie qui en 2025 disposera de 2306 m3-an-hab restera toujours bien pourvue. La baisse de la ressource irakienne est sensible : elle passera de 2877 m3-an-hab à 1487. La situation de la Syrie sera plus problématique. En 2000, elle est de l'ordre de 947 m3-an-hab, elle descendra à 525 bien en dessous de la norme de 1000 m3-an qui détermine le seuil en dessous duquel un pays peut rencontrer de sérieuses difficultés. Si la perspective de pénurie est à écarter au niveau régional, les inégalités de la répartition de la ressource entre pays riverains se creuseront et litiges et conflits ont toute chance de perdurer...

Se renflouer, blanchir, évader, siphonner...
The Chase Manhattan Bank s'attaque au marché bancaire régional japonais en investissant The Chiba Bank Ltd. (Chiba, Ibaraki, Saitama, Tokyo) ouverte également sur Hong Kong, Shanghaï, New-York, Londres. Chase - banque de l'Apartheid (1) (2) également en affaire avec le IIIème Reich en 1941 sous le nom de Chase National Bank-, partage 60% de tous les arriérés (dettes impayées) de cartes de crédit aux États-Unis ($550/889 billions) avec Citi, American Express, Capital One, Bank of America; des "rogue banks" qui avec quelques autres absorberont après la crise bancaire 2008/2009 plus de 90% du renflouement public Paulson/Obama - les populations lésées n'auront droit qu'à 9% - tout en n'accordant plus aucun crédit (du fait de leur insolvabilité) aux ménages et aux petites entreprises dans le besoin... Objectif de guerre de Chase à Chiba-ken (Japon) - au coeur de la bancarisation US de l'Asie (balkanisation bancaire de la Chine populaire), du monde arabe et du système bancaire commercial irakien -: se renflouer, blanchir, évader (3), siphonner l'épargne de 5 millions de ménages (12 millions de personnes), 10% de la population, rendre dépendant le petit et le moyen business régional...
"(...)Sur ce dernier point de la lutte contre le crime de blanchiment - support législatif paradoxal de l'économie de guerre à crédit en Irak -, un groupe sénatorial sous l'impuslion du sénateur démocrate Carl Levin (Président du Comité Sénatorial des Services Armés et membre du Homeland Security) présentera en mars 2001 à la Sous-Commission Permamente des Enquêtes du Comité des Affaires Gouvernementales du Sénat un rapport retentissant sur la participation des banques américaines au blanchiment international. Le sénateur Levin révèlera une délinquance bancaire américaine qui annoncera 911 et confirmera l'absence totale de probité des principales banques privées du Wolfsberg Group plongées aujourd'hui au coeur de la tragédie civile irakienne.
Le rapport citera parmi les banques coupables de crimes de blanchiment (narcodollars, fraudes financières, évasions fiscales, cybercrimes) des établissements bien connus comme Bank of America, Chase Manhattan Bank (deux supports avec Citibank de l'économie de la junte argentine), Bank of New York, American International Bank, Swiss American Bank. Ces banques justifieront leurs crimes par le secret bancaire et une faible législation anti-fraude. Citigroup (Citibank) et J.P. Morgan Chase justifieront leurs crimes en prétextant la négligence, le manque de préparation, le secret, la complexité des rapports avec les clients étrangers ou la complexité de la législation sécuritaire bancaire (Financial Action Task Force on Money Laundering mise au point par le G-7 à Paris en 1989)..."(extrait de "Economies de guerre à crédit , sang des martyrs...", C.P. 12/5/2007-7/3/2010)

notes
- Malgré l'histoire
- Chase National executives (today The Chase Mahnattan Bank) avoided federal prosecution for violations of the Johnson Debt Act of 1939, the Espionage Act of 1917, and the Foreign Agents Act of 1938... the German government paid the commissions (to US banks) through the sale of discounted, blocked Marks that came mainly from Jews who had fled Germany... (Declassified National Archives (1): Chase National Bank [Rockefeller's Bank], Jewish Accounts, and Nazi Germany, the counterpunch)
-
Banking with Hitler (vidéo Youtube, BBC)
- The Chase Manhattan Bank - Rockefeller's Bank - had strong connection with the World Bank (hubpages.com)
- Le pire est à craindre
-
Japanese commercial banks reported a record 272,326 transactions to the police in 2009 as possible moneylaundering cases, up 15.8 percent from the previous year
...(17/2/10, Breitbart.com)
- JPMORGAN CHASE BANK, Tokyo branch receeives license to provide foreign bank agency.
- J.P. MORGAN TREASURY SERVICES in Japan leads the firm's "go green" campaign in Asia Pacific.
- Destruction de l'économie réelle et incapacité des gouvernements devant la dette publique et privée : recours aux jeux spéculatifs, aux produits financiers dérivés, à l'OTC
Dedevelopment : "No More Swaps ! No more Commercial Banks Derivatives!" Décroissance : "Non aux Swaps ! Non aux produits dérivés financiers !" Pour un boycott mondial des Produits Dérivés Financiers ..."Bernanke souhaite que les banques centrales réalisent leurs prêts/opérations en dollars en toute sécurité... Un tour de passe-passe qui permet de masquer le "chaos du plan Paulson" et de créer l'illusion que les pays prêteurs d'hier (reste du monde numérisé-biométrisé) sont désormais des pays emprunteurs-investisseurs-spéculateurs désormais sécurisés en dollars..."(C.P., 1/10/08)
-
"Whatever Did The CDS Market Mean By That ?" : "debt-equity swaps could potentially play a sensible role, particularly in countries without the fiscal capacity to sustain guarantees of all bank liabilities...." (baselinescenario. com, 6/3/09)
-De l'endettement japonais à l'endettement grec, "prêt" invisible-accord Swap pour le renflouage d'un gouvernement" ou les bons principes :
Wall Street a aidé la Grèce à dissimuler sa dette, alimentant ainsi la crise en Europe (alterinfo, 16/2/10)
- J.P. Morgan's U.S. Dollar Clearing - Asia Direct is the first and only payment solution to provide direct access to multiple regional and in-country U.S. dollar clearing systems in China, Hong Kong, Japan and Taiwan from a single U.S. dollar account... (JP Morgan, 26/08/09)
- Chambre de compensation - clearing house "(...)Le plus souvent une chambre qui assure la sécurisation des paiements d'un marché et qui agit sur des marchés dérivés, mais elle peut intervenir aussi sur les systèmes de paiement aux montants peu élevés..." (wiki)
- ""The “too big to fail" firms have a 95 percent market share in OTC derivatives, five banks..."(Robert Johnson, former economist at the Senate Banking Committee and the Senate Budget Committee, Democracy Now !, 2/11/09)
- Le temps des escrocs bancaires et de l'économie de guerre à crédit
"Les "experts" prévoient donc pour 2010 un BDI annuel à 2015. Le paradoxe de l'enrichissement/endettement perpétuel nourrit une fois de plus la prévision suivante... Le "business global" de 2010 sur la base du BDI en berne accusera une chute vertigineuse de 84% par rapport à juin 2008. Un effondrement qui devrait se traduire par de phénoménaux "efforts de civilisation/transformation planétaires" ou de phénoménaux coups de canons "tenseurs de marchés" (dreyfusiens/rothschildiens) sur cent ans (2) (3)..."(q.12/14, extrait de l'entretien P. Mouterde/C.Pose, 8/2/10)
- JP Morgan ?... Breaking the American Bank – Banking Propaganda and Using the American Middle Class as a Credit Card for Wall Street Excess. How About we let the Average American Borrow from the Federal Reserve at 0 Percent and cut out the Loan Shark? (8/2/10, mybudget360.com)
- LME seeks joint venture with Baltic Exchange (uk.reuters.com, 19/02/2010)
- Japan to build CCP for OTC derivatives trading (finextra.com, 22/5/09)
- Crimes bancaires : l'Etat fait tout de même confiance à JP Morgan "rogue bank" alors que le moindre endettement des PME-PMI, des petits commerçants, des ménages et des particuliers est gravement sanctionné
- Italy: A judge ordered Deutsche Bank, UBS, JPMorgan and Germany's Depfa to stand trial for aggravated fraud over an interest rate swap on a €1.68bn (£1.5 bn) bond issued by Milan...(DEUTSCHE BANK AND JP MORGAN TO STAND TRIAL IN ITALY OVER DERIVATIVES FRAUD CHARGE, 18/3/2010)
- USA - SEC Charges J.P. Morgan Chase In Connection With Enron's Accounting Fraud, J.P. Morgan Chase Simultaneously Settles Charges for $135 Million (1)
- The SEC announcement that 10 major Wall Street firms, including J.P. Morgan Chase agreed to pay a $1.4 billion settlement for accusations of stock fraud
- JP Morgan Chase to Pay $75 Million in Penalties and Forfeit $647 Million to Settle SEC Charges Over Alleged Municipal Bond Payment Scam; JP Morgan Securities will also pay Jefferson County $50 million, as well as a $25 million penalty.
-
JP Morgan Chase "rogue bank", compte rendu de Shepherd Smith, Edwards & Kantas Law Firm
- Madoff: The Chase Connection "(...) Madoff said he didn't invest clients' money in securities, as he had promised. "Instead, those funds were deposited in a bank account at Chase Manhattan Bank," he said. Chase Manhattan now is part of J.P. Morgan Chase..."(Scot J. Paltrow, 13, 3, 2009)
-
"(...) After it was revealed in August that $7 to $15 billion had been siphoned out of Russia through the Bank of New York, the nation's influentials were shocked, shocked. The scandal was no surprise to federal immigration agent Thomas D. O'Connell. Nor was it the first time a New York bank had been soiled by money believed stolen by Russian con men. Though it has not been reported until now, the Bank of New York and other New York banks -- including Chemical, Chase Manhattan, and Citibank -- were and most likely still are conduits for the proceeds of a still-to-be-tallied series of crimes, with at least a thousand shell company bank accounts laundering dirty cash...U.S. government officials say that Russian organized crime is developing importance on a par with the Italian Mafiosi, Colombian drug traffickers, Japanese gangsters, and Chinese triads. Internationally, estimates are that $500 billion to $1 trillion in criminal money from all sources ends up in U.S. and European banks each year..." (Russian Mob Laundered Billions Through NY Banks, Lucy Komisar, albionmonitor.com, 2000)


Du "concordat de 33" à la "pax consortis de 99", le despotisme financier, les conflits ethniques et l'Eglise catholique romaine
Approche décroissante et théologique des données du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), du décloisonnement des marchés, des catastrophes humanitaires, de la dramaturgie catholique romaine, de l'érosion géodémographique planétaire et des bouleversements climatiques.
Les analystes environnementaux acceptent enfin l'évidence. Il est désormais impossible de dissocier les mouvements de capitaux, les décloisonnements de marchés, la militarisation du commmerce et des aides civiles... de l'érosion géodémographique planétaire, des catastrophes humanitaires et des bouleversements climatiques.
Ce qui était donc admis à haute voix dans les milieux les plus éclairés de l'écologie, des sciences théoriques et expérimentales, de la pensée sociale alternative (aujourd'hui de la théologie de la décroissance et de la critique théologique que je souhaite développer) est reconnu comme une donnée de fait par le très "privatisé" et très controversé PNUE "éco-destroyer" de la protection de la nature, satellite de l'USAID/CIA (1) chargé de l'investigation des régimes juridiques internationaux relatifs à l'état de l'environnement des pays émergents, chargé en fait via les aides civiles et scientifiques financées par les pays riches, les multinationales et les fondations philanthropiques, de l'aménagement des nouveaux marchés...
Controversé, encore, pour ses options développementistes qui favorisent dans le temps du commerce sécurisé (OMC) et de la spéculation :
- la croissance économique, le Big business (1), la globalisation des services, le développement techno-industriel et micro-macrobancaire (banques de commerce privées internationales, World Bank, FMI) dans les pays pauvres sous le sceau du développement durable,
- sa subordination à de curieux "petits séminaristes verts " : BP, HSBC, Anglo American PLC, BMW, Dow Chemical Company, Nike, Mac Donalds, Shell International Ltd, Novo Nordisk, Tata Steel, The Co-operative Bank, Unilever Bestfoods, Veolia Environnement, Volkswagen AG (1),
- l'institutionnalisation des "financiers perpétuels" comme Nippon Foundation de la famille Sasakawa...
La théologie du/de marché et bien entendu la dramaturgie catholique et chrétienne de "l'Apocalyspe", la "globalisation diocésaine", orientation spirituelle du despotisme financier en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe, aux Etats-Unis, et dont les conflits éthniques sont les conséquences, sédimenteront ce constat mais sur des bases théologiques également contestables.
L'Eglise catholique romaine (+- 350 millions de croyants dans le monde; ce chiffre est déjà en soit une exagération, "on ne naît pas catholique" en Europe, en Asie, en Amérique latine ou en Afrique) et l'Eglise catholique américaine (+-65 millions d'affiliés, 195 diocèses, 300 évêques) tout comme leurs business-partners du Nyse-Euronext, de Wall Street, de la City, de la Bourse de Hong-Kong (HKSE), de l’ASX (Australian Stock Exchange) de Sidney ou de la bourse de Tokyo (TSE), imposent, en effet, graduellement une "théologie de la dérégulation" conférant très habilement un caractère économique et civil providentiel à la dramaturgie évangélique.
Le cas du cyclone "Sidr" baptisé "de l'Apocalypse" (11/07) sera, du reste, un bel exemple de récupération de cette dramaturgie par les courants papistes financiers les plus néoconservateurs; une "Apocalypse" qui, malgré les apparences diocésaines, l'endettement des Etats, des entreprises, des ménages et le prix sanglant du crédit, n'a pas lieu d'être...
Toutefois, la médiatisation planétaire des effets encourage une nuée de courants catholiques et chrétiens extrêmement radicaux à développer le double langage "du commerce et du salut" ou "du salut et de la paix par le commerce", opusiens néolibéraux anti-marxistes, actoniens capitalistes anti-révolutionnaires socialistes, ou IRDiens reaganiens anti-théologiens de la libération, etc...
Cette dissimulation est efficace. Le volume des affaires et des activités financières des Eglises et des groupes économiques chrétiens et catholiques (réseaux caritatifs dans le monde, entreprises privées, ONGs humanitaires, think tanks, universités, etc...) sont indissociables non seulement du volume/seconde/horaire des échanges d'informations boursières et bancaires mais également, à une autre échelle, des décloisonnements des marchés, des délocalisations ou des agendas du libre-échange dans le monde; causes en soit des grands bouleversements géoclimaticodémographiques (PNUE).
Absorbé, donc, par la médiatisation de la dramaturgie catholique romaine, le caractère résolument informatif, spéculatif, commercial et financier, du néocatholicisme de Benoît XVI disparaît. Les grandes manoeuvres populistes de l'Eglise globalisée sont toutefois particulièrement sensibles :
1 - lors des campagnes de numérisation de l'organisation sociale africaine et des écoles africaines du groupe NEPAD en 2001 soutenues par les évêques des pays du G8 en 2007,
2 - lors du grand "enchantement mobile grameenien" au Bengladesh, en Inde, en Amérique latine, en Afrique, dont on sait aujourd'hui les liens à la magie civile de USAID et militaire de l'OTAN, aux réseaux politiques bancaires commerciaux privés américains, suisses, japonais, allemands, anglais, français, latino-américains,
3 - lors des campagnes expérimentales de microcrédit bancaire catholique diocésain de Hofokam Ltd. en Ouganda dès 1994,
4 - lors des campagnes du Secours Catholique français en 2005 en partenariat d'affaire avec Laser Cofinoga, n°3 du crédit à la consommation en France, avec le Crédit Mutuel Midi Atlantique ou avec le Crédit Mutuel de Bretagne afin de "permettre aux exclus d’accéder au crédit à la consommation"...
Vatican et ses évêques, le Secours Catholique (en partenariat avec 9 macrobanques, 27 délégations départementales et 9 régions françaises; implanté également dans quasiment tous les pays en Europe et dans le monde) invitent "les pauvres en tout" à accepter de "l'argent à crédit" que surproduisent pourtant - à perte pour les exclus -, les activités d'enrichissement boostées par l'hyperproduction, le décloisonnement des marchés, l'hyper-spéculation boursière mondiale, l'investissement (1$ de la banque anglaise HSBC investi sur le marché algérien en retire 2 du portefeuille de chaque ménage) et que maintiennent hors de portée les indices quotidiens de croissance économique (amalgamant sans discernement les business de l'armement, de l'industrie pétrochimique et pétrolière, du nucléaire, du transport, de la construction, de la banque de commerce, de l'industrie agroalimentaire, des OGMs, de l'industrie pharmaceutique, de l'industrie minière, etc...).
Ces activités économiques "qui produisent de l'argent virtuel" ou du "crédit numérique" sont résolument anti-sociales et ont déjà conduit les pauvres au crédit hypothécaire, à la crise des subprimes qui, aux Etats-Unis, en a fait des sans toits et des désespérés.
Cette déviance grave du missionnarisme catholique et chrétien informatif urbain et rural (exploitation commerciale de la dramaturgie apocalyptique) dans les pays riches et pauvres, Etats policiers-affairistes pour la plupart, contribue au mal qu'il prétend éradiquer avec des moyens nouveaux et nourrit l'impuissance devant des niveaux d'aliénation des personnes rarement atteints.
Combattre la faim, les désastres climatiques, les déficits économiques, les maladies mentales, par la stratégie de l'endettement via notamment le micro-crédit, la micro-assurance et la micro-finance - de type post-cycloniques -, ne relève pas d'une grande inspiration divine mais de la marchandisation des oeuvres dans le monde. Les données sont alarmantes.
L'OMS comptabilise, en effet, en 2004/2005 quelques "450 millions" d'aliénés/troublés mentaux dans le monde (chiffre probablement gonflé par l'OMS pour activer le marché pharmaco-industriel des psychotropes); ces "troublés mentaux" évoluent toutefois dans un invraissemblable labyrinthe de "ghettos-micromarchés à crédit" dont Vatican et son empire espèrent la catholicisation-marchande.
Le taux des malades évoluant avec l'expansion des crédits, de l'endettement et de l'insolvabilité, devrait augmenter de 15 % entre 1990 et 2020 tandis que plus de "1 milliard" de dépressifs, d'épileptiques, d'alcooliques, de cancéreux, de sidaiques, de lépreux, d'Alzheimeriens, etc..., vivent un martyr dans les cités et les villages désormais numérisés, informatisés, monétisés et "introduits en bourse" via le micro-crédit bancaire et la consommation des produits de grandes marques stockés et vendus dans les endroits les plus reculés du monde et les plus dramatiquement ébranlés par les climats et les décloisonnements des marchés (Lux, Tampax, Colgate, Dop, Palmolive, Coca Cola, etc...).
Une double réalité qui invite à une campagne radicale contre les politiques d'endettement, le microcrédit bancaire, la spéculation boursière/seconde/horaire et les indices quotidiens de la croissance économique (voir ma réfutation de Grameen II, "100 millions de cellulaires GSM 900 pour 68 000 villages").
Les populations pauvres "évangélisables" sont, de plus, irréversiblement soumises aux substances chimiques toxiques industrielles dotées de propriétés persistantes et bioaccumulatives; des substances présentes essentiellement dans l'environnement des producteurs industriels délocalisés piliers du G8 mais également présentes, paradoxalement, loin des centres/foyers de pollution. Fait nouveau, ces producteurs sont également maîtres des nouvelles orientations commercialo-financières diocésaines et de l'organisation sociale de l'Eglise catholique romaine, de l'Eglise catholique américaine, etc.... Toutefois, si les pays riches du G8 ont révélé l'ampleur de la catastrophe sanitaire, ils n'évitent pas la sur-exposition à leur propre poison...
La campagne DétoX du WWF de décembre 2003 révèlera, en effet, que le sang de 47 donneurs volontaires, parlementaires européens et opposants écologistes de la WWF de 17 pays d'Europe, recèle la présence de 76 substances chimiques toxiques industrielles sur 101 recherchées dotées de propriétés persistantes, toxiques et bioaccumulatives.
L'on trouvera parmi elles des pesticides organochlorées (DDT, Lindane), des biphényles polychlorées (PCB), des éthers diphenyles polybromés (PBDE), des retardateurs de flammes vendus dans le commerce (penta, octa, deca BDE), des retardateurs de flammes bromés (HBCD, TBBP-A), des phtalates et des substances chimiques perfluorées. En moyenne 41 de ces produits chimiques toxiques seront retrouvés dans le sang des donneurs des deux sexes... qui, pour la plupart, ne seront jamais exposés à ces produits chimiques ni par leur métier ni par leurs activités extraprofessionnelles. "Savoir, où, quand, comment et dans quelle mesure nous serons exposés à des produits chimiques qui s'accumulent dans notre corps, écrira la WWF en fin de campagne, et peuvent dérégler notre système hormonal semble être très aléatoire..."
Appréhender la question de l'endettement des foyers pauvres des pays les plus démunis comme des pays riches sous l'angle de Détox implique une profonde remise en question des projets globaux de la Banque Mondiale, de l'OMC, du FMI mais aussi des politiques épiscopales de soutien aux nouvelles orientations du G8, au microcrédit, à la téléphonie mobile et à la numérisation industrielle des écoles du monde !
Afin de gérer son patrimoine l'Eglise catholique, riche en diables boiteux et en phase avec "son seigneur", fera appel aux banquiers-actionnaires des plus grands pollueurs-écumeurs de la planète "verte" Goldman Sachs et Merrill Lynch. Sous le fardeau de ses encycliques et de sa théologie opportunément de marché les anges blonds de Rome espèrent, encore une fois, "de ce qui effondre et tue" une résurrection !
A moins que Vatican ne pense, et ce n'est pas sans raison au regard de l'histoire criminelle catholique (Concordat de 1933), à une solution finale apocalyptique pour "ses pauvres" et "ses tarés improductifs"... Ce qui, dans ce cas, serait conforme aux souhaits de ses amis croyants néoeugénistes Rockefeller, Blair, Bush, Sutherland, Griffiths, Templeton, Sasakawa, et de tant d'autres champions de la flibuste humanitaire, qui déjà en grands précurseurs du Christ ont pardonné ses crimes de blanchiment.
Toutefois, dans un même temps informatif boursier, bancaire et apostolique, les catastrophes culminent au Bengladesh, en Inde, en Chine, au Mexique, au Salvador, au Honduras, au Nicaragua, au Salvador, en Haïti, en Amérique latine, en Afrique, aux Philippines, en Indonésie, au Vietnam, à la Nouvelle Orléans, en Georgie, en Italie, en Chine populaire,... Des catastrophes liées, sans exception, à l'organisation sociopolitique et commerciale des pays signataires et non signataires du protocole de Kyoto.
Au delà des récupérations onusiennes, commerciales et catholiques, les correspondances dévoilent clairement les forces, les clefs et les pôles d'activité qui conduisent à l'éperonnage des marchés émergents et aux haines raciales; tels que, du moins, recensés par la décroissance et sa théologie critique ces trente dernières années et exprimables en quelques points essentiels :
- instrumentalisation de l'opinion/citoyenneté pour l'exploitation rationnelle des ghettos-micromarchés soit +-4 milliards de personnes dotées de 1 à 2 dollars/jours (Base of the Pyramide), clef d'un vaste processus d'information bancaire commercial privé,
- contrôle du processus informatif (recensement des populations pauvres, hommes, femmes, enfants, et des ethnies) de la Banque Mondiale,
- campagnes féministes globales des Nations-Unies et maîtrise graduelle des naissances et de la force de travail,
- structuration des ghettos-marchés (estimations de la Banque Mondiale):
- énergies renouvelables (biogaz, solaire, éolienne +-$433 milliards),
- ressources hydriques ($20 milliards),
- information/technologie/communication/enseignement scolaire($51 milliards),
- santé ($158 milliards),
- transport ($179 milliards),
- logement ($332 milliards),
- alimentation ($2,895 milliards),
- développement de la stratégie du micro-crédit local et régional par les grandes banques privées (JP Morgan Chase, HSBC, Citigroup, Deutsch Bank, Goldman Sachs, Merrill Lynch,...),
- structuration du marché mondial désormais concurrentiel des +- 7000 institutions de micro-crédit et de micro-finance (IMF);souvent commercialisées et en bourse,
- privatisation des prisons, des postes, des assurances, des régimes de retraite et de pension,
- chasse aux épargnes mondiales par la Federal Reserve et soumission graduelle des pays au régime d'emprunteur forcé (imposé par le marché financier américain, la FED, les giga-consortiums bancaires et leurs actionnaires),
- criminalisation des Etats (disparitions énigmatiques de pans entiers de budgets ou de recettes fiscales),
- révolution immobilière d'affaire et architecturale urbaine, expansion des "gated communities" et du" gouvernorat privé" (dans les "gated communities" les droits constitutionnels ne sont plus garantis),
- entrepreneurialisation de la justice,
- révolution industrielle agroalimentaire urbaine (skyfarms ou fermes verticales de Dickson Despommier),
- polarisation-centralisation urbaine des pouvoirs exécutifs, sans identité politique ou nationale (nouveaux droits féodaux),
- suppression graduelle de l'Habeas Corpus et généralisation du fichage-puçage numérique des populations,
- hyper-numérisation des monnaies,
- disparition graduelle des Etats,
- vieillissement des populations et diminution irrémédiable de la population active urbaine (+- 1,3 actif pour 1 retraité au Japon en 2050),
Ces clefs et pôles d'activités relèvent bien d'un dispositif intellectuel et juridique, commercial et religieux, expression même de la dérégulation économique, et se traduisent encore par l'invraisemblable "Pax Consortis," 1999, de Hisashi Owada; une "paix harmonieuse" soumettant "consensuellement" la volonté des "populations faibles et incapables" à l'autorité absolue de quelques uns...
Une soumission à l'ordre mondial affirmé "égalitaire" bien que "trilatéral" (Japon, Europe, Etats-Unis) mais également au tout nouveau système informatif bancaire commercial privé mis au point par les networks du Wolfsberg Group dans le cadre de la lutte contre le cybercrime et le crime bancaires; un système simplifié qui relève toutefois de la sous-culture du traçage policier des "populations à problème" que recoupent les fichiers bancaires numérisés recensant "tous les clients" des pays riches et émergents. Le traçage des populations pauvres par le micro-crédit ou la micro-finance recoupe bien entendu les données policières et macro-bancaires.
Hisashi Owada écrira à propos de ce nouvel Ordre Mondial dans un bulletin de la Trilateral Commission : "an ideal order... trilateralism....an order whose viability depends upon positive cooperation through sharing the burden of maintaining the order among the major players in the system..."(21 st Century Strategies of the Trilateral Countries : in concert or conflict ?, Peter D. Sutherland, Robert Zoellick, Hisashi Owada, 1999). (C.P.)


Programme des Nations-Unies pour l’Environnement

Propos du PNUE

"La poursuite de la croissance de la population,les conflits militaires, et le développement rapide ont entraîné une hausse significative des défis environnementaux et des pressions sur les ressources naturelles. Les problèmes environnementaux clés dans la région sont le manque d’eau douce, la dégradation de la terre, des côtes et des écosystèmes marins, la gestion urbaine et la paix et la sécurité. Les maladies hydriques et le partage des ressources d’eau internationales sont égalemde problèmes...
Certains problèmes persistent pour lesquels les mesures et les arrangements institutionnels actuels se sont systématiquement montré insuffisants et pour lesquels des solutions sont encore en cours d’élaboration. Le fait de ne pas traiter ces problèmes persistants peut selon le PNUE anéantir tous les progrès accomplis pour les questions plus simples et menacer la survie même de l’humanité. Selon le rapport, Aucun des problèmes majeurs soulevés dans Notre futur commun ne connaît de prévisions d’évolution favorables....Le monde entier vit bien au dessus de ses moyens. La population humaine est désormais si importante que “la quantité de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les ressources disponibles... l’empreinte de l’humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne... Seize ans après les graves dégâts environnementaux causés par la guerre du Golfe de 1990-91, les écosystèmes, particulièrement en Irak, au Koweït et en Arabie Saoudite, montrent toujours des signes très nets des effets du conflit et la situation a empiré pendant l’invasion de l’Irak de 2003...
La construction de fortifications militaires, la pose et l’élimination des mines et le mouvement des véhicules militaires et des troupes ont gravement bouleversé l’environnement. Dans le désert, ceci a accéléré l’érosion du sol et créé des tempêtes de poussière et de sable...

L’inquiétude persiste quant à l’utilisation de munitions à l’uranium appauvri en Irak pendant les deux guerres et l’explosion de dispositifs de mises à feu et de mines continue à tuer des civils des années plus tard. Au Liban, environ 150 000 mines ont été disséminées au hasard entre 1975 et 1990. La guerre de 2006 a entraîné une immense pollution pétrolière côtière, décrite par les environnementalistes comme la plus grande catastrophe écologique de l’histoire du Liban. Des décennies d’occupation et de négligence ont créé dans les territoires palestiniens occupés (TPO) une série de problèmes environnementaux graves, dont la détérioration des ressources
d’eau déjà faibles et une pollution due aux déchets solides et liquides...
Les guerres ont fait croître le nombre de réfugiés et de personnes déplacées en Asie de l’Ouest à environ quatre millions. La densité de population à Gaza a contribué à l’épuisement des aquifères, ce qui a entraîné une intrusion d’eau salée et d’eau saline inutilisable pour l’irrigation....
L’Asie de l’Ouest est l’une des régions avec l’un des plus graves problèmes d’eau au monde. De 1985 à 2005, ses ressources totales d’eau douce par habitant ont chuté de 1 700 à 907 mètres cubes par an et elles devraient encore baisser à 420m3 par an d’ici 2050.
Dans le Mashrek, les effets sur la santé de la mauvaise qualité de l’eau constituent un problème majeur. Les principaux problèmes sont l’utilisation d’eaux usées domestiques non traitées pour l’irrigation, un assainissement médiocre et une gestion inadéquate denfants.
Au cours de 20 dernières années, la population d’Asie de l’Ouest a augmenté de 75%. Cette hausse, associée à une utilisation intensive de technologies inappropriées, une mauvaise réglementation des ressources communes, des politiques agricoles inefficaces et un développement urbain rapide et non planifié, a entraîné une modification extensive de l’utilisation de la terre, sa dégradation et une désertification dans la plupart des pays de la région.
L’érosion due au vent et à l’eau, la salinité, et l’engorgement des sols qui en résulte, la baisse de la fertilité et l’encroûtement du sol, sont les principales menaces à la productivité de la terre et continuent à causer la dégradation de la terre et la désertification dans la région. Au début du siècle, 79% de la terre étaient dégradés...
Le développement côtier rapide est une menace en Asie de l’Ouest. Les problèmes environnementaux dans la zone côtière et marine sont liés à la mise en valeur des terres, à la pollution pétrolière, à la contamination chimique et à la surpêche. Le dragage a profondément modifié les côtes. L’Asie de l’Ouest a connu une urbanisation intense au cours des 20 dernières années. Une mauvaise gestion des déchets urbains cause d’importants problèmes de santé et environnementaux. "(PNUE)

La conclusion du rapport du PNUE est inacceptable
"La seule façon de traiter ces problèmes exige de déplacer l’environnement depuis la périphérie vers le centre du processus de prise de décision" (PNUE)...
L'objectif de la structure panoptique carcérale adaptée à la surveillance de l'environnement est de permettre à un individu d'observer sans avoir à se déplacer créant ainsi un « sentiment d'omniscience invisible » assimilé à une connaissance complète ou absolue des besoins et des risques de l'environnement. Ici l'environnement doit être rendu visible d'où l'idée du "déplacement depuis la périphérie vers le centre du processus de décision". Le dispositif panoptique aménage des unités spatiales électroniques, informatiques, statistiques et télé-équipementières, qui permettent de voir sans arrêt et de reconnaître aussitôt.
Ce qui semble, a-priori, au service de l'environnement s'avère en fait au service d'une police du comportement inédite; au final, ce sont les hommes et leurs activités qui sont soumis à l'expérience de la "visibilité" et non l'environnement.
Un tel constat éclairerait sous un angle nouveau la mutation normalisée internationale ISO (1947) des activités techno-industrielles - sur la base du "Point IV" du programme pour la "reconstruction des pays sous-développés" et le "développement des économies primitives" du discours d'investiture du Président Truman de janvier 1949 - en une voie globale développementiste civile, intellectuelle, juridique, scientifique, économique, financière et bien entendu politique (notre article "Les îles urgence décroissance: régions ultrapériphériques..."); une voie globale résolument écofasiste et "écoapartheid" (Jones, 2008) dont le Pacte Mondial des Nations-Unies adopté en 2000 par les Nations-Unies et ratifié par 3000 sociétés transnationales serait le plein aboutissement.
Cette dérive planétaire expliquerait également l'emprisonnement-destruction de l'homme et de la nature dont, par exemple, USAID aux Etats-Unis et JICA au Japon sont les pivôts (agences gouvernementales de surveillance et d'aides civiles scientifiques, commerciales et financières, pour le développement des pays pauvres).
"Avec le panoptique, écrit Foucault dans "Surveiller et punir", un assujettissement réel naît mécaniquement d’une relation fictive. De sorte qu’il n’est pas nécessaire d’avoir recours à des moyens de force pour contraindre le condamné à la bonne conduite, le fou au calme, l’ouvrier au travail [...] Celui qui est soumis à un champ de visibilité, et qui le sait, reprend à son compte les contraintes du pouvoir; il devient le principe de son propre assujettissement..."

Cette surveillance numérique et informatique centralisée adaptée aux besoins de la production transnationale, de l'organisation du travail et des services, par la subtile maîtrise de l'environnement, de l'habitat urbain et rural, se solde déjà par d'irreversibles "déplacements de populations" (sensibles dans quasiment tous les pays; les seuls conflits dans le monde seraient responsables du déplacement de 1 personne sur 200) afin de répondre au manque d'actifs en zones urbaines et, bien entendu, à toute idéologisation des résistances, oppositions et autonomies.
Cette conclusion du PNUE ne traite pas, en l'état, la destruction de l'environement qu'elle se propose de surveiller, la graduelle ghettoisation urbaine ou péri-urbaine des pauvres et de leurs activités qui en procède et, de toute évidence, prend le parti :
- des décloisonnements historiques des marchés immobiliers d'affaire, industriels et financiers,
- des paradigmes écologiques que stimulent les campagnes de type C40 Cities - Clinton Climate Initiative,
- des paradigmes informatifs boursiers environnementaux de type Blue Next du Nyse-Euronext,
- des paradigmes alimentaires de type Vertical Farm,
- des paradigmes sportifs corporatistes de type JP Morgan Chase Corporate Challenge.
L'évolution urbaine (habitat, travail, business, communautarisme) est donc essentiellement paradigmatique; elle conduit à une irrémédiable massification des populations, des riches comme des pauvres de la grande périphérie régionale vers le centre; 80% de la population mondiale résideraient dans les zones urbaines en 2050 (Despommier/FAO).
Cette culture mono-raciale d'affaire résolument néoeugéniste sert indéniablement l'ordre marchand tout en détruisant les communautés pauvres rurales et urbaines, physiquement et psychiquement; le développement de l'aliénation mentale dans le monde reflète, du reste, ce que cherche à occulter les nouvelles normes onusiennes environnementales, sociales, industrielles, politiques et sécuritaires : "les grandes périodes d'occupation militaire".
Cette mutation fondamentale qui ne connaît aucune crise fondamentale, les places boursières dans les pays émergents se multiplient (1) (2) (3), participe de la régénération forcée des classes moyennes, et désormais pauvres, supports de l'inflexible micro-macroproduction capitaliste, du despotisme financier et de la nouvelle révolution bancaire commerciale privée mondiale (Citigroup, JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Merrill Lynch, etc...).
La quasi institutionnalisation de cette mutation homicide et liberticide est présentée comme une condition de fait de la modernité et du futur que peuvent, toutefois, contrecarrer quelques options décroissantes de base :
- une philosophie sociale des pertes : apprendre à gérer le manque et l'exclusion, l'expropriation, l'injustice économique ou sociale, les préjudices,
- une culture autonomiste décroissante et rurale, inter-régionale, dynamique (échanges, dons, récupération du temps consacré aux "luttes pour les compensations systématiques", sans liens intimes avec les personnes),
- une culture transgénérationnelle des résistances et de la reconstruction psychologique (réhabilitation du comportement dans la sociohistoire des lieux, du partage des moyens et des ressources naturelles, saisonnières, amicales et parentales),
- une culture de la diaspora; apprentissage de la "dépossession de la territorialité" (réflexion sur la propriété privée, le travail non librement consenti, la location, les terres de vie; on ne travaille plus pour se ruiner ou s'enraciner; on ne se ruine plus pour envoyer son fils ou sa fille à l'université),
- une culture de l'autonomie alimentaire (garantie de ses propres besoins saisonniers, limitation des travaux agricoles et limitation de la consommation en eau, défense de la culture du puit, des sous-sols, des forêts, des rivières et de la faune, redéfinition du sens des luttes transgénérationnelles (anti-barrage, anti-guerre, droits de l'homme, anti-psychiatrie, anti CEM/champs électromagnétiques, anti délocalisation, etc..., tribunaux "centenaires" de l'eau),
- une culture de l'autonomie sanitaire (la culture hospitalière et la pharmacie industrielle ne sont pas des obstacles dans un contexte de "patience active", accès libre aux études de la médecine et de la pharmacie traditionnelles),
- une culture de l'habitat (rupture avec les canons de la construction, avec les écoulements surpressurisés, les tuyauteries conventionnelles et le tout à l'égoût),
- un compagnonnage de la connaissance durant la vie (transmission des sciences modernes et classiques hors universités : de l'histoire criminelle religieuse à l'anthropologie, de la géologie à la construction des maisons, de l'hydrologie au forage des puits, de la navigation au droit, de l'entretien des forêts au tissage, de la littérature à la théologie alternative, etc...),
- une culture anti-scolaire/anti-diplôme (Ivan Illich),
- une culture anti-puissance (Jacques Ellul) opposée à la conquête du pouvoir d'Etat et anti-marché; pas seulement dans une optique de théologie décroissante.

Les conclusions du PNUE sont bien rivées aux indicateurs de croissance qui façonnent les déviances sociopolitiques, religieuses, judiciaro-policières et la civilomilitarisation des échanges commerciaux et financiers. Il convient donc de s'en écarter. Les options décroissantes de base, par contre, invitent à accéder au réel occulté jusque là par les normes anti-sociales et anti-rurales. Une telle "culture de barrage" réduit le réel au stockage de l'information et l'expérience à la ségrégation des maîtrises, à la peur du manque et des pertes. Cette approche non monétariste du réel et de l'expérience nourrit par contre une résistance effective aux mécanismes de destruction de soi et de l'autre et réduit la dépendance psychologique au principe de répération.
Cette résistance glocale (globale et locale) soutient par ailleurs les propositions de la réforme ecclésiale : "église peuple de Dieu" de l'indispensable théologie libre d'Acosta et de la théologie de la libération de Boff, Romero, Sobrino et de bien d'autres. (C.P. 19/11/07- les "options décroissantes de base dissidentes" et leurs liens web datent de juin 2013)

- Guerre de l’eau au pays des deux fleuves par Gilles Munier (5/2006)
"La première guerre de l’eau connue - et la seule répertoriée depuis par les historiens - a eu lieu vers 2450 av. J.C en basse- Mésopotamie. Elle fut provoquée par une querelle de bornage entre les cités-Etats de Lagash et Umma qui se disputaient l’exploitation de canaux d’irrigation frontaliers alimentés par le Tigre. Eannatum, roi de Lagash, en sortit vainqueur. Une stèle le montre tenant dans sa main gauche un filet où sont pris ses ennemis. Mais en 2150 av. J.C, Lugazaggesi d’Umma prit sa revanche. Et, Lagash fut détruite…
En ce début de 21ème siècle, pessimistes quant à l’avenir de la paix dans leur région, de nombreux Irakiens accusent la Turquie de jouer les apprentis sorciers en menant à terme son dangereux projet de construction de 22 barrages et de 19 centrales hydroélectriques sur le Tigre, l’Euphrate et leurs affluents, appelé GAP (Projet de Grande Anatolie). Avec la création annoncée d’un « Grand Kurdistan », la prochaine guerre de l’eau aura peut être lieu - elle aussi - en Mésopotamie.
Comme l’a écrit Hérodote à propos de la relation Nil–Egypte, l’Irak est « un don du Tigre et de l’Euphrate ». Aujourd’hui, la question est de savoir: pour combien de temps encore ? Quelques observateurs qui ont eu - comme moi - la possibilité de parcourir ce malheureux pays ces trente dernières années, se demandent si la « prophétie » attribuée à Boutros-Boutros Ghali, n’est pas en train de se réaliser. La prochaine guerre au Proche-Orient, aurait-il dit en 1987 – il était alors ministre égyptien des Affaires étrangères - sera « une guerre de l’eau ». La poursuite incontrôlée du GAP et, à terme, la création d’un Etat kurde en Irak, risquent d’en hâter le déclenchement...Entre 1990 et 2001, j’ai cru discerner les signes avant coureurs de la terrible guerre annoncée par Boutros-Boutros Ghali lors de séjours dans les villes qui bordent l’Euphrate, en traversant le « 3ème fleuve », dans le « Pays des Marais » ou à Bassora. En ce temps-là, les responsables irakiens refusaient de regarder la situation en face. Ils ne pouvaient pas se permettre une crise avec la Turquie pendant que les Etats-Unis asphyxiaient inexorablement leur pays. Ils éludaient généralement toutes les questions sur les conséquences de la baisse des eaux de l’Euphrate, ou pire : sur ce qui se produirait le jour où la population de Bagdad découvrirait le Tigre à sec..."
3 — Israel contrôle 80% de l'eau palestinienne
Le gouvernement israélien interdit aux Palestiniens de creuser de nouveaux puits sur leurs propres terres. Le tracé du mur en Cisjordanie a été fait pour intégrer les ressources en eau palestiniennes à l'intérieur des frontières israéliennes, en plus de ce qui est déjà pris par les colonies israéliennes à l'intérieur de la Cisjordanie. Et cela inclut la destruction de l'agriculture existante. Le tracé du mur israélien à l'intérieur de la Cisjordanie suit à 100% le cours des bassins aquifères et nappes phréatiques...(mondialisation.ca)
4 — Palestine-Israel-Jordanie-Syrie : Le Jourdain
Le fleuve sacré du Moyen-Orient, meurt.
Il y a soixante ans, le fleuve transportait 13 milliards de mètres cube d'eau douce et faisait fonctionner une usine hydroélectrique. Mais aujourd'hui, le débit du Jourdain atteint à peine 1 milliard de mètres cube, environ la moitié de l'eau qu'il transporte provient des égouts ou est salée... (ACME)
5 — Inde
Le débat sur la Narmada : l'Inde face au dilemme des grands barrages, Jean Luc Racine, CNRS
Narmada Bachao Andolan (NBA)
les Amis du Fleuve Narmada
6 — Chine
En Chine, une crise de l’eau tous azimuts, Brice Pedroletti
"Les dirigeants chinois prônent le développement durable mais l’hypercroissance et le changement climatique exercent une pression désastreuse sur l’hydrographie, avec de graves conséquences sur la santé de la population.
Le lac Poyang, dans la province méridionale du Jiangxi, est le plus grand lac d’eau douce de Chine. Sa surface passe de 3 500 km2 en été, quand les pluies sont les plus abondantes, à environ 500 en hiver. Ces derniers mois, le Poyang, profond de 8 mètres en moyenne, a rétréci à moins de 50 km2, selon plusieurs sources, découvrant une peau craquelée qui rappelle la mer d’Aral dans son pire état."
Brèche dans un barrage en Chine : deux villages inondés (Planète Bleue)
Help Protect China’s Nu River for Future Generations
IRN’s Southeast Asia Campaign
7 — Indonésie. 
Banda aceh tsunami 26/12/2004 (youtube)
Tears in Heaven , Eric Clapton
Indonesian dam-affected communities break the information blockade
The five Japanese parliament members from the Liberal Democratic Party and Social Democratic Party made a visit to Kampar on August 21. This visit dealt with the claim the dam-affected people made in Tokyo's court due to the construction of PLTA Koto Panjang dam. These five Japanese representatives are willing to witness the condition of people who became victims of the construction of PLTA Koto Panjang, where the fund came from Japan.
8 - Chili
Juan Pablo Orrego: "Es absurdo que nos llamen ecoterroristas "
El ecologista chileno Juan Pablo Orrego, presidente del Grupo de Acción por el Biobío (GABB), fue galardonado ayer con el Premio Nobel Alternativo que entrega en Suecia la Right Livelihood Foundation. La distinción se debió al trabajo que desde 1991 realiza al frente del GABB en contra de la construcción de la hidroeléctrica Ralco y en favor de los pehuenches que habitan los terrenos que serán inundados por la misma.
Soutien de Juan Pablo Orrego opposant anti-barrage Prix Nobel Alternatif (1998)
"In Patagonia, a large dam project threatens the region's pristine wilderness and culture.The companies behind the so-called Aysén Project say that the dams are needed to feed Chile's growing demand for electricity, but its critics fear the environmental and social costs and that the project may mark the beginning of the looting of Patagonia in companies' race for water rights."
BLOG-ECOLOGICUS
"Juan Pablo est un des principaux acteurs de la protection de l’environnement au Chili. A l’aide d’un réseau croissant de militants, il a mené à partir de 1991 la campagne de protection du Biobío, un des principaux fleuves sauvages d’Amérique du Sud et terre d’origine du peuple Pehuenche depuis les temps précolombien..."
CHILE DAM OPPONENTS : THE LOOTING OF PATAGONIA HAS BEGUN
9 — Japon
"Yamba ashita no kai"
« Ce que chacun peut réellement faire ou être », ou évaluer la justice dans un contexte de décroissance, suivi de « Yamba, le plus lourd fardeau des contribuables de l'histoire des barrages du Japon » par Christian Pose
"Tadakazu Fukase, juriste bien connu au Japon et en Europe, s'inspirant d'un cours de M. Nakamura intitulé "La privatisation des services publics au Japon" écrira dans "Les juges et les grands choix politiques et administratifs de l'Etat, droit constitutionnel japonais" :"Un intéressant thème de discussion franco-japonaise : "Quel "grand choix poliltique" économique est-il salutaire pour les juges (japonais), soit l'orientation vers la planification et la nationalisation à la française, soit vers la libre concurrence et la dénationalisation à la japonaise" (1).
"« Ce que chacun peut réellement faire ou être", ou évaluer la justice dans un contexte de décroissance
"Tadakazu Fukase (ci-contre), en 1988, ne nous laisse pas beaucoup de choix. Dans les deux cas nous évoluons dans le système politique de l'économie concurrentielle globale et locale avec ses options historiques libérales ou néolibérales. En 2007 la situation économique et financière japonaise n'a guère évolué. Sinon que l'endettement de l'Etat et des collectivités locales s'est accru d'une prodigieuse façon. Le contexte économique des demandeurs d'indemnisations ou de compensations, des opposants civils aux constructions de barrage, des demandeurs d'annulation des ces projets en justice ou encore des défenseurs des droits de l'homme, de la nature et de la faune devant une quelconque Cour de district, s'il est bien spécifique, s'est aggravé. Ajoutons à cela qu'en un demi-siècle la justice n'est toujours pas en mesure de s'affranchir des orientations politiques et économiques de l'Etat; des orientations également imposées aux gouvernements préfectoraux et aux collectivités locales (l'interrogation de Tadakazu Fukase, ici, fait foi) ; des orientations favorables, au plan de l'économie, au surdéveloppement industriel et bancaire régional, à la dérégulation économique, au surprofit, à d'anormales concentrations de richesses, à une non redistribution de ces richesses, à l'investissement étranger ou au commerce transnational. Une fragilisation que les durées des procès aux conclusions incertaines et souvent instatisfaisantes ne contrarieront pas..."

L'Histoire du barrage illusoire
[ 1/3]
Un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi — Un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa, 1967-2001 —
En hommage aux enfants, aux femmes, aux hommes déportés par les constructeurs de barrages et les pouvoirs, aux résistants de la lutte antibarrage japonaise et mondiale, à la pensée sociale écologique locale et planétaire, aux champs, aux récoltes, aux rivières, au ciel, au vent, aux montagnes, aux océans, aux étoiles, à la lune, au soleil, à la nuit noire; Réalisé par Christian Pose (conception et guide de l'entretien) et Mami Yoshikawa (interprète),
à Kamiosé, Ibaraki, novembre/décembre 2006
"Le Japon amorce dans les années 1960/1970 une profonde réforme de sa structure hydrologique commerciale au nom de l'approvisionnement, de l'énergie et de la protection civile. La politique développementiste industrielle des barrages affectera les régions plongées dans le chaos psychologique, la précarité et la désespérance civile. Une génération disparaîtra emportée par le tsunami de béton qui envahira les rivières et les sources du Japon stérilisant la vie paysanne affaiblie par l'exode ininterrompu des populations vers les villes... Rien ne justifiait, en fait, humainement, économiquement ou environnementalement, un tel bouleversement.
Tokyo tirera sans ménagement les ficelles de la république clientéliste et bananière. La corruption et l'endettement se répandront, pandémiques, dans toutes les préfectures; un désastre particulièrement sensible à Mito-préfecture, Ibaraki. Les préfets de Mito tomberont, en effet, les uns après les autres nourrissant les traumatismes, la colère et la fracture sociale, le divorce entre les villes arrogantes et le monde rural discriminé.
Shigeru Kobayashi, jeune fonctionnaire municipal à l'époque et l'un des leaders du mouvement paysan anti-barrage d'Ogawa, affrontera un désert de sel pendant plus de trente années..."


No more dam illusions, the growing success of dam opponents in Japan
 
The Citizens Campaign to Save the Nagara River : Raising Consciousness and Concern Regarding Public Works Projects
STATUS REPORT OF PLANNED DAMS IN EAST AND SOUTHEAST ASIA

10 - Africa
Stop Françafrique
FRANCE-TCHAD. Le masque est tombé. Le voyage du président français Nicolas Sarkozy au Tchad ce 28 février n’aura servi à rien sauf à cautionner l’enlèvement et la probable élimination physique de représentants de l’opposition démocratique par le régime Déby. La France, qui essaie de faire croire le contraire (mais n’y arrive pas), se rend ainsi une nouvelle fois complice de la dictature tchadienne et fait déjà voler en éclat les promesses du discours du Cap prononcé par le président français ce même 28 février.
BIENS MAL ACQUIS DES DICTATEURS AFRICAINS
Une enquête préliminaire française pour le chef de détournement de biens publics contre plusieurs présidents africains vient d’être classée sans suite en dépit de la révélation de biens de luxe, de voitures et de dizaines de comptes en banque valant des dizaines de millions de dollars appartenant aux dirigeants, à des membres de leurs familles ainsi qu’à de proches collaborateurs.
Africa's big dam projects
Dam Statistics: Africa and the Middle East Regions
*The total number of large dams in Africa is 1 272;
*The single busiest decade in terms of dam commissioning was 1985-95;
*80.8% are single purpose dams of which 66% were built for irrigation, 25% for water supply;
*The countries with the most dams are South Africa (539), Zimbabwe (213) and Algeria (107).
*Of the estimated 800 000 dams around the world, approximately 45 000 are considered large (over 15 meters in height).
Another 1 600 large dams are under construction worldwide in an industry whose annual turnover is estimated at $50 billion or more. Dams provide developmental and security benefits by providing irrigation, water supply, flood control and hydropower. However, dams and reservoirs also can mean the loss of plant, animal, and aquatic biodiversity, as well as having significant human impacts: an estimated four million people are displaced globally each year by dam projects.
From 1970 to 1979, 5 415 dams were built worldwide, doubling the number constructed in the 1950s. But the pace of dam building has fallen dramatically since the mid-1980s, due to concerns about the financial, social, and environmental impacts of dams, among other reasons.
South Africa has the most dams in Africa (539), followed by Zimbabwe (213) and Algeria (107).
In the Middle East there are at least 793 large dams whose main purpose is irrigation, followed by flood control; in this region Turkey has the most reservoirs (625), followed by Iran (66), Syria (41), and Saudi Arabia (38).
*Retranscription de conférences-débat données par F. X. VERSCHAVE, président de Survie de 1995 à 2005.

Linked222 soutient l'ACME
- Association Pour un Contrat Mondial de l'Eau - Belgique & ACME France

APPEL DE BAMAKO SUR L'EAU

Assemblée Mondiale des Elus et des Citoyens pour l'Eau (AMECE)
Assemblée Mondiale des Elus et des Citoyens pour l’Eau 18 au 20 mars 2007 au Parlement Européen, à Bruxelles..."

PlanèteBleue.info
Les barrages plus polluants que les centrales à charbon Jim Giles pour Nature (Royaume Uni)
Il se pourrait que les barrages ne soient pas aussi verts et propres qu’on le pensait. Certaines découvertes récentes fournissent une conclusion dérangeante : l’impact des barrages sur le réchauffement planétaire serait souvent plus important que celui des centrales à combustibles fossiles de puissance équivalente. Si ce fait est avéré, les stratégies énergétiques actuelles, en particulier dans les pays en voie de développement, vont devoir être repensées.
La France va-t-elle manquer d’eau ? par Marc Laimé
"Les nouvelles orientations des politiques publiques de l’eau dans le contexte de la mise en œuvre de la Directive-cadre européenne d’octobre 2000, sont-elles de nature à faire émerger une « gestion raisonnée » de la ressource, constitutrice d’une véritable « nouvelle culture de l’eau ? ».

Masako OgawaRappel : Nature and Us -Who could own this blue planet Earth ?  New  by Masako Ogawa
"This play was read aloud in St-Louis, Missouri to the general assembly of the First Grassroots Gathering on Biodevastation : Genetic Engineering, on July 17, 1998. (St-Louis, Missouri, 1998)

Interview with Japanese Farmers' and Consumers' Cooperatives Representatives (St-Louis, Missouri, 1998)
This interview with Mika Iba, Osamu Horii, Yoko Nakagawa and Masako Ogawa was conducted in St. Louis, Missouri at the First Grassroots Gathering on Biodevastation: Genetic Engineering, on July 18, 1998. Mika Iba translated between Japanese and English and was the organizer of a group of Japanese farmers' and consumers representatives attending the biodevastation conference.

Coopérativisme associatif des consommateurs militants au Japon
Seikatsu Club Consumers’ Co-operative Union & New Social Movements (1989 - Honorary recipient of the Right Livelihood Award, the alternative Nobel Prize)
"There are approximately 600 consumer co-operatives with 22,000,000 members in Japan (out of a total population of 127,000,000). From the Hokkaido in the north to Aichi Prefecture in the south, the Seikatsu Club Consumers’ Co-operative Union, (hereafter SC or SCCU) which consists of an association of 26 consumer co-operatives active in 16 administrative divisions (prefectures) of Japan, has altogether 268,400 members, most of whom are women. In addition, there are 7 associated companies such as a milk factory."

Souffrance psychique et environnement, pour une psychiatrie altermondialiste New
"Il est grand temps de stopper la dérive de la psychiatrie vers une méthode de contrôle social obéissant aux intérêts de la mondialisation libérale, et de redonner à la conscience individuelle le plein exercice de sa responsabilité éthique et citoyenne. Pour construire un nouveau rapport individuel et planétaire à l’Autre et au Temps, symbolisé par la préservation de notre milieu naturel. Et guérir enfin de la folie de la croissance et de la consommation." (Dr. Labouret, Union Syndicale de la Psychiatrie, 31/08/07)

Rencontres estivales des Objecteurs de Croissance Du dimanche 26 au mercredi 29 août 2007, les Objecteurs de croissance se donnent rendez-vous à Royère de Vassivière au lieu-dit Le Villard, dans la Creuse... "élaborer ensemble un projet politique et construire un outil politique pertinent (réseau ou mouvement) pour diffuser le concept de décroissance ou d’a-croissance." (Altermonde, nouvelle formule)

Décroissance.org (Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable)

Décroissance.info
N'ayant pas de goût pour les "forums" j'ai naturellement ignoré celui de Décroissance. Info. Des amis, relais de mes propositions sur la décroissance au Japon, m'ont fait part des oppositions nées entre Décroissance.info et Décroissance.org suite à la prise de position de Clément Homs (administrateur de D.info) en faveur de l'intellectuel "nouvelle droite " fascisante Alain De Benoist « de gauche, de droite, du fond des choses et du milieu du monde » (co-fondateur du GRECE) (1)
J'ignorais cette possible position de Homs et je m'en excuse auprès des lecteurs d'autant que je me suis toujours opposé à De Benoist. Ma position n'a pas changé. J'ai lu les propos tenus par Homs; Homs a écrit "Moi je défends (que Ariès ne partage pas) l'idée que De Benoist est fréquentable... je défends le point de vue de Caillé, le petit soldat De Benoist oui ! mais s'il coupe ses relations avec tous ses petits copains indo-européistes. Ce qu'il ne fera jamais...donc la position d'Ariès est la bonne, condamner le plus fermement possible" .
Homs se dit donc "pour et inspiré" dans un premier temps et "contre" dans un second mais il le dit avec un pictogramme "humour" - double sens ambigu -, méfiance donc; la décroissance ne relève pas, selon moi, d'un nouveau processus violent d'embrigadement par "le refondement du rationalisme dans la philosophie politique".
Que De Benoist, par ailleurs, coupe ou pas ses liens avec les "indo-européistes" (néonazis - dont il faut dénoncer les supports intellectuels, juridiques et économiques) je demeure irrémédiablement opposé à ses options sociologiques, philosophiques et politiques conçues sur des bases théoriques suffisemment larges pour alimenter durablement ce qu'il prétend ne plus nourrir "l'extrême droite" ou la "droite nationale" plus encore en cette période d'ontologie écofasciste mondiale. Vrai également, à un autre plan, que le forum "panzer" de Décroissance.info, "saigne son cochon" son lecteur ou ses opposants, ce n'est pas non plus pour nous rapprocher.
Notez enfin que ces lignes sont postérieures aux coups de téléphone de mes amis et donc aux deux articles déjà envoyés à D.info l'un sur l'historien de barrage procommuniste Kobayashi (Petit bois en japonais) que Homs utilise comme pseudo mais là il s'agit d'un usage antérieur (Kobayashi est un peu Mr. Dupont au Japon), l'autre sur l'évaluation de la Justice au Japon dans un contexte précisément de décroissance, introduction au mouvement d'opposition civile à la construction du barrage de Yamba dans la région du Kanto (voir ci-dessus).
Décroissance soutenable ou non ? Avec ou sans parti ? Avec ou sans conquête du pouvoir d'Etat ? Les réponses aux questions relatives à la sortie de l'économie et de la politique et donc à l'autonomie - comme celles relatives à la non-violence, à la longévité, à la souffrance, aux pertes ou à la politesse -, reflètent bien, encore une fois, ce que chacun peut réellement faire ou être... (C.P.)

De la dynamique éthique, sociale et politique de l'homme décroissant en Dieu

Propos décroissants sur les nouvelles lois pour les causes des "saints" et la béatification de Pie XII
Les conditions requises pour la reconnaissance officielle d'un miracle et du saint par des experts :"Priests, members of Institutes of consecrated life and lay persons (...); (...) experts in theological, canonical and historical matters, as well as versed in the practice of the Sacred Congregation" (3a), (...) bishop (...) truly expert in theological and canonical matters, as well as in historical matters" (6a) semblent bien éloignées des qualités spirituelles du "saint" et du "fait spirituel miraculeux" relevant d'une réalité hors norme où seule prime la dimension révolutionnaire du religieux accomplissant sans cesse une révolution dans la révolution, brisant le concept même de sainteté, renversant les conformismes et les consensus sur la nature même de ce qui est et n'est pas, Dieu, le miracle et l'être.

Une telle révolution spirituelle n'aura certainement pas lieu avec les procès en béatification de Jean Paul II, de Gasperi et de Schuman ou encore avec la béatification de Escriva... Pas plus qu'elle n'aura lieu parmi les "saints authentiques" - 1340 personnes seront béatifiées sous le pontificat de Jean Paul II - ayant accédé aux "qualités saintes" par la logique binaire procédurière et inquisitoriale des institutions religieuses et de leurs discours théologiques normatifs, juridiques et politiques.

De toute évidence encore "le saint" expert en souffrances - celui qui a fait ses preuves au regard de Dieu n'a pas besoin a posteriori du regard du théologien, de l'évêque, du cardinal ou du Pape pour "exister"- se voue aux exclus et aux marges, aux peines, aux manques, aux pertes, aux réparations non communes et hors normes. Ce ne fut bien entendu pas le cas de Pie XII, homme d'appareil, que l'actuelle nomenklatura catholique romaine tente de hisser au rang de "saint caché" digne d'un culte - en cette période d'enrichissement/de faillites multipolaires et de suicide de l'économie réelle quoi de plus naturel - tout en tournant le dos aux accusations portées tant par les historiens-enquêteurs du crime de guerre nazi (Pacelli Pie XII et "la destruction des juifs d'Europe" polémique autour de l'affiche d'Amen, Annie Lacroiz-Riz) et du crime de collaboration économique, que par les familles juives surivantes de la Shoah et des persécutions nazies. L'engagement/le rôle obscur de Pie XII et bien évidemment de l'Eglise au sein du Reich en 1933( concordat de juillet 1933, Pie XI, Eugenio Pacelli, Von papen) relèverait d'une "action sainte cachée" que devraient révéler les archives secrètes de Vatican ! Leur ouverture complète et sans restriction n'en sera que plus attendue (1).

Tout aussi cachés seront donc, en toute logique, celles et ceux qui offriront leurs services à l'Eglise contemporaine, à l'intérieur même de l'Eglise - "saints refuseniks" (?) - faisant corps à l'autoritarisme et au régime de privations infligé au monde pauvre, aux prophètes libres, aux réformes théologiques, à la théologie de la libération ou à la théologie libre; autoritarisme et privations inspirés tant par le dictat des fonctionnaires de Dieu chargés de la propagande et de l'ordre ecclésial que par les politiques de tout bord, les spéculateurs intriguants, les industriels, les banquiers internationaux et autres financiers des zones de libre-échange prébendés héritiers de 1939 au service, aujourd'hui, de la théologie du/de marché, de Benoît XVI, de ses ordres et sous-ordres.

Par miracle qu'entend-on, un évènement spirituel hors norme ne relevant d'aucune loi, d'aucun décret, d'aucune cause naturelle, manifeste dans le contexte de la croyance et relevant d'une intervention divine; il peut être le fait d'enfants, de femmes, d'hommes isolés, de communautés ou d'un esprit, connu ou non, envoyé par Dieu pour inspirer les hommes à un moment de leur histoire. Ceci devrait suffire; méditer librement "le fait spirituel miraculeux" dépouillé de toute investiture restitue, en effet, sa dimension originelle et lui confère un grand pouvoir d'élévation et d'inspiration, indispensable aux réformes sociales et religieuses; il lui confère également son caractère d'universalité rival de la borne diocésaine, des lignées ecclésiales, de la machinerie papale.

Béatifier un enfant, une femme, un homme, autrement dit classer selon une procédure rituelle, une norme ou un discours normatif, une loi ou des lois, un ou des decrets afin de dégager cartésiennement, méthodiquement, la certitude de la présence d'"un/une saint(e)" ne conduira pas à davantage d'universalité - le miracle étant par définition insondable comme sont insondables les actes évangéliques - ou à davantage de liberté en Dieu. Béatifier ne garantira pas davantage d'églises créatives, libres, réformatrices et autonomes - les églises rurales ferment les unes après les autres - , avec ou sans murs, avec ou sans toits, avec ou sans terres. Une telle tradition ne garantira pas des enfants, des femmes et des hommes de Dieu sans papiers et sans domiciles fixes plus épanouis. Une telle procédure et une telle culture du "fait saint" et du "saint" sont plutôt deux limitations.

Cette double option limitative conduit plus encore à une dogmatique de "l'objet saint" et de "l'homme saint-objet" reléguant l'homme miraculeux, le peuple miraculeux, le fait social miraculeux à un statut d'objets finis sans valeur; le sous-développement garanti par la théologie du/de marché et les calculs mensongers de la Banque Mondiale sur les seuils de pauvreté le démontrent aisément. Cette démarche conservatrice a pris racine dans une culture de la transcendance territoriale "The Bishop competent to instruct causes of canonization is the one in whose territory the Servant of God died" (5a), "In the case of an alleged miracle the competent Bishop is the one in whose territory the event took place..." (5b) pas moins sophistiquée et dangereuse pour la liberté sociale et l'autonomie que celle des marques transnationales dotées de "social networks" ou "communautés de consommateurs" comme Coca Cola, Nike, Nokia ou Vodafone.

Nous assistons, en fait, le droit religieux se retournant contre lui-même, à une authentique procédure en béatification non pas d'un enfant, d'une femme, d'un homme mais du pouvoir de l'Eglise, de sa Congrégation pour les causes des saints déclarée, du reste, "sainte" - "Sacred Congregation" - et à une reconnaissance du pouvoir souverainiste de l'Etat religieux sur l'homo religiosus affirmé pur et parfait selon des conditions bornées, restrictives et partiales, sur les faits sociopolitiques et sociohistoriques religieux.
Nous avons bien affaire, ici, à une non affirmation de la liberté politique et sociale du "saint" parmi les hommes - l'enfant, la femme, l'homme "rendus sacrés et inviolables" par l'intervention divine, leurs actes, leurs pensées - et à une non affirmation de la liberté spontanée du "fait spirituel miraculeux", non catégorisable puisque relevant d'une fabuleuse interaction, inappropriable, entre Dieu, le mystère, la foi, l'être, les communautés sociales, les ethnies, les activités, la nature, la faune, les saisons.

Béatifier, institutionnaliser, isoler et donc marginaliser "le sujet religieux", - en théologie du/de marché :"intégrer" à l'espace du profit, de la spéculation, des marques et des produits "le fait/l'homme déclarés/reconnus saints", reléguer, donc, les créatures libres de/en Dieu et leurs actes au statut d'objets finis dans un contexte de marchandisation concurrentielle et lucrative - convie à réduire ce qui est non marquable en soi, non puçable, non numérisable et non bornable, parfaitement "non identifiable", "illisible" même du fait du caractère universel de l'existence, non systémique par défintion.

Béatifier dans un contexte théologique marchand ou non sèmerait donc davantage d'obstacles sur le chemin de la transformation individuelle, sociale et religieuse, rendrait impossible les choix politiques radicaux tout en nourrissant l'isolement et le pénalisation des marges, réduirait la communication alternative et les pensées novatrices, confinerait aux catéchèses infantiles, mimétiques, régressives psychologiquement.

"Nous avons besoin de plus de saints" affirmera malgré tout l'Archevêque Concessao de New-Delhi en louant Josemaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei, ordre religieux du business néofranquiste et des nouvelles élites managériales dans le monde (université de Navarre, IESE et leurs généreux contributeurs co-responsables de la destruction stratégique de l'économie réelle) (2).
Côté français les sectateurs du néolibéralisme et du capitalisme global, catholiques ou non, nostalgiques de Vichy, médefiens, sarkozistes, gendarmes entrepreneuriaux héritiers du gaullisme monetien, banquiers attentistes et professionnalistes, néocons atlantistes, etc... de l'Intelligence Econmique affirment avec autant de pugnacité - sur un même terrain religieux, militaire, politique et commercial concurrentiel - "nous avons besoin de plus d'espions" (Harbulot).

La béatification de Pie XII procède à n'en pas douter de cette déviance affairiste policière et apostolique des Etats et des églises reléguant la condition divine des enfants, des femmes et des hommes pauvres, peuple de Dieu sans papiers, sans terre et sans toit en surnombre aux vaccinations de masse spéculatives, au microcrédit bancaire, à la téléphonie mobile, aux produits alimentaires de première nécessité, aux OGM, autrement dit aux ténèbres sociales et aux abîmes (tomb of the Servant (s) of God), au martyr (martyrdom of the Servant (s) of God).

Benoît XVI ne réhabilitera-t-il pas Juda Iscariote, celui qui pécha en livrant à la mort un innocent (Mat. 27, 3-5) ? (C.Pose, 27/10/08)

Note:
NEW LAWS FOR THE CAUSES OF SAINTS (3a, 6a, 5a, 5b)
1-Benoît XVI ne béatifiera pas Pie XII avant l’ouverture des archives dans six ou sept ans ?
"Des associations juives ainsi que la majorité des historiens accusent Pie XII, qui a été appelé le "pape d’Hitler", et dont le pontificat a duré de 1938 à 1958, d’avoir gardé le silence durant l’Holocauste et d’avoir été passif face à la persécution des Juifs..."
2-Espagne - L'ETA frappe l'Université de Navarre : 28 blessés lors de l'explosion d'une voiture piégée
"Il s'agit du sixième attentat à l'explosif, ne faisant par chance comme les précédents que des blessés, perpétré depuis 1979 par l'ETA contre l'Université de Navarre. Souvent considérée par des médias espagnols et étrangers comme la plus prestigieuse université privée d'Espagne, notamment pour sa faculté de journalisme d'où sont issus de grands noms de la presse et de l'audio-visuel espagnols, cette université catholique fut créée en 1952 par le fondateur de l'Opus Dei, Josemaria Escriva de Balaguer.
Les liens entre Franco et l'Opus Dei, dont plusieurs membres furent ministres de la dictature franquiste, et l'influence encore actuelle du catholicisme conservateur de l'Opus Dei au sein de l'opposition centralisatrice de droite qu'incarne l'Alliance Populaire de Mariano Rajoy désignent peut-être l'Université de Navarre comme un objectif "espagnoliste" symbolique aux yeux de l'extrême gauche qui domine l'ETA..."


Jacques Ellul (1912-1994)
Biographie de Jacques Ellul (1912-1994) Patrick Troude-Chastenet
Hommage à Jacques Ellul, Ivan Illich
"(...)Peu ont vu en vous l'homme qui provoque simultanément la réflexion du philosophe et celle du croyant. Du philosophe de la technologie, vous attendez qu'il étudie un phénomène patent, observable, en ayant conscience que celui-ci est trop terrible pour être saisi par la seule raison. Et vous amenez le croyant à approfondir sa foi biblique et son espérance eschatologique face à "deux questions profondément troublantes", revêtant toutes deux un caractère d'"extrême étrangeté historique": - La première, c'est l'impossibilité de comparer la technique moderne et ses terrifiantes conséquences avec la culture matérielle d'une autre société, quelle qu'elle soit. - La seconde, c'est la nécessité de voir que cette "extravagance historique" est l'aboutissement d'une subversion de l'évangile par sa mutation en cette idéologie fondamentale appelée christianisme. Votre oeuvre, de vos premiers essais sur l'histoire des institutions et de la propagande jusqu'aux ouvrages d'exégèse si poétiques qui la couronnent, m'a convaincu de ceci: le caractère unique de l'âge dans lequel nous vivons ne peut être saisi rationnellement si l'on ne comprend pas qu'il est le résultat d'une corruptio optimi quae est pessima. C'est pourquoi le régime de la technique, sous lequel le paysan mexicain vit tout comme moi, soulève trois questions profondément troublantes: "Ce régime a donné naissance à une société, à une civilisation, à une culture en tout, mais vraiment en tout, inverses de ce que nous lisons dans la Bible, de ce qui est le texte indiscutable à la fois de la Torah, des prophètes de Jésus et de Paul". (Ivan Illich)
Jacques Ellul diffusée le 14 avril 2003 dans la série Altermondialisation (audio, la-bas.org)
PRAYER IS NOT SAYING WORDS by: Jacques Ellul
"The true content of prayer is not expressed in what is said, whence, among other things, the great mistake of analyzing prayer on the basis of the apparent content of the discourse, and the distinction between the prayer of petition, of praise, of intercession, etc. That sort of thing can be useful from the pedagogical point of view, but it falsifies the true nature of prayer.
Prayer is not a discourse. It is a form of life, the life with God. That is why it is not confined to the moment of verbal statement. The latter (verbalization) can only be the secondary expression of the relationship with God, an overflow from the encounter between the living God and the living person.
Prayer is not to be analyzed like a language. It has none of that form or content, for it receives its content, not from what I have to say, but from the One to whom it is spoken. For prayer to be what it is meant to be, it depends on Him and not on me, still less on my ability to speak the adequate language. Of course, I can pronounce a discourse supposedly addressed to God. I can arrange the sentences, but it is neither the harmony of the form, nor the elevation of the content, nor the fullness of the information which turns it into a prayer. Insofar as it remains a discourse, it is in fact subject to the language analysis with which we are familiar, but that is always as discourse, that is to say, as "nonprayer."
It becomes prayer by the decision of God to whom it is addressed. A transformation takes place whereby it is a prayer of Christ or a prayer of the Holy Spirit. That is how we should understand the famous statement of Paul, in which he says that in the last analysis we do not know what the content of our prayer should be (Romans 8:26,27), but that the Holy Spirit himself "intercedes with sighs too deep for words." This phrase has too often been interpreted as though the Holy Spirit added a little something to our prayer. That is quite incorrect. It is the entire prayer which is the prayer of the Holy Spirit. Only when the Holy Spirit intercedes, and in a way which cannot be expressed, that is, which transcends all verbalizing, all language, then is the prayer prayer, and it is a relationship with God. Prayer is a gift from God, and its reality depends upon Him alone..." From: Prayer and Modern Man. New York: Seabury Press. 1970.
An extended excerpt from the book, Living Faith, by Jacques Ellul
"Out of the single verb "to believe" come noun forms for two radically antithetical actions: belief and faith. However, when I wish to use a verb form to give expression to my faith, I still have to use "to believe," unless I happen to use an even worse formula, "to have faith."
Belief provides answers to people's questions while faith never does. People believe so as to find assurance, a solution, an answer to their questions to fashion for themselves a system of beliefs. Faith (biblical faith) is completely different. The purpose of revelation is not to supply us with explanations, but to get us to listen to questions.
Faith is, as Barth so often reminds us, in the first instance, hearing. Belief talks and talks, it wallows in words, it interpolates the gods, it takes the initiative. Faith takes an entirely opposite stance: it waits, remains on guard, picks up signs, knows what to make of the most delicate parables; it listens patiently to the silence until that silence is filled up with what it takes to be the indisputable word of God.
Faith isolates; belief (Christian or otherwise) brings together. We find ourselves joined with others in the same institutional current, all of us oriented toward the same object of belief, sharing the same ideas, following the same rituals, enrolled in the same organization, be it social or religious, speaking the same language. Belief is quite useful for the smooth functioning of society. Belief is the key to the consensus we look for, the one long proclaimed essential of communal life. Faith works in exactly the opposite way. Faith individualizes; it is always an exclusively personal matter. Faith is the personal relationship with a God who reveals Himself as a person. This God singularizes people, sets them apart, and confers on each an identity comparable to none other. The person who listens to His word is the only one to hear it; he or she is separated from the others, becomes unique, simply because the tie that binds that individual to God is unique, unlike any other, incommunicable, a unique relationship with a unique, absolutely incomparable God. God particularizes, singularizes the person to whom He says, "I call you by your name" (Isa. 45:4). Faith separates people and makes each of them unique. In the Bible "holy" means "separated". To be holy is to be separated from everyone else, to be made unique for the sake of a task that can be accomplished by no one else, which one receives through faith..."
Foi chrétienne et politique : ELLUL
"Il n'y a pas de doctrine politique ou de théorie politique spécifiquement chrétiennes. Il n'y a pas une éthique chrétienne unique, fixée une fois pour toutes, et gardant toujours le même contenu. Ceci est bien plus accentué en ce qui conceme la politique car s'il y a un enseignement éthique explicite dans la Bible, il n'en est pas de même pour la politique. Il est impossible de tirer une Politique de l'Ecriture Sainte. Ceci a été fait bien souvent, mais on peut constater que ces essais sont contradictoires car il s'agit toujours de justifier une prise de position politique antérieure : le christianisme devenant un simple moyen de légitimation. D'où, l'extrême diversité (contradictoire) de ce que l'on a pu tirer de l'écriture Sainte. On a pu démontrer la Monarchie (à partir de la Souveraineté de Dieu) ou l'aristocratie (à partir de l'élection) ou la Démocratie (à partir de l'Universalité du Message), le capitalisme (à partir du salut individuel) ou le socialisme (à partir de la justice) et aussi la révolution (à partir de l'Espérance) comme autrefois le conservatisme (à partir de l'ordre voulu par Dieu). En tout ceci il n'y a rien de spécifiquement chrétien. C'est pourquoi on ne peut ni poser la question "Christianisme et politique", (car il n'y a pas de relation doctrinale) ni fonder un parti politique ou un syndicat chrétiens (qui ne peuvent l'être parce qu'ils auraient une doctrine chrétienne, mais seulement, à la rigueur parce qu'ils regrouperaient des chrétiens entre eux. Mais est-ce le rôle des chrétiens dans la société de rester réunis ?).Il peut seulement y avoir une recherche d'éthique politique pour des chrétiens : quel comportement la foi en Jésus-Christ provoque dans le monde politique, tel que nous le connaissons ?..."
La technique et la chair : De l’ensarkosis logou à la critique de la société technicienne chez Bernard Charbonneau, Jacques Ellul et Ivan Illich
"Théologie et critique de la civilisation industrielle :
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale le théologien Karl Barth regrettait que la théologie n’ait pas accordé suffisamment d’importance à la question de l’incarnation et à ses implications morales ; il suggérait que cette négligence a contribué à l’indifférence des modernes à l’égard de notre corps "qui nous rattache suffisamment au monde des plantes et des animaux". Il y voyait aussi l’origine de "la grave dépréciation que l’œuvre humaine a subi" dans la société industrielle. Peut être pensait-il que si l’Occident chrétien avait accordé une plus grande importance à cette dimension de la révélation biblique, la civilisation moderne aurait pu prendre un autre cours. Or il est remarquable que le protestant Jacques Ellul, l’agnostique Bernard Charbonneau et le catholique Ivan Illich, se réfèrent aussi à cette notion d’incarnation comme à un des fondements de leur critique du monde industriel et de la société technicienne. Cependant, pour autant que je sache, aucun d’entre eux n’a pris la peine d’expliciter de manière approfondie ce rapport entre la question de l’incarnation et leur critique sociale. Pour le lecteur qui s’intéresse à la pensée de ces trois auteurs, ces allusions à la notion d’incarnation peuvent paraître bien vagues et déconcertantes. Les remarques qui suivent ont pour objectif de préciser ce rapport et de mieux comprendre pourquoi ces trois auteurs se sont adossés à cette notion d’incarnation pour critiquer la conception moderne de la liberté et le rapport au monde naturel qui en découle dans la civilisation industrielle. Pour cela il m’a semblé important de caractériser la vision du monde et la compréhension de la liberté qui découlent du caractère central de cette notion d’incarnation dans la théologie chrétienne traditionnelle ; puis j’ai cherché à dégager le lien entre cette vision du monde et la critique de la civilisation industrielle chez chacun de ces trois auteurs..."

Rappels
Mines & Communities
Linked222 s'associe à Mines & Communities dans la lutte anti-mines mondiale et tout particulièrement aux oppositions civiles à la persistance des chantiers d'Ivanhoe Mines Ltd. à Oyu Tolgoi et Nariin Sukhait en Mongolie (bronze, or, cuivre, charbon, etc...).

Bloomberg blasts Chinese overseas mining
" Adon Kalenga works seven days a week collecting minerals from the ground with his bare hands. He is 13 years old and lives in Katanga province in the Democratic Republic of Congo. He has no home and can't afford the $6 a month it costs to attend public school in this central African country of 62 million. Sometimes he sleeps in the streets; other nights he spends in an orphanage.
Mostly, he works, earning about $3 per day. He's one of 67,000 people in Katanga who earn a living collecting stones infused with two minerals that are in demand worldwide: copper and cobalt. Reddish-brown copper is used to make the electrical wires needed to light the world's cities. Cobalt, a silver-gray metal, is used to make jet engines, ink and mobile phone batteries.
Katanga, a region of green rolling hills that's bigger than California, is home to 5.5 million people. The province in the south of Congo contains 4 percent of the world's copper and a third of its cobalt reserves, according to the U.S. Geological Survey.
The minerals Adon and children like him wrest from the red, hard earth find their way to smoky smelters on the edge of impoverished towns near the mines. Most of these rusting, hand-fed furnaces are owned by companies based in a faraway country, one that was founded on an ideology that exalts the rights of workers: the People's Republic of China...
`No Regard for Health'
``The Chinese smelters have no regard for the health and safety of their workers or the children who dig the ore,'' says Feeney, executive director of Oxford, England-based Rights and Accountability in Development.
In Tongxiang, the Chinese city 80 miles from Shanghai where Zhejiang Huayou is based, marketing manager Zhai Yang says his company sells processed cobalt via intermediaries he declines to name to companies such as Sony Corp., the second-largest consumer electronics company; Nokia Oyj, the world's largest cell phone maker; and Samsung Electronics Co., the second-largest mobile phone maker.
George Boyd, a spokesman for Tokyo-based Sony, declined to comment. Susan Allsopp, of Espoo, Finland-based Nokia, says the company is researching whether Zhejiang Huayou is an indirect supplier. ``We have no evidence to suggest that they are supplying any of our suppliers,'' she says. ``We take any accusations of this nature seriously and do not accept the use of child labor or abuses of human rights. We will continue to monitor this matter, and if we find any breaches of our standards, we will take swift action.''

New postings

Corporations on trial at Peoples' Summit, Peru - Corporaciones ante el Tribunal de los Pueblos en Lima
"Twenty European corporations are being tried for human rights violations before an ethical tribunal at the Peoples' Summit, organised for the third time by the Bi-Regional Network "Enlazando Alternativas" (Linking Alternatives) in Lima. The organisers announced that they hope to take some of these cases to ordinary courts of justice in Peru.
"The existence of this tribunal is a reaffirmation of human rights, and what we are trying to do here is emphasise that economic growth in many countries is often tied to rights violations," Italian Dr. Gianni Tognoni, the secretary-general of the People's Tribunal, told IPS.
The verdicts of the Permanent People's Tribunal, which was created in Italy in 1979, are not legally binding but carry moral weight. The tribunal's current sessions commenced on Tuesday afternoon, in parallel with preliminary meetings for the Fifth Latin America and the Caribbean-European Union (EU-LAC) Summit, to be held May 16 and 17 in the Peruvian capital.
The members of the tribunal announced that they would put 20 transnational mining, oil, energy and banking corporations operating in Latin America on trial for trampling on the rights of local people, in the absence of proper government oversight.
This is the second time that European companies are being judged by the tribunal, which is holding its 36th session after nearly 30 years of existence, according to Tognoni. The companies in the dock are based in 10 different European countries, and operate in Peru, Argentina, Bolivia, Ecuador, Brazil, Uruguay, Nicaragua, Guatemala, Chile and Colombia..."

The Rothschild Files
The Holding Company
Rothschild Continuation Holdings (RCH) was set up in 1941 to ensure continuity of the[Rothschild] family in banking" This is the "grandparent" of all the Rothschild Companies, exercising ultimate control over them, though each functions "semi-autonomously"
Investment Banking: mergers and acquisitions
NM Rothschild (London)
Calls itself "one of the world's leading advisers and arrangers of finance for the mining industry…active throughout Europe, North and South America, Australia and Asia Pacific"
Last year for example it arranged the acquisition by the Aditya Birla Group (India) of the Nifty Copper mine in Australia from Straits Resources Ltd. This was only the second major acquisition by an Indian company of a large overseas mine...

Report
Nouvelle Calédonie
Nouvelle Calédonie "vendue par avance !"
Goro Nickel Project (plateau calédonien de Goro, 1ère exploration d'INCO en 1968) est un projet qui sert essentiellement les intérêts chinois et japonais.
Comme toujours ces deux prédateurs agissent parfaitement dissimulés. L'un, la Chine populaire, par "le drame tibétain" qui occulte son expansion civilomilitaire commerciale et actionnariale dans le monde - boostée bien avant son adhésion officielle à l'OMC en 2001 par le TOP 500 US, l'OMC, Henry Kissinger et son clan d'affairistes. L'autre, le Japon, en conférant un caracètre de nécessité civile à ses campagnes actionnariales mondiales et dont les programmes d'aides civiles aux pays émergents sont les exemples les plus évidents (JICA, ODA, MOFA, JBIC); notamment depuis le feu vert de David Rokefeller en 1989. Ces deux anti-mondes actionnariaux sont actuellement frappés d'irresponsabilité pénale et politique.

L'intrusion sur le sol autonome Kanaky du brésilien/canadien CVRD INCO premier producteur de nickel au monde et second métallurgiste (présent en Nouvelle Calédonie dès 1902 et partenaire américain) et des japonais Sumitomo Metal Mining, grand producteur d'or (1) et Mitsui & Co Ltd. se "justifiera" par la seule fourniture de nickel et de cobalt à la Chine populaire.
L'équation des trois multinationales, au regard de leur publicité, est simple et en leurs termes se résume à :
satisfaire la chine industrielle "moteur mondial de la croissance du marché de l'inox" (supérieure à celle des USA et du Japon réunis) et une "population chinoise très nombreuse en voie d’enrichissement"; lequel enrichissement implique "une consommation exponentielle de bâtiments, équipements, véhicules, téléphonie, hifi, etc. utilisant du nickel..."
La Chine populaire, dans cette opération de pillage (les retombées fiscales pour les calédoniens sont faibles +- 3,5 % (2) et économiques minimes, +- 150 millions de $/an), s'appuiera sur les réseaux commerciaux brésiliens-canadiens de l'INCO développés en Asie; des réseaux qui se caractérisent par le mode de vente type "produits vendus par avance". En clair le nickel et le cobalt calédoniens sont "vendus" avant même d'être extraits et exploités.
En clair encore les futurs trains, wagons, métros, non construits mais déjà vendus "plus résistants" au marché chinois et asiatique grâce au nickel calédonien, les équipements de forage
(terre/mer) non construits mais vendus "plus solides" grâce au nickel calédonien, les moteurs d'avions et de fusées non construits mais vendus "plus résistants aux hautes températures" grâce au nickel calédonien, les bateaux, les usines à papier, les complexes chimiques non construits/non améliorés mais vendus "plus résistants à la corrosion" grâce au nickel calédonien, les piles et les batteries non conçues mais vendues "plus adaptées aux besoins de notre temps" grâce au cobalt calédonien, nourrissent déjà les grands producteurs d'endettement et par conséquence les producteurs de détresse, les producteurs de précarité alimentaire et sanitaire; une production globale entretenue par la dynamique des marchés virtuels "vendus par avance".(3)
Les multinationales sino-japonaises - comme leurs consoeurs dans le monde - nourrissent ainsi l'insidieux dispositif répressif (juridique, intellectuel, policier) lié au vieux système capitaliste d'exploitation minière depuis deux siècles - polices, bagnes, prisons, pénitenciers aujourd'hui privatisés et côtés en bourse - dont on a vu récemment qu'il ne concernait plus seulement les mines mais également le marché du crédit hypothécaire "subprime" (à risque pour les ménages modestes) puis le marché sans fin de la titrisation de l'endettement copieusement alimenté par les banques avides et les agences de notations crapuleuses.
Les multinationales de la production et leurs alliés financiers "consomment" au fond bien plus qu'ils ne produisent de richesses réelles et infligent plus de privations et de violences aux populations civiles (non combattantes) que de paix et d'abondance; un constat, du reste, particulièrement sensible lors des périodes militaires d'occupation : Asie-pacifique, Amérique latine et centrale, Proche et Moyen Orient, pays de la CEI et Russie, Afrique, quart monde européen.
Cette odieuse culture des "marchés virtuels des matières premières vendues par avance, garantis et assurés" est, par ailleurs, parfaitement emboitée dans celle des marchés financiers pépinières de nouveaux produits relais, de profits rapides inédits, de jeux d'écritures électroniques paradigmatiques (NYSE-Euronext) et submerge de flots informatifs bancaires ininterrompus "les îles ghettos marchés" et les continents piégés,
militarisés, télénumérisés et puçés.
Dépendre de la vente en gros d'hypothèques ou d'investisseurs avides (dette, crédit hypothécaire, boeuf, crevette de thaïlande, sel de mongolie, étrons de poneys des steppes, nickel, or, diamant, uranium ou cobalt) signifie que les crédits transnationaux n’ont fondamentalement aucune valeur marchande réelle. Ils auraient pu tout aussi bien être « marqués imaginaires », écrira Mike Whitney, à propos des sinistres Dettes obligataires garanties (DOG) fourguées aux fonds de pensions, aux fonds spéculatifs, aux compagnies d'assurance, ou encore à propos des financements structurés ou des "entités hors bilan" comme Enron...". (4)
Cela dit les investisseurs n’achètent plus de dettes obligataires garanties ou de titres adossés à des créances hypothécaires. La transformation des désavantages (prêts hypothécaires douteux) en capitaux (valeurs) par la magie de la titrisation demeure désormais un crime reconnu comme tel par les tribunaux.
A ce titre les populations, les travailleurs, la force de travail et les syndicalistes calédoniens, l'autonomie fondamentale calédonienne promise, trompée
par l'Etat néolibéral (5), (6), sont bien "vendus par avance" à un destin virtuel qu'il ne faut pas, bien entendu, accepter.
Le monde financier international, producteur essentiellement de "dettes", est réellement insolvable et malgré le nombre croissant des "corporate crimes" est frappé d'irresponsabilité pénale (bien que les crimes soient reconnus) par les partis politiques et les gouvernements tentateurs ou corrupteurs.
Ce crime d'insolvabilité parfaitement dissimulé par le jeu des intérêts privés financiers et actionnariaux, ne peut être corrigé en injectant des liquidités à tout va sur les marchés destabilisés, en détruisant les épargnes privatisées, en corrompant davantage les élus locaux et nationaux, les fonctionnaires du FMI ou de la Banque Mondiale, ou en réduisant les taux d'intérêts des Banques centrales tout en se jouant des effets inflationnistes sur les marchés alimentaires et sanitaires.
Ce monde endetté, odieux, coupable de corruption, de tricherie, de violence, de destabilisation et de guerres, furieux contre les classes moyennes qui ne parviennent
pas à prendre en charge les guerres, les déficits et les dettes américaines, européennes ou japonaises, ose se retourner contre les populations pauvres qui refusent de céder leur volonté en les condamnant, le droit se retourne contre le droit, à payer par le sacrifice d'une vie le prix fort de la dette insolvable contractée criminellement...
C
eci nous ramène plus loin dans l'histoire criminelle de la révolution industrielle, du catholicisme évangélique et du colonialisme, plus loin dans le temps de l'injustice, de la discrimination, des pertes et des peines. (C.P.)


Goro Nickel Project en Bref
CVRD Inco : 69 %
, CVRD Inco est le 1°producteur mondial de nickel et le second plus grand métallurgiste mondial avec 50,000 salariés répartis sur tous les continents ; son siège est à Rio de Janeiro (Brésil), et la branche nickel Inco Limited est basée àToronto (Canada). Inco est l’inventeur de l’hydrométallurgie base de l'exploitation de Goro.
Consortium Sumitomo 11% -Mitsui 10% : 21%
La Nouvelle Calédonie : 10% : 5% Province Sud, 5% Provinces Nord et îles Loyauté

Dossier RFO La France colonise le Caillou 3/3

1- La Nouvelle-Calédonie est un territoire français depuis 150 ans. Retour sur une histoire parfois difficile entre le peuple originel de l’archipel, les Kanaks, et les descendants de colons, les Caldoches par Timothy Mirthil (RFO, 21/04/2008)
Au milieu du XIXème siècle, le gouvernement impérial de Napoléon III, cherche une terre pour y installer un bagne. En colonisant l’Australie pour y envoyer ses prisonniers cultiver les terres, l’Angleterre montre la voie. La France espère développer son Empire à bon compte en imitant cette rivale toute puissante.
Napoléon III donne l’ordre à plusieurs navires de guerre de prendre possession de la Nouvelle-Calédonie. A son service, l’amiral Febvrier-Despointes débarque le 24 septembre 1853, à l’extrême nord de la Grande Terre, à Balade, sur la colline Umbeip. Rassuré par l’absence de résistance des populations kanaks, il laisse le soin à son capitaine de vaisseau, Tardy de Montravel, d’investir la totalité de l’île. Quelques années plus tard, les 43 colons répartis sur 850 hectares, lui donnent un statut. La Nouvelle-Calédonie est déclarée colonie française en 1860 et les indigènes deviennent alors des sujets de l’Empire, après avoir vaillamment résistés aux militaires français.
Les explorateurs
Avant la France, certains explorateurs s’étaient aventurés sur l’île. De célèbres navigateurs eurent l’occasion de la traverser comme Lapérouse en 1778, ou d’Entrecastaux, qui entreprit l’exploration de la Grande Terre en 1792. Il y eu également de nombreux chasseurs de main-d’œuvre australiens, surnommés les Blackbirders, qui en profitèrent pour se livrer au trafique de baleine et de bois de santal.
Les missionnaires chrétiens tentèrent, quant à eux, de convertir les peuples indigènes. Mais, souvent ignorants des Cultures et des langues locales, ils rencontraient des difficultés dans leur mission. Quant aux Kanaks, ils se révoltaient régulièrement face à la menace d’une évangélisation forcée.
2- L’USTKE fait salle comble à Paris
L’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE) organisait un meeting le 21 avril à Paris en soutien à 23 de ses militants condamnés par le tribunal correctionnel de Nouméa à des peines de prison.
L’organisation kanak a pu compter sur la présence d’éminents syndicalistes comme José Bové ou Alain Mosconi (STC).
Les militants de gauche sont venus en masse hier soir à la Bourse du travail à Paris pour soutenir les syndicalistes calédoniens de l’USTKE. Hier matin 23 d’entre eux ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Nouméa à des peines de prison allant de 6 mois à 1 ans avec, pour certains, de la prison ferme. Quant au président, Gérard Jodar, il a écopé de douze mois de prison dont six mois ferme. Ces condamnations font suite à douze heures d’affrontements qui avaient opposé à Nouméa le 17 janvier dernier, les forces de l’ordre aux adhérents de l’USTKE, dans le cadre d’un long conflit à la société de transport urbain, Carsud, filiale de Véolia. Manifestations lors desquelles Gérard Jodar n’était pas présent.
3 - Mobilisation samedi contre le chantier Goro Nickel du Brésilien Vale.
Les chefferies kanak et des associations écologistes se mobiliseront samedi pour s’opposer à la poursuite du chantier de l’usine Goro Nickel de l’industriel brésilien Vale et réclamer le respect des droits des peuples autochtones.
"Nous sommes dans une démarche de reconquête de notre droit inaliénable reconnu par l’Onu, rendant indispensable l’accord des peuples autochtones pour exploiter les richesses naturelles", a déclaré Raphaël Mapou, du comité autochtone Rheebu Nuu (L’Oeil du pays).
Les opposants à l’usine Goro Nickel ont invité la population à participer samedi à une journée de mobilisation, au cours de laquelle "un bois tabou" (totem sculpté) sera planté sur un récif du lagon. "Chaque fois que le peuple kanak se sent menacé dans son existence, on plante un bois tabou, cela veut dire que c’est interdit et aussi qu’il y a un appel au dialogue", a également indiqué Roch Wamytan, grand chef coutumier du sud de la Nouvelle-Calédonie.
Les protestataires exigent par ce "bois tabou" "l’arrêt définitif" de la pose en mer d’un tuyau qui doit évacuer les effluents de l’usine Goro Nickel, laquelle doit produire 60 000 tonnes de nickel et 4.000 tonnes de cobalt. "Le tuyau va rejeter entre 1 200 et 3 000 mètres cubes d’effluents par heure dont on ignore réellement la composition, mais il y a des solvants et des métaux lourds", ont indiqué les associations.
Selon les opposants, ce tuyau risque en outre d’empêcher l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de la barrière de corail de Nouvelle-Calédonie, dont le dossier doit être examiné en juillet.
Face aux nombreuses protestations, Goro Nickel, filiale du géant brésilien Vale, a suspendu le 23 février l’installation en mer de ce tuyau d’une vingtaine de kilomètres, et ne parvient pas depuis à renouer le dialogue avec les opposants. L’industriel affirme que l’effluent "est conforme en tout point à la réglementation internationale" et que "la démarche a été validée par des experts du Centre national de recherche scientifique (CNRS)".
D’un coût de 3,2 milliards de dollars, l’usine de Vale dans le sud de la Nouvelle-Calédonie doit entrer en production fin 2008.

China's commodity hunger Implications for Africa and Latin America, Deutsche Bank Research, June 2006
Who sells what to China today?
Africa’s huge and largely untapped oil reserves are becoming increasingly important for China’s thirst for oil. In 2004, Africa accounted for 11% of world oil production with Sub-Saharan countries accounting for around 6%. Three African countries – Angola, Sudan,and the Republic of Congo – are among China’s top ten oil importing partners, with Angola at the top of the list (see chart 18). But other oil producing countries, including Equatorial Guinea, Nigeria, Chad, Gabon, and Cameroon, are also increasingly exporting to China. Oil exporting countries from Sub-Saharan Africa together accounted for 28% of China’s total imports of crude petroleum in 2004. For the oil-producing countries in Africa (such as Nigeria and Angola) and Latin America (such as Mexico, Colombia and Venezuela), China’s growing need for oil and its products will remain one of the major sources of revenues and of economic growth.
Brazil is the largest exporter of iron ore world wide and the third- largest supplier of the metal for China (after India and Australia). Brazil and other import partners in Latin America (mainly Peru) for iron ore together supply more than a quarter of China’s total iron ore imports (see chart 19). South Africa – the largest iron ore producer in Africa – is China’s fourth-largest iron ore supplier (with a share of 5% of China’s iron ore imports). Latin America is a major supplier of China’s copper ore imports. Chile and Peru are the world’s leading copper producers. In 2004, they mined nearly 6.4 million tonnes of copper or 44% of world copper production.
In the same year, Chile and Peru together accounted for more than 50% of China’s imports of that metal. Asignificant share of China’s manganese imports come from Africa. Gabon, South Africa,and Ghana are all among China’s top 5 manganese suppliers and together account for 37% of China’s total manganese imports (see chart 20). South Africa and Gabon were the world’s second- and third-largest exporters of manganese ores in 2004 with shares of 23% and 19% of total world exports respectively, only surpassed by Australia. Several African countries possess large reserves of cobalt. Africa is China’s main supplier of cobalt, with 85% of imports coming from only three countries: the Republic of Congo, the Democratic Republic of Congo, and South Africa.(p7/14)

Report
Carlyle Group May Buy Major CIA Contractor: Booz Allen Hamilton
In 2006, Booz Allen Hamilton, a privately held company based in McLean, Virginia, had a global staff of 18,000 and annual revenues of $3.7 billion. Its work for U.S. government agencies accounts for more than 50 percent of its business. Notably Booz Allen is a key adviser and prime contractor to all of the major U.S. intelligence agencies – the Central Intelligence Agency (CIA), the Defense Intelligence Agency (DIA), the National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), the National Reconnaissance Office (NRO), the National Security Agency (NSA), and – as well as the Department of Homeland Security (DHS), the National Counterterrorism Center, the Department of Defense and most of the Pentagon’s combatant commands.
Barrick's Dirty Secrets: Communities Respond to Gold Mining's Impacts Worldwide (may 1st 2007) New
A new CorpWatch report details the operations of Barrick gold in nine different countries, focusing on the efforts on the part of the communities to seek justice from this powerful multinational.
Transnational Mining Tribunal: The Case of Barrick Gold Corporation in Latin America (Chile, Argentina and Peru) by Mining Watch Canada New

Porgera (Papua New Guinea) Gold Mine Transforms Pacific Island by David Martinez, CorpWatch
"The destruction is fueled by gold. Mining for gold is one of the world's most grotesque industries, consuming vast resources and producing mountains of waste to produce a small amount of soft, pliable metal with few practical uses. The Porgera valley is a microcosm of the kind of poorly regulated exploitation that marks extractive industries around the globe. The 5,600 acre open-pit complex called the Porgera gold mine is in Enga, the highest and most rugged province in Papua. It produces around 635,000 ounces of gold per year, according to Barrick Gold, a Canadian corporation (the world’s largest gold mining company) that assumed a majority share of the mine in 2006. Barrick is no stranger to mining or to controversy: It operates no fewer than 26 mines worldwide, posted a profit of $1 billion in the first nine months of 2006, and boasts of having the industry's largest reserves..."
Très important dossier (analyses, oppositions syndicales, meurtres, harcèlements, procès) sur les drames historiques et les catastrophes écologiques occasionnés par les compagnies minières transnationales : "Papua New Guinea" by Mines & Communities
Porgera.infomine (fiche technique)

Histoire, Mines-Japon
Tanaka Shozo (1841–1913) défenseur des montagnes, opposant civil antimine, pionnier des luttes antipollution, inspirateur de la pensée antibarrage et anti Etat pour la sauvegarde des droits de l'homme, de la nature et de la faune.
Sekihin Araugagotoki (moovie from Hiroo Ikea, a story about Tanaka Shozo)
"True civilization doesn't devastate mountains, nor rivers, nor villages, nor does it kill humans..." (Tanaka Shozo)
Remake Politics, Not Nature: Tanaka Shozo’s Philosophies of “Poison” and “Flow” and Japan’s Environment By Robert Stolz

The Ashio Copper mine pollution case: The origins of environmental destruction by Kichiro Shoji, Masuro Sugai (from Industrial pollution in Japan).
Il est important de préciser que si nous accordons un crédit historique à ce document nous nous opposons à la United Nations University son auteur qui défend une politique développementiste durable et globale...
Technological modernization and the Ashio Copper Mine, Kichiro Shoji, Masuro Sugai & Chronological Chart
"In 1868, the newly established Meiji government of Japan made the modernization of the country by increasing military strength and expanding industrial production its first national priority. The government established a Department of Industry in 1870 and came to control all industries other than the military. On the basis of land taxes, this new department took the initiative in starting new industries, and looking after private enterprise until the department was disbanded in 1885. The work that the department had done was to introduce new technologies and machines from the advanced capitalist countries and also to invite technicians to Japan to provide new industrial production models and technologies.
Related industrial laws were established and, by 1877, mining, financed by private capital, had grown rapidly. Copper was especially important for the new government, because its exports brought in much-needed foreign money. The demand for copper overseas supported the copper industry in Japan. As table 1.1 indicates, most of the copper produced in Japan was exported. Copper earned 9.5 per cent of Japan's export earnings in 1890 and through this Japan became established as a world-level copper producer. The earnings were used to purchase mining equipment, military weapons, and other industrial machinery. Copper played an important role in the development of Japan's capitalism, and the main domestic copper producer was the Ashio copper mine.
The Ashio copper mine had been the property of the Tokugawa shogunate, and as such had produced 1,500 tons annually, which was the maximum possible output in the 1600s. However, this high output level had been dropping gradually. The mine was temporarily closed in 1800, but in 1871 it became a private operation, and finally in 1877 it came to be owned by Ichibei Furukawa. In 1881 a new but small lode of ore was discovered, followed by a much larger one in 1884, and, as indicated in table 1.2, copper production rose very rapidly as a result of these discoveries. In 1884, the production stood at 2,286 tons per year. Thus Ashio became the mine with the highest output in Japan, producing 68 per cent of the total output of Furukawa mines and 26 per cent of Japan's production..."
Historical background to Japan's first experience with high-level economic development, Yoshiro Hoshino
"There is nothing worse than war for bringing about the destruction of nature, human beings, factories, housing, and transportation systems, and for causing starvation and sickness, the discharge of untreated factory wastes, and the destruction of farm lands. When environmental destruction is understood in its broadest and most fundamental sense, the original culprit is war. During the Second World War, as a continuation of the original military intrusion of Japan into China, the Japanese military machine invaded the Philippines, Burma, and many other Asian nations, killing a great many people, burning down houses, and destroying cities and villages over the vast areas where the war was waged. Japan also suffered destruction at the hands of the American military in air raids not only on major cities but also on medium and small-size cities. In all of this Hiroshima and Nagasaki were instantly demolished by the atomic bombings. Okinawa became a battleground and the area was laid waste. Because of the lack of food, most urban dwellers were undernourished, there was a great rise in the incidence of tuberculosis, and many others suffered from a wide spectrum of diseases. River containment repairs were neglected and the bamboo that was used for bank maintenance was cut down to provide more farmland. As a result the rivers flooded the surrounding areas every time it rained and there was no protection from the destruction wrought in this way. Forty per cent of the railway infrastructure was destroyed and the outer guard rails were not repaired, making the entire system dangerous, even up to the present day..."
The arsenic milk poisoning incident and the Morinaga Company's Response, Kichiro Shoji, Masuro Sugai
"From June 1955, certain infants in western Japan came down with a strange sickness that was characterized by diarrhoea or constipation, vomiting, a swollen abdomen, and a darkening of skin colour. There was no clue as to the cause of this commonly seen problem. On 23 July, the first infant patient of the Morinaga MF Milk poisonings was seen at Okayama University Medical School Hospital, and then one infant after another was brought into the hospital. On 5 August it was made clear that what the infants had in common was the intake of the MF milk formula, and as more and more babies were brought in for treatment it came to be known that they regularly drank the same Morinaga MF Milk. On 12 August, the hospital announced that the problem was caused by the MF milk, but no mention was made of the causal agent in the milk that was at the root of the problem.
More babies came to be hospitalized in the Okayama Red Cross Hospital, and on 13 August the chief of paediatrics became aware that the strange sickness was related to products from the Tokushima plant of the Morinaga Milk Company. On 19 August, Professor Eiji Hamamoto of the Paediatric Department of Okayama University advised the production chief at the Tokushima plant that several points in the production process should be examined for imperfections. After that, the company began using a purer form of sodium phosphate which was purchased through regulated pharmaceutical channels.
On 22 August, the Medical Department of Okayama University requested that Professor Hamamoto make a radio announcement regarding the arsenic-laced MF milk, but instead of making the issue clear through a radio message, Professor Hamamoto went to see the patients in the Red Cross Hospital. When the staff asked him what treatment should be given to the severe cases, at long last he ordered them to use the BAL antidote for arsenic poisoning. The next day, the Medical Department of the university detected arsenic in MF milk. and then Professor Hamamoto reported the case to the Public Health Department of Okayama Prefecture. He did this 18 days after MF milk was found to be the causative agent..."
The Nippon Chisso Company: Beginnings, Jun Ui
"The Minamata disease was the most massive pollution problem to strike Japan in the post-Second World War period. The total picture in relation to the epidemiology of the problem has yet to unfold. The number of victims and deaths produced has not yet been determined. Twenty-five years have come and gone since the disease was first discovered and the number of people adversely affected is still on the increase.1 Further, no treatment for the condition has been discovered. Serious attempts to ferret out the cause of the original disease were shelved, and it was not until the occurrence of the same disease in another location that determined efforts were again undertaken in this regard. If it had not been for the second outbreak of the disease, no one would have bothered to look for the cause. The orientations assumed and the reactions exhibited by the business sector, governmental administration, the scientific community, and public opinion were all typical of the Japanese socioeconomic situation in relation to pollution issues.
As the leader in the chemical industry field and the original Minamata disease polluter, Nippon Chisso's manufacturing facility in Minamata City is characteristic of the Japanese chemical industry sector, in which great efforts were made to adapt to various modes of Western technology. There were many chemical substances produced for the first time in Japan at the Chisso Minamata complex and the corporation maintained a tight hold on production secrets, to prevent competition from other manufacturers. Before the Second World War, this same corporation expanded into those nations colonized by Japan.
Even though there were delays in Japan's capital expansion, the company built Japan's largest electro-chemical industrial complex, which provided the initial thrust for Nippon Chisso chemical industries in China and Korea. After the end of the war, the company seemed certain to collapse, but like the phoenix it rose again from the ashes, beginning the mass production of plastics from which it derived large profits because of its monopoly practices and the mass-consumption economy in which it operated. The Chisso Minamata complex, being representative of Japan's chemical industries during the post-war years, proved again the importance of technological prowess in the successful production of chemical substances. The complex achieved the highest economic growth-rate in Japan and at the same time caused the greatest environmental destruction that the country has ever seen..."
The Miike coal-mine explosion, Yoshiro Hoshino, Nobuko Iijima
"The Miike coal mine was first developed during the Meiji Restoration of 1868 and was nationalized in 1872. After nationalization it was government policy to use prisoners to work in the mines. In 1888 there were 3,102 people engaged in mining, 2,144 or 69 per cent of whom were prisoners. In 1890 the Mitsui Coal-mining Company bought the Miike mine from the government and continued to use prisoners to mine coal. It was normal to force these people to work like beasts of burden in a system which produced a minimum of expenses and in which there was no need to advertise for labour.
In fact, after the mine had been taken over by the Mitsui Company, the number of prisoners employed began to decrease, though it continued as a prisoner-based operation until 1930. Although the mine was operated under favourable natural conditions, the treatment dispensed to the labourers was very bad. Indeed, modernization of the mine began using prisoner-based slave labour.
When the Japanese military machine invaded China in 1931, many of the labourers working in the mine were taken as cannon-fodder. The resulting shortage of labour became acute and, in order to make up the shortfall, the company used Koreans and, later, Chinese prisoners of war. In reality these people were subjected to the same harsh treatment that had been meted out to the former prisoners.
In 1945, after Japan's defeat in the Second World War, the Chinese and Korean labourers were released from servitude in the mine..."
Social structures of pollution victims, Nobuko Iijima
"Pollution, occupational hazards, and consumer health problems caused by flawed or poisonous products have been more effective in inducing citizen-based mass movements than any other type of social disaster since the beginning of Japan's period of modernization. All these problems are interconnected through a single extensive root system.
Pollution problems are derived from a set of conditions that are related to health damage caused in the work environment; the effects of this are felt far beyond the industrial workplace in the form of health problems related to consumer goods. The problems extend outward from the factory, to the small circle of the community. and then to the larger circle of the nation - a process in which labour disasters' pollution problems, and then consumer problems are all interconnected in a single nexus of cause and effect.
Theoretically, and in reality, workers occupational hazards precede environmental pollution problems, but public understanding in regard to the initiating phenomena and the ever-widening circle of related events is very different. There have been many situations in which a problem is perceived first as an environmental issue within the context of wider public response, and then afterwards industrial disasters and occupational diseases come to be understood as stemming from the same causes. Historically, occupational hazards have not been seen as serious problems by the workers themselves, and by the time some workers come to realize the gravity of a particular set of circumstances. the problem has already spilled over into society as a whole and has assumed a new level of seriousness..."

Volatile organic compounds of the tap water in the Watarase, Tone and Edo River system]
by Ohmichi K, Ohmichi M, Machida K., NCBI (2004)
"The chlorination of river water in purification plants is known to produce carcinogens such as trihalomethanes (THMs). We studied the river system of the Watarase, Tone, and Edo Rivers in regard to the formation of THMs. This river system starts from the base of the Ashio copper mine and ends at Tokyo Bay. Water samples were taken from 18 river sites and 42 water faucets at public facilities in 14 local municipalities. Pollution of the water environment continues..."


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