Oppositions civiles japonaises
ANTI-CEM
— Textes adoptés par le Parlement Européen
Jeudi 4 septembre 2008 - Bruxelles Évaluation à mi-parcours
du plan d'action européen en matière d'environnement et
de santé 2004-2010... (posté par Next-up, 9/9/08)
Extraits fondamentaux des textes parlementaires "Évaluation
à mi-parcours du plan d'action européen en matière
d'environnement et de santé 2004-2010" et profonde gratitude
exprimée à tous les opposants relais -anti-CEM européens
et mondiaux.
—"Avec l'émergence d'Internet et de la téléphonie
mobile, le Pentagone a affiné une toute nouvelle forme de déstabilisation
pour changer les régimes politiques. Jonathan Mowat, un chercheur
de faits derrière la vague de révolutions colorées,
la décrit ainsi :
"Ce que nous voyons est l'application civile de la doctrine de la
« révolution dans les affaires militaires » du Ministre
Donald Rumsfeld, qui dépend du déploiement de petits groupes
très mobiles, « activés en temps réel »
par le renseignement et les communications. Le plan militaire est constitué
d'escouades de soldats prenant le contrôle des quartiers d'une ville
à l'aide des écrans vidéo des « casques de
renseignement, » qui leur donnent une vue d'ensemble instantanée
sur leur environnement. Des bandes de jeunes, convergeant vers les intersections
visées, dialoguant en permanence avec des téléphones
cellulaires, constituent l'application civile de cette doctrine.
— The world is potentially at the beginning
of a "major" revolution in military affairs resulting from the
interaction of multiple economic, social, and cultural changes driven
by silicon-chip, robotic, psycho- and bio-
technologies...
— Nokia, Vodafone, Yahoo, Verizon, Google, business partners de
Booz Allen Hamilton, multinationale en stratégie, renseignement
économique, management, conseil en entreprise, formation universitaire
d'agents du renseignement; au coeur de la Révolution des affaires
militaires Booz Allen Hamilton compte également parmi ses clients
les agences civiles et militaires spécialistes des "psyops",
des infiltrations, des opérations clandestines, des coups d'Etat,
sans nombre: CIA, NSA, FBI, Homeland Security, DoD, DIA, NGA, NRO, National
Counterterrorism Center,USAID... .
— Autre regard sur la Révolution dans les affaires militaires
Morph, un concept de nanotechnologie commun, développé par
le Centre de recherche Nokia (NRC) et l’Université de Cambridge
(Royaume-Uni).Morph est un concept qui illustre la nouvelle génération
d’appareils mobiles flexibles et extensibles, en permettant ainsi
à l’utilisateur de donner à son mobile des formes
complètement différentes.
— "Un goût amer",
plongée dans le business de la télé-numérisation
de la société marchande : carcérale, militaire, civile
et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs
et judiciaires de contrôle et de régulation et avènement
d'une société civile et militaire de consommation "intelligente"
puçée et traçée).
— Ohita District : first case brought by children against NTT DoCoMo
that runs cell phone base at Haruki Area in Beppu City " We, children
in this area, are the test animals for NTT"
— Kumamoto : About 120 people gathered to hear presentations from
invited speakers, including Prof. Teruya Ogino of Kyoto University School
of Engineering, who gave the keynote speech on the problem of EMF; Patricia
Ormsby, who spoke on the observations of a foreigner in Japan and the
situation in foreign countries; author Shunsuke Funase who spoke of the
ironies of the situation in Japan; and lawyer Tsune Misumi, who spoke
on legal approaches to confronting the problems posed by EMF in Japan.
Appeals were heard from activists throughout Japan.
— Cette page en japonais composée par Mami Yoshikawa solidairement
diffusée par l'équipe de "next-up" (pdf) est un
compte rendu des actions civiles (judiciaires) et des études scientifiques
(technologie, pathologie et médecine environnementale) françaises
et eruropéennes anti-CEM diffusé en réseau à
Kawasaki (Kanagawa Ken) à la demande de co-propriétaires
et de locataires opposés à l'édification d'antennes
relais panneaux cellulaires
— Opposition
"Un premier projet d'antenne relais KDDI de 5 tonnes conçu
pour notre toit d'immeuble, nous déclare Maki Sekizawa enquêtrice-résidente
à Kawasaki, sera proposé par les agents de KDDI à
l'assemblée des copropriétaires. En contrepartie il nous
sera offert une somme forfaitaire annuelle de "120 mayens" (1,200
000 yens/+-10 000 euros).
Dans un premier temps le constructeur de l'immeuble refusera la proposition
en raison des normes anti-sismiques, "5 tonnes de plus c'est trop!".
— Autre regard sur la Révolution dans les
affaires militaires
3 Billion GSM Connections On The Mobile Planet – Reports The GSMA
16th April 2008, London, UK: The GSMA, the global trade group for the
mobile industry, today announced that total connections to GSM mobile
communications networks have now passed the 3 Billion mark globally. The
third billion landmark has been reached just four years after the GSM
industry surpassed its first billion, and just two years from the second
billionth connection.
The 3 Billion landmark has been surpassed just 17 years after the first
GSM network launch in 1991. Today more than 700 mobile operators across
218 countries and territories of the world are adding new connections
at the rate of 15 per second, or 1.3 million per day.
— Le groupe de publicité japonais Dentsu
se lance dans la pub sur mobiles avec puce sans contact.Sa filiale Drum
distribuera des coupons de réduction ou autres offres promotionnelles
lors d'un paiement en boutique avec le mobile. Dès octobre 2007,
les 3 800 McDonald's japonais seront équipés de terminaux
de paiement compatibles avec le système de crédit sur mobile
"ID" de NTT DoCoMo. Les clients pourront régler leurs
menus avec leur téléphone portable, simplement en effleurant
le terminal de paiement "ID" associé à la caisse
enregistreuse,
— En 2010, les Japonais qui s’entassent dans le métro
de Tokyo devraient pouvoir regarder des vidéos en haute définition
sur leur mobile pour une somme modique. C’est du moins ce que leur
promet NTT DoCoMo. Mais pour cela, l’opérateur aux 52,5 millions
de clients devra débourser l’équivalent de 600 millions
d’euros, voire le double ! Avec un débit d’environ
100 mégabits/s, il sera 260 fois plus rapide que le service actuel
qui flirte avec les 384 kilobits/s. Les usagers pourront donc envoyer
et recevoir rapidement des fichiers lourds, comme avec un ordinateur.
— « 100 millions de titres musicaux achetés en téléchargement
sur la plate-forme de KDDI »
Son cadet et concurrent KDDI (26,5 millions de clients) n’a pas
encore dévoilé un tel projet. Il utilise cependant son réseau
3,5 G déployé dans les îles de l’archipel. Les
débits descendants offerts par ce réseau seraient dix fois
supérieurs à ceux de la troisième génération
traditionnelle. KKDI en a profité pour diffuser à grande
vitesse les titres les plus populaires du Japon poussés par la
pop nippone et la J-Pop.
— Action/recherche anti CEM-Japon et campagnes de soutien aux personnes
Électro Hyper Sensibles (EHS) menées par Yasuko Kato (1)
— Campagne publique contre des antennes relais et répéteurs
à Oita (île de Kyushu)
— Une "ahurissante" technologie du Japon "peut vous
rendre malade"
"Le Japon est maintenant un véritable fouillis – nous
avons des enfants qui s’enferment dans leur chambre pour des années
sans jamais la quitter. On l’appelle “Futoukou” lorsqu’ils
sont à l’école et “Hikikomori” lorsqu’ils
atteignent l’âge adulte. Ce problème de société
a connu une croissance phénoménale, par exemple de
10 000 en 1992 à 140 000 en 2004, soit un accroissement de 1 400
%. .
— Vomiting and Diarrhea Plague Japanese Kindergartens,
The Outo-geri (Vomiting and Diarrhea) syndrome is increasingly plaguing
kindergarten children in Japanese cities. This phenomena has come about
and increased along with ambient exposures to increasing levels of microwave
radiation - in one of the most electropolluted countries in the world
- showing indeed a correlation.
— WHO guidelines urge govts to take steps to monitor EMF levels
"The World Health Organization earlier this month recommended governments
to take measures to study healthy levels of exposure to electromagnetic
fields (EMF).
The WHO's Environmental Health Criteria, released June 18, focus on exposure
to electromagnetic waves that is suspected of being linked to leukemia
in children.
Radio waves radiate from sources such as electrical appliances and power
cables."
— WHO calls for measures to deal with electromagnetic waves
"TSUKUBA — The World Health Organization has urged its member
nations to take measures against emissions of ultra low-frequency electromagnetic
waves such as those from power lines, citing the possible link between
the emissions and infant leukemia, a source close to the organization
said Sunday.
— Are Electromagnetic Waves the Culprit?
"In two communities in Nagano Prefecture an increasing number of
citizens are complaining of swollen lymph glands and muscle pain, and
at the same time deformities are appearing in plants. The causes have
not been clarified, but some people suspect that the electromagnetic waves
from mobile phone base stations may be a factor. "
Luttes antibarrages
Luttes antibarrages, eau,
sources, marais, rivières, étangs, littoral et mémoire
civile
"Dams, Rivers & Rights: An Action Guide for Communities Affected
by Dams (en/fr)
(IRN, résumé des moyens pour les luttes antibarrage co-financé
malheureusement par Ford Foundation; stopper un barrage, oui, mais exiger
des réparations en justice dans un contexte économique de
croissance globale, de développement régional par le micro
crédit bancaire et d'endettement généralisé
mérite pour l'intérêt des déportés des
réflexions qui n'apparaissent pas ici; voir ci-dessus notre approche
de la lutte antibarrage Yamba-Japon)"
1 — France : A un
mois des élections présidentielles un rapport confidentiel
de la Direction production et ingénierie hydraulique (DPIH) d'EDF
établit que sur les 450 barrages exploités par EDF pas moins
de 200, souvent très anciens et mal entretenus, présentent
des signes inquiétants de vétusté.
2, Tigre et Euphrate: Quand
les Etats et les constructeurs de barrages prennent hommes et nature en
otage.... la disparition du "Jardin d'Eden" ?
"Du
"concordat de 33" à la "pax consortis de 99",
le despotisme financier, les conflits ethniques et l'Eglise catholique
romaine
Approche décroissante et théologique des données
de l'UNEP (Programme des Nations-Unies pour
l’Environnement), du décloisonnement
des marchés, des catastrophes humanitaires,
de la dramaturgie catholique romaine, de l'érosion géodémographique
planétaire et des bouleversements climatiques.
Programme des Nations-Unies
pour l’Environnement
"La quantité de ressources nécessaires pour la faire
vivre dépasse les ressources disponibles... l’empreinte de
l’humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité
biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne...
L’Asie de l’Ouest est l’une des régions avec
l’un des plus graves problèmes d’eau au monde. De 1985
à 2005, ses ressources totales d’eau douce par habitant ont
chuté de 1 700 à 907 mètres cubes par an et elles
devraient encore baisser à 420m3 par an d’ici 2050. "
La conclusion du rapport
du PNUE est inacceptable
"La seule façon de traiter ces problèmes exige de déplacer
l’environnement depuis la périphérie vers le centre
du processus de prise de décision" (PNUE)...
Guerre de l’eau au
pays des deux fleuves par Gilles Munier (5/2006)
"La première guerre de l’eau connue - et la seule répertoriée
depuis par les historiens - a eu lieu vers 2450 av. J.C en basse- Mésopotamie.
Elle fut provoquée par une querelle de bornage entre les cités-Etats
de Lagash et Umma qui se disputaient l’exploitation de canaux d’irrigation
frontaliers alimentés par le Tigre. Eannatum, roi de Lagash, en
sortit vainqueur. Une stèle le montre tenant dans sa main gauche
un filet où sont pris ses ennemis. Mais en 2150 av. J.C, Lugazaggesi
d’Umma prit sa revanche. Et, Lagash fut détruite."
3, Israel contrôle
80% de l'eau palestinienne
"Le gouvernement israélien interdit aux Palestiniens de creuser
de nouveaux puits sur leurs propres terres. Le tracé du mur en
Cisjordanie a été fait pour intégrer les ressources
en eau palestiniennes à l'intérieur des frontières
israéliennes, en plus de ce qui est déjà pris par
les colonies israéliennes à l'intérieur de la Cisjordanie.
"
4, Palestine-Israel-Jordanie-Syrie
: Le Jourdain
"Le fleuve sacré du Moyen-Orient, meurt.
Il y a soixante ans, le fleuve transportait 13 milliards de mètres
cube d'eau douce et faisait fonctionner une usine hydroélectrique.
Mais aujourd'hui, le débit du Jourdain atteint à peine 1
milliard de mètres cube, environ la moitié de l'eau qu'il
transporte provient des égouts ou est salée..."
5, Le débat sur
la Narmada : l'Inde face au dilemme des grands barrages
"Depuis une douzaine d’années, l’aménagement
hydraulique de la Narmada fait l’objet d’un débat très
médiatisé, qui a largement dépassé les frontières
de l’Inde. La Narmada, le seul grand fleuve indien coulant d’est
en ouest, traverse sur près de 1 000 km, dans l’État
du Madhya Pradesh, les plateaux du nord du Deccan, avant de se jeter dans
le golfe de Cambay ouvert sur la mer d’Arabie. Il offre ainsi la
possibilité d’irriguer de vastes terres agricoles au Gujarat,
un des plus puissants États de l’Union indienne, riche de
ses traditions commerciales et de sa capacité à l’innovation
industrielle, mais sujet à la sécheresse. "
6, En Chine, une crise
de l’eau tous azimuts
"Avec 7 % seulement des réserves en eau de la planète
pour le quart de sa population, la Chine n’arrive pas à faire
face : 400 des 600 villes chinoises manquent structurellement d’eau,
et 30 millions de ruraux subissent chaque année des pénuries.
Un rapport du gouvernement vient de prévenir que " le volume
total des ressources en eau exploitable aura été atteint
en 2030, même en prenant en compte tous les efforts d’économie
de l’eau ". "
7, Indonesian dam-affected
communities break the information blockade
"About thousands victims’ people of the relocation of PLTA
Koto Panjang were raised to the road. This action was pointed to welcome
five Japanese parliament members who visited Kampar to see directly the
condition of the victims who claimed Japanese Government. "
8, CHILE DAM OPPONENTS
: THE LOOTING OF PATAGONIA HAS BEGUN
Juan Pablo Orrego: "Es absurdo que nos llamen ecoterroristas "
"El ecologista chileno Juan Pablo Orrego, presidente del Grupo de
Acción por el Biobío (GABB), fue galardonado ayer con el
Premio Nobel Alternativo que entrega en Suecia la Right Livelihood Foundation.
La distinción se debió al trabajo que desde 1991 realiza
al frente del GABB en contra de la construcción de la hidroeléctrica
Ralco y en favor de los pehuenches que habitan los terrenos que serán
inundados por la misma..."
9, No more dam illusions,
the growing success of dam opponents in Japan
"Yamba ashita no kai"
Le projet de Yamba dont la conception lointaine remonte à 1952
(showa 27) relève d'un plan de protection civile conçu pour
lutter contre les innondations qui dévasteront le système
de drainage du bassin de Tonegawa dans la région de Gumma (repère-Est
: Gumma Canal Facilities Emergency Construction) après le passage
du typhon Catherine en 1947 (showa 22). Le typhon emportera 1930 personnes...
« Ce que chacun peut
réellement faire ou être », ou évaluer la justice
dans un contexte de décroissance, suivi de « Yamba, le plus
lourd fardeau des contribuables de l'histoire des barrages du Japon »
"A la question de Tadakazu Fukase nous préférons donc
la question : "la justice ne serait-elle pas plus équitablement
rendue, plus efficace socialement ou plus juste, dans un contexte de non-endettement
public et privé (Etat, collectivités locales, entreprises,
ménages) et d'économie de décroissance ?". Il
y a, d'emblée, tout lieu de croire qu'elle serait préférable
à la dynamique de l'économie du bien-être matériel;
cette dernière conduisant les particuliers, les entrepreneurs comme
l'Etat libéral ou néolibéral, à réduire
les droits à la plus grosse somme des utilités (publiques
ou économiques) et les pertes à une "simple perte de
bien-être", détruisant ainsi jusqu'à leur caractère
de nécessité."
L'Histoire du barrage illusoire
[ 1/3]
Un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi —
Un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa,
1967-2001 —
En hommage aux enfants, aux femmes, aux hommes déportés
par les constructeurs de barrages et les pouvoirs, aux résistants
de la lutte antibarrage japonaise et mondiale, à la pensée
sociale écologique locale et planétaire, aux champs, aux
récoltes, aux rivières, au ciel, au vent, aux montagnes,
aux océans, aux étoiles, à la lune, au soleil, à
la nuit noire
10, Stop Françafrique
FRANCE-TCHAD. Le masque
est tombé. Communiqué de Survie
Le voyage du président français Nicolas Sarkozy au Tchad
ce 28 février n’aura servi à rien sauf à cautionner
l’enlèvement et la probable élimination physique de
représentants de l’opposition démocratique par le
régime Déby. La France, qui essaie de faire croire le contraire
(mais n’y arrive pas), se rend ainsi une nouvelle fois complice
de la dictature tchadienne et fait déjà voler en éclat
les promesses du discours du Cap prononcé par le président
français ce même 28 février.
BIENS MAL ACQUIS DES DICTATEURS
AFRICAINS
"Une enquête préliminaire française pour le chef
de détournement de biens publics contre plusieurs présidents
africains vient d’être classée sans suite en dépit
de la révélation de biens de luxe, de voitures et de dizaines
de comptes en banque valant des dizaines de millions de dollars appartenant
aux dirigeants, à des membres de leurs familles ainsi qu’à
de proches collaborateurs. "
Dam Statistics: Africa and
the Middle East Regions
*The total number of large dams in Africa is 1 272;
*The single busiest decade in terms of dam commissioning was 1985-95;
*80.8% are single purpose dams of which 66% were built for irrigation,
25% for water supply;
*The countries with the most dams are South Africa (539), Zimbabwe (213)
and Algeria (107).
*Of the estimated 800 000 dams around the world, approximately 45 000
are considered large (over 15 meters in height).
Association Pour un Contrat Mondial de l'Eau - Belgique
& ACME France
Les barrages plus polluants
que les centrales à charbon
"Il se pourrait que les barrages ne soient pas aussi verts et propres
qu’on le pensait. Certaines découvertes récentes fournissent
une conclusion dérangeante : l’impact des barrages sur le
réchauffement planétaire serait souvent plus important que
celui des centrales à combustibles fossiles de puissance équivalente.
Si ce fait est avéré, les stratégies énergétiques
actuelles, en particulier dans les pays en voie de développement,
vont devoir être repensées. "
La France va-t-elle manquer
d’eau ?
Les nouvelles orientations des politiques publiques de l’eau dans
le contexte de la mise en œuvre de la Directive-cadre européenne
d’octobre 2000, sont-elles de nature à faire émerger
une « gestion raisonnée » de la ressource, constitutrice
d’une véritable « nouvelle culture de l’eau ?
».
Nature and Us - Who could own this blue planet Earth
?
Coopérativisme
associatif des consommateurs militants au Japon
"There are approximately 600 consumer co-operatives with 22,000,000
members in Japan (out of a total population of 127,000,000). From the
Hokkaido in the north to Aichi Prefecture in the south, the Seikatsu Club
Consumers’ Co-operative Union, (hereafter SC or SCCU) which consists
of an association of 26 consumer co-operatives active in 16 administrative
divisions (prefectures) of Japan, has altogether 268,400 members, most
of whom are women. In addition, there are 7 associated companies such
as a milk factory."
Interview with japanese
farmers' and consumers' Cooperatives Representatives (St Louis Missouri,
1999
" This interview with Mika Iba, Osamu Horii, Yoko Nakagawa and Masako
Ogawa was conducted in St. Louis, Missouri at the First Grassroots Gathering
on Biodevastation: Genetic Engineering, on July 18, 1998. Mika Iba translated
between Japanese and English and was the organizer of a group of Japanese
farmers' and consumers representatives attending the biodevastation conference."
Souffrance
psychique et environnement, pour une psychiatrie altermondialiste
"Il est grand temps de stopper la dérive de la psychiatrie
vers une méthode de contrôle social obéissant aux
intérêts de la mondialisation libérale, et de redonner
à la conscience individuelle le plein exercice de sa responsabilité
éthique et citoyenne. Pour construire un nouveau rapport individuel
et planétaire à l’Autre et au Temps, symbolisé
par la préservation de notre milieu naturel. Et guérir enfin
de la folie de la croissance et de la consommation." (Dr. Labouret,
Union Syndicale de la Psychiatrie, 31/08/07)
Les
objecteurs de croissance
De
la dynamique éthique, sociale et politique de l'homme décroissant
en Dieu
"vous amenez le croyant à approfondir sa foi biblique et son
espérance eschatologique face à "deux questions profondément
troublantes", revêtant toutes deux un caractère d'"extrême
étrangeté historique": - La première, c'est
l'impossibilité de comparer la technique moderne et ses terrifiantes
conséquences avec la culture matérielle d'une autre société,
quelle qu'elle soit. - La seconde, c'est la nécessité de
voir que cette "extravagance historique" est l'aboutissement
d'une subversion de l'évangile par sa mutation en cette idéologie
fondamentale appelée christianisme"
PRAYER
IS NOT SAYING WORDS, Jacques Ellul
"The true content of prayer is not expressed in what is said, whence,
among other things, the great mistake of analyzing prayer on the basis
of the apparent content of the discourse, and the distinction between
the prayer of petition, of praise, of intercession, etc. That sort of
thing can be useful from the pedagogical point of view, but it falsifies
the true nature of prayer."
An
extended excerpt from the book, Living Faith, Jacques Ellul
"Out of the single verb "to believe" come noun forms for
two radically antithetical actions: belief and faith. However, when I
wish to use a verb form to give expression to my faith, I still have to
use "to believe," unless I happen to use an even worse formula,
"to have faith."
Foi
chrétienne et politique : ELLUL
"Il n'y a pas de doctrine politique ou de théorie politique
spécifiquement chrétiennes. Il n'y a pas une éthique
chrétienne unique, fixée une fois pour toutes, et gardant
toujours le même contenu. Ceci est bien plus accentué en
ce qui conceme la politique car s'il y a un enseignement éthique
explicite dans la Bible, il n'en est pas de même pour la politique.
Il est impossible de tirer une Politique de l'Ecriture Sainte. "
La
technique et la chair : De l’ensarkosis logou à la critique
de la société technicienne, théologie et critique
de la civilisation industrielle
"Pourquoi ces trois auteurs le protestant Jacques Ellul, l’agnostique
Bernard Charbonneau et le catholique Ivan Illich se sont adossés
à cette notion d’incarnation pour critiquer la conception
moderne de la liberté et le rapport au monde naturel qui en découle
dans la civilisation industrielle. Pour cela il m’a semblé
important de caractériser la vision du monde et la compréhension
de la liberté qui découlent du caractère central
de cette notion d’incarnation dans la théologie chrétienne
traditionnelle ; puis j’ai cherché à dégager
le lien entre cette vision du monde et la critique de la civilisation
industrielle chez chacun de ces trois auteurs... "
Mines
& Communities
Linked222 s'associe à Mines & Communities dans la lutte anti-mines
mondiale et tout particulièrement aux oppositions civiles à
la persistance des chantiers d'Ivanhoe Mines Ltd. à Oyu Tolgoi
et Nariin Sukhait en Mongolie (bronze, or, cuivre, charbon, etc...).
Bloomberg
blasts Chinese overseas mining
Adon Kalenga works seven days a week collecting minerals from the ground
with his bare hands. He is 13 years old and lives in Katanga
province in the Democratic Republic of Congo. He has
no home and can't afford the $6 a month it costs to attend public school
in this central African country of 62 million. Sometimes he sleeps in
the streets; other nights he spends in an orphanage.
Mostly, he works, earning about $3 per day. He's one of 67,000 people
in Katanga who earn a living collecting stones infused with two minerals
that are in demand worldwide: copper and cobalt.
Corporations
on trial at Peoples' Summit, Peru - Corporaciones ante el Tribunal de
los Pueblos en Lima
"Twenty European corporations are being tried for human rights violations
before an ethical tribunal at the Peoples' Summit, organised for the third
time by the Bi-Regional Network "Enlazando Alternativas" (Linking
Alternatives) in Lima. The organisers announced that they hope to take
some of these cases to ordinary courts of justice in Peru.
"The existence of this tribunal is a reaffirmation of human rights,
and what we are trying to do here is emphasise that economic growth in
many countries is often tied to rights violations," Italian Dr. Gianni
Tognoni, the secretary-general of the People's Tribunal, told IPS.
The verdicts of the Permanent People's Tribunal, which was created in
Italy in 1979, are not legally binding but carry moral weight. The tribunal's
current sessions commenced on Tuesday afternoon, in parallel with preliminary
meetings for the Fifth Latin America and the Caribbean-European Union
(EU-LAC) Summit, to be held May 16 and 17 in the Peruvian capital.
Who
sells what to China today?
Africa’s huge and largely untapped oil reserves are becoming increasingly
important for China’s thirst for oil. In 2004, Africa accounted
for 11% of world oil production with Sub-Saharan countries accounting
for around 6%. Three African countries – Angola, Sudan,and the Republic
of Congo – are among China’s top ten oil importing partners,
with Angola at the top of the list (see chart 18). But other oil producing
countries, including Equatorial Guinea, Nigeria, Chad, Gabon, and Cameroon,
are also increasingly exporting to China. Oil exporting countries from
Sub-Saharan Africa together accounted for 28% of China’s total imports
of crude petroleum in 2004.
Nouvelle
calédonie "vendue par avance !"
Goro Nickel Project (plateau calédonien de Goro, 1ère exploration
d'INCO en 1968) est un projet qui sert essentiellement les intérêts
chinois et japonais.
Comme toujours ces deux prédateurs agissent parfaitement dissimulés.
L'un, la Chine populaire, par "le drame tibétain" qui
occulte son expansion civilomilitaire commerciale et actionnariale dans
le monde - boostée bien avant son adhésion officielle à
l'OMC en 2001 par le TOP 500 US, l'OMC, Henry Kissinger et son clan d'affairistes.
L'autre, le Japon, en conférent un caracètre de nécessité
civile à ses campagnes actionnariales mondiales et dont les programmes
d'aides civiles aux pays émergents sont les exemples les plus évidents
(JICA, ODA, MOFA, JBIC); notamment depuis le feu vert de David Rokefeller
en 1989. Ces deux anti-mondes actionnariaux sont actuellement frappés
d'irresponsabilité pénale et politique.
Dossier
RFO La France colonise le Caillou 3/3
1- La Nouvelle-Calédonie est un territoire français depuis
150 ans. Retour sur une histoire parfois difficile entre le peuple originel
de l’archipel, les Kanaks, et les descendants de colons, les Caldoches
par Timothy Mirthil (RFO, 21/04/2008)
Au milieu du XIXème siècle, le gouvernement impérial
de Napoléon III, cherche une terre pour y installer un bagne. En
colonisant l’Australie pour y envoyer ses prisonniers cultiver les
terres, l’Angleterre montre la voie. La France espère développer
son Empire à bon compte en imitant cette rivale toute puissante.
2-
L’USTKE fait salle comble à Paris
L’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE)
organisait un meeting le 21 avril à Paris en soutien à 23
de ses militants condamnés par le tribunal correctionnel de Nouméa
à des peines de prison.
3
- Mobilisation samedi contre le chantier Goro Nickel du Brésilien
Vale.
Les chefferies kanak et des associations écologistes se mobiliseront
samedi pour s’opposer à la poursuite du chantier de l’usine
Goro Nickel de l’industriel brésilien Vale et réclamer
le respect des droits des peuples autochtones.
"Nous sommes dans une démarche de reconquête de notre
droit inaliénable reconnu par l’Onu, rendant indispensable
l’accord des peuples autochtones pour exploiter les richesses naturelles",
a déclaré Raphaël Mapou, du comité autochtone
Rheebu Nuu (L’Oeil du pays).
Carlyle
Group May Buy Major CIA Contractor: Booz Allen Hamilton
In 2006, Booz Allen Hamilton, a privately held company based in McLean,
Virginia, had a global staff of 18,000 and annual revenues of $3.7 billion.
Its work for U.S. government agencies accounts for more than 50 percent
of its business. Notably Booz Allen is a key adviser and prime contractor
to all of the major U.S. intelligence agencies – the Central Intelligence
Agency (CIA), the Defense Intelligence Agency (DIA), the National Geospatial-Intelligence
Agency (NGA), the National Reconnaissance Office (NRO), the National Security
Agency (NSA), and – as well as the Department of Homeland Security
(DHS), the National Counterterrorism Center, the Department of Defense
and most of the Pentagon’s combatant commands.
Transnational
Mining Tribunal: The Case of Barrick Gold Corporation in Latin America
(Chile, Argentina and Peru)
Porgera
(Papua New Guinea) Gold Mine Transforms Pacific Island
"The destruction is fueled by gold. Mining for gold is one of the
world's most grotesque industries, consuming vast resources and producing
mountains of waste to produce a small amount of soft, pliable metal with
few practical uses. The Porgera valley is a microcosm of the kind of poorly
regulated exploitation that marks extractive industries around the globe."
Histoire,
Mines-Japon
Tanaka Shozo (1841–1913) défenseur des montagnes, opposant
civil antimine, pionnier des luttes antipollution, inspirateur de la pensée
antibarrage et anti Etat pour la sauvegarde des droits de l'homme, de
la nature et de la faune.
Sekihin
Araugagotoki (moovie from Hiroo Ikea, a story about Tanaka Shozo)
"True civilization doesn't devastate mountains, nor rivers, nor villages,
nor does it kill humans..." (Tanaka Shozo)
Remake
Politics, Not Nature: Tanaka Shozo’s Philosophies of “Poison”
and “Flow” and Japan’s Environment By Robert Stolz
The
Ashio Copper mine pollution case: The origins of environmental destruction
by Kichiro Shoji, Masuro Sugai
"In 1868, the newly established Meiji government of Japan made the
modernization of the country by increasing military strength and expanding
industrial production its first national priority. The government established
a Department of Industry in 1870 and came to control all industries other
than the military. On the basis of land taxes, this new department took
the initiative in starting new industries, and looking after private enterprise
until the department was disbanded in 1885. The work that the department
had done was to introduce new technologies and machines from the advanced
capitalist countries and also to invite technicians to Japan to provide
new industrial production models and technologies."
Volatile
organic compounds of the tap water in the Watarase, Tone and Edo River
system] by Ohmichi K, Ohmichi M, Machida K., NCBI (2004)
"The chlorination of river water in purification plants is known
to produce carcinogens such as trihalomethanes (THMs). We studied the
river system of the Watarase, Tone, and Edo Rivers in regard to the formation
of THMs. This river system starts from the base of the Ashio copper mine
and ends at Tokyo Bay. Water samples were taken from 18 river sites and
42 water faucets at public facilities in 14 local municipalities. Pollution
of the water environment continues..."
|
Oppositions
civiles japonaises ANTI-CEM
— Textes
adoptés par le Parlement Européen Jeudi 4 septembre 2008
- Bruxelles Évaluation à mi-parcours du plan d'action européen
en matière d'environnement et de santé 2004-2010... (posté
par Next-up, 9/9/08)
Extraits fondamentaux des textes parlementaires "Évaluation
à mi-parcours du plan d'action européen en matière
d'environnement et de santé 2004-2010" et profonde gratitude
exprimée à tous les opposants relais -anti-CEM européens
et mondiaux (C.P.)
"Art. 21. est vivement interpellé par le
rapport international Bio-Initiative (8) sur les champs électromagnétiques,
qui fait la synthèse de plus de mille cinq cents études
consacrées à la question, et relève dans ses conclusions
les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie
mobile comme le téléphone portable, les émissions
UMTS-Wifi-Wimax-Bluetooth et le téléphone à base
fixe "DECT";
Art.22. constate que les limites d'exposition
aux champs électromagnétiques fixées pour le public
sont obsolètes dès lors qu'elles n'ont pas été
adaptées depuis la recommandation 1999/519/CE du Conseil du 12
juillet 1999 relatives à la limitation d'exposition du public aux
champs électromagnétiques (0 Hz à 300 GHz)(9)
,
Art.22. que ces limites ne tiennent évidemment pas compte de l'évolution
des technologies de l'information et de la communication ni, d'ailleurs,
des recommandations préconisées par l'Agence européenne
pour l'environnement ou encore des normes d'émission plus exigeantes
prises, par exemple, par la Belgique, l'Italie ou l'Autriche et qu'elles
ne tiennent pas compte des groupes vulnérables comme les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants;
Art.23. demande par conséquent au Conseil de modifier sa recommandation
1999/519/CE afin de tenir compte des meilleures pratiques nationales et
de fixer ainsi des valeurs limites d'exposition plus exigeantes pour l'ensemble
des équipements émetteurs d'ondes électromagnétiques
dans les fréquences entre 0,1 MHz et 300 GHz..."
Jeu
géopolitique risqué : Washington joue le Tibet à
la roulette avec la Chine, F. William Engdahl, Global Research/Alterinfo.net,
10 avril 2008 (Risky
Geopolitical Game: Washington Plays ‘Tibet Roulette’ with
China)
"(...)La non-violence de Washington comme forme de guerre...
"Depuis le 10 mars, les médias occidentaux ont passé
les événements survenus au Tibet sans trop se soucier de
leur véracité ni de les vérifier indépendamment
par recoupement. La plupart des photos montrées dans les journaux
européens et étasuniens et à la télévision
ne sont pas exactement de l'oppression de lamas ou de moines tibétains
par des militaires chinois. Dans la plupart des cas, les photos de l'AFP
ou celles de Reuters montrent des Chinois Han battus par des moines tibétains
appartenant à des organisations paramilitaires. Dans certains cas,
des stations de télévision allemandes ont passé la
vidéo d'un passage à tabac qui n'était même
pas au Tibet, mais plutôt à Katmandou avec la police népalaise.
"La complicité des médias occidentaux sous-entend tout
simplement un peu plus que les agissements autour du Tibet font partie
d'une tentative de déstabilisation bien orchestrée de la
part de Washington. Ce que peu de gens savent, c'est que la NED a aussi
contribué avec la mal nommée Institution Albert Einstein
de Gene Sharp, par l'intermédiaire du colonel Robert Helvey, à
encourager les protestations estudiantines sur la place Tiananmen en juin
1989. Telle qu'elle se décrit elle-même, l'Institution Albert
Einstein est spécialisée dans « la non-violence comme
forme de guerre. »
"Le colonel Helvey était auparavant avec la Defense Intelligence
Agency stationnée au Myanmar. À Hong Kong, Helvey a formé
les leaders estudiantins de Beijing aux techniques des manifestations
de masse utilisées dans l'incident de la place Tiananmen en juin
1989. On pense qu'il est maintenant conseiller en ces mêmes techniques
de désobéissance civique pour le Falun Gong. Helvey, théoriquement
retraité de l'armée en 1991, travaillait avec l'Institution
Albert Einstein et la fondation Open Society de George Soros bien avant
cette date. Dans son rapport annuel de 2004, l'Institution Albert Einstein
de Helvey admettait conseiller les gens au Tibet. (13)
"Avec l'émergence d'Internet et de la téléphonie
mobile, le Pentagone a affiné une toute nouvelle forme de déstabilisation
pour changer les régimes politiques. Jonathan Mowat, un
chercheur de faits derrière la vague de révolutions colorées,
la décrit ainsi :
"Ce que nous voyons est l'application civile de la doctrine
de la « révolution dans les affaires militaires » du
Ministre Donald Rumsfeld, qui dépend du déploiement de petits
groupes très mobiles, « activés en temps réel
» par le renseignement et les communications. Le plan militaire
est constitué d'escouades de soldats prenant le contrôle
des quartiers d'une ville à l'aide des écrans vidéo
des « casques de renseignement, » qui leur donnent une vue
d'ensemble instantanée sur leur environnement. Des bandes de jeunes,
convergeant vers les intersections visées, dialoguant en permanence
avec des téléphones cellulaires, constituent l'application
civile de cette doctrine.
"Ce parallèle ne devrait
pas surprendre puisque l'US Army et la National Security Agency ont subventionné
le développement d'Internet, de la téléphonie cellulaire,
et de plates-formes logicielles. Dès leur création,
ces technologies ont été étudiées et mises
à l'épreuve dans le but de leur trouver un usage optimal
dans un nouveau type de guerre. La « révolution » dans
la guerre, telle que le permettent ces nouveaux instruments, a été
poussée à l'extrême par plusieurs spécialistes
de la guerre psychologique.
Bien que ces militaires utopistes travaillaient en haut lieu (chez RAND
Corporation, par exemple) depuis très longtemps, ils n'ont fait
au plus, avec la victoire des Néo-conservateurs au Pentagone de
Donald Rumsfeld, que prendre la direction de quelques-unes des plus importantes
structures de l'appareil du commandement militaire des États-Unis..."
—
STRATEGY AND THE REVOLUTION IN MILITARY AFFAIRS : FROM THEORY TO POLICY,
Steven Metz , James Kievit, June 27, 1995
"There ar "major" and "minor" revolutions in
military affairs.
• "Minor" revolutions in military affairs tend to be initiated
by individual technological or social changes,
occur in relatively short periods (less than a decade), and have their
greatest direct impact on the battlefield.
• "Major" revolutions in military
affairs are the result of combined multiple technological, economic, social,
cultural and/or military changes, usually occur over relatively long periods
(greater that a decade), and have direct impact on strategy.
• "Minor" revolutions in military affairs can be deliberately
shaped and controlled; "Major" revolutions cannot.
• A "minor" revolution in military affairs driven by military
applications of silicon-chip technology is underway, and the next "minor"
revolution will be driven by robotics and psychotechnology.
• In the future, "minor" revolutions in military affairs
will occur closer together than in the past, almost to the point of continuous
revolution.
• The world is potentially at the beginning
of a "major"revolution in military affairs resulting from the
interaction of multiple economic, social, and cultural changes driven
by silicon-chip, robotic, psycho- and bio- technologies. (...)
Revolutions in military affairs begin when the potential latent in technological,
conceptual, political, economic, social, and organizational changes that
have occurred or are occurring is recognized and converted to augment
combat effectiveness...."
— Nokia, Vodafone, Yahoo, Verizon, Google, business
partners de Booz Allen Hamilton, multinationale en stratégie,
renseignement économique, management, conseil en entreprise, formation
universitaire d'agents du renseignement; au coeur de la Révolution
des affaires militaires Booz Allen Hamilton compte également
parmi ses clients les agences civiles et militaires spécialistes
des "psyops", des infiltrations, des opérations clandestines,
des coups d'Etat, sans nombre: CIA,
NSA, FBI, Homeland Security, DoD, DIA, NGA, NRO, National Counterterrorism
Center,USAID... . Pour ces clients très spéciaux les
drames de l'histoire, holocaustes et génocides, catastrophes alimentaires,
climatiques, sanitaires, ne sont rien moins que des campagnes de marketing
au service de la globalisation, de la civilo-militarisation des voies
commerciales, de la lutte contre le cyber-crime bancaire, de la
sécurité nationale américaine, du
libre-échange européen ou japonais
(en fait marché sécurisé de Toyota, Sony, Mitsubishi
group, etc...), de la spéculation boursière...
Autre regard sur la Révolution dans les affaires militaires
Morph,
un concept de nanotechnologie commun, développé
par le Centre
de recherche Nokia (NRC) et l’Université de
Cambridge/Cambridge Nanoscience
Centre (United Kingdom)/(servicesmobiles.fr, février
2008)
Launched alongside The
Museum of Modern Art “Design and The Elastic Mind” exhibition
(1), the
Morph concept device is a bridge between highly advanced technologies
and their potential benefits to end-users. This device concept showcases
some revolutionary leaps being explored by Nokia Research Center (NRC)
in collaboration with the Cambridge Nanoscience Centre (United Kingdom)
– nanoscale technologies that will potentially create a world of
radically different devices that open up an entirely new spectrum of possibilities.
Nanotechnology holds out the possibility that the surface of a device
will become a natural source of energy via a covering of “Nanograss”
structures that harvest solar power. At the same time new high energy
density storage materials allow batteries to become smaller and thinner,
while also quicker to recharge and able to endure more charging cycles.
(Nokia, 2008)
— "Un
goût amer",
plongée dans le business de la télé-numérisation
de la société marchande : carcérale, militaire, civile
et religieuse... (effondrement inévitable des dispositifs législatifs
et judiciaires de contrôle et de régulation et avènement
d'une société civile et militaire de consommation "intelligente"
puçée et traçée).
"(...) 2- La plupart des marchés (maison numérique,
télé-équipement des prisons, marchés opportunistes
: lutte contre le cybercrime, food irradiation, micro-crédit bancaire,
etc...) ont pris corps dans des programmes spécifiques très
élaborés :
- programmes de télé-enseignement de Walt Disney ("network
with leaders of a Fortune 100 company"), de Fujitsu-Siemens Computer,
de «Generation WHY» (B.Means/SRI International, S.Papert/MediaLab-MIT,
"La technique au service de l'éducation", p.36, 1997),
- programmes micro-financiers, de téléphonie mobile et pré-éducatifs
de grameen/ Development Education Center (DEC), Nokia/Grameen Foundation
USA en Afrique Sub-saharienne et en Afrique du Nord, (également
grameen-LAPO, SEAP, USAID). "Impact of Mobile Phones in Africa"
de Vodafone prétendra à tort en 2004 que 10% d'abonnés
en plus en Afrique génèreraient une croissance de 0,6% du
PIB africain;il apparaîtra que ces calculs avaient pour but de stimuler
"l'appétit" des gouvernements africains clientélistes
et de faciliter les accès aux marchés aux constructeurs
et aux opérateurs. Le pouvoir des indicateurs de croissance s'amplifiera
avec les campagnes pour le "comblement du fossé téléphonique
et numérique" de la Banque Mondiale, de GSM World fédérant
les intérêts de 700 opérateurs en téléphonie
mobile GSM sur 217 territoires et pays, et de 180 constructeurs. Les "données"
de Vodafone dynamiseront, en fait, le marché de la téléphonie
estimé à + de 2 milliards de clients dont 80% d'abonnés.
Retenons parmi les plus invraisemblables campagnes "People &
business" : GSM World "téléphone portable pour
les marchés émergents", GSM World Mobile Alliance Against
Child Sexual Abuse ou encore "Ecoles en ligne" du NEPAD.
Cette téléphonie sans fil est source, par ailleurs, de pathologies
graves recensées dès 1998; toutes seront et sont liées
à la sur-exposition des sujets lors des communications : cancers
des glandes salivaires, tumeurs du nerf acoustique, ruptures de l’ADN,
aberrations chromosomiques, et à la pollution électromagnétique
dûe au CEM des antennes relais : leucémies infantiles, gliomes/tumeurs
cérébrales, hyperactivité, perte de mémoire,
dépression, vertige, insomnie, (Santini, 2006). Les industriels
récusant les liens d'évidence entre pathologies, CEM et
téléphones portables, préparent les prochains drames
sanitaires...
Ce négationnisme est également une cause de souffrances
nouvelles qui s'ajoutent à celles des drames sociaux liés
à l'hyper-endettement public (Etat) et privé (entreprises
et ménages), à l'épuisement des ressources humaines,
alimentaires, sanitaires et naturelles, à la corruption des administrations,
au clientélisme et à l'institutionnalisation des mafias.
Rappelons que l'industrie de la téléphonie cellulaire sera
introduite en Afrique durant la grande décade du business génocidaire
nipposinoeuroaméricain et du business criminel d'Etat qui ébranlera
le continent entre 1986 et 1997 jusqu'à sa complète néolibéralisation,
jusqu'à l'effondrement de son autonomie économique, politique
et culturelle. Cette sinistre décade parfaitement dissimulée
par les promesses post-apartheid de "la renaissance démocratique
du continent noir" correspond à celle de l'essor du business
carcéral privé et de sa télé-numérisation
aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons,
- programmes micro financiers de l'organisation catholique diocésaine
du type HOFOKAM Ltd. en Ouganda,
- programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique
sub-saharienne (Celtel international y compte 9 millions d'abonnés,
Orascom Telecomen en recense 30 millions à condition d'ajouter
le nombre de ses abonnés irakiens, pakistanais et bangladais),
programmes de lutte contre le crime et le cybercrime bancaires en Afrique
subsaharienne, de l'ouest et du sud, de UBS et de JP Morgan Chase,
- programmes citoyens de gestion numérique des villes calés
sur ceux des cités occidentales : Atawad :anyTimeanyWayanyDevice,
MobTop "ma ville à moi", etc..., marché programmatique
"des services et des équipements urbains « intelligents
» et communicants de la vie quotidienne" estimé à
$ 2000 milliards,
- programmes des réseaux sociaux (Social Network) de grandes marques
comme Sony BMG, Nokia, Dada (opérateurs : Virgin Mobile, Verizon,
Sprint et Boost Mobile, constructeurs, majors, géants du web) sur
mobile afin de "communiquer avec sa communauté"; inauguration
en juin 2007 du premier "réseau social Coca Cola" en
Chine populaire des 13/17ans (70% de la clientèle) baptisé
"on-the-go community" autour de la marque Sprite Yard avec échange
de photos, de vidéos, de fichiers...
- programmes de puçages d'écoliers, de pointage scolaire
biométrique et numérisé aux Etats-Unis, en Europe,
etc..."(C.P)
— Cette page en japonais
composée par Mami Yoshikawa solidairement diffusée par l'équipe
de "next-up" (pdf) est un compte rendu des actions civiles
(judiciaires) et des études scientifiques (technologie, pathologie
et médecine environnementale) françaises et eruropéennes
anti-CEM diffusé en réseau à Kawasaki
(Kanagawa Ken) à la
demande de co-propriétaires et de locataires opposés à
l'édification d'antennes relais panneaux cellulaires.
— Opposition
"Un premier projet d'antenne relais KDDI de 5 tonnes conçu
pour notre toit d'immeuble, nous déclare Maki Sekizawa enquêtrice-résidente
à Kawasaki, sera proposé à l'assemblée des
copropriétaires par les agents de KDDI. En contrepartie il nous
sera offert une somme forfaitaire annuelle de "120 mayens" (1,200
000 yens/+-10 000 euros).
Dans un premier temps le constructeur de l'immeuble refusera la proposition
en raison des normes anti-sismiques, "5 tonnes de plus c'est trop!".
KDDI proposera de revoir le projet et fera une nouvelle offre en réduisant
la charge à 400kg pour une somme forfaitaire de "60 mayens"
! Après consultation de l'architecte de l'immeuble il ressortira
que même à 400kg les risques sismiques seront trop élevés.
Le rayonnement CEM sera évoqué dans un second temps par
le même architecte. Selon lui, le rayonnement
polluant étant réel, il
paraîtra évident que les personnes âgées porteuses
d'un "pace-maker" seront sur-exposées
et en danger (des propos confirmés par l'Us
National Cancer Institute, Q&R, pt.9; ménageant toutefois
l'électro-sensibilité des constructeurs/producteurs de RF,
ndlr).
C'est à ce stade des évènements que je ferai circuler
confidentiellement les documents-web anti CEM de Mami. Confidentiellement
car il est légalement interdit dans les cités de distribuer
des tracts contestataires ou même de diffuser des e-mails de protestation
auprès des voisins sans autorisation des personnes. Notre immeuble
est un petit immeuble. Je ferai une première enquête auprès
de quatre foyers.
Après lecture des documents trois personnes seront réellement
inquiétées par les pathologies liées aux rayonnements
CEM. Une personne seulement se déclarera favorable aux antennes;
étant abonnée aux services de KDDI elle jugera opportun
d'avoir un relais sur sa tête.
Personnellement, concluera Maki Sekizawa, mariée et mère
d'un enfant, je suis scandalisée - tout comme un ingénieur
de Panasonic rencontré il y a peu - par les pathologies liées
aux rayonnements et bien entendu opposée aux antennes; du reste,
KDDI ne reçevant aucune nouvelle de notre part abandonnera son
projet et notre toit d'immeuble.
Un agent immobilier du quartier m'avouera cependant que s'il était
opposé "en privé" à la propagande gouvernementale
favorable aux grandes entreprises de téléphonie mobile et
aux constructeurs d'antennes comme à la vie dans un immeuble porteur
de panneaux cellulaires, il n'opposait aucune résistance à
la publicité gouvernementale auprès de ses clients...
J'ai reçu tout récemment des informations en provenance
des immeubles voisins porteurs d'antennes relais. Il y aurait des cas
avérés de vertiges, d'étourdissements récurrents,
de troubles psychologiques inhabituels..." (Traduction Mami Yoshikawa)
Notes
-
KDDI corp. intègrera dans son dossier commercial "individuel"
- adressé à la clientèle de la ville de Kawasaki
- les offensives "anti dangerosité des CEM"
du gouvernement japonais - nourries par les campagnes "INTERPHONE"
coordonées par l'OMS,
(1), amplifiées par
l'ICRC,
l'IARC (cité
en français dans le dossier) et celles, également consignées,
de l'ICNIRP ou encore de l'ARIB
(Association -japonaise- of Radio Industries and Businesses, organe de
consultation du MIC). Une campagne du "oui aux CEM" consubstantielle
aux travaux du Pr Naohito Yamaguchi de la Tokyo Women's Medical University
- université opposée aux médecines alternatives (notamment
chinoises) - certifiera l'absence de liens entre la manifestation des
cancers (gliomes, méningiomes, neurinomes) et la téléphonie
mobile; campagne reprise par de nombreux gouvernements néolibéraux
faisant le jeu des associations de commerciaux représentant l'industrie
cellulaire comme GSM Association (GSM-A/Confederation
of European Posts and Telecommunications (CEPT)) qui fédère
les intérêts de 700 opérateurs GSM dans 218 pays,
The Mobile
Operators Association (UK), et confirmant les hypothèses négativistes
des centres médicaux de recherche pro téléphonie
mobile comme le Cancer Research UK (Dr. Lesley Walker), l'Orebro Medical
Centre de Suède (John E. Moulder) ou la Washington University School
of Medicine de St. Louis, USA (Joseph L. Roti).
-
Les normes gouvernementales japonaises pour la bande 960MHz~3000MHz (mobiles
hybrides 2450 MHz GSM/WIFI) du MIC (1)
- (2)
Ministry of Internal Affairs and Communications
Autre regard sur la Révolution dans les affaires militaires
3 Billion
GSM Connections On The Mobile Planet – Reports The GSMA
16th April 2008, London, UK: The GSMA, the global trade group for the
mobile industry, today announced that total connections to GSM mobile
communications networks have now passed the 3 Billion mark globally. The
third billion landmark has been reached just four years after the GSM
industry surpassed its first billion, and just two years from the second
billionth connection.
The 3 Billion landmark has been surpassed just 17 years after the
first GSM network launch in 1991. Today more than 700 mobile operators
across 218 countries and territories of the world are adding new connections
at the rate of 15 per second, or 1.3 million per day.
The world’s biggest GSM markets today are China (509 million), which
is growing at a rate of more than 7 million new connections a month and
accounts for 14% of the third billion growth; India (193 million), growing
at 6 million per month accounts for 12% of the third billion growth, Russia
(178 million) and Brazil (93 million) which both contributed 4% of the
third billion growth.
“The growth of mobile communications continues to soar, not least
in emerging markets, which are responsible for 85 percent of new connections
today,” said Rob Conway, CEO and Board Member of the GSMA. “One
cannot underestimate the importance of mobile as a vital communications
tool, connecting so many people, often for the first time in their lives.
“Against that backdrop, the roll-out of Mobile Broadband services,
offering high speed internet and rich media access is well underway and
available in more than 73 countries today,” added Conway. “Mobile
Broadband hails the next era for our vast eco-system, one that is delivering
remarkable social and economic benefits to people, businesses and economies
throughout the world.”
The news comes as the GSMA today premiers a special documentary film Mobile
Planet, exploring the social and economic value of mobile communications
across 20 countries of the world. Produced in partnership with TelecomTV,
the film features a host of locations from Japan to Rwanda, South Africa
to Chile, where mobile is enhancing lives and changing the face of societies.
The film will be shown for the first time in full at the British Academy
of Film and Television Arts in London tonight.
Le groupe de publicité japonais Dentsu
se lance dans la pub sur mobiles avec puce sans contact.Sa filiale Drum
distribuera des coupons de réduction ou autres offres promotionnelles
lors d'un paiement en boutique avec le mobile. Ces publicités ne
sont envoyées qu'aux clients ayant préalablement et expressément
accepté que leur mobile puisse les recevoir.
L'opérateur NTT DoCoMo (Takanori Utano vice-président
de NTTdoComo est membre du Board de GSMA) exploite déjà
un service appelé Toruca, qui permet d'adresser des publicités
sur la puce sans contact au moment d'une transaction de paiement par monnaie
électronique mobile. McDonald's Japon a récemment adopté
cette forme de promotion. Dès octobre 2007, les 3 800 McDonald's
japonais seront équipés de terminaux de paiement compatibles
avec le système de crédit sur mobile "ID"
de NTT DoCoMo. Les clients pourront régler leurs menus avec
leur téléphone portable, simplement en effleurant le terminal
de paiement "ID" associé à la caisse enregistreuse,
et stocker des points de fidélités pour bénéficier
de coupons de réduction et autres offres promotionnelles (Mobile
Business Magazine, Mai 2007)
En 2010, les Japonais qui s’entassent dans le métro
de Tokyo devraient pouvoir regarder des vidéos en haute définition
sur leur mobile pour une somme modique. C’est du moins ce que leur
promet NTT DoCoMo. Mais pour cela, l’opérateur aux 52,5 millions
de clients devra débourser l’équivalent de 600 millions
d’euros, voire le double ! Avec un débit d’environ
100 mégabits/s, il sera 260 fois plus rapide que le service actuel
qui flirte avec les 384 kilobits/s. Les usagers pourront donc envoyer
et recevoir rapidement des fichiers lourds, comme avec un ordinateur.
Pour ne pas se faire prendre de vitesse, NTT DoCoMo commencera les tests
pratiques cette année. (Mobile Business Magazine, mai 2007)
« 100 millions de titres musicaux achetés en téléchargement
sur la plate-forme de KDDI »
Son cadet et concurrent KDDI (26,5 millions de clients) n’a pas
encore dévoilé un tel projet. Il utilise cependant son réseau
3,5 G déployé dans les îles de l’archipel. Les
débits descendants offerts par ce réseau seraient dix fois
supérieurs à ceux de la troisième génération
traditionnelle. KKDI en a profité pour diffuser à grande
vitesse les titres les plus populaires du Japon poussés par la
pop nippone et la J-Pop. À l’instar de SFR, le numéro
deux met tous ses espoirs dans les téléchargements musicaux.
Les morceaux écoutés sur le téléphone sont
transférables sur un ordinateur. Le catalogue en ligne regroupe
environ 400 000 titres et le prix d’un titre varie de 0,95 à
2 euros. Les téléchargements directs sur les terminaux mobiles
sont nettement majoritaires, en nombre comme en valeur, face aux achats
en ligne réalisés via un ordinateur pour des morceaux destinés
à être écoutés sur un baladeur audionumérique
comme celui d’Apple. Le mobile vole donc la vedette au PC et à
l’iPod (Mobile Business Magazine, Mai 2007)
— Campagne
publique contre des antennes relais et répéteurs à
Oita (île de Kyushu)
— Ohita District
: first case brought by children against NTT DoCoMo that runs cell
phone base at Haruki Area in Beppu City " We, children in this area,
are the test animals for NTT" (Gauss Network)
"I feel my future may depend on this trial. Not only myself, but
also many other children’s future are relying on the trial, I think.
If microwave are risky enough to cause leukemia and cancer, how can you
say? It’s the end of the world. To my luck, some adults in our area
helped us to know the danger of microwave and gave us the chance to brought
the issue into the court.
I can not forgive NTT DoCoMo Kyusyu’s lie and violence against us.I
myself began to feel that I have to start something. Then, I decided to
express my opinion here in the court. Firstly about the Haruki Aria. In
this area, many school children and little kids are living. Many of us
are making efforts with big dream to future. Please imagine how you would
feel if you grown up after lots of efforts from your childfood just to
be sick in leukemia or cancer by microwave?"
— Kumamoto,
Japan (Gauss Network)
"About 120 people gathered to hear presentations from invited speakers,
including Prof. Teruya Ogino of Kyoto University School of Engineering,
who gave the keynote speech on the problem of EMF; Patricia Ormsby, who
spoke on the observations of a foreigner in Japan and the situation in
foreign countries; author Shunsuke Funase who spoke of the ironies of
the situation in Japan; and lawyer Tsune Misumi, who spoke on legal approaches
to confronting the problems posed by EMF in Japan. Appeals were heard
from activists throughout Japan.
Local activists said that there could have been many more people in attendance,
but they were reluctant to come into the center of the city.
After hearing the main presentations, the meeting split into four sub-meetings:
1) chaired by Prof. Ogino, on basic knowledge regarding effects of EMF,
2) chaired by Mr. Kawakami of Kumamoto, on cell phone tower siting, with
a focus especially on the legal issues,
3) chaired by Mr. Takebayashi, on problems of high-tension lines, and
4) chaired by Mr. Funase, on opposition movements.
Reports were heard from each sub-meeting the next morning in a general
meeting attended by about 50 people, who completely filled the rented
room. Prof. Ogino commented that it might have been better for someone
who wasn't a veteran to speak about the basics, but the sub-meeting was
satisfied with his explanations..."
— Une
"ahurissante" technologie du Japon "peut vous rendre malade"
, Pr. Paul Doyon/Next-up
"Le Japon est maintenant un véritable fouillis – nous
avons des enfants qui s’enferment dans leur chambre pour des années
sans jamais la quitter. On l’appelle “Futoukou” lorsqu’ils
sont à l’école et “Hikikomori” lorsqu’ils
atteignent l’âge adulte. Ce problème de société
a connu une croissance phénoménale, par exemple de
10 000 en 1992 à 140 000 en 2004, soit un accroissement de 1 400
%. . Le nombre d’enfants avec l’ADD (trouble du
déficit de l’attention) et ADHD (trouble du déficit
de l’attention et de l’hyperactivité) est lui aussi
monté en flèche – et bien que non diagnostiqué
– à l’une des universités je pense que le pourcentage
est d’approximativement de 99 %... "
— Vomiting
and Diarrhea Plague Japanese Kindergartens, Pr. Paul Doyon/mast-victims.org
The Outo-geri (Vomiting and Diarrhea) syndrome is increasingly plaguing
kindergarten children in Japanese cities. This phenomena has come about
and increased along with ambient exposures to increasing levels of microwave
radiation - in one of the most electropolluted countries in the world
- showing indeed a correlation. At the kindergarten my son attended in
Fukuoka City it was a major problem when we were there - and just recently
it unfortunately caused the death of one of the kindergarten's children.
And while the official line is to blame it on intestinal viruses, I suspect
rather that some underlying environmental (i.e. exposure
to ambient microwave radiation) cause is weakening the children's immune
systems thus making them more susceptible to secondary causes like these
intestinal viruses.
— WHO
guidelines urge govts to take steps to monitor EMF levels
The World Health Organization earlier this month recommended governments
to take measures to study healthy levels of exposure to electromagnetic
fields (EMF).
The WHO's Environmental Health Criteria, released June 18, focus on exposure
to electromagnetic waves that is suspected of being linked to leukemia
in children.
Radio waves radiate from sources such as electrical appliances and power
cables.
The WHO recommendations should be a starting point for a discussion of
the possible health risks of electromagnetic radiation.
Based on EMF studies over 11 years, the WHO came up with 10 recommendations,
including:
-- The establishment of guidelines regarding maximum permissible EMF levels.
-- Encouraging electric power companies to consult residents and local
governments in areas where power cables are erected.
-- Promoting EMF-related studies...
Tetsuo Kakehi, representative of Gauss Network, a civic group addressing
issues relating to electromagnetic waves, has admitted: "People who
are anxious about the possible health hazards of electromagnetic waves
tend to only collect research that points out the health risks."
As electromagnetic waves are invisible, there is an unfortunate trend
toward underestimating the possible health hazards of radio waves.
Meiji Pharmaceutical University Prof. Chiyoji Okubo, a former research
fellow of the WHO, said, "The public should be able to judge the
health risks of electromagnetic waves."
Electric power companies and electrical appliance manufacturers should
provide consumers with as much relevant data as possible.
It is hoped the WHO recommendations will lead to the government, industrial
sector and local residents exchanging views about the possible risks of
electromagnetic waves... " (The Daily Yomiuri, Masaki Takakura,
26 Jun 2007)
— WHO
calls for measures to deal with electromagnetic waves
"TSUKUBA — The World Health Organization has urged its member
nations to take measures against emissions of ultra low-frequency electromagnetic
waves such as those from power lines, citing the possible link between
the emissions and infant leukemia, a source close to the organization
said Sunday.
In its first international guidelines on the long-term influence of electromagnetic
waves on human health, the WHO called on countries to establish laws to
reduce such exposure, the source said. This is likely to put pressure
on Japan which has no regulations concerning the influence of electromagnetic
waves on human bodies..." (Source: Japan Today, 18 Jun 2007)
--
MAST-Victims.org : This is a
website dedicated to a international community of people suffering adverse
health effects from microwave transmitting telecommunications masts &
cell-towers in the vicinity of their homes.
If you are a victim of such microwave radiation or just strongly concerned
about the issue, please write your story and share your thoughts on this
website!
Cette
rubrique est dédiée à Suigenren,
Bureau National Japonais de Liaison pour la Mise en Valeur de l'Eau et
des Sources (Tokyo) et à sa campagne nationale "No
More Dam"
Luttes antibarrages, eau, sources, marais, rivières,
étangs, littoral et mémoire civile
—
Un communiqué de la journaliste écrivain antibarrage Atsuko
Masano (posté par A.M. le 21/04/08)
"Surprisingly enough, this blog is read by VIPs
of the Japanese Ministry of Land, Infrastructure and Transport. Getting
to know that, I decided to send an open letter to Tetsuzo
Fuyusiba, the Minister of MLIT for a reason. I have to ask him
why his men at the River Planning Section of the River Bureau do
not receive my interview ?
They gave me no choice. The men in charge do not pick
up a phone, they do not answer my questions, and they do not want to see
me, because they say, “You have your own ideas”.
Of course I have an idea or two or dozen or even thousands. That’s
why I ask. That’s why I need to interview them and find out if my
ideas are right or wrong or what they think. That is my job.
Journalists DO HAVE ideas. That’s why we interview them, the bureaucrats,
don’t we?..."
Notre critique ci-dessous : "La conclusion du PNUE est inacceptable"
"La seule façon de traiter ces problèmes exige de déplacer
l’environnement depuis la périphérie vers le centre
du processus de prise de décision" (PNUE)...
Dams, Rivers & Rights: An Action Guide for Communities Affected by
Dams (en/fr)
(IRN, résumé des moyens pour les luttes antibarrage
co-financé malheureusement par Ford Foundation; stopper un barrage,
oui, mais exiger des réparations en justice dans un contexte économique
de croissance globale, de développement régional par le
micro crédit bancaire et d'endettement généralisé
mérite pour l'intérêt des déportés des
réflexions qui n'apparaissent pas ici; voir ci-dessus notre approche
de la lutte antibarrage Yamba-Japon)
1 — France
: A un mois des élections présidentielles un rapport confidentiel
de la Direction production et ingénierie hydraulique (DPIH) d'EDF
établit que sur les 450 barrages exploités par EDF pas moins
de 200, souvent très anciens et mal entretenus, présentent
des signes inquiétants de vétusté. Le rapport (pdf,
ci dessus) diffusé par le magazine Capital propose une liste de
116 barrages alpins menacés dont 52 auront la note de risque maximale
(fissurations, fuites importantes, corrosion avancée, etc …)
et recense les risques éventuels (risques de rupture, de débourrage,
de débordement, d'effondrement de route, etc …). Selon Le
Web de la Terre les préfectures auraient réagi à
la publication du rapport en demandant des comptes à EDF. Si l'on
observe les données
économiques l'on remarque que ce sont probablement les enjeux
liés à la cotation en bourse en nov. 2006 de la nouvelle
action de la filiale d'EDF : "EDF Energies Nouvelles, EDF EN"
(éolienne, hydraulique, biomasse, solaire) qui justifieront début
2007 l'enquête technique de la DPIH et la promesse de 500 millions
d'euros pour les réparations/entretien des barrages entre 2007-2011.
C’est aussi, écrit
Le Web de la Terre, une façon de renvoyer dans les cordes le
réseau « Sortir du nucléaire » qui demandait
que soient affectés à la sécurité du parc
hydraulique les quelque 3,3 milliards dévolus à la construction
de la centrale nucléaire de nouvelle génération EPR.
En fait, EDF EN mise également sur 3,5 milliards d'euros d'investissement
dans les énergies renouvelables d'ici à 2010, dont 3 milliards
dans l'éolien, objet d'EDF EN, très loin devant l'hydraulique
et les barrages vieillissants. EDF engage bien la
sécurité des populations sur des bases purement spéculatives.
En novembre 2006 l'action EDF EN cotait 33,25 euros, elle cote
à peine au 5/3/07 : 38,
05 euros...(1
&
2) Cela dit, globalisation oblige, Crédit Suisse initiera le
26/02/07 la couverture d'EDF Energies Nouvelles avec une recommandation
positive 'surperformance', assortie d'un objectif de cours à douze
mois de 50,5 euros !! (objectif quasiment atteint au 23/07/07, Goldman
Sachs prend le relais dès le 10/07/07) Comme quoi les "alertes"
ne seront jamais les mêmes pour tous !!(C.P)
Document : Plan
de remise à niveau EDF « Super Hydrau » débattu
en conseil d'administration le 20/12/2006, rendu public en mai 2007, une
diffusion bien tardive prévue pour booster
le titre en bourse aussi bien en décembre qu'en mai à
mi-parcours des options du Crédit-Suisse; télécharger
à partir du doc. EDF le dossier de presse "L’énergie
hydraulique, première des énergies renouvelables du groupe
EDF".
2 — Tigre et Euphrate: Quand les Etats et les constructeurs de barrages
prennent hommes et nature en otage.... la disparition du "Jardin
d'Eden" ?
UNEP project to help manage and restore
the Iraqi Marshlands (les données instrumentales de l'UNEP
nourrissent selon nous très avantageusement l'invraisemblable économie
capitaliste techno-industrielle des barrages, l'endettement libéral
par les grands projets de travaux publics et non les capabilités
de base ou le fait qu'une personne soit capable d'accomplir certains actes
fondamentaux: capacités à se déplacer, se nourrir,
s'habiller, se soigner, à trouver un toit, à participer
à la vie sociale, bases lointaines de la paix civile, de la culture
des droits de l'homme, de la nature, de la faune; les programmes de recherche
avancée sur la protection de l'environnement de l'UNEP
sont par ailleurs soutenus par la Nippon
Foundation de la famille Sasakawa...)
Le
"Jardin d'Eden" au sud de l'Irak risque de disparaître
d'ici 5 ans
Le
Tigre et l'Euphrate de la discorde par Georges Mutin
La Turquie qui en 2025 disposera de 2306 m3-an-hab restera toujours bien
pourvue. La baisse de la ressource irakienne est sensible : elle passera
de 2877 m3-an-hab à 1487. La situation de la Syrie sera plus problématique.
En 2000, elle est de l'ordre de 947 m3-an-hab, elle descendra à
525 bien en dessous de la norme de 1000 m3-an qui détermine le
seuil en dessous duquel un pays peut rencontrer de sérieuses difficultés.
Si la perspective de pénurie est à écarter au niveau
régional, les inégalités de la répartition
de la ressource entre pays riverains se creuseront et litiges et conflits
ont toute chance de perdurer...
Se renflouer, blanchir, évader, siphonner...
The Chase Manhattan Bank s'attaque au marché bancaire
régional japonais en investissant The
Chiba Bank Ltd. (Chiba, Ibaraki, Saitama, Tokyo) ouverte également
sur Hong Kong, Shanghaï, New-York, Londres. Chase - banque
de l'Apartheid (1)
(2)
également en affaire avec le IIIème
Reich en 1941 sous le nom de Chase National Bank-, partage 60%
de tous les arriérés (dettes impayées) de cartes
de crédit aux États-Unis ($550/889 billions) avec Citi,
American Express, Capital One, Bank of America; des "rogue banks"
qui avec quelques autres absorberont après la crise bancaire 2008/2009
plus
de 90% du renflouement public Paulson/Obama - les populations lésées
n'auront droit qu'à 9% - tout en n'accordant plus aucun crédit
(du fait de leur insolvabilité) aux ménages et aux petites
entreprises dans le besoin... Objectif de guerre de Chase à Chiba-ken
(Japon) - au coeur de la
bancarisation US de l'Asie (balkanisation bancaire de la Chine populaire),
du monde arabe et du système bancaire commercial irakien -: se
renflouer, blanchir, évader (3), siphonner l'épargne de
5 millions de ménages (12 millions de personnes), 10% de la population,
rendre dépendant le petit et le moyen business régional...
"(...)Sur ce dernier point de la lutte contre le crime de blanchiment
- support législatif paradoxal de l'économie de guerre à
crédit en Irak -, un groupe sénatorial sous l'impuslion
du sénateur démocrate Carl Levin (Président du Comité
Sénatorial des Services Armés et membre du Homeland Security)
présentera en mars 2001 à la Sous-Commission Permamente
des Enquêtes du Comité des Affaires Gouvernementales du Sénat
un
rapport retentissant sur la participation des banques américaines
au blanchiment international. Le sénateur Levin révèlera
une délinquance bancaire américaine qui annoncera 911 et
confirmera l'absence totale de probité des principales banques
privées du Wolfsberg Group plongées aujourd'hui au coeur
de la tragédie civile irakienne.
Le rapport citera parmi les banques coupables de crimes de blanchiment
(narcodollars, fraudes financières, évasions fiscales, cybercrimes)
des établissements bien connus comme Bank of America, Chase Manhattan
Bank (deux supports avec Citibank de l'économie de la junte argentine),
Bank of New York, American International Bank, Swiss American Bank. Ces
banques justifieront leurs crimes par le secret bancaire et une faible
législation anti-fraude. Citigroup (Citibank) et J.P. Morgan Chase
justifieront leurs crimes en prétextant la négligence, le
manque de préparation, le secret, la complexité des rapports
avec les clients étrangers ou la complexité de la législation
sécuritaire bancaire (Financial Action Task Force on Money Laundering
mise au point par le G-7 à Paris en 1989)..."(extrait de "Economies
de guerre à crédit , sang des martyrs...", C.P.
12/5/2007-7/3/2010)
notes
- Malgré l'histoire
- Chase National executives (today The Chase Mahnattan Bank) avoided
federal prosecution for violations of the Johnson Debt Act of 1939, the
Espionage Act of 1917, and the Foreign Agents Act of 1938... the German
government paid the commissions (to US banks) through the sale of discounted,
blocked Marks that came mainly from Jews who had fled Germany... (Declassified
National Archives (1):
Chase National Bank [Rockefeller's Bank], Jewish Accounts, and Nazi Germany,
the counterpunch)
- Banking
with Hitler (vidéo Youtube, BBC)
- The Chase Manhattan
Bank - Rockefeller's Bank - had strong connection with the World Bank
(hubpages.com)
- Le pire est à craindre
- Japanese
commercial banks reported a record 272,326 transactions
to the police in 2009 as possible moneylaundering cases, up 15.8
percent from the previous year...(17/2/10,
Breitbart.com)
- JPMORGAN
CHASE BANK, Tokyo branch receeives license to provide foreign bank
agency.
- J.P.
MORGAN TREASURY SERVICES in Japan leads the firm's "go green"
campaign in Asia Pacific.
- Destruction de l'économie réelle
et incapacité des gouvernements devant la dette publique et privée
: recours aux jeux spéculatifs, aux produits financiers dérivés,
à l'OTC
Dedevelopment
: "No More Swaps ! No more Commercial Banks Derivatives!"
Décroissance : "Non aux Swaps ! Non aux produits dérivés
financiers !" Pour un boycott mondial des Produits Dérivés
Financiers ..."Bernanke souhaite que les banques centrales réalisent
leurs prêts/opérations en dollars en toute sécurité...
Un tour de passe-passe qui permet de masquer le "chaos du plan Paulson"
et de créer l'illusion que les pays prêteurs d'hier (reste
du monde numérisé-biométrisé) sont désormais
des pays emprunteurs-investisseurs-spéculateurs désormais
sécurisés en dollars..."(C.P., 1/10/08)
- "Whatever
Did The CDS Market Mean By That ?" : "debt-equity swaps
could potentially play a sensible role, particularly in countries without
the fiscal capacity to sustain guarantees of all bank liabilities...."
(baselinescenario. com, 6/3/09)
-De l'endettement japonais à l'endettement grec, "prêt"
invisible-accord Swap pour le renflouage d'un gouvernement" ou les
bons principes : Wall
Street a aidé la Grèce à dissimuler sa dette, alimentant
ainsi la crise en Europe (alterinfo, 16/2/10)
- J.P.
Morgan's U.S. Dollar Clearing - Asia Direct is the first and only
payment solution to provide direct access to multiple regional and in-country
U.S. dollar clearing systems in China, Hong Kong, Japan and Taiwan from
a single U.S. dollar account... (JP Morgan, 26/08/09)
- Chambre de compensation
- clearing house "(...)Le plus souvent une chambre qui assure
la sécurisation des paiements d'un marché et qui agit sur
des marchés dérivés, mais elle peut intervenir aussi
sur les systèmes de paiement aux montants peu élevés..."
(wiki)
- ""The
“too big to fail" firms have a 95 percent market
share in OTC derivatives, five banks..."(Robert Johnson, former economist
at the Senate Banking Committee and the Senate Budget Committee, Democracy
Now !, 2/11/09)
- Le temps des escrocs bancaires
et de l'économie de guerre à
crédit
"Les
"experts" prévoient donc pour 2010 un BDI annuel à
2015. Le paradoxe de l'enrichissement/endettement perpétuel
nourrit une fois de plus la prévision suivante... Le "business
global" de 2010 sur la base du BDI en berne accusera une chute vertigineuse
de 84% par rapport à juin 2008. Un effondrement qui devrait se
traduire par de phénoménaux "efforts de civilisation/transformation
planétaires" ou de phénoménaux coups de canons
"tenseurs de marchés" (dreyfusiens/rothschildiens) sur
cent ans (2) (3)..."(q.12/14, extrait de l'entretien P. Mouterde/C.Pose,
8/2/10)
- JP Morgan ?... Breaking
the American Bank – Banking Propaganda and Using the American Middle
Class as a Credit Card for Wall Street Excess. How About we let the
Average American Borrow from the Federal Reserve at 0 Percent and cut
out the Loan Shark? (8/2/10, mybudget360.com)
- LME
seeks joint venture with Baltic Exchange (uk.reuters.com,
19/02/2010)
- Japan
to build CCP for OTC derivatives trading (finextra.com, 22/5/09)
- Crimes bancaires :
l'Etat fait tout de même confiance à JP Morgan "rogue
bank" alors que le moindre endettement des PME-PMI, des petits commerçants,
des ménages et des particuliers est gravement sanctionné
- Italy: A
judge ordered Deutsche Bank, UBS, JPMorgan and Germany's Depfa to stand
trial for aggravated fraud over an interest rate swap on a €1.68bn
(£1.5 bn) bond issued by Milan...(DEUTSCHE BANK AND JP MORGAN
TO STAND TRIAL IN ITALY OVER DERIVATIVES FRAUD CHARGE, 18/3/2010)
- USA
- SEC Charges J.P. Morgan Chase In Connection With Enron's Accounting
Fraud, J.P. Morgan Chase Simultaneously Settles Charges for $135 Million
(1)
- The
SEC announcement that 10 major Wall Street firms, including J.P. Morgan
Chase agreed to pay a $1.4 billion settlement for accusations of stock
fraud
- JP
Morgan Chase to Pay $75 Million in Penalties and Forfeit $647 Million
to Settle SEC Charges Over Alleged Municipal Bond Payment Scam; JP Morgan
Securities will also pay Jefferson County $50 million, as well as a $25
million penalty.
- JP
Morgan Chase "rogue bank", compte rendu de Shepherd Smith,
Edwards & Kantas Law Firm
- Madoff:
The Chase Connection "(...) Madoff said he didn't invest clients'
money in securities, as he had promised. "Instead, those funds were
deposited in a bank account at Chase Manhattan Bank," he said. Chase
Manhattan now is part of J.P. Morgan Chase..."(Scot J. Paltrow, 13,
3, 2009)
- "(...) After
it was revealed in August that $7 to $15 billion had been siphoned out
of Russia through the Bank of New York, the nation's influentials
were shocked, shocked. The scandal was no surprise to federal immigration
agent Thomas D. O'Connell. Nor was it the first time a New York bank had
been soiled by money believed stolen by Russian con men. Though it has
not been reported until now, the Bank of New York and other New York banks
-- including Chemical, Chase Manhattan, and Citibank -- were and most
likely still are conduits for the proceeds of a still-to-be-tallied series
of crimes, with at least a thousand shell company bank accounts laundering
dirty cash...U.S. government officials say that Russian organized crime
is developing importance on a par with the Italian Mafiosi, Colombian
drug traffickers, Japanese gangsters, and Chinese triads. Internationally,
estimates are that $500 billion to $1 trillion in criminal money from
all sources ends up in U.S. and European banks each year..." (Russian
Mob Laundered Billions Through NY Banks, Lucy Komisar, albionmonitor.com,
2000)
Du "concordat de 33" à
la "pax consortis de 99", le despotisme financier, les conflits
ethniques et l'Eglise catholique romaine
Approche décroissante et théologique des données
du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement
(PNUE), du décloisonnement des marchés, des
catastrophes humanitaires, de la dramaturgie catholique romaine, de l'érosion
géodémographique planétaire et des bouleversements
climatiques.
Les
analystes environnementaux acceptent enfin l'évidence. Il est
désormais impossible de dissocier les mouvements de capitaux, les
décloisonnements de marchés, la militarisation du commmerce
et des aides civiles... de l'érosion géodémographique
planétaire, des catastrophes humanitaires et des bouleversements
climatiques.
Ce qui était donc admis à haute voix dans les milieux les
plus éclairés de l'écologie, des sciences théoriques
et expérimentales, de la pensée sociale alternative (aujourd'hui
de la théologie de la décroissance et de la critique théologique
que je souhaite développer) est reconnu comme une donnée
de fait par le très "privatisé" et très
controversé PNUE "éco-destroyer"
de la protection de la nature, satellite de l'USAID/CIA
(1)
chargé de l'investigation des régimes juridiques internationaux
relatifs à l'état de l'environnement des pays émergents,
chargé en fait via les aides civiles et scientifiques financées
par les pays riches, les multinationales et les fondations philanthropiques,
de l'aménagement des nouveaux marchés...
Controversé, encore, pour ses options développementistes
qui favorisent dans le temps du commerce sécurisé (OMC)
et de la spéculation :
- la croissance économique, le Big
business (1),
la globalisation des services, le développement techno-industriel
et micro-macrobancaire (banques de commerce privées internationales,
World Bank, FMI) dans les pays pauvres sous le sceau du développement
durable,
- sa subordination à de curieux "petits séminaristes
verts " : BP, HSBC, Anglo American PLC, BMW, Dow Chemical Company,
Nike, Mac Donalds, Shell International Ltd, Novo Nordisk, Tata Steel,
The Co-operative Bank, Unilever Bestfoods, Veolia Environnement, Volkswagen
AG (1),
- l'institutionnalisation des "financiers perpétuels"
comme Nippon
Foundation de la famille Sasakawa...
La théologie du/de marché et bien entendu
la dramaturgie catholique et chrétienne de "l'Apocalyspe",
la "globalisation
diocésaine", orientation spirituelle du despotisme financier
en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe, aux Etats-Unis,
et dont les conflits éthniques sont les conséquences, sédimenteront
ce constat mais sur des bases théologiques également contestables.
L'Eglise catholique romaine (+- 350 millions de croyants dans le
monde; ce chiffre est déjà en soit une exagération,
"on ne naît pas catholique" en Europe, en Asie, en Amérique
latine ou en Afrique) et l'Eglise catholique américaine (+-65 millions
d'affiliés, 195 diocèses, 300 évêques) tout
comme leurs business-partners du Nyse-Euronext, de Wall Street, de la
City, de la Bourse de Hong-Kong (HKSE), de l’ASX (Australian Stock
Exchange) de Sidney ou de la bourse de Tokyo (TSE), imposent, en effet,
graduellement une "théologie de la dérégulation"
conférant très habilement un caractère économique
et civil providentiel à la dramaturgie évangélique.
Le cas du cyclone "Sidr"
baptisé "de
l'Apocalypse" (11/07) sera, du reste, un bel exemple de récupération
de cette dramaturgie par les courants papistes financiers les plus néoconservateurs;
une "Apocalypse" qui, malgré les apparences diocésaines,
l'endettement des Etats, des entreprises, des ménages et le prix
sanglant du crédit, n'a pas lieu d'être...
Toutefois, la médiatisation planétaire des effets encourage
une nuée de courants catholiques et chrétiens extrêmement
radicaux à développer le double langage "du commerce
et du salut" ou "du salut et de la paix par
le commerce", opusiens
néolibéraux anti-marxistes, actoniens
capitalistes anti-révolutionnaires socialistes, ou IRDiens
reaganiens anti-théologiens de la libération, etc...
Cette dissimulation est efficace. Le volume des affaires
et des activités financières des Eglises et des groupes
économiques chrétiens et catholiques (réseaux caritatifs
dans le monde, entreprises privées, ONGs humanitaires, think tanks,
universités, etc...) sont indissociables non seulement du volume/seconde/horaire
des échanges d'informations boursières et bancaires mais
également, à une autre échelle, des décloisonnements
des marchés, des délocalisations ou des agendas du libre-échange
dans le monde; causes en soit des grands bouleversements géoclimaticodémographiques
(PNUE).
Absorbé, donc, par la médiatisation de la dramaturgie
catholique romaine, le caractère résolument informatif,
spéculatif, commercial et financier, du néocatholicisme
de Benoît XVI disparaît. Les grandes manoeuvres populistes
de l'Eglise globalisée sont toutefois particulièrement
sensibles :
1 - lors des campagnes de numérisation
de l'organisation sociale africaine et des
écoles africaines du groupe NEPAD en 2001 soutenues par les
évêques
des pays du G8 en 2007,
2 - lors du grand "enchantement mobile grameenien" au Bengladesh,
en Inde, en Amérique latine, en Afrique, dont on sait aujourd'hui
les liens à la magie civile de USAID et militaire de l'OTAN, aux
réseaux politiques bancaires commerciaux privés américains,
suisses, japonais, allemands, anglais, français, latino-américains,
3 - lors des campagnes expérimentales de microcrédit bancaire
catholique diocésain de Hofokam
Ltd. en Ouganda dès 1994,
4 - lors des campagnes du Secours
Catholique français en 2005 en partenariat d'affaire avec Laser
Cofinoga, n°3 du crédit à la consommation en France,
avec le Crédit
Mutuel Midi Atlantique ou avec le Crédit
Mutuel de Bretagne afin de "permettre aux exclus d’accéder
au crédit à la consommation"...
Vatican et ses évêques, le
Secours Catholique (en partenariat avec 9 macrobanques, 27 délégations
départementales et 9 régions françaises; implanté
également dans quasiment tous les pays en Europe et dans le monde)
invitent "les pauvres en tout" à accepter de
"l'argent à crédit" que surproduisent
pourtant - à perte pour les exclus -, les activités d'enrichissement
boostées par l'hyperproduction, le décloisonnement des marchés,
l'hyper-spéculation boursière mondiale, l'investissement
(1$ de la banque anglaise HSBC investi sur le marché algérien
en retire 2 du portefeuille de chaque ménage) et que maintiennent
hors de portée les indices quotidiens de croissance économique
(amalgamant sans discernement les business de l'armement, de l'industrie
pétrochimique et pétrolière, du nucléaire,
du transport, de la construction, de la banque de commerce, de l'industrie
agroalimentaire, des OGMs, de l'industrie pharmaceutique, de l'industrie
minière, etc...).
Ces activités économiques "qui produisent de l'argent
virtuel" ou du "crédit numérique"
sont résolument anti-sociales et ont déjà conduit
les pauvres au crédit hypothécaire, à la crise des
subprimes qui, aux Etats-Unis, en a fait des sans toits et des désespérés.
Cette déviance grave du missionnarisme catholique et chrétien
informatif urbain et rural (exploitation commerciale de la dramaturgie
apocalyptique) dans les pays riches et pauvres, Etats policiers-affairistes
pour la plupart, contribue au mal qu'il prétend éradiquer
avec des moyens nouveaux et nourrit l'impuissance devant des niveaux d'aliénation
des personnes rarement atteints.
Combattre la faim, les désastres climatiques, les déficits
économiques, les maladies mentales, par la stratégie de
l'endettement via notamment le micro-crédit, la micro-assurance
et la micro-finance - de type post-cycloniques -, ne relève pas
d'une grande inspiration divine mais de la marchandisation des oeuvres
dans le monde. Les données sont alarmantes.
L'OMS comptabilise, en effet, en 2004/2005 quelques "450
millions" d'aliénés/troublés mentaux dans
le monde (chiffre probablement gonflé par l'OMS pour activer le
marché pharmaco-industriel des psychotropes); ces "troublés
mentaux" évoluent toutefois dans un invraissemblable labyrinthe
de "ghettos-micromarchés à crédit"
dont Vatican et son empire espèrent la catholicisation-marchande.
Le taux des malades évoluant avec l'expansion des crédits,
de l'endettement et de l'insolvabilité, devrait augmenter de 15
% entre 1990 et 2020 tandis que plus de "1 milliard" de dépressifs,
d'épileptiques, d'alcooliques, de cancéreux, de sidaiques,
de lépreux, d'Alzheimeriens, etc..., vivent un martyr dans les
cités et les villages désormais numérisés,
informatisés, monétisés et "introduits en
bourse" via le micro-crédit bancaire et la consommation
des produits de grandes marques stockés et vendus dans les endroits
les plus reculés du monde et les plus dramatiquement ébranlés
par les climats et les décloisonnements des marchés (Lux,
Tampax, Colgate, Dop, Palmolive, Coca Cola, etc...).
Une double réalité qui invite à une campagne radicale
contre les politiques d'endettement, le microcrédit bancaire, la
spéculation boursière/seconde/horaire et les indices quotidiens
de la croissance économique (voir ma réfutation de Grameen
II, "100 millions de cellulaires GSM 900 pour 68 000 villages").
Les populations pauvres "évangélisables"
sont, de plus, irréversiblement soumises aux substances chimiques
toxiques industrielles dotées de propriétés persistantes
et bioaccumulatives; des substances présentes essentiellement dans
l'environnement des producteurs industriels délocalisés
piliers du G8 mais également présentes, paradoxalement,
loin des centres/foyers de pollution. Fait nouveau, ces producteurs sont
également maîtres des nouvelles orientations commercialo-financières
diocésaines et de l'organisation sociale de l'Eglise catholique
romaine, de l'Eglise catholique américaine, etc.... Toutefois,
si les pays riches du G8 ont révélé l'ampleur de
la catastrophe sanitaire, ils n'évitent pas la sur-exposition à
leur propre poison...
La
campagne DétoX du WWF de décembre 2003 révèlera,
en effet, que le sang de 47 donneurs volontaires, parlementaires européens
et opposants écologistes de la WWF de 17 pays d'Europe, recèle
la présence de 76 substances chimiques toxiques industrielles sur
101 recherchées dotées de propriétés persistantes,
toxiques et bioaccumulatives.
L'on trouvera parmi elles des pesticides organochlorées (DDT,
Lindane), des biphényles polychlorées (PCB), des éthers
diphenyles polybromés (PBDE), des retardateurs de flammes vendus
dans le commerce (penta, octa, deca BDE), des retardateurs de flammes
bromés (HBCD, TBBP-A), des phtalates et des substances chimiques
perfluorées. En moyenne 41 de ces produits chimiques toxiques seront
retrouvés dans le sang des donneurs des deux sexes... qui, pour
la plupart, ne seront jamais exposés à ces produits chimiques
ni par leur métier ni par leurs activités extraprofessionnelles.
"Savoir, où, quand, comment et dans quelle mesure nous serons
exposés à des produits chimiques qui s'accumulent dans notre
corps, écrira la WWF en fin de campagne, et peuvent dérégler
notre système hormonal semble être très aléatoire..."
Appréhender la question de l'endettement des foyers
pauvres des pays les plus démunis comme des pays riches sous l'angle
de Détox implique une profonde remise en question des projets globaux
de la Banque Mondiale, de l'OMC, du FMI mais aussi des politiques épiscopales
de soutien aux nouvelles orientations du G8, au microcrédit, à
la téléphonie mobile et à la numérisation
industrielle des écoles du monde !
Afin de gérer son patrimoine l'Eglise catholique, riche en
diables boiteux et en phase avec "son seigneur", fera appel
aux banquiers-actionnaires des plus grands pollueurs-écumeurs de
la planète "verte" Goldman Sachs et Merrill Lynch. Sous
le fardeau de ses encycliques et de sa théologie opportunément
de marché les anges blonds de Rome espèrent, encore une
fois, "de ce qui effondre et tue" une résurrection
!
A moins que Vatican ne pense, et ce n'est pas sans raison au regard de
l'histoire criminelle catholique (Concordat
de 1933), à une solution finale apocalyptique pour
"ses pauvres" et "ses tarés improductifs"...
Ce qui, dans ce cas, serait conforme aux souhaits de ses amis croyants
néoeugénistes Rockefeller, Blair, Bush, Sutherland, Griffiths,
Templeton, Sasakawa, et de tant d'autres champions de la flibuste humanitaire,
qui déjà en grands précurseurs du Christ ont pardonné
ses crimes de blanchiment.
Toutefois, dans un même temps informatif boursier, bancaire et apostolique,
les catastrophes culminent au Bengladesh, en Inde, en Chine, au Mexique,
au Salvador, au Honduras, au Nicaragua, au Salvador, en Haïti, en
Amérique latine, en Afrique, aux Philippines, en Indonésie,
au Vietnam, à la Nouvelle Orléans, en Georgie, en Italie,
en Chine populaire,... Des catastrophes liées, sans exception,
à l'organisation sociopolitique et commerciale des pays signataires
et non signataires du protocole de Kyoto.
Au delà des récupérations onusiennes,
commerciales et catholiques, les correspondances dévoilent clairement
les forces, les clefs et les pôles d'activité qui conduisent
à l'éperonnage des marchés émergents
et aux haines raciales; tels que, du moins, recensés par la décroissance
et sa théologie critique ces trente dernières années
et exprimables en quelques points essentiels :
- instrumentalisation de l'opinion/citoyenneté pour l'exploitation
rationnelle des ghettos-micromarchés soit +-4 milliards de personnes
dotées de 1 à 2 dollars/jours (Base of the Pyramide), clef
d'un vaste processus d'information bancaire commercial privé,
- contrôle du processus informatif (recensement des populations
pauvres, hommes, femmes, enfants, et des ethnies) de la Banque Mondiale,
- campagnes
féministes globales des Nations-Unies et maîtrise graduelle
des naissances et de la force de travail,
- structuration des ghettos-marchés (estimations de la Banque Mondiale):
- énergies renouvelables (biogaz, solaire, éolienne +-$433
milliards),
- ressources hydriques ($20 milliards),
- information/technologie/communication/enseignement scolaire($51 milliards),
- santé ($158 milliards),
- transport ($179 milliards),
- logement ($332 milliards),
- alimentation ($2,895 milliards),
- développement de la stratégie du micro-crédit local
et régional par les grandes banques privées (JP Morgan Chase,
HSBC, Citigroup, Deutsch Bank, Goldman Sachs, Merrill Lynch,...),
- structuration du marché mondial désormais concurrentiel
des +- 7000 institutions de micro-crédit et de micro-finance (IMF);souvent
commercialisées et en bourse,
- privatisation des prisons, des postes, des assurances, des régimes
de retraite et de pension,
- chasse aux épargnes mondiales par la Federal Reserve et soumission
graduelle des pays au régime d'emprunteur forcé (imposé
par le marché financier américain, la FED, les giga-consortiums
bancaires et leurs actionnaires),
- criminalisation des Etats (disparitions énigmatiques de pans
entiers de budgets ou de recettes fiscales),
- révolution immobilière d'affaire et architecturale urbaine,
expansion des "gated communities" et du" gouvernorat privé"
(dans les "gated communities" les droits constitutionnels ne
sont plus garantis),
- entrepreneurialisation de la justice,
- révolution industrielle agroalimentaire urbaine (skyfarms ou
fermes verticales de Dickson Despommier),
- polarisation-centralisation urbaine des pouvoirs exécutifs, sans
identité politique ou nationale (nouveaux droits féodaux),
- suppression graduelle de l'Habeas Corpus et généralisation
du fichage-puçage numérique des populations,
- hyper-numérisation des monnaies,
- disparition graduelle des Etats,
- vieillissement des populations et diminution irrémédiable
de la population active urbaine (+- 1,3 actif pour 1 retraité au
Japon en 2050),
Ces clefs et pôles d'activités relèvent
bien d'un dispositif intellectuel et juridique, commercial et religieux,
expression même de la dérégulation économique,
et se traduisent encore par l'invraisemblable "Pax
Consortis," 1999, de Hisashi Owada; une "paix harmonieuse"
soumettant "consensuellement" la volonté des
"populations faibles et incapables" à l'autorité
absolue de quelques uns...
Une soumission à l'ordre mondial affirmé "égalitaire"
bien que "trilatéral" (Japon, Europe, Etats-Unis) mais
également au tout nouveau système informatif bancaire commercial
privé mis au point par les networks du Wolfsberg
Group dans le cadre de la lutte contre le cybercrime et le crime bancaires;
un système simplifié qui relève toutefois de la sous-culture
du traçage policier des "populations à problème"
que recoupent les fichiers bancaires numérisés recensant
"tous les clients" des pays riches et émergents.
Le traçage des populations pauvres par le micro-crédit ou
la micro-finance recoupe bien entendu les données policières
et macro-bancaires.
Hisashi Owada écrira à propos de ce nouvel Ordre Mondial
dans un bulletin de la Trilateral Commission : "an ideal order...
trilateralism....an order whose viability depends upon positive cooperation
through sharing the burden of maintaining the order among the major players
in the system..."(21
st Century Strategies of the Trilateral Countries : in concert or conflict
?, Peter D. Sutherland, Robert Zoellick, Hisashi Owada, 1999). (C.P.)
Programme des Nations-Unies pour l’Environnement
Propos du PNUE
"La poursuite de la croissance de la population,les conflits militaires,
et le développement rapide ont entraîné une hausse
significative des défis environnementaux et des pressions sur les
ressources naturelles. Les problèmes environnementaux clés
dans la région sont le manque d’eau douce, la dégradation
de la terre, des côtes et des écosystèmes marins,
la gestion urbaine et la paix et la sécurité. Les maladies
hydriques et le partage des ressources d’eau internationales sont
égalemde problèmes...
Certains problèmes persistent pour lesquels les mesures et les
arrangements institutionnels actuels se sont systématiquement montré
insuffisants et pour lesquels des solutions sont encore en cours d’élaboration.
Le fait de ne pas traiter ces problèmes persistants peut selon
le PNUE anéantir tous les progrès accomplis pour les questions
plus simples et menacer la survie même de l’humanité.
Selon le rapport, Aucun des problèmes majeurs soulevés dans
Notre futur commun ne connaît de prévisions d’évolution
favorables....Le monde entier vit bien au dessus de ses moyens. La population
humaine est désormais si importante que “la quantité
de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les
ressources disponibles... l’empreinte de l’humanité
est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique
de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne...
Seize ans après les graves dégâts environnementaux
causés par la guerre du Golfe de 1990-91, les écosystèmes,
particulièrement en Irak, au Koweït et en Arabie Saoudite,
montrent toujours des signes très nets des effets du conflit et
la situation a empiré pendant l’invasion de l’Irak
de 2003...
La construction de fortifications militaires, la pose et l’élimination
des mines et le mouvement des véhicules militaires et des troupes
ont gravement bouleversé l’environnement. Dans le désert,
ceci a accéléré l’érosion du sol et
créé des tempêtes de poussière et de sable...
L’inquiétude persiste quant à l’utilisation
de munitions à l’uranium appauvri en Irak pendant les deux
guerres et l’explosion de dispositifs de mises à feu et de
mines continue à tuer des civils des années plus tard. Au
Liban, environ 150 000 mines ont été disséminées
au hasard entre 1975 et 1990. La guerre de 2006 a entraîné
une immense pollution pétrolière côtière, décrite
par les environnementalistes comme la plus grande catastrophe écologique
de l’histoire du Liban. Des décennies d’occupation
et de négligence ont créé dans les territoires palestiniens
occupés (TPO) une série de problèmes environnementaux
graves, dont la détérioration des ressources
d’eau déjà faibles et une pollution due aux déchets
solides et liquides...
Les guerres ont fait croître le nombre de réfugiés
et de personnes déplacées en Asie de l’Ouest à
environ quatre millions. La densité de population à Gaza
a contribué à l’épuisement des aquifères,
ce qui a entraîné une intrusion d’eau salée
et d’eau saline inutilisable pour l’irrigation....
L’Asie de l’Ouest est l’une des régions avec
l’un des plus graves problèmes d’eau au monde. De 1985
à 2005, ses ressources totales d’eau douce par habitant ont
chuté de 1 700 à 907 mètres cubes par an et elles
devraient encore baisser à 420m3 par an d’ici 2050.
Dans le Mashrek, les effets sur la santé de la mauvaise qualité
de l’eau constituent un problème majeur. Les principaux problèmes
sont l’utilisation d’eaux usées domestiques non traitées
pour l’irrigation, un assainissement médiocre et une gestion
inadéquate denfants.
Au cours de 20 dernières années, la population d’Asie
de l’Ouest a augmenté de 75%. Cette hausse, associée
à une utilisation intensive de technologies inappropriées,
une mauvaise réglementation des ressources communes, des politiques
agricoles inefficaces et un développement urbain rapide et non
planifié, a entraîné une modification extensive de
l’utilisation de la terre, sa dégradation et une désertification
dans la plupart des pays de la région.
L’érosion due au vent et à l’eau, la salinité,
et l’engorgement des sols qui en résulte, la baisse de la
fertilité et l’encroûtement du sol, sont les principales
menaces à la productivité de la terre et continuent à
causer la dégradation de la terre et la désertification
dans la région. Au début du siècle, 79% de la terre
étaient dégradés...
Le développement côtier rapide est une menace en Asie de
l’Ouest. Les problèmes environnementaux dans la zone côtière
et marine sont liés à la mise en valeur des terres, à
la pollution pétrolière, à la contamination chimique
et à la surpêche. Le dragage a profondément modifié
les côtes. L’Asie de l’Ouest a connu une urbanisation
intense au cours des 20 dernières années. Une mauvaise gestion
des déchets urbains cause d’importants problèmes de
santé et environnementaux. "(PNUE)
La conclusion du rapport du PNUE est inacceptable
"La
seule façon de traiter ces problèmes exige de déplacer
l’environnement depuis la périphérie vers le centre
du processus de prise de décision" (PNUE)...
L'objectif de la structure panoptique carcérale adaptée
à la surveillance de l'environnement est de permettre à
un individu d'observer sans avoir à se déplacer créant
ainsi un « sentiment d'omniscience invisible » assimilé
à une connaissance complète ou absolue des besoins et
des risques de l'environnement. Ici l'environnement doit être
rendu visible d'où l'idée du "déplacement depuis
la périphérie vers le centre du processus de décision".
Le dispositif panoptique aménage des unités spatiales électroniques,
informatiques, statistiques et télé-équipementières,
qui permettent de voir sans arrêt et de reconnaître aussitôt.
Ce qui semble, a-priori, au service de l'environnement s'avère
en fait au service d'une police du comportement inédite; au final,
ce sont les hommes et leurs activités qui sont soumis à
l'expérience de la "visibilité" et non
l'environnement.
Un tel constat éclairerait sous un angle nouveau la mutation normalisée
internationale ISO (1947) des activités techno-industrielles -
sur la base du "Point
IV" du programme pour la "reconstruction des pays sous-développés"
et le "développement des économies primitives"
du discours d'investiture du Président Truman de janvier 1949 -
en une voie globale développementiste civile, intellectuelle,
juridique, scientifique, économique, financière et bien
entendu politique (notre article "Les îles urgence décroissance:
régions ultrapériphériques..."); une voie globale
résolument écofasiste et "écoapartheid"
(Jones,
2008) dont le Pacte
Mondial des Nations-Unies adopté en 2000 par les Nations-Unies
et ratifié par 3000 sociétés transnationales serait
le plein aboutissement.
Cette dérive planétaire expliquerait également l'emprisonnement-destruction
de l'homme et de la nature dont, par exemple, USAID
aux Etats-Unis et JICA
au Japon sont les pivôts (agences gouvernementales de surveillance
et d'aides civiles scientifiques, commerciales et financières,
pour le développement des pays pauvres).
"Avec le panoptique, écrit Foucault dans "Surveiller
et punir", un assujettissement réel naît mécaniquement
d’une relation fictive. De sorte qu’il n’est pas nécessaire
d’avoir recours à des moyens de force pour contraindre le
condamné à la bonne conduite, le fou au calme, l’ouvrier
au travail [...] Celui qui est soumis à un champ de visibilité,
et qui le sait, reprend à son compte les contraintes du pouvoir;
il devient le principe de son propre assujettissement..."
Cette surveillance numérique et informatique centralisée
adaptée aux besoins de la production transnationale, de l'organisation
du travail et des services, par la subtile maîtrise de l'environnement,
de l'habitat urbain et rural, se solde déjà par d'irreversibles
"déplacements de populations" (sensibles dans quasiment
tous les pays; les seuls conflits dans le monde seraient responsables
du déplacement de 1 personne sur 200) afin de répondre au
manque d'actifs en zones urbaines et, bien entendu, à toute idéologisation
des résistances, oppositions et autonomies.
Cette conclusion du PNUE ne traite pas, en l'état, la destruction
de l'environement qu'elle se propose de surveiller, la graduelle ghettoisation
urbaine ou péri-urbaine des pauvres et de leurs activités
qui en procède et, de toute évidence, prend le parti :
- des décloisonnements historiques des marchés immobiliers
d'affaire, industriels et financiers,
- des paradigmes écologiques que stimulent les campagnes de type
C40 Cities - Clinton
Climate Initiative,
- des paradigmes informatifs boursiers environnementaux de type Blue
Next du Nyse-Euronext,
- des paradigmes alimentaires de type Vertical
Farm,
- des paradigmes sportifs corporatistes de type JP
Morgan Chase Corporate Challenge.
L'évolution urbaine (habitat, travail, business, communautarisme)
est donc essentiellement paradigmatique; elle conduit à une irrémédiable
massification des populations, des riches comme des pauvres de la grande
périphérie régionale vers le centre; 80%
de la population mondiale résideraient dans les zones urbaines
en 2050 (Despommier/FAO).
Cette culture mono-raciale d'affaire résolument néoeugéniste
sert indéniablement l'ordre marchand tout en détruisant
les communautés pauvres rurales et urbaines, physiquement et psychiquement;
le développement de l'aliénation mentale dans le monde reflète,
du reste, ce que cherche à occulter les nouvelles normes onusiennes
environnementales, sociales, industrielles, politiques et sécuritaires
: "les grandes périodes d'occupation militaire".
Cette mutation fondamentale qui ne connaît aucune crise fondamentale,
les places boursières
dans les pays émergents se multiplient (1)
(2) (3),
participe de la régénération forcée des classes
moyennes, et désormais pauvres, supports de l'inflexible micro-macroproduction
capitaliste, du despotisme
financier et de la nouvelle révolution bancaire commerciale
privée mondiale (Citigroup, JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Merrill
Lynch, etc...).
La quasi institutionnalisation de cette mutation homicide et liberticide
est présentée comme une condition de fait de la modernité
et du futur que peuvent, toutefois, contrecarrer quelques options décroissantes
de base :
- une philosophie sociale des pertes : apprendre à gérer
le manque et l'exclusion, l'expropriation, l'injustice économique
ou sociale, les préjudices,
- une culture autonomiste décroissante et rurale, inter-régionale,
dynamique (échanges, dons, récupération du temps
consacré aux "luttes pour les compensations systématiques",
sans liens intimes avec les personnes),
- une culture transgénérationnelle des résistances
et de la reconstruction psychologique (réhabilitation du comportement
dans la sociohistoire des lieux, du partage des moyens et des ressources
naturelles, saisonnières, amicales et parentales),
- une culture de la diaspora; apprentissage de la "dépossession
de la territorialité" (réflexion sur la propriété
privée, le travail non librement consenti, la location, les terres
de vie; on ne travaille plus pour se ruiner ou s'enraciner; on ne se ruine
plus pour envoyer son fils ou sa fille à l'université),
- une culture de l'autonomie alimentaire (garantie de ses propres besoins
saisonniers, limitation des travaux agricoles et limitation de la consommation
en eau, défense de la culture du puit, des sous-sols, des forêts,
des rivières et de la faune, redéfinition du sens des luttes
transgénérationnelles (anti-barrage, anti-guerre, droits
de l'homme, anti-psychiatrie, anti CEM/champs électromagnétiques,
anti délocalisation, etc..., tribunaux "centenaires"
de l'eau),
- une culture de l'autonomie sanitaire (la culture hospitalière
et la pharmacie industrielle ne sont pas des obstacles dans un contexte de "patience active", accès libre aux études
de la médecine et de la pharmacie traditionnelles),
- une culture de l'habitat (rupture avec les canons de la construction,
avec les écoulements surpressurisés, les tuyauteries conventionnelles
et le tout à l'égoût),
- un compagnonnage de la connaissance durant la vie (transmission des
sciences modernes et classiques hors universités : de l'histoire
criminelle religieuse à l'anthropologie, de la géologie
à la construction des maisons, de l'hydrologie au forage des puits,
de la navigation au droit, de l'entretien des forêts au tissage,
de la littérature à la théologie alternative, etc...),
- une culture anti-scolaire/anti-diplôme (Ivan Illich),
- une culture anti-puissance (Jacques Ellul) opposée à la
conquête du pouvoir d'Etat et anti-marché; pas seulement
dans une optique de théologie décroissante.
Les conclusions du PNUE sont bien rivées aux indicateurs de croissance
qui façonnent les déviances sociopolitiques, religieuses,
judiciaro-policières et la civilomilitarisation des échanges
commerciaux et financiers. Il convient donc de s'en écarter. Les
options décroissantes de base, par contre, invitent à accéder
au réel occulté jusque là par les normes anti-sociales
et anti-rurales. Une telle "culture de barrage" réduit
le réel au stockage de l'information et l'expérience à
la ségrégation des maîtrises, à la peur du
manque et des pertes. Cette approche non monétariste du réel
et de l'expérience nourrit par contre une
résistance effective aux mécanismes de destruction de soi
et de l'autre et réduit la dépendance psychologique au principe
de répération.
Cette résistance glocale (globale et locale) soutient par ailleurs
les propositions de la réforme ecclésiale : "église
peuple de Dieu" de l'indispensable théologie libre d'Acosta
et de la théologie de la libération de Boff, Romero, Sobrino
et de bien d'autres. (C.P. 19/11/07- les "options décroissantes
de base dissidentes" et leurs liens web datent de juin 2013)
-
Guerre de l’eau au pays des deux fleuves par Gilles Munier
(5/2006)
"La première guerre de l’eau connue - et la seule répertoriée
depuis par les historiens - a eu lieu vers 2450 av. J.C en basse- Mésopotamie.
Elle fut provoquée par une querelle de bornage entre les cités-Etats
de Lagash et Umma qui se disputaient l’exploitation de canaux d’irrigation
frontaliers alimentés par le Tigre. Eannatum, roi de Lagash, en
sortit vainqueur. Une stèle le montre tenant dans sa main gauche
un filet où sont pris ses ennemis. Mais en 2150 av. J.C, Lugazaggesi
d’Umma prit sa revanche. Et, Lagash fut détruite…
En ce début de 21ème siècle, pessimistes quant à
l’avenir de la paix dans leur région, de nombreux Irakiens
accusent la Turquie de jouer les apprentis sorciers en menant à
terme son dangereux projet de construction de 22 barrages et de 19 centrales
hydroélectriques sur le Tigre, l’Euphrate et leurs affluents,
appelé GAP (Projet de Grande Anatolie). Avec la création
annoncée d’un « Grand Kurdistan »,
la prochaine guerre de l’eau aura peut être lieu - elle aussi
- en Mésopotamie.
Comme l’a écrit Hérodote à propos de la relation
Nil–Egypte, l’Irak est « un don du Tigre et de l’Euphrate
». Aujourd’hui, la question est de savoir: pour combien de
temps encore ? Quelques observateurs qui ont eu - comme moi - la possibilité
de parcourir ce malheureux pays ces trente dernières années,
se demandent si la « prophétie » attribuée à
Boutros-Boutros Ghali, n’est pas en train de se réaliser.
La prochaine guerre au Proche-Orient, aurait-il dit en 1987 – il
était alors ministre égyptien des Affaires étrangères
- sera « une guerre de l’eau ». La poursuite incontrôlée
du GAP et, à terme, la création d’un Etat kurde en
Irak, risquent d’en hâter le déclenchement...Entre
1990 et 2001, j’ai cru discerner les signes avant coureurs de la
terrible guerre annoncée par Boutros-Boutros Ghali lors de séjours
dans les villes qui bordent l’Euphrate, en traversant le «
3ème fleuve », dans le « Pays des Marais » ou
à Bassora. En ce temps-là, les responsables irakiens refusaient
de regarder la situation en face. Ils ne pouvaient pas se permettre une
crise avec la Turquie pendant que les Etats-Unis asphyxiaient inexorablement
leur pays. Ils éludaient généralement toutes les
questions sur les conséquences de la baisse des eaux de
l’Euphrate, ou pire : sur ce qui se produirait le jour où
la population de Bagdad découvrirait le Tigre à sec..."
3 —
Israel contrôle 80% de l'eau palestinienne
Le gouvernement israélien interdit aux Palestiniens de creuser
de nouveaux puits sur leurs propres terres. Le tracé du mur en
Cisjordanie a été fait pour intégrer les ressources
en eau palestiniennes à l'intérieur des frontières
israéliennes, en plus de ce qui est déjà pris par
les colonies israéliennes à l'intérieur de la Cisjordanie.
Et cela inclut la destruction de l'agriculture existante. Le tracé
du mur israélien à l'intérieur de la Cisjordanie
suit à 100% le cours des bassins aquifères et nappes phréatiques...(mondialisation.ca)
4 —
Palestine-Israel-Jordanie-Syrie : Le Jourdain
Le fleuve sacré du Moyen-Orient, meurt.
Il y a soixante ans, le fleuve transportait 13 milliards de mètres
cube d'eau douce et faisait fonctionner une usine hydroélectrique.
Mais aujourd'hui, le débit du Jourdain atteint à peine 1
milliard de mètres cube, environ la moitié de l'eau qu'il
transporte provient des égouts ou est salée... (ACME)
5 — Inde
Le
débat sur la Narmada : l'Inde face au dilemme des grands barrages,
Jean Luc Racine, CNRS
Narmada
Bachao Andolan (NBA)
les Amis du Fleuve Narmada
6 — Chine
En Chine, une crise
de l’eau tous azimuts, Brice Pedroletti
"Les dirigeants chinois prônent le développement durable
mais l’hypercroissance et le changement climatique exercent une
pression désastreuse sur l’hydrographie, avec de graves conséquences
sur la santé de la population.
Le lac Poyang, dans la province méridionale du Jiangxi, est le
plus grand lac d’eau douce de Chine. Sa surface passe de 3 500 km2
en été, quand les pluies sont les plus abondantes, à
environ 500 en hiver. Ces derniers mois, le Poyang, profond de 8 mètres
en moyenne, a rétréci à moins de 50 km2, selon plusieurs
sources, découvrant une peau craquelée qui rappelle la mer
d’Aral dans son pire état."
Brèche
dans un barrage en Chine : deux villages inondés (Planète
Bleue)
Help Protect China’s
Nu River for Future Generations
IRN’s Southeast Asia
Campaign
7 — Indonésie.
Banda aceh tsunami
26/12/2004 (youtube)
Tears
in Heaven , Eric Clapton
Indonesian
dam-affected communities break the information blockade
The five Japanese parliament members from the Liberal Democratic Party
and Social Democratic Party made a visit to Kampar on August 21. This
visit dealt with the claim the dam-affected people made in Tokyo's court
due to the construction of PLTA Koto Panjang dam. These five Japanese
representatives are willing to witness the condition of people who became
victims of the construction of PLTA Koto Panjang, where the fund came
from Japan.
8 - Chili
Juan Pablo Orrego:
"Es absurdo que nos llamen ecoterroristas "
El ecologista chileno Juan Pablo Orrego, presidente del Grupo de Acción
por el Biobío (GABB), fue galardonado ayer con el Premio Nobel
Alternativo que entrega en Suecia la Right Livelihood Foundation. La distinción
se debió al trabajo que desde 1991 realiza al frente del GABB en
contra de la construcción de la hidroeléctrica Ralco y en
favor de los pehuenches que habitan los terrenos que serán inundados
por la misma.
Soutien de Juan Pablo
Orrego opposant anti-barrage Prix Nobel Alternatif (1998)
"In Patagonia, a large dam project threatens
the region's pristine wilderness and culture.The companies behind the
so-called Aysén Project say that the dams are needed to feed Chile's
growing demand for electricity, but its critics fear the environmental
and social costs and that the project may mark the beginning of the looting
of Patagonia in companies' race for water rights."
BLOG-ECOLOGICUS
"Juan Pablo est un des principaux acteurs de la protection de l’environnement
au Chili. A l’aide d’un réseau croissant de militants,
il a mené à partir de 1991 la campagne de protection du
Biobío, un des principaux fleuves sauvages d’Amérique
du Sud et terre d’origine du peuple Pehuenche depuis les temps précolombien..."
CHILE DAM OPPONENTS
: THE LOOTING OF PATAGONIA HAS BEGUN
9 — Japon
"Yamba
ashita no kai"
«
Ce que chacun peut réellement faire ou être »,
ou évaluer la justice dans un contexte de décroissance,
suivi de « Yamba, le plus lourd fardeau des contribuables de l'histoire
des barrages du Japon » par Christian Pose
"Tadakazu Fukase, juriste bien connu au Japon et en Europe, s'inspirant
d'un cours de M. Nakamura intitulé "La privatisation des services
publics au Japon" écrira dans "Les juges et les grands
choix politiques et administratifs de l'Etat, droit constitutionnel japonais"
:"Un intéressant thème de discussion franco-japonaise
: "Quel "grand choix poliltique" économique est-il
salutaire pour les juges (japonais), soit l'orientation vers la planification
et la nationalisation à la française, soit vers la libre
concurrence et la dénationalisation à la japonaise"
(1).
"« Ce que chacun peut réellement
faire ou être", ou évaluer la justice dans un contexte
de décroissance
"Tadakazu Fukase (ci-contre), en 1988, ne nous laisse pas beaucoup
de choix. Dans les deux cas nous évoluons dans le système
politique de l'économie concurrentielle globale et locale avec
ses options historiques libérales ou néolibérales.
En 2007 la situation économique et financière japonaise
n'a guère évolué. Sinon que l'endettement de l'Etat
et des collectivités locales s'est accru d'une prodigieuse façon.
Le contexte économique des demandeurs d'indemnisations ou de compensations,
des opposants civils aux constructions de barrage, des demandeurs d'annulation
des ces projets en justice ou encore des défenseurs des droits
de l'homme, de la nature et de la faune devant une quelconque Cour de
district, s'il est bien spécifique, s'est aggravé. Ajoutons
à cela qu'en un demi-siècle la justice n'est toujours pas
en mesure de s'affranchir des orientations politiques et économiques
de l'Etat; des orientations également imposées aux gouvernements
préfectoraux et aux collectivités locales (l'interrogation
de Tadakazu Fukase, ici, fait foi) ; des orientations favorables, au plan
de l'économie, au surdéveloppement industriel et bancaire
régional, à la dérégulation économique,
au surprofit, à d'anormales concentrations de richesses, à
une non redistribution de ces richesses, à l'investissement étranger
ou au commerce transnational. Une fragilisation que les durées
des procès aux conclusions incertaines et souvent instatisfaisantes
ne contrarieront pas..."
L'Histoire du barrage illusoire [ 1/3]
Un entretien exclusif avec l'historien japonais Shigeru Kobayashi —
Un drame historique autour de l'opposition civile au barrage d'Ogawa,
1967-2001 —
En hommage aux enfants, aux femmes, aux hommes déportés
par les constructeurs de barrages et les pouvoirs, aux résistants
de la lutte antibarrage japonaise et mondiale, à la pensée
sociale écologique locale et planétaire, aux champs, aux
récoltes, aux rivières, au ciel, au vent, aux montagnes,
aux océans, aux étoiles, à la lune, au soleil, à
la nuit noire; Réalisé par Christian Pose (conception et
guide de l'entretien) et Mami Yoshikawa (interprète),
à Kamiosé, Ibaraki, novembre/décembre 2006
"Le Japon amorce dans les années 1960/1970 une profonde
réforme de sa structure hydrologique commerciale au nom de l'approvisionnement,
de l'énergie et de la protection civile. La politique développementiste
industrielle des barrages affectera les régions plongées
dans le chaos psychologique, la précarité et la désespérance
civile. Une génération disparaîtra emportée
par le tsunami de béton qui envahira les rivières et les
sources du Japon stérilisant la vie paysanne affaiblie par l'exode
ininterrompu des populations vers les villes... Rien ne justifiait, en
fait, humainement, économiquement ou environnementalement, un tel
bouleversement.
Tokyo tirera sans ménagement les ficelles de la république
clientéliste et bananière. La corruption et l'endettement
se répandront, pandémiques, dans toutes les préfectures;
un désastre particulièrement sensible à Mito-préfecture,
Ibaraki. Les préfets de Mito tomberont, en effet, les uns après
les autres nourrissant les traumatismes, la colère et la fracture
sociale, le divorce entre les villes arrogantes et le monde rural discriminé.
Shigeru Kobayashi, jeune fonctionnaire municipal à l'époque
et l'un des leaders du mouvement paysan anti-barrage d'Ogawa, affrontera
un désert de sel pendant plus de trente années..."
No more dam illusions, the growing success of dam opponents in Japan
The
Citizens Campaign to Save the Nagara River : Raising Consciousness
and Concern Regarding Public Works Projects
STATUS
REPORT OF PLANNED DAMS IN EAST AND SOUTHEAST ASIA
10 - Africa
Stop Françafrique
FRANCE-TCHAD.
Le masque est tombé. Le voyage du président français
Nicolas Sarkozy au Tchad ce 28 février n’aura servi à
rien sauf à cautionner l’enlèvement et la probable
élimination physique de représentants de l’opposition
démocratique par le régime Déby. La France, qui essaie
de faire croire le contraire (mais n’y arrive pas), se rend ainsi
une nouvelle fois complice de la dictature tchadienne et fait déjà
voler en éclat les promesses du discours du Cap prononcé
par le président français ce même 28 février.
BIENS
MAL ACQUIS DES DICTATEURS AFRICAINS
Une enquête préliminaire française pour le chef de
détournement de biens publics contre plusieurs présidents
africains vient d’être classée sans suite en dépit
de la révélation de biens de luxe, de voitures et de dizaines
de comptes en banque valant des dizaines de millions de dollars appartenant
aux dirigeants, à des membres de leurs familles ainsi qu’à
de proches collaborateurs.
Africa's
big dam projects
Dam
Statistics: Africa and the Middle East Regions
*The total number of large dams in Africa is 1 272;
*The single busiest decade in terms of dam commissioning was 1985-95;
*80.8% are single purpose dams of which 66% were built for irrigation,
25% for water supply;
*The countries with the most dams are South Africa (539), Zimbabwe (213)
and Algeria (107).
*Of the estimated 800 000 dams around the world, approximately
45 000 are considered large (over 15 meters in height).
Another 1 600 large dams are under construction worldwide in an industry
whose annual turnover is estimated at $50 billion or more. Dams provide
developmental and security benefits by providing irrigation, water supply,
flood control and hydropower. However, dams and reservoirs also can mean
the loss of plant, animal, and aquatic biodiversity, as well as having
significant human impacts: an estimated four million people are displaced
globally each year by dam projects.
From 1970 to 1979, 5 415 dams were built worldwide, doubling the number
constructed in the 1950s. But the pace of dam building has fallen dramatically
since the mid-1980s, due to concerns about the financial, social, and
environmental impacts of dams, among other reasons.
South Africa has the most dams in Africa (539), followed
by Zimbabwe (213) and Algeria (107).
In the Middle East there are at least 793 large dams whose main purpose
is irrigation, followed by flood control; in this region Turkey has the
most reservoirs (625), followed by Iran (66), Syria (41), and Saudi Arabia
(38).
*Retranscription
de conférences-débat données par F. X. VERSCHAVE,
président de Survie de 1995 à 2005.
Linked222 soutient l'ACME - Association
Pour un Contrat Mondial de l'Eau - Belgique & ACME
France
APPEL
DE BAMAKO SUR L'EAU
Assemblée Mondiale des Elus et des Citoyens
pour l'Eau (AMECE)
Assemblée
Mondiale des Elus et des Citoyens pour l’Eau 18 au 20 mars 2007
au Parlement Européen, à Bruxelles..."
PlanèteBleue.info
Les barrages plus polluants
que les centrales à charbon Jim Giles pour Nature (Royaume Uni)
Il se pourrait que les barrages ne soient pas aussi verts et propres qu’on
le pensait. Certaines découvertes récentes fournissent une
conclusion dérangeante : l’impact des barrages sur le réchauffement
planétaire serait souvent plus important que celui des centrales
à combustibles fossiles de puissance équivalente. Si ce
fait est avéré, les stratégies énergétiques
actuelles, en particulier dans les pays en voie de développement,
vont devoir être repensées.
La France va-t-elle
manquer d’eau ? par Marc Laimé
"Les nouvelles orientations des politiques publiques de l’eau
dans le contexte de la mise en œuvre de la Directive-cadre européenne
d’octobre 2000, sont-elles de nature à faire émerger
une « gestion raisonnée » de la ressource, constitutrice
d’une véritable « nouvelle culture de l’eau ?
».
Rappel
: Nature and Us -Who
could own this blue planet Earth ?
by Masako Ogawa
"This play was read aloud in St-Louis, Missouri to the general assembly
of the First Grassroots Gathering on Biodevastation : Genetic Engineering,
on July 17, 1998. (St-Louis, Missouri, 1998)
Interview
with Japanese Farmers' and Consumers' Cooperatives Representatives
(St-Louis, Missouri, 1998)
This interview with Mika Iba, Osamu Horii, Yoko Nakagawa and Masako Ogawa
was conducted in St. Louis, Missouri at the First Grassroots Gathering
on Biodevastation: Genetic Engineering, on July 18, 1998. Mika Iba translated
between Japanese and English and was the organizer of a group of Japanese
farmers' and consumers representatives attending the biodevastation conference.
Coopérativisme associatif des consommateurs
militants au Japon
Seikatsu Club Consumers’
Co-operative Union & New Social Movements (1989 - Honorary recipient
of the Right Livelihood Award, the alternative Nobel Prize)
"There are approximately 600 consumer co-operatives with 22,000,000
members in Japan (out of a total population of 127,000,000). From the
Hokkaido in the north to Aichi Prefecture in the south, the Seikatsu Club
Consumers’ Co-operative Union, (hereafter SC or SCCU) which consists
of an association of 26 consumer co-operatives active in 16 administrative
divisions (prefectures) of Japan, has altogether 268,400 members, most
of whom are women. In addition, there are 7 associated companies such
as a milk factory."
Souffrance psychique
et environnement, pour une psychiatrie altermondialiste
"Il est grand temps de stopper la dérive
de la psychiatrie vers une méthode de contrôle social obéissant
aux intérêts de la mondialisation libérale, et de
redonner à la conscience individuelle le plein exercice de sa responsabilité
éthique et citoyenne. Pour construire un nouveau rapport individuel
et planétaire à l’Autre et au Temps, symbolisé
par la préservation de notre milieu naturel. Et guérir enfin
de la folie de la croissance et de la consommation." (Dr. Labouret,
Union Syndicale de la Psychiatrie, 31/08/07)
Rencontres
estivales des Objecteurs de Croissance Du dimanche 26 au mercredi
29 août 2007, les Objecteurs de croissance
se donnent rendez-vous à Royère de Vassivière
au lieu-dit Le Villard, dans la Creuse... "élaborer ensemble
un projet politique et construire un outil politique pertinent (réseau
ou mouvement) pour diffuser le concept de décroissance ou d’a-croissance."
(Altermonde,
nouvelle formule)
Décroissance.org (Institut
d'études économiques et sociales pour la décroissance
soutenable)
Décroissance.info
N'ayant pas de goût pour les "forums" j'ai naturellement
ignoré celui de Décroissance. Info. Des amis, relais de
mes propositions sur la décroissance au Japon, m'ont fait part
des oppositions nées entre Décroissance.info et Décroissance.org
suite à la prise de position de Clément Homs (administrateur
de D.info) en faveur de l'intellectuel "nouvelle droite " fascisante
Alain De Benoist
« de gauche, de droite, du fond des choses et du milieu du monde
» (co-fondateur du GRECE)
(1)
J'ignorais cette possible position de Homs et je m'en excuse auprès
des lecteurs d'autant que je me suis toujours opposé à De
Benoist. Ma position n'a pas changé. J'ai lu les propos tenus
par Homs; Homs a écrit "Moi
je défends (que Ariès ne partage pas) l'idée que
De Benoist est fréquentable... je défends le point de vue
de Caillé, le petit soldat De Benoist oui ! mais s'il coupe ses
relations avec tous ses petits copains indo-européistes. Ce qu'il
ne fera jamais...donc la position d'Ariès est la bonne, condamner
le plus fermement possible" .
Homs se dit donc "pour et inspiré" dans un premier temps
et "contre" dans un second mais il le dit avec un pictogramme
"humour" - double sens ambigu -, méfiance donc; la décroissance
ne relève pas, selon moi, d'un nouveau processus violent d'embrigadement
par "le refondement du rationalisme dans la philosophie politique".
Que De Benoist, par ailleurs, coupe ou pas ses liens avec les "indo-européistes"
(néonazis - dont il faut dénoncer les supports intellectuels,
juridiques et économiques) je demeure irrémédiablement
opposé à ses options sociologiques, philosophiques et politiques
conçues sur des bases théoriques suffisemment larges pour
alimenter durablement ce qu'il prétend ne plus nourrir "l'extrême
droite" ou la "droite nationale" plus encore en cette période
d'ontologie écofasciste mondiale. Vrai également, à
un autre plan, que le forum "panzer" de Décroissance.info,
"saigne son cochon" son lecteur ou ses opposants, ce n'est pas
non plus pour nous rapprocher.
Notez enfin que ces lignes sont postérieures aux coups de téléphone
de mes amis et donc aux deux articles déjà envoyés
à D.info l'un sur l'historien de barrage procommuniste Kobayashi
(Petit bois en japonais) que Homs utilise comme pseudo mais là
il s'agit d'un usage antérieur (Kobayashi est un peu Mr. Dupont
au Japon), l'autre sur l'évaluation de la Justice au Japon dans
un contexte précisément de décroissance, introduction
au mouvement d'opposition civile à la construction du barrage de
Yamba dans la région du Kanto (voir ci-dessus).
Décroissance soutenable ou non ? Avec ou sans parti ? Avec ou sans
conquête du pouvoir d'Etat ? Les réponses aux questions relatives
à la sortie de l'économie et de la politique et donc à
l'autonomie - comme celles relatives à la non-violence, à
la longévité, à la souffrance, aux pertes ou à
la politesse -, reflètent bien, encore une fois, ce que chacun
peut réellement faire ou être... (C.P.)
De la dynamique éthique, sociale
et politique de l'homme décroissant en Dieu
Propos décroissants sur les nouvelles
lois pour les causes des "saints" et la béatification
de Pie XII
Les conditions requises pour la reconnaissance officielle d'un miracle
et du saint par des experts :"Priests, members of Institutes of consecrated
life and lay persons (...); (...) experts in theological, canonical and
historical matters, as well as versed in the practice of the Sacred Congregation"
(3a), (...) bishop (...) truly expert in theological and canonical matters,
as well as in historical matters" (6a) semblent bien éloignées
des qualités spirituelles du "saint" et du "fait
spirituel miraculeux" relevant d'une réalité hors norme
où seule prime la dimension révolutionnaire du religieux
accomplissant sans cesse une révolution dans la révolution,
brisant le concept même de sainteté, renversant les conformismes
et les consensus sur la nature même de ce qui est et n'est pas,
Dieu, le miracle et l'être.
Une telle révolution spirituelle n'aura certainement pas lieu avec
les procès en béatification de Jean Paul II, de Gasperi
et de Schuman ou encore avec la béatification de Escriva...
Pas plus qu'elle n'aura lieu parmi les "saints authentiques"
- 1340 personnes seront béatifiées sous le pontificat de
Jean Paul II - ayant accédé aux "qualités saintes"
par la logique binaire procédurière et inquisitoriale des
institutions religieuses et de leurs discours théologiques normatifs,
juridiques et politiques.
De toute évidence encore "le saint" expert en souffrances
- celui qui a fait ses preuves au regard de Dieu n'a pas besoin a posteriori
du regard du théologien, de l'évêque, du cardinal
ou du Pape pour "exister"- se voue aux exclus et aux marges,
aux peines, aux manques, aux pertes, aux réparations non communes
et hors normes. Ce ne fut bien entendu pas le cas de Pie XII, homme d'appareil,
que l'actuelle nomenklatura catholique romaine tente de hisser au rang
de "saint caché" digne d'un culte - en cette période
d'enrichissement/de faillites multipolaires et de suicide de l'économie
réelle quoi de plus naturel - tout en tournant le dos aux accusations
portées tant par les historiens-enquêteurs du crime de guerre
nazi (Pacelli Pie
XII et "la destruction des juifs d'Europe" polémique
autour de l'affiche d'Amen, Annie Lacroiz-Riz) et du crime de collaboration
économique, que par les familles juives surivantes de la Shoah
et des persécutions nazies. L'engagement/le rôle obscur de
Pie XII et bien évidemment de l'Eglise au sein du Reich en 1933(
concordat de juillet
1933, Pie XI, Eugenio Pacelli, Von papen) relèverait d'une
"action sainte cachée" que devraient révéler
les archives secrètes de Vatican ! Leur ouverture complète
et sans restriction n'en sera que plus attendue (1).
Tout aussi cachés seront donc, en toute logique, celles et ceux
qui offriront leurs services à l'Eglise contemporaine, à
l'intérieur même de l'Eglise - "saints refuseniks"
(?) - faisant corps à l'autoritarisme et au régime de privations
infligé au monde pauvre, aux prophètes libres, aux réformes
théologiques, à la théologie de la libération
ou à la théologie libre; autoritarisme et privations inspirés
tant par le dictat des fonctionnaires de Dieu chargés de la propagande
et de l'ordre ecclésial que par les politiques de tout bord, les
spéculateurs intriguants, les industriels, les banquiers internationaux
et autres financiers des zones de libre-échange prébendés
héritiers de 1939 au service, aujourd'hui, de la théologie
du/de marché, de Benoît XVI, de ses ordres et sous-ordres.
Par miracle qu'entend-on, un évènement spirituel hors norme
ne relevant d'aucune loi, d'aucun décret, d'aucune cause naturelle,
manifeste dans le contexte de la croyance et relevant d'une intervention
divine; il peut être le fait d'enfants, de femmes, d'hommes isolés,
de communautés ou d'un esprit, connu ou non, envoyé par
Dieu pour inspirer les hommes à un moment de leur histoire. Ceci
devrait suffire; méditer librement "le fait spirituel miraculeux"
dépouillé de toute investiture restitue, en effet, sa dimension
originelle et lui confère un grand pouvoir d'élévation
et d'inspiration, indispensable aux réformes sociales et religieuses;
il lui confère également son caractère d'universalité
rival de la borne diocésaine, des lignées ecclésiales,
de la machinerie papale.
Béatifier un enfant, une femme, un homme, autrement dit classer
selon une procédure rituelle, une norme ou un discours normatif,
une loi ou des lois, un ou des decrets afin de dégager cartésiennement,
méthodiquement, la certitude de la présence d'"un/une
saint(e)" ne conduira pas à davantage d'universalité
- le miracle étant par définition insondable comme sont
insondables les actes évangéliques - ou à davantage
de liberté en Dieu. Béatifier ne garantira pas davantage
d'églises créatives, libres, réformatrices et autonomes
- les églises rurales ferment les unes après les autres
- , avec ou sans murs, avec ou sans toits, avec ou sans terres. Une telle
tradition ne garantira pas des enfants, des femmes et des hommes de Dieu
sans papiers et sans domiciles fixes plus épanouis. Une telle procédure
et une telle culture du "fait saint" et du "saint"
sont plutôt deux limitations.
Cette double option limitative conduit plus encore à une dogmatique
de "l'objet saint" et de "l'homme saint-objet" reléguant
l'homme miraculeux, le peuple miraculeux, le fait social miraculeux à
un statut d'objets finis sans valeur; le sous-développement garanti
par la théologie du/de marché et les calculs mensongers
de la Banque Mondiale sur les
seuils de pauvreté le démontrent aisément. Cette
démarche conservatrice a pris racine dans une culture de la transcendance
territoriale "The Bishop competent to instruct causes of canonization
is the one in whose territory the Servant of God died" (5a), "In
the case of an alleged miracle the competent Bishop is the one in whose
territory the event took place..." (5b) pas moins sophistiquée
et dangereuse pour la liberté sociale et l'autonomie que celle
des marques transnationales dotées de "social networks"
ou "communautés de consommateurs" comme
Coca Cola, Nike,
Nokia ou Vodafone.
Nous assistons, en fait, le droit religieux se retournant contre lui-même,
à une authentique procédure en béatification non
pas d'un enfant, d'une femme, d'un homme mais du pouvoir de l'Eglise,
de sa Congrégation pour les causes des saints déclarée,
du reste, "sainte" - "Sacred Congregation" - et à
une reconnaissance du pouvoir souverainiste de l'Etat religieux sur l'homo
religiosus affirmé pur et parfait selon des conditions bornées,
restrictives et partiales, sur les faits sociopolitiques et sociohistoriques
religieux.
Nous avons bien affaire, ici, à une non affirmation de la liberté
politique et sociale du "saint" parmi les hommes - l'enfant,
la femme, l'homme "rendus sacrés et inviolables" par
l'intervention divine, leurs actes, leurs pensées - et à
une non affirmation de la liberté spontanée du "fait
spirituel miraculeux", non catégorisable puisque relevant
d'une fabuleuse interaction, inappropriable, entre Dieu, le mystère,
la foi, l'être, les communautés sociales, les ethnies, les
activités, la nature, la faune, les saisons.
Béatifier, institutionnaliser, isoler et donc marginaliser "le
sujet religieux", - en théologie du/de marché :"intégrer"
à l'espace du profit, de la spéculation, des marques et
des produits "le fait/l'homme déclarés/reconnus saints",
reléguer, donc, les créatures libres de/en Dieu et leurs
actes au statut d'objets finis dans un contexte de marchandisation concurrentielle
et lucrative - convie à réduire ce qui est non marquable
en soi, non puçable, non numérisable et non bornable, parfaitement
"non identifiable", "illisible" même du fait
du caractère universel de l'existence, non systémique par
défintion.
Béatifier dans un contexte théologique marchand ou non sèmerait
donc davantage d'obstacles sur le chemin de la transformation individuelle,
sociale et religieuse, rendrait impossible les choix politiques radicaux
tout en nourrissant l'isolement et le pénalisation des marges,
réduirait la communication alternative et les pensées novatrices,
confinerait aux catéchèses infantiles, mimétiques,
régressives psychologiquement.
"Nous avons besoin de plus de saints" affirmera malgré
tout l'Archevêque
Concessao de New-Delhi en louant Josemaria Escriva, fondateur de l'Opus
Dei, ordre religieux du business néofranquiste et des nouvelles
élites managériales dans le monde (université
de Navarre, IESE et
leurs
généreux contributeurs co-responsables de la destruction
stratégique de l'économie réelle) (2).
Côté français les sectateurs du néolibéralisme
et du capitalisme global, catholiques ou non, nostalgiques de Vichy, médefiens,
sarkozistes, gendarmes entrepreneuriaux héritiers du gaullisme
monetien, banquiers attentistes et professionnalistes, néocons
atlantistes, etc... de l'Intelligence Econmique affirment avec autant
de pugnacité - sur un même terrain religieux, militaire,
politique et commercial concurrentiel - "nous avons besoin de plus
d'espions" (Harbulot).
La béatification de Pie XII procède à n'en pas douter
de cette déviance affairiste policière et apostolique des
Etats et des églises reléguant la condition divine des enfants,
des femmes et des hommes pauvres, peuple de Dieu sans papiers, sans terre
et sans toit en surnombre aux vaccinations
de masse spéculatives, au microcrédit bancaire, à
la téléphonie mobile, aux produits alimentaires de première
nécessité, aux OGM, autrement dit aux ténèbres
sociales et aux abîmes (tomb of the Servant (s) of God), au martyr
(martyrdom of the Servant (s) of God).
Benoît XVI ne réhabilitera-t-il pas Juda Iscariote, celui
qui pécha en livrant à la mort un innocent (Mat. 27, 3-5)
? (C.Pose, 27/10/08)
Note:
NEW
LAWS FOR THE CAUSES OF SAINTS (3a, 6a, 5a, 5b)
1-Benoît
XVI ne béatifiera pas Pie XII avant l’ouverture des archives
dans six ou sept ans ?
"Des associations juives ainsi que la majorité des historiens
accusent Pie XII, qui a été appelé le "pape
d’Hitler", et dont le pontificat a duré de 1938 à
1958, d’avoir gardé le silence durant l’Holocauste
et d’avoir été passif face à la persécution
des Juifs..."
2-Espagne
- L'ETA frappe l'Université de Navarre : 28 blessés lors
de l'explosion d'une voiture piégée
"Il s'agit du sixième attentat à l'explosif, ne
faisant par chance comme les précédents que des blessés,
perpétré depuis 1979 par l'ETA contre l'Université
de Navarre. Souvent considérée par des médias espagnols
et étrangers comme la plus prestigieuse université privée
d'Espagne, notamment pour sa faculté de journalisme d'où
sont issus de grands noms de la presse et de l'audio-visuel espagnols,
cette université catholique fut créée en 1952 par
le fondateur de l'Opus Dei, Josemaria Escriva de Balaguer.
Les liens entre Franco et l'Opus Dei, dont plusieurs membres furent ministres
de la dictature franquiste, et l'influence encore actuelle du catholicisme
conservateur de l'Opus Dei au sein de l'opposition centralisatrice de
droite qu'incarne l'Alliance Populaire de Mariano Rajoy désignent
peut-être l'Université de Navarre comme un objectif "espagnoliste"
symbolique aux yeux de l'extrême gauche qui domine l'ETA..."
Jacques Ellul (1912-1994)
Biographie
de Jacques Ellul (1912-1994) Patrick Troude-Chastenet
Hommage à Jacques
Ellul, Ivan Illich
"(...)Peu ont vu en vous l'homme qui provoque simultanément
la réflexion du philosophe et celle du croyant. Du philosophe de
la technologie, vous attendez qu'il étudie un phénomène
patent, observable, en ayant conscience que celui-ci est trop terrible
pour être saisi par la seule raison. Et vous amenez le croyant à
approfondir sa foi biblique et son espérance eschatologique face
à "deux questions profondément troublantes", revêtant
toutes deux un caractère d'"extrême étrangeté
historique": - La première, c'est l'impossibilité de
comparer la technique moderne et ses terrifiantes conséquences
avec la culture matérielle d'une autre société, quelle
qu'elle soit. - La seconde, c'est la nécessité de voir que
cette "extravagance historique" est l'aboutissement d'une subversion
de l'évangile par sa mutation en cette idéologie fondamentale
appelée christianisme. Votre oeuvre, de vos premiers essais sur
l'histoire des institutions et de la propagande jusqu'aux ouvrages d'exégèse
si poétiques qui la couronnent, m'a convaincu de ceci: le caractère
unique de l'âge dans lequel nous vivons ne peut être saisi
rationnellement si l'on ne comprend pas qu'il est le résultat d'une
corruptio optimi quae est pessima. C'est pourquoi le régime de
la technique, sous lequel le paysan mexicain vit tout comme moi, soulève
trois questions profondément troublantes: "Ce régime
a donné naissance à une société, à
une civilisation, à une culture en tout, mais vraiment en tout,
inverses de ce que nous lisons dans la Bible, de ce qui est le texte indiscutable
à la fois de la Torah, des prophètes de Jésus et
de Paul". (Ivan Illich)
Jacques Ellul
diffusée le 14 avril 2003 dans la série Altermondialisation
(audio, la-bas.org)
PRAYER IS
NOT SAYING WORDS by: Jacques Ellul
"The true content of prayer is not expressed in what is said, whence,
among other things, the great mistake of analyzing prayer on the basis
of the apparent content of the discourse, and the distinction between
the prayer of petition, of praise, of intercession, etc. That sort of
thing can be useful from the pedagogical point of view, but it falsifies
the true nature of prayer.
Prayer is not a discourse. It is a form of life, the life with God. That
is why it is not confined to the moment of verbal statement. The latter
(verbalization) can only be the secondary expression of the relationship
with God, an overflow from the encounter between the living God and the
living person.
Prayer is not to be analyzed like a language. It has none of that form
or content, for it receives its content, not from what I have to say,
but from the One to whom it is spoken. For prayer to be what it is meant
to be, it depends on Him and not on me, still less on my ability to speak
the adequate language. Of course, I can pronounce a discourse supposedly
addressed to God. I can arrange the sentences, but it is neither the harmony
of the form, nor the elevation of the content, nor the fullness of the
information which turns it into a prayer. Insofar as it remains a discourse,
it is in fact subject to the language analysis with which we are familiar,
but that is always as discourse, that is to say, as "nonprayer."
It becomes prayer by the decision of God to whom it is addressed. A transformation
takes place whereby it is a prayer of Christ or a prayer of the Holy Spirit.
That is how we should understand the famous statement of Paul, in which
he says that in the last analysis we do not know what the content of our
prayer should be (Romans 8:26,27), but that the Holy Spirit himself "intercedes
with sighs too deep for words." This phrase has too often been interpreted
as though the Holy Spirit added a little something to our prayer. That
is quite incorrect. It is the entire prayer which is the prayer of the
Holy Spirit. Only when the Holy Spirit intercedes, and in a way which
cannot be expressed, that is, which transcends all verbalizing, all language,
then is the prayer prayer, and it is a relationship with God. Prayer is
a gift from God, and its reality depends upon Him alone..." From:
Prayer and Modern Man. New York: Seabury Press. 1970.
An extended
excerpt from the book, Living Faith, by Jacques Ellul
"Out of the single verb "to believe" come noun forms for
two radically antithetical actions: belief and faith. However, when I
wish to use a verb form to give expression to my faith, I still have to
use "to believe," unless I happen to use an even worse formula,
"to have faith."
Belief provides answers to people's questions while faith never does.
People believe so as to find assurance, a solution, an answer to their
questions to fashion for themselves a system of beliefs. Faith (biblical
faith) is completely different. The purpose of revelation is not to supply
us with explanations, but to get us to listen to questions.
Faith is, as Barth so often reminds us, in the first instance, hearing.
Belief talks and talks, it wallows in words, it interpolates the gods,
it takes the initiative. Faith takes an entirely opposite stance: it waits,
remains on guard, picks up signs, knows what to make of the most delicate
parables; it listens patiently to the silence until that silence is filled
up with what it takes to be the indisputable word of God.
Faith isolates; belief (Christian or otherwise) brings together. We find
ourselves joined with others in the same institutional current, all of
us oriented toward the same object of belief, sharing the same ideas,
following the same rituals, enrolled in the same organization, be it social
or religious, speaking the same language. Belief is quite useful for the
smooth functioning of society. Belief is the key to the consensus we look
for, the one long proclaimed essential of communal life. Faith works in
exactly the opposite way. Faith individualizes; it is always an exclusively
personal matter. Faith is the personal relationship with a God who reveals
Himself as a person. This God singularizes people, sets them apart, and
confers on each an identity comparable to none other. The person who listens
to His word is the only one to hear it; he or she is separated from the
others, becomes unique, simply because the tie that binds that individual
to God is unique, unlike any other, incommunicable, a unique relationship
with a unique, absolutely incomparable God. God particularizes, singularizes
the person to whom He says, "I call you by your name" (Isa.
45:4). Faith separates people and makes each of them unique. In the Bible
"holy" means "separated". To be holy is to be separated
from everyone else, to be made unique for the sake of a task that can
be accomplished by no one else, which one receives through faith..."
Foi chrétienne
et politique : ELLUL
"Il n'y a pas de doctrine politique ou de théorie politique
spécifiquement chrétiennes. Il n'y a pas une éthique
chrétienne unique, fixée une fois pour toutes, et gardant
toujours le même contenu. Ceci est bien plus accentué en
ce qui conceme la politique car s'il y a un enseignement éthique
explicite dans la Bible, il n'en est pas de même pour la politique.
Il est impossible de tirer une Politique de l'Ecriture Sainte. Ceci a
été fait bien souvent, mais on peut constater que ces essais
sont contradictoires car il s'agit toujours de justifier une prise de
position politique antérieure : le christianisme devenant un simple
moyen de légitimation. D'où, l'extrême diversité
(contradictoire) de ce que l'on a pu tirer de l'écriture Sainte.
On a pu démontrer la Monarchie (à partir de la Souveraineté
de Dieu) ou l'aristocratie (à partir de l'élection) ou la
Démocratie (à partir de l'Universalité du Message),
le capitalisme (à partir du salut individuel) ou le socialisme
(à partir de la justice) et aussi la révolution (à
partir de l'Espérance) comme autrefois le conservatisme (à
partir de l'ordre voulu par Dieu). En tout ceci il n'y a rien de spécifiquement
chrétien. C'est pourquoi on ne peut ni poser la question "Christianisme
et politique", (car il n'y a pas de relation doctrinale) ni fonder
un parti politique ou un syndicat chrétiens (qui ne peuvent l'être
parce qu'ils auraient une doctrine chrétienne, mais seulement,
à la rigueur parce qu'ils regrouperaient des chrétiens entre
eux. Mais est-ce le rôle des chrétiens dans la société
de rester réunis ?).Il peut seulement y avoir une recherche d'éthique
politique pour des chrétiens : quel comportement la foi en Jésus-Christ
provoque dans le monde politique, tel que nous le connaissons ?..."
La
technique et la chair : De l’ensarkosis logou à
la critique de la société technicienne chez Bernard Charbonneau,
Jacques Ellul et Ivan Illich
"Théologie et critique de la civilisation industrielle
:
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale le théologien
Karl Barth regrettait que la théologie n’ait pas accordé
suffisamment d’importance à la question de l’incarnation
et à ses implications morales ; il suggérait que cette négligence
a contribué à l’indifférence des modernes à
l’égard de notre corps "qui nous rattache suffisamment
au monde des plantes et des animaux". Il y voyait aussi l’origine
de "la grave dépréciation que l’œuvre humaine
a subi" dans la société industrielle. Peut être
pensait-il que si l’Occident chrétien avait accordé
une plus grande importance à cette dimension de la révélation
biblique, la civilisation moderne aurait pu prendre un autre cours. Or
il est remarquable que le protestant Jacques Ellul, l’agnostique
Bernard Charbonneau et le catholique Ivan Illich, se réfèrent
aussi à cette notion d’incarnation comme à un des
fondements de leur critique du monde industriel et de la société
technicienne. Cependant, pour autant que je sache, aucun d’entre
eux n’a pris la peine d’expliciter de manière approfondie
ce rapport entre la question de l’incarnation et leur critique sociale.
Pour le lecteur qui s’intéresse à la pensée
de ces trois auteurs, ces allusions à la notion d’incarnation
peuvent paraître bien vagues et déconcertantes. Les remarques
qui suivent ont pour objectif de préciser ce rapport et de mieux
comprendre pourquoi ces trois auteurs se sont adossés à
cette notion d’incarnation pour critiquer la conception moderne
de la liberté et le rapport au monde naturel qui en découle
dans la civilisation industrielle. Pour cela il m’a semblé
important de caractériser la vision du monde et la compréhension
de la liberté qui découlent du caractère central
de cette notion d’incarnation dans la théologie chrétienne
traditionnelle ; puis j’ai cherché à dégager
le lien entre cette vision du monde et la critique de la civilisation
industrielle chez chacun de ces trois auteurs..."
Rappels
Mines &
Communities
Linked222
s'associe à Mines & Communities dans la lutte
anti-mines mondiale et tout particulièrement aux oppositions
civiles à la persistance des chantiers d'Ivanhoe
Mines Ltd. à Oyu Tolgoi et Nariin Sukhait en Mongolie (bronze,
or, cuivre, charbon, etc...).
Bloomberg
blasts Chinese overseas mining
" Adon Kalenga works seven days a week collecting minerals from the
ground with his bare hands. He is 13 years old and lives in Katanga
province in the Democratic Republic of Congo. He has
no home and can't afford the $6 a month it costs to attend public school
in this central African country of 62 million. Sometimes he sleeps in
the streets; other nights he spends in an orphanage.
Mostly, he works, earning about $3 per day. He's one of 67,000 people
in Katanga who earn a living collecting stones infused with two minerals
that are in demand worldwide: copper and cobalt. Reddish-brown
copper is used to make the electrical wires needed to light the world's
cities. Cobalt, a silver-gray metal, is used to make jet engines, ink
and mobile phone batteries.
Katanga, a region of green rolling hills that's bigger than California,
is home to 5.5 million people. The province in the south of Congo contains
4 percent of the world's copper and a third of its cobalt reserves, according
to the U.S. Geological Survey.
The minerals Adon and children like him wrest from the red, hard earth
find their way to smoky smelters on the edge of impoverished towns near
the mines. Most of these rusting, hand-fed furnaces are owned by companies
based in a faraway country, one that was founded on an ideology that exalts
the rights of workers: the People's Republic of China...
`No Regard for Health'
``The Chinese smelters have no regard for the health and safety of their
workers or the children who dig the ore,'' says Feeney, executive director
of Oxford, England-based Rights and Accountability in Development.
In Tongxiang, the Chinese city 80 miles from Shanghai where Zhejiang
Huayou is based, marketing manager Zhai Yang says his company sells
processed cobalt via intermediaries he declines to name to companies such
as Sony Corp., the second-largest consumer electronics
company; Nokia Oyj, the world's largest cell phone maker;
and Samsung Electronics Co., the second-largest mobile
phone maker.
George Boyd, a spokesman for Tokyo-based Sony, declined to comment. Susan
Allsopp, of Espoo, Finland-based Nokia, says the company is researching
whether Zhejiang Huayou is an indirect supplier. ``We have no evidence
to suggest that they are supplying any of our suppliers,'' she says. ``We
take any accusations of this nature seriously and do not accept the use
of child labor or abuses of human rights. We will continue to monitor
this matter, and if we find any breaches of our standards, we will take
swift action.''
New postings
Corporations
on trial at Peoples' Summit, Peru - Corporaciones ante el Tribunal de
los Pueblos en Lima
"Twenty European corporations are being tried for human rights violations
before an ethical tribunal at the Peoples' Summit, organised for the third
time by the Bi-Regional Network "Enlazando Alternativas" (Linking
Alternatives) in Lima. The organisers announced that they hope to take
some of these cases to ordinary courts of justice in Peru.
"The existence of this tribunal is a reaffirmation of human rights,
and what we are trying to do here is emphasise that economic growth in
many countries is often tied to rights violations," Italian Dr. Gianni
Tognoni, the secretary-general of the People's Tribunal, told IPS.
The verdicts of the Permanent People's Tribunal, which was created in
Italy in 1979, are not legally binding but carry moral weight. The tribunal's
current sessions commenced on Tuesday afternoon, in parallel with preliminary
meetings for the Fifth Latin America and the Caribbean-European Union
(EU-LAC) Summit, to be held May 16 and 17 in the Peruvian capital.
The members of the tribunal announced that they would put 20 transnational
mining, oil, energy and banking corporations operating in Latin America
on trial for trampling on the rights of local people, in the absence of
proper government oversight.
This is the second time that European companies are being judged by the
tribunal, which is holding its 36th session after nearly 30 years of existence,
according to Tognoni. The companies in the dock are based in 10 different
European countries, and operate in Peru, Argentina, Bolivia, Ecuador,
Brazil, Uruguay, Nicaragua, Guatemala, Chile and Colombia..."
The Rothschild
Files
The Holding Company
Rothschild Continuation Holdings (RCH) was set up in 1941 to ensure continuity
of the[Rothschild] family in banking" This is the "grandparent"
of all the Rothschild Companies, exercising ultimate control over them,
though each functions "semi-autonomously"
Investment Banking: mergers and acquisitions
NM Rothschild (London)
Calls itself "one of the world's leading advisers and arrangers of
finance for the mining industry…active throughout Europe, North
and South America, Australia and Asia Pacific"
Last year for example it arranged the acquisition by the Aditya Birla
Group (India) of the Nifty Copper mine in Australia from Straits Resources
Ltd. This was only the second major acquisition by an Indian company of
a large overseas mine...
Report
Nouvelle Calédonie
Nouvelle Calédonie "vendue par avance !"
Goro Nickel Project
(plateau calédonien de Goro, 1ère exploration d'INCO en
1968) est un projet qui sert essentiellement les intérêts
chinois et japonais.
Comme toujours ces deux prédateurs agissent parfaitement dissimulés.
L'un, la Chine populaire, par "le drame tibétain"
qui occulte son expansion civilomilitaire commerciale et actionnariale
dans le monde - boostée bien avant son adhésion officielle
à l'OMC en 2001 par le TOP 500 US, l'OMC, Henry Kissinger et son
clan d'affairistes. L'autre, le Japon, en conférant un caracètre
de nécessité civile à ses campagnes actionnariales
mondiales et dont les programmes d'aides civiles aux pays émergents
sont les exemples les plus évidents (JICA, ODA, MOFA, JBIC);
notamment depuis le feu vert de David
Rokefeller en 1989. Ces deux anti-mondes actionnariaux sont actuellement
frappés d'irresponsabilité pénale et politique.
L'intrusion sur le sol autonome Kanaky du brésilien/canadien CVRD
INCO premier producteur de nickel au monde et second métallurgiste
(présent en Nouvelle Calédonie dès 1902 et partenaire
américain) et des japonais Sumitomo
Metal Mining, grand producteur d'or (1)
et Mitsui & Co Ltd. se "justifiera"
par la seule fourniture de nickel et de cobalt à la Chine
populaire.
L'équation des trois multinationales, au regard de leur publicité,
est simple et en leurs termes se résume à : satisfaire
la chine industrielle "moteur mondial de la croissance du marché
de l'inox" (supérieure à celle des USA et du Japon
réunis) et une "population chinoise très nombreuse
en voie d’enrichissement"; lequel enrichissement implique "une
consommation exponentielle de bâtiments, équipements, véhicules,
téléphonie, hifi, etc. utilisant du nickel..."
La Chine populaire, dans cette opération
de pillage (les retombées fiscales pour les calédoniens
sont faibles +- 3,5 % (2)
et économiques minimes, +- 150 millions de $/an), s'appuiera sur
les réseaux commerciaux brésiliens-canadiens de l'INCO développés
en Asie; des réseaux qui se caractérisent par le
mode de vente type "produits vendus par avance". En
clair le nickel et le cobalt calédoniens sont "vendus"
avant même d'être extraits et exploités.
En clair encore les futurs trains, wagons, métros, non construits
mais déjà vendus "plus résistants" au marché
chinois et asiatique grâce au nickel calédonien, les équipements
de forage (terre/mer) non construits
mais vendus "plus solides" grâce au nickel calédonien,
les moteurs d'avions et de fusées non construits mais vendus "plus
résistants aux hautes températures" grâce au
nickel calédonien, les bateaux, les usines à papier, les
complexes chimiques non construits/non améliorés mais vendus
"plus résistants à la corrosion" grâce au
nickel calédonien, les piles et les batteries non conçues
mais vendues "plus adaptées aux besoins de notre temps"
grâce au cobalt calédonien, nourrissent déjà
les grands producteurs d'endettement et par conséquence
les producteurs de détresse, les producteurs de précarité
alimentaire et sanitaire; une production globale entretenue
par la dynamique des marchés virtuels "vendus par avance".(3)
Les multinationales sino-japonaises -
comme leurs consoeurs dans le monde - nourrissent ainsi l'insidieux dispositif
répressif (juridique, intellectuel, policier) lié au vieux
système capitaliste d'exploitation minière depuis deux siècles
- polices, bagnes, prisons, pénitenciers
aujourd'hui privatisés et côtés en bourse - dont on
a vu récemment qu'il ne concernait plus seulement les mines mais
également le marché du crédit hypothécaire
"subprime" (à risque pour les ménages modestes)
puis le marché sans fin de la titrisation de l'endettement
copieusement alimenté par les banques avides et les agences
de notations crapuleuses.
Les multinationales de la production et leurs alliés financiers
"consomment" au fond bien plus qu'ils ne produisent
de
richesses réelles et
infligent plus de privations et de violences aux populations civiles (non
combattantes) que de paix et d'abondance; un constat, du reste, particulièrement
sensible lors des périodes militaires d'occupation : Asie-pacifique,
Amérique latine et centrale, Proche et Moyen Orient, pays de la
CEI et Russie, Afrique, quart monde européen.
Cette odieuse culture des "marchés virtuels des matières
premières vendues par avance, garantis et assurés"
est, par ailleurs, parfaitement emboitée dans celle des marchés
financiers pépinières de nouveaux produits relais, de profits
rapides inédits, de jeux d'écritures électroniques
paradigmatiques (NYSE-Euronext) et submerge de flots informatifs bancaires
ininterrompus "les îles ghettos marchés"
et les continents piégés, militarisés,
télénumérisés et puçés.
Dépendre de la vente en gros d'hypothèques ou
d'investisseurs avides (dette, crédit hypothécaire,
boeuf, crevette de thaïlande, sel de mongolie, étrons de poneys
des steppes, nickel, or, diamant, uranium ou cobalt) signifie que les
crédits transnationaux n’ont fondamentalement aucune valeur
marchande réelle. Ils auraient pu tout aussi bien être «
marqués imaginaires », écrira Mike Whitney, à
propos des sinistres Dettes obligataires garanties (DOG) fourguées
aux fonds de pensions, aux fonds spéculatifs, aux compagnies d'assurance,
ou encore à propos des financements structurés ou des "entités
hors bilan" comme Enron...". (4)
Cela dit les investisseurs n’achètent plus de dettes obligataires
garanties ou de titres adossés à des créances hypothécaires.
La transformation des désavantages (prêts hypothécaires
douteux) en capitaux (valeurs) par la magie de la titrisation demeure
désormais un crime reconnu comme tel par les tribunaux.
A ce titre les populations, les travailleurs, la force de travail
et les syndicalistes calédoniens,
l'autonomie fondamentale calédonienne promise, trompée
par l'Etat néolibéral
(5), (6),
sont bien "vendus par avance"
à un destin virtuel qu'il ne faut pas, bien entendu, accepter.
Le monde financier international, producteur essentiellement de "dettes",
est réellement insolvable et malgré le nombre croissant
des "corporate crimes" est frappé d'irresponsabilité
pénale (bien que les crimes soient reconnus) par les partis politiques
et les gouvernements tentateurs ou corrupteurs.
Ce crime d'insolvabilité parfaitement dissimulé
par le jeu des intérêts privés financiers et actionnariaux,
ne peut être corrigé en injectant des liquidités à
tout va sur les marchés destabilisés, en détruisant
les épargnes privatisées, en corrompant davantage les élus
locaux et nationaux, les fonctionnaires du FMI ou de la Banque Mondiale,
ou en réduisant les taux d'intérêts des Banques centrales
tout en se jouant des effets inflationnistes sur les marchés alimentaires
et sanitaires.
Ce monde endetté, odieux, coupable de corruption, de tricherie,
de violence, de destabilisation et de guerres, furieux contre les classes
moyennes qui ne parviennent pas
à prendre en charge les guerres, les déficits
et les dettes américaines, européennes ou japonaises, ose
se retourner contre les populations pauvres qui refusent de céder
leur volonté en les condamnant, le droit se retourne contre le
droit, à payer par le sacrifice d'une vie le prix fort de la
dette insolvable contractée criminellement...
Ceci nous ramène plus loin dans l'histoire criminelle de la
révolution industrielle, du catholicisme évangélique
et du colonialisme, plus loin dans le temps de l'injustice, de la discrimination,
des pertes et des peines. (C.P.)
Goro Nickel Project en Bref
CVRD Inco : 69 % , CVRD Inco est le 1°producteur mondial
de nickel et le second plus grand métallurgiste mondial avec 50,000
salariés répartis sur tous les continents ; son siège
est à Rio de Janeiro (Brésil), et la branche nickel Inco
Limited est basée àToronto (Canada). Inco est l’inventeur
de l’hydrométallurgie base de l'exploitation de Goro.
Consortium Sumitomo
11% -Mitsui 10% : 21%
La Nouvelle Calédonie : 10% :
5% Province Sud, 5% Provinces Nord et îles
Loyauté
Dossier RFO La France colonise le Caillou 3/3
1- La Nouvelle-Calédonie est un territoire français
depuis 150 ans. Retour sur une histoire parfois difficile entre le peuple
originel de l’archipel, les Kanaks, et les descendants de colons,
les Caldoches par Timothy Mirthil (RFO, 21/04/2008)
Au milieu du XIXème siècle, le gouvernement impérial
de Napoléon III, cherche une terre pour
y installer un bagne.
En colonisant l’Australie pour y envoyer
ses prisonniers cultiver les terres, l’Angleterre montre la voie.
La France espère développer son Empire à bon compte
en imitant cette rivale toute puissante.
Napoléon III donne l’ordre à plusieurs navires de
guerre de prendre possession de la Nouvelle-Calédonie. A son service,
l’amiral Febvrier-Despointes débarque le 24 septembre 1853,
à l’extrême nord de la Grande Terre, à Balade,
sur la colline Umbeip. Rassuré par l’absence de résistance
des populations kanaks, il laisse le soin à son capitaine de vaisseau,
Tardy de Montravel, d’investir la totalité de l’île.
Quelques années plus tard, les 43 colons répartis sur 850
hectares, lui donnent un statut. La Nouvelle-Calédonie est déclarée
colonie française en 1860 et les indigènes deviennent alors
des sujets de l’Empire, après avoir vaillamment résistés
aux militaires français.
Les explorateurs
Avant la France, certains explorateurs s’étaient aventurés
sur l’île. De célèbres navigateurs eurent l’occasion
de la traverser comme Lapérouse en 1778, ou d’Entrecastaux,
qui entreprit l’exploration de la Grande Terre en 1792. Il y eu
également de nombreux chasseurs de main-d’œuvre australiens,
surnommés les Blackbirders, qui en profitèrent pour se livrer
au trafique de baleine et de bois de santal.
Les missionnaires chrétiens tentèrent,
quant à eux, de convertir les peuples indigènes. Mais, souvent
ignorants des Cultures et des langues locales, ils rencontraient des difficultés
dans leur mission. Quant aux Kanaks, ils se révoltaient régulièrement
face à la menace d’une évangélisation forcée.
2- L’USTKE
fait salle comble à Paris
L’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités
(USTKE) organisait un meeting
le 21 avril à Paris en soutien à 23 de ses militants condamnés
par le tribunal correctionnel de Nouméa à des peines de
prison.
L’organisation kanak a pu compter sur la présence d’éminents
syndicalistes comme José Bové ou Alain Mosconi (STC).
Les militants de gauche sont venus en masse hier soir à la Bourse
du travail à Paris pour soutenir les syndicalistes calédoniens
de l’USTKE. Hier matin 23 d’entre eux ont été
condamnés par le tribunal correctionnel de Nouméa à
des peines de prison allant de 6 mois à 1 ans avec, pour certains,
de la prison ferme. Quant au président, Gérard Jodar, il
a écopé de douze mois de prison dont six mois ferme. Ces
condamnations font suite à douze heures d’affrontements qui
avaient opposé à Nouméa le 17 janvier dernier, les
forces de l’ordre aux adhérents de l’USTKE, dans le
cadre d’un long conflit à la société de transport
urbain, Carsud, filiale de Véolia. Manifestations lors desquelles
Gérard Jodar n’était pas présent.
3 -
Mobilisation samedi contre le chantier Goro Nickel du Brésilien
Vale.
Les chefferies kanak et des associations écologistes se mobiliseront
samedi pour s’opposer à la poursuite du chantier de l’usine
Goro Nickel de l’industriel brésilien Vale et réclamer
le respect des droits des peuples autochtones.
"Nous sommes dans une démarche de
reconquête de notre droit inaliénable reconnu par l’Onu,
rendant indispensable l’accord des peuples autochtones pour exploiter
les richesses naturelles", a déclaré Raphaël Mapou,
du comité autochtone Rheebu Nuu (L’Oeil du pays).
Les opposants à l’usine Goro Nickel ont invité la
population à participer samedi à une journée de mobilisation,
au cours de laquelle "un bois tabou" (totem sculpté)
sera planté sur un récif du lagon. "Chaque
fois que le peuple kanak se sent menacé dans son existence, on
plante un bois tabou, cela veut dire que c’est interdit et aussi
qu’il y a un appel au dialogue", a également
indiqué Roch Wamytan, grand chef coutumier du sud de la
Nouvelle-Calédonie.
Les protestataires exigent par ce "bois tabou" "l’arrêt
définitif" de la pose en mer d’un tuyau qui doit évacuer
les effluents de l’usine Goro Nickel, laquelle doit produire 60
000 tonnes de nickel et 4.000 tonnes de cobalt. "Le tuyau va rejeter
entre 1 200 et 3 000 mètres cubes d’effluents par heure dont
on ignore réellement la composition, mais il y a des solvants et
des métaux lourds", ont indiqué les associations.
Selon les opposants, ce tuyau risque en outre d’empêcher l’inscription
au patrimoine mondial de l’Unesco de la barrière de corail
de Nouvelle-Calédonie, dont le dossier doit être examiné
en juillet.
Face aux nombreuses protestations, Goro Nickel, filiale du géant
brésilien Vale, a suspendu le 23 février l’installation
en mer de ce tuyau d’une vingtaine de kilomètres, et ne parvient
pas depuis à renouer le dialogue avec les opposants. L’industriel
affirme que l’effluent "est conforme en tout point à
la réglementation internationale" et que "la démarche
a été validée par des experts du Centre national
de recherche scientifique (CNRS)".
D’un coût de 3,2 milliards de dollars, l’usine de Vale
dans le sud de la Nouvelle-Calédonie doit entrer en production
fin 2008.
China's commodity hunger Implications for Africa and Latin America,
Deutsche Bank Research, June 2006
Who
sells what to China today?
Africa’s huge and largely untapped oil reserves are becoming increasingly
important for China’s thirst for oil. In 2004, Africa accounted
for 11% of world oil production with Sub-Saharan countries accounting
for around 6%. Three African countries – Angola, Sudan,and the Republic
of Congo – are among China’s top ten oil importing partners,
with Angola at the top of the list (see chart 18). But other oil producing
countries, including Equatorial Guinea, Nigeria, Chad, Gabon, and Cameroon,
are also increasingly exporting to China. Oil exporting countries from
Sub-Saharan Africa together accounted for 28% of China’s total imports
of crude petroleum in 2004. For the oil-producing countries in Africa
(such as Nigeria and Angola) and Latin America (such as Mexico, Colombia
and Venezuela), China’s growing need for oil and its products will
remain one of the major sources of revenues and of economic growth.
Brazil is the largest exporter of iron ore world wide and the third- largest
supplier of the metal for China (after India and Australia). Brazil and
other import partners in Latin America (mainly Peru) for iron ore together
supply more than a quarter of China’s total iron ore imports (see
chart 19). South Africa – the largest iron ore producer in Africa
– is China’s fourth-largest iron ore supplier (with a share
of 5% of China’s iron ore imports). Latin America is a major supplier
of China’s copper ore imports. Chile and Peru are the world’s
leading copper producers. In 2004, they mined nearly 6.4 million tonnes
of copper or 44% of world copper production.
In the same year, Chile and Peru together accounted for more than 50%
of China’s imports of that metal. Asignificant share of China’s
manganese imports come from Africa. Gabon, South Africa,and Ghana are
all among China’s top 5 manganese suppliers and together account
for 37% of China’s total manganese imports (see chart 20). South
Africa and Gabon were the world’s second- and third-largest exporters
of manganese ores in 2004 with shares of 23% and 19% of total world exports
respectively, only surpassed by Australia. Several African countries possess
large reserves of cobalt. Africa is China’s main supplier of cobalt,
with 85% of imports coming from only three countries: the Republic of
Congo, the Democratic Republic of Congo, and South Africa.(p7/14)
Report
Carlyle Group
May Buy Major CIA Contractor: Booz Allen Hamilton
In 2006, Booz Allen Hamilton, a privately held company based in McLean,
Virginia, had a global staff of 18,000 and annual revenues of $3.7 billion.
Its work for U.S. government agencies accounts for more than 50 percent
of its business. Notably Booz Allen is a key adviser and prime contractor
to all of the major U.S. intelligence agencies – the Central Intelligence
Agency (CIA), the Defense Intelligence Agency (DIA), the National Geospatial-Intelligence
Agency (NGA), the National Reconnaissance Office (NRO), the National Security
Agency (NSA), and – as well as the Department of Homeland Security
(DHS), the National Counterterrorism Center, the Department of Defense
and most of the Pentagon’s combatant commands.
Barrick's Dirty
Secrets: Communities Respond to Gold Mining's Impacts Worldwide (may
1st 2007)
A new CorpWatch
report details the operations of Barrick gold in nine different countries,
focusing on the efforts on the part of the communities to seek justice
from this powerful multinational.
Transnational
Mining Tribunal: The Case of Barrick Gold Corporation in Latin America
(Chile, Argentina and Peru) by Mining Watch Canada
Porgera (Papua
New Guinea) Gold Mine Transforms Pacific Island by David Martinez,
CorpWatch
"The destruction is fueled by gold. Mining for gold is one of the
world's most grotesque industries, consuming vast resources and producing
mountains of waste to produce a small amount of soft, pliable metal with
few practical uses. The Porgera valley is a microcosm of the kind of poorly
regulated exploitation that marks extractive industries around the globe.
The 5,600 acre open-pit complex called the Porgera gold mine is in Enga,
the highest and most rugged province in Papua. It produces around 635,000
ounces of gold per year, according to Barrick
Gold, a Canadian corporation (the world’s largest gold mining
company) that assumed a majority share of the mine in 2006. Barrick is
no stranger to mining or to controversy: It operates no fewer than 26
mines worldwide, posted a profit of $1 billion in the first nine months
of 2006, and boasts of having the industry's largest reserves..."
Très
important dossier (analyses, oppositions syndicales, meurtres, harcèlements,
procès) sur les drames historiques et les catastrophes écologiques
occasionnés par les compagnies minières transnationales
: "Papua New Guinea" by Mines & Communities
Porgera.infomine
(fiche technique)
Histoire, Mines-Japon
Tanaka Shozo (1841–1913) défenseur des montagnes, opposant
civil antimine, pionnier des luttes antipollution, inspirateur de la pensée
antibarrage et anti Etat pour la sauvegarde des droits de l'homme, de
la nature et de la faune.
Sekihin Araugagotoki
(moovie from Hiroo Ikea, a story about Tanaka Shozo)
"True civilization doesn't devastate mountains, nor rivers, nor villages,
nor does it kill humans..." (Tanaka Shozo)
Remake Politics,
Not Nature: Tanaka Shozo’s Philosophies of “Poison”
and “Flow” and Japan’s Environment By Robert Stolz
The Ashio Copper mine pollution case: The origins of environmental
destruction by Kichiro Shoji, Masuro Sugai (from Industrial
pollution in Japan).
Il est important de préciser que si nous accordons un crédit
historique à ce document nous nous opposons à la United
Nations University son auteur qui défend une politique développementiste
durable et globale...
Technological
modernization and the Ashio Copper Mine, Kichiro Shoji, Masuro Sugai
& Chronological
Chart
"In 1868, the newly established Meiji government of Japan made the
modernization of the country by increasing military strength and expanding
industrial production its first national priority. The government established
a Department of Industry in 1870 and came to control all industries other
than the military. On the basis of land taxes, this new department took
the initiative in starting new industries, and looking after private enterprise
until the department was disbanded in 1885. The work that the department
had done was to introduce new technologies and machines from the advanced
capitalist countries and also to invite technicians to Japan to provide
new industrial production models and technologies.
Related industrial laws were established and, by 1877, mining, financed
by private capital, had grown rapidly. Copper was especially important
for the new government, because its exports brought in much-needed foreign
money. The demand for copper overseas supported the copper industry in
Japan. As table 1.1 indicates, most of the copper produced in Japan was
exported. Copper earned 9.5 per cent of Japan's export earnings in 1890
and through this Japan became established as a world-level copper producer.
The earnings were used to purchase mining equipment, military weapons,
and other industrial machinery. Copper played an important role in the
development of Japan's capitalism, and the main domestic copper producer
was the Ashio copper mine.
The Ashio copper mine had been the property of the Tokugawa shogunate,
and as such had produced 1,500 tons annually, which was the maximum possible
output in the 1600s. However, this high output level had been dropping
gradually. The mine was temporarily closed in 1800, but in 1871 it became
a private operation, and finally in 1877 it came to be owned by Ichibei
Furukawa. In 1881 a new but small lode of ore was discovered, followed
by a much larger one in 1884, and, as indicated in table 1.2, copper production
rose very rapidly as a result of these discoveries. In 1884, the production
stood at 2,286 tons per year. Thus Ashio became the mine with the highest
output in Japan, producing 68 per cent of the total output of Furukawa
mines and 26 per cent of Japan's production..."
Historical
background to Japan's first experience with high-level economic development,
Yoshiro Hoshino
"There is nothing worse than war for bringing about the destruction
of nature, human beings, factories, housing, and transportation systems,
and for causing starvation and sickness, the discharge of untreated factory
wastes, and the destruction of farm lands. When environmental destruction
is understood in its broadest and most fundamental sense, the original
culprit is war. During the Second World War, as a continuation of the
original military intrusion of Japan into China, the Japanese military
machine invaded the Philippines, Burma, and many other Asian nations,
killing a great many people, burning down houses, and destroying cities
and villages over the vast areas where the war was waged. Japan also suffered
destruction at the hands of the American military in air raids not only
on major cities but also on medium and small-size cities. In all of this
Hiroshima and Nagasaki were instantly demolished by the atomic bombings.
Okinawa became a battleground and the area was laid waste. Because of
the lack of food, most urban dwellers were undernourished, there was a
great rise in the incidence of tuberculosis, and many others suffered
from a wide spectrum of diseases. River containment repairs were neglected
and the bamboo that was used for bank maintenance was cut down to provide
more farmland. As a result the rivers flooded the surrounding areas every
time it rained and there was no protection from the destruction wrought
in this way. Forty per cent of the railway infrastructure was destroyed
and the outer guard rails were not repaired, making the entire system
dangerous, even up to the present day..."
The
arsenic milk poisoning incident and the Morinaga Company's Response,
Kichiro Shoji, Masuro Sugai
"From June 1955, certain infants in western Japan came down with
a strange sickness that was characterized by diarrhoea or constipation,
vomiting, a swollen abdomen, and a darkening of skin colour. There was
no clue as to the cause of this commonly seen problem. On 23 July, the
first infant patient of the Morinaga MF Milk poisonings was seen at Okayama
University Medical School Hospital, and then one infant after another
was brought into the hospital. On 5 August it was made clear that what
the infants had in common was the intake of the MF milk formula, and as
more and more babies were brought in for treatment it came to be known
that they regularly drank the same Morinaga MF Milk. On 12 August, the
hospital announced that the problem was caused by the MF milk, but no
mention was made of the causal agent in the milk that was at the root
of the problem.
More babies came to be hospitalized in the Okayama Red Cross Hospital,
and on 13 August the chief of paediatrics became aware that the strange
sickness was related to products from the Tokushima plant of the Morinaga
Milk Company. On 19 August, Professor Eiji Hamamoto of the Paediatric
Department of Okayama University advised the production chief at the Tokushima
plant that several points in the production process should be examined
for imperfections. After that, the company began using a purer form of
sodium phosphate which was purchased through regulated pharmaceutical
channels.
On 22 August, the Medical Department of Okayama University requested that
Professor Hamamoto make a radio announcement regarding the arsenic-laced
MF milk, but instead of making the issue clear through a radio message,
Professor Hamamoto went to see the patients in the Red Cross Hospital.
When the staff asked him what treatment should be given to the severe
cases, at long last he ordered them to use the BAL antidote for arsenic
poisoning. The next day, the Medical Department of the university detected
arsenic in MF milk. and then Professor Hamamoto reported the case to the
Public Health Department of Okayama Prefecture. He did this 18 days after
MF milk was found to be the causative agent..."
The
Nippon Chisso Company: Beginnings, Jun Ui
"The Minamata disease was the most massive pollution problem to strike
Japan in the post-Second World War period. The total picture in relation
to the epidemiology of the problem has yet to unfold. The number of victims
and deaths produced has not yet been determined. Twenty-five years have
come and gone since the disease was first discovered and the number of
people adversely affected is still on the increase.1 Further, no treatment
for the condition has been discovered. Serious attempts to ferret out
the cause of the original disease were shelved, and it was not until the
occurrence of the same disease in another location that determined efforts
were again undertaken in this regard. If it had not been for the second
outbreak of the disease, no one would have bothered to look for the cause.
The orientations assumed and the reactions exhibited by the business sector,
governmental administration, the scientific community, and public opinion
were all typical of the Japanese socioeconomic situation in relation to
pollution issues.
As the leader in the chemical industry field and the original Minamata
disease polluter, Nippon Chisso's manufacturing facility in Minamata City
is characteristic of the Japanese chemical industry sector, in which great
efforts were made to adapt to various modes of Western technology. There
were many chemical substances produced for the first time in Japan at
the Chisso Minamata complex and the corporation maintained a tight hold
on production secrets, to prevent competition from other manufacturers.
Before the Second World War, this same corporation expanded into those
nations colonized by Japan.
Even though there were delays in Japan's capital expansion, the company
built Japan's largest electro-chemical industrial complex, which provided
the initial thrust for Nippon Chisso chemical industries in China and
Korea. After the end of the war, the company seemed certain to collapse,
but like the phoenix it rose again from the ashes, beginning the mass
production of plastics from which it derived large profits because of
its monopoly practices and the mass-consumption economy in which it operated.
The Chisso Minamata complex, being representative of Japan's chemical
industries during the post-war years, proved again the importance of technological
prowess in the successful production of chemical substances. The complex
achieved the highest economic growth-rate in Japan and at the same time
caused the greatest environmental destruction that the country has ever
seen..."
The
Miike coal-mine explosion, Yoshiro Hoshino, Nobuko Iijima
"The Miike coal mine was first developed during the Meiji Restoration
of 1868 and was nationalized in 1872. After nationalization it was government
policy to use prisoners to work in the mines. In 1888
there were 3,102 people engaged in mining, 2,144 or 69 per cent of whom
were prisoners. In 1890 the Mitsui Coal-mining Company bought the Miike
mine from the government and continued to use prisoners to mine coal.
It was normal to force these people to work like beasts of burden in a
system which produced a minimum of expenses and in which there was no
need to advertise for labour.
In fact, after the mine had been taken over by the Mitsui Company,
the number of prisoners employed began to decrease, though it continued
as a prisoner-based operation until 1930. Although the mine was operated
under favourable natural conditions, the treatment dispensed to the labourers
was very bad. Indeed, modernization of the mine began using prisoner-based
slave labour.
When the Japanese military machine invaded China in 1931, many of the
labourers working in the mine were taken as cannon-fodder. The resulting
shortage of labour became acute and, in order to make up the shortfall,
the company used Koreans and, later, Chinese prisoners of war. In reality
these people were subjected to the same harsh treatment that had been
meted out to the former prisoners.
In 1945, after Japan's defeat in the Second World War, the Chinese and
Korean labourers were released from servitude in the mine..."
Social
structures of pollution victims, Nobuko Iijima
"Pollution, occupational hazards, and consumer health problems caused
by flawed or poisonous products have been more effective in inducing citizen-based
mass movements than any other type of social disaster since the beginning
of Japan's period of modernization. All these problems are interconnected
through a single extensive root system.
Pollution problems are derived from a set of conditions that are related
to health damage caused in the work environment; the effects of this are
felt far beyond the industrial workplace in the form of health problems
related to consumer goods. The problems extend outward from the factory,
to the small circle of the community. and then to the larger circle of
the nation - a process in which labour disasters' pollution problems,
and then consumer problems are all interconnected in a single nexus of
cause and effect.
Theoretically, and in reality, workers occupational hazards precede environmental
pollution problems, but public understanding in regard to the initiating
phenomena and the ever-widening circle of related events is very different.
There have been many situations in which a problem is perceived first
as an environmental issue within the context of wider public response,
and then afterwards industrial disasters and occupational diseases come
to be understood as stemming from the same causes. Historically, occupational
hazards have not been seen as serious problems by the workers themselves,
and by the time some workers come to realize the gravity of a particular
set of circumstances. the problem has already spilled over into society
as a whole and has assumed a new level of seriousness..."
Volatile organic compounds of the tap water in the Watarase, Tone and
Edo River system] by Ohmichi K, Ohmichi M, Machida K., NCBI (2004)
"The chlorination of river water in purification plants is known
to produce carcinogens such as trihalomethanes (THMs). We studied the
river system of the Watarase, Tone, and Edo Rivers in regard to the formation
of THMs. This river system starts from the base of the Ashio copper mine
and ends at Tokyo Bay. Water samples were taken from 18 river sites and
42 water faucets at public facilities in 14 local municipalities. Pollution
of the water environment continues..."
Philippines,
Inde, Nouvelle histoire du Japon, Irak, Chili...
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