LIBERTES et ACTIONS CIVILES ET POLITIQUES NON VIOLENTES
Japon, Afrique du Sud, Océan Indien
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"No Nuke Bridge"   No Nuke Bridge 2

[ 9 ]   Evaluation décroissante du crime nucléaire
pour une contre culture politique, philosophique et théologique de l'urgence
par Christian Pose
Mont Nanda
ï, Ibaraki, Japon
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"NO NUKE BRIDGE" comité international independant et informel fondé à l'Ile de la Réunion en Mai 2011peu après la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi.
Evaluations décroissantes du crime nucléaire, du crime entrepreneurial, de la maîtrise capitaliste criminelle. Pour le démantèlement de l'industrie nucléaire.
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"Chacune porte deux astres une lune un soleil.
"Chacune porte deux astres posés l'un sur l'autre, une lune, un soleil."
("Nuits", Kakure)

Tadakazu Fukase, juriste bien connu au Japon et en Europe,
s'inspirant d'un cours de M. Nakamura intitulé "La privatisation des services publics au Japon" écrira dans
"Les juges et les grands choix politiques et administratifs de l'Etat, droit constitutionnel japonais" :
"Un intéressant thème de discussion franco-japonaise :
"Quel "grand choix poliltique" économique est-il salutaire pour les juges (japonais), soit l'orientation vers la planification et la nationalisation à la française, soit vers la libre concurrence et la dénationalisation à la japonaise" (1)...


No Nuke Bridge
Earthlife Africa Johannesburg

Japan/Earthquake/Aftershock count since 2011.03.11 14:46/2011.12.31 23:51 : 5709
Aftershock count since 2012.01.01 00:29 : 1313
Radiation levels for Fukushima Dai Ichi & Dai Ni Nuclear Plant : 2011.03.24 17:40 : 4000,00 microSv/h


map Tonegawa
La région du kantô et la rivière Toné (Tonégawa)


"(...)With the growth of military contractors and the spread of globalization, violents acts by corporations prolifarate. criminal statute with extraterritorial jurisdiction is the proper solution ..."
Corporate Disconnect: The Blackwater Problem and the FCPA Solution by André M. Peñalver, lawschool.cornell.edu, 36 p., Spring 2010
Journal of law

"Bella feliciter peragimus" (Justinien) vs. "Nous investissons au son du canon !" (Rothschild)

- POLICE STATE USA: New Obama Executive
Order Seizes U.S. Infrastructure and Citizens for Military Preparedness
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"Barack Obama signed an Executive Order stating that the President and his specifically designated Secretaries now have the authority to commandeer all domestic U.S. resources including food and water. The EO also states that the President and his Secretaries have the authority to seize all transportation, energy, and infrastructure inside the United States as well as forcibly induct/draft American citizens into the military. The EO also contains a vague reference in regards to harnessing American citizens to fulfill “labor requirements” for the purposes of national defense... "(globalresearch.ca, 16/3/12)

Purim is Holy Day, but what really means "defending the safety of Jews worldwide" and "digital terror" and "Iran could destroy the Jewish State" in the political terms of Henry Kissinger:
"Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail. Le dernier tremplin, c’est à dire l’Iran, va vraiment faire pencher la balance. Nous avons espoir que si tout va bien, la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens."
(correspondance de C.Pose à Rick Eaton Senior Research of Simon Wiesenthal Center and nazi hunter, 18.02.12)

"Heinz "Henry" Alfred Kissinger, "recruté à la fin de la guerre comme espion professionnel par Allen Dulles. Il accède au programme américain de transfert de nazis derrière les lignes soviétiques dans l'hypothèse d'une 3ème guerre mondiale en tant que consultant de l'Operations Research Office en 1951. Il sera chargé par les services secrets américains du recrutement d'étudiants étrangers à Harvard tout en poursuivant ses recherches sur les "nazi freedom fighters". Les élites politiques, scientifiques, religieuses et militaires américaines assumeront les transferts sans honte ni remords sous la forme de la "nazification" tant de l'idéologie académique américaine que de nombreuses institutions dans le monde...,"
(Bulletin de liaison 4,
Evaluation decroissante du crime entrepreneurial et des luttes, 21/3/12, CP

"Le monde a besoin d'une gardienne de la santé mondiale" : " Le climat change, la mondialisation de modes de vie peu sains se propage rapidement ..." (Le néo-eugénisme du Dr Chan, OMS, 61e session du Comité régional pour l'Europe
Baku, Azerbaijan, 13/9/11)

"Future armies [that America will face] won't be wearing uniforms," says Richard Higgins, manager of the Irregular Warfare Support Program at an interagency counterterrorism office in the Pentagon. There is a collision taking place between communication, information and war...The new policy elevates "irregular warfare" (DTIC) to the same status as fielding modern tanks or dominating the skies with advanced fighters..."

"the next defense-relevant shock will likely emerge as a significant surprise...the next consequential shock for DoD is certain to be unconventional and defense relevant, not traditional and defense-specific. Among the most challenging defense-relevant shocks will be those arising in the absence of hostile strategic design... the strategic environment itself may be the next worst U.S. enemy... it would be prudent to add catastrophic dislocation inside the United States or homegrown domestic civil disorder and/or violence to this category as well...this might include use of military force against hostile groups inside the United States..." ("Known unknowns : unconventional strategic shocks..." Nathan Freier, SSI - U.S. Army’s Peacekeeping and Stability Operations Institute - CSIS, p.7 to 33/38, 11/08)

La phase d'ébranlement et d'effondrement des BRICs est sans doute prévue de longue date si l'on se réfère à Around the Cragged Hill (1993) de George F. Kennan (covert operations of CIA). Après le nazisme, le fascisme, l'impérialisme et le communisme d'Etat "le gigantisme économique" et la globalisation seront les ennemis de "l'Amérique appauvrie". Ils seront combattus et abattus par cette même Amérique: "We are, if territory and population be looked at together, one of the great countries of the world—a monster country, one might say, along with such others as China, India, the recent Soviet Union, and Brazil. And there is a real question as to whether “bigness” in a body politic is not an evil in itself, quite aside from the policies pursued in its name." En fait, les américains n'ont jamais eu l'intention de "relever" les BRICs afin de les intégrer "dans le champ de la modernité post communiste". Il s'agit d'une oeuvre de captation de ressources et de démolition post idéologique.
Kennan instigateur de la guerre froide a non seulement pensé l'après communisme et la "cessation du gigantisme des nations pauvres" sur un lit de cendres... (BRICs) mais également celle du gigantisme américain rendu à l'Etat de pays pauvre" (US Census Bureau, 1 américain sur deux est officiellement pauvre) (extrait de NO NUKE BRIDGE note 2 du bulletin de liaison 4, 22/3/2012)

- Rohatyn, Shultz et les « armées privées" :"La question est de savoir ce que seul un gouvernement peut faire ; tuer des gens probablement... Mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de domaines d’intervention du gouvernement où le secteur privé n’ait aucun rôle à jouer, à condition qu’il soit adéquatement supervisé et que la communauté d’intérêts soit protégée. » (F. Rohatyn, Rohatyn Center for International Affairs - Middlebury college, solidariteetprogres.org, 20/3/06)

Xe Services, LLC (ex-Blackwater) Acquired by USTC Holdings, LLC an investor consortium led by private equity firms Forte Capital Advisors ("Forte") and Manhattan Partners ("Manhattan")... (marketwatch, 17/12/10)

Latest addition to Xe's board is a Democrat : Jack Quinn, former White House counsel to President Bill Clinton and former chief of staff to Vice President Al Gore... (1) (Hamptonroads.com, 7/7/11)

Former Attorney General John Ashcroft to become Independent Director of Xe Services (Manhattan Partners, 4/5/11)

Supreme Court to Decide Whether U.S. Corporations Can Be Sued for Abuses Overseas (democracynow, 24/1/2012)

Blackwater : Political Connections, Family, and the Religious Right "Eric Prince’s own nonprofit, the Freiheit Foundation, which he ran with his first wife Joan, funded a smaller but similar roster of conservative groups, including the Acton Institute, the Education Freedom Fund (where Prince’s sister, Betsy DeVos, is a board member), and Christian Freedom International..." (rightweb.irc-online, 17/3/2010)

Blackwater: The Real “Vast Right-Wing Conspiracy”? "privatization agenda of military-tied programs and creation of “a structure paralleling the U.S. national security apparatus” converge in the new “private spy” mission of Total Intelligence Solutions—Blackwater’s espionage subsidiary. Total Intelligence promises to bring “CIA-style” intelligence work to the boardrooms of mega-corporations and executive offices of foreign governments... (Ali Gharib rightweb.irc-online, 17/7/2008)

Blackwater : les Démocrates manquent de courage face à la « SS de Rohatyn » (solidariteetprogres.org, 9/10/07)

"NeuroFocus effectue les mesures EEG (de l'étude de marché sur les consommateurs) au niveau du subconscient de l’esprit, bien en dessous du niveau où les influences extérieures comme le langage, l’éducation et d’autres facteurs peuvent fausser les résultats. Etant donné la manière dont le cerveau humain est structuré et fonctionne, les mesures EEG sont des ordres de grandeur plus précis que les études et les réunions de consommateurs. Les clients peuvent être certains des stimuli visuels et sonores qui seront les plus efficaces, d’un point de vue neurologique (et biophysique), pour attirer l’attention des consommateurs, engager leurs émotions et les mémoriser..." (Neurofocus, qu'est-ce que le neuromarketing, Dr.AK Pradeep)

Le Dr. Eric Kandel (auteur de "À la recherche de la mémoire : Une nouvelle théorie de l'esprit") lauréat du prix Nobel pour ses contributions à la neuroscience, vend ses connaissances sur les principes moléculaires des fonctions cognitives et sur la mémoire (mécanismes cellulaires et moléculaires contribuant à l'apprentissage - l'apprentissage occasionne des changements dans le comportement - et au stockage de la mémoire) à NeuroFocus, leader mondial en neuromarketing, expert dans les domaines de la stratégie de marque, le développement de produit et l'emballage, la publicité, le marketing sur le lieu de vente et le divertissement... (boursica.com, PRNewswire, Berkeley, 19/3/2010)

"Hitler's triumphal march into Vienna and his overwhelming reception by the Viennese public made an indelible impression on me..." (D.R.Kandel, nobelprize. org)

(...) Je dirai, donc, que je ne suis pas - et n'ai jamais été - pour l'instauration sur quelque mode que ce soit d'une égalité sociale et politique des races blanche et noire. Je ne suis pas non plus - et n'ai jamais été - pour que l'on accorde aux Noirs le droit de vote ou celui d'être juré; pas plus que pour autoriser leur accession aux postes administratifs ou les mariages inter-raciaux. Aussi comme tout cela leur est interdit et qu'ils doivent rester entre eux, il en découle qu'il doit nécessairement y avoir des supérieurs et des inférieurs. En ce qui me concerne, comme tout le monde, je suis favorable à ce que les blancs jouissent de ce statut de supériorité..." (Abraham Lincoln, campagne de 1858 pour le poste de sénateur de l'Illinois, Charleston, Howard Zinn, "Esclavage sans soumission, émancipation sans liberté", Une Histoire populaire des Etats-Unis, p.218/811, Agone ed. 2002)

"Si vous allez vers le couchant alors vous serez heureux. Là-bas vous pourrez vivre en paix et dans la tranquilité. Tant que les rivières couleront et que grandiront les chênes nous vous garantissons que ce pays sera le vôtre et qu'aucun Blanc ne saura autorisé à s'installer près de vous" (John Eaton, secretaire à la Guerre du Prsdt Jackson, à une délégation de Cherokees expropriés, (1), Histoire Populaire des Etats-Unis, H.Zinn)

"(...)ceux qui veulent prendre le pouvoir (en Afrique) par la corruption et la répression de la dissidence sont du mauvais côté de l'Histoire... Peuples des nations pauvres, sachez que nous nous engageons à vous aider pour que vos fermes prospèrent et que coulent des eaux pures, pour que les corps qui ont faim et les esprits affamés soient également nourris » (Barack Obama, Ghana, 10/11 juillet 2009, Homo Starbucksus)

Thornton Tomasetti Group inc. provided Basrah Sport City in Basrah Province, Iraq, host location for the 2013 Gulf Cup. TTG inc. (New York based expert in building structures) was commissioned by the city of New York to coordonate the companies responsible for the évacuation of the damage of WTC911.TTG was founded in Chicago by Eli W.Cohen a former soldier in the Haganah militia and zionist in 1948, year of Nakba, year of deportation of hundred-thousands palestinians from their village by the Haganah. TTG is a corporate challenger of the JP Morgan Chase Corporate Challenge...(C.P. 13/2/11)

- "Irak, pièce maîtresse dans le dispostif militaire d'unification du monde arabe par les zones de libre-échange - US-Middle East Free Trade Coalition (MEFTA) - dont la première étape devrait être atteinte selon G.W.Bush en 2013..." (Economie de guerre à crédit, sang des martyrs, C.P., 2007)

- Question : "A quoi peuvent servir des Gardes Nationaux américains en Afrique ?"
- Réponse : "A former des Gardes Nationaux africains pour tuer des opposants africains !"


Rappel historique : "le 19 juillet 2007 , Abdulhussein Saddam, commandant en chef des Forces de sûreté du Congrès des libertés en Irak a été assassiné par l’armée américaine. "Le 4 juillet, une unité de l’armée américaine, assistée de Gardes nationaux irakiens, l’a attaqué chez lui, dans le quartier d’al-Attiba à Bagdad. Ils ont ouvert le feu, le blessant mortellement et touchant sa fille. "

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Mali coup leader trained with US military: Pentagon 21/3/12 (1) and US Special Forces as part of exercise Atlas Accord ‘12, near Mopti, Mali, Feb. 13, 2012.
- U.S. Army Africa, Tennessee National Guard personnel journey to Uganda
: USARAF continues to partner with countries like Uganda, Rwanda, Burkina Faso, Botswana, Ghana, Burundi, and Togo... (U.S. Army Africa Public Affairs, 18/3/12)

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U.S. Army Africa runners joined more than 13,000 participants at the starting line of the 18th Rome Marathon March 18.

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U.S. Army Africa supports the National Guard State Partnership Program, which pairs eight African land forces with U.S. Army National Guard units from Wyoming, Utah, North Dakota, New York, California, Vermont, North Carolina and Michigan.

- "80% de la valeur des plus importants marchés financiers mondiaux proviennent avant tout de profits réalisés il y a plus de dix ans !..."(Goldman Sachs "Dreaming with Bric's the path to 2050" (2003), extrait de "Le cauchemar de la grande convergence", C.P., 14 juillet 2008)




Notes :
NO MORE DAM JAPAN - 6
« Ce que chacun peut réellement faire ou être », ou évaluer la just ice dans un contexte de décroissance, suivi de « Yamba, le plus lourd fardeau des contribuables de l'histoire des barrages du Japon" (C.Pose)
NO MORE SMART PLANET -7-
Propos décroissants sur les vaccinations, l'erreur humaine et le crime organisé,
évaluation décroissante de la justice, du droit et des lois, dans un contexte de maîtrise capitaliste criminelle immanente

Résistance sur le Mont Nandai
Installation d'un prototype de phyto-épuration en Ibaraki
Défendre la ruralité, l'eau, la terre, la nature, la faune en Ibaraki, Japon, c'est encore possible... Il faut sortir du nucléaire, de l'économie de masse, de la ghettoisation urbaine, de la représentation politique traditionnelle, autrement dit du tout à l'égout !...
"J'ai adapté à la condition montagneuse et forestière d'Ibaraki le prototype de phyto-épuration d'eau vivante 31 (phragmite, roseaux, plantes hydro pérennes en faible luminosité) conçu sur une base granulaire (galets de rivière, gravier et pouzzolane). Ce nouveau prototype, modifié pour les besoins et sans doute unique au Japon, a été homologué après examen du dossier par la préfecture d'Ibaraki. Si l'administration n'est pas spontanément du coté des hydro-écolos anti barrage et anti nucléaire elle a cependant accepté le projet gagnée par le traitement sec de l'urine et des fèces; idéal pour le compostage. Le dispositif "phyto" proprement dit filtre l'écoulement des eaux grises (lessive, bain, vaisselle) de deux personnes et peut supporter les charges de quatre personnes. Pas de produits chimiques industriels: vaisselle, shampoing et lessive. Nous produisons le tout avec nos cendres d'hiver filtrées et de l'eau, celle de notre puit." (C.Pose, 7/5/2011)

LA METAPHYSIQUE DU CRIME
du business de la crise et de la privation américain aux secteurs de dépense des ménages japonais ...
" Ce sera bien, du reste, le sombre dessein des fusions néo-militaristes, des participiations néo-eugénistes et de l'impardonnable partenariat anti social de Kanto Tsukuba Bank, de Aozora Bank, de Cerberus NCB Acquisition, de J.P. Morgan Clearing, de Toho Bank, de Shinsei Bank, pour ne retenir que ces six là, que de détruire les derniers obstacles qui entravent et fragilisent le libre-échange global : les ménages, les PME-PMI, les commerces de proximité, accompagnant jusqu'à l'éradication des fauteurs et des fuyards l'effondrement des promesses sociales émancipatrices.
Cette stratégie ne concerne pas au premier chef le profit mais bien les normes de compatibité pour la pleine adhésion/application des sujets au développement technique des marchés..." (C.Pose)


Sortir de l'enfer autosimilaire, Génèse d'une église décroissante marxochrétienne au Japon
"(....) Cette église politique est éthymologiquement un "lieu d'appel" (l'homme indigène, les communautés de natifs, les natifs du lieu) et de "justice" (humaine et apostolique) et, faisant référence au droit rural japonais, défend la notion pertinente d'"outil de vie" (le lieu, la terre) qui a sa place dans la restauration du droit coutumier (iriaïken) à partir du moment où la négation du caractère de marchandise de la propriété foncière est parfaitement lisible. Notez ici que le travail et son organisation, la communication, la communion, autrement dit la consécration de la vie et de la mort, son écriture génétique et son herméneutique, la théologie et son approche historiographique anti-néolibérale, sont autant d'aspects de la connaissance et de la liturgie décroissante "souffle, eau et sang" des dissidences jusqu'à la remise en question de la pertinence des réparations judiciaires et du pouvoir judiciaire néolibéral..." (C.Pose, fondateur)

(1) Cette réflexion du juriste Tadakazu Fukase est consignée dans Etudes de droit japonais du Centre Français de Droit Comparé, Société de Législation Comparée, 1989. Ma critique de Tadakazu Fukase est très librement inspirée par la critique de Theory of Justice (John Rawls, 1971) formulée par Amartya Sen dans On Ethics and Economics, 1991, par ses inépuisables propositions sur les "capabilitiés de base", les "capabilities to function" (functioning) : "ce que chacun peut réellement faire ou être" (1982); Commodities and capabilities, 1999. Je me suis également librement inspiré des travaux de l'ethnopsychiatre Françoise Sironi, notamment de "Comment devient-on un boureau, les mécanismes de destruction de l'autre", de ses développements sur l'effraction psychique et le traumatisme psychologique dans un contexte clos de torture, 2001.
J'ai en effet trouvé de graves correspondances entre ces développements et les effractions liées à l'imposition des projets de constructions de barrages aux populations expropriées quasiment sans droits, entre ces développements et les traumatismes liés à l'absence d'affiliation sociale après expropriation et déportation.
J'ouvre du reste l'entretien avec l'historien du barrage d'Ogawa Shigeru Kobayashi sur cette base (2006/2007).
J'ai trouvé également de graves similitudes entre le portrait psychologique du bourreau tel que dessiné par Françoise Sironi et celui de l'Etat capitaliste et du constructeur. Ce rapprochement, encore une fois très libre, nous conduit à appréhender l'économie de marché, la dérégulation économique et le néolibéralisme sous l'angle d'un implacable mécanisme de destruction de l'autre, le petit, le pauvre, le discriminé, le déporté, "enfermé" contre son gré dans un dispositif rationnel implacable, dans un espace symbolique et physique contre nature. Un processus durant lequel le discriminé sera soumis à des pressions psychologiques insupportables qui peuvent être apparentées à des actes de barbarie répétés sous une autre forme (non répertoriés comme tels par les standards), Des actes et des agressions (ceux de l'Etat et des constructeurs) contenus également dans un langage qui n'est pas celui du discriminé, un comportement qui n'est pas le sien, une culture qui n'est pas la sienne, un environnement qui n'est pas le sien, une mémoire qui n'est plus la sienne.


2- Nous pouvons nous passer graduellement de l'économie de masse, de l'Etat, du salariat, de la représentation politique, des villes et éventuellement, pour qui veut, de la propriété privée.
Une location à faible prix ("ichimayen" = 10,000 yens par mois ou par an, ou un don (terre cultivable et habitation rurale à réhabiliter en échange), c'est là un matériel d'information et de réflexion, encourage les capacités individuelles, les capabilités et fortifie la conscience de ses besoins réels, un interessant outil de travail donc, d'information, de communication, d'enseignement, d'apprentissage, d'art, de micro-production, de micro-distribution, de création alternative de droits, de justice, de pouvoir, d'autonomie, de non-violence et bien entendu de décroissance au service des hommes, de la nature, de la faune.








« Ce que chacun peut réellement faire ou être", ou évaluer la peur, le manque, le crime, les pertes, les préjudices dans un contexte de décroissance et de catastrophe nucléaire

Après des années de luttes et d'abnégation, la mémoire s'inscrit en chacun des actifs, une langue commune se développe...

Bulletin de liaison 8
24 septembre 2012
Evaluation decroissante du crime entrepreneurial et des luttes

Des seuils de libération et des voleurs d'autonomie politique pour l'annexion des Etats

"Le Sénégal pourrait construire une centrale nucléaire à l'horizon 2020 » (1)

"Le Sénégal supprime son Sénat pour combattre les inondations." (2)

"Parmi les scénarios retenus par l'AIEA et la Commission Européenne pour les calculs des seuils de libération de matériaux contaminés extraits de centrales nucléaires démantelées il est normativement admis qu'un enfant inhale sur une année entière (8760 h/an) 10% de poussières radiocontaminée ou qu'un enfant entre 1 et 2 ans jouant sur un terre plein constitué de matériaux contaminés ingère 100gr de matériaux contaminés par an..." (ex. Bulletin 8, note 1)

1- Les seuils de libération conditionnelle, inconditionnelle et d'exemption, des matériaux contaminés des centrales nucléaires démantelées de "faible activité" (FA) et de "très faible activité" (TFA) retenus par les Etats de droit, souverains (?) : Canada, Japon, France, Slovaquie, Espagne, Suède, Allemagne, Royaume Uni, Etats-Unis, relèvent de rapports d'évaluation perméables aux intérêts du Big Business des années 1994/1995/1996 (1992 pour les déchets nucléaires sans utilisation) années de création de l'Organisation Mondiale du Commerce et de la spoliation de l'autonomie administrative et politique, territoriale, des Etats riches.

2- Le mode de production de ces Etats nucléaires et leurs structures institutionnelles légales sont à prendre en considération. Ils révèlent outre une coupable conciliation ou entente entre le pouvoir politique, les affaires et le crime, une cessation de la légitimité politique et administrative des institutions dans les conflits opposant l'industrie polluante (usines, travaux publics, transports, etc...) aux dissidents politiques, aux mouvements sociaux et aux syndicats de gauche sur les questions de la compression des salaires, de la destruction de la santé et de la nature... (2) Ils révèlent également, fait sensible aux Etats Unis, en Europe et au Japon, l'exploitation systémique et frauduleuse des ménages et des classes moyennes.
TEPCO (électricien japonais et multinationale) devra - jusqu'au destructeur "311" - 90% de ses revenus nucléaires à la consommation des ménages, 10% seulement aux Industries. Ces dernières au Japon couplées historiquement au "cartel" des banques de commerce et financières responsables du développement régional du secteur nucléaire se verront garantir, comme aux Etats Unis et en Europe, des renflouements en cas de pertes ou de faillites par le moyen sans légitimité de la "socialisation des pertes" (gérée par l'Etat) et par son corollaire mafieux "la privatisation absolue des profits" (garantie par l'Etat) sans aucun retour pour les ménages; le profit nucléaire et entrepreneurial est bien à sens unique pour les ménages comme pour les actionnaires spéculateurs.

3- Par ailleurs, les entreprises multinationales de l'énergie et les banques privées régionales (mondialisées en fait) couplées à l'OMC depuis 1995, à l'IAEA, à l'OMS, à l'organisation Mondiale des Douanes, l'OMD, à l'APEC, à l'Organisation Mondiale du Travail ou encore à la Commission Européenne, initieront un droit à l'exploitation de substances radioactives - déchets, gravats -, de matériaux contaminés provenant des structures et de l'environnement immédiat des centrales démantelées ou en voie de démantèlement, en vue de leur stockage ou de leur recyclage dans les activités industrielles civiles ou militaires.
Ce "droit" s'avèrera en fait un "non droit à" la protection civile comme un "non droit à" la protection de la santé publique. Cette industrie tiendra en effet, et l'on comprendra pourquoi, à demeurer maitresse des seuils de libération des matériaux contaminés facilement applicables tout en laissant à l'exploitant le pouvoir de définir des critères spécifiques à une situation donnée sans tenir compte cependant des besoins réels et de la sécurité immédiate environnementale des particuliers, sans solliciter l'opinion publique, sans consultation démocratique.
Grâce à ce "non droit" global l'industrie conditionnée au XXIème siècle par le "supranational investing" (investissement transnational sur le meillleur profil de croissance d'une compagnie, d'un produit ou d'un service) échappe aux contraintes légales liées à la protection civile régionale et à la législation sanitaire nationale (censée garantir une protection au citoyen durant les opérations de stockage ou de recyclage des métaux ou des gravats contaminés), subordonnant irreversiblement le droit de l'Etat au droit de la propriété privée.

4- Sur ce dernier point des seuils de libération des matériaux contaminés un mantra domine tous les autres: "les Etats proposent leurs évaluations des seuils spécifiques mais adoptent ceux de l'AIEA et de la Commission Européenne". Il est à remarquer que les Etats "souverains" insidieusement "inspirés" par l'AIEA et la Commission Européenne sont à la fois "libérés" territorialement de la charge du démantèlement nucléaire - annexion paradoxale sous une autre forme de la liberté territoriale et patrimoniale - tout en étant quasiment irresponsables administrativement et civilement devant les populations spoliées de leurs droits.

5- Les Etats dépossédés de leurs "modes de gestion specifiques et de leurs évaluations" par les normes de l'AIEA et de la CE semblent également jouir d'une certaine forme d'iirresponsabilité au plan pénal, tout comme l'AIEA et la CE, les multinationales et les entreprises qui en profitent. Irresponsables devant ce qui semble un "crime de dépossession des moyens spécifiques indispensables à la garantie de la sécurité et à l'organisation de la vie (avant, pendant ou après une catastrophe nucléaire) d'une population"; des moyens spécifiques nécessaires à la bonne gestion du démantèlement d'une centrale nucléaire défectueuse, vieillissante ou obsolète, sans lesquels la vie dans le contexte nucléaire (administratif et politique, législatif, industriel et financier), ne peut être garantie.

6- Démantèlement signifie aussi contamination ubiquitaire après répartition des matériaux pollués sous évalués puisque catégorisés "matières ou substances, déchets sans utilisation et gravats recyclés, contaminés de faible (FA) et de très faible activité (TFA)".
Cette ère nouvelle de radiopollution est bien entendue proportionnelle à la longévité des radionucléides recyclés ou stockés et quasiment perpetuelle puisque couplée à l'économie de l'endettement et à "la croissance" qui l'éternise, ceci alors que nous vivons à l'heure de la médecine statistique et génomique personnalisée qui ouvrira sans aucun doute dans quelques années la porte à la médecine gratuite au Japon (garantissant dans un même registre juridique l'égalité de droit entre les actes médicaux : médecine et pharmacie conventionnelles, acuponcture, homéopathie et pharmacie naturelle) et non plus à l'heure de la médecine statistique nucléaire de masse payante, gouffre économique et cause de tous les abus sanitaires de l'ancien régime.

7- Les seuils de libération des matériaux classés FA et FTA "calculés" par l'AIEA et la CE demeurent malgré tout au "service" des élus locaux et nationaux alors qu'ils révèlent dans leurs conceptions fondamentales (écriture des scénarios) des inepties sanitaires invraisemblables (voir plus bas). Par ailleurs l'AIEA et la Commission Européenne infiltrées par les agences de renseignement et l'intérêt privé international ne sont pas à proprement parlé des institutions autonomes ou fiables administrativement, juridiquement ou politiquement. Elles le sont encore moins d'un point de vue comptable ou économique et sont en constante situation de conflits d'intérêts.
Le network corruptif périphérique et interdépendant de l'AIEA et de la CE est en effet phénoménal. Il implique un brassage d'informations confidentielles (data business) pour le compte d'autres organisations internationales impliquées dans les affaires privées et les politiques gouvernementales infiltrées comme l'OMC, l'OMS, le FMI, la Banque Mondiale, dont les programmes normatifs assurent également le train de vie de Hedge Funds spéculatifs, d'assureurs et d'industriels multinationaux (électricité nucléaire, construction, pharmacie, armement, agrobusiness, transport, mine), de sociétés d'investissement, d'agences de cotation et d'acheteurs de dettes publiques mais aussi de banques privées criminelles : JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Citi, Bank of América... Ces quatre puissances criminelles "institutionnalisées" (SEC, Levin), que l'on retrouve partout où il y a des Etats, des entreprises et des populations à spolier, réaliseront en 2010 sur le seul commerce des produits dérivés toxiques un profit équivalent à 3,7 fois le PIB mondial. Les gains de JP Morgan Chase sur ces dérivés US représenteront à eux seuls 1,2 fois le PIB mondial.
Par ailleurs, les conflits d'intérêts et les gigaprofits actionnariaux nucléaires accumulés dans les paradis fiscaux sont dynamisés ou encouragés par les politiques monétaires institutionnelles confondant problème de liquidité (émission de monnaie) et problème de solvabilité (QE). Des politiques pensées et mises en place par les banques centrales comme la Federal Reserve américaine ou la Banque Centrale Européenne souvent en fonction des seuls besoins des quatre banques privées américaines nucléaristes citées ci dessus.
Les banques centrales, ici, ne garantissent donc plus face aux puissances bancaires criminelles une protection, la stabilité ou un quelconque équilibre-arbitrage au service de la croissance, du crédit et de l'emploi mais assurent plutôt une politique clientéliste interbancaire et boursière rappelant le cliéntélisme synarchique des années 1930 en Europe ainsi que l'affaiblissement-écrasement stratégique de la condition ouvrière, des syndicats, des forces de gauche, qui conduiront à la seconde guerre mondiale, au fascisme, au nazisme, à l'impérialisme et au jallissement des sociétés criminelles opportunistes.
Par le fait ces banques, ces institutions et ces seuils de libération émblématiques, enchaînent irrémédiablement les "Etats poubelles" pauvres "qui sont toujours à conquérir pour leurs ressources naturelles et leurs "espaces poubelles" vierges" aux Etats nucléaires spéculateurs également spoliés de leurs droits, sans légitimité réelle donc, stratégiquement endettés, précarisés par le train de vie et l'égoisme des multinationales de l'énergie: USA, Europe, Japon, Chine, Brésil, Russie, Afrique du sud, Inde. Insistons, l'industrie nucléaire rapporte aux gros actionnaires en poussant les ménages spoliés de leurs droits (première source des revenus nucléaires industriels) à l'hyper-ampérage et au sur-équipement ménager, à l'endettement bancaire, espace hautement spéculatif qui conduit à la cessation du crédit aux ménages et aux PME, à la titrisation des dettes et au commerce des produits dérivés toxiques interbancaires.

8- Il faut bien entendu pour que s'écrive l'histoire mondiale des seuils de libération "homogénéisés" des scénarios scientifiques bien ficelés. D'un point de vue éthique et décroissant l'analyse de "l'homogénéisation des seuils" révèle au grand jour des vols caractérisés d'autonomie politique. En effet, cette homogénéisation - à l'instar de l'homogénéisation des races (OMS) et des espèces animales (Organisation mondiale de la santé animale, OIE) qui déleste de leur génomité particulière hommes et animaux -, contredit la notion de "valeurs spécifiques" ou de "valeurs propres à chaque Etat nucléaire".

9- Entendons que ces scénarios scientifiques conçus avant tout par/pour les voleurs d'autonomie politique (hauts fonctionnaires, économistes et statisticiens de l'AIEA, de l'OMS, de l'OMC, du FMI, de la CE, etc...) ont pour mission de "légitimer" les seuils de libération conditionnelle/inconditionnelle ou d'exemption des matériaux contaminés afin d'arrimer les Etats nucléaires et non nucléaires (Etats poubelles) à la globalisation financière et industrielle nucléaire (dans le temps, donc, de l'effondrement criminel des trois pouvoirs démocratiques), de fluidifier leur transport et recyclage selon des rythmes spéculatifs spécifiques dans tous les pays où les règles de stockage et de recyclage sont inexistantes ou peu contraignantes.

10- Les riches sans légitimité annexent les pauvres sans droits (Etats poubelles) avec cette fois des matériaux pollués et dangereux classés FA et TFA recyclés dans l'economie courante ou réelle.
Ainsi il ne sera pas surprenant de trouver de l'acier américain ou espagnol contaminé dans les bureaux des admissions et dans les amphihéatres des universités de lettre, de mathématique, de physique quantique ou de philosophie du droit en Ukraine, en Biélorussie, au Kazakstan, en Afghanistan ou en Inde; du cuivre de slovaquie et de l'aluminium contaminés du Canada dans les cuisines des collectivités locales au Bresil, au Chili, en Inde, en France ou en Russie. Des métaux, des gravats, des matières plastiques et des caoutchoucs allemands ou américains contaminés dans les garages, les ports et les aéoroports en Lybie, en Tunisie, au Liban, en Turquie, en Algérie, en Syrie ou en Egypte; des gravats contaminés de Tokaimura ou des boues radioactives de Fukushima Daichi dans les fondations et les remblais des écoles en Corée du Sud, aux Philipines, en Indonésie ou sur les aires de jeux des écoles publiques au Burkina Faso, au Nigéria, au Rwanda, ou peut être dans les espaces verts de Tel Aviv ou de Jérusalem. Du cuivre et de l'alluminium de Suède et du cellulose espagnol contaminés dans les cuisines des facultés de sociologie marxiste et dans les amphithéatres de théologie de la libération en Amérique Latine, dans les écoles, dans la terre des stades populaires en Haiti, à Guantanamo et dans les fondations des pensions familiales pour vieux au Vénézuela, en Bolivie, en Equateur, en Chine populaire, au Nicaragua ou encore en Grêce ou encore dans les douches des auberges de jeunesse ou des gîtes ruraux français, italiens, anglais, espagnols ou belges, dans les prisons suisses, hongroises, serbes, albanaises ou polonaises...Du plomb contaminé américain dans les usines d'Argentine, du Salvador, du Mexique, du Pérou, du Paraguay, de Chine populaire ou dans les stocks des dentisteries des faubourgs affamés de Londres, de Washington, de Philadelphie, de new-York ou de Detroit.
,
11- Selon une étude orientée sous-évaluant systématiquement le danger sanitaire des matériaux de faible activité (FA) et de très faible activité (TFA) commandée par AREVA il y a trois ans (2009) au CEPN (Centre d'Etude sur l'Evaluation de la Protection dans le domaine du Nucléaire) il ressort que des seuils de contamination surfacique des métaux de l'ordre de 1 Bq/cm2 pour l'Uranium 233, 234, 235, 238 ou de 10Bq/cm2 pour le Plutonium 241 soient envisagés par la Commission Européenne; que des seuils de libération pour la démolition des bâtiments avoisinent 1Bq/cm2 pour le Plutonium 239, que des seuils de liberation inconditionnelle de 2Bq/cm2 pour l'Uranium 238 soient également autorisés pour les bâtiments démantelés.
Des seuils de libération conditionnelle de l'ordre de 2Bq/cm2 pour des bâtiments voués à la démolition contaminés au Plutonium 239, de 10Bq/cm2 pour des bâtiments contaminés à l'Uranium 238, de 3bq/cm2 et de 10Bq/cm2 pour des bâtiments contaminés respectivement à l'Americium 241 et à l'Uranium 235 sont également autorisés.

12- Comme il est dit plus haut il faut un scénario scientifique crédible pour que de telles normes ou seuils de libération puissent être pris au sérieux par les "Etats nucléaires" mais aussi et surtout par les "Etats poubelles".
Ces calculs prévisionnels ont été réalisés par la Commission européenne et ont été repris par l'AIEA avant d'être adoptés par les nations citées ci dessus y compris par le Japon qui dissimiule, en bon contrefacteur, ses données sur le sujet et par les Etats-Unis (NRC) qui propose des ordres de grandeurs similaires mais fondés sur d'autres bases d'évaluation et de calcul.
Ainsi, parmi les scénarios retenus par l'AIEA et la Commission Européenne pour les calculs des seuils de libération il est normativement admis (p. 24/78) qu'un enfant inhale sur une année entière (8760 h/an) 10% de poussières radiocontaminée ou qu'un enfant entre 1 et 2 ans jouant sur un terre plein constitué de matériaux contaminés ingère 100gr de matériaux contaminés par an...
Comparativement la préfecture d'Ibaraki (Japon) "révèle et relève" sur tout le département une contamination surfacique au 239+240PU de l'ordre de 1,5 Bq/m2 à 9,2 à 15Bq/m2.

Fin du bulletin 8 (24/9/12)
Notes

Confirmation de notre analyse:
a) par la Japan's Nuclear Regulation Authority
"Japan to set nuclear evacuation standards
Japan's nuclear regulatory body has started working on new sets of standards for issuing government orders for evacuating people in the event of a nuclear accident.
The Nuclear Regulation Authority held a meeting of a panel of experts on Thursday as the first step in efforts to draw up the new standards by the end of the year. Also under review is when to instruct people to take iodine tablets as a precaution against thyroid damage.
The participating experts confirmed that Japan will take standards set by the International Atomic Energy Agency as a guide to adopting its own. They say that the standards will be based on the status of reactors and monitoring data on the amount of released radiation..." (NHK World news, 22/11/12)

b) par nos amis de EarthlifeAfrica Jhb
“Recycling” of radioactive waste – a dark future
"Cancer-causing countertops? Radioactive frying pans and braai tongs? This could become a reality soon: The United States Department of Energy (US DoE) wants to mix radioactive metal from nuclear weapons factories with clean scrap metal and let it enter into general commerce..." (ELAJHB, 28/2/13)
c) par NHK World News et fukushima-is-still-news (seuils de contamination surfacique & matériaux FA et TFA par. 11 et 12)
TEPCO officials say the workers were exposed to radiation at a level of 19 becquerels per square centimeter. That's 5 times the limit set by the utility.... (Workers at Fukushima plant suffer radiation)

1 - CEPN-AREVA. Rapport N°307
2 - Cette perte de légitimité (de l'Etat politique et des institutions administratives) réside dans le fait que les droits des victimes d'une politique nationale (au Japon et dans le monde) sont relégués à une simple "perte d'utilité" du point de vue de l'organisation administrative et des institutions politiques ou à "peu de perte de bien-être" en termes de logique marchande... De ce constat se dégage une notion de "gain utile" à l'Etat conférant à l'Etat, aux préfectures et aux collectivités locales, un caractère de nécessité supérieur à celui des droits des victimes,... (lire l'extrait ci dessous).
Des droits pour des buts indépendants des droits
"(...) le "droit au bien-être public" (Au Japon)
serait réduit à l'utilité économique des administrés et relégué par l'Etat à une "somme de satisfactions" jugées utiles ou non à l'organisation administrative et à l'institution politique. De ce constat se dégage une notion de "gain utile" à l'Etat conférant à l'Etat, aux préfectures et aux collectivités locales, un caractère de nécessité supérieur à celui des droits des victimes, des plaignants, des défenseurs des droits de l'homme. Ainsi, les droits des victimes d'une politique nationale sont bien relégués à une simple "perte d'utilité" du point de vue de l'organisation administrative et des institutions politiques ou à "peu de perte de bien-être" en termes de logique marchande" (pour le comité antibarrage de Yamba et le MLIT, C.P. 9/3/2007-17/9/2012)

Bulletin de liaison 7
24 juillet 2012
Evaluation decroissante du crime entrepreneurial et des luttes

"Par contamination on entend la présence, sur une surface, de substances radioactives en quantités dépassant 0,4 Bq/cm2 pour les émetteurs beta, gamma et alpha de faible toxicité ou 0,04 Bq/cm2 pour les autres émetteurs alpha...." (AIEA)

"La mutation anthropologique des marchés et de la conscience des consommateurs sondée par les électro-encéphalogrammes du neuromarketing "pour vaincre les barrières du langage et de l'éducation ultimes obstacles aux parfaits stimulis visuels et sonores des nouveaux marchés", confirme les bases non-partisannes ou non idéologiques de la société japonaise (100 millions d'électeurs à droite 100 millions d'électeurs à gauche); 70% du salariat étant sculptés dans le granit des micro, small, médium size business représentant à eux seuls 94% du business japonais." (Bulletin 2 Par 5)

40 times the security level of IAEA for alpha particule of low toxicity.
21 times the security level of war time...


1- Pour ne pas nuire à leur clientèle les paysans bio de la région de Ishioka, Ibaraki, refusent toujours catégoriquement d'admettre la présence de PU239, de PU240, d'U238 ou de Sr90 dans les sols du département et de la région du Kanto et ne tiennent toujours pas compte des 50 années d'analyses des dépots atmosphériques chargés en radionucléides publiées en 2008 par le Geochemical Research Department du Meteorological Research Insitute de Tsukuba (Ibaraki). Ces dernières prouvent pourtant la présence de Cs137, de SR90 , de PU239 et de PU240. Je produirai 1000 mesures statistiques indépendantes supplémentaires à l'aide d'un appareil conçu pour des mesures statistiques surfaciques, le LB124 de Berthold prêté par Berthold Japan, et démontrerai ici l'avantage éthique et politique d'une telle publicité.
Ces mesures auront lieu en Ibaraki, dans la région de Ishioka, en plaine urbaine industrielle et agricole puis en milieu forestier et agricole de petite montagne, en septembre 2011 année de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Je planterai 1000 m2 de riz en terrasse en 2012 en petite montagne malgré la présence de Cs134+137 dans les boues (1mSv/an), taux de transfert radioactif quasiment nul entre le sol, la graine et le grain en 2011, et du blé, présence radioactive nulle dans le grain en 2012.
Pour ce qui est de la présence de PU239+240 et de Sr90 mes intuitions et mesures statistiques seront confirmées tout récemment par le gouvernement préfectoral d'Ibaraki qui produira entre août et octobre 2011 ses propres mesures. Les radionucléides Cs134+137, Sr90 et Pu239+240 sont bien présents dans la terre d'Ibaraki. Le lecteur se référera pour plus d'informations aux cartes et au tableau de contamination surfaciques préfectoraux (en japonais mais lisible numériquement) en bas d'article.

2- Les analyses des dépôts atmosphériques du GRD-MRI de Tsukuba également niés ou ignorés par les paysans, les urbains, les élus et les experts négationnistes démontrent malgré tout que les Cs134+137, le Sr90, les Pu239+240 sont présents dans l'environnement agricole et urbain avant le drame de Fukushima et s'ajoutent à ceux du 3-11.
A n'en pas douter, le sectarisme social et le négationnisme agricole sont deux causes majeures du recul des sciences et de leur efficace social en province, autrement dit du recul de la vigilance politique."Nier" donc le drame nucléaire industriel et sanitaire pré Fukushima puis celui de Fukushima proprement dit ne peut que renforcer l'effet polluant et rendre la charge de l'information agricole et des analyses criminologiques scientifiques (médicales), techniques, religieuses et politiques impossible à porter.
Rappelons encore une fois que l'avantage de l'évaluation décroissante du crime nucléaire - libérée du fardeau de l'économie indicière - réside en une compréhension politique et scientifique accrue de la catastrophe nucléaire, du fait nucléaire "incapable juridiquement", et désormais auto-spoliant socialement - la globalisation (tpp, fta, destruction des barrières douanières, libre échange) étant vécue comme un tout.
Rappelons que cette auto-spoliation sape donc durablement les normes juridiques internationales, le fondement même du discours de l'IAEA, de l'INES ou de l'OMS, et les standards intellectuels de la sécurité ou de la protection civile (Bulletin 6). Ces normes publiques ne sont donc déjà plus, dans un contexte de contamination-irradiation agricole ou urbaine, des matériaux ou des supports fiables d'enquêtes criminelles et judiciaires...

3- Par ailleurs, l'entrepreneurialisation politique de la justice, sa privatisation accrue par la globalisation, contredira, freinera ou interdira tout efficace dans le jugement rendu par le juge. Autrement dit la "norme juridique internationale pour la protection nucléaire" c'est à dire pour la protection des installations et par conséquence des communautés, de la santé, de la vie ou pour la garantie des réparations en justice criminelle ou pénale en temps de crise ou de catastrophe nucléaire, sera sans efficace pour l'individu, l'organisation sociale et l'organisation politique du travail. Aussi, la justice japonaise en terre irradiée, nantie d'une économie entrepreneurialisée (PME-PMI) à 94% et salarialisée à 70% avant Fukushima, ne pourra être efficacement et équitablement rendue.

4- Encore une fois, nous l'avons vu dans le bulletin précédent, il convient de prendre en compte l'environnement néolibéral dérégulé, politique, industriel et financier spéculatif, corruptif et collaboratif de classe (aussi destructeur qu'une catastrophe nucléaire) pour bien comprendre en quoi la dynamique de ces normes publiques sécuritaires, juridiques, administratives, scientifiques, est auto-spoliante... et à ce titre redoutée des savants en laboratoire et des communautés vivant à proximité des centrales; pourquoi ces normes sont totalement ignorées par le personnel de la sécurité nucléaire surexposé aux minimisations actionnariales des risques...

5- "Nier la catastrophe" conduira la société à passer également à côté de la prochaine révolution médicale japonaise, celle de la Médecine Personnalisée, à refuser donc aux populations le droit à l'acte de médecine par excellence aujourd'hui centré sur la sollicitation intensive du génome humain pour une meilleure dosométrie (algorithmique) pharmaceutique individuelle.
Ignorer donc la contamination et l'irradiation industrielles au Japon avant et après Fukushima constitue d'un point de vue de l'éthique et de la déontologie un acte spoliant par nature du fait scientifique médical, un facteur d'altération, de mutation artificielle ou de destruction du génome humain ou de l'ADN et de destruction de cette dimension inespérée de la médecine statistique japonaise au XXIème siècle.
L'Université Hirosaki de Fukushima s'est déjà vu, du reste, interdire par le Gouvernement Préfectoral de Fukushima tout droit aux tests individuels d'exposition interne "pour ne pas effrayer les gens" alors que les mesures environnementales sont autorisées; certains hopitaux s'alignent sur cette politique spoliante... Cela dit le contrôle des dommages ADN -urine-, le contrôle physique de radiation ionisante, la mesure interne d'exposition sont dispensés selon le dr. Takita Sonoko (Takita clinic, Ibaraki) dans certaines cliniques privées résistantes.

6- Reconnaître l'environnement nucléaire comme nuisible conduira par conséquent à un bon ou à un meilleur diagnostique et donc à une meilleure thérapeutique. Manase Dosan fondateur des cliniques privées japonaises au XVIème siècle ne dira pas moins...
Cette reconnaissance atténuera forcément le coté mortifère et homicide de la globalisation médicale, sa bancarisation et son industrialisation-financiarisation effroyablement dynamisées par les multinationales nucléaristes : IBM Healthcare Industry, Siemens Healthcare, Johnson and Johnson Healthcare, General Electric Healthcare, etc....
Il n'est donc pas inopportun de s'interroger sur les causes de cette inflation d'acteurs résolument négationnistes déjà admise implicitement - au plan commercial du moins - en 2007 par le dr. Yusuke Nakamura directeur du Centre du Genome Humain de l'Université de Tokyo et par le dr. Hitomi Nagayama Directeur de la Médecine Interne du Dai Ichi Hospital de Ishioka également chercheur à l'Institut de Science Médicale de la même université.
Yusuke Nakamura est en effet dans "les petits papiers" du HHS américain et de la Food and Drug Administration (LJ Lesko) pour avoir mis au point un "prototype commercial" (la FDA poussant le Japon au productivisme technico-pharmaco-génétique) permettant de "maitriser" le métabolisme génétique du patient afin de mieux cerner ses "besoins réels" (dosométrie) en pharmacie.

7- Hitomi Nagayama, également de la médecine nucléaire et ancien collaborateur des CDCs, reconnaitra dans notre dernier entretien la nécessité de s'en remettre au génome humain pour éviter précisément les "side effects" de la pharmacie et les erreurs de diagnostique mais également la nécessité de s'en remettre aux multinationales pour l'exploitation rationnelle de la pharmacie; si le génome offre d'indéniables possibilités sanitaires je condamne toutefois, encore et toujours, les multinationales américaines et japonaises de la "santé" stationnées telles des troupes d'invasion en lisière de la révolution médicale japonaise. A chaque profil génétique correspondrait une dose médicamenteuse algorithmiquement idéale...
Cette promesse scientifique et sanitaire a déjà des allures d'Eldorado, de globalisation partiale et de militarisation locale implacable. Seules les banques d'investissement privées et les multinationales de la santé, ou non, ou les GIE (globally integrated enterprises), disposeront des moyens techniques et financiers à la mesure de l'expansion paradigmatique et globale de la médecine personnalisée génomique - paradoxalement sans avenir résolument social. En effet, il est à remarquer que plus les profits sont élevés moins les richesses (mérites, deniers, droits) s'écoulent vers les populations sans ressources, moins "je (la multinationale)produis de volonté sociale pour satisfaire les besoins des humbles".

8- Revenons un instant sur ce dernier point car l'entreprise multinationale évolue sur une ligne d'obstacles relatifs et finis. Ces derniers, même levés algorithmiquement, demeurent réels malgré tout sous une autre forme, socialement notamment.
La multinationale par définition n'appartient à aucune nation et par le fait est toujours confrontée à une somme d'obstacles sociaux et politiques extrêrnes irrémédiables et indésirables plus encore si elle court - comme c'est toujours le cas - après les gigaprofits conduisant au gigantisme financier transnational systémique, à l'hérémitisme entrepreneurial puis selon le FBI et Scotland Yard à la psychopathologie du criminel entrepreneurial global "créateur de valeurs".
Ce qui est entrepreneurialement fini, les gigaprofits assimilés à une "création de valeurs", conduit en fait à une détermination sociale relative, limitée, et à une médiocre qualité de vie dans les pays.
Des profits colossaux conduiront donc à l'effet social inverse, à d'immenses ghettos urbains et ruraux - réservés notamment aux populations qui ne sont pas du circuit économique - et non à des espaces vierges agréables, vastes, abondants en ressources naturelles, accessibles et gratuits. Les algorithmes financiers (semblables à ceux utilisés en dosométrie génétique et en médecine génomique) au service des seuls profits et non du progrès social - qui implique des relations d'équité et de partage avec les pays - plongeront également l'entreprise égoiste (banque de commerce, société d'investissement, fonds de pensions, pharmacie, etc...) dans un monde couplé à une spirale ou à un vortex d'endettement (public et privé marchand) sans fin. (Bulletin 4)

9- Les mesures scientifiques des radionucléides dans le Kanto et en Ibaraki confirment donc une activité civile industrielle licite ou non dévoilant outre une production intensive de plutonium (émissions atmosphériques et dépôts faisant foi), une intense activité au MOX - combustible sale civil utilisé en centrale composé de +-7% de Pu239 et de +-93% d'U appauvri (exporté au Japon par Areva).
Elles confirment également la présence de "Depleted uranium" militaire japonais (1) ou américain (2) (3) (4) tel qu'utilisé dans les munitions au Kosovo et en Tchétchénie, au Liban, à Gaza, en Palestine, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et en Inde, en Asie centrale, mais aussi la présence de radionucléides chinois libérés lors des essais militaires nucléaires; radionucléides aujourd'hui agrégés aux poussières et soulevés comme le montrent les cartes météorologiques et les analyses japonaises (en note 1) par les vents et les pluies.
Ce phénomène est observé au Japon depuis la fin des années 1950/60 et est bien évidemment lié aux premiers essais nucléaires; la matière nucléaire libérée, déposée sur les sols, puis écoulée dans les sous sols est de nouveau libérée des sous sols par le travail agricole, l'érosion, l'eau, le soleil et le vent. Ce phénomène ne se limitera donc jamais aux seules zones d'expériences militaires; les émissions nucléaires polluantes ne peuvent en effet se réduire aux seuls instants de l'explosion. Leur expansion dans l'atmosphère relève également de conditions géophysiques et météorologiques extrêmement variées.
Ce phénomène a été baptisé en japonais "kosa" (suspension atmosphérique de poussières et de radionucléides à grande échelle). Les experts japonais parlent désormais de "new kosa" (note 1).
Si la ville de Ishioka et sa région produisent des relevés alarmants concernant les évènements radionucléaires surfaciques Cs134+137 puisque de l'ordre de 15,600 bq/m2 elle ne produit aucun relevé concernant les Plutonium 239+240, le Strontium 90 ou l'Uranium 238.
Une analyse des cartes du gouvernement préfectoral d'Ibaraki et du tableau des mesures nucléaires (second PDF en bas de page) de ce même gouvernement révèle pourtant une anormale concentration de produits nucléaires industriels Sr90, Pu239 et Pu240 sur tout le département déjà très scandaleusement chargé en Cs134+137.

Je diffuserai le bulletin suivant en anglais sur différents sites en février 2012. A noter qu'en janvier 2012 le MEXT (Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology) produira des données contestées par les paysans et les pêcheurs. Elles confirment pourtant la présence de Pu 238 industriel sur la côte Pacifique de Fukushima, Myagi et Ibaraki.

"1- I confirme today (19/2/12) news of the MEXT (20.1.2012) about PU 238 on the ground soil of the sea near Ibaraki, Fukushima, Miyagi.
2- I detected 6th, 7th, 9th, 10th september 2011 in Nakado village (Ishioka shi, Ibaraki) 160 m above sea level in forest, in field 20 m above sea level and on ground level in Ishioka shi :
PU 238, PU 239, U 238, SRy 90, Amr 241,Cs 137 with a LB 124 of Berthold Japan.
3- These adverse events are "statistical events" and are not the “natural identity” of the radionucleides, as you know. I realised 1000 measurements during one month,

4 – September 6th, raining night 22:00
Low level, medium level, high level
PU 238 : 0,61 Bq/cm2 and 1,6 Bq/cm2 – 40 times the security level of AIEA for alpha particule of low toxicity : 0,04 Bq/cm2
PU 239 : 1,6 Bq/cm2 and 2,1 Bq/cm2 – 52, 5 times the security level for alpha and 21 times the security level of war time : 0,1Bq/cm2

5- 7th dry day 10 :00
PU 239 : 0,80 bq/cm2 and O,9 Bq/cm2, – 3,3 Bq/cm3 and 3, 5 Bq/cm2
U 238 : 0,33 bq/cm2 and 0,48 bq/cm2, 0,50 Bq/cm2
PU 238: 0,48 bq/cm2 and 0,53 bq/cm2, 0,67 bq/cm2 – 1,2bq/cm2, 1,4bq/cm2, 1,8bq/cm2
Cs 137 : 0,20bq/cm2 and 0,34 bq/cm2, 0,63 bq/cm2 and 0,70bq/cm2 -picks 6,6 and 7,7bq/cm2
Amr 241 :0,84 bq/cm2 and 1,08 Bq/cm2

6- 9th dry day afternoon 15:00 Ishioka shi, fields ground level
U 238 : 0,15 bq/cm2 – 1,28 and 1,40 bq/cm2
PU 238 : 1,28 and 1,40 bq/cm2
PU 239 : 2,2 and 2,5 bq/cm2
AMr 241 : 1,3 and 3,3 bq/cm2

7 – 10th dry afternoon 13:00 fields Nakado 20m above sea level
U 238 : 0,3 bq/cm2 and 1,1 bq/cm2 – unstable : 2,5 and 18 bq/cm2 picks 64bq/cm2
PU 238 : 0,5 bq/cm2 and 19 bq/cm2 – unstable : 24 bq/cm2
PU 239 :0,3 and 0,9 bq/cm2 – unstable : 9 and 33 bq/cm2
Cs 137 : 0,1 and 4,5 bq/cm2
Sry 90 : 0,2 and 1,8 bq/cm2

8 – JMA, meteo map of 6 th and 14 th september 2011, possible trajectories of radionucléides and some reflexions about New Kosa, american "depleted uranium" and french “uranium appauvri” from central Asia…

(fin du bulletin 7, C.P. Nandaï, 24/07/12)


Notes
1- Possible change in asian dust source suggested by atmospheric anthropogenic radionucleides during the 2000s
2- MEXT, Readings of dust sampling(includes Pu&U, strontium)
- MEXT, Readings of Pu&U at Monitoring Post out of 20&30 Km Zone of Fukushima Dai-ichi NPP(April 1, 2011)
- MEXT, Readings from Radiation Monitoring of Soil (for Plutonium) in Fukushima Prefecture (Preliminary Report)(November 29, 2011)
- MEXT, Strontium, 24/7/2012
- MEXT, Results of monitoring the environmental radioactivity level of fallout (preliminary) (No.209) (July 24,2012)
3 - Communities in asian desert dust (KOSA) bioaerosol accumulated in layers of snow on Mount Tateyama, central Japan

Bulletin de liaison 6
25 juin 2012
Evaluation decroissante du crime entrepreneurial et des luttes

Je dédie ce bulletin à Hitomi Nagayama médecin chercheur à l'Institut de Science Médicale de l'Université de Tokyo et urgentiste nucléaire que l'on traitera de "salaud" (lui et toute son équipe de médecins urgentistes) pour avoir accompagné l'agonie 210 jours durant, sans succès médical avéré, de l'une des nombreuses victimes de la catastrophe nucléaire de Tokaimura en 1999,... Hitomi est également un courageux opposant régional au Tamiflu et se pose bien des questions concernant l'autonomie de la santé, son administration, les "side effects", le pharma-bioterrorisme et les conflits d'intérêts liés aux rapports constants de l'administration et des gouvernements avec le Big Pharma Business, le nucléaire bien entendu.
Après un court mais original entretien web Hitomi me demandera dans son bureau de consultation du Dai Ichi Hospital de Hishokia, Ibaraki (situé à 130km de la centrale Fukushima Dai Ichi), de cesser toutes nos communications. Hitomi reçevra consécutivement pressions et buggs. Il craindra notamment celles des Centers for Disease Control (CDC) américains avec lesquels il travaillera un temps et "qui ont des moyens de pression très puissants" dira t'il anxieux en songeant à ses responsabilités publiques et à sa famille.
Dans le temps de nos communications sur le nucléaire, le bioterrorisme, le "Big Pharma Business" et les guerres je reçevrai une "rétribution bienveillante" similaire, un document de propagande web de Armando Valladares, terroriste d'Etat d'origine cubaine appartenant par le passé à un groupe d'action directe lié à des groupuscules néonazis et néofascistes chargés par la CIA de renverser Fidel Castro... Comble de la violence armée d'extrême droite Valladares sera nommé ambassadeur des Etats-Unis à Genève à l'ONU à la Commission des Droits de l’Homme par Ronald Reagan et reconduit par George Bush père.
Cette lettre type écrite en espagnol postée depuis Miami condamne la collaboration de l'Eglise catholique - je défends toujours ses saints miséricordieux, ses dissidents et ses excommuniés idéologiques - avec le régime communiste cubain. Elle concerne donc à un second degré, très maladroitement comme toujours, ma théologie politique des iles, marxochrétienne - solidaire des luttes et des gauches - et décroissante ou encore mon Eglise judeo chrétienne primitive, dissidente et résistante, opposée à toute propriété privée, à tout patrimoine foncier ou immobilier, sans prêtre, indigène, épitrienne.
Ma critique radicale du catolicisme episcopal américain n'ayant pas échappé à Valladares lui permettra également d'imaginer très maladivement un retournement de ma part...en faveur de ses odieuses valeurs. Il est vrai que Valladares conspue la dernière conférence épiscopale catholique des Etats Unis (Conferencia de Obispos Catolicos de los Estatdos Unidos)... invitant le gouvernement Obama à rompre le blocus commercial américain envers Cuba et à restaurer des rapports diplomatiques avec le "régime communiste cubain". Valladares écrira :"La Conferencia de los Obispos catolicos confunden efecto con causa.... (y) manifesta de esa manera una increible condescendencia con el regime cubano, violador sistematico de todos y cada uno de los derechos de Dios y de los hombres, etc..."
Interessant enfin de constater que le pouvoir démocratique nippo-américain issu des urnes soit toujours, depuis le temps, anti castriste et anti théologie de gauche, que ses "ressources répressives" plongent toujours non seulement dans celles de l'ère Reagan... mais également dans celles des clans Bush et Obama puisque Valladares citoyen américain depuis 1988/89 selon Socio13 aurait été chargé de tuer le président Morales en 2009 puis de discréditer/destabiliser les gouvernements du Venezuela et d’Equateur...
Noam Chomsky demontrera en 2002 dans "Media Control" l'importance, pour la réalisation de telles missions terroristes, des faveurs offertes par la Maison Blanche et le Congrès à Valladares; elles le présenteront comme "l'archétype du Héros anticastriste libéré des prisons cubaines après 22 ans de captivité" non sans "les messes anticommunistes" pro Valladares du New York Times et du Washington Post qui prendront soin de minimiser toutefois les oeuvres des héros civils non violents crucifiés en Amérique centrale par les escadrons de la mort, de msgr. Romero à Herbert Anaya.
Rappelons que les pouvoirs japonais (gouvernement et business) collaboreront sans état d'âme et..."sans un bruit" aussi bien avec le régime putschiste sanguinaire algérien de 1992 qu' avec le régime d'apartheid non moins sanguinaire sud africain dès 1962 et que "tout se passant comme dans le meilleur des mondes" il en ira de même du "business-gouvernemental" néolibéral japonais en Irak, en Syrie, ... au Proche et Moyen Orient en général, en Afghanistan, au Pakistan, en Indonésie, aux Philippines, en Inde, en Afrique, en Amérique Latine... (C.P. 25/6/12)

Bulletin de liaison 6

"I want to establish a business model which creates unique value for customers..." (Hitoshi Tsunekage President de Sumitomo Mitsui Trust Bank)
"Under the current unpredictable situation with concerns for the future social and economic conditions both in Japan and overseas, and with the background of decreasing birthrate, aging population and the further globalization in addition to the influence from The Great East Japan Earthquake, our clients are facing increasingly advanced and complex issues...." (Hitoshi Tsunekage, Kunitaro Kitamura, un négationnisme nucléaire exemplaire, avril 2012)

Les orpailleurs libertariens américains ont pour habitude d'utiliser un mantra pour stimuler leurs moyens et exploiter rationnellement : krachs financiers délibérés, pillages de ressources extractives, commerce d'armes frauduleux, pharmabioterrorisme, guerres psychologiques, guerres d'invasion, catastrophes nucléaires ou sanitaires : "the worse the crisis...the bigger your potential for profit" (Casey Research).
Il semble maintenant que les experts financiers civils et militaires du Big Business cherchent en contrepartie pour se protéger de ces ou de leurs moyens, autrement dit, des conséquences de leurs actes - krachs, misère, famine, maladies, guerres - à spéculer plus encore sur l'incohérence de leurs moyens en titrisant les dettes qu'ils occasionnent (substituant à des formules de crédit bancaire des formules de titres négociables ou de contrats portant sur ces titres émis dans le public, ex, les subprime aux Etats Unis), en titrisant la matière pemière non extraite (cause essentielle du baril à 150 $) ou en spéculant sur des produits financiers toxiques non régulables (spéculation hors norme sur les credits, les tx de change, les polices d'assurance sur les risques de sésimes, de tsunamis, d'ouragans, etc...).
En contrepartie encore la nature résolument corruptrice de la culture capitaliste espère des pouvoirs publics qu'ils produisent, secteur d'activité par secteur d'activité, davantage de normes et de standards sécuritaires (nuclear safety, biosafety, cybersafety...) et de contrôle ou de regulation pour la protection scientifique civile et militaire, pour la protection des communautés humaines...
Ces normes qui s'adressent au temps humain de la conscience et du droit seront en fait sémentiquement et algorithmiquement absorbées par le libre-échange, le néolibéralisme (dogmatique économique inflexible) situé en marge de la légalité et où règnent des mathématiciens quasi nobéliens recherchant le graal ou la pierre philosophale du XXIème siècle: "la maîtrise capitaliste immanente de la vitesse et de l'ubiquité".
Ce monde clos est secret et hors norme. Il est financé par des sociétés d'investissement, des banques privées, des agences de cotation, des hedges funds. Ici le droit d'infliger la peine de mort à des compagnies privées rivales, à des Etats rétifs ou à des communautés d'opposants, est garanti et libre tout étant désormais réductible à "l'acte capitaliste comme un tout".
Ces normes naissent ainsi au monde sans aucune légitimité et sont dépourvues de tout efficace social . Elles sont encore moins, au regard des faits, des supports de veilles ou des freins aux catastrophes. Elles ne sont plus "qualité de ce qui est juste en soi", elles ne sont plus des boucliers, tant d'un point de vue ethique (morale ou juridique) que d'un point de vue politique (organisation de la société) et sécuritaire (protection de la société de ses excès). Ces normes publiques ne sont pas davantage des matériaux ou des supports fiables d'enquêtes criminelles et judiciaires.
L'entrepreneurialisation politique de la justice interdit en effet l'efficace, dans le jugement rendu par le juge, de la "norme juridique" ou du "nouveau standard juridique" pour la protection des communautés, de la santé, de la vie ou pour les réparations.
Les normes publiques et les nouveaux standards pour la protection scientifique et pour la protection des communautés sont devenus en fait, insensiblement, auto-spoliants d'un point de vue administratif et du droit, de l'efficace social, et des obstacles réalistes à la maitrise criminelle des marchés industriels et spéculatifs "en temps réel"; obstacles que précisément les algorithmes et les outils mathématiques ont pour mission de désintégrer afin de tirer un maximum de profits en temps de crise financière et industrielle.
Ce qui vaut donc, en contexte capitaliste libéral et néolibéral dérégulé, pour les normes sécuritaires publiques auto-spoliantes de l'OMS (masquant les stratégies occultes des exportateurs de porc américain et des spéculateurs durant la crise pandémique A/H1N1, des exportateurs nord américains et européens d'antiviraux Tamiflu et Relanza dissimulant les mobiles réels des programmes mondiaux de vaccination de masse, porcine et humaine) vaut également pour les normes sécuritaires auto-spoliantes de l'INES (International Nuclear and Radiological Event Scale) et de l'IAEA (conduisant à la négation systémique de la catastrophe sanitaire et nucléaire de Fukushima malgré l'alerte normative publique internationale de niveau 7 ou à la négation de la catastrophe de Tchernobyl).
Comme nous l'avons vu dans les bulletins précedents; il convient de prendre en compte l'environnement politique, industriel et financier spéculatif et collaboratif pour comprendre la dynamique auto-spoliante des normes publiques sécuritaires, juridiques, administratives, scientifiques... redoutée des savants en laboratoire - comme des communautés vivant à proximité des centrales nucléaires -, totalement ignorée par le personnel de la sécurité nucléaire (privée) sur exposé aux minimisations des risques par les actionnaires.
Remontons au temps politique transatlantique pro-nazi de 1933, temps de l'avènement de Hitler à la chancellerie et des offenses insolvables du Traité de Versailles - l'intérêt public sera réduit en 1919 aux coûts de la guerre imposés aux vaincus par les banques privées américaines manipulées par JP Morgan & Co et General Electric; interêts privés des plans Dawes et Young. En 29/33 l'on parle pourtant du "modèle industriel et bancaire allemand de la reconstruction" mais il faudra encore, selon la dynamique destructrice américaine, infiltrer, effondrer et voler.
Survolons le temps politique de la collaboration américano-nazie de 1936, de la tragédie de la Shoah : il convient encore de profiter de la reconstruction nazie - jusqu'à la préservation du patrimoine économique nazi après guerre -, et de "spolier le juif".
Les moyens financiers et les techniques de financement/division de la résistance française en 1942 dispensés par les services secrets de Dulles, l'OSS, ne seront guère différents de ceux, en quantité et en qualité, dispensés par la CIA, spoliation oblige de la "résistance nationale", aux Talibans en Afghanistan ou à la "résistance" anti Saddham en Irak, anti Khadafi en Lybie, anti Moubarak en Egypte, anti El Assad en Syrie... Le temps du débarquement américain en Afrique du Nord en 1942 scellera également la bancarisation de l'Afrique par les banques françaises collabos de 1940; spoliation administrative néocoloniale, encore, des régimes et des espaces publics africains.
Il n'est donc pas difficile d'observer la transformation, a priori, "légitime" - mais illégitime au regard du temps -, et auto-spoliante de "l'aide américaine" en Afrique (en Allemagne, au Japon, dans le monde), pas plus qu'il n'est difficile d'observer la mutation auto-spoliante des institutions bancaires et monétaires mondiales pour mieux comprendre la dynamique négative du FMI et de la Banque mondiale et leur rôle destructeur dans le monde.
Difficile encore de ne pas remarquer la mutation de la "légitimité normative administrative sécuritaire" (liée à la victoire des alliés) en un processus de blanchiment administratif auto-spoliant et illégitime des "élites et des bourreaux nazis" par les Etats-Unis, par les stratèges juifs américains défenseurs de l'Etat d'Israel, ou par les élites bouddhistes tibétaines collabos supports du IIIème Reich, de l'Ahnenerbe SS, ou encore par l'administration catholique de Vatican dès 1933.
Sur de telles bases administratives (temps de guerre et temps de paix) il n'est guere difficile de prévoir le caractère auto-spoliant des normes publiques, juridiques, humanitaires de l'ONU et de la FAO, et de prédire encore que de telles normes ou standards internationaux de protection ne créront pas du droit, de la sécurité et de l'efficace social mais créront dans le moyen terme de la spolitaion tout en augmentant la dynamique homophobe, homicide et liberticide, au sein des communautés de plus en plus urbanisées sur des zones de plus en plus pauvres ou appauvries ou séismologiquement dangereuses,...
Les dissidents politiques et les lutteurs décroissants en particulier, se doivent d'en tenir compte et selon le propos concernant la non violence du bulletin 5 et son efficace juridique, social, culturel et politique intégrateur, évoluer sur le long terme du siècle, la décroissance n'étant pas "immanente", plutôt que sur la ligne déterminée par les "effets tenseurs" nourris par les marchés privés spéculatifs globaux, "seconde après seconde...", et par "les efforts publics de civilisation" sources de spoliations administratives, politiques et territoriales désormais prévisibles "seconde après seconde"...
Mais ce qu'il y a de particulièrement douloureux dans ce constat ne réside pas seulement dans le caractère immoral de notre histoire politique publique mais également dans le caractère résolument cynique du monde marchand privé et global qui se veut "grand égalisateur post idéologique" non par l'efficace social du droit et des lois qu'il engendrerait mais par l'accès libre aux marchandises et dont "la privatisation de la justice internationale" (CPI, TPI, etc...) est le symbole.
A ceci s'ajoute la volonté délibérée de coupler les calculs algorithmiques pour la maitrise optimale des marchés en temps réel à une stratégie de l'effondrement des pays émergents (BRICS) qui réduit la politique historique de la reconstruction post conflits de Leipzig à Nuremberg à la destruction et à la spoliation administrative des nouveaux espaces publics.
Nous retrouvons du reste le couple normatif maudit (liant les normes internationales sécuritaires à l'intérêt bancaire privé et donc aux conflits d'interêts) à l'oeuvre dans la politique de Bernanke gouverneur de la FED; une politique de l'effondrement des pays émergents (émancipation politique=annexion financière + annexion des ressources naturelles + annexion industrielle) incluant dans le désastre la part émergente et pauvre constante américaine, "vision géniale de l'Amérique" de Greenspan et de Bernanke, pour le vol et le pillage des ressources intérieures américaines et extérieures des pays émergents et pauvres.
Relisons quelques lignes diffusées par Goldman Sachs en 2003 :"Aujourd'hui, les plus puissantes économies dans le monde peuvent ne pas demeurer les plus riches...". En 2010, en effet, 48 Etats US sur 50 sont en situation de faillite technique stratégique, toutes les grandes cités US et 1 comté sur 3 sont également en situation de faillite. Si la stratégie financière de l'effondrement est cosignée par la FED et les grandes banques privées qui infléchissent la politique et la volonté de la FED, la tragédie sociale, économique et financière, liée à cette "faillite frauduleuse" est également bien réelle et vécue comme telle : 1 américain sur 6 reçoit une aide alimentaire, 1 sur 2 est reconnu pauvre par l'Etat et 1 sur 3 ne dispose ni d'épargne ni de pension,...
"Comment rattraper les pays riches ?..." Ecrit encore machiavéliquement Goldman Sachs... "Comment tel changement démographique peut-il influencer avantageusement l'investissement, les flux de capitaux, la productivité ?... L'éducation a-t-elle un impact sur la vitesse de convergence des économies ?... (Souvenez-vous), en 1960 le Japon était un pays en voie de développement plus pauvre que l'Argentine", ("Dreaming with BRICS the path to 2050").
Les BRICS mordront à l'hameçon :"la Chine populaire "responsable par sa croissance d'invraissemblables déséquilbres financiers mondiaux" (Bernanke) construira entre 2010 et 2025 quelques 228 cités provoquant un afflux de 300 millions de travailleurs prêts à tout pour survivre dans les nouveaux bagnes productivistes..."
"(Entre 2000 et 2020), consigneront les Lloyd's dans leur rapport 2010, 400 nouvelles cités chinoises verront le jour, soit 20 par an !... Depuis 1978 400 millions de ruraux chinois ont migré vers les cités !..."
"Cela dit notera Noam Chomsky dans un débat animé à Pace University (New-York), 30 à 40 milllions de ces chinois sont déjà jetés à la rue coupés du monde rural familial qu'ils ont quitté, vaincus par les premiers effondrements (financiers, bancaires, industriels) du Nord... Quelque chose de similaire se prépare actuellement en Inde."
En septembre 2009 Arundhati Roy tiendra sur Democracy Now le propos suivant : "Palaniappan Chidambaram ministre de l'intérieur indien souhaite que 85% de la population indienne soit urbanisée. Ce qui signifie un déplacement de 500 millions de personnes !..."
Un rapport de 2010 de l'assureur multinational japonais Nippon Life Insurance (NLI) affirme pourtant que la plus grande catastrophe sociale asiatique aura lieu en Chine populaire en 2017/18 avec un taux de renouvellement de sa démographie active inférieur à zéro; cette catastrophe aura lieu en Inde en 2020 avec un taux de renouvellement avoisinant 1,5 %. Il est certain qu'il s'agit ici d'une offensive stratégique d'effondrement liée à la dynamique algorithmique d'enrichissement dite de "Grande Convergence" de Goldman Sachs (2003) et de la FED... La JICA japonaise qui leur a emboité le pas écrira en 2011 : "en 2050 60% de tous les africains vivront en ville !..." Quid du renouvellement de la démographie active des Etats africains sous occupation américaine ?!...
Régnant sur les 9% d'histoire sociale et financière accordés aux classes moyennes et aux conditions modestes américaines* - les peuples en général n'ayant droit qu'à 1 à 3% des richesses et de l'histoire réelle -, le gouverneur "rouge" Ben Shalom Bernanke des plans Paulson/Obama/Geithner réussira à armer un processus de séduction/destruction/création capitaliste inédit (?) - que l'on se penche sur les guerres de l'opium en Chine, sur la guerre civile américaine (1861-1865) avec la même lunette - par un recours massif aux produits financiers dérivés générant en Europe et dans le monde des flux spéculatifs en dollars pollués... destabilisant et minant les taux d'intérêt, la stabilité des prix, des monnaies, la création monétaire, favorisant l'infernale titrisation de la production de CO2 et de la production en général, minant les épargnes, stimulant la dérégulation du marché OTC déjà hyper-pollué au détriment de l'économie réelle et des besoins en produits de base des populations.
En fait cette stratégie d'enrichissement algorithmique "seconde après seconde"* des banques privées américaines boostées par la dynamique des bulles de la FED couplée à la stratégie de l'effondrement de l'économie des classes moyennes et pauvres aux Etats Unis et dans le monde, exercera une influence particulièrement spoliante sur les normes securitaires mondiales (celles de l'OMS, de l'INES et de l' IAEA en particulier).
Elle se traduira par une "fausse" catastrophe pandémique et par une "véritable" catastrophe nucléaire; une stratégie particulièrement lisible dans le déroulement des affaires criminelles liées aux "virus mutants" échappés de laboratoire (criminalité endogène masquée par le péril exo-bioterroriste) et dans le processus criminel de la catastrophe nucléaire de Fukushima Dai ichi, ainsi que dans celles à venir.
La criminalité nucléaire d'Etat ou privée sera publiquement occultée et réservée à l'exoterrorisme nucléaire : "Les normes nous protègent!..." Disent les négationnistes nucléaristes et les affairistes pour éviter les tribunaux. "Elles sont fiables !" Disent-ils encore sans preuve pour désarmer la justice entrepreneurialisée et orienter les procès. "C'est pourquoi nous devons nous protéger du terrorisme nucléaire, le seul vrai danger !...".
Notons enfin pour conclure que le nucléariste HSBC vient de quitter le Japon en hâte, que Mitsubishi Corporation, Mitsui & Co Ltd, The Bank of Tokyo mitsubishi UFJ, Sumitomo Mitsui Banking Corporation gros investisseurs dans l'industrie nucléaire, et qui bien entendu ne craignent pas le nucléaire, les produits financiers dérivés toxiques, les failles et les séismes, viennent de quitter Tokyo également en hâte pour Osaka...plus au sud.
Le président nucléariste Hitoshi Tsunekage de Sumitomo Mitsui Trust Bank, la plus grande banque du Japon, avoue cependant sa volonté normative inflexible - et l'on comprendra pourquoi -:"I want to establish a business model which creates unique value for customers..."

Le Guardian écrira en decembre 2009 : "Bankers argue that bonuses are critical to retaining "investment" bankers. These specialists, most natural mathematicians who bedazzle and baffle their colleagues, make and lose vast amounts by gambling, second by second, on futures, commodities, currencies, shares and indices. They use our normal bank assets, such as savings accounts, as stakes. Their activities have been deemed to have "no social or economic value". In fact, such speculation drives up global prices, distorts reality and periodically collapses the world's money economy; economists cannot yet count their total 2008-09 losses..."

Notes
* "9"% d'histoire sociale et financière accordés aux classes moyennes et aux conditions modestes américaines..."
The Total Bailout
Who gave it (encaisses peu après la crise des subprimes): Federal Reserve 43%, $ 8225 billions + Treasury Depart. 35%, $ 6807 billions + FDIC 12%, $ 1301 billions.
Who got it (plans fédéraux de renflouement Geithner, Paulson, Bernanke) : Wall Street : = $ 17488 billions, 91%, American citizens : $ 1823 billions, 9% (Nomi Prins)
- INES-IAEA 2008
- APEC-IAEA 2012
"Particular attention should be paid to strengthening cooperation by interested member economies of APEC and the relevant international organizations, notably the International Atomic Energy Agency, including "sharing knowledge and experience on nuclear technologies and safety at nuclear power stations and related facilities to improve nuclear safety standards, and coordinate emergency response and preparedness mechanisms," (Japantimes, 26/6/12)
- APEC-Police "Globalization of crimes and Police Efforts" (Japan 2010)
"Par le fait il y a fort à parier que l'interdépendance capitaliste transnationale revendiquée par l'APEC (l'OMC, le FMI, la Banque Mondiale, l'OMD, le FMI) sous la forme de l'universalisation du lien de dépendance entre les hommes constitué par leurs besoins et les méthodes pour produire et distribuer les moyens de satisfaire ces besoins, garantira la concentration de la richesse entre les mains d'une minorité.
Cette concentration instaurerait graduellement un gouvernement social populiste mondial tel qu'envisagé par Henry Kissinger et ses amis putschistes :"une superpuissance de gauche, le gouvernement mondial qui gagne"... au service d'une idéologie raciale blanche de l'endettement alors que l'essentiel de la population mondiale serait réduit, en fait, à l'état de plèbe inactive totalement indigente et que le Dr. Chan de l'OMS assimile déjà, par anticipation, à :"la mondialisation de modes de vie peu sains".
Un tel mode de gouvernement au service d'une telle idéologie raciale de l'endettement (privatisation absolue des profits et socialisation massive de l'endettement) ne manquera pas de justifier sa police par la globalisation du crime.
Une telle police pour une telle globalisation existe déjà au Japon depuis 2009/2010. Sa Direction Nationale suggère en effet dans son rapport annuel "Globalization of crimes and Police Efforts" (2010) que des catégories aussi différentes que l'immigré, le travailleur étranger, "foreigners", la contestation (incluant les émeutes et d'inévitables confrontations, "riots"), le crime, le terrorisme, la globalisation, sont identiques par la loi et traitées comme telles. Cette police suggère par le fait une distorsion tant des catégories si différentes par nature que de la loi proprement dite (lecture faite du White Paper on Police) et conduit à une survalorisation perverse de cette dernière...
Voici pour conclure un bel exemple de perversion de la "Loi" par la survalorisation :"loooking at the current state of crime involving foreigners in Japan, it is apparent that criminal organizations working on a global scale are invading Japan and that those already operating in this country are internationalizing their ranks. We are seeing a situation which can only be discribed as "globalized crime", in which criminal acts develop on a global scale, posing grave threats to public order..."(White Paper on Police 2010, toward the success of APEC 2010, Yokohama)
Tout comme la philosophe du droit Solange Mercier Josa que je paraphrase ici très librement, qu'elle me pardonne, je partage l'idée que la perversion du droit par la loi est contenue dans la logique corruptrice qui conduit l'intérêt privé au rang de droit à la place du droit." (Extrait du bulletin 4, par 13)

(Fin du bulletin 6, C.P., Nakado, Ibaraki, 25/6/12)

Bulletin de liaison 5
15-30 avril 2012
Evaluation decroissante du crime entrepreneurial et des luttes

"Le disciple demanda : "Mais à quoi peuvent servir des Gardes Nationaux américains en Afrique ?"
Le sage de l'Islam Tierno Bokar répondit : "A former des Gardes Nationaux africains pour tuer des opposants africains !" ("La belle histoire de Mr Jones", C.P.)

"CSIS convened a working group of experts from the U.S. Congress, government, universities, and the nonprofit sector to discuss the challenge of police reform in Africa and come up with recommendations for the U.S. administration to tackle it more effectively... " (CSIS, 4/2011/2012)

"Le CSIS, oeuvre capitaliste par excellence, est un outil du pouvoir autant qu'un pouvoir secret américain, une politique extrêmiste : "CSIS is a truly "multinational" member of the terrorism industry"(powerbase info)... Archétype de la dérégulation économique, du libre-échange et support occulte de la guerre financière, il navigue hors l'esprit des lois alliant stratégie du Big Business, spéculation anarchique, course à l'enrichissement, renseignement civil et militaire - de Exxon à Booz Allen Hamilton, de la CIA au Mossad -, opérations secrètes et guerres.
Il promeut également, comme il est dit au dessus, et par des connexions au dessus de tout soupçon, l'usage stratégique des groupes armés et du terrorisme. Par le fait les doctrines civilomilitaires du CSIS seront largement diffusées et commentées dans le monde, notamment par ses fidèles rapporteurs japonais..." ( "De Wiki au New Manhattan Project", par.III extrait de " Wikiworld911..."Evaluation décroissante de l'environnement politique et commercial de la Wikimedia Foundation, CP doc 17/5/12))

"250 out of the 535 members of congress have more than a million dollars in assets. Millionaires constitute (literally) 1 percent of the American population... 42 percent of all single mothers in the United States were on food stamps, 50 percent of all US children will be on food stamps at some point in their lives before they reach the age of 18... 46,500, 000 Americans are on food stamps !... 50 million Americans live below the poverty line, new statistics from the US Census show that almost 100 million others are counted as low-income citizens, making half of the population of America officially poor." ("La belle histoire de Mr Jones", C.P.)

" En m'appuyant sur les causes probables des échecs révolutionnaires depuis la fin de la seconde guerre mondiale..."

Les récents putschs et tentatives de putschs impliquant sans doute les forces spéciales d'occupation américaines : Mali, Guinee Bissau, DRC, me font penser à l'entretien sur l'action politique que j'aurai avec le philosophe politique québécois Pierre Mouterde en novembre 2005.

Il est clair que l'approche éthique de l'action politique et de l'affirmation de soi de Pierre, sur la base notamment du dernier chapitre de "Repenser l'action politique de gauche", véritable traité critique de la morale, pourra conduire à la germinantion d'un authentique pouvoir individuant et constituant indispensable à l'esprit critique et à la refonte de la pensée théorique de l'action politique de gauche et de l'action proprement dite. Je n'en doute pas un seul instant.
Je n'ai cependant pas eu le sentiment, après lecture, que la question des moyens de "l'action politique non-violente" et a contrario de "l'usage politique de la violence" soit justement traitée.
Je poserai donc à Pierre plusieurs questions en ce sens (Q.4, Q. 5 et Q. 6) en m'appuyant sur les causes probables des échecs révolutionnaires depuis la fin de la seconde guerre mondiale et sur un récent projet du nouvel historien Ilan Pappé de création d'une "ANC palestinienne" (non combattante ou non armée selon les souhaits d'Ilan Pappé) pour lutter contre la politique d'apartheid d'Israel imposée aux populations palestiniennes. Je soutiens ce programme international non violent basé sur le boycott des échanges universitaires avec le milieu académique israélien. Et en cela je m'oppose à la critique allusive et à peine formulée qu'en fera Pierre dans la dernière question de l'interview, Q.6.
Autre point de divergence lié à son dernier chapitre et dont nous retrouverons quelques éléments des principes théoriques dans ses réponses aux questions 5 et 6, sa position spécifique sur les moyens stratégiques du renforcement et du développement d'un pouvoir constituant démocratique.
En effet, et de façon fort abrupte, Pierre proposera une réduction possible de la question de la stratégie du renforcement et du développement du pouvoir constituant à deux inconnues : "le choix de la violence" (il établira cependant que c'est insuffisant) et/ou "le type de violence" (qu'il considèrera éventuellement plus juste)...
Il est clair pour ma part et les évènements du 29 mai dernier (2005) en France et du 1er juin (2005) en Hollande (passés étrangement sous silence) affirmant le NON référendaire au projet de constitution néolibérale européenne me donneront raison, que nous n'avons pas eu à faire ce choix et que dans l'hypothèse d'un échec au NON nous n'aurions pas davantage à le faire.
Dans les débats européens pour la création d'une assemblée constituante populaire, il n'est pas davantage question de l'hypothèse de la violence ou du type de violence à utiliser. Je veux croire, en tout cas, en une autre dynamique populaire, en explorant notamment, Pierre le soutiendra du reste, tous les aspects de la démocratie.

Je ne peux pas non plus cautionner "l'usage de la violence d'autodéfense" en me "projetant" dans l'enfer irakien ou afghan, ou africain, ou encore latinoaméricain ou caraïbe ou en doutant de mon mode de vie contestataire, social révolutionnaire et politique parce que je vivrais dans "un paradis," diront certains irakiens - que je soutiens de toutes les façons possibles, mais sans violence - plongés dans l'extrême douleur en parlant de l'Europe, du droit au travail, de la sécurité sur les lieux de travail, de la liberté syndicale, de la paix civile, de la justice sociale, sanitaire et de l'abondance alimentaire.
Il est clair me retorquera-t-on, encore, que dans un ouvrage théorique, ici l'essai - avec ce qu'il comporte d'hypothèses, de questions et non d'affirmations, tous les possibles sont à appréhender dans le contexte de la réflexion ou de l'analyse et non dans un champ pratique. Ce serait dévier, dans ce dernier cas, le sens donné à cet ouvrage et aux réponses aux questions attenantes puisqu'il s'agit bien, Pierre insistera clairement, de sujets extrêmement sensibles comme la régénération, l'homme nouveau, la praxis et la conquête du pouvoir d'Etat.

Je souhaite conclure sur un point précis avant de laisser la parole aux lecteurs. Je ne me conçois pas dans un contexte sociopolitique où "j'aurais à faire" un choix es-qualité entre deux inconnues "plus que la violence en soi" "quel type de violence serait-on amené à faire usage" ?... Cette remarque s'inscrit dans le prolongement de cette autre faite à propos de "l'armement de groupes d'auto-défense communistes ouvriers irakiens" (PCOI) sur linked222; je ne crois toujours pas que le moyen soit dans l'armement y compris dans le cadre de groupes d'auto-défense.

Je ne souhaite donc pas avoir pour choix "à me battre", en tout cas militairement ou avec des armes, que la situation l'exige d'un point de vue théorique, historique ou d'un point de vue purement pratique.
A cette obligation de lutte j'opposerai "l'esquive", Toni Négri parlera de "fuite", Pierre s'y opposera, François Houtart parlera de "résistance", résistance qui me fait penser au "Résistance, résistance, résistance" du juge italien Fransesco Saverio Borelli (co-instigateur de l'opération anti-corruption "Mains propres") après le meurtre du militant Carlo Giuliani (tué d'une balle dans la tête par un carabinier) lors du sommet G8 de Gênes les 20 et 21 juillet 2001 "où la répression, dira Fransesco Giorgini correspondant de Radio Populare, ne relevait pas d'une dérive fascisante mais d'une nouveauté dans sa systématisation et son caractère sciemment idéologique!...L'italie se trouvait, au moins symboliquement, au bord de la guerre civile!" L'écrivain sicilien Vincenzo Consolo écrira, citant Hugo : "Police partout, justice nulle part." Borelli dira "Résister", ne pas céder aux sirènes de la provocation. Souvenons-nous de la réhabilitation de la Salvadore Option en Irak contre les islamistes et les marxistes communistes révolutionnaires, les syndicats non gouvernementaux, les groupes d'auto-défense ouvriers communistes (ouvriers et familles d'ouvriers), par les services secrets civils et militaires irakiens et américains de John Negroponte. George W.Bush, peu après le drame de Gênes, soulignera l'exceptionnelle maîtrise policière et militaire de Silvio Berlusconi : "14 000 policiers et carabiniers, 200 blessés, 300 gardes à vue, des scènes, dira Giorgini, dignes d'un blitz chilien -rafles à l'école Diaz, sévices multiples à la caserne Bolzaneto, du jamais vu en Europe occidentale depuis trente ans"...
Ma remarque sur "l'action politique non-violente" vaudra, bien entendu, pour le pouvoir institué et constitué qui commanderait de nouveau le sacrifice inutile de nouvelles générations... La désobéissance civile, l'objection de conscience et la désertion, ici, me semblent préférables à toute obligation patriotique.

Quoiqu'il en soit et au delà de cette divergence, je soutiens au nom de la liberté du débat politique et de l'action, la lecture et l'étude des propositions sur l'éthique, le politique, l'histoire, la pensée de l'action politique de gauche de ce brillant essai qui agira comme un antidote salutaire à "la pensée unique néolibérale totalitaire" et à "ses armées politiques en action". Je renouvelle, ici, mon amitié sincère et mon entière solidarité dans la lutte à Pierre Mouterde...


C.P. Nandaï, Japon, 15/4/2012
Notes
- "L'Afrique du sud a augmenté de près de 70% les droits de douane sur le poulet brésilien.
Le Brésil a réagi en déposant une plainte contre l'Afrique du Sud à l'organisation mondiale du commerce. C'est donc un nouveau coup de force de la guerre qui se déroule entre l'Afrique du sud et les autres pays membres du groupe des BRICS que sont le Brésil, la Russie, la China et l'Inde..." (L'offensive protectioniste de Prétoria, BBC Afrique, 14/5/2012)
1- The CSIS Africa Program recognizes that capable police forces are a crucial prerequisite for sustained economic growth, democratic development, and security for all African citizens. Threats such as narcotics trafficking, urban crime, and resource theft all rely on capable police services, yet many have been either ignored or assigned exclusively to military forces, leaving African police forces ill-equipped, poorly trained, corrupt, and even predatory.
The CSIS Africa Program recently concluded a one year study to examine current U.S. efforts to strengthen African police forces. The project engaged current policymakers and practitioners from all branches of the U.S. Government, as well as African experts. The aim of the project is to build support for a more robust and targeted U.S. assistance strategy for police forces in Africa. The project's final report was published in April 2011. (A More Strategic U.S. Approach to Police Reform in Africa, CSIS)

2- ENDS of BRICS : The sinews of the global order are creaking. The most recent sign of age and obsolescence is the BRICS summit that just convened in New Delhi. The BRICS as a group - Brazil, Russia, India, China, and South Africa - won't reorder global politics; as much divides them as unites them. But their determination to articulate the grievances of emerging states shouldn't be ignored. (PacNet #27 - Concert or Cacophony? Searching for the Foundations of a New International Order 19/4/12. Suite et confirmation de la note 2 bulletin 4 : "La phase d'ébranlement et d'effondrement des BRICs est sans doute prévue de longue date si l'on se réfère à Around the Cragged Hill (1993) de George F. Kennan (covert operations of CIA)."
3- Sironi conclura l'intervention "Comment devient-on un bourreau?" donnée fin janvier 2001 au Collège de France dans le cadre d'un séminaire sur la Physiologie de l'action : "(...) J’affirme que pour construire la paix, il faut nécessairement penser la guerre, penser le mal et la destruction : mettre en évidence l’intentionnalité de l’agresseur et celle des systèmes tortionnaires, retrouver et dévoiler au grand jour les théories qui sous-tendent les actions et pensées destructrices, démonter les initiations par lesquelles les systèmes tortionnaires ont formés des bourreaux.... "
(Extrait "Le "Monde impensable" de Françoise Sironi et le "Monde clos" de Paul N. Edwards
", 8/6/2009, C.P.)
4- Des dispositifs de guerre, pensés et rigoureux…
"Nous pouvons voir, à travers le tumulte des générations et de l'information, les structures et les nombreux appareils qui supportent les dispositifs de guerre et de répression policière des oppositions mis au point aux Etats-Unis. La plupart des théoriciens ont été formés à l'université, John Hopkins, Harvard, Yale, Stanford, Chicago, Princeton, Georgetown ou se sont professionnalisés au sein de think tanks militaristes comme Rand, German Marshall Fund, Hoover Institution, le CFR ou encore le CSIS. Ces dernières années les néocons se regrouperont sous la bannière du "contrôle objectif des relations entre civils et militaires" optimisé en Irak et mis au point dans les années 1960 par Samuel Huntington pour le Vietnam; un "contrôle objectif" qui se traduira, en fait, par l'intégration de méthodes violentes propre à la contre-insurrection induisant l'assassinat politique de civils non-combattants, la torture, le rapt, l'emprisonnement sans droit, la déportation individuelle ou collective... D'autres exploiteront la théorie de la "civilisation de la société militaire" de Morris Janowitz, modèle du militaire cherchant à forcer la ressemblance aux forces de police locales (guerre d'invasion) et qui organise et exerce, non moins laconiquement,"la violence extrême dans des circonstances contrôlées, limitées, préservant les liens étroits avec la société à protéger..."; une théorie de sociologie militaire datant également des années 60, toujours consignée dans les fiches de lecture du Council on Foreign Relations." (Extrait de "Dispositifs de guerre et suppliciés", 27/9/2006, C.P.)
5- "Until now Africa has always been predominantly rural. A half century ago 85% of the continent’s population lived in rural communities. But by 2030 a historical ‘tipover’ point will be reached when, for the first time in history, more of the continent’s people will be living in urban areas than in rural regions. By 2050 some 1.23 billion people, or 60% of all Africans, will by city dwellers "(Propagande civile de la JICA, agent précurseur nippoaméricain, annonçant les campagnes d'occupation américaines longues en Afrique (et dans le monde) pour l'exploitation rationnelle civile, technique, financière, policière et militaire des hommes, des sols et des sous sols, 1/11/2011)
6- Asian Countries Can Lead the Way to a New Era of Global Low-Carbon Prosperity (autre mobile d'occupation civile et militaire américaine de l' Afrique, JICA )
7- "Africa is one of the regions which are most vulnerable to climate change, but this is also a great opportunity for the region to achieve low-carbon growth and sustainable development resilient to climate change" (idem JICA)
8- "La JICA sous-marin de USAID et de la CIA
initie également toutes sortes d'opérations politiques clandestines dans les territoires occupés en Palestine, sur la bande de Gaza; elles débordent également des frontières irakiennes pour inonder la Jordanie (fief Sasakawa), l'Egypte, l'Afghanistan ainsi que tous les pays arabes du Proche et Moyen Orient. Sur ce point encore, cartes, programmes et calendriers, s'inscrivent dans le planning d'"unification du monde arabe" de la Maison Blanche. JICA fait bien parti du processus historique d'intégration aux règles hors-normes des zones de libre-échange et contribue à intégrer le Japon, pays des hyper-crédits mais aussi des hyper-pots-de-vin et de l'hyper-endettement public et privé, dans ce nouvel espace hyper-concurrentiel source d'inépuisables endettements pour les Etats pauvres et les entreprises acculés au sur-régime. Les marchés sont soit dopés soit stratégiquement limités ou déséquilibrés pour le compte de quelques uns. Le sur-régime est également source d'endettement et de souffrance pour les ménages pauvres, les minorités,..Le japon n'est pas en reste en matière de stratégie hydrique, de construction et de mise au supplice des populations pauvres. Sa politique de crédit, sa méga-capacité en construction "eau" (barrage, distribution, drainage, purification, assainissement) et son renseignement civil, scientifique, industriel, policier, militaire, ont posé des jalons sûrs aux Philippines, en Inde, en Chine, en Mongolie, en Indonésie, en Thaïlande, au Vietnam, dans les îles du Pacifique, en Nouvelle Guinée, en Corée du Sud, regagnant peu à peu l'espace des conquêtes militaires de 1931 à 1945. Le gouvernement se sert de cette force de levier pour engager un long processus d'endettement "eau" ou "construction" - généralement sur trente à cinquante ans - avec des Etats hyper-endettés, géoclimatiquement désavantagés et politiquement destabilisables; technique de harcèlement et de chantage que les américains utilisent au Japon depuis cinquante ans pour dévérouiller les barrières douanières... Cette agence, très spéciale donc, fusionnera d'ici à 2008 avec la Japan Bank for International Cooperation (fusion d'EX-IM Bank of Japan et de The Overseas Economic Cooperation Fund, (OECF) en 1999) qui vient de se doter d'un "board of Sharia" pour intégrer le marché financier musulman en Malaisie (en fait, le marché financier arabo-musulman sera infiltré depuis toujours; hier Ex-Im Bank of Japan (JBIC) jouera, par exemple, un rôle majeur sur le marché des finances et des entreprises publiques algériennes en accordant un prêt au "gouvernement" algérien à Tokyo le 31 mars 1992 - accord approuvé à Alger par décret présidentiel le 20 octobre 1992 - en ne tenant pas compte de la sanglante répression anti-islamiste, de la déportation des populations civiles - ouverture de camps de concentration aux opposants au régime militaire issu du putsch de janvier 1992 dès février 1992 -, de la torture, des exécutions, des disparitions forcées - près de 12 000 personnes -, qui conduiront entre 100 000 et 200 000 algériens à la mort et plus de 1,5 million de civils au déplacement)". "(Extrait de – La dynamique criminogène des Etats riches hyper-endettés, ch.14, "Economies de guerre à crédit , sang des martyrs..." )

Bulletin de liaison 4
21 mars 2012
Evaluation decroissante du crime entrepreneurial et des luttes

"Pourquoi l'activité législatrice ne parvient-elle pas à se règler en fonction de la seule "nature juridique" de la souffrance et de la misère sociale ? Le législateur millionnaire du Congrès américain (du parlement européen, indien, russe, japonais, ou africain) ne pervertit-il pas la sphère du droit et n'institue-t'il pas un état régressif par rapport à ce droit quand il identifie formellement comme égales en soi trois choses aussi differentes selon leur nature - tant d'un point de vue de l'objet que d'un point de vue de l'acte - que la contestation, le crime et le terrorisme ? Une telle police pour une telle globalisation existe déjà au Japon depuis 2009/2010. Sa Direction Nationale suggère en effet dans son rapport annuel "Globalization of crimes and Police Efforts" (2010) que des catégories aussi différentes que l'immigré, le travailleur étranger, "foreigners", la contestation (incluant les émeutes et d'inévitables confrontations, "riots"), le crime, le terrorisme, la globalisation, sont identiques par la loi et traitées comme telles. Une telle perversion de la loi (qui garantit la subordination du droit de l'Etat au droit de la propriété privée) conduira inévitablement l'élu, le législateur, le juge et le policier de la globalisation à ne faire aucune différence dans leur rapport au droit entre crime et contestation, contestation et terrorisme..."(extrait du bulletin de liaison n°4)

"Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail. Le dernier tremplin, c’est à dire l’Iran, va vraiment faire pencher la balance. Nous avons espoir que si tout va bien, la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens....Sur les cendres nous construiront une société nouvelle, il restera seulement une superpuissance de gauche, et seule, elle sera le gouvernement mondial qui gagne...."
(Heinz "Henry" Alfred Kissinger, février 2012, "recruté à la fin de la guerre comme espion professionnel par Allen Dulles. Il accède au programme américain de transfert de nazis derrière les lignes soviétiques dans l'hypothèse d'une 3ème guerre mondiale en tant que consultant de l'Operations Research Office en 1951. Il sera chargé par les services secrets américains du recrutement d'étudiants étrangers à Harvard tout en poursuivant ses recherches sur les "nazi freedom fighters". Les élites politiques, scientifiques, religieuses et militaires américaines assumeront les transferts sans honte ni remords sous la forme de la "nazification" tant de l'idéologie académique américaine que de nombreuses institutions dans le monde...C.P.)


1- Une évaluation decroissante du crime entrepreneurial, indispensable pour parvenir à la notion proprement dite de "crime nucléaire", ne peut se concevoir sans cette déclaration de Henry Kissinger diffusée en février 2012 sur les sites web JérusalemplusTV/Dailysquib. De toute évidence passée inaperçue elle ne dévoile pas moins le sens des guerres au Proche et Moyen Orient, le sens des soulèvements dits spontanés ou révolutionnaires arabes et musulmans de ces dernières années.
Elle révèle en fait que sept coups d'Etat ont été délibérément orchestrés par la défense américaine, les services secrets américains et les services des pays coalisés sur ordre des entrepreneurs américains depuis le début de la destruction de l'IRAK et de la ratification par les Etats-Unis des zones/traités de libre-échange au P.M.O.. Le Proche et Moyen Orient cesse par le fait d'être composé d'Etats souverains ou indépendants.

2- La diffusion de cette "confession de Kissinger" - confession d'un "putschiste" - a pour but d'interpeller le Centre Simon Wiesenthal sur la nature juridique et politique de "la chasse aux nazis et néo nazis, aux criminels anti sémites et racistes, aux digital terrorists" et sur la nature de l'intérêt privé élevé au rang de droit à la place du droit; subversion conduisant à la subordination du droit de l'Etat par l'intérêt privé.
Cette interpellation repose sur un échange de propos sur les dérives SS de DIOR et le nazisme au XXIème siècle. Je ne suis guère étonné de ne pas avoir reçu de réponse. En fait j'en reçevrai une de Wiesenthal le 21 mars, mais indirecte, concernant l'assassinat d'une famille juive à Toulouse par un forcené présenté tantôt comme un néo-nazi tantôt comme un combattant d'Al Qaeda; organisation qui, pour certains fonctionnaires du renseignement, n'est à l'origine qu'une base de données des moudjahidines internationaux et des trafiquants d’armes utilisés par la CIA et les Saoudiens pour canaliser les guérilleros, les armes et l’argent, dans l’Afghanistan occupé par les soviétiques....
A priori le FBI ne se sent pas davantage concerné par "la confession de Kissinger" et ne s'étonne pas qu'un avocat d'affaire de renomée mondiale sans mandat électif (célèbre pour ses connexions nazies des années 50, ses directives homicides durant les campagnes militaires au Vietnam, au Chili, au Cambodge, en Indonésie, au Timor), chef occulte d'un "groupe américain para gouvernemental" (CIA républicaine indépendante ?) puisse déclarer en février 2012 : "nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail" .
Tant de personnes sur le territoire américain seront persécutées, harcelées, torturées, pour bien moins et perdront leurs droits sans jamais avoir exposé les Etats-Unis ou quiconque à une "menace", "attaque" ou "riposte terroriste". Le Homeland Security sera modelé en 2003 pour répondre précisément à "ces" menaces, attaques, ripostes post 911...qui ne viendront pas de l'extérieur.

3- Souvenons-nous que lorsque GWBush II proposera à Henry Kissinger la direction de la commission d'enquête 911 ce dernier déclinera pour conflit d'interêt tandis que son ami Larry Silverstein qui acquerra le WTC I pour $3,2 milliards peu avant 911 et qui contractera une police d'assurance anti-terroriste de $7 milliards quelques mois avant 911 perçevra pas moins de $4,6 milliards de compensation après la destruction de "ses" deux tours.
GWBush II renouvelera pour son/ses ami(s) républicain(s) le Terrorism Risk Insurance Act (27/12/07), protocole fédéral garantissant jusqu'en 2014 le recouvrement des assurances aux propriétaires d'immeubles détruits par des actes terroristes dans les zones urbaines et tout particulièrement dans le "Lower Manhattan".

4- Le D.H.S. aurait donc dû, à tout le moins, envoyer ses policiers enquêteurs et ses brigades anti terroristes chez Henry Kissinger et chez ses amis putschistes à New York ou a Washington au lieu de les diriger sur des associations écologiques pacifistes, sur des foyers de travailleurs immigrés ou d'étudiants socialement engagés ou encore sur des groupes d'ouvriers chômeurs manifestant pour un emploi, une pension, un droit alimentaire, un crédit ou un toit depuis la crise des subprimes; 1 américain sur 2 étant reconnu pauvre par l'US Census Bureau, 1 sur 6 ayant recourt aux Food Stamps, 1 sur 3 n'ayant aucune épargne ou pension pour son vieil âge.
Le US Patriot Act d'octobre 2001 sera du reste élaboré pour traiter stratégiquement les catégories : contestation, émeute, menace, attaque, riposte, terrorisme, crime, comme relevant d'un seul régime d'enquêtes criminelles amalgamant les distinctions juridiques entre les services enquêteurs du renseignement extérieur et ceux, internes, du FBI. Une telle perversion ou torsion de la loi fera de la loi américaine un outil de subversion du droit et non un outil de justice au service des citoyens, de l'Etat et du droit :"L'un des axes centraux de ce long texte est d'effacer la distinction juridique entre les enquêtes effectuées par les services de renseignement extérieur et les agences fédérales responsables des enquêtes criminelles (FBI) dès lors qu'elles impliquent des terroristes étrangers. Elle crée aussi les statuts de combattant ennemi et combattant illégal, qui permettent au gouvernement des États-Unis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste" (Wiki)

5- De toute évidence Henry Kissinger ne terrorise pas moins que le conspirateur Zbigniew Brzezinski quand il affirme à la tribune du CFR en janvier 2011 :"In earlier times, it was easier to control one million people than to physically kill one million people; today, it is infinitely easier to kill one million people than to control one million people..."
Pas moins que Sir John Holmes, directeur de Ditchley Foundation, clâmant en février 2011 sur les traces du dandy Churchill : "Current economic strains could create fertile ground for the emergence of new and dangerous ‘saviours’, who could come to power democratically in the first place, as had Hitler..."
Pas moins que le banquier international Felix Rohatyn dévoilant le sens réel du gouvernement en mars 2006 :"La question est de savoir ce que seul un gouvernement peut faire ; tuer des gens probablement... Mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de domaines d’intervention du gouvernement où le secteur privé n’ait aucun rôle à jouer, à condition qu’il soit adéquatement supervisé et que la communauté d’intérêts soit protégée" ou pas moins que, selon Daily Reckoning, Goldman Sachs :"Goldman Sachs was the firm selling tickets for an ocean cruise, then buying a disaster insurance on that particular cruise because you had some knowledge that the ship was barely seaworthy. So Goldman devoted itself to a series of perfectly legal — but morally bankrupt — business practices during the go-go years of 2005 to 2008, would it not be tempted to do even more of the same during the grim conditions of 2011-12?...”
Pas moins encore que le Président Obama reçevant le Prix Nobel de la Paix en décembre 2009 :" I am the Commander-in-Chief of the military of a nation in the midst of two wars. One of these wars is winding down. The other is a conflict that America did not seek; one in which we are joined by 42 other countries -- including Norway -- in an effort to defend ourselves and all nations from further attacks... Still, we are at war, and I'm responsible for the deployment of thousands of young Americans to battle in a distant land. Some will kill, and some will be killed... America led the world in constructing an architecture to keep the peace..."
Rappelons enfin cette autre pièce d'anthologie du mensonge et de la démagogie du Président Obama, une allocution prononcée également en 2009 mais au Ghana : "Peuples des nations pauvres, sachez que (...) ceux qui veulent prendre le pouvoir par la corruption et la répression de la dissidence sont du mauvais côté de l'Histoire...Peuples des nations pauvres, sachez que nous nous engageons à vous aider pour que vos fermes prospèrent et que coulent des eaux pures, pour que les corps qui ont faim et les esprits affamés soient également nourris »
Henry Kissinger n'échappe pas à la propagande classique et doit être entendu, à ce titre, par une quelconque Cours de Justice (arabe, chinoise, japonaise, africaine, européenne, latinoaméricaine ou nord américaine) pour propos subversifs soulevant la terreur, pour, à tout le moins "7 coups d'Etats fomentés pour/par des intérêts privés occultes contre sept gouvernements autonomes non beligérents", pour activités subversives internationales, conspiration et terrorisme contre des Etats souverains, traffic d'influence, détournement sans doute de capitaux et usage des structures publiques américaines sans controle du Congrès ou avec la complicité secrète du Congrès et de la Maison Blanche, voire même et pourquoi pas, selon un autre point de vue, pour trahison. Kissinger et ses amis se déclarent bien ouvertement putschistes et pilleurs de ressources.

6- "L'anschluss de Kissinger" rappelle bien l'anschluss Nazi de mars 1938, l'annexion de l'Autriche après l'échec du projet d'union douanière dit « plan Schober-Curtius » de mars 1931, autrement dit la conquête nazie de l'espace vital que traduisent aujourd'hui, plus efficacement encore, les percées néocoloniales américaines ou l'expansion vitaliste hypersécuritaire de l'OMC, du FMI, de L'APEC ou de l'OMD (Organisation Mondiale des Douanes); "la paix mondiale par le commerce mondial" slogan génétique de IBM légitimera de 1945 à 2000 une nuée de "conflits mineurs" occasionnant pas moins de 85 millions de tués soit le nombre des tués des première et seconde guerres mondiales.

7- Kissinger et ses amis industriels et financiers démontrent également que des civils sans mandat ni fonction officielle ont au XXIème siècle, une fois de plus, un absolu contrôle des forces armées dans le seul but privatif de voler des pays non béligérents et de pousser à la guerre de l'intérieur comme de l'extérieur. Ils feront croire par ailleurs aux communautés juives américaines, israéliennes et méditerrannéennes, que "l'objectif social" de ces putschs consiste en le transfert des ressources naturelles arabes et musulmanes aux Israeliens :"Nous avons espoir que si tout va bien, la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens...."
On ne peut mettre plus en danger l'Etat israélien ni menacer plus encore les communautés juives dans le monde. Sur ce point le Centre Simon Wiesenthal ne semble pas disposer à témoigner contre Kissinger et ses amis de l'ombre.
Trop d'élus republicains néocons et "faucons" de Bush à Obama par ailleurs se sont expliqués sur ce point de doctrine politique militaire : "ramener les richesses au pays" pour avoir des doutes sur le sens de " la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens". "Ramener les richesses au pays" ne concernera jamais l'abondance, la sécurité ou l'autonomie d'Israel.

8- Sous ces deux angles on peut encore considérer que Kissinger et ses amis putschistes menacent, terrorisent, provoquent non seulement les nations arabes, socialistes et musulmanes dans le monde, mais également l'Etat hébreux, les juifs d'Israel, les juifs laïcs, socialistes et orthodoxes du monde qui s'opposent pacifiquement à la guerre. En fait, ici, les Etats-Unis masqueraient leur stratégie politique et militaire d'éradication systématique tant aux juifs qu'aux palestiniens qu'ils persécutent. La doctrine de la persécution, de l'enfermement ou de la ghettoisation du peuple juif et du peuple arabe musulman concernerait plutôt à moyen terme la trahison des deux peuples frères par un seul faux-frère, l'entrepreneur américain.
Aussi si de toute évidence Kissinger est juif il demeure toujours au regard de son passé politico-militaire des années 50 et de sa démente allocution de février 2012 un partisan industriel et financier forcené du "nazi freedom fighter program" au service, donc, de l'entrepreneur américain dans le monde et à ce titre un juif anti sémite et anti communiste endurci au nom de la "nazification de l'idéologie politique américaine"... qui n'aurait pas cessé, donc, avec la fin de la guerre froide... Aux juifs, aux arabes musulmans et aux nazis, cependant, qui auraient collaboré à une telle idéologie politique, militaire et commerciale américaine dans le seul but du pillage des ressources étrangères serait garanti le sort réservé aux vaincus, aux prisonniers, aux criminels des temps de guerre, la trahison.
L'historien américain Fransisco Gil-White écrira sur ce dernier point de la collaboration :"Let's start with the caller's statement, that US intelligence was "working with some Nazis." Why is this wrong? Because the phrase, “working with”, implies equality of power. A slave owner does not "work with" his slaves. A jailer does not "work with" his prisoners. And US intelligence officers do not “work with” Nazis who lost the war and are wanted for mass murder.The Nazis recruited by US intelligence were wanted for the most heinous crimes. Many were members of the SS, the Gestapo and the Nazi Leadership Corps.The policy of Nazification, pursued by the US establishment starting at the end of World War II, meant that though the Germans lost the war, Nazis came to dominate powerful institutions in many countries..."
Par le fait la question de Gil-White :"Is the US an ally of Israel ?" demeure pertinente, pas moins au fond que l'affirmation enfin célébrée preuves d'archive en main de Christopher Simpson chercheur au Nazi War Criminal Records Interagency Working Group :"... the CIA itself was created by absorbing practically the entire Nazi war-criminal infrastructure..."

9- En appui, donc, sur les expériences politiques, scientifiques et militaires du "national socialisme" hitlérien et sur d'évidents "jeux de crises globales" financières et industrielles, Kissinger et les élites américaines en profiteront pour jetter les fondements d'un "nouveau populisme social mondial" en avouant clairement : "Sur les cendres nous construiront une société nouvelle, il restera seulement une superpuissance de gauche, et seule, elle sera le gouvernement mondial qui gagne...."

10- La FED s'y prendra de cette façon, et sans doute sur ordre des Major américaines, avant et durant le mandat de Barack Obama en tirant sur le monde des missiles new wave pour casser les règles économiques des communautés d'après guerre et pour commettre les nouvelles normes d'adhésion sociale à la globalisation : bubbles, crises immobilière et crises des subprime, surconsommation de produits financiers dérivés, guerres monétaires, crises alimentaires et sanitaires, propulsion de l'épargne mondiale sur les marchés financier et sur les marchés de l'or, crise spéculative globale, dévaluation du dollar de 33% sur 20 ans, siphonnage des banques centrales, vaccinations de masse forcées y compris pour les bébés de moins de 6 mois sans système auto-immune, etc.... Le docteur Chan Directeur Général de l'OMS déclarera du reste en septembre 2011 lors de la 61e session du Comité régional pour l'Europe à Bakou :" la mondialisation de modes de vie peu sains se propage rapidement. Le monde a besoin d'une gardienne de la santé mondiale..."
Les entrepreneurs concevront l'appauvrissement américain sur cette base puis celui de la planète en boostant la fausse dynamique de gauche des BRICs prisonniers de la dogmatique de Bernanke (FED) "borrowers rather than as lenders" amorçant la phase II de la stratégie des faillites spéculatives militarobancaires de Goldman Sachs :"le krach économique et l'effondrement de la demographie active de la Chine, de l'Inde et dans une moindre mesure de la Russie et du Bresil'; la phase I étant le faux plan marshall de "la bravade" (Kissinger) amorcé également par la FED, les BRICs (renflouement de la Grèce et de l'Europe des pauvres) et le Japon en phase de "déconstruction/reconstruction" stratégique.

11- Ce "krach ggiogne" portant les empreintes criminelles des Major US (JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Bank of America, Citibank), amorçage de "la superpuissance de gauche mondiale, le gouvernement mondial qui gagne" en appui sur l'idéologie raciale blanche de l'endettement de Kissinger et des néolibéraux est désormais en place et se poursuit stratégiquement.
Cette idéologie raciale de l'endettement apparait dans le titre sibyllin mais historique d'un récent article de Daily Reckoning (l'un des leaders mondiaux en stratégie spéculative) intitulé :"Made in America...again!" et dans la stratégie 2012 de "reconstruction" de Caterpillar classée au "Top 100 des compagnies industrielles mondiales" en novembre 2001: “We find it as cheap to manufacture in the US as in China."
Les Etats Unis vont donc forcer la globalisation/effondrement des nations "borrowers rather than as lenders" en imposant un nouveau protectionnisme. Un protectionnisme qu'ils interdisent et interdiront formellement ailleurs sous peine d'embargos ou de blocus. Kissinger le confirmera lors de sa déclaration de février, pure propagande: "La guerre à venir sera si grave qu’une seule superpuissance pourra gagner, et ce sera nous autres. C’est pourquoi les européens ont une telle hâte de former un super état : ils savent ce qui se prépare, et pour survivre, l’Europe devra être un état fort et soudé. Leur empressement me prouve qu’ils savent très bien que la grande épreuve de force est à nos portes."

12- Quelques questions fondamentales sur le droit et les lois me viennent à l'esprit :
- Pourquoi "l'activité législatrice" des parlements et des Etats ne parvient-elle pas à atténuer l'influence des multinationales, de l'OMC et de l'Organisation Mondiale des Douanes ? Pourquoi ne parvient-elle pas pour le seul bien commun et dans le but de protéger les faibles à poser comme loi ce qui est en soi droit ?
- Que signifie:"l'APEC (organisation commerciale des Etats) représente 50% du PNB mondial et 47% du commerce mondial" quand les produits dérivés financiers totalisent à eux seuls un montant de 223 376 milliards de dollars aux USA, soit 3,7 fois le PIB mondial !! dont 211 850 milliards de dollars détenus par 4 banques : JP Morgan Chase, Bank of America, Citibank, et Goldman Sachs. La banque privée JP Morgan détenant à elle seule 75 253 milliards de dollars de produits dérivés soit plus de 1,2 fois le PIB mondial !!?
- Pourquoi l'activité législatrice ne parvient-elle pas à se règler en fonction de la seule "nature juridique" de la souffrance et de la misère sociale ?
- Le législateur millionnaire du Congrès américain (1) ne pervertit-il pas la sphère du droit et n'institue-t'il pas un état régressif par rapport à ce droit quand il identifie formellement comme égales en soi trois choses aussi differentes selon leur nature - tant d'un point de vue de l'objet que d'un point de vue de l'acte - que la contestation, le crime et le terrorisme ?
- Un tel législateur ne garantira t-il pas la subordination du droit de l'Etat au droit de la propriété privée et ne nourrira-t-il pas, par le fait, une regrettable perversion du rapport entre le droit, la loi et la justice ?
- Ne rendra-t'il pas impossible l'exercice de la justice et n'encouragera-t'il pas une irrémédiable logique corruptrice de tout droit érigeant l'intérêt privé au rang de droit à la place du droit, le droit de l'intéret se substituant à l'intérêt du droit ?
- Une telle perversion de la loi conduira inévitablement l'élu, le législateur, le juge et le policier de la globalisation à ne faire aucune différence dans leur rapport au droit entre crime et contestation, contestation et terrorisme...


13- Par le fait il y a fort à parier que l'interdépendance capitaliste transnationale revendiquée par l'APEC (l'OMC, le FMI, la Banque Mondiale, l'OMD, le FMI) sous la forme de l'universalisation du lien de dépendance entre les hommes constitué par leurs besoins et les méthodes pour produire et distribuer les moyens de satisfaire ces besoins, garantira la concentration de la richesse entre les mains d'une minorité.
Cette concentration instaurerait graduellement un gouvernement social populiste mondial tel qu'envisagé par Henry Kissinger et ses amis putschistes :"une superpuissance de gauche, le gouvernement mondial qui gagne"... au service d'une idéologie raciale blanche de l'endettement alors que l'essentiel de la population mondiale serait réduit, en fait, à l'état de plèbe inactive totalement indigente et que le Dr. Chan de l'OMS assimile déjà, par anticipation, à :"la mondialisation de modes de vie peu sains".
Un tel mode de gouvernement au service d'une telle idéologie raciale de l'endettement (privatisation absolue des profits et socialisation massive de l'endettement) ne manquera pas de justifier sa police par la globalisation du crime.
Une telle police pour une telle globalisation existe déjà au Japon depuis 2009/2010. Sa Direction Nationale suggère en effet dans son rapport annuel "Globalization of crimes and Police Efforts" (2010) que des catégories aussi différentes que l'immigré, le travailleur étranger, "foreigners", la contestation (incluant les émeutes et d'inévitables confrontations, "riots"), le crime, le terrorisme, la globalisation, sont identiques par la loi et traitées comme telles. Cette police suggère par le fait une distorsion tant des catégories si différentes par nature que de la loi proprement dite (lecture faite du White Paper on Police) et conduit à une survalorisation perverse de cette dernière...
Voici pour conclure un bel exemple de perversion de la "Loi" par la survalorisation :"loooking at the current state of crime involving foreigners in Japan, it is apparent that criminal organizations working on a global scale are invading Japan and that those already operating in this country are internationalizing their ranks. We are seeing a situation which can only be discribed as "globalized crime", in which criminal acts develop on a global scale, posing grave threats to public order..."(White Paper on Police 2010, toward the success of APEC 2010, Yokohama)

Tout comme la philosophe du droit Solange Mercier Josa que je paraphrase ici très librement, qu'elle me pardonne, je partage l'idée que la perversion du droit par la loi est contenue dans la logique corruptrice qui conduit l'intérêt privé au rang de droit à la place du droit.

22 mars 2012
Fin du bulletin 4
C.P.


Notes
1 -"Il apparaît clairement aujourd'hui, au regard des faits (à tout le moins depuis l'échec humanitaire, juridique et politique de la Société des Nations), que le monde - même "réduit" aux proportions d'un Etat global - ne peut être gouverné en temps réel par un état-major global : capitaliste, néolibéral ou socialiste (constat d'échec qui ne remet pas en question la nécessité de la critique marxiste ou du marxisme).
Les estimations "omsiennes" (toujours approximatives, hier 300 millions de vaccins généreusement offerts par l'organisation et les pays riches aux pays pauvres, aujourd'hui 200 millions) permettent d'attirer l'attention sur un autre constat d'évidence. "Notre" mode de production industriel ne peut estimer "nos besoins" avec précision, que ce soit pour 3 milliards de personnes ou pour 7 et ne peut bien évidemment pas produire, en temps réel, suffisemment de moyens globaux ou de qualités particulières pour sauver le monde dans sa totalité.C'est une chance pour la survie de l'espèce ou des groupes humains..."(Verrouiller l'accès au temps réel, Art.7 H1N1, Propos décroissants sur les vaccinations, l'erreur humaine et le crime organisé)
2 - La phase d'ébranlement et d'effondrement des BRICs est sans doute prévue de longue date si l'on se réfère à Around the Cragged Hill (1993) de George F. Kennan (covert operations of CIA). Après le nazisme, le fascisme, l'impérialisme et le communisme d'Etat "le gigantisme économique" et la globalisation seront les ennemis de "l'Amérique appauvrie". Ils seront combattus et abattus par cette même Amérique: "We are, if territory and population be looked at together, one of the great countries of the world—a monster country, one might say, along with such others as China, India, the recent Soviet Union, and Brazil. And there is a real question as to whether “bigness” in a body politic is not an evil in itself, quite aside from the policies pursued in its name."
En fait, les américains n'ont jamais eu l'intention de "relever" les BRICs afin de les intégrer "dans le champ de la modernité post communiste". Il s'agit d'une oeuvre de captation de ressources et de démolition post idéologique.
Kennan instigateur de la guerre froide a non seulement pensé l'après communisme et la "cessation du gigantisme des nations pauvres" sur un lit de cendres... (BRICs) mais également celle du gigantisme américain rendu à l'Etat de pays pauvre (US Census Bureau, 1 américain sur deux est officiellement pauvre)
Y serions nous rendus ? :" I have often diverted myself, and puzzled my friends, by wondering how it would be if our country, while retaining certain of the rudiments of a federal government, were to be decentralized into something like a dozen constituent republics, absorbing not only the powers of the existing states but a considerable part of those of the present federal establishment. I could conceive of something like nine of these republics—let us say, New England; the Middle Atlantic states; the Middle West; the Northwest (from Wisconsin to the Northwest, and down the Pacific coast to central California); the Southwest (including Southern California and Hawaii); Texas (by itself); the Old South; Florida (perhaps including Puerto Rico); and Alaska; plus three great self-governing urban regions, those of New York, Chicago, and Los Angeles—a total of twelve constituent entities. To these entities I would accord a larger part of the present federal powers than one might suspect—large enough, in fact, to make most people gasp."
Que signifie maintenant le dernier Executive Order du Président OBAMA -3- alors que les services secrets militaires du Pentagone considèrent une guerre civile contre leurs ressortissants comme possible ou probable, une guerre qui irait de paire avec la nouvelle phase d'émancipation-annexion post 911 du monde arabo-musulman "US v Holy Land Foundation trial" du Team B... The TeamBIIReport, "Shariah: The Threat toAmerica" (center for security policy, 13/9/10). Une phase d'effondrement stratégique et de mensonges politiques ou de propagande qui s'inscrit dans le "Nazi freedom fighter program" de Henry Kissinger ?

a-
"Future armies [that America will face] won't be wearing uniforms," says Richard Higgins, manager of the Irregular Warfare Support Program at an interagency counterterrorism office in the Pentagon. There is a collision taking place between communication, information and war...The new policy elevates "irregular warfare" (DTIC) to the same status as fielding modern tanks or dominating the skies with advanced fighters..."
b- "the next defense-relevant shock will likely emerge as a significant surprise...the next consequential shock for DoD is certain to be unconventional and defense relevant, not traditional and defense-specific. Among the most challenging defense-relevant shocks will be those arising in the absence of hostile strategic design... the strategic environment itself may be the next worst U.S. enemy... it would be prudent to add catastrophic dislocation inside the United States or homegrown domestic civil disorder and/or violence to this category as well...this might include use of military force against hostile groups inside the United States..." ("Known unknowns : unconventional strategic shocks..." Nathan Freier, SSI - U.S. Army’s Peacekeeping and Stability Operations Institute - CSIS, p.7 to 33/38, 11/08)

- 3 - POLICE STATE USA: New Obama Executive Order Seizes U.S. Infrastructure and Citizens for Military Preparedness
Barack Obama signed an Executive Order stating that the President and his specifically designated Secretaries now have the authority to commandeer all domestic U.S. resources including food and water. The EO also states that the President and his Secretaries have the authority to seize all transportation, energy, and infrastructure inside the United States as well as forcibly induct/draft American citizens into the military. The EO also contains a vague reference in regards to harnessing American citizens to fulfill “labor requirements” for the purposes of national defense... (globalresearch.ca, 18/3/2012)

Bulletin de liaison 3
17 janvier 2012

Evaluation décroissante du crime entrepreneurial et méthodologie des luttes

1 - L'histoire immédiate : politique, criminelle, judiciaire, montre que les luttes et le conservatisme sont, dans le champ de la démocratie politique, tous les deux perdants. Le côté obscur des choses : "l'illégitimité du pouvoir" (politique) semble en effet, très paradoxalement, l'emporter.
Du point de vue de la philosophie politique les droites et les gauches tirent leur légitimité fondamentale du législateur. Cela dit qu'est-ce que "la légitimité" ? Existe-t'elle avant le processus politique, avant le législateur ? Qu'est-ce qui est légitime ? Ce qui est conforme aux règles ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? Ce qui n'est pas conforme aux règles ? Demandons nous encore une fois, qu'est-ce que "la légitimité" ? "La qualité de ce qui est juste" est-il écrit dans le Robert.
Il en va de même pour le pouvoir : "le pouvoir n'est fondé sur rien" écrivent les philosophes, soit. Qu'est-ce que, toutefois, le pouvoir ? Difficile à cerner "Le pouvoir n’est fondé ni sur l’argent (pouvoir des nantis), ni sur la naissance (pouvoir des bien nés), ni sur l’expertise (pouvoir des savants), en fait il n’est fondé sur rien. Il n’appartient en droit à personne et donc appelle aux surgissements des « sans-parts », c’est-à-dire ceux et celles qui ne sont pas comptés, pas pris en compte, puisqu’ils ne sont ni bien nés, ni bien nantis, ni compétents..." (Mouterde, Rancière)
Attribuons maintenant à "celui qui n'a rien" le droit moral de se dresser en "assemblée" - "ekklesia", " assemblée du peuple", "lieu où se tient cette assemblée" -, pour appeler, clâmer afin d'obtenir... Retenons cette option ecclésiastique et légitimiste de la nécessité.
Serait donc frappé de légitimité "la forme ecclésiale" ou "l'acte individuel et/ou collectif" qui d'évidence traduirait toutes les "contraintes politiques ou sociales spontanées" dans un nouveau champ d'expérience et d'émancipation forcément moral, égalitaire, juste, mosaïque, diachronique et donc mutant, inter/transgénérationel, imprévisible également (au delà des gauches partisannes et des discours politiques formels d'aujourd'hui) et qui, par le fait, ne serait plus lisible dans l'espace où les communautés seraient réduites à la vie marchande, au business, aux seuls contrats des législateurs, aux normes et aux règles: espace privilégié du pouvoir héréditaire, de la propriété privée, de l'annexion, de l'aliénation/normalisation/standardisation du langage.

2 - Cette forme ou cet acte ecclésial, ce "tiers état" forcément constituant - le "processus" plutôt que l'institution; le processus induit que l'effet tenseur du contre pouvoir est préférable à l'institutionnalisation du champ expérimental -, émancipé des contraintes collectives et particulières du pouvoir poltique, institutionnalisé, spéculatif et sans légitimité, "sans appel" populaire, serait doté d'un caractère de nécessité civile.

3 - Ce "tiers état" légitime, spontané et inédit dans son rapport à l'Etat politique, reposerait sur un axe individuel et collectif déterminant : "j'ai besoin de" (pouvoir politique, d'appel) pour entraver, ce qui apparait homicide et liberticide dans l'organisation : "les effets tenseurs des marchés", effets bonapartistes, nourris par l'acte militaire, policier ou par la contrainte, l'écriture civile et commerciale du droit, ou encore "par la force des choses" (le caractère de necessité civile de "j'ai besoin de" étant prisonnier dans son rapport à l'Etat politique, dans son rapport aux institutions, des effets de la marchandisation).
Le salvateur "j'ai besoin de" contrarie également très spontanément "les efforts de civilisation" (conquête militaire de l'islam, du socialisme ou des pays par/pour le libre-échange) que nous endurons dans l'espace légal des marchés sans pouvoir nous en détacher. Cette civilisation marchande conduit peu à peu à une atrophie de la légitimité politique, à "je n'ai pas/plus besoin de pouvoir".
Le "tiers état" émancipateur, ecclésial, opératif et non spéculatif : "j'ai besoin de" conduit par contre, de toute évidence, à "ce que nous pouvons être ou faire" (en termes fondamentaux politiques, religieux ou sociaux, en termes d'organisation).

4 - Les divisions internes sur la question conduisent les luttes de gauche hors des partis et c'est tant mieux alors que les forces politiques, religieuses et commerciales de droite, dissimulent toujours leurs faiblesses par le médium inamovible des partis, des gouvernements, des lobbies, des églises et des entreprises, tout en nourrissant le crime par le crime, le délit par le délit, l'assassinat par la promotion interne ou externe, les guerres par l'investissement et par le retour sur investissement (ROI).

5 - Ainsi "les institutions", l'Etat, le gouvernement (plus que les administrations au fond), le parlement et les "pouvoirs politiques partisans" frappés d'illégitimité (puisqu'ils ont perdu la qualité de ce qui est juste) ne peuvent se justifier que dans l'ombre des lois et par le fait ne vivre que de rapines, de mensonges et de crimes, de guerres, d'agression et d'oppression, de putschs, d'actions anti-démocratiques (corruption, fraude électorale, délit d'initié), de fausses révolutions ou de "révolutions oranges".
Telles apparaissent encore la civilisation et la financiarisation de nos besoins politiques et au fond l'aliénation de la légitimité, du travail, de l'organisation sociale; alimentation, diététique, toit, santé, culture, création, politique, plaisir de vivre, amour n'étant plus des conditions de fait de l'organisation sociale et familiale juste, libre et égale - 1 américain sur 6 ne peut se nourrir sans aides alimentaires, 1 sur 3 n'a pas d'épargne, 1 sur 2 est reconnu pauvre ! - (US Census Bureau).
Tel est encore cet étrange caractère de nécessité civile dépourvu de "la qualité de ce qui est juste", cauchemar politique et social qui confère aux luttes une légitimité désormais incertaine tandis que l'"Etat politique" sans légitimité populaire, incapable de justice ou d'égalité, trame un lien avec l'incompétence, le crime, la guerre ou encore avec l'acte maffieux.
Un homme d'Etat intègre témoin de la corruption des partis et du manque de probité des institutions qui renoncerait à sa condition ne serait pas considéré comme un homme juste par ses contemporains, sa famille, ses enfants ou ses amis.

6 - Remarquons ici que les droites entrepreneuriales pactent aisément entre elles. Elles établissent entre elles - sans être attachées au nom commercial privé -, des liens contractuels juridiques et intellectuels puissants quasi "familiaux".
Des lignées et des dynasties s'en détachent et confèrent "aura" - car elles disposent des richesses, des mérites et des pouvoirs -, sérénité et puissance, aux communautés privilégiées et aux individus cooptés pour leurs besoins : "nous avons besoin de... tant d'hommes pour garantir nos profits".
Ces entreprises (nous le voyons bien aux Etats Unis, au Canada, en Amérique Latine, en Europe, en Asie ou en Afrique) disposent également à l'instar des sociétés criminelles fermées ou des sociétés maffieuses, du pouvoir de juger hors les lois (qu'elles s'attribuent non sans la complicité des pouvoirs et des institutions) et de destabiliser les Etats (Perkins, Santino). Elles possèdent également "le pouvoir" de dispenser secrètement des pénalités, et même la peine de mort.

7- La communauté d'affaire internationale évolue, à bien regarder, comme une "communauté raciale" épurée unie par un même sang, l'action et l'actionnariat. L'actionnariat et l'action sont le sang, l'eau et le souffle des affairistes globaux. Par le fait, les communautés (multinationales, Globally Integrated Enterprises, Institutions internationales, networks sociaux géants...) agissent guidées, bien au delà des rivalités, par un "même intérêt" : "Les secteurs de dépense des ménages (divertissement, éducation, santé) sont nos seuls vrais concurrents, les marques ne sont plus un problème entre elles", confiera Motoya Okada président de AEON leader mondial japonais du détail et de l'alimentaire.
L'intérêt d'affaire communautaire global demeurera toutefois prioritaire, supérieur à la notion d'Etat, de nation, de peuple, de culture ou de patrie.
La communauté "raciale" d'affaire ainsi définie relève également, culture politique de l'entreprise oblige, d'une authentique idéologie politique actionnariale épurée, politique, militaire, parfois religieuse. Sa multiracialité globale s'efface progressivement derrière le "rameau central" des actionnaires américains omnipotents, "race et parentée" conçues pour l'action et le profit. Au terme de cette émergence raciale, de cette parentée d'affaire globale, les communautés auto-constituées pour régner disposent, fait caractéristique, du meurtre comme d'un moyen ordinaire de pression - force primitive qui tue.
L'on retrouve du reste cette primitivité menaçante à l'oeuvre dans les propos du chercheur américain Stephen Cohen, néoconservateur, membre des think tanks Brooking, Rand, CFR, du Policy Planning Staff de Gorge Kennan, idéologue de la guerre froide...:"les entreprises multinationales indiennes, pakistanaises, chinoises, sont (de toute évidence) moins "authentiques" que les entreprises multinationales américaines :"seules veritables multinationales qui scelleront le destin de l'Asie-Pacifique."
La centrale britannique Ditchley Foundation dit cela autrement : "the world had never before seen countries the size of China and India achieving success and playing global roles. It would inevitably be a tricky experience all round. At the same time eastern triumphalism should not replace western triumphalism." (The global implications of the rise of Asia)
Ces "familles globales" nées pour la prédation, en fait "sociétés anonymes multiraciales" animant la globalisation, le crime international et la domination américaine "big Multinational Corporations hired CIA and the NSA to murder people and nations" sont désormais maîtresses dans l'art du chantage, de la dissimulation, de l'agression et de la guerre et distillent un authentique poison dans l'organisation sociale peu à peu frappée d'illégitimité, spoliée de sa force politique émancipatrice, de ce qui en elle est juste et égal.
Les mérites restreints dispensés au sein des groupes maffieux institutionnalisés, la corruption, le secret, l'injustice, la captation des richesses et des ressources, la spoliation et la concussion, sont autant de constantes du pouvoir criminel.

8- Toutefois les géants entrepreneuriaux (multinationales, globally integrated entreprises) ont deux talons d'Achille : le gigantisme et la psychopathologie; cette dernière, contreproductive, n'échappe plus aux spéculateurs professionnels les plus acharnés, aux espions économiques des Etats comme aux polices administratives ou financières.
Les géants ne peuvent donc pas garantir, en temps réel, l'humanité, la qualité, la faisabilité, l'efficacité sociale. La création même de petites et moyennes entreprises par les géants est également affectée dans le court et moyen terme. Les géants américains ne peuvent donc se répandre indéfiniment.
Leur génie prospectif est lui même limité dans le temps, la matière et l'espace. Rechercher l'ubiquité et la maitrise absolue de la vitesse pour contrôler les flux financiers, les profits spéculatifs, les placements mondiaux à coups d'algorithmes, demeure un simulacre qui trahit davantage une impuissance fondamentale finie qu'une puissance infinie. "J'ai besoin de " est désormais contré par "je ne peux plus produire davantage de volonté pour satisfaire mes besoins".

9- L'investissement lui même n'est pas sans limite, il est limité dans le temps, l'espace, la matière. Le retour sur investissement (ROI) subit la même règle. En fait, la notion de profit illimité se heurte avant tout au profit lui même. Ce qui est fini ne peut être infini. Cette vérité transforme peu à peu l'esprit - qui refuse sa finitude -, et conduit insensiblement à la déficiance mentale et à la déviance criminelle; les outils de pensée nécessaires au progrès social font défaut. Il y a régression du système.
Du reste, plus les profits sont élevés plus les crimes sont abondants, moins les richesses s'écoulent vers les populations sans ressources, moins "je produis de volonté sociale pour satisfaire les besoins des humbles".
L'entreprise évolue donc sur une ligne d'obstacles relatifs et finis, ces derniers, même levés algorithmiquement demeurent réels sous une autre forme, socialement notamment. L'entreprise est toujours confrontée à une somme d'obstacles sociaux irrémédiables plus encore avec des gigaprofits conduisant au gigantisme financier, à l'hérémitisme entrepreneurial puis à la psychopathologie du yogi entrepreneurial "créateur de valeurs". Ce qui est entrepreneurialement fini, les gigaprofits assimilés à une "création de valeurs", conduit en fait à une détermination sociale relative, limitée, et à une médiocre qualité de vie.
Des profits colossaux conduiront donc à l'effet social contraire, à d'immenses ghettos urbains et ruraux - réservés notamment aux populations qui ne sont pas du circuit économique - et non à des espaces vierges agréables, vastes, abondants en ressources naturelles, accessibles et gratuits. Ces profits conduisent généralement à des CEOs délinquants, aux "mad mamagers" et aux bourreaux politiques assermentés des "rogue states".
Les algorithmes au service des seuls profits et non du progrès social plongeront également l'entreprise (banque de commerce, société d'investissement, fonds de pension, etc...) dans un monde public et privé endetté autant que dans un vortex d'endettement interne; une multinationale n'est pas rentable socialement et, à ce titre, est dangereuse.
Une entreprise riche dans une société marginalisée et finie, pauvre, est en fait un obstacle infranchissable pour l'entrepreneur comme, du reste, pour le citoyen. Les deux ne peuvent s'entendre sur les bases sociales du respect de soi-même (en tant que chômeur ou aliéné de longue durée ?), de l'acquisition des richesses (forcément limitées, que dire du salaire minimum !?), du droit (à l'agression, à l'ingérence, au vol d'Etat, au pillage des Etats pauvres et aux escroqueries aux pensions ?), des libertés (lesquelles !?) et des possibilités offertes aux individus (quelles possibilités ?).
Impossibles ou inconcevables bases sociales du respect de soi-même forcément contradictoires puisque conçues sur un fondement capitaliste monoculturel. Tel est le drame social, au fond, du néocolonialisme libéral et de la délocalisation.
L'injection de dollars dans l'organisation sociale et civile n'est pas une solution. L'injection ne crée aucune valeur sociale pertinente, aucune intégration, aucun progrès. L'injection de capitaux dans le corps social est un simulacre comme l'algorithme bancaire en est un en termes de ressources sociales. L'injection produira du capital et rien que du capital. Dans ce cas seul le profit à terme est attendu bien que le profit soit socialement d'une grande, d'une immense pauvreté. Le profit est socialement fini et limité. Seul le rêve crée de l'illusion mais cette dernière conduit aux espaces sociaux alternatifs finis et pauvres (social networks). L'illusion produite par une entreprise riche socialement pauvre ne propose donc généralement aucune solution fondamentale à la misère.
Les fermiers qui naguère produisaient leur viande, disent aujourd'hui, en Afrique comme en Inde :"je n'ai plus assez d'argent pour acheter ma viande au village". Les fermiers meurent. Les villages s'effacent. Tel est le miracle du microcrédit de Mohammed Yunus, des microbanques, des microassurances, de la microfinance, pompes aspirantes en fait des mises de fond du jeu capitaliste, du "gambling casino". En effet "passer de 2$/j à 8$/j" selon certaines théories conduit au jeu du grand Capital, celui de Goldman Sachs, de JP Morgan Chase, de Citigroup, de HSBC, des banques de développement, autrement dit de la Banque Mondiale, du FMI, etc....
"L'enrichissement n'est plus un obstacle ou l'enrichissement ne connaît plus d'obstacle ?" Si rien n'apparaît, en termes sociaux, dans les mathématiques financières spéculatives "les obstacles" apparaissent bien a posteriori en termes de régression sociale ou de pertes de droits humains dans l'entreprise comme dans la vie, en ville comme au village. Car le fait social évolue toujours en termes de conscience humaine, de droit naturel, et non en termes de temps machine, de temps mathématique ou de temps financier. Le "briseur d'obstacles" algorithmique ne conçoit que des profits financiers finis (maîtrise capitaliste criminelle immanente) et repose toujours, c'est la règle à retenir, sur un "Tchernobyl social" ou un "Fukushima Daichi social" à venir. Depuis 2008, 50 à 90 millions de personnes agonisent sous le seuil de pauvreté chaque année, 30 millions sont déplacés, déportés, également chaque année. Les biocarburants condamnent pas moins de 600 millions d'innocents à la famine d'ici 2020, 60% seront des femmes jeunes. 42% des mères américaines vivent de food stamps. 50% des enfants américains dépendront des food stamps avant l'âge de 18 ans...
Nous savons aujourd'hui que les agents de Scotland Yard et du FBI suivent des formations spéciales pour dépister les CEOs délinquants, fous déviants ou dictateurs financiers. Que ces CEOs de sociétés géantes comme Worldcom, Enron,... dans une mesure équivalente IBM (pilier de l'Holocauste), Halliburton, Chrysler, Coca Cola, Starbucks coffee, British Petroleum, Schell, JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Areva, TEPCO, JOYO Bank, etc... le who's who de Forbes, sont considérés comme des criminels potentiels au même titre que les chefs de clans maffieux réputés assassins ou que les serial killers.

10- Dans ce contexte l'entreprise géante ne peut plus "vouloir davantage". Les chiffres sont "la limite". Au delà d'un certain seuil critique, en termes de profits monétaires s'entend, il n'y a plus de profit social interne et externe; des obstacles similaires obstruent la conscience sécuritaire autant que la gestion des centrales nucléaires civiles et militaires - machines assimilées confusément au progrès social. En fait, les géants ne peuvent plus assumer socialement ou humainement leur propre développement. Ce dernier ne peut être qu'inhumain (en termes de gigantisme et de profit actionnarial) et donc non technicien. L'inhumanité (actionnariale ou architecturale) ne conduira donc pas à la maitrise de la technique.
Le projet social SMART d'IBM Healthcare Industry en est un vibrant exemple. Les actionnaires et le CEO (Ms. Rometty) ne peuvent plus clâmer malgré les enjeux pharaoniques du projet : "nous pouvons produire davantage de volonté sociale pour notre nouveau monde". En effet, ce projet actionnarial, limité en soi, n'est qu'une course hypertechnologique aux hyperprofits. Les machines sociales, c'est à dire les computers-monde de IBM-Healthcare (le projet se limite à çà), ont déjà pris le relais des structures humaines post hospitalières et ont déjà produit de la limite sociale.
Le monde moderne IBM Healthcare Industry à venir consistera donc en un network de machines-monde socialement pauvre. IBM affirme du reste via "Watson" (hypersocial-computer) que les ordinateurs et la machinerie sociale high tech IBM remplaceront bientôt - annonçant la fin des hopitaux traditionnels et des cliniques privées familiales - la mémoire sanitaire humaine, les médecins les plus savants et les chirurgiens les plus talentueux.
En fait l'actionnariat, l'action et le profit, procèdent d'un désir/délir d'omnipotence magique technicien socialement illusoire et alimentent la psychopathologie entrepreneuriale. L'actionnariat est une culture du profit extrêmement pauvre en termes de devenir social, donc dangereuse en termes de sécurité civile, de maîtrise technicienne "hightech" et de conscience, pauvre en termes d'empathie. En effet, l'actionnariat n'a jamais évolué selon les besoins en amour des hommes ou selon le don fondamental des communautés humaines primitives et des particuliers.
L'actionnariat n'est donc pas "la richesse" encore moins "la vie"; il ne conduit pas à la maîtrise, c'est généralement le contraire qui se produit. La communauté raciale d'affaire vit d'engorgements et d'étouffemments progressifs qui lui interdisent deux activités essentielles : la politique (l'exécutif, la législation et la justice) et la maîtrice technicienne du "progrès". Cette communauté - qui recourt régulièrement au crime comme moyen de pression - n'a fondamentalement, en ces termes, aucun avenir parmi les autres communautés relevant de la conscience humaine, du droit, du don, de l'amour et de l'empathie.

11- "Nous sommes nombreux et ils sont peu" pourrait-on dire. Les populations se reproduisent en effet infiniment parcequ'elles sont la vie et Vie. Ce qui est naturel se reproduit sans effort tout en produisant de la culture sociale, du travail, du développement personnel ou communautaire, de la richesse. La culture d'engorgement et d'étouffement via le profit, les gains ou les bonus des multinationales ou des GIE, du FMI ou de la Banque Mondiale, traque vainement le naturel à grand renfort de médias simulacres et de concepts simulacres comme "fun", "stream", "flux" mais ne parvient pas à imiter l'élégance de la nature, la beauté de la femme, de l'homme et de l'enfant. Rien n'est fluide dans le calcul algorithmique. Rien n'est fluide dans la propagande bancaire. Rien n'est fluide dans le culte du "profit financier infini".
En mécanique comptable, financière ou entrepreneuriale rien n'est naturel ou fluide, rien ne relève d'une loi fondamentale naturelle. La globalisation n'est pas un phénomène naturel rassurant quoiqu'on en dise. Il ne s'agit que de calculs grossiers conduisant à la paupérisation et à la précarité; ces calculs conduiront les populations indigènes à la famine et à la disette.
Ainsi essaie-t'on avec les challenges sportifs inter-entreprises planétaires de JP Morgan Chase de créer de l'humanité en mouvement, illusion, et de la solidairité, autre illusion, avec de la fluidité bancaire et de la glisse industrielle (Nike, Porsche, Roover , Rolls Royce, etc...). Cette fluidité et cette glisse industrielles seraient toutefois impossibles sans un savant dosage de déportation des populations indigènes (1 sur 45 dans le monde), d'"oublis statistiques" (400 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté échapperont en 2005 aux statistiques de la Banque Mondiale), et - dans un même espace-temps politique et géographique - sans un savant dosage de luttes antiterroristes et de meurtres...
Il s'agit bien ici de "fun" (doctrine CIA pour vaincre l'Islam social), de "stream" et de "flux" (doctrine IBM). Mais là encore il ne s'agit que de concepts militaristes au service de traders professionnels nés pour tuer le temps de la conscience traditionnelle, c'est à dire l'homme naturel.
JP Morgan Chase, Goldman Sachs, nés également pour détruire le temps de la conscience - forces, au fond, primitives puisqu'elles tuent -, sont d'authentiques champions populistes et n'hésitent pas en temps de crise sociale à battre le pavet avec des vétérans de la guerre du Vietnam tout en scandant des slogans aussi artificiels et "funs" que "intégrez notre groupe ou notre communauté", "faites vous de nouveaux amis", "apprenez la camaraderie", etc... Cette culture du conditionnement pyschologique et du neuromarketing est le parfait reflet du monde socialement primitif du subconscient et des neurocomputers. Nielsen Neurofocus, n°1 mondial en neuromarketing diffusera du reste dans ses bulletins :"nos électro-encéphalogrammes opèrent bien en dessous du niveau où les influences extérieures comme le langage ou l’éducation peuvent fausser les résultats nécéssaires aux marchés..." .
Notons ici que "le langage" et "l'éducation" sont considérés par Nielsen Neurofocus - qui embauchera Eric Kandel nobel en neurosciences - comme "deux obstacles majeurs, fâcheux, aux stimulis extérieurs, visuels et sonores, nécessaires au conditionnement neurologique et biophysique de la mémoire..."

12- Goldman Sachs et Berkshire Hathaway sur ce dernier point du conditionnement ne l'emporteront pas forcément. Les géants bancaires et financiers qui sans doute emploient le plus de mathématiciens et d'algorithmes sont en effet victimes de leur gigantisme et démontrent que les onze points précédents sont plus que pertinents pour élaborer au XXIème siècle de nouvelles méthodologies des luttes.
Les deux géants ont en effet échoué dans un programme de création de 10 000 PME-PMI pour relancer l'emploi, diminuer le chômage et relancer la croissance aux Etats-Unis; rappelons ici que 1 personne sur 2 est reconnue pauvre par l'US Census Bureau.
Officiellement, 500 PME-PMI verront le jour. 9500 disparaitront dans la dynamique capitaliste que seules maintiendront en vie la propagande, la publicité et le marketing; 9500 effondrements pour 500 moyens pertinents qui s'en prétendront 10 000.
En fait ces moyens ne représenteront que 5% d'un projet financier socialement inadapté : 150 millions d'américains étant reconnus pauvres, 1 sur 3 étant sans épargne et quasiment sans pensions, 1 sur 6 se nourrissant de food stamps....
Pour 20 projets tenus à bout de bras 1 seul survivra. Cela en dit long sur la faisabilité des géants et sur leur "potentiel créateur de valeurs sociales". Les "illusions victorieuses" post 2008 seront donc un parfait indice de tromperie managériale et entrepreneuriale. En fait 95% d'illusions seront nécéssaires pour construire un tel indice de la tromperie, la faisabilité ne concernant que 5% sans conséquence sociale pour les populations.
L'économie mondiale dépand plus ou moins de ce rapport entre les grandeurs (ces deux sociétés étant particulièrement représentatives de la globalisation), de cet indice de la tromperie : 95% de propagande/effondrement/déconstruction pour 5% de faisabilité actionnariale et financière.
95% de mensonges médiatiques sur la croissance - c'est à dire sur "la nécessité" des luttes anti terroristes, des crises financières stratégiques, du rachat des dettes publiques, du renflouement des grandes banques en situation de faillite frauduleuse et des guerres -, seront indispensables pour masquer qu'une globalisation planétaire financière et industrielle ne repose en fait que sur 5% des capacités et des potentialités réelles des grands trusts qui prétendent avoir un impact social, nourrir et protéger 7 à 8 milliards d'individus...
Les géants multinationaux illusionnent bien le monde à l'aide d'une tromperie managériale et actionnariale support de destruction et d'effondrement du tissu social planétaire et non de développement ou d'intégration. Il convient donc de s'en écarter.

Une chose est sûre cependant, nous sommes nombreux et ils sont peu....

Fin du bulletin III

Bulletin de liaison 1
Août 2011

"1 - Les mesures officielles de l'irradiation et de l'impact biologique sur les populations apparaîssent comme un amplificateur de stress. Je pourrai me rendre compte du choc et du traumatisme sur place à Fukushima jusqu' à Itate à une vingtaine de kilomètres de Fukushima Daïchi.
2- Les petits paysans bio comme les parents d'élèves des villes et des villages de Fukushima et d'Ibaraki assumeront difficilement, en effet, non seulement le phénomène de "l'irradiation" (les informations générales concernant l'irradiation traitées par les médias et le gouvernement sont confuses sinon manipulées) mais également "l'irradiation chiffrée qualitative" (personnelle et ciblée).
3 - Les paysans devront constamment se souvenir que d'un point de vue politique et psychologique les mesures (sans présentations socialement responsables) tomberont toujours comme le couperet du pouvoir et seront un autre aspect de la colonisation dont les machines, la technologie et les mesures, sont les représentantes; ici le LB 200 Becquerel Monitor.
4 - La catastrophe nucléaire, les assurances providentielles et les mesures de l'irradiation-contamination sont aujourd'hui capitalisées tels des produits financiers par les spéculateurs (banques, bourses, assurances, sociétés d'investissement). Ces derniers promettent de gros profits tout en remodelant la géographie (la réforme territoriale de Heisei), la vie rurale (que les grandes banques veulent voir disparaître) selon les besoins des marchés : construction, entretien des routes, transport ferrovière, aérien, maritime (fin des barrières douanières), importations de nouvelles technologies et de produits agricoles industriels.
5 - Ainsi mesurer l'irradiation selon des critères scientifiques publiques ou privés dans un contexte capitaliste non remis en question nous rendra plus pauvres.
6 - Mesurer la terre, les légumes, l'eau, le lait, le grain, selon des normes publiques ou privées dans un contexte capitaliste de crise nucléaire et d'irradiation non remis en question signifiera adhérer au nucléaire autrement, renforcer le pouvoir de TEPCO et des électriciens. Ceci créera davantage de divisions entre les groupes humains, plus de stress et de souffrance.
7 - Laisser la mesure de ll'irradiation à l'Etat ou à la ville, au capitalisme dérégulé (business des machines de mesures, produits financiers, assurances), sans penser politiquement, philosophiquement ou même thélogiquement la ruralité produira une transition, une longue période d'exclusion des paysans et leur adhésion définitive à l'économie de masse, urbaine.
8 - Mesurer l'irradiation par nos propres moyens, anticapitalistes, est indispensable d'autant que ce nouvel espace d'action sera avant tout un espace de socialisation et d'amitié, d'intégration, pour conscientiser politiquement, philosophiquement, poétiquement, artistiquement, spirituellement la lutte contre l'industrie nucléaire .

L'objectif de cette contre-culture politique, philosophique et théologique de l'urgence et de l'amour : créer les conditions sociales et politiques d'un décret d'annulation du nucléaire au Japon."

Bulletin de liaison 2
26/11/11

1- Ce document (ci-dessus) datant de quelques mois et aujourd'hui traduit en japonais est une contribution marxo-décroissante à une action solidaire paysanne anti nucléaire menée dans l'arrière pays japonais, en Ibaraki. Mais il est avant tout dans sa philosophie politique de l'urgence un élément constitutif de "NO NUKE BRIDGE" comité international independant et informel fondé à l'Ile de la Réunion en Mai 2011 dans le temps d'évaluations décroissantes du crime nucléaire, de la maîtrise capitaliste criminelle dans son sens le plus large, peu après la catastrophe nucléaire de Fukushima Daichi.
Ces évaluations sont dédiées aux japonaises et aux japonais irradiés, contaminés, avec lesquels je vis désormais et bien entendu aux réunionnais et aux sud-africains de l'Océan Indien et de la côte Atlantique sud menacés (comme la population africaine et arabe voisine) par l'expansion du capitalisme industriel et financier nucléaire anglais, américain, français et japonais.

2- Décroissance et compagnonnage relèveront avant tout d'une compréhension alternative des luttes longues exposée il y a quelques années sur le site national du "Comité pour demain de Yamba" (opposition à la construction du barrage de Yamba) et contenue dans "Evaluer la justice dans un contexte de décroissance, suivi de « Yamba, le plus lourd fardeau des contribuables de l'histoire des barrages du Japon »; historiquement les évaluations décroissantes du crime nucléaire relèvent d'une réflexion solidaire constante sur l'endettement, public et privé, l'aliénation mentale, la dépendance, les luttes et les conditions politiques des luttes antibarrage au Japon, sur le fait religieux et criminel en tant que deux aspects du fonds social anthropologique japonais indissociable des conditions générales des luttes.

3- Mesurer la radioactivité, exercer un "petit métier" alternatif et solidaire dans l'arrière-pays japonais, relève donc d'une nouvelle culture des résistances dans un contexte d'irradiation et de contamination mais aussi d'une nouvelle "méthodologie politique" conçue dans un contexte en pleine mutation économique, commerciale et financière "post idéologique" (passage de l'ère entrepreneuriale classique nominative - nom de la famille nom de l'entreprise - à celle des multinationales sans Etat puis à celle des "Globaly Integrated Enterprises" post multinationales, de l'ère des groupes sociaux aux "World Communities Grids", aux networks sociaux alternatifs monétaires et post monétaires), au service de soi, des particuliers et des communautés et non au service d'un principe d'autorité glocal (global + local) restauré, mutant ou alternatif.

4- Ce décrochage dissident implique une sortie de l'économie de masse tout en gardant toutefois un accès vivant aux métiers dotés de "préceptes" et liés aux temps de l'urgence, aux ruptures et aux crises : cliniques familiales, hopitaux, dispensaires traditionnels (accuponcture), cabinets ou associations professionnelles sanitaires, pharmacies traditionnelles et modernes, foyers; des métiers du soin à ceux de la protection civile dotés d'une déontologie urgentiste, parfois d'une conscience politique alternative, du sens du don, d'une conscience scientifique et savante.
La contre-culture politique de l'urgence, non idéologique mais dissidente, est donc accessible à toutes les marges, à tous les groupes indigents ruraux et urbains, accessible également à la jeune élite médicale japonaise mais aussi aux sociétés savantes avancées, des séismologues alarmés par l'indifférence des pouvoirs aux urbanistes et aux fiscalistes affolés par les niveaux de corruption, aux juristes civilistes, pénalistes et constitutionnalistes déçus par le néolibéralisme dérégulé.
Tous croiront dur comme fer aux promesses sociales de la civilisation - aujourd'hui niée par les nobels des neurosciences vendus au neuromarketing.
Tous croiront à l'efficace social du droit et de la santé garantie. Beaucoup reconnaissent maintenant qu'il est nécessaire de changer et de contrer la culture "peau de chagrin" que leur réservent l'Etat néolibéral et les hypercapitalistes rentiers des sciences.
Ces sociétés savantes avancées, universitaires, post universitaires, médicales, cliniciennes ou hospitalières sont également bien conscientes des dangers liés au corporatisme des temps de crise.
D'où leur volonté, sensible, de repousser l'adhésion du corporatisme professionnaliste, attentiste et "collaboratif de classe" par définition, au fascisme évangélique recomposé dans le temps de la mutation des marchés par les courants historiques entrepreneuriaux, "streams", et les "flux" de capitaux étrangers.

5- Cette mutation anthropologique des marchés et de la conscience des consommateurs sondée par les électro-encéphalogrammes du neuromarketing "pour vaincre les barrières du langage et de l'éducation ultimes obstacles aux parfaits stimulis visuels et sonores des nouveaux marchés", confirme du reste les bases non-partisannes ou non idéologiques de la société japonaise (100 millions d'électeurs à droite 100 millions d'électeurs à gauche); 70% du salariat étant sculptés dans le granit des micro, small, médium size business représentant à eux seuls 94% du business japonais.
Les micro-small-medium size business sont un autre aspect en Asie-Pacifique du "héros révolutionnaire nasserien" tansformé en 50 ans en un géant capiatliste de plus, avide et corrompu. Un géant japonais idéologiquement et spirituellement confus désormais prisonnier de la globalisation, enfermé à l'instar de l'héritier Moubarak derrière les barreaux de la "révolution managériale CIA".
En effet, "on ne bouge plus" derrière les barreaux d'une prison infectée de truands entrepreneuriaux, d'assassins financiers, de maffieux institutionnels contrôlant l'appareil de production, la création monétaire des banques centrales jusqu'aux "credit keyboard" des banques commerciales.
On ne bouge pas davantage au fond devant les spectres des pertes, du manque, de la privation, de l'endettement et du meurtre imposés aux terriens depuis le ciel extraterrestre de Roswell par les multinationales américaines des années 50/60 et imposés aujourd'hui par "les hommes venus du ciel pour sauver les hommes" des Globally Integrated Enterprises.
Fort heureusement notre ami David Vincent est toujours le héros des classes moyennes et des masses à condition, bien entendu, de tenir compte de ses immuables et poignants témoignages tout comme il convient de tenir compte de ceux, pas moins récurrents, de Rudolf Vrba et de Alfred Wetzler, deux autres amis évadés - juifs et slovaques - qui réussiront le 10 avril 1944 à s'enfuir d'Aushwitz et, pour la première fois, à témoigner de l'horreur des chambres à gaz. (1)
Dernier point, ce portrait des medium size business japonais "semblables au Héros nasserien", hier porte-parole pionnier du Tiers-Monde, élégant et jeune dans son costume parfaitement coupé, inflexible non aligné, immuable putschiste boosté aux avant-postes de l'histoire durant les années 60 demeurera irréprochablement ouvragé, au yen près, par les maîtres de "la grande convergence" conçue pour les BRICs et nous rappellera que le Japon appartient encore à la culture du "1er de la classse de l'ex monde emergent" qu'il fut selon Goldman Sachs avant 1960, autre aspect du "Printemps arabe 2011". Tel est, plus ou moins encore, le fond social, économique et non/post idéologique urbain et rural de la "révolution orange anti-nucléaire" post 3-11.

6- Ce tyran commercial régional et urbain, désormais adulte et parfaitement auto-spoliant administrativement et politiquement, est cependant toujours en quête d'indigence marginale pour lui même, de ses propres fractures pour une adhésion sans faiblesse - en terme de corruption et d'hypnose sociale garanties - aux nouveaux marchés.
De quels marchés ? Marchés de la viande rouge, marchés de la viande blanche post H1N1 "en baisse" dans les départements japonais sinistrés après le 3-11 (Myagi, Fukushima, Iwate) - ou marchés de la santé post H1N1 à suivre cet hiver qui s'annonce plutôt chaud et donc peu favorable au business grippal après "les bons shoots" de l'année passée - et auxquels s'attaque Smithfield maître de la planète porcine peu après la catastrophe du 3-11 et donc de la santé "la vaccination du cheptel animal servant de norme à la santé publique balbutiante notamment pour les vaccinations humaines..." (Paola Testori Coggi, Health and Consumers of the European Commission).
Ces marchés locaux et régionaux... de la santé, de la bureautique, de l'immobilier, du transport, de la voirie, du stockage de données, de l'electricité, de l'eau, de l'agriculture, du porc et du boeuf japonais ébranlés par le H1N1, le 3-11 (1185 séismes du 3-11 au 4-17), la catastrophe nucléaire de Fukushima Daïchi (35 000 morts et disparus, 150 000 déportés) désormais toiles de fond des dissidences légitimistes et anti-capitalistes de très longues durées au Japon sont toujours bien entendu des proies de choix pour des assureurs comme LLoyd's, Chaucer, Jardin Lloyd Thompson, Nippon Life Insurance, pour des trusts de la santé comme General Electric Healthcare, Johnson & Johnson Healthcare, Siemens Healthcare, IBM Healthcare Industry qui annonce "preuves en main" la fin imminente des professions médicales dans le monde: "there will be no need for human doctors in the future, "IBM Watson" (computer) will surpass the most knwoledgeable doctors on earth, surgeons will be replaced by ultra accurate machinery".
De telles mutations géophysiques, commerciales et technologiques et de telles mutilations socio-professionnelles et humaines s'appuient bien évidemment sur des réformes administratives territoriales (effondrement de la démographie rurale japonaise et boom urbain) autant que sur les frappes chirurgicales civiles et militaires de l'OTAN, de JP Morgan Chase, de Goldman Sachs, de la FED, maîtres incontestés des ressources sanitaires marchandes et financières mondiales, des marchés bancaires mondiaux, des assurances mondiales, de la spéculation mondiale.


7- De toute évidence les évaluations décroissantes au Japon offre une bonne plage de lisibilté de la sociocriminalité bancaire, financière et industrielle mondiale. Elles impliquent cependant une sortie de la représentation politique traditionnelle. Ce décrochage est d'autant plus important qu'il permet de mettre en avant les plus défavorisés complètement laissés à l'abandon, "ni l'Etat presque disparu (au XVIème siècle comme au XXIème siècle dirai-je en paraphrasant Miéko Macé et son "Evolution de la médecine japonaise", ni les moines aux ressources diminuées, ni même les médecins (ne pouvant s'en occuper)". En effet le Japon ne dispose aujourd'hui que de 149,9 médecins, 78 cliniques, 6.9 hôpitaux pour 100 000 personnes... que dire de la pédopsychiatrie ?
L'OMS offre une plongée abyssale, toujours discutable, de la question dans les pays pauvres sans sécurité sociale, circonstance que le Japon risque de cotoyer tôt ou tard même en donnant aux démunis des nations pauvres des leçons de calcul systémique, de gestion financière publique, de paysannerie avancée ou de comportement social. Le Japon, pour un temps administratif donné, pompe plus qu'il ne donne en terme de pédopsychiatrie, de ressources naturelles et de démographie active : "Dans la plupart des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, il y a un pédopsychiatre pour un à quatre millions d'habitants." 0,05 psychiatre et 0,42 infirmier spécialisé pour cent mille habitants contre 8,5 psychiatres et 29 infirmiers spécialisés pour 100 000 habitants dans les pays riches !?
Ibaraki, pays désormais pauvre à faible revenu produisant des fous de bonne qualité, donc bons à l'export, inspirera du reste un "produit pays" devenu agent du renseignement civil pro-nucléaire de la JICA (Jaïka) au Burkina Faso à revenir sur ses pas. Bien que mes mesures soient très confidentielles cet agent en service pétri de logique productiviste me trouvera et dira sans doute pour tester mes convictions anti-nucléaire, ma pathologie décroissante ou mon niveau de paranoïa critique :"j'apprends aux enfants burkinabés à se servir de leur tête pour compter, sans quoi il font tout avec leurs doigts de pied ! Travailler avec ses doigts de pied n'est pas très productif ! "...
Message reçu, mais comment expliquer qu'au Japon l'on apprenne encore à compter avec les doigts de la main dès la petite enfance et que les adultes aient encore du mal à s'en passer ?! Les coutumes primitives pré capitalistes et pré industrielles ont la vie dure !!...

8- La contre-culture politique de l'urgence pour le démentèlement des centrales en terre irradiée et contaminée ne relève pas pour autant d'un "lien marchand" avec la communauté paysanne qui produit et vend - et qui parfois s'oppose aux mesures - ou d'un quelconque "commerce" avec la population urbaine qui achète les produits de l'arrière pays.
La terre contaminée est une chose, la contamination des produits une autre chose. En effet la terre peut être irradiée/contaminée et le taux de transfert de la radioactivité de cette terre à la plante (autant de cas particuliers qu'il existe de plantes et de terres) peut être paradoxalement, sanitairement faible ou insignifiant.
A cette remarque s'ajoutent les limites de la physique, chaque chercheur proposant en effet pour chaque cas de contamination/irradiation ses propres hypothèses/conclusions et les limites de la technologie, chaque constructeur de machine de mesure proposant une technologie de mesure spécifique et des hypothèses linguistiques, des calculs, qui ne sont pas bien entendu celles et ceux des chercheurs. La certitude en physique et en technologie nucléaires étant purement statistique, spéculative et aléatoire.
Par le fait une terre irradiée et contaminée peut générer des produits peu contaminés; la radioactivité y demeurera insensible ou inéxistante malgré une présence radioactive voisine plus élevée.
L'on peut donc dans le temps de la contre culture politique de l'urgence anti-nucléaire : lutter, résister, penser, créer, aimer, vivre sainement malgré le désastre, se nourrir toute l'année, boire de l'eau non polluée, retourner la terre, planter, cultiver, récolter : riz, patates, aubergines, concombres, potirons, choux et tomates, sans trace d'irradiation ou de contamination.

9- Les contributions monétaires pour un tel "petit metier", celui de "compagnon mesureur", sont symboliques. Elles échapperont donc à l'impôt indû - l'Etat n'étant pas quelles que soient les contributions en mesure de gérér le denier public -, mais seront significatives d'un point de vue non-marchand et décroissant puisqu'elles seront de l'ordre d'une trentaine de cents US de l'heure... La façon de vivre, de créer, de produire, de garantir la pluralité des mondes, de résister/lutter, de (se) "gouverner" localement et globalement, fera le reste...
Par le fait les contributeurs fixes propriétaires d'un appareil de mesure, ici un LB 200 de chez Berthold France (700000 yens, + - 6 000 $ US), soit plus ou moins vingt familles paysannes, auront relativement peu à dépenser.
Les besoins/profits réels seront couplés à un temps de remboursement court d'autant plus court que le réseau associatif formel ou informel est étendu: régional, inter-régional, national et ancré dans l'histoire des régions, histoire géophysique, hydrographique, géographique, histoire sociopolitique des personnes, des familles et des communautés, histoire du droit rural et du commerce local, etc,...; histoire criminelle et judiciaire rendant les temps de crise, supportables, les échanges sociaux longs, possibles, favorisant dans le long terme de la contre culture de l'urgence les dissidences et les résistances.
Cela dit le "sens du capitalisme et de la démonétisation" sera parfois oublié (remarque formulée à propos du "bio" sur presque tous les continents!), un verre de "thé au lait bio" (150 ml) vaudra toujours en terrasse rurale irradiée et contaminée plus ou moins trois dollars US, soit plus d'une journée de travail compagnon, que dire "pour une vingtaine de verres/heure !!"... avec "l'anti-socialisme" en prime !
La contre culture politique "bio" est toujours dominée par la culture du bien-être élégant marchand, du beau et du bon goût urbain "de bons produits faisant de bon dévôts" rompant avec celle de l'urgence sociale des temps de crise...

10- Toutefois le don en temps politique anti-nucléaire consacré au service proprement dit des mesures nourrit bien, tout de même, des échanges sociaux comme l'indique le point huit du manifeste ci dessus - incluant la réflexion générale sur le démentèlement des centrales, la déconstruction des marchés industriels et financiers, le recyclage des matériaux de construction nucléaire, le stockage du combustible refroidi, leur gestion, les assureurs internationaux -, et génère également en contre-partie un réel don alimentaire (récoltes partagées, enseignement agricole gratuit, entraide au champs, etc...), et sanitaire.
Ajoutons ici que la différence entre les produits bios - qui pour moi sont classés à la rubrique des médecines alternatives alimentaires - et les produits agricoles industriels est réellement sanitaire et donc plus que significative même si l'essentiel de la doctrine non monétaire de laquelle dépandent intégration rurale et efficace social, égalité sociale, liberté sociale, fraternité sociale, est quasiment oublié.
Ce don alimentaire régulier et solidaire - contrepartie des mesures et du compagnonnage qui conduit à une compréhension philosophique sociale et théologique politique accrue des pertes, du manque, du crime et de la maîtrise capitaliste criminelle de la vitesse et de l'ubiquité -, génère par le fait, malgré tout, de la "protection sociale", de l'autonomie, des capabilités.

11- Ce bulletin de liaison 2 s'achèvera sur les travaux de Ingo Loose de l'Institut d'Histoire de l’Université Humboldt de Berlin, spécialiste des restitutions de biens matériels par la Pologne et auteur de "Crédit Bank and the Holocaust". Il offre, à mon sens, sur la base du crime bancaire allemand durant l'Holocauste une voie de recherche inédite pour appréhender le crime bancaire et financier en Ibaraki, à Fukushima, à Iwate, à Myagi durant la catastrophe nucléaire de Fukushima Daïchi.
Une vision que je trouve d'autant plus symptomatique que la globalisation bancaire, la privatisation des droits et la spoliation administrative, la ghettoisation urbaine des masses ont bien lieu grâce à un savant dosage d'exodes régionaux vers les mégapoles. Exodes particulièrement sensibles au Japon et en Chine populaire dans le temps politique, juridique et administratif de la déruralisation.
Loose insiste sur le rôle des grandes banques de crédit du IIIème Reich : Commerzbank, Dresdner Bank et Deutsche Bank (fleurons de la globalisation industrielle et financière au XXIème siècle) dans l'extermination des juifs en Pologne. Il établira que sans les banques aryanisées il eut été impossible de parvenir à la solution finale. Les banques de crédit apparaissant en quelque sorte comme les éléments informatifs les plus adaptés au processus historique de la déportation.
Il est également très clair, l'histoire se répétant, que l'impact médiatique des banques régionales japonaises pro nucléaire sur les populations régionales et rurales grâce à l'information bancaire, à la propagande développementiste industrielle de Fukushima, d'Iwate, de Myagi, d'Ibaraki, de Chiba conduira les populations non informées à admettre "la marche forcée productiviste au nom du progrès nucléaire" comme étant une nécessité civile.
Cette marche forcée - jusqu'à la catastrophe nucléaire du 3-11, jusqu'à la déportation de 150 000 personnes toujours sans abris vivant toujours sur des cartons, jusqu'à la contamination de 11 millions de personnes -, est d'autant plus symptomatique que l'internement et la destruction tant des japonais aujourd'hui que des juifs hier sont réels.
Ingo Loose insiste bien, c'est un témoignage poignant, sur le rôle et le pouvoir des arrétés nazis et de l'information bancaire dans l'Holocauste; informations concernant la "clientèle", tous les aspects de la vie privée des non-juifs et des juifs soumis à la pression des règles inflexibles nazies sur la confiscation des biens, la privatisation des droits, la ghettoïsation et que ne pouvaient ignorer les grandes banques, leurs succursales et leurs filiales en Pologne, en Europe, puisqu'elles en faisaient le commerce - sapant les moyens économiques du juif tout en le spoliant, tout en prospérant de façon toute aussi discriminante avec la clientèle non-juive - dans les zones où la terreur anti-juive était légale.

C.Pose


Notes du bulletin 2 Evaluations décroissantes du crime nucléaire
1- Bankrolling Climate Change Research
NGOs urgewald and BankTrack, along with South Africa organisations groundWork and Earthlife Africa Jhb, have released a report into private banks funding of climate change. (Earthlife.org.za)

2- Un savant dosage de propagande, d'horreur et de terreur... la "Renaissance Nucléaire" de Jardine Lloyd Thompson
"Fukushima Daiichi should not create a reduction in insurance capacity it is too early to know if this will result in increased pricing, it will be the political effects that will slow the Nuclear Renaissance." (The Jardine LLoyd Thompson Global Nuclear Practice Group)

3- Evaluation décroissante du crime nucléaire : Radex Populi vs. Homo Radexus
D'une campagne de sensibilisation à la radioprotection civile et citoyenne de la CRIIRAD au Japon, en Ibaraki et à Fukushima, critique du pouvoir d'Etat... à une toute autre histoire de pouvoir, celle des acteurs et des moyens occultes de la globalisation néolibérale


   [ 1 ]    "Jusqu'à ce que la vie cesse..." Interview de Mr.Sakaï par Christian Pose
   [ 2 ]    Tableau national et Carte régionale d'Ibaraki de la Grande Fusion de Heisei
   [ 3 ]    "Des brioches, des eaux et des choux"
   [ 4 ]    "Même les libéraux sont contre ! Hokkaido opposition historique",  Hiroshi Itoh, maire de la ville de Kutchan, Hokkaido
   [ 5 ]    L'Histoire du barrage illusoire


[ 7 ] Propos décroissants sur les vaccinations, l'erreur humaine et le crime organisé,
évaluation décroissante de la justice dans un contexte de maîtrise capitaliste criminelle immanente


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